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On prend les paris, les british quittent,ou pas, l'Europe?  

82 membres ont voté

  1. 1. pensez-vous que les brits vont quitter, ou pas, l'Union?

    • Ils se dégonflent et restent dans l'Europe.
    • Ils ont des "cojones" - des bollocks en fait - et quittent l'Europe.

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Messages recommandés

il y a 1 minute, g4lly a dit :

De la même manière qu'avec la Turquie - même si ici la situation est plus emmerdante - ... personne - du moins individuellement au sens de tel ou tel état - ne prendra le risque de chasser le Uk ... et d’être alors vu comme le responsable de la suite.

En gros le Uk à encore un pouvoir de nuisance certain ... et ça sent le pourrissement.

Pas tout à fait d'accord.

Aucun pays isolé ne devrait prendre ce risque c'est vrai. Ce n'est pas tout à fait impossible, mais c'est nettement improbable. C'est d'ailleurs ce que semblait dire Varadkar il y a deux jours, un tel pays « ne serait pas pardonné »

Seulement voilà, la situation n'est pas 26 pays d'accord pour un report aux calendes à plus tard et un seul qui s'oppose. C'est un groupe de pays qui envisage très sérieusement de mettre un point final très rapidement au processus, le 12 avril ou bien dans la dernière version de la diplomatie française après un dernier report de deux semaines « pour que les marchés se préparent »

La décision du Conseil mercredi sera de toute façon un consensus. C'est obligé, même si les discussions à huis clos se poursuivent fort tard dans la nuit et sont tout sauf sereines.

Entre la version de Paris d'un délai de 2 semaines et celle de la fin juin que semble porter Berlin, difficile de dire à l'avance où se situera le curseur. La dernière fois, c'était beaucoup plus proche de la version initiale de la France.

Alors... 3 semaines :happy: ?

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il y a 7 minutes, Alexis a dit :

Pas tout à fait d'accord.

Aucun pays isolé ne devrait prendre ce risque c'est vrai. Ce n'est pas tout à fait impossible, mais c'est nettement improbable. C'est d'ailleurs ce que semblait dire Varadkar il y a deux jours, un tel pays « ne serait pas pardonné »

Seulement voilà, la situation n'est pas 26 pays d'accord pour un report aux calendes à plus tard et un seul qui s'oppose. C'est un groupe de pays qui envisage très sérieusement de mettre un point final très rapidement au processus, le 12 avril ou bien dans la dernière version de la diplomatie française après un dernier report de deux semaines « pour que les marchés se préparent »

La décision du Conseil mercredi sera de toute façon un consensus. C'est obligé, même si les discussions à huis clos se poursuivent fort tard dans la nuit et sont tout sauf sereines.

Entre la version de Paris d'un délai de 2 semaines et celle de la fin juin que semble porter Berlin, difficile de dire à l'avance où se situera le curseur. La dernière fois, c'était beaucoup plus proche de la version initiale de la France.

Alors... 3 semaines :happy: ?

 

La pierre d’achoppement, ce sont les élections européennes : si les anglais persistent à vouloir les organiser comme ils l’ont déclaré, alors le non de la France à un report au 30 juin sera ferme et définitif.

Dans le cas contraire, c’est à dire que dans tous les cas il n’y aurait aucun siège alloué aux anglais, la position allemande pourrait être favorisée, et ce même si la situation menace de perdurer au-delà de fin juin.

Modifié par TarpTent
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Je propose de faire comme la dernière fois : on accorde un délais long si le RU accepte un accord, et un délais très court sinon.

 

L'accord en question, cette fois, ne serait pas l'accord de retrait déjà rejeté trois fois, ce serait un accord de transition qui établirait les choses suivantes :

  1. Le RU perd le statut de membre de l'UE, et prend à la place celui de "membre associé temporaire". Il reconnait être sorti du délais initial durant lequel une révocation de l'article 50 est possible.
  2. Le RU perd sa représentation à la Commission, aux Conseils, et au Parlement.
  3. Pas d'autres changements. Le RU continue à être traité sur tous les autres points comme étant un member de l'Union Européenne selon les traités en vigueur, et ce jusqu'à ce qu'un accord de retrait soit ratifié par le Parlement de Westminster et celui de l'UE.

S'ils acceptent cet "accord de transition en vue d'un accord de retrait", alors plus d'objection à étendre la période de négociation autant qu'ils le souhaitent.

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il y a une heure, Alexis a dit :

Pas tout à fait d'accord.

Aucun pays isolé ne devrait prendre ce risque c'est vrai. Ce n'est pas tout à fait impossible, mais c'est nettement improbable. C'est d'ailleurs ce que semblait dire Varadkar il y a deux jours, un tel pays « ne serait pas pardonné »

Seulement voilà, la situation n'est pas 26 pays d'accord pour un report aux calendes à plus tard et un seul qui s'oppose. C'est un groupe de pays qui envisage très sérieusement de mettre un point final très rapidement au processus, le 12 avril ou bien dans la dernière version de la diplomatie française après un dernier report de deux semaines « pour que les marchés se préparent »

C'est un jeu dangereux, dans ce cas c'est dire que la décision d'un groupe va à l'encontre frontale des intérêts portés pas d'autres pays, et pas les moins puissants apparemment. Dans un tel scénario, les futures discussions sur les orientations européennes vont être extrêmement difficiles.

Par exemple, même si l’Irlande a d'excellents taux de croissance, sera-t-il facile de leur demander de modifier leur impôt sur les sociétés sachant qu'une partie des états membres ont préféré acter un no deal et amputer leur croissance à venir de 4% (CF l’étude publiée dans les pages précédentes). On peut avoir le même problème avec l’Allemagne a une échelle moindre et d'autres.

Les discussions du conseil de la dernière fois ont déjà donné une orientation,  la ligne qui a prévalu était celle du refus du no deal, la longueur du délai donnée n’était pas si importante dans la mesure ou un nouveau refus du parlement n’entraînait pas un no deal automatique.

le problème est les élections européennes, le compte rendu du conseil du 21 mars est assez clair dessus:

Citation

Cette prorogation aura pour conséquence que le Royaume-Uni restera un État membre, avec tous les droits et obligations prévus par les traités et le droit de l'Union. Si le Royaume-Uni est toujours un État membre entre le 23 et le 26 mai 2019, il sera dans l'obligation de procéder aux élections au Parlement européen conformément au droit de l'Union. Il y a lieu de noter que le Royaume-Uni serait tenu de publier l'avis de scrutin le 12 avril 2019 au plus tard, afin que se tiennent ces élections.

https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32019D0476&qid=1554747989372&from=FR

Modifié par Castor
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1 hour ago, TarpTent said:

 

La pierre d’achoppement, ce sont les élections européennes : si les anglais persistent à vouloir les organiser comme ils l’ont déclaré, alors le non de la France à un report au 30 juin sera ferme et définitif.

Dans le cas contraire, c’est à dire que dans tous les cas il n’y aurait aucun siège alloué aux anglais, la position allemande pourrait être favorisée, et ce même si la situation menace de perdurer au-delà de fin juin.

Je crains que Macron n'utilisera pas le droit de veto de la France pour s'opposer à toute extension du délai du Brexit jusqu’en fin juin; voire plus. C'est un grand risque, et il ne veut pas assumer le blâme, en cas de débâcle économique au sein de l'U.E suite a un Brexit Dur. Il sait qu'il deviendra, et donc la France, le bouc émissaire tant des britanniques comme des européens en cas de grave crise économique. Comme mentionné plus en haut, il faudrait se mettre d'accord avec d'autres pays membres et composer un groupe appréciable (9 pays min, idéalement 14) dont chaque poserait son veto pour mitiger le risque/blâme, ça à l'air compliqué niveau timing.

Plutôt que ça, je vois plutôt un scénario ou on va ménager les rosbifs, comme le souhaitent les allemands, les britanniques finiront grands gagnants comme toujours jouissant d'une impunité maximale. Rien a cirer que l' U.E n'avance pas depuis 3 ans à cause du feuilleton Brexit; ils ne payeront aucun dommage et intérêts, garderont leur traitement de faveur et de surcroît une arrogance boostée "We got our way, we won the day; Britannia rules the waves". Bref, je ne suis pas optimiste, soit ils vont se tirer avec un super deal en leur faveur en prolongeant ad nauseam les négociations jusqu'à que l'U.E cède par peur et proie au chantage du débâcle économique; soit le Brexit est annulé il gardent le même statut privilégie malgré avoir foutu la merde au sein de l' E.U pendant 3 ans.

Les britanniques nous prennent pour des pigeons, et avec raison, ils crachent et giflent l'U.E et on encaisse comme si de rien n'était depuis 1973; aucun politicien ou homme/femme d’État européen à le courage de riposter, les gifler et les remettre à sec à leur place.

Ensuite, si j'ai tout faux et le Brexit dur se produit le 12 avril tant mieux! Et je suis bien conscient de l'impact économique, surtout dans le Nord de la France, mais Paris (Europe) vaut bien une messe...

Modifié par Frencho
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il y a 7 minutes, Castor a dit :

le problème sont les élections européennes, le compte rendu du conseil du 21 mars est assez clair dessus:

Oui avec çà, le timing des élections UE (contexte/postures/enjeux immédiats et à venir), vue le flou total, l'incertitude générale de plus en plus forte et le blocage actuel et qui perdure sur une sortie deal/no deal (mais surtout si deal quel deal finalement ?) depuis pas mal de temps, ne pouvaient guère être pires pour rendre les choses encore plus compliquées aujourd'hui veille d'élections (bien étranges) qu'elle ne l'étaient déjà auparavant ... Du coup de ces incertitudes ; les actes et réponses (quels votes, quelles participations et donc quelles prises de positions, y compris du côté UK si ...) qui y seront apportées pourraient influer sur le devenir et le type de relations des membres de l'UE entres-eux, et dont on ne peut guère pronostiquer à cet instant T la teneur, alors juste veille du scrutin.

Plus de deux ans pour en arriver à çà .... 

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Il y a 2 heures, Alexis a dit :

La décision du Conseil mercredi sera de toute façon un consensus. C'est obligé, même si les discussions à huis clos se poursuivent fort tard dans la nuit et sont tout sauf sereines.

il y a 58 minutes, Frencho a dit :

C'est un grand risque, et il ne veut pas assumer le blâme, en cas de débâcle économique au sein de l'U.E suite a un Brexit Dur. Il sait qu'il deviendra, et donc la France, le bouc émissaire tant des britanniques comme des européens en cas de grave crise économique.

Justement, si les discussion même à huis clot seront connues rapidement, qu'en est il des votes ? à mains levées, à bulletins secrets ?

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Il y a 5 heures, TarpTent a dit :

La pierre d’achoppement, ce sont les élections européennes : si les anglais persistent à vouloir les organiser comme ils l’ont déclaré, alors le non de la France à un report au 30 juin sera ferme et définitif.

Dans le cas contraire, c’est à dire que dans tous les cas il n’y aurait aucun siège alloué aux anglais, la position allemande pourrait être favorisée, et ce même si la situation menace de perdurer au-delà de fin juin.

En tout cas, le gouvernement britannique a émis aujourd'hui le décret d'organisation des élections européennes, qui auront lieu au Royaume-Uni le 23 mai.

Ce n'est pas l'intention de Theresa May d'organiser ces élections, mais enfin si le parlement continue à bloquer l'accord de retrait (on parie :rolleyes: ?) et si une prolongation suffisamment longue du Brexit a été décidée le 12 avril (?) le Royaume-Uni participera bien aux élections européennes.

 

Il y a 4 heures, Kelkin a dit :

Je propose de faire comme la dernière fois : on accorde un délais long si le RU accepte un accord, et un délais très court sinon.

L'accord en question, cette fois, ne serait pas l'accord de retrait déjà rejeté trois fois, ce serait un accord de transition qui établirait les choses suivantes :

  1. Le RU perd le statut de membre de l'UE, et prend à la place celui de "membre associé temporaire". Il reconnait être sorti du délais initial durant lequel une révocation de l'article 50 est possible.
  2. Le RU perd sa représentation à la Commission, aux Conseils, et au Parlement.
  3. Pas d'autres changements. Le RU continue à être traité sur tous les autres points comme étant un member de l'Union Européenne selon les traités en vigueur, et ce jusqu'à ce qu'un accord de retrait soit ratifié par le Parlement de Westminster et celui de l'UE.

S'ils acceptent cet "accord de transition en vue d'un accord de retrait", alors plus d'objection à étendre la période de négociation autant qu'ils le souhaitent.

Si c'était possible, ce pourrait être une "solution d'attente" acceptable.

Le problème c'est que les difficultés légales me semblent lourdes et peut-être insurmontables : l'accord en question ne devrait-il pas être ratifié par les parlements des 27 (délais peut-être importants) ? Et surtout par le parlement britannique (ils n'arrivent guère à voter "oui" qu'à une demande de délai... :unsure:)

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Je continue à penser que la Grande-Bretagne est très utile dans le maintien de la fameuse orthodoxie dont je parlais plus haut. C'est certes paradoxal avec l'effet "épouvantail" sur lequel compte la faction fédéralistes des orthodoxes, mais cela doit jouer malgré tout. Non seulement un hard Brexit pourrait faire tanguer l'économie européenne, voire bien au delà par le truchement de la finance, mais le bloc nordique se retrouverait sans son champion libéral et à la merci d'un changement de politique en France. Si je pars de l'hypothèse que les dirigeants européens ne sont pas totalement crétins, je ne vois pas une sortie brute et le report sera reconduit jusqu'à une issue favorable (sortie avec accord ou maintien). Bien entendu, il faut donner le change à l'opinion en se montrant très ferme, mais même si rapport de force il y a évidemment, en coulisses on doit tout mettre en oeuvre pour que la hard Brexit n'arrive pas. Après, le temps qui passe diminue aussi l'effet de surprise, les marchés se préparent. Les anglais ne devrait pas abuser des tergiversations....

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Le ministre allemand de l'UE Michael Roth au sujet du Brexit ce matin

Citation

Selon Berlin, les conditions pour un report court du Brexit n'ont pas été remplies

Le ministre allemand des Affaires européennes s'est plaint que "absolument rien n'a changé" à Westminster, 24 heures avant que les dirigeants du bloc se réunissent pour décider d'un éventuel report du Brexit.

Michael Roth a déclaré que les pourparlers multipartites n'avaient offert aucun espoir d'une percée imminente sur le Brexit, laissant le Royaume-Uni face à une sortie sans accord ou une longue extension de son adhésion à l'UE.

(...) "C'est encore Un jour sans fin", a-t-il dit. "Malheureusement, je dois dire que les conditions décidées par le Conseil européen lors de sa dernière réunion n'ont pas été remplies. Cela signifie que le temps sera écoulé le 12 avril."

(...) "Bien sûr, nous pensons également à une telle prolongation de délai, y compris une longue prolongation du délai, mais cela doit également s'accompagner de critères très stricts.

(...) "Nous devrons peut-être aussi donner du temps aux Britanniques pour qu'ils sachent enfin ce qu'ils veulent vraiment. Apparemment, les discussions très tardives avec l'opposition britannique n'ont débouché sur aucun progrès non plus."

Selon la ministre française de l'UE Amélie de Montchalin

Citation

"La position française n'a pas changé.

"Nous considérons que cette demande n'est ni convenue ni automatique. Il est très important que cette demande s'accompagne d'un plan politique crédible à exécuter lors de l'extension."

Le problème, c'est qu'alors que la diplomatie française - du président à la ministre de l'UE et celle qui précédait en passant par le ministre des affaires étrangères - presse pour une résolution rapide - bref tout sauf un long report - l'Allemagne semble presser pour le long report.

Il est possible que pour arriver à un accord des 27 demain mercredi Macron se laisse fléchir dans la direction d'un dernier report "délai de grâce". Mais est-il le moins du monde vraisemblable :huh: qu'il "laisse passer" un délai long, qui pour lui - notamment son objectif prioritaire de réforme de l'UE - serait proprement catastrophique ?

Si l'Allemagne dit "long délai ou sortie sans accord" pendant que la France dit "sortie sans accord ou à la rigueur délai court"... alors la seule manière de les mettre d'accord sera de choisir la sortie sans accord :tongue: !

Je ne crois pas vraiment à ce scénario, même s'il n'est pas exclu. Après tout même l'ambassadeur français à l'UE parlait d'un report de deux semaines "pour laisser le temps aux marchés de se préparer" donc une sortie brutale ce vendredi ne semble pas dans les cartons.

Mais je n'imagine pas un instant Macron laisser passer le délai long d'un an proposé par Tusk... ce sera à mon sens le délai court destiné à maintenir, et peut-être augmenter la pression sur le parlement britannique pour qu'il se sorte les doigts prenne enfin une décision. Un délai mesuré en semaines j'imagine.

 

il y a 14 minutes, Nicks a dit :

Je continue à penser que la Grande-Bretagne est très utile dans le maintien de la fameuse orthodoxie dont je parlais plus haut. C'est certes paradoxal avec l'effet "épouvantail" sur lequel compte la faction fédéralistes des orthodoxes, mais cela doit jouer malgré tout. Non seulement un hard Brexit pourrait faire tanguer l'économie européenne, voire bien au delà par le truchement de la finance, mais le bloc nordique se retrouverait sans son champion libéral et à la merci d'un changement de politique en France.

D'accord là-dessus...

il y a 14 minutes, Nicks a dit :

Si je pars de l'hypothèse que les dirigeants européens ne sont pas totalement crétins, je ne vois pas une sortie brute et le report sera reconduit jusqu'à une issue favorable (sortie avec accord ou maintien).

... mais là non, parce qu'une sortie avec l'accord de retrait, même si évidemment plus favorable du point de vue économique, n'est pas favorable du point de vue "maintien de l'orthodoxie".

Un état final des relations RU-UE qui serait un accord douanier ou même un accord type Norvège enlèverait de toute façon à Londres son poids dans les institutions européennes, et le camp le plus libéral y perdra son champion le plus décidé.

 

il y a 14 minutes, Nicks a dit :

Bien entendu, il faut donner le change à l'opinion en se montrant très ferme, mais même si rapport de force il y a évidemment, en coulisses on doit tout mettre en oeuvre pour que la hard Brexit n'arrive pas. Après, le temps qui passe diminue aussi l'effet de surprise, les marchés se préparent. Les anglais ne devrait pas abuser des tergiversations....

"Tout" ? Non je ne crois pas. Beaucoup, oui, mais ce n'est pas l'intérêt de Macron que le Brexit traîne encore des mois, et surtout surtout pas des années.

Sinon il peut tout à fait abandonner ses plans de réforme de l'UE dans un sens plus fédéraliste, et alors il n'a plus aucune illusion à se faire : il sera un président raté. Le genre de président qui n'est pas réélu, qui ne se représente peut-être même pas comme François Hollande.

Sauf que le prochain pourrait fort bien être très différent, si les Français décident que sa tentative de faire de l'UE quelque chose de plus acceptable, ayant échoué, n'a pas vocation à être renouvelée, et qu'il s'agit plutôt de faire un sort à l'ensemble, d'une manière ou d'une autre.

Ce risque motive Macron, qui est conscient d'être "un fusil à un coup".

Inimaginable qu'il laisse le Brexit le pousser à l'échec.

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je croyais qu'un veto d'un seul pays de l'UE à une demande de prolongation formulée par la Grande Bretagne pourrait la précipiter dans le Brexit ?  si c'est la cas,  il n'y a pas d'autres pays Euroseptiques qui userait de leur droit de Veto pour rendre service aux Brexiteurs anglais ?

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il y a 3 minutes, Lezard-vert a dit :

je croyais qu'un veto d'un seul pays de l'UE à une demande de prolongation formulée par la Grande Bretagne pourrait la précipiter dans le Brexit ?  si c'est la cas,  il n'y a pas d'autres pays Euroseptiques qui userait de leur droit de Veto pour rendre service aux Brexiteurs anglais ?

Il serait difficile, quoique pas impossible, à un seul pays isolé de mettre un veto à toute prolongation, parce que le coût politique serait lourd à supporter par un seul pays qui se serait opposé aux 26 autres acceptant un report.

Mais la situation n'est pas "un pays contre tous". Il existe un groupe de pays qui veut résoudre rapidement le Brexit et ne pas se laisser arrêter par la perspective d'une sortie de la Grande-Bretagne sans accord.

Et ce ne sont pas les eurosceptiques qui voudraient aider les pro-Brexit. S'il y a convergence - paradoxale - d'intérêts, c'est plutôt entre les plus pro-européistes des Continentaux et les plus pro-Brexit des Britanniques, parce que les uns et les autres ont intérêt aux décisions claires.

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Est-ce que Theresa May n'aurait pas été plus persuasive si elle était venue faire son petit voyage à Berlin et Paris, non pas seule, mais en se tenant par la main, en couple, en lune de miel, avec Jeremy Corbyn, afin que Merkel et Macron bénissent cette union ?

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il y a 21 minutes, Lezard-vert a dit :

qui sont ceux là ? la France, l'Espagne, peut être la Belgique et le Portugal ....  j'imagine mal les autres pays vouloir perdre un allié "orthodoxe"

De ce que j'ai compris il y a France, Espagne et Belgique. L'Allemagne et l'Irlande sont favorables à un long report quelles que soient les circonstances. Les Pays-Bas semblent être sur une position intermédiaire.

Les autres, ce n'est pas clair.

De toute façon, avec ces pays-là on a à peu près fait le tour des plus concernés par le Brexit. Il est assez difficile d'imaginer Roumanie, Finlande, Grèce ou Malte prendre une position forte sauf à rejoindre l'une des deux tendances qui s'esquissent déjà.

Edit : On cite aussi l'Autriche, la Slovénie et la Grèce parmi les pays sceptiques vis à vis d'un long report.

 

il y a 23 minutes, Wallaby a dit :

Est-ce que Theresa May n'aurait pas été plus persuasive si elle était venue faire son petit voyage à Berlin et Paris, non pas seule, mais en se tenant par la main, en couple, en lune de miel, avec Jeremy Corbyn, afin que Merkel et Macron bénissent cette union ?

De fait.

Et encore plus si elle avait eu dans ses bagages une décision positive du parlement britannique, même sur un point partiel ou même une simple déclaration du genre "May et Corbyn sont missionnés pour définir la manière d'avancer et la présenter au parlement d'ici le XX avril"

Même ça, Westminster n'y arrive pas. Ils en sont resté à voter sur la longueur du report à demander au Conseil européen :unsure:... ils sont tout sauf rendus, et en fait donnent franchement l'impression de se payer la tête des Continentaux.

Modifié par Alexis
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il y a une heure, Kelkin a dit :

Des retraités qui se font naturaliser Espagnols ?

Il doit y en avoir comme c'est le cas en France.  Mais, il semble que pour l'instant le plus gros mouvement c'est de se faire "empadronar" dans les communes où ils habitent  (quelque chose comme se faire recenser comme habitant) ce qui donne accès à la sécurité sociale espagnole et autres droits sociaux. Je suppose que cela entraîne des obligations fiscales /  cotisations.  Jusque là, le gros de la troupe restait affilié à la sécu anglaise  (qui rembourse la sécu espagnole; carte européenne de sécu)  de toutes manières le gouv espagnol a dit qu'il donnerait la carte de résident sans problème, si brexit sans accord. 

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il y a 15 minutes, Alexis a dit :

 

De ce que j'ai compris il y a France, Espagne et Belgique. L'Allemagne et l'Irlande sont favorables à un long report quelles que soient les circonstances. Les Pays-Bas semblent être sur une position intermédiaire.

Les autres, ce n'est pas clair.

De toute façon, avec ces pays-là on a à peu près fait le tour des plus concernés par le Brexit. Il est assez difficile d'imaginer Roumanie, Finlande, Grèce ou Malte prendre une position forte sauf à rejoindre l'une des deux tendances qui s'esquissent déjà.

Edit : On cite aussi l'Autriche, la Slovénie et la Grèce parmi les pays sceptiques vis à vis d'un long report.

 

De fait.

Et encore plus si elle avait eu dans ses bagages une décision positive du parlement britannique, même sur un point partiel ou même une simple déclaration du genre "May et Corbyn sont missionnés pour définir la manière d'avancer et la présenter au parlement d'ici le XX avril"

Même ça, Westminster n'y arrive pas. Ils en sont resté à voter sur la longueur du report à demander au Conseil européen :unsure:... ils sont tout sauf rendus, et en fait donnent franchement l'impression de se payer la tête des Continentaux.

Le tire de l’article que tu cites c'est quand même : "UK likely to be offered Brexit extension until end of year". Une extension jusqu’à la fin de l’année susceptible d’être  proposé au Royaume Uni .

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il y a 2 minutes, Castor a dit :

Le tire de l’article que tu cites c'est quand même : "UK likely to be offered Brexit extension until end of year". Une extension jusqu’à la fin de l’année susceptible d’être  proposé au Royaume Uni .

Certes. Mais c'est le titre, pas une information :happy:

Ça fait partie de la catégorie "J'espère oh j'espère que les partisans du report long l'emporteront", probablement avec arrière-pensée "Comme ça on pourra enfin organiser ce second référendum avec questions 'bien choisies' pour annuler le Brexit".

Dans l'idiome local, du wishful thinking.

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C'est un titre du Guardian.

Seulement, notre Macron national a déclaré qu'un report n'était pas automatique et ne serais accordé qu'en cas de proposition crédible et réaliste du RU. Or, pour être honnête, il n'y en a eu aucune. Macron tiendra-t-il aussi bon face aux anglophiles que face aux gilets jaunes ?

Tenez, j'ai un autre titre du Guardian à partager :

https://www.theguardian.com/politics/2019/apr/05/labour-says-may-unable-to-compromise-as-brexit-talks-stall

Hopes of Brexit progress fade as Labour says May has failed to compromise

Opposition criticises PM after talks, while risk of EU taking tough line on extension rises

Donc voilà, il reste un bon espoir pour que l'on dise "non" et que l'on soit enfin débarrassés des atermoiements britanniques le douze avril.

 

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il y a 5 minutes, Kelkin a dit :

Donc voilà, il reste un bon espoir pour que l'on dise "non" et que l'on soit enfin débarrassés des atermoiements britanniques le douze avril.

Personnellement ce que j'espère est un dernier "délai de grâce" court - deux à quatre semaines - pour approuver l'accord de retrait, ainsi que n'importe quelle "déclaration politique" que les deux tourtereaux May et Corbyn auront pu définir entre eux, sachant que l'UE s'alignera sur la déclaration "en quelques heures ou jours" comme l'a rappelé Barnier. Conditionné à cette approbation d'ici le 26 avril ou 10 mai, report au 30 juin pour laisser au parlement britannique le temps de passer la législation d'application de l'accord de retrait. Donc au final soit une sortie sans accord le 26 avril / 10 mai, soit une sortie ordonnée le 30 juin - à temps pour ne pas interférer sur le prochain parlement de l'UE.

Le point crucial étant bien sûr de ne prévoir aucune réunion du Conseil européen d'ici la limite pour l'approbation de l'accord de retrait, afin de manifester clairement que les deux choix restants sont d'approuver l'accord de retrait ou de sortir sans accord - ce qui n'a pas été fait jusqu'ici, il avait seulement été demandé au RU de revenir le 10 avril devant le Conseil pour fournir une décision claire et crédible sur la suite. Alors, Westminster se trouvant devant ces deux choix-là et eux seulement arriverait peut-être (?) à se concentrer sur la décision à prendre plutôt que de faire du n'importe quoi. Et s'ils n'y arrivent pas, il n'y aurait vraiment plus aucun scrupule à avoir à les laisser sortir sans accord comme ils l'auraient choisi.

Bon, cela dit, je ne pense pas que mon avis intéresse beaucoup Emmanuel Macron :happy: ...

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il y a 6 minutes, Alexis a dit :

Le point crucial étant bien sûr de ne prévoir aucune réunion du Conseil européen d'ici la limite pour l'approbation de l'accord de retrait, afin de manifester clairement que les deux choix restants sont d'approuver l'accord de retrait ou de sortir sans accord - ce qui n'a pas été fait jusqu'ici, il avait seulement été demandé au RU de revenir le 10 avril devant le Conseil pour fournir une décision claire et crédible sur la suite. Alors, Westminster se trouvant devant ces deux choix-là et eux seulement arriverait peut-être (?) à se concentrer sur la décision à prendre plutôt que de faire du n'importe quoi. Et s'ils n'y arrivent pas, il n'y aurait vraiment plus aucun scrupule à avoir à les laisser sortir sans accord comme ils l'auraient choisi.

Bon, cela dit, je ne pense pas que mon avis intéresse beaucoup Emmanuel Macron :happy: ...

C'est à supposer que les européens ne soient pas plus effrayés par le concept d'un brexit dur que les anglais. Même si les conséquences semblent être "moins" graves pour les premiers, du moins sur le papier, les seconds prendraient ça plus comme un défit voire une carrément une opportunité vicieux comme ils peuvent l'être.

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