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http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1245527-la-turquie-s-engage-finalement-contre-daesh-comment-comprendre-ses-hesitations.html (1er octobre 2014)

 

Didier Billon directeur adjoint de l'Institut de Relations internationales et stratégiques :

 

D’autres raisons qui permettent de saisir la décision turque sont, pour leur part, beaucoup plus problématiques. La première réside dans les liens tacites qui ont visiblement été établis avec les groupes djihadistes, tels le Front Al-Nosra et Daesh. Cette posture ne peut se comprendre que par l’obsession du gouvernement turc à faire tomber le régime de Bachar Al-Assad depuis l’été 2011. Cet objectif, le même donc que la plupart des Etats occidentaux, a entraîné la politique extérieure turque sur un terrain dangereux.

Modifié par Wallaby
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Bon s’il y avait le moindre doute concernant une éventuelle participation de la Turquie à la coalition, désormais il est définitivement balayé.

 

 

Le chef du PKK redoute la chute de Kobané au main de l'EI et avertit Ankara

 

Reuters | 02.10.2014 à 10h40

 

Le leader séparatiste kurde emprisonné, Abdullah Öcalan, a averti que les négociations de paix entre son organisation, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), et l'Etat turc tourneraient court si la population, majoritairement kurde, de la ville syrienne de Kobané, assiégée par les djihadistes de l'Etat islamique (EI), venait à être massacrée.

 

« Si cette tentative de massacre parvient à ses fins, cela signera l'arrêt du processus », a déclaré Abdullah Öcalan, leader du Parti des travailleurs du Kurdistan, dans un communiqué rendu public jeudi 2 octobre par une délégation d'un parti prokurde qui lui avait rendu visite en prison la veille. Les forces kurdes syriennes de l'YPG, alliées au PKK, cherchent à mettre fin au quasi-encerclement de la ville Kobané – également appelé Aïn Al-Arab –, par le groupe extrémiste sunnite.

 

« ASSUMER LEURS RESPONSABILITÉS »

 

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui était à l'époque premier ministre, a lancé le processus de paix avec Öcalan en 2012, dans le but de mettre un terme à trente ans d'insurrection séparatiste du PKK dans le sud-est de la Turquie. Le conflit a fait environ 40 000 morts, en majorité des Kurdes. « Je demande à tous ceux, en Turquie, qui ne veulent pas que le processus de paix et la démocratie échouent, d'assumer leurs responsabilités à Kobané », a déclaré Öcalan dans ce communiqué.

 

Le gouvernement turc a transmis mardi soir au Parlement un texte qui autoriserait Ankara à ordonner une action militaire pour « déjouer les attaques dirigées contre [le] pays par tous les groupes terroristes en Irak et en Syrie ». Les parlementaires sont appelés à se prononcer jeudi par un vote. La proposition du gouvernement devrait être approuvée compte tenu de la forte majorité dont dispose le Parti de la justice et du développement (AKP), le parti islamo-conservateur au pouvoir.

 

Modifié par Gravity
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Réponse un peu surprenante du ministre de la défense Philip Hammond à une remarque lors d'une interview télévisée que l'Armée de l'Air a plus d'escadrons que la Royal Air Force

(...)

Indépendamment de la réalité des deux forces, il y a là une perte de sang-froid bien peu britannique.

 

Bien sûr, ces sensibilités entre Anglais et Français ne sont pas un sujet important. Mais c'est tout de même amusant...  ;)

Ca arrive souvent dans les medias ou sur des forums, bien moins souvent dans la vraie vie.

Franchement, mis a part le cote rogolo de la reaction, qu'y a t il de plus a dire ?

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Ca arrive souvent dans les medias ou sur des forums, bien moins souvent dans la vraie vie.

Franchement, mis a part le cote rogolo de la reaction, qu'y a t il de plus a dire ?

 

Oui, c'est précisément parce que ce n'était ni un journaliste de presse caniveau ni un forumeur quelconque, mais le ministre de la Défense du Royaume-Uni, que j'ai trouvé cette réaction remarquable... et amusante.

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Pour le gâteau turque, s'engager dans une guerre en Syrie pour avoir la paix au Kurdistan doit être un drôle de dilemme... Le chiffre dur le matériel capturé en Irak est assez impressionnant. Mais comme écrit plusieurs pages plus haut, il faut avoir de quoi les faire tourner sinon ils ne sont que des cibles immobiles pour l'aviation.

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Le mamouth: C'est le Jean Bart qui va aller renforcer le dispositif français en océan Indien. http://t.co/rP5sslvH4U

— Philippe Top-Action (@top_force)

October 2, 2014

 

Pourquoi une Frégate Anti Aérienne dans le Golfe ? - Air et Cosmos http://t.co/Imv8ifTaHz

— Philippe Top-Action (@top_force)

October 2, 2014
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Turquie: le Parlement autorise une intervention militaire contre l'EI

 

Publié le 02/10/2014 à 19:33

 

Le Parlement turc a approuvé jeudi à une très large majorité un projet de résolution du gouvernement islamo-conservateur autorisant l'armée à mener des opérations contre les jihadistes du groupe Etat Islamique (EI) en Syrie et en Irak.

 

Après l'avoir explicitement refusé, la Turquie a fait savoir ces derniers jours qu'elle était prête à rejoindre la coalition militaire anti-EI formée par les Etats-Unis, accusée de multiples exactions, selon des modalités qu'elle n'a pas précisées.

 

Le texte du gouvernement, qui dispose de la majorité absolue au Parlement, a recueilli l'approbation de 298 députés, contre 98 se prononçant contre.

 

Conformément à la Constitution turque, il donne son feu vert à une éventuelle opération militaire de l'armée turque sur les territoires syrien et irakien et autorise également le stationnement sur le sol turc de troupes étrangères qui pourraient y participer.

 

Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a convoqué une réunion des principaux responsables civils et militaires du pays juste après ce vote pour préciser les modalités de l'engagement turc auprès de la coalition.

 

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a répété ces derniers jours que son pays était prêt à faire "ce qui est nécessaire" pour combattre l'EI, tout en rappelant que la chute du régime du président syrien Bachar al-Assad restait une de ses "priorités".

 

M. Erdogan, qui a jugé mercredi que les actuelles frappes aériennes ne constituaient qu'une "solution temporaire", milite pour la création dans le nord de la Syrie d'une zone-tampon destinée à protéger les réfugiés syriens et le territoire turc.

 

Ce vote intervient alors que les combattants de l'EI se trouvaient jeudi aux portes de la ville syrienne de Kobané (Aïn al-Arab en langue arabe), à quelques kilomètres à peine de la frontière turque.

 

Le Point

 

Modifié par Gravity
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Réponse un peu surprenante du ministre de la défense Philip Hammond à une remarque lors d'une interview télévisée que l'Armée de l'Air a plus d'escadrons que la Royal Air Force

 

 

En somme, plutôt que de simplement dévier la question, par exemple en félicitant les équipages britanniques pour leur professionnalisme, ou encore de se contenter de suggérer indirectement que la RAF pourrait être mieux entraînée que l'ADA... Hammond est parti dans une réponse maximaliste comme quoi les forces aériennes britanniques seraient et mieux entraînées, et mieux équipées, et mieux organisées que les françaises, et que vraiment pas une seule personne qui y connaît quoi que ce soit n'est d'un avis différent.

 

Indépendamment de la réalité des deux forces, il y a là une perte de sang-froid bien peu britannique.

 

Bien sûr, ces sensibilités entre Anglais et Français ne sont pas un sujet important. Mais c'est tout de même amusant...  ;)

je pense que se qui doit les crispés s'est de voir des rafales partout en opération.

que se soit en Afghanistan à une époque ,au Mali et le reste du Sahel ,en Irak maintenant ...

j'oubliais la guerre en Lybie ,encore des rafales .

se qui frustre s'est sa voir du rafale partout .

même si le côté avion cargo est important ,le premier truc qu'on observe s'est le moyen de combat pur qui fait la Une .

résultat le Rafale qui vaut que dalle fait la guerre alors que le ministre de la défense britannique peut seulement envoyé des tornados ,vu que l' Eurofighter il est pas encore ops .

le Rafale ,il y a paquet de pilote étranger qui voudrait juste lui caresser le manche à balai ...

l' eurofighter a sûrement des trucs bien , mais il devient cher et pas employable ...

en fait le rafale semble être rentabiliser en pouvant assurant ses missions...

en fait en haut lieu les mecs ont pas le joujoux qui les met en avant et d'entendre parler de rafale qui font des frappes ,ils en font des cauchemars ...

je suis persuader que cette phrase pourrait-être sortie par un pilote britannique :

celle qu'on entend dans le film la bataille d'Angleterre.

le grand chef allemand demande à un pilote se qui lui faudrait pour réussir sa mission ,et le pilote lui répond : un spitfire .

la sa serait un rafale lol .

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A partir du moment ou tu choisi un camp avec lequel on est en guerre, j'ai envie de dire tant pis pour eux. Ou alors, il ne fallait pas que notre gouvernement réponde favorablement à un engagement dans cette coalition.

 

La limitation des frappes de la france, on avait qques éléments de réponses sur le fil irak ou tu avais mis un lien ( méconnaissance de la france de l'irak, proposition de frappe retoqué par les américains, manque de moyen etc...).

 

Le Drian a l'air  d'avoir les yeux braqués sur la Lybie ou la situation est assez catastrophique, mais à une échelle moindre que l'irak et la Syrie, ou c'est un carnage. Peut être en garde t'il un peu sous la semelle pour une future intervention las bas, on a pas des moyens infinis.

Et il y aussi sans doute d'autre considération secrète qui nous échappe et non rendu publique. Otage français en Syrie ou irak dont on aurait jamais entendu parler, tractation diverses et variés, objectif finale différents pour la politique extérieur fr et us...

Mais si c'est le fait de bombarder  l'EIIL en syrie et eventuellement d'éliminer certains de nos ressortissants, on peut aussi s'étonner qu'il n'y ai eut que 2 frappes en Irak. à ce moment là ( au delà des éléments déjà donné par l'article de libération. L'EIIL est sur de multiples fronts, il y aurait de quoi faire.

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Le Drian a l'air  d'avoir les yeux braqués sur la Lybie ou la situation est assez catastrophique, mais à une échelle moindre que l'irak et la Syrie, ou c'est un carnage. Peut être en garde t'il un peu sous la semelle pour une future intervention las bas, on a pas des moyens infinis.

 

C'est probable en effet. La situation en Libye influe évidemment lourdement sur ses voisins du Sud, où d'une part la France a des intérêts très importants, d'autre part où elle sera seule pour aider les pays du Sahel si le besoin s'en fait sentir, comme nous avons été pratiquement seuls sur Serval mis à part des contributions certes appréciées mais relativement symboliques.

 

Dans ces conditions, il serait vraiment déplacé d'en faire plus qu'un minimum symbolique pour aider les Etats-Unis à réintervenir en Irak pour tenter de limiter les conséquences des ravages de leur invasion et occupation 2003-2011.

 

Quant à la Syrie, non seulement il n'est guère attirant d'avoir à choisir entre aider militairement Daesh et/ou autres djhadistes, et aider Bachar al Assad - car les autres options sont aussi inexistantes que les chances militaires de toute opposition vaguement "présentable" à Assad - rendant très tentant de ne plus s'impliquer dans cette guerre civile, mais il faut tout de même rappeler qu'en droit international les bombardements en Syrie sont une aggression. Le gouvernement irakien - quoi qu'on en pense par ailleur - a fourni la feuille de vigne d'un appel à l'aide international, pas le gouvernement syrien.

 

Nous avons pu à l'occasion nous asseoir sur le droit international - Kosovo 1999 - ou prévoir de le faire même si nous étions arrêtés au dernier moment - Syrie 2013 - mais il est tout de même évident que considérer les traités internationaux comme des chiffons de papier n'est à la longue dans l'intérêt de personne, encore moins des Etats qui comme la France ne sont pas des superpuissances. Suffisamment évident probablement pour que nos dirigeants entendent des conseils de prudence de certains de leurs conseillers. Pour l'instant François Hollande les a suivi en ce qui concerne les bombardements visant Daesh en Syrie.

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Je ne pense pas que la question se pose sur une question de morale du fait que l'action du gouvernement entraine le décès de ressortissants français à l'étranger. Mais plus pour une question de sécurité intérieur et de timing dans les opérations.

 

Si une action était menée actuellement et entrainait le décès d'un djihadiste français les répercutions sur l'opinion nationale serait de 3 ordres :

  • Approbation de l'action pour une majorité.
  • Désapprobation pour des questions de morales pour une minorité.
  • Et enfin possible radicalisation d'une partie des connaissances du djihadiste ou de personnes se s'entant proche de l'action qu'il menait là-bas, avec une volonté de passer à l'action sur le territoire national. Là se trouve le plus gros problème car il faudra nécessairement augmenter fortement en puissance la surveillance des personnes susceptibles de commettre des attentats.

Ceci étant du en grande partie au fait que ce conflit ne nous touche pas directement sur notre sol pour l'instant. Et que si des attentats venaient à avoir lieu en réponse à la mort d'un ou plusieurs djihadistes, la faute en serait nécessairement imputé au gouvernement.

 

Se pose alors la question à quel moment est-il possible de passer à l'action ? A cela il est possible de proposer plusieurs scénarios :

  • Action terroriste sur notre territoire nous obligeant à intervenir dans et en dehors de nos frontières avec un soutient massif de l'opinion nationale.
  • Situation sur place devenant ingérable et demandant impérativement une action de notre part avant que les structures se sentent "à l’abri" chez elles et cherchent à développer les actions extérieures, notamment chez nous.
  • Volonté de retour massif des djihadistes sachant la situation perdue sur place et voulant porter le coup en retour.
  • .....

Il faut donc savoir comment la situation évolue sur place pour établir des prospectives, tout en essayant de faire évoluer l'opinion nationale.

 

Pour l'instant il s'agit d'une action principalement militaire et les politiques ne veulent pas avoir à gérer un nouveau front dans le domaine public.

 

L'action est possible mais il ne faudrait pas quelle se termine par une victoire à la Pyrrhus.

Modifié par Ptitponey
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on se doutait que les FS de pas mal de pays sont déjà sur place .

mais avec le côté officiel des australiens , l' Australie annonce la couleur .

et si personne ne parle d'envoyer des troupes régulière pour l' instant ( on en reparlera à mon avis d'ici quelques temps) j'ai l' impression qu'on va peut-être avoir un pool international de FS pour l'Irak .

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L'Inde ne participe pas à la coalition dirigée par les Etats-Unis contre ISIS

L'Inde ne se joindra pas à aucune "coalition" dans la lutte contre l'Etat islamique en Irak et en Syrie (ISIS), ont rapporté mercredi des médias locaux.

 

Vikram Doraiswami, secrétaire associé au ministère des Affaires extérieures, a expliqué cette position du gouvernement indien, après une entrevue entre le Premier ministre indien Narendra Modi et le président américain Barack Obama à la Maison Blanche, ont déclaré des médias locaux.

 

M. Doraiswami a déclaré aux médias que New Delhi n'allait pas se joindre à une "coalition" contre le terrorisme, mais l'Inde et les Etats-Unis se sont entendus sur la nécessité de faire face aux "voyageurs de terrorisme", référant à des personnes radicalisées qui voyagent pour participer aux activités terroristes.

 

L'Inde a également affirmé qu'un partenariat trilatéral sur l'Afghanistan convenu avec Washington serait axé sur "une coopération liée au développement mais pas militaire", a déclaré le responsable.

 

M. Doraiswami a également indiqué que les "efforts conjoints et concertés" sur le démantèlement des refuges des groupes terroristes et des réseaux criminels comme convenus par l'Inde et les Etats-Unis dans la déclaration conjointe ne signifie pas que les deux pays allaient lancer conjointement des opérations, mais qu'ils effectueront toute tâche mandatée par l'ONU.

C'est confirmé !

 

De plus, il ne faut pas être dupe : c'est les États-Unis qui décident qui participent ou non  ! et les Américains appellent cela la "solidarité" ... ??? Même contre des terroristes et des criminels sanguinaires ! =(

 

En se rapprochant des États-Unis, on perd notre indépendance, souveraineté, ...  Je le vois bien depuis un certain moment avec la France (conflit ukrainien).

Modifié par Mani
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Turkey to bargain with US over no-fly zone

 

October/03/2014

MURAT YETKİN

 

President Tayyip Erdoğan seemingly had no doubt about the result of the Oct. 2 vote in Parliament about giving a mandate to the Ahmet Davutoğlu government to get involved in military commitments within the U.S.-led front against the Islamic State of Iraq and the Levant (ISIL) in both Iraq and Syria.

 

He had already called Davutoğlu, key ministers and key security bureaucrats for a security meeting on the same evening.

 

According to ranking Turkish sources speaking on condition of anonymity, the Turkish position in the talks with U.S. officials would be outlined after this meeting. That position will be a basis in the talks, which are expected to start during the visit to Turkey of John Allan, who is the anti-ISIL coordinator of U.S. President Barack Obama, and Deputy Assistant Secretary of State Brett McGurk. That visit will take place right after the Muslim religious holiday between Oct. 3-7.

 

The main demand of the Turkish side in those talks and the follow ups is expected to be the imposition of a no-fly zone by the U.S.-led coalition in the north of a certain part of Syria, up to the Turkish border, like those applied in Iraq under the Saddam Hussein regime between 1991-2003.

 

At that time there were two no-fly zones imposed over Iraqi air space: One to protect Shiites from Iraqi air forces south of the 32th parallel and one to protect Kurds north of the 36th parallel. There is no solid information yet, but the Turkish position may well be the imposition at the of the same 36th parallel, for which operations could be carried out from the İncirlik airbase in southern Turkey, just as was the case of “Northern Watch” for Iraq 12 years ago. Then, U.S., British and French jets under the monitoring of the Turkish Air Forces carried out patrol flights in order to make sure that there were no Iraqi flights being conducted there.

 

The no-fly zone in practice will be aimed at stopping the Syrian air force from entering the area. That is likely to create new fault lines in the region, as Syria has been in a civil war for the last three years that actually helped lead to the establishment of al-Qaeda-affiliated radical Islamist organizations like al-Nusra and ISIL.

 

Asked why Turkey wants so much to secure an international effort to stop flights by the Syrian regime, a ranking Turkish official told HDN that Syrian jets and helicopters had previously bombed Free Syrian Army (FSA) positions whenever the FSA engaged in clashes with ISIL, in order to let the latter dominate the region and sweep the Western-supported FSA away. “ISIL couldn’t have grown so fast without the help of the Syrian air forces,” the official claimed. “We do not want to have the same scenario repeated.”

 

Ankara also believes that the Bashar al-Assad regime deliberately released al-Qaeda and affiliated radical terrorists out of prison and allowed them the join radical Islamist organizations, including ISIL, in order to present itself to the West as the lesser evil.

 

The legal grounds of such a no-fly zone are open to debate. There is no U.N. resolution yet particular to that purpose. On the other hand, there was no U.N. resolution for the no-fly zone over Iraq in 1991 either. It is true that there is a stronger Russian position and influence in the case of Syria, but just as the U.S. would not get into a war with Russia over Ukraine, Russia is not likely to get into a war with the U. S. over Syria. The general understanding among Turkish officials is that if you can convince the U.S. then you can convince the coalition and get the operation going.

 

This stance of the government, in fact, is almost evidence for what the main opposition Republican People’s Party (CHP) leader Kemal Kılıçdaroğlu said in his criticism of the parliamentary mandate for the government, when he announced that he would vote against the mandate, despite all his calls for weeks that Turkey should side with the West against ISIL. He said the motion actually targeted the Syrian regime more than ISIL itself, and risked dragging Turkey further into the “Middle Eastern quagmire.”

 

Will the U.S. and its partners say “yes” to a no-fly zone over Syria? Why not? After all, it is a bargaining process and it all depends on what you get in return. As of yesterday, the Turkish government has the capacity to make generous commitments for a whole year.

 

Hurriyet Daily News

Modifié par Gravity
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2 Tornado et 3 Rafale de plus dans les frappes sur l’Irak http://t.co/xS2WSu9roP

— Nicolas GrosVerheyde (@bruxelles2)

October 4, 2014

 

#EI #Daesh dispose d'une force de frappe militaire et financière très, très dangereuse http://t.co/R3lNK4YuAu via @latribune

— Philippe Top-Action (@top_force)

October 4, 2014
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