Wallaby Posté(e) le 5 septembre 2019 Share Posté(e) le 5 septembre 2019 il y a 10 minutes, Boule75 a dit : @Wallaby : ce qui nous éclairerait, mais le Sun y rechigne, c'est une seconde question, un autre camembert avec quelqu'un autre que Corbyn en guise d'épouvantail. Et d'abord, qui est ce No Deal ? Plus sérieusement : c'est bien d'eux : mêler questions de personnes et questions de fond, pfff.... À la défense du Sun, ce n'est pas cette feuille de caniveau qui a eu l'idée du sondage, mais le très honorable Politico : https://www.politico.eu/article/uk-voters-favor-no-deal-brexit-over-jeremy-corbyn-as-pm-poll/ Le Sun s'est contenté de reprendre l'info (en réinterprétant un peu les questions qui ne portent pas sur "qu'est-ce que vous préférez" mais "qu'est-ce qui est le pire") et de la mettre dans l'infographie ci-dessus. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 5 septembre 2019 Share Posté(e) le 5 septembre 2019 il y a une heure, zx a dit : Brexit: Boris Johnson "préfère être retrouvé mort au fond d'un trou" que demander un nouveau report C'est littéralement ce qu'il a dit. Voici l'extrait, en réponse à la question "Pouvez-vous promettre au public britannique que vous ne retournerez pas à Bruxelles pour demander un nouveau délai au Brexit ?" Révélation Cela dit, je me demande si une meilleure traduction ne serait pas "Je préfère crever la gueule ouverte" il y a une heure, zx a dit : Plus sérieusement, si il ne fait rien, le RU sort de fait le 31 octobre ? Je crois, oui. C'est un scénario disons "un peu surprenant" - les Britanniques sont fans de litote, alors je m'adapte - mais imaginons la situation suivante : La loi Benn "anti-No Deal" a été validée à temps (très probable), il n'y a pas eu d'élections (les travaillistes songent bien à les refuser jusqu'à la fin octobre) et Johnson est toujours premier ministre le 19 octobre, lendemain du Conseil européen où aucun accord n'a été défini chacun ayant campé sur ses positions. La loi Benn lui enjoint alors, à cette date au plus tard, d'envoyer une lettre à Donald Tusk pour demander un nouveau report du Brexit. Oui. Mais s'il ne le fait pas ? Imaginons que le 19 octobre au soir, Johnson s'adresse à la nation à la télévision et annonce qu'il n'enverra pas de demande de prolongation. Il reste alors seulement 12 jours avant le Brexit - dont 9 jours ouvrés. Que se passe-t-il le 20 octobre ? De ce que j'ai pu comprendre, Johnson risque évidemment une action devant la justice. Il peut recevoir une injonction d'une Cour de devoir obtempérer, par exemple un mandamus. S'il n'obéit toujours pas, il est pensable qu'il soit taxé de mépris de la cour, ce qui en théorie peut être puni de prison. Est-ce que tout cela peut vraiment arriver en neuf jours ouvrés, je n'en sais rien. Mais même si cela arrive, il n'y a quand même aucun chef de gouvernement britannique pour envoyer une demande de prolongation avant le 31 octobre. Donc le RU sort sans accord : même si le Conseil incline à accorder un délai - ce qui est tout sauf certain - il ne peut le faire en l'absence d'une demande du gouvernement de l'Etat concerné. En théorie il est pensable que la reine renvoie le Premier ministre. J'ai énormément de mal à l'imaginer car ce serait intervenir dans la politique du pays plutôt que de rester dans une fonction symbolique, qui plus est au moment crucial d'un sujet extrêmement controversé... à peu près la toute dernière chose à faire si l'objectif est d'assurer la survie de la monarchie britannique ! Pour Johnson, le choix le 19 octobre serait entre 1) Obéir en envoyant une requête de prolongation à Tusk, et se déjuger complètement ===> Politiquement, Johnson serait totalement fini. Ses propres partisans se retourneraient contre lui, tandis que Farage le dénoncerait comme faible et le remplacerait à la tête du plus grand parti de droite... lequel ne serait pas le parti conservateur, bien sûr 2) Se raidir et refuser d'obéir ===> Johnson serait traîné devant un tribunal, il risquerait même de la prison... mais il gagnerait. Le RU sortirait de l'UE le 31 octobre sans accord. Johnson serait un héros aux yeux de 30-40% de la population, celui qui a pris tous les risques pour la cause et pour faire respecter leur vote. Ayant été presque sûrement renversé par un vote parlementaire, mais restant probablement en fonction en attendant les nouvelles élections, il s'y présenterait avec les meilleures chances de succès, absorbant le parti du Brexit et faisant face à une opposition fragmentée. Boris Johnson est un homme qui a brûlé ses vaisseaux. Il ne peut plus se déjuger. Il les a brûlé davantage aujourd'hui, si c'était encore possible. Je pense qu'il pourrait refuser d'obéir et passer en force. La Grande-Bretagne vit "une époque intéressante"... 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 5 septembre 2019 Share Posté(e) le 5 septembre 2019 (modifié) Il y a 2 heures, zx a dit : Brexit: Boris Johnson "préfère être retrouvé mort au fond d'un trou" que demander un nouveau report il y a 17 minutes, Alexis a dit : Cela dit, je me demande si une meilleure traduction ne serait pas "Je préfère crever la gueule ouverte" Ou encore : "Je préfère avoir à faire aux nettoyeurs de Bruxelles plutôt qu'à ses négociateurs" Un deep state... ce peut toujours être utile Modifié le 5 septembre 2019 par Skw Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 5 septembre 2019 Share Posté(e) le 5 septembre 2019 il y a 10 minutes, Skw a dit : Ou encore : "Je préfère avoir à faire aux nettoyeurs de Bruxelles plutôt qu'à ses négociateurs" Un deep state... ce peut toujours être utile "Ça veut dire quoi ça ?" Victor travaillerait pour Bruxelles ? Révélation Eh ben... c'est pas comme ça que je me la représentais l'Union européenne 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Carl Posté(e) le 5 septembre 2019 Share Posté(e) le 5 septembre 2019 (modifié) il y a 59 minutes, Alexis a dit : Cela dit, je me demande si une meilleure traduction ne serait pas "Je préfère crever la gueule ouverte" "rather be dead in a ditch" .... Ah ce Boris, sa technique est bien rodée et efficace, il est fort pour arracher un sourire et se rendre sympathique même aux yeux de ceux qui ne l'aiment pas il y a 59 minutes, Alexis a dit : Boris Johnson est un homme qui a brûlé ses vaisseaux. Il ne peut plus se déjuger. Il les a brûlé davantage aujourd'hui, si c'était encore possible. Moi je dis que c'est possible, il a pas encore coulé du béton dans le tunnel sous la manche Modifié le 5 septembre 2019 par Carl Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 5 septembre 2019 Share Posté(e) le 5 septembre 2019 il y a 10 minutes, Carl a dit : "rather be dead in a ditch" .... Ah ce Boris, sa technique est bien rodée et efficace, il est fort pour arracher un sourire et se rendre sympathique même aux yeux de ceux qui ne l'aiment pas Et aussi pour être certain d'être repris par tous les médias et qu'ils amplifieront précisément le message qu'il voulait transmettre. Si à la question de la journaliste il avait seulement répondu "Oui je le promets", ça aurait tout juste été rapporté et n'aurait certainement pas fait grande impression, surtout parmi les gens qui ne prêtent qu'une attention distraite aux médias. Tandis que là... Je sais que le discours était très mauvais et être entouré de policiers ne faisait pas bonne impression, mais réfléchissez comment ce sera perçu en dehors de la bulle (médiatique). Boris Johnson est prêt à "mourir dans un fossé" et risquer sa relation avec son propre frère pour tenir sa promesse sur le Brexit. Cela va porter il y a 10 minutes, Carl a dit : Moi je dis que c'est possible, il a pas encore coulé du béton dans le tunnel sous la manche Les palinodies de la classe politique britannique sur le Brexit font reculer en permanence les limites de l'impossible ... Disons qu'à mon sens, l' "impossible" qui risque d'arriver, c'est plutôt le premier ministre britannique qui refuse ouvertement d'appliquer une loi votée par le parlement que le premier ministre britannique qui remonte tout à coup dans ses vaisseaux après les avoir brûlés. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 6 septembre 2019 Share Posté(e) le 6 septembre 2019 En tout cas, de vœu de autorealisation -c'est sur en mars ils sortent sans accord- en vœu de autorealisation -avec Boris c'est sur, ils sortent fin octobre- on en est à envisager une sortie en 2020, voir aux calendes grecques et même certains brexiteurs parlent aujourd'hui de nouveau référendum. Mais, ouf! il reste une petite chance de jackpot, le bateleur, fin tacticien, ayant brûlé tous ses vaisseaux, le suicide est possible Mais tout ceci, évidemment, c'est la faute à l’intransigeance de Bruxelles et en aucun cas imputable aux britanniques, puisque leur indécision jouit de l'onction d'huile sacrée "le peuple a voté" Mais, tout n'est pas perdu, ces braves britanniques s'ayant sacrifié pour la liberté des peuples à commercer librement et sans entraves, tels des londoniens sous le Blitz , ils deviendront le phare qui éclaire les peuples qui aspirent à la liberté (avec régime musclé, faut pas trop déconner quand même) Ainsi, instruits des avanies et tortueuses manoeuvres dont la technocratie c'est rendue coupable, les peuples sauront mettre en place une stratégie imparable, afin de faire plier genou aux tyrans bruxellois. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 6 septembre 2019 Share Posté(e) le 6 septembre 2019 Entre le gouvernement Brésilien et le gouvernement Anglais quel est le pire ? on devrait établir le palmarès 2019 ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 6 septembre 2019 Share Posté(e) le 6 septembre 2019 il y a 12 minutes, Lezard-vert a dit : Entre le gouvernement Brésilien et le gouvernement Anglais quel est le pire ? on devrait établir le palmarès 2019 ... Ah les brésiliens ont de l'avance, et ils accélèrent encore ! Après l'éloge de Pinochet par Bolsonaro, un ministre remet une couche ce matin sur le physique de l'épouse du Président français. On va éviter de lier les sources pour éviter de financer les trolls, mais ils sont bas, mais bas ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
web123_2 Posté(e) le 6 septembre 2019 Share Posté(e) le 6 septembre 2019 Il y a 18 heures, Alexis a dit : Personnellement, je préfère le papier toilette, mais à chacun ses choix Touché. Je prendrai une autre formule la prochaine fois. Il y a 12 heures, zx a dit : Brexit: Boris Johnson "préfère être retrouvé mort au fond d'un trou" que demander un nouveau report Un "insider" du n°10 a rapporté, bien avant que la loi soit votée, que Johnson a dit (de mémoire)) : - si on me force à demander un délai, je démission et demande à la Reine d'envoyer Corbyn négocier. Il y a 12 heures, zx a dit : Alors que le flou est plus épais que jamais autour du Royaume-Uni, Boris Johnson s'est une nouvelle fois montré très ferme sur la nécessité, selon lui, de sortir de l'Union européenne le 31 octobre. https://www.huffingtonpost.fr/entry/boris-johnson-persiste-nous-devons-sortir-de-lue-le-31-octobre_fr_5d713d6be4b03b3b730a321c Plus sérieusement, si il ne fait rien, le RU sort de fait le 31 octobre ? _________________________ Ça respecte probablement la lettre de leur "constitution" (avec guillemets), mais probablement pas l'esprit. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 6 septembre 2019 Share Posté(e) le 6 septembre 2019 il y a 52 minutes, Fusilier a dit : on en est à envisager une sortie en 2020, voir aux calendes grecques et même certains brexiteurs parlent aujourd'hui de nouveau référendum. En fait, le plus probable actuellement c'est que la décision du Brexit soit "delivered" comme on dit en anglais, non par May ni par Johnson... mais par le Conseil européen. Soit par sortie directe le 31/10, soit avec un délai de grâce pour laisser une dernière chance au Parlement britannique de faire le bon choix et voter l'accord de retrait. Et il y a des tas d'autres possibilités oui... que je trouve assez distrayant d'explorer. Si ça te porte sur les nerfs, n'hésite pas à "sauter" mes posts. il y a 52 minutes, Fusilier a dit : en aucun cas imputable aux britanniques, puisque leur indécision jouit de l'onction d'huile sacrée "le peuple a voté" En l'occurrence, c'est imputable à l'indécision de leurs parlementaires. Le résultat du référendum est suffisamment clair lui. Et oui, le vote des citoyens tient aujourd'hui à peu près le même rôle que l'onction à Reims du temps de l'Ancien Régime. On en pense ce qu'on veut. Mais c'est un fait, et le contester ne mène pas beaucoup plus loin qu'une révolte contre le roi du temps de Philippe le Bel ou de François Ier. Au cas où tu viendrais juste de te réveiller du XVIIIème siècle, je ne peux que te souhaiter la bienvenue dans l'Age démocratique il y a 27 minutes, Boule75 a dit : Ah les brésiliens ont de l'avance, et ils accélèrent encore ! Après l'éloge de Pinochet par Bolsonaro, un ministre remet une couche ce matin sur le physique de l'épouse du Président français. On va éviter de lier les sources pour éviter de financer les trolls, mais ils sont bas, mais bas ! Quand quelqu'un qui est déjà au fond du trou continue à creuser avec une telle application, n'y a t il pas une chance qu'il trouve du pétrole ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
web123_2 Posté(e) le 6 septembre 2019 Share Posté(e) le 6 septembre 2019 Vous ne devinerez jamais le projet des travaillistes s'ils sont au pouvoir. Je déconne, vous avez deviné, ils veulent négocier un autre accord de retrait. C'est sans fin. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
web123_2 Posté(e) le 6 septembre 2019 Share Posté(e) le 6 septembre 2019 L'adresse à la nation de Boris Johnson : C'est aussi passé à la télé. Comme prévu, les journalistes trouvent ça nul. Qu'en pensent les Anglais ? J'en sais rien. Pas facile d'être aux responsabilités : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 6 septembre 2019 Share Posté(e) le 6 septembre 2019 il y a 55 minutes, Alexis a dit : Si ça te porte sur les nerfs, n'hésite pas à "sauter" mes posts. je ne saurais m'en passer, trouvant ça au moins aussi distrayant que le parlement britannique lui-même Note que mon message ne s'adressait pas à toi particulièrement. il y a 56 minutes, Alexis a dit : Au cas où tu viendrais juste de te réveiller du XVIIIème siècle, je ne peux que te souhaiter la bienvenue dans l'Age démocratique Dieu sauve la Reine et la Chambre des Lords 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
web123_2 Posté(e) le 6 septembre 2019 Share Posté(e) le 6 septembre 2019 Sont sympathiques les gilets jaunes anglais : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
web123_2 Posté(e) le 6 septembre 2019 Share Posté(e) le 6 septembre 2019 J'approuve, ça évite d'insulter le 1er ministre par erreur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
web123_2 Posté(e) le 6 septembre 2019 Share Posté(e) le 6 septembre 2019 Pas très lié au Brexit, mais un peu quand même : 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 6 septembre 2019 Share Posté(e) le 6 septembre 2019 Il y a 2 heures, web123_2 a dit : Ça respecte probablement la lettre de leur "constitution" (avec guillemets), mais probablement pas l'esprit. Le problème à mon avis n'est pas l'esprit de la Constitution non écrite du Royaume-Uni. Ce serait plutôt le sens commun, voire la santé mentale Mais bon si l'objectif des Conservateurs est de déclencher une élection anticipée, tandis que les Travaillistes veulent l'empêcher, la conséquence d'un tel vote de défiance sera bien ce spectacle mémorable et pour tout dire... eh bien les mots me manquent... Jeremy Corbyn le communiste-couteau-entre-les-dents votant la confiance au gouvernement de Boris Johnson, tandis que Jacob Rees-Moog l'aristocrate-du-XVIIIème-égaré-au-XXIème voterait la défiance Je veux voir ça ! Bon, sinon les bruits (ce ne sont encore que des bruits hein) vont plutôt dans le sens du refus par les Travaillistes de toute élection anticipée avant la date du 31 octobre. C'est ce qu'a dit la ministre des affaires étrangères "fantôme" (c'est-à-dire celle de l'opposition) Emily Thornberry Citation Emily Thornberry a confirmé que les travaillistes ne voteront pas pour une élection anticipée lundi, alors que le premier ministre devrait proposer à nouveau une élection en octobre. S'exprimant dans le cadre de l'émission Today de la BBC Radio 4, le secrétaire d'État aux Affaires étrangères a laissé entendre que le parti s'était mis d'accord sur le fait qu'il devait s'assurer que la perspective d'un non accord Brexit était écartée avant de pouvoir soutenir une élection anticipée. Donc si on résume, lors du prochain Conseil européen les 17-18 octobre - Les 27 n'auront aucune proposition constructive du premier ministre britannique, - Naturellement aucune signature de l'accord de sortie par le parlement (ce qui était l'objectif des six mois de délai accordés en avril) - Si Johnson obéit à la loi Benn, ils recevront une demande de 3 mois supplémentaires (sachant que le parlement prévoit déjà les reports d'après) - Ceci sans aucun plan, aucune idée constructive pour la suite, ni de la part des pro-Brexit ni de la part des pro-Remain - Et sans aucun "événement démocratique" ni en cours ni planifié Hmmm... voyons voir... que décideront donc les 27 dirigeants du Conseil ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 6 septembre 2019 Share Posté(e) le 6 septembre 2019 Il y a 1 heure, Alexis a dit : Le problème à mon avis n'est pas l'esprit de la Constitution non écrite du Royaume-Uni. Ce serait plutôt le sens commun, voire la santé mentale Mais bon si l'objectif des Conservateurs est de déclencher une élection anticipée, tandis que les Travaillistes veulent l'empêcher, la conséquence d'un tel vote de défiance sera bien ce spectacle mémorable et pour tout dire... eh bien les mots me manquent... Jeremy Corbyn le communiste-couteau-entre-les-dents votant la confiance au gouvernement de Boris Johnson, tandis que Jacob Rees-Moog l'aristocrate-du-XVIIIème-égaré-au-XXIème voterait la défiance Je veux voir ça ! Bon, sinon les bruits (ce ne sont encore que des bruits hein) vont plutôt dans le sens du refus par les Travaillistes de toute élection anticipée avant la date du 31 octobre. C'est ce qu'a dit la ministre des affaires étrangères "fantôme" (c'est-à-dire celle de l'opposition) Emily Thornberry Donc si on résume, lors du prochain Conseil européen les 17-18 octobre - Les 27 n'auront aucune proposition constructive du premier ministre britannique, - Naturellement aucune signature de l'accord de sortie par le parlement (ce qui était l'objectif des six mois de délai accordés en avril) - Si Johnson obéit à la loi Benn, ils recevront une demande de 3 mois supplémentaires (sachant que le parlement prévoit déjà les reports d'après) - Ceci sans aucun plan, aucune idée constructive pour la suite, ni de la part des pro-Brexit ni de la part des pro-Remain - Et sans aucun "événement démocratique" ni en cours ni planifié Hmmm... voyons voir... que décideront donc les 27 dirigeants du Conseil ? Merkel dira on accorde le délai 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 6 septembre 2019 Share Posté(e) le 6 septembre 2019 https://www.challenges.fr/monde/europe/brexit-un-recours-contre-la-suspension-du-parlement-britannique-a-ete-rejete_672981 (6 septembre 2019) La Haute Cour de Londres a rejeté ce vendredi une demande d'annulation de la suspension du Parlement Britannique, voulue par Boris Johnson. Cette décision pourra toutefois être contestée devant la Cour suprême. Il y a 2 heures, web123_2 a dit : Pas très lié au Brexit, mais un peu quand même : Mujtaba Rahban, c'est un compte fictif d'une usine à trolls profrançais payée par le Quai d'Orsay ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 6 septembre 2019 Share Posté(e) le 6 septembre 2019 il y a 39 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Merkel dira on accorde le délai Voici un lien qui avait déjà été posté il y a quelques pages - mais je ne le retrouve pas - un point intéressant par un journaliste du Financial Times Citation Comment l'Europe perçoit la fin du jeu Brexit Les décideurs de l'UE ont perdu patience à l'égard de la Grande-Bretagne et veulent qu'elle s'en aille - vite. Comment les décideurs européens voient-ils Brexit maintenant ? J'ai posé la question à des politiciens, des diplomates et des groupes d'entreprises de toute l'UE et je les ai trouvés remarquablement unis autour d'une position ferme envers la Grande-Bretagne. Ils ne cèderont pas aux demandes de Boris Johnson de renégocier un accord, mais ils ne veulent pas non plus que les forces anti-no-deal britanniques retardent Brexit. Très peu d'Européens sont encore ouverts à l'idée que le Royaume-Uni reste dans l'UE et la plupart craignent un second référendum britannique potentiel. Voici mes conclusions : Les décideurs européens ont perdu patience à l'égard de la Grande-Bretagne et veulent qu'elle s'en aille - rapidement. Anne Mulder, rapporteur du parlement néerlandais sur Brexit, parle au nom de beaucoup : "Nous pensions que les Britanniques étaient des pragmatiques rationnels. Eh bien, ils ne le sont pas." Pendant des années, Angela Merkel et beaucoup d'autres à Bruxelles ont espéré que la Grande-Bretagne finirait par abandonner Brexit. En mars, Donald Tusk, président du Conseil européen, a plaidé en faveur de l'octroi d'une longue prolongation au Royaume-Uni, déclarant que l'Europe ne devrait pas trahir "la majorité croissante de la population[britannique] qui veut rester". Ce point de vue a perdu la faveur à Bruxelles. Les Européens se méfient de Johnson, mais ils désespèrent aussi du dirigeant travailliste Jeremy Corbyn, qui donne la priorité à Downing Street plutôt qu'à l'élaboration d'une politique Brexit sensée, et ils sont sur le point d'abandonner les restes des querelles de la Grande-Bretagne. Même si Remain remportait un second référendum, les Brexiters deviendraient un cheval de Troie au sein de l'UE. Mais les Européens continueront à avoir l'air amicaux et ouverts aux négociations. Ils ne veulent pas humilier la Grande-Bretagne "fière", ni être blâmés pour la douleur que Brexit inflige. Ils espèrent maintenir des liens étroits en matière de sécurité après Brexit (mais ils craignent qu'un Royaume-Uni plus pauvre avec une livre sterling en chute libre ne réduise davantage les dépenses militaires). Sur le terrain en Europe, le Brexit est déjà en cours. Les gouvernements européens remplacent le Royaume-Uni par de nouvelles alliances, notamment la Ligue hanséatique des pays du Nord. De nombreuses entreprises agissent de la même façon : La Rhénanie-du-Nord-Westphalie, une région allemande qui commerce intensivement avec la Grande-Bretagne, a été soulagée d'apprendre que certaines entreprises européennes ont anticipé Brexit en passant des fournisseurs britanniques aux fournisseurs allemands. La Grande-Bretagne devient le problème d'hier. Mais que se passerait-il si Johnson, le favori des bookmakers lors d'une élection, gagnait la lutte pour le pouvoir britannique ? Les Européens préféreraient avoir un Brexit sans accord plutôt que d'accepter les demandes de Johnson pour qu'ils abandonnent le "backstop" irlandais prévu. L'UE et le gouvernement britannique continuent de commettre la même erreur l'un envers l'autre, note Douglas Webber de l'école de commerce Insead, auteur de European Disintegration ? (2016) : chaque partie pense que l'autre va s'effondrer pour éviter un Brexit économiquement dommageable sans transaction. En fait, selon M. Webber, les deux parties considèrent l'économie à court terme comme secondaire. Le gouvernement Johnson accorde la priorité à la réalisation de Brexit. Les Européens donnent la priorité à la préservation des règles du marché unique et à la position de l'Irlande. Le soutien de l'UE à l'Irlande - le pays qui insiste sur le filet de sécurité parce qu'il craint une reprise du conflit à sa frontière - n'est pas négociable en raison de la mission essentielle de l'UE. L'UE se considère comme un projet de paix et comme un club composé essentiellement de petits États qui recherchent la force en nombre - deux points que même la plupart des Britanniques qui restent à l'écart. Deux tiers de l'UE27 comptent 10 millions d'habitants ou moins. Seuls, ces États pourraient être intimidés : Le Danemark par Donald Trump sur le Groenland, les pays baltes par la Russie, tous par la Chine. L'UE doit maintenant être perçue comme protégeant la petite Irlande. "Il ne s'agit pas de l'Irlande, d'une certaine manière", déclare Noelle O'Connell, directrice exécutive du Mouvement Européen Irlande, une organisation indépendante à but non lucratif. Les grandes entreprises européennes ne font pas pression contre la sortie sans accord. Les entreprises de l'UE ont eu trois ans pour se préparer. Et la dernière chose qu'ils veulent, c'est que Johnson transforme la Grande-Bretagne en une zone commerciale à faible réglementation qui leur fait obstacle. Si les entreprises britanniques ne suivent pas les règles européennes, leurs concurrents européens veulent qu'elles sortent du marché unique. Les Européens ne prévoient que des dommages économiques modérés en l'absence d'accord. Aucun accord ne coûterait aux citoyens de l'UE27 40 milliards d'euros de revenus par an, estime la Bertelsmann Stiftung, une fondation indépendante. En moyenne, cela représente un montant raisonnable de 90 € par personne. Seule l'Irlande s'attend à une agonie à court terme, et c'est le pays qui s'oppose le plus fermement à la renégociation. De nombreuses économies d'Europe du Sud et de l'Est ne remarqueraient presque rien. Ces pays ne consacrent guère plus de temps à Brexit que les décideurs politiques britanniques n'en consacrent à la crise politique de l'Italie. La plupart des dirigeants européens (en particulier le président français Emmanuel Macron) veulent que la Grande-Bretagne souffre de Brexit, non pas parce qu'ils sont anti-Britanniques, mais parce qu'ils sont pour eux-mêmes. Si, en un an, Johnson pouvait dire : "Nous avons réussi Brexit", cela encouragerait les Leavers de toute l'Europe. Aucun gouvernement européen - pas même la Hongrie - ne le souhaite. Quelle que soit leur rhétorique, ils sont tous désormais objectivement favorables à l'UE en ce sens qu'ils veulent rester. Bruxelles s'attend à ce que la Grande-Bretagne rouvre les négociations dans la semaine qui suivra la sortie sans accord. Dans les premiers jours, l'UE permettrait à la frontière irlandaise de rester poreuse, mais les ports continentaux contrôleraient déjà les marchandises, causant des retards et des pénuries en Grande-Bretagne. Bruxelles n'accorderait pas de corrections à plus long terme jusqu'à ce que Londres accepte d'honorer le filet de sécurité, de payer sa facture de sortie de 39 milliards de livres et de garantir les droits des citoyens européens en Grande-Bretagne. Mais le risque est que d'ici là, Johnson aura gagné une élection avec un parti dur-Brexit. S'il blâme l'Europe, refuse de payer et fantasme de faire entrer la Grande-Bretagne dans la zone de faible réglementation des États-Unis grâce à un accord commercial avec Trump, l'absence d'accord pourrait former des métastases. Sinon, le directeur de l'institut d'études économiques allemand DIW, Marcel Fratzscher, intervient pour dire que la sortie sans accord est préférable à un report du point de vue économique. Citation "Le risque que je vois maintenant, c'est l'incertitude," dit Fratzscher. "Mieux vaut une fin horrible qu'une horreur sans fin - plutôt un Brexit dur maintenant qu'un jeu d'équilibrisme qui durera encore un an ou deux". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
web123_2 Posté(e) le 6 septembre 2019 Share Posté(e) le 6 septembre 2019 il y a 59 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Merkel dira on accorde le délai Non. Faut pas se laisser piéger par les journalistes français, leur vieux logiciel, et leur obsession de la polémique à 2 sous. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
web123_2 Posté(e) le 6 septembre 2019 Share Posté(e) le 6 septembre 2019 (modifié) il y a 31 minutes, Wallaby a dit : https://www.challenges.fr/monde/europe/brexit-un-recours-contre-la-suspension-du-parlement-britannique-a-ete-rejete_672981 (6 septembre 2019) La Haute Cour de Londres a rejeté ce vendredi une demande d'annulation de la suspension du Parlement Britannique, voulue par Boris Johnson. Cette décision pourra toutefois être contestée devant la Cour suprême. Mujtaba Rahban, c'est un compte fictif d'une usine à trolls profrançais payée par le Quai d'Orsay ? Exactement. Un autre : J'en ai d'autres dans mon fichier des traîtres à la nation. Damned, et maintenant les sondeurs sont à la solde de Macron ! http://www.lefigaro.fr/politique/forte-remontee-de-la-cote-de-confiance-d-emmanuel-macron-20190905 Citation Forte remontée de la cote de confiance d’Emmanuel Macron Dictature ! Soyons pratique. Les filles on les tond, mais pour les mecs on fait quoi ? ____________________________________________________________________________ Donc jusqu'au 31/10 on garde le même parlement (que celui de May) qui n'est jamais d'accord pas validé un deal. L'opposition fait tout pour avoir un délai supplémentaire. Que va faire Johnson ? Je lui conseille de démissionner assez vite et de refourguer le bébé à un autre. Modifié le 6 septembre 2019 par web123_2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
web123_2 Posté(e) le 6 septembre 2019 Share Posté(e) le 6 septembre 2019 (modifié) Intéressant, demander le véto d'un pays. Je n'y crois pas vraiment. Je reste convaincu que Johnson veut un deal. C'est pour ça qu'il se démène pour renouveler le parlement, celui-ci ne permet pas de passer un deal. Si Johnson voulait un nodeal, il n'a rien à faire, le parlement s'en charge très bien. J'ai parfois tendance à l'oublier. S'il y a un délai supplémentaire et des élections en novembre, le gagnant est le brexit party, voire grand gagnant s'il remporte les élections. Or il veut un nodeal. Délai (et donc élections en novembre) ou pas, c'est probablement nodeal. Modifié le 6 septembre 2019 par web123_2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 6 septembre 2019 Share Posté(e) le 6 septembre 2019 il y a 24 minutes, web123_2 a dit : Un autre : J'en ai d'autres dans mon fichier des traîtres à la nation. Pas mal, la photo de Macron illustrant cet article... à la fois l'air très content de lui, et un peu menaçant quand même Révélation "Oui, j'ai la même expression qu'Iznogoud !" "Mais M. le président... vous êtes déjà Calife-à-la-place-du-Calife" "Ah c'est vrai, tiens" "La fréquentation de M. Sarkozy, peut-être ?" "Faut croire" il y a 24 minutes, web123_2 a dit : Damned, et maintenant les sondeurs sont à la solde de Macron ! http://www.lefigaro.fr/politique/forte-remontee-de-la-cote-de-confiance-d-emmanuel-macron-20190905 Ermmm... je ne m'emballerais pas comme ça quand même. Que Macron soit actuellement le dirigeant européen avec la plus forte influence à l'étranger me semble difficilement contestable. L'effet à la fois du relatif effacement allemand et de la "bonne séquence" récente avec l'élection de von der Leyen, les tentatives de médiation entre Iran et Etats-Unis, le changement d'orientation vis-à-vis de la Russie et enfin la réussite du G7. Bon, cela dit, sa cote de popularité remonte oui... elle reste tout de même aux alentours de un tiers des Français, quand un ahuri ambulant comme Trump se maintient imperturbablement depuis le début de son mandat aux alentours des 40% ! C'est beaucoup mieux que Hollande oui. Mais bon "beaucoup mieux qu'un désastre historique" ça reste pas bien brillant dans l'absolu. il y a 24 minutes, web123_2 a dit : Soyons pratique. Les filles on les tond, mais pour les mecs on fait quoi ? L'épilation du maillot ? ===> Je connais le chemin ! ... mais j'en reviens bien vite il y a 24 minutes, web123_2 a dit : Donc jusqu'au 31/10 on garde le même parlement (que celui de May) qui n'est jamais d'accord pas validé un deal. L'opposition fait tout pour avoir un délai supplémentaire. Que va faire Johnson ? Je lui conseille de démissionner assez vite et de refourguer le bébé à un autre. Ça ne lui permettrait pas d'éviter l'injonction d'envoyer au plus tard le 19 octobre une lettre demandant à Tusk un report de 3 mois du Brexit. Un premier ministre démissionnaire reste en fonctions jusqu'à ce qu'un successeur soit trouvé. Et vu la division actuelle du Parlement, il y faudrait des élections... Sauf à passer l'arme à gauche, ce qui n'entre probablement pas dans ses projets, difficile d'imaginer comment Boris Johnson pourrait ne plus être premier ministre britannique le 19 octobre. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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