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[Drone] Surface / Sous-marin


Philippe Top-Force

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d'après meretmarine

Un drôle d'engin a sillonné, la semaine dernière, la rade de Toulon. L'embarcation semi-rigide, dotée d'un mât, est en fait un drone de surface, le tout premier dont disposera la Marine nationale. Produit par l'entreprise ECA, située à La Garde, dans le Var, cet engin est destiné au remorquage des cibles. Télécommandé et doté d'un moteur puissant (200 cv), il permettra de simuler l'évolution d'une vedette rapide et permettra aux bâtiments militaires de mener, en toute sécurité, des tirs d'artillerie.

Après la phase de développement, le programme en est donc aujourd'hui au stade des essais. La semaine dernière, des tests ont notamment été réalisés partir du pétrolier ravitailleur Meuse pour déterminer les modalités de déploiement et d'embarquement du drone.

ECA devrait livrer, à partir de la fin de l'année, 7 engins à la marine. Six sont destinés à la Force d'Action Navale (FAN) et un au Centre d'Essais de la Méditerranée (CEM).

A l'origine de la conception et de la réalisation du premier robot sous-marin libre (AUV), livré en 1980 à l'Ifremer, ECA est devenu un spécialiste de ce type d'engins, vendus à l'offshore et dans le secteur de la Défense. L'entreprise, qui emploie 600 personnes et a réalisé un chiffre d'affaires de 72 millions d'euros l'an passé, compte parmi ses clients une vingtaine de flottes.

En dehors du remorqueur de cible, qui n'a pas de vocation militaire, la Marine nationale étudie l'acquisition éventuelle d'autres drones. Des engins comme le Spartan (Thales), qui peut notamment mouiller des sonars, serait notamment regardés avec intérêt.

Image IPB

moi pas tout bien comprendre

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  • 4 months later...

Approvisionnement d'un drone de surface pour l'étude des opérations de guerre des mines en zones portuaires.

Caractéristiques principales :

Les prestations à réaliser sont décomposées en deus postes de la façon suivante :

- poste 1 : drone de surface télé opéré

- poste 2 : charge utile de type sonar latéral

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  • 1 month later...

Les drones sous-marins enrôlés par les armées du monde entier

Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences

http://www.futura-sciences.com/

Après les avions sans pilote, voici les drones plongeurs, capables d'effectuer des missions complexes en complète autonomie. Le principe n'est pas nouveau mais ces engins intéressent de plus en plus les armées du monde entier.

AUV pour Autonomous Underwater Vehicles : c'est le nom donné aux drones sous-marins (à ne pas confondre avec les UAV, Unmanned Aerial Vehicles, désignant leurs homologues aériens). L'Ecole Navale et son institut de recherche, l'IRENav, viennent d'en faire le thème de la troisième Journée des sciences navales, organisée sur la base de Lanvéoc-Poulmic, dans le Finistère, sur la presqu'île de Crozon (la pointe centrale au bout de la Bretagne, en forme de T horizontal).

Des modèles ont été présentés à cette occasion, notamment le Daurade, un engin réalisé par la société ECA, spécialisée dans les systèmes robotisés, pour le compte du Shom (Service hydrographique et océanographique de la Marine). Cette imposante torpille de cinq mètres de longueur pèse une tonne et peut descendre jusqu'à 300 mètres de profondeur. Avec une vitesse de croisière faible (4 nœuds, soit 7,4 km/h), le Daurade peut rester 10 heures sou l'eau mais est capable de pointes à 8 nœuds.

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Le Daurade, un engin autonome pour l'exploration à faible profondeur, exposé sur la base navale de Lanvéoc-Poulmic le 22 février 2008. © Marine nationale / BAN Lanvéoc : Pierre Caban, Jean-Marie Hauw, Ghislain Mirat, Maël Prigent, Stephane Marc, Christian-Georges Quillivic

A son bord, une palanquée d'instruments de mesure, dont une série de sonars (latéral, multifaisceaux ou conçus pour sonder les sédiments), permettent à cet engin d'effectuer toutes sortes de missions de reconnaissance. Le Daurade peut cartographier un fond, faire des relevés bathymétriques pour établir un profil, chercher des objets sous-marins, posés ou mobiles, déterminer la nature du fond, etc.

Espèce en voie d'apparition

Le Gesma (Groupe d'études sous-marines de l'Atlantique), installé en rade de Brest et à Lanvéoc, travaille sur ces sujets pour la DGA (Délégation générale pour l'armement). Spécialisé dans le déminage, la robotique et les mesures acoustiques et magnétiques, ce groupe (que la DGA envisage de démanteler) avait réalisé un premier modèle, le Redermor, dans les années 1990, en collaboration avec l'armée britannique. Dans le monde, les robots militaires sous-marins sont désormais légion.

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Une torpille de 4,5 mètres au service de l'océanographie : l'Aster X, utilisé par l'Ifremer. © Ifremer

Les applications civiles des drones sous-marins ne manquent pas. L'industrie pétrolière s'y intéresse pour surveiller ses plates-formes sous-marines et ses pipelines. Le contrôle des câbles de communication pourrait aussi faire partie des missions de ces robots plongeurs. Sur le plan scientifique, l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) dispose depuis longtemps d'une flottille d'engins robotisés, dont l'AUV Aster X (ou Asterx, selon le vocable officiel). Cet engin de 4,5 mètres de longueur peut parcourir cent kilomètres en autonomie complète et se guide sous l'eau grâce à une centrale à inertie. Il peut embarquer 200 kg de charge utile, sonars et autres instruments scientifiques. On se souvient du DepthX, un robot complètement autonome qui, au printemps, a exploré le cénote (cavité rocheuse emplie d'eau douce) le plus profond du monde, au Mexique.

L'activité atteindra peut-être bientôt le milieu des amateurs puisqu'aux Etats-Unis, une compétition annuelle est organisée depuis dix ans par l'AUVSI (Association for Unmanned Vehicle Systems International). La prochaine aura lieu du 29 juillet au 3 août 2008...

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Alister en plongée. Un démonstrateur de la société ECA. © ECA

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BAE Systems a develope le Talisman et Talisman-M.

Talisman

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Talisman-M

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Le Talisman peux tirer le Archerfish, un mini-torpedo contre des mines.

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Des autres images du Talisman

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  • 4 months later...

La DGA a organisé, du 7 au 11 juillet 2008 à Brest, le 3e concours annuel européen de robotique sous-marine autonome. Réunissant six équipes françaises et anglaises, cette édition a été remportée par l’université Heriot Watt d’Edimbourg (Ecosse).

Une cinquantaine d’étudiants répartis en six équipes, quatre anglaises, deux françaises (ENSIETA et ENIB), ont confronté leurs projets dans le grand bassin de l’IFREMER. Après un grand oral de présentation de leurs robots sous-marins autonomes devant jury, les concurrents ont ensuite soumis leurs engins aux épreuves pratiques en plongée. Autonomes, tant sur le plan énergétique que décisionnel, les AUV (Autonomous underwater vehicles) devaient effectuer un parcours sous-marin semé d’embûches. Le but était qu’ils prouvent leurs aptitudes en reconnaissant leur environnement, en recherchant des cibles, en les évitant et en rejoignant des portes.

Ce genre de concours universitaire est un véritable révélateur d’inventivité. Ainsi la variété des projets présentés, tous différents, a marqué cette édition 2008. Ayant passé toutes les épreuves avec succès, l’équipé écossaise de l’université Hériot Watt remporte la mise. Si universitaires français et anglais ont désormais l’habitude de la confrontation dans ce domaine des robots sous-marins, les prochaines années pourraient voir arriver des équipes allemandes et espagnoles dans la compétition. Celle-ci représente un formidable challenge pratique pour des élèves chercheurs plus habitués à théoriser qu’à développer un prototype de « A à Z ». Pour la DGA, elle permet de solliciter la recherche universitaire dans un domaine en pleine évolution. En effet, à terme, on peut penser que les robots autonomes joueront un rôle de premier plan dans la défense sous-marine. Notamment en ce qui concerne la guerre des mines.

Ils sont écossais pas anglais ouf, l'ensiata est 2nd

Nessie 1.0

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Le SAUC-E est organisé par la DGA et la dstl anglaise

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  • 1 month later...

http://www.toulon.maville.com/-Guerre-des-mines-les-drones-sous-marins-gardent-les-hommes-au-sec-/re/actudet/actu_dep-700308------_actu.html

Guerre des mines : les drones sous-marins gardent les hommes au sec

Un pays nouvellement indépendant, dont la population est constituée d'ethnies originaires de ses deux encombrants voisins, demande l'aide à la communauté internationale et le déploiement de forces d'interposition... Toute ressemblance avec des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite...

Qu'on se rassure, la France et ses alliés de l'OTAN ne sont pas en train de préparer un débarquement en Abkhazie, province géorgienne récemment reconnue indépendante par la Russie. Dans un climat international particulièrement tendu où l'expression « guerre froide » a refait surface, le scénario imaginé par le capitaine de frégate Jean Broch, chargé de la planification de la guerre des mines, n'est pas un plan d'attaque de cette province sécessionniste, mais le fil rouge de l'exercice « Olives noires ». Dix nations alliées et vingt-quatre navires de guerre y participent jusqu'au 19 septembre, notamment dans la rade d'Hyères.

Les drones, la grande nouveauté

Organisé tous les deux ans par la France, cet exercice verra pour la première fois réunis les deux groupes de guerre des mines permanents de l'OTAN. Mais la grande nouveauté de cette édition 2008 sera l'utilisation de drones sous-marins.

Les États-Unis, qui multiplient les opérations extérieures, sont les leaders en la matière. Ils sont ainsi venus à Toulon avec un exemplaire du REMUS. « Un genre de petite torpille que l'on programme pour aller reconnaître les zones en eaux très peu profondes, mais qui ne remplace pas encore complètement les plongeurs démineurs », explique le lieutenant de vaisseau Gipson, solide gaillard de l'US Navy, avant d'ajouter : « Notre objectif d'ici à cinq ans est de pouvoir équiper ces véhicules sous-marins de moyens de destruction. Et donc de ne plus mettre d'hommes à l'eau. »

La Marine française aussi, dès 2009

Si elle émet quelques critiques à l'égard du REMUS américain - « il ne se déplace pas très vite, n'a pas une grande autonomie et ne peut pas emporter une charge utile importante », remarque le capitaine de frégate Charles-Henri Rey, officier de programme guerre des mines et plongée - la marine française ne s'intéresse pas moins de très près à ces nouvelles technologies.

Ainsi, depuis plusieurs années déjà, le groupe d'études sous-marines de l'Atlantique teste des drones submersibles (Autonomous underwater vehicles ou AUV) à Brest. Une longue campagne de validation apparemment concluante, puisque dès l'an prochain, les groupes de plongeurs démineurs, dont celui de Toulon, devraient être équipés de petits AUV.

Mais à l'horizon 2017-2022, c'est tout son système de guerre des mines que la Marine française renouvellerait. « On se dirige dans le futur vers un système à base de drones qui seront mis en oeuvre à partir de bâtiments dédiés », annonce le commandant Rey. Un procédé d'ores et déjà baptisé Système de lutte anti-mines futur (SLAMF), qui poussera peut-être les hommes grenouilles vers la surface...

P.-L. P.

Var-Matin

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http://www.ouest-france.fr/Le-Rodeur-un-canot-espion-qui-peut-faire-mal-/re/actuDet/actu_8619-706015------_actu.html

jeudi 18 septembre 2008

Le Rodeur, un canot espion qui peut faire mal

Ouest-France.

Ce bateau fantôme, un drone, est capable de filer à toute vitesse, au plus près du danger. Et il peut même attaquer. Démonstration.

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Il ressemble aux canots pneumatiques des commandos marine. Sauf qu'il est n'y a personne à bord. Il peut atteindre les 100 km/h sur mer calme. Il est parfaitement opérationnel quel que soit le temps. Il évite les obstacles, est capable de se maintenir en position stationnaire, comme un hélicoptère, pour des opérations de détection au sonar d'un sous-marin non identifié. Il dispose d'une autonomie de 10 heures en carburant. Son rayon d'action est de 100 km. Il revient ensuite à sa base, tel le pigeon voyageur, porteur de messages, en son et vidéo, sur l'éventuel suspect. Il peut, en option, être armé pour se défendre ou attaquer.

L'actualité récente, avec les attaques de pirates au large de la Somalie, démontre la pertinence de l'innovation. L'engin aurait toute sa place à bord d'une frégate pour être largué lors d'une opération de repérage. Il intéresse déjà les compagnies pétrolières qui prospectent dans des zones peu sûres au large des côtes d'Afrique.

Rien à moins de 500 000 €

Pour les besoins d'une démonstration qui s'est déroulée hier à Lorient, le Rodeur est parti de Douarnenez, son site d'essais techniques depuis quelques mois. « Nous avions installé la plateforme de téléguidage à la pointe du Van. Nous étions à bord, sur nos sièges. Le bateau s'est dirigé tout seul comme un grand, y compris dans le raz de Sein» explique l'équipe d'ingénieurs. L'engin a été conçu par la société nantaise Sirehna, dans laquelle DCNS a pris 65 % des parts, Thalès, 10 %.

« On avait d'abord commencé à expérimenter le système avec un jet ski. Puis nous avons travaillé en collaboration avec les Américains et les Singapouriens pour adapter le système à un canot semi-rigide de chez Zodiac » explique le patron de Sirehna Jean-Pierre Le Goff. Ce bijou de technologie coûte entre 500 000 € et un million d'euros, selon les options, les armes embarquées, canons ou mitrailleuses dirigées à distance.

Reste maintenant à le commercialiser l'engin. Les marines françaises et étrangères sont bien évidemment intéressées par ce bateau autonome, intelligent et qui supprime tous risques en pertes humaines. Il sera l'une des attractions du salon Euronaval, qui réunira, fin octobre à Paris, le gratin international de l'innovation militaire.

Françoise ROSSI.

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En fait, cet article dans OF sert plus à communiquer sur la présence à Euronaval, ainsi qu'à annoncer la large prise de participation par DCNS dans le capital de SIREHNA.

Le Rodeur, lui-même, est finalement déjà ancien. Il faisait ses premiers ronds dans l'eau - dans la version Jet-Ski - il y a près de 10 ans. Bien-sûr, il a progressé, depuis, et largement gagné en autonomie de manœuvre, mais il reste encore un projet, et toujours pas un produit, faute de ventes, ou d'avoir réellement fait coïncider le concept et le besoin.

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  • 1 month later...

La Marine Nationale a réceptionné en début d'année son septième drone de surface baptisé Inspector développé par la PME française ECA. Dernièrement l'Inspector a réalisé des essais en Allemagne et pourrait intéresser la Bundesmarine. Pour la Royale française, cet USV (Unmanned Surface Vehicle) pneumatique semi-rigide de 7 mètres de long remplie principalement deux missions : la surveillance et la sécurité déportée des ports en embarquant une caméra et participe à l'entraînement des forces en tractant une cible pour les tests des missiles. Mais l'Inspector développé par la société toulonnaise peut remplir d'autres missions. Contrôlé depuis un navire ou d'une station installée au sol, le drone est conçu pour être modulaire et peut recevoir plusieurs types de senseurs. Avec une portée de 10 miles nautiques, il peut participer à la guerre des mines en tractant un sonar, voir un drone sous-marin d'identification et de destruction de mines (Kster, voir ci-dessous). Il peut également être muni d'un dispositif remorqué pour faire de la cartographie des fonds sous-marins.

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(Copyright : ECA)

L'offre anti-mines

La société, spécialisé en robotique, a réalisé en 2007 un chiffre de 28 millions d'euros, dont près de la moitié à l'export. Avec près de 180 collaborateurs, la gamme d'ECA vise autant des applications civiles (systèmes d'inspection pour centrale nucléaire...) que militaires. Quelques-uns de ses drones terrestres sont récemment parti en Afghanistan pour remplir des missions de déminages et lutte contre les IED au profit des forces françaises engagées dans l'est du pays. Présent à Euronaval, la société présente sa gamme maritime avec des produits évoluant en surface ou sous la mer. Très présente sur le segment de la guerre des mines, ECA fournit des solutions de robotiques et d'intelligence artificielle depuis plus de 40 ans, notamment avec le PAP 104, véhicule mouilleur de mines, vendu à près de 20 marines dans le monde. Proche de la marine nationale, et présent dans les études amonts de la DGA, ECA affirme sa vocation de fournisseur de systèmes sous-marins robotisés.

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(Copyright : ECA)

L'AUV Alister

Outre les USV, ECA présente un AUV (Autonomous Underwater Vehicle) : l'Alister. D'un poids de 900 kg, l'Alister peut plonger jusqu'à une profondeur de 300 mètres pour faire de la lutte contre les mines, de l'hydrographie, des missions de reconnaissance ou servir de leurre anti-torpilles, en fonction des senseurs qu'il embarque. Avec une endurance de près de 20 heures et une vitesse maximale de 8 noeuds, la Marine Nationale a effectué des tests de cet AUV pour préparer les missions de guerre des mines de demain.

Le concurrent

Peu visible aux yeux du grand public sur le marché en constant développement que sont les drones maritimes, Sirhena est pourtant en soutien de bon nombres de programmes. Appontage de drones sur une frégate, développement d'USV ou de kit de « dronisation », la société est présente sur de nombreux projets, militaires comme civils.

Récemment, le kit de « dronisation » développés par la petite société française, a rencontré ses premiers succès export. La PME nantaise vient de signer un contrat avec les chantiers de yacht de luxe hollandais Royal Huisman pour équiper un navire tout électrique de 55 mètres. La société fournira un kit de contrôle dynamique de plateforme navale (Dynamic Positioning), qui offre trois fonctions : le positionnement dynamique du navire ; la détection et l'évitement d'obstacle ainsi qu'une fonction « Wave Management » de contrôle d'attitude. Pour les yachts de luxe, ce système permet au navire équipé de naviguer sans pilote ou de rester à la même position, remplaçant ainsi le rôle de l'ancre.

Une PME présente sur de grands marchés

Alors que Sirehna rencontre ses premiers succès dans la grande plaisance, la société est également très présente dans le segment militaire, et fournie par exemple un système de contrôle de la stabilisation par Rudder Roll sur les FREMM. Présent dans de nombreux programmes d'étude amont, particulièrement en France avec la DGA, mais aussi en Israël (sur le drone Protector de Rafael) ou aux Etats- Unis. En effet, la PME crée en 1986 participe à la compétition du LCS (Littoral Combat Ship), sur la partie drone de surface.

Aide à l'appontage

Sirehna travaille également sur la problématique du lancement et de la récupération des drones depuis des bâtiments de surface. Elle a par exemple développé pour la DGA, un démonstrateur physique d'un système de récupération de drone aérien à voilure tournante sur une frégate, efficace jusqu'à un état de mer 5. L'appontage effectué courant octobre du drone de la société Shiebel sur la frégate Montcalm de la Marine Nationale, a été rendu possible grâce aux systèmes développés par la PME nantaise. La société poursuit ses travaux dans le domaine de la prédiction de mouvement et du lancement et de la récupération de drones de surface marins.

Dans le giron de DCNS

Avec 70% de son activité tournée vers le maritime (naval, off-shore, défense...), les 30% restant s'effectue dans diverses applications, comme l'aéronautique, le spatial, l'automobile ou le ferroviaire. Bien placée sur les études d'intégration de drones dans l'environnement maritime, la société a été rachetée à hauteur de 65 % par DCNS fin 2007, tandis que Thales détient 10 % du capital. DCNS doit racheter dans les 2 ans les 25 % restant à Jean-Pierre Le Goff, son créateur. Comptant 25 salariés, son chiffre d'affaires atteint 3 millions d'euros et son carnet de commandes, en 2007, a été porté à 4 millions d'euros.

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Le Rodeur près d'une frégate Horizon à Lorient (© : SIRHENA)

L'USV Rodeur à Euronaval

Durant le salon Euronaval, la petite société présente son drone de surface Rodeur. Basé sur un semi rigide de type commando de 9m20, 750Hp, 6 tonnes, capable de vitesses élevées sur mer formée (35 noeuds par mer 4), pouvant atteindre près de 50 noeuds en eau calme. D'une capacité de charge utile de 1.5t, il est prêt à accueillir tout type de capteur, système de mesure ou effecteur (canon stabilisé, système non létal de type LRAD, lance grenade,....) en fonction de sa mission. Utilisé par Sirehna comme démonstrateur sur sa base d'essais de Douarnenez, l'USV (Unmanned Surface Vehicle) Rodeur est aujourd'hui mature et attend ses clients.

Rodeur est équipé des fonctions avancées développées dans le cadre des projets d'étude comme le projet Franco-Américano-Singapourien SPARTAN. D'un montant de 50 millions d'euros au total, cette étude amont lancé en 2006 aura permis à Sirehna des retombés de l'ordre de 800 mille euros pour le développement des systèmes de dronisation d'embarcation navale. Les axes de développements concernent notamment le système de contrôle de la plate-forme (navigation, positionnement dynamique, contrôle de l'attitude), la détection et l'évitement d'obstacle, les systèmes embarqués et le contrôle des actionneurs, l'intégration de la charge utile, et enfin le développement de l'interface Homme-Machine de supervision et contrôle.

Ce n'est pas possible de renommer ce topic Drone Naval

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  • 4 weeks later...

http://www.sudouest.com/gironde/actualite/rive-gauche/article/425486/mil/3667025.html

Deux membres du "projet" viennent de mon université en Floride et c'est d'ailleurs la que le projet avait commencer.

Je me rappel que leur application première etait la vérification de pipeline sous marin. Le cahier des charges c'était: Le drone pouvait voler jusque au point que l'on veut vérifier et ensuite "plonger" pour inspecter le pipeline. Mais les contraintes étaient énorme (il y 4 ans maintenant) et le mode de propulsion dans l'air était trop contrainiant sous l'eau.

Bref je vien de parler a l'un d'entre eux sur MSN messenger et il vien de me donner le lien de l'article. J'y crois pas que leur projet a abouti et qu'ils ont meme un vrai prototype et fais des essais au CEV de Cazaux!!!

(Fallais voir la gueule de leur 1er prototype ici au FIT  :lol: )

Bref. Pensez vous qu'il y a une application militaire possible? Genre lancable depuis un Patrouilleur ou Fregate? L'atterrissage et le décollage se faisant dans l'eau... et en retirant les facultés sous-marines car j'ai beau chercher mais la je n'en trouve aucune pour la MN...

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  • 6 months later...

Créer un drone hydravion : voilà le projet développé depuis 2005 par une entreprise girondine. Après plusieurs prototypes, les chercheurs peuvent dévoiler le dernier-né de leurs engins : le Seagnos 80. Cet avion sans pilote, doté d'une autonomie de six heures en vol, est capable de se poser sur l'eau et de redécoller.

"C'est un appareil qui va servir à la fois pour des scientifiques pour faire de l'océanographie, pour des industriels qui sont en offshore et qui veulent vérifier que l'hydrocarbure ne se répande pas autour d'une plate-forme pétrolière, ou il peut aussi servir au gouvernement pour faire de la surveillance des côtes", explique Serge Versillé, responsable commercial de l'entreprise Aeroart.

Avec ses 5 mètres d'envergure et son poids de 40 kilos, le Seagnos 80 est suffisamment robuste pour affronter le gros temps en mer dans ses multiples missions d'observation.

Il n'existe que 150 entreprises dans le monde qui fabriquent des drones. Et ce marché devrait connaître un essor à partir de 2013, date à laquelle les entreprises privées pourront se doter d'un tel équipement

Mérignac, 21 Août 2008

Le conseil régional d’Aquitaine a attribué à Aeroart une avance remboursable de 100k€ pour son programme de développement de drones, déjà soutenu par le tandem Oseo-DGA.

Ce financement vient appuyer les efforts de R&D déployés par Aeroart pour développer la gamme Seagnos de drones hydravions marins. Le Seagnos 80, version légère, sera utilisé pour des applications d’observation localisée, tandis que le Seagnos 250 permettra des observations longue portée et longue endurance.

Les drones Seagnos permettront aussi bien aux scientifiques qu’aux acteurs de la sécurité civile et militaire de disposer de moyens aériens d’observation adaptés à leurs missions en mer. Ceux-ci sont conçus pour être déployables et opérables dans des conditions météorologiques exigeantes, tout en équilibrant robustesse, performances, flexibilité, et coûts.

prototype seagnos 80

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il utilise une appli NI

ftp://ftp.ni.com/pub/branches/france/forum_aero/4-aeroart.pdf

il y a un projet nommé arabesque mais pas de docs dispo

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Dans le même registre que le Seagnos, il y a le Gull 36 des GiBi d'air Warrior qui a un design de coque lui permettant aussi de rester marin malgré une mer forte.

Image IPB

Bien sur il ne s'agit pas d'un drone hybride sous marin

@collectionneur

J'ai vu aussi ces photos de projets de chasseurs sous marins avec propusion ad hoc se transformant en jet des années 60, déjà les signes avant coureurs du projet Kormorant.

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Le projet Aelius (hybride) n'est pas encore mature et dans le cadre d'une diversification de ses activités Aéroart a conçu le projet Seagnos, hydravion qui permet à la société d'avoir ces premiers clients ainsi que Plume.

Aelius est le concept de drone sur lequel s’est initialement penchée l’équipe Aeroart, lors de son incubation au sein de Bordeaux Technowest.

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  • 2 weeks later...
  • 5 weeks later...

Le ministère français de la Défense a demandé aux groupes français DCNS, Thales et ECA de développer un prototype d'engin sans pilote (drone naval) chargé de lutter contre les mines, qui permettrait d'éviter d'exposer inutilement la vie des équipages, ont-ils annoncé vendredi.

"La Délégation générale pour l'armement (DGA) a confié à DCNS, Thales et ECA une étude" pour "réaliser, à horizon de 2011, un démonstrateur d'une nouvelle solution de lutte contre les mines", ont annoncé les trois groupes dans un communiqué commun.

Ce projet, nommé "Espadon" ("Evaluation des solutions potentielles d'automatisation du déminage pour les opérations navales"), vise à évaluer l'utilisation d'engins sans pilotes dans la lutte contre les mines, pour éviter d'exposer des équipages au danger qu'elles représentent.

Concrètement, deux "drones de surface" contrôlés depuis un navire seraient chargé d'opérer dans les champs de mine et de déployer des engins sous-marins pour détecter et neutraliser les engins explosifs. Ce système permettrait au navire de se tenir à l'écart de la zone la plus dangereuse avec son équipage.

Source : http://www.daily-bourse.fr/la-france-commande-un-prototype-de-drone-naval-ant-Feed-AFP090724093824.9ni7nskb.php

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Il s'agit du système de lutte anti-mines futur (SLAMF) comprenant le VAMA [développé avec l'aide de la norvége* (info de 2007) qui permettra à une munition de re-localiser la cible, identifier* et de la neutraliser.] et une plate-forme. Le GESMA a beaucoup travaillé sur ce dossier et sera je pense l'interlocuteur des sociétés.

Responsable technique du programme SLAMF

Entreprise Thales Naval

Lieu Brest - France

INFORMATION GENERALE Titre de l'offre : Responsable technique du programme SLAMF Référence : DNV890 Date : 23/01/09 Région ou pays: BREST Division: Naval Famille professionnelle : 0404 - Ingénierie système : Spécifications Contrat: CDI (Contrat à durée indéterminée) DESCRIPTION DESCRIPTION : Présent dans 50 pays et employant 68 000 collaborateurs, Thales est leader mondial des Systèmes d'information critiques sur les marchés de l'Aéronautique et de l'Espace, de la Défense et de la Sécurité. Thales, Division Navale (3800 salariés, une présence industrielle dans 12 pays pour un CA de 1050 million d'euros), conçoit et fournit des systèmes de lutte sous marine, services

La société Française TAR KOVACS SYSTEMS qui a breveté un concept nouveau de drone sous marin ayant pour particularité, et ceci sous quelque forme et échelle que ce soit, d'annuler plus ou moins sa propre masse automatiquement ainsi que les masses embarquées et leur possibles variations, d'annuler les pressions externes, de communiquer en temps réel à toutes profondeurs, et de produire sa propre autonomie énergétique...propre et renouvelable bien au-delà de tout ce qui existe, voire illimitée en position stand by, n'ait trouvé à ce jour qu'indifférence...en France.

Grâce à ce concept, il est possible de construire n'importe quoi ou presque, en masse, en volume et donc en fonctions embarquées pour des durées hors des références actuelles, pour des missions qui ne peuvent exister à ce jour pour cause de limitation dans tous ces domaines, et...rien !

Un concept de propulsion froide, sans hydrocarbures, sans vibration, sans émission sonore, à très haut rendement et développant une puissance sans rapport avec les propulsions classiques (et plus simple que la cavitation de "Tchvaal") est associé mais encore confidentiel qui ferait de l'ensemble une technologie aux déploiements surprenants, dans tous les domaines. Off shore, recherche scientifique, parcs autonomes piscicoles, exploitations profondes, récupérations lourdes (secours profonds) faisant de cette industrie un projet de la taille d'Airbus marin...plus que rentable dont chaque prototype trouverait des champs d'exploitation dans divers domaines (coûts).

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