terrorisme Daesh

[Philippe Top-Force]

 

[RugbyGoth]

1512 frappes, soit en gros 1 par jour, c'est quand même pas mal.
Mais du coup comment est défini "objectif"? C'est 1 PAX ou un ensemble qui est désigné?
En gros si on tape un camion avec 10 PAX dedans on a tapé 1 objectif ou 10?

[kalligator]

Tout le problème des bilans (cf body count au Vietnam) qui peuvent être tirés vers le haut/bas suivant qui les interprête

Je reste un peu déçu quand même.

M. Goya avait proposé un autre mode d'action (hélico/CRAB) dans une guerre de "corsaires" ça me paraît une bonne optique qui aurait au moins du être testée

[2020]

Sur la dernière photo l opercule de protection du canon me semble étrange !!

[gustave]

Une frappe correspond à plusieurs objectifs (ie cibles): un avion peut ainsi frapper trois véhicules ce qui correspond à une frappe sur trois objectifs avec (par exemple) 4 munitions.

[BPCs]

Il y a 21 heures, Philippe Top-Force a dit :

 

Avec une frappe pour 5-6 sorties et 1 à 2 objectifs par frappe, on est dans la prime à la persistance en vol plus qu'aux frappes programmées,

[BPCs]

Il y a 19 heures, kalligator a dit :

M. Goya avait proposé un autre mode d'action (hélico/CRAB) dans une guerre de "corsaires" ça me paraît une bonne optique qui aurait au moins du être testée 

https://lavoiedelepee.blogspot.com/2015/12/pour-une-guerre-de-corsaires-contre.html?m=1

"Pour une guerre de corsaires"

J'aime bien au passage la mise en parallèle avec le coût de déploiement du GAN sur 15 jours :

"Pour le prix du surcoût de l’emploi du groupe aéronaval pendant deux semaines (dix millions d’euros), il est possible de solder,  d’équiper et surtout d’employer un bataillon franco-kurde ou franco-arabe complet pendant un an."

 Goya comme Georgelin, qu'il approvisionnait régulièrement en notes, n'aime pas le PA

Modifié le 5 janvier 2019 par BPCs

[kalligator]

Je ne sais pas quels sont ses sentiments envers le PA mais je crois qu'il parlait du coût et de ce qu'on pourrait faire d'utile avec contre Daesch

[g4lly]

La dernière poche de résistance de Daesh le long de l'Euphrate a la frontière syro-irakienne ... est quasi purgée.

Reste deux zone active de Daesh ... le désert syrien a l'ouest de Deir-Ezzor ... et le désert iakien zone sunite ... plus quelques scorie dans les montagnes vers Tikrit.

Ces poches très lacunaires sont encore assez actives et mènent des embuscades sur les troupes les moins aguerris qui surveille les arrieres du "front".

[Rivelo]

Il y a 3 heures, g4lly a dit :

La dernière poche de résistance de Daesh le long de l'Euphrate a la frontière syro-irakienne ... est quasi purgée.

Il reste aux dernières nouvelles encore 58km² (soit un bourg et quelques hameaux).

 

Je suis curieux de voir qui on trouvera dans la poche. Tous les jours, des noms de djihadistes étrangers capturés sont publiés.

Un moment, il était question que les frères Clain par exemple y soit encore. Ce seraient des captures hautement symboliques, ils sont recherchés (mandat d'arrêt en cours) pour l'attentat du Bataclan. 

[kalligator]

On draine le pus on désinfecte et on recoud.

Le nom des tristes sires n'a aucune importance et leur capture inutile

[g4lly]

A écouter ou réécouter

https://www.franceculture.fr/emissions/les-cours-du-college-de-france/lapres-etat-islamique-reconstruction-ou-non-de-letat-en-syrie-et-en-irak

Quote

Les Cours du Collège de France

L’Après Etat islamique, reconstruction ou non de l’Etat en Syrie et en Irak

Quelle peut être la reconstruction, entre résilience et désintégration, dans ces deux pays qui ont connu des régimes très autoritaires et brutaux et subi des guerres sanguinaires et impitoyables ? S’interroge Eberhard Kienle, directeur de recherche au Centre de Recherche Internationale (CERI).

Qu’est-ce que l’Etat islamique ? Comment l’émergence de l’Etat islamique s’inscrit-elle dans un cadre de clivages internes et anciens dans les Etats irakiens et syriens ? 

C’est une nouvelle interrogation de la culture politique arabe, que nous vous proposons aujourd’hui, après les conférences de Jean-Pierre Filiu, de Matthieu Rey et d’Hamid  Boszarslan, dans le cadre du séminaire, "Les crises d'Orient",  d’Henry Laurens, titulaire de la chaire, Histoire contemporaine du monde arabe. 

Aujourd’hui, la parole est donnée à Eberhard Kienle, spécialiste d’économie politique, directeur de recherche au CERI à Sciences-Po, un « chercheur européen », dont Henry Laurens rappelle le riche parcours international en ouverture de son exposé.

La conférence intitulée « De la défaite de l’Etat islamique à la résurrection de l’Etat, la Syrie et l’Irak entre désintégration et résilience » a été donnée au Collège de France le 20 décembre 2017.

Quelques jours avant cet exposé, Paula Boyer  rappelait dans le journal _La Croix_, dans son article, Daech n'a pas fini de nuire (11.12.2017) que malgré la victoire militaire contre l'Etat Islamique annoncée en Syrie et en Irak, les djihadistes restaient présents dans ces deux pays. 

Certes, écrivait-elle,

Le « califat » autoproclamé en 2014, à l'issue d'une offensive éclair, sur un territoire aussi vaste que l'Italie, à cheval sur la Syrie et l'Irak, avec ses deux capitales, Mossoul l'irakienne et Rakka la syrienne, est en lambeaux. 

En Irak, le groupe djihadiste a subi une défaite militaire (…). Cependant, il a encore des cellules dans des villes irakiennes, comme l'ont montré de récents attentats, tandis que l’Etat islamique reste une menace en Syrie, tenant encore quelques poches de territoire.

Un an après, dans Le Figaro, du 8 janvier 2019, le grand reporter, Georges Malbrunot, dans son article "Privé de sanctuaire, l'État islamique reste menaçant", note :

En Syrie et en Irak, les djihadistes ne contrôlent plus qu'une poignée de villages, mais leur capacité de nuisance demeure. 

En Irak, vaincu militairement, l'Etat Islamique (…) après s'être dispersé à travers le pays, continue de lancer des opérations de guérilla. Même très affaibli l’État islamique garde dans ce pays une réelle capacité de nuisance, qui empêche un retour à une stabilisation complète de la situation, laquelle pèse sur le retour des investisseurs étrangers dans l’Irak post-Daech.

Dans un stimulant essai, intitulé L’Affolement du monde, publié en ce début 2019, Thomas Gomart, directeur de l’Institut français des relations internationales, note pour sa part que :

L’effondrement de Daech en tant que proto-Etat ne signifie pas son anéantissement, dans la mesure où son idéologie et ses méthodes se sont répandues dans le monde entier. Le régime de Damas n’a pas encore retrouvé sa complète souveraineté territoriale. Toute transition politique et toute amorce de reconstruction se heurtent à la question du sort du clan Assad. 

L’historien rappelle :

La région se caractérise aujourd’hui par le recours à une violence extrême, utilisée par des états pour maintenir des institutions ne répondant ni à la composition ni aux aspirations de leurs sociétés ou, au contraire, par des groupes désireux de créer des nouveaux états et de redessiner les frontières. 

D’un côté, la Syrie ou l’Irak qui se maintiennent. De l’autre, les kurdes qui entendent toujours pouvoir fonder un État-nation et évidemment Daech, qui a tenté d’imposer son califat sur deux pays et de porter le djihad en Europe. 

C'est ce cadre complexe que nous retrouvons pour la conférence d'Eberhard Kienle, suivie d'un extrait de l'échange du chercheur avec l'historien Henry Laurens.

Alors, quelle pourrait être l’évolution des Etats syriens et irakiens après la défaite de Daech ? 

Et nous gagnons l’amphithéâtre du Collège de France, le 20 décembre 2017.

Pour prolonger :

Eberhard Kienle (Centre de recherches internationales) a donné une interview pour le site de Scienecs -Po : "Les multiples trajectoires des printemps arabes" (30.07.2018-07-30).

 

[Rivelo]

On y est. Daesh est enfin acculé en Syrie, dans un simple hameau nommé  Al Marashidah, entre l'Euphrate et une petite rivière. On parle d'environ un millier de personnes dans ce qui reste de la poche.

Les syriens et les russes ont massé des forces de l'autre coté du fleuve pour éviter une évasion de ce coté.

Voir par exemple sur twitter :

 

 

[prof.566]

Et une fois ces localités prises, quelques semaines profil bas et on se rassemble ailleurs... Mais probablement plutot sur un modèle Al Qaida

Modifié le 23 janvier 2019 par prof.566

[Scarabé]

il y a 2 minutes, prof.566 a dit :

Et une fois ces localités prises, quelques semaines profil bas et on se rassemble ailleurs... Mais probablement plutot sur un modèle Al Qaida

un nouvelle  avatar 

[Rivelo]

Il y a 16 heures, prof.566 a dit :

Et une fois ces localités prises, quelques semaines profil bas et on se rassemble ailleurs... Mais probablement plutot sur un modèle Al Qaida

Oui et non.

D'un coté, tu as raison : on voit bien que en Irak Daesh continue à avoir un niveau de nuisance terroriste non nul malgré sa défaite. Idem dans le Nord de la Syrie ou quelques cellules terroristes sont actives, menant des actions de harcèlement derrière les lignes. Néanmoins, les forces coalisées ont fait très attention à garder la nasse assez étanche. La chute de ce bastion sera un tournant, surtout si Bagdadi est capturé ou tué. Je pense que l'on peut comparer cette situation à la chute du bastion de Syrte en Libye. Daesh n'a pas été totalement éradiqué dans ce pays mais a perdu son poids militaire et politique local. Il y aura un avant et un après.

[gustave]

OUI, n"anmoins pour l'étanchéité je serai bien plus mesuré. Je pense que les gens d'importance ont dégagé pour beaucoup.

[Rivelo]

La poche dite de Hajin ne fait plus que 4 km².

Citation

Sousa (Syria) (AFP) - The Islamic State group's once-sprawling "caliphate" has been reduced to a four-square-kilometre pocket of territory in eastern Syria, a senior Kurdish commander said Monday.

With support from a US-led military coalition, the Syrian Democratic Forces (SDF) are in the final stages of an assault launched more than four months ago against the jihadists' last bastion.

A dwindling number of IS fighters, led mostly by Iraqi commanders, are now defending only a handful of hamlets in the Euphrates Valley, SDF commander Heval Roni said.

"Geographically speaking, there are only four square kilometres left under IS control, stretching from Baghouz to the Iraqi border," he told AFP in the Baghouz area.

"There are some high-ranking IS leaders among them... but we don't know who exactly," said Heval Roni, who heads SDF operations in the area.

The SDF is a Kurdish-led force that also includes Arab fighters from the region and which has spearheaded the fight against IS in Syria since it was formed in 2015.

The commander said he had no information about IS supremo Abu Bakr al-Baghdadi, who is believed to still be alive and is the world's most wanted man.

In an interview to AFP last week, the top commander of the SDF said that the battle was winding up but that his forces would need about a month to assert full control over the area and declare victory.

According to the Syrian Observatory for Human Rights, more than 1,200 jihadists and around half as many SDF fighters have been killed since the start of the offensive on September 10.

The Britain-based monitoring group says more than 400 civilians have also perished, many of them killed by coalition air strikes.

 

[kalligator]

Quand je pense qu'il y a  quelques années on aurait pu ratatiner cet embrion d'état de m. avec une dizaine de BUFF bombardant leurs tactical en lignes dans le désert, suivi des tricoteuses pour la finition, on aurait évité une guerre interminable suivi d'un mouvement parfaitement organisé dans sa nouvelle clandestinité terroriste...

[prof.566]

A qui a profité le crime?

[Kelkin]

Et bien, surtout à Raytheon je pense.

[g4lly]

Jusqu'à maintenant la France refusait de rapatrier les français passé par le Daeshistan ... aussi bien les hommes a priori actif dans le regime que les compagnes et les enfants ... plus ou moins la par accident - au moins pour les enfants né la bas - ...

Pour le moment ils sont détenu dans tout un tas de camps ... a la situation humanitaire déplorable.

L'annonce du retrait US de la Syrie - et l'absence de garantie sur la détention des anciens daeshien - pourrait bien forcer la France a rapatrier les combattants ... en laissant croupir sur place les autres français moins menaçants - compagnes et enfants -.

http://www.opex360.com/2019/01/30/washington-recommande-aux-pays-occidentaux-de-rapatrier-de-syrie-leurs-ressortissants-passes-par-daesh/

 

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C'est décidé les détenus "daeshiensz" du YPG seront rappatrié femme et enfant compris. Soit a priori au mieux 150 personnes. L'essentiel serait des femme et jeunes enfants...

Quote

 Nous pensons qu’à peu près à 75 % ce seraient des enfants de moins de 7 ans 

 

[kalligator]

Pour les enfants aucun problème mais réimporter" des radicalisés qui vont f... la m... en France je suis scandalisé

on va payer pour des aides sociales pour des procès pour des emprisonnement et bien sûr un certain nombre commetront des attentats (oh mon dieu ils avaient pourtant étés déradiculisés)

[g4lly]

48 minutes ago, kalligator said:

Pour les enfants aucun problème mais réimporter" des radicalisés qui vont f... la m... en France je suis scandalisé

La France ne le fait pas de gaieté de cœur ... c'est ça ou les laisser s’échapper dans la nature au bled. A priori les US on prévenu ... sous forme de menace ... ce qui a accéléré la décision.

48 minutes ago, kalligator said:

on va payer pour des aides sociales pour des procès pour des emprisonnement et bien sûr un certain nombre commettront des attentats (oh mon dieu ils avaient pourtant étés déradiculisés)

Certain député en France ont demandé qu'ils soient tout simplement tué - pas forcément par la France note bien ... on pourrait déléguer ça aux loyalistes en échange de bon procédé  -  ... pour éviter d'avoir a les traiter.

Mais ça ne colle pas vraiment avec tous les traité droidelommiste qu'on a signé ...

Pour le moment on a pas encore notre Guantánamo ... mais ca ne devrait pas tarder.

[kalligator]

Sans forcément les flinguer après coup on aurait pu garder le doigt sur la gachette un peu plus longtemps au moment de leur capture.

Quand à les rapatrier...certes mais on doit bien avoir dans les DOMTOM une ile déserte ou ils pourraient fabriquer leur paradis salafoterroriste.

Quand aux droits de l'homme ET DE LA FEMME je suis pour quand il s'agit de gens "normaux", de citoyens normaux.

Ces gens on reniés les valeurs les plus fondamentales de l'état de droit, ils s'arrogent le plaisir du psychopathe (égorger, décapiter, cramer, défenestrer, fusilier) je leur conteste le droit de vivre parmi les gens ordinaires.

Je rappelle qu'il n'y pas si longtemps les jeunes cons qui s'étaient engagé dans la LVF ou dans la SS avaient le privilège de recevoir leur récompense sous forme de plomb dans la tête,  est si affreux de leur faire subir ce sort ? moi ça ne me dérange pas.