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Jeux olympiques et politique sportive française.


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Bonjour,

Je constate l’absence de sujet sur les jeux olympiques, aspect pourtant significatif des relations internationales. Je crée donc ce thread pour discuter de la géopolitique du sport et plus particulièrement les JO et la politique sportive française.

Ainsi, les Jeux olympiques et les compétitions sportives en général sont de véritables enjeux de prestige international. A ce titre, la France 5e nation olympique, connait depuis plusieurs années un véritable déclin notamment sur des disciplines ou elle excellait jusqu'à là, comme l'escrime par exemple.

Que faire pour que la France redevienne un grande nation du sport ?

 

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il y a une heure, FoxZz° a dit :

A ce titre, la France 5e nation olympique, connait depuis plusieurs années un véritable déclin notamment sur des disciplines ou elle excellait jusqu'à là, comme l'escrime par exemple.

Pour l'escrime, on remonte la pente lentement après les fiascos de Londres et Pékin. Mais ça va prendre du temps. 

il y a une heure, FoxZz° a dit :

Que faire pour que la France redevienne un grande nation du sport ?

Il faut faire énormément de chose. Il faudrait déjà que les fédérations arrêtent leurs luttes internes. Ou du moins les limitent fortement. Il faut aussi une véritable culture de la gagne plus générale. Par exemple, des journalistes ont été choqués que les nageurs soient déçus d'être deuxième au 4*100m et montrent leur frustration. De plus, une bonne partie des rares entraîneurs à avoir du succès avec leurs athlètes sont "marginaux". Je prends pour exemple Lucas (celui de natation), celui de Lemaître quand il était bon. L'ancien de Flessel qui entraîne des chinois et autres tireurs de d'autres nations. 

Il y a aussi le fait que beaucoup d'entraîneurs dans la plupart des fédérations soient bénévoles, tout comme les athlètes. On ne doit pas oublier que la majorité des athlètes français aux JO sont de fait en partie amateurs. Et sont loin d'être professionnels. Cela ne facilite pas un entraînement régulier et intensif pour aller chercher les médailles et revenir à la place qui était celle de la France avant. Et cela est vraiment pour énormément de sports. 

 

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40 minutes ago, judi said:

Il faut faire énormément de chose. Il faudrait déjà que les fédérations arrêtent leurs luttes internes. Ou du moins les limitent fortement. Il faut aussi une véritable culture de la gagne plus générale. Par exemple, des journalistes ont été choqués que les nageurs soient déçus d'être deuxième au 4*100m et montrent leur frustration. De plus, une bonne partie des rares entraîneurs à avoir du succès avec leurs athlètes sont "marginaux". Je prends pour exemple Lucas (celui de natation), celui de Lemaître quand il était bon. L'ancien de Flessel qui entraîne des chinois et autres tireurs de d'autres nations. 

Il y a aussi le fait que beaucoup d'entraîneurs dans la plupart des fédérations soient bénévoles, tout comme les athlètes. On ne doit pas oublier que la majorité des athlètes français aux JO sont de fait en partie amateurs. Et sont loin d'être professionnels. Cela ne facilite pas un entraînement régulier et intensif pour aller chercher les médailles et revenir à la place qui était celle de la France avant. Et cela est vraiment pour énormément de sports. 

En France il y a plusieurs gros problème. En dehors du foot.

  • Le sport c'est vu au mieux comme un loisir. Personne ne mettra de coté ses études ou sa carrière pour essayer de performer.
  • La pratique sportive n'est pas valorisante, encore moins la compétition.
  • La société au quotidien ne se met pas en quatre pour faciliter la vie des champions en devenir, loin de là.
  • Il n'y a pas de modèle économique basé sur les sportif eux même. Tout le modèle est basé sur l'économie décathlon des wanabee...
  • Les français n'investissent pas du tout dans le sport, il suffit de voir les stade vide a toutes les compétitions, y compris de haut niveau dans tous les sport ... y compris le foot. Des équipes de hand ou de volet féminine qui joue le championnat d’Europe et qui se retrouve devant 200 spectateurs c'est tous les WE en France. Ailleurs la moindre équipe de "collège" joue devant plus de monde chaque WE.

Il suffit d'aller voir ailleurs comment ça se passe pour comprendre. Stade blindé même pour les rentrer de lycéen. Tout le monde fait du sport et aime ça y compris a haut niveau des les plus petite classe. L'école dégage des heures et des enseignant pour le sport compétition. Les petits copains de classes vont soutenir leurs champions partout ou ils concourent, avec la famille, les amis etc. c'est LA sortie du WE.

Les établissement de formation encore plus les grande école et université se plie en quatre pour recruter et cultiver les sportifs de haut niveau, avec des statuts avantageux, des horaire adaptés, des bourses, des équipement sportif accessible, en quantité et de qualité... quelle lycée français dispose en propre d'une piscine olympique?! C'est courant en Angleterre et en Irlande par exemple, même chose pour les tennis, golf, plan d'eau pour l'aviron, terrain de foot, rugby, hand, etc. etc. etc. dans certain lycée y a plus de terrain que de pratiquant, et tout est accessible 7/7 quasi 24/7, y compris pendant les vacances scolaire etc.

Je ne vais pas vous narrer ma carrière de "dirigeant" d'assos sportives ... on fait souvent des rencontre avec des club étranger ... et la tu t’aperçois tout de suite qu'entre eux et nous ... il y un monde. C'est un miracle qu'on arrive ne serait ce qu'a briller ce qu'on brille, tant notre envie et notre organisation laisse a désirer.

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Je crois qu'on a aussi du mal a fideliser nos entraineurs, quand on voit, en escrime par exemple, que nos concurrents directs viennent s'entrainer chez nous chez nos meilleurs entraineurs et qu'apres on trinque ... On se cree notre propre concurrence.

C'est vrai qu'en France le qport scolaire n'est absolument pas developpe. Tout se fait en club.

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Just now, FoxZz° said:

Je crois qu'on a aussi du mal a fideliser nos entraineurs, quand on voit, en escrime par exemple, que nos concurrents directs viennent s'entrainer chez nous chez nos meilleurs entraineurs et qu'apres on trinque ... On se cree notre propre concurrence.

C'est vrai qu'en France le qport scolaire n'est absolument pas developpe. Tout se fait en club.

En fait il n'y a aucun intéret a développer un athlete ... dans les écoles ou les club ... puisque des que celui ci va grandir ou devenir bon il va se barrer.

C'est comme cela qu'est vu le sport compétition. Donc les club se contente du sport loisir, pour les petits, et pour les vieux.

Reste quelques structure fédérale dédiée, qui cannibalisent les club des bons athlètes et font parfois de bon ou très bon résultat. Mais c'est très dépendant de la mafia fédérale, et du maquis délirant de la gouvernance des asso loi 1901 qui reçoivent de l'argent public ou para publique.

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Déjà quand tu vois comment les français sont sensibilisés au sport à l'école, au collège et au lycée (et l'université c'est pire) ... ptain l'UNSS ou le sport universitaire ça donnait pas envie de participer déjà comme sportif. Alors comme spectateur ...Encadrement médiocre, infrastructure peu disponible (à l'université je jouais au hand, on finissait dans des gymnases hyper isolés, avec des fuites d'eau dans le plafond, pas de chauffage l'hiver, à des heures impossibles, et je ne parle que des entraînements). On devait avoir trois ou quatre personnes dans le public ... quant on ramenait nos copines, et très peu de valorisation de tout ça dans le cursus universitaire quand bien même ça te prenait un temps fou à organiser. J'ai complètement lâché le sport-co à ce moment là.
La critique de Gally est très pertinente de ce point de vue.
En terme de possibilités pour les personnes qui n'ont pas de moyens financier derrière c'est quand très restreint. vaut mieux avoir une famille qui assure en France. Du coup on se prive sans doute d'énormément de talent.

Chez les anglo-saxons tout est aménagé de l'enfance à l'âge adulte, à tous les niveaux, il y a un modèle économique, des structures, de la régulation, des bourses d'études, du prestige. trop ptête même ? Mais ça produit des résultats.
En tout cas ça revient au même résultat que de mener des politiques sans mettre d'argent. On bricole.

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il y a 19 minutes, g4lly a dit :

Le sport c'est vu au mieux comme un loisir. Personne ne mettra de coté ses études ou sa carrière pour essayer de performer.

Je suis d'accord avec la première partie. Mais moins avec la deuxième. Pour mettre ses études ou sa carrière de coté pour s'entraîner comme un taré pour avoir une chance d'avoir une médaille, il faut gagner de l'argent d'une manière ou d'une autre. Soit c'est le conjoint, soit t'es au maximum à mi-temps avec le conjoint qui assure derrière, soit t'es pro. Point à la ligne. Or, en dehors de quelques sports collectifs et cas particuliers pour quelques athlètes (genre Teddy Rinner et une lanceuse de marteau ou poids dont j'ai oublié le nom), tous sont obligés de travailler à côté pour se payer le matos (qui est très cher à ce niveau), les cotis', les personnels particuliers qui les soutiennent. Parce que le sport de très haut niveau, ce n'est pas seulement le sportif et son entraîneur. Il faut un kiné, un physiothérapeute, un nutritioniste, potentiellement quelqu'un pour gérer tout ce qui est administratif avec les contrôles anti-dopages (les règles sont très contraignantes à partir d'un certain niveau). C'est aussi ça. Et pour les payer, faut des sous. Or, la plupart des sportifs français ne roulent pas sur l'or. S'ils sont dans une grosse structure, ça passe. Mais ce n'est pas le cas pour la majorité d'entre eux. 

 

il y a 24 minutes, g4lly a dit :

 

  • La pratique sportive n'est pas valorisante, encore moins la compétition.
  • La société au quotidien ne se met pas en quatre pour faciliter la vie des champions en devenir, loin de là.
  • Il n'y a pas de modèle économique basé sur les sportif eux même. Tout le modèle est basé sur l'économie décathlon des wanabee...
  • Les français n'investissent pas du tout dans le sport, il suffit de voir les stade vide a toutes les compétitions, y compris de haut niveau dans tous les sport ... y compris le foot. Des équipes de hand ou de volet féminine qui joue le championnat d’Europe et qui se retrouve devant 200 spectateurs c'est tous les WE en France. Ailleurs la moindre équipe de "collège" joue devant plus de monde chaque WE.

Il suffit d'aller voir ailleurs comment ça se passe pour comprendre. Stade blindé même pour les rentrer de lycéen. Tout le monde fait du sport et aime ça y compris a haut niveau des les plus petite classe. L'école dégage des heures et des enseignant pour le sport compétition. Les petits copains de classes vont soutenir leurs champions partout ou ils concourent, avec la famille, les amis etc. c'est LA sortie du WE.

Les établissement de formation encore plus les grande école et université se plie en quatre pour recruter et cultiver les sportifs de haut niveau, avec des statuts avantageux, des horaire adaptés, des bourses, des équipement sportif accessible, en quantité et de qualité... quelle lycée français dispose en propre d'une piscine olympique?! C'est courant en Angleterre et en Irlande par exemple, même chose pour les tennis, golf, plan d'eau pour l'aviron, terrain de foot, rugby, hand, etc. etc. etc. dans certain lycée y a plus de terrain que de pratiquant, et tout est accessible 7/7 quasi 24/7, y compris pendant les vacances scolaire etc.

Je ne vais pas vous narrer ma carrière de "dirigeant" d'assos sportives ... on fait souvent des rencontre avec des club étranger ... et la tu t’aperçois tout de suite qu'entre eux et nous ... il y un monde. C'est un miracle qu'on arrive ne serait ce qu'a briller ce qu'on brille, tant notre envie et notre organisation laisse a désirer.

Je suis entièrement d'accord. Pour l'aviron, j'aurais tendance à nuancer. Ayant fait deux ans d'aviron (avec une coupure de deux ans entre les deux, dont une année d'athlétisme), ce n'est pas tant le manque de plans d'eau que le manque de grosse structure. Il y a quelques bons clubs, mais cela va rarement au-delà en France. De plus, il n'y a pas réellement de club moteur. Un à Lyon n'était pas mauvais dans le championnat 2015 chez les hommes. Mais il n'y a pas de réelle locomotive. C'est très partagé. Or, un bateau, ça se construit sur la durée. On ne construit pas un équipage en quelques jours ou semaines. Plus tu as de membres d'équipage dedans, plus c'est compliqué car au-delà des positions préférentielles dans le bateau, il y a aussi l'alchimie entre eux. Par exemple, un rameur X va être meilleur en 1, mais sera moins bon s'il y a le rameur Y en 2 alors que s'il y a le rameur Z en 2, ça passe. Et ainsi de suite. De plus, c'est une coordination et une habitude de travail qui se fait sur des mois et des mois. Il faut donc le temps nécessaire pour le préparer. Car dans le bateau, il faut faire entièrement confiance à celui derrière toi. Et c'est là, où je te rejoins en partie. Pas tant sur le plan d'eau car il y a toujours moyen même si un plan d'eau de 2500m en ligne droite avec assez de largeur pour trois ou quatre bateaux c'est parfois compliqué, mais surtout sur les infrastructures et l'entraînement. 

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1 minute ago, judi said:

Je suis d'accord avec la première partie. Mais moins avec la deuxième. Pour mettre ses études ou sa carrière de coté pour s'entraîner comme un taré pour avoir une chance d'avoir une médaille, il faut gagner de l'argent d'une manière ou d'une autre. Soit c'est le conjoint, soit t'es au maximum à mi-temps avec le conjoint qui assure derrière, soit t'es pro.

Au JO normalement personne n'est "pro" ...

Accessoirement de nombreux champion sont des ados ... ou des étudiants. Tu ne perces pas en sport compet a 25 ans ... tu perces a 5 ans en gymnastique, autour de 10 ans pour la plupart des autres sport. Au delà c'est l'exception.

En gros dans les premières année de compet' de haut niveau tu ne peux tout simplement pas travailler ... et ces donc la fédé qui finance et/ou le club qui finance tout.

Hors ces dans cette période qu'on cultive un vivier d'athlète qui pourrait éclore ... plus on pioche alors dans un vivier large plus on a de chance de tomber sur des pépites.

En gros financer massivement le sport compet' dès le jeune age c'est indispensable pour espérer cultiver un large vivier de talent et avoir du chance de tomber sur des perles.

Autre chose ... de nombreux sportifs étrangers sont étudiant ... certes il ont plus de 25 ans mais sont toujours étudiant ... parfois jusqu’à 30 ans ...

En pratique les système de diplôme par point ou pas semestre UV etc. étrangers permettent au athlète de rester dans le système universitaire autant qu'il veulent et de dégager des année complètement sabbatique pour le leur préparation ... tout ca au frais de l'université, avec en général l'apport en sus de la fédération ou d'un quelconque ministère. Ajoute à ça quelques sponsors et tu as un modèle économique fonctionnel.

En France c'est la fonction publique qui doit jouer ce rôle!!! C'est assez délirant de voir les mec gendarme ou douanier ... ne jamais faire leur boulot de gendarme ou presque, tout ca pour arriver a financer leur entraînement pour la fédé de natation!!!

Pour le sponsoring Le problème c'est la visibilité. Non seulement les stade sont vide, mais les médias ne diffuse pas non plus de sport, hors le foot et le tour de France.

En gros pas de visibilité pas de revenu de sponsoring ... même des champion de niveau européen n'arrive pas a se financer sérieusement grâce a des budget de sponsoring. C'est directement lié a la - faible - consommation de des produits des sponsors en question par les français... et donc a la non rentabilité de sponsoriser un français sauf s'il a une retombé internationale - ce qui est rare voir très rare -.

Après il y a d'autre souci ... sur lesquels je vais éviter de m'étendre ... mais le problème des club et le même que le problème des PME qui refuse de grandir ... refuse de se professionnaliser etc. ça a un coté hautement pathologique. J'ai connu de nombreux club qui se sont inconsciemment auto détruit pour ne pas quitter leur dirigeant historique et ne pas se professionnaliser. D'autre qui rejettent d'un revers de la main des dizaines de milliers d'euros de sponsor parce que le sponsor en question ne serait pas dans l'esprit ci ou là etc.

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Il y a 4 heures, g4lly a dit :

Accessoirement de nombreux champion sont des ados ... ou des étudiants. Tu ne perces pas en sport compet a 25 ans ... tu perces a 5 ans en gymnastique, autour de 10 ans pour la plupart des autres sport. Au delà c'est l'exception.

OULAH ... Très nombreux sont les sports où les athlètes percent en senior; des juniors prometteurs passent à la trappe des seniors éclosent enfin, il n'y a pas de règle véritable.

A 10 ans ton corps n'est pas arrivé à maturité ... la marche est encore très haute, il y a des sports que tu ne pratique pas encore à 10 ans

Un exemple, en aviron les anglais ont mis au point des sélections basées sur les études morphologiques en partant de modélisation indiquant qu'il y avait des morphologies intrinsèquement plus performantes que d'autres. Donc pour Pékin, Londres etc ils ont sélectionné des gens de 20/22 ans qui n'avaient jamais pratiqué l'aviron ... en 18 mois/2 ans ils les ont amené au niveau olympique

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Just now, pascal said:

Donc pour Pékin, Londres etc ils ont sélectionné des gens de 20/22 ans qui n'avaient jamais pratiqué l'aviron ... en 18 mois/2 ans ils les ont amené au niveau olympique

Dans quel vivier les ont ils sélectionné ... à la caisse du supermarché?

Tu ne deviens pas sportif par magie a 30 ans après avoir rien foutu de ton petit corps sauf boire, fumer et baiser les 15 années précédente.

Tout un tas de sport cannibalise les autres sport pour recruter ... reste que si tu n'as pas fait d'autre sport depuis ton jeune age tu risque de ne même pas avoir les réflexes psychomoteurs qui conviennent.

Les sport qui se font typiquement cannibaliser ce sont des sport complet exigeant qu'on pratique jeune, gymnastique et athlétisme notamment.

 

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non dans les universités, les clubs de fitness ... Les gens choisis avaient des morphologies jugées idéales (longueurs de segments, puissance musculaire ...) une bonne culture sportive mais n'avaient jamais pratiqué le haut niveau sans parler du très haut niveau ...

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2 minutes ago, pascal said:

non dans les universités, les clubs de fitness ... Les gens choisis avaient des morphologies jugées idéales (longueurs de segments, puissance musculaire ...) une bonne culture sportive mais n'avaient jamais pratiqué le haut niveau sans parler du très haut niveau ...

Peut être que l'aviron c'est pas assez cognitif et que ça puisse être une exception :bloblaugh:

En tout état de cause il sont aller piocher dans un vivier de sportif que d'autre avaient cultivé.

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Il y a 5 heures, g4lly a dit :

Au JO normalement personne n'est "pro" ...

 

 

    Pourtant nombreuses sont les disciplines et notamment l'athlétisme (la c'est le + marqué et visible) ou c'est simplement le championnat du monde qui s'y retrouve tout les 4 ans ... Les athlètes sont tous "pro" pourtant (ils vivent clairement de leur discipline par des contrats de pub pour les championnats) mais participent aux JO d'été

    Alors que par exemple un joeur de foot célèbre lié a un club : Ne pourra pas faire de JO, c'est un joueur "pro" par contrat avec un club ( + des contrats de pub aussi) : On ne les voit pas

 En fait c'est vraiment des questions de status liés par des contrats pro

  On ne considère pas pro un athlète dans le championnat mondial avec ses contrats de pub, mais un joueur de foot d'un club si ...

On le voit beaucoup aussi au JO d'hiver :

   Les épreuves reines comme la descente ect : C'est très clairement le championnat du monde qui est présent et idem des gens avec des contrats pubs seulement

 Par contre + étonnant c'est l'épreuve du Hockey sur glace : On s'étonne d'y retrouver toute la NBA ou presque entre les USA, le Canada et la Russie : Etrangement ce sont forcément des gens ratachés a des clubs par des contrats pro ... Et pourtant ils sont la aux JO

 

   Les status pro c'est particulier dans la vision des JO ... Très étrange notamment le hockey aux JO d'hiver

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9 minutes ago, alpacks said:

Les status pro c'est particulier dans la vision des JO ... Très étrange notamment le hockey aux JO d'hiver

En fait les pro on été progressivement accepté sous condition variable depuis 1984. Le dernier sport olympique non professionnel était la boxe, et c'est en train de changer.

Reste que nombreux athlètes venant au JO vivent avec trois francs six sous ... y compris dans les pays riches.

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le statut amateur pour participer aux JO, ce n'est plus vraiment d'actualité. Le CIO en a fait son deuil depuis déjà longtemps, et l'amateurisme n'est plus revendiqué.

Cependant, pour certains sport, la fédération mondiale de tutelle impose des limitations pour participer aux JO.

Ainsi, par exemple, la FIFA ne voulant pas que le tournoi de foot olympique masculin fasse trop de concurrence à la coupe du monde, ne veut pas qu'il y ait plus de trois joueurs agés de plus de 23 ans je crois.

Ainsi les joueurs sont principalement des jeunes de moins de 23 ans. De plus, la période des jeux olympiques n'est pas dans le calendrier FIFA (c à dire qu'il y a des matchs prévus pour les clubs en meme temps que les JO). Or comme c'est les clubs qui emploient et payent les joueurs, les clubs ne veulent pas qu'ils aillent se blesser et soient absents pendant leur matchs... D'ou des négociations parfois difficiles entre clubs et joueurs pour libérer le joueur...

Après cela semble différent pour les filles (et d'ailleurs le tournoi olympique de foot féminin est aussi interressant que la coupe du monde)

Concernant la boxe, je n'ai pas d'info sur pourquoi les pros ne sont toujours pas admis aux JO ...

 

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@mayamac c'est ça pour le foot. Ce sont les sélections espoirs en général qui font les qualifications. Et les pays y rajoutent quelques joueurs de moins de 23 ans et trois autres de plus de 23 ans de l'équipe A. 

 

@g4lly Cela fait longtemps qu'il n'y a plus de véritables amateurs parmi les champions olympiques dans les disciplines les plus médiatisées. Ne va pas me faire croire que les américains, les russes, les chinois et parfois autres pays sont presque tous amateurs en athlétisme, natation, escrime, aviron et autres. L'amateurisme (au sens que ce sont des athlètes qui ne sont pas des professionnels), cela fait belle lurette que c'est fini. Dans les faits, cela s'est arrêté même pendant la Guerre Froide avec la lutte sportive entre les deux blocs. Officiellement, les athlètes étaient non-professionels. Mais dans la réalité, c'était autre chose. Il n'y a qu'en France où on semble avoir raté le coche du quasi-professionnalisme. 

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Pour être dirigeant d'un club qui pratique sa discipline au niveau national sur un territoire à la densité sportive importante (33 clubs rassemblant 6000 pratiquants sur une population de 18000 personnes, dont 4 au niveau national et 4 au niveau inter-régional), je peux aussi cibler quelques points durs :

  • Le manque de moyens : pas de subvention régionale, suppression des subventions départementales et sévère restriction des subventions municipales liées à la baisse des dotations de l'état, des dossiers CNDS qui tournent au gros n'importe quoi pour gratter les quelques euros qui restent à distribuer ... Il faut alors faire avec les ressources internes au club (cotisations, buvettes, vente de goodies du club, rares contrats de sponsoring - rares pour cause de concurrence éfrennée entre assoc.), et ça ne fait pas un gros budget pour évoluer au niveau national (compter 30000 € /an pour 200 adhérents). Résultat des courses : la plupart des joueurs paient de leur poche, ce qui rend difficile l'éclosion des jeunes les plus prometteurs si les parents ne sont pas un minimum embourgeoisés et motivés.
  • Le manque de soutiens : quand tu vas voir l'élu local pour lui parler du rayonnement de ton club, qui fait connaître ta commune de périphérie urbaine sur la moitié de la France, et que tu cherches à te faire épauler pour faire face à une difficulté mineure (service juridique, location de véhicule, conflit sur les affectations d'équipements, etc.), quand la réponse de l'élu c'est "mais on ne vous a pas demandé de jouer à ce niveau" (comprendre "je ne ferai rien pour vous, je n'en ai rien à faire"), tu te retrouve bien seul avec le bureau de ton association. Il n'y a que quand le dossier lui pète à la gueule en pleine campagne électorale, avec des gens qui lui posent la question à chaque rencontre ou tractage que, tout à coup, tes préoccupations se retrouvent en tête de liste des siennes. Et encore, il reste sa marotte du "sport pour tous" qui vient parfois pomper les énergies de ton club au profit des purs loisirs (ceux qui ne feront jamais d'effort, dans une discipline sportive (!), qui ne cherchent absolument pas à progresser, et qui m'ont déjà usé plusieurs entraineurs par leur non-motivation mais leur présence obstinée).
  • Le manque d'équipements : on supprime plus d'équipements sportifs que l'on en construit. Et même sur ceux que l'on construit, trop tard pour répondre aux besoins (en général 5 à 10 ans trop tard, donc ils répondent à d'autres besoins), les mairies demandent des garanties de remplissage, au prétexte de dépenser au mieux chaque euro d'un budget trop limité. Sauf que dès que l'on garantit le remplissage, il n'y a plus de souplesse, tous les clubs se retrouvent bloqués et le problème de pénurie se manifeste de nouveau aussitôt après la livraison du nouvel équipement (qui n'était pas suffisant, de toutes manières, et qui est rarement parfaitement adapté à la pratique à cause des délires des architectes qui ont répondu au concours).
  • Le manque de sérieux : des comités, des ligues et des fédérations. Ces structures demandent des efforts administratifs exceptionnels qui pèsent lourdement sur les bénévoles et les bureaux. C'est très bien pour la structuration, la formation et tout ça ... mais ils font aussi preuve de laxisme dans leur propre gestion, au point de créer parfois des situations ubuesques, avec réclamations, appels, et pour finir devant la conciliation du CNOSF avec un juge pour trancher le litige. Pour l'avoir vécu, le conciliateur, juge au Tribunal Administratif par ailleurs, s'est bien marré face à une juriste stagiaire de ma fédération à qui il a donné une pure leçon de droit après avoir démonté leurs réglements, leurs procédures, et le non-respect de ceux-ci par les plus hautes instances (mais pas par les clubs).
  • Le manque de rigueur : pour ma discipline, quand je vois comment est gérée la détection, avec des éléments prometteurs (top 5 départemental) qui sont privés des entrainements ou des stages jeunes parce qu'ils ne font pas partie des clubs ayant la bonne influence, ceux ayant le vent en poupe plaçant des joueurs 9e ou 12e à leur place ... ça me hérisse - et pas seulement parce que c'est arrivé à deux de mes enfants qui continuent régulièrement à mettre des tôles à des clampins qui ont 3x plus de temps d'entrainement qu'eux et à poser des difficultés au sommet de la hiérarchie. Après, je peux comprendre qu'il soit difficile de gérer les parents qui disent tous que leur rejeton est le meilleur, mais je regrette vraiment de ne pas avoir insisté aussi lourdement que les autres ... trop discret, ça me perdra.
  • Le manque de bénévoles : grosso modo, sur un effectif, tu peux compter sur 20% de bénévoles dont 10% d'occasionnels, 5% de réguliers et 5% de permanents. C'est souvent trop juste quand il faut assurer un bureau, des tables de marque, des arbitrages, des commissaires, des déplacements, monter des dossiers, faire des campagnes de recherche de sponsor, ... Ce sont toujours les mêmes qui s'y collent et ca mène à une forme d'épuisement des ressources et finalement à un désintérêt pour la discipline qui nous a pourtant amené là. Ils sont nombreux les sportifs à se montrer amers après être allé au bout de leur engagement (sportif, puis extra-sportif).

J'ai plein d'autres points sur lesquels je peux déverser ma bile ... mais ces 6 là sont, à mes yeux, emblématiques de tous les problèmes d'une certaine base qui est strictement nécessaire pour étoffer le sommet de la pratique sportive en France.

Modifié par FATac
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Il y a 9 heures, Berezech a dit :

Déjà quand tu vois comment les français sont sensibilisés au sport à l'école, au collège et au lycée (et l'université c'est pire) ... ptain l'UNSS ou le sport universitaire ça donnait pas envie de participer déjà comme sportif. 

Qui plus est, la compétition, c'est pô bien. Les barèmes au collège faisaient rire à voir. En course d'endurance, tu avais 16 points sur la régularité ; 4 points sur la performance intrinsèque... En trottinant/marchant tranquille et comme une montre suisse, tu avais 16/20. En forçant pour tenter de faire la plus grande distance possible sur 20 minutes, tu risquais une note bien plus basse. En outre, sans doute avait-il intégré dans les barèmes qu'une fille n'était pas faite pour le sport, car sur certaines disciplines d'athlétisme (saut en longueur, lancer de disque, 60 m haies, etc.) les barèmes attribués faisaient juste rire à voir. On se trouvait avec des écarts de moyenne de plus de 2 points sur l'ensemble de la classe... avec des filles qui se cognaient tout à fait de la performance réalisée.

 

il y a une heure, FATac a dit :
  • Le manque de moyens : pas de subvention régionale, suppression des subventions départementales et sévère restriction des subventions municipales liées à la baisse des dotations de l'état, des dossiers CNDS qui tournent au gros n'importe quoi pour gratter les quelques euros qui restent à distribuer ... Il faut alors faire avec les ressources internes au club (cotisations, buvettes, vente de goodies du club, rares contrats de sponsoring - rares pour cause de concurrence éfrennée entre assoc.), et ça ne fait pas un gros budget pour évoluer au niveau national (compter 30000 € /an pour 200 adhérents). Résultat des courses : la plupart des joueurs paient de leur poche, ce qui rend difficile l'éclosion des jeunes les plus prometteurs si les parents ne sont pas un minimum embourgeoisés et motivés.

Comparons les budgets respectifs d'après le Projet de Loi de Finances pour 2016 :

- Culture et Communication : 7,3 Mds €

- Ville, Jeunesse et Sports : 1,324 Mds € (en y intégrant les 264 millions d’euros du Centre National pour le Développement du Sport - CNDS)

A noter que le budget du Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports a vu son budget augmenté de 17 % par rapport au dernier exercice. Mais la très grande majorité de la hausse a été allouée à la jeunesse et à la vie sociale. Le budget du Ministère de la Culture et de la Communication à augmenté de 2,7 %, ce qui en fait constitue en valeur absolue une hausse plus importante.

M'enfin, ils peuvent s'estimer heureux aux Sports, la Recherche ayant par exemple connu une hausse de son budget de 6 millions avant de s'en être vu sucrés plus de 200 millions... Et si quelques Prix Nobel ou Médailles Fields ne s'étaient pas mobilisées, c'était plus de 300 millions de coupes.

 

Il y a 3 heures, g4lly a dit :

Peut être que l'aviron c'est pas assez cognitif et que ça puisse être une exception :bloblaugh:

Peut-être la dimension technique/cognitive est-elle un peu moins marquée que dans d'autres sports. Je pense notamment à certaines disciplines d'athlétisme ou à la natation. Mais, plus que dans d'autres sports, il y a une morphologie-type à l'aviron. Je parle pas du barreur hein ^^

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il y a 17 minutes, Skw a dit :

Comparons les budgets respectifs d'après le Projet de Loi de Finances pour 2016 :

- Culture et Communication : 7,3 Mds €

- Ville, Jeunesse et Sports : 1,324 Mds € (en y intégrant les 264 millions d’euros du Centre National pour le Développement du Sport - CNDS)

La comparaison fait mal, mais comparaison n'est pas raison ... l'enveloppe peut être différente parce que le périmètre couvert n'est pas seulement celui des actions : il y a le patrimoine.

Le Ministère de la Culture et de la Communication se trouve, de fait, à devoir débloquer des budgets pour tout l'entretien de notre patrimoine historique, architectural et culturel (monuments, musées nationaux, etc.)

Le Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, lui, n'a pas cet entretien à assurer - mais il lui reste à constituer ce patrimoine d'installations sportives - patrimoine qui ne demande qu'à partir en sucette et à consommer d'important budgets de remise en état et de remise aux normes (foutus réglements sportifs qui changent trop souvent - merci le Basket pour les nouveaux tracés obligatoires). Et ce patrimoine de niveau "national", il est faible, puisque l'essentiel de l'effort repose sur le niveau local.

 

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il y a 24 minutes, FATac a dit :

La comparaison fait mal, mais comparaison n'est pas raison ... l'enveloppe peut être différente parce que le périmètre couvert n'est pas seulement celui des actions : il y a le patrimoine.

Il faudrait aussi considérer que de nombreuses subventions sont versées aux activités sportives aux niveaux municipal et départemental. Mais je ne suis pas sûr que les activités culturelles soient moins lésées à ce niveau. Ensuite, le patrimoine immobilier constitue une part importante des efforts consentis en matière budgétaire, mais loin d'être majoritaire. En passant, je pense qu'une part non négligeable du milliard d'euro consacré au patrimoine immobilier tombe en fait dans la ligne dépenses fiscales : quand des propriétaires de bâtiments classés veulent engager des travaux d'entretiens, ils peuvent obtenir sous certaines conditions des crédits d'impôts. 

 

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Il y a 2 heures, Skw a dit :

Peut-être la dimension technique/cognitive est-elle un peu moins marquée que dans d'autres sports. Je pense notamment à certaines disciplines d'athlétisme ou à la natation. Mais, plus que dans d'autres sports, il y a une morphologie-type à l'aviron. Je parle pas du barreur hein ^^

Il y en a une. Mais il faut aussi savoir parfaitement gérer sa course. Ce qui ne s'apprend pas en quelques mois. Il en va de même pour l'endurance. Pour en avoir fait, je peux vous dire que 1500m (soit 500 de moins qu'aux JO), c'est déjà très long psychologiquement. Même quand ça va vite. 

 

Il y a 3 heures, FATac a dit :

Le manque de soutiens : quand tu vas voir l'élu local pour lui parler du rayonnement de ton club, qui fait connaître ta commune de périphérie urbaine sur la moitié de la France, et que tu cherches à te faire épauler pour faire face à une difficulté mineure (service juridique, location de véhicule, conflit sur les affectations d'équipements, etc.), quand la réponse de l'élu c'est "mais on ne vous a pas demandé de jouer à ce niveau" (comprendre "je ne ferai rien pour vous, je n'en ai rien à faire"), tu te retrouve bien seul avec le bureau de ton association. Il n'y a que quand le dossier lui pète à la gueule en pleine campagne électorale, avec des gens qui lui posent la question à chaque rencontre ou tractage que, tout à coup, tes préoccupations se retrouvent en tête de liste des siennes. Et encore, il reste sa marotte du "sport pour tous" qui vient parfois pomper les énergies de ton club au profit des purs loisirs (ceux qui ne feront jamais d'effort, dans une discipline sportive (!), qui ne cherchent absolument pas à progresser, et qui m'ont déjà usé plusieurs entraineurs par leur non-motivation mais leur présence obstinée).

Je suis entièrement d'accord. De mon expérience en athlétisme (un an mais j'ai fait une dizaine de compétitions partout en Champagne), le club était souvent obligé de louer sur ses propres deniers (ou avec la cotisation pour la compétition payée par tous ceux qui y allaient) les voitures. Ou alors, directement par les entraîneurs (bénévoles évidemment) qui les payaient sur leur argent. Ou dernier cas, c'était les voitures personnelles. Bref, c'est le bazar. Pour peu que tu sois dans un coin paumé, ça n'aide pas. 

 

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il y a 18 minutes, judi a dit :

Il y en a une. Mais il faut aussi savoir parfaitement gérer sa course. Ce qui ne s'apprend pas en quelques mois. Il en va de même pour l'endurance. Pour en avoir fait, je peux vous dire que 1500m (soit 500 de moins qu'aux JO), c'est déjà très long psychologiquement. Même quand ça va vite. 

J'en ai fait aussi un peu et la technique ou cognitivité à l'aviron ne m'ont pas l'air aussi complexes que celles que l'on peut avoir en natation par exemple. Allez voir des reportages sur Phelps et l'évolution de sa technique, au crawl notamment. C'est du sport de précision combinée à de la mécanique des fluides. Phelps a au fur et à mesure des années bâti son corps pour pouvoir tenir certaines positions - normalement impossibles à tenir - hautes sur l'eau et réduire les frottements. Il a adapté sa gestuelle pour pouvoir limiter les mouvements parasites, fait évoluer ses pirouettes en fin de lignes pour ne pas prendre sur le retour les remous qu'il avait pu produire à l'aller, etc. Je n'ai jamais fait de natation en pratique sportive, mais je trouve la complexité technique de ce sport tout bonnement hallucinante. Cela m'étonnerait bien que l'on puisse prendre le premier venu de la salle de gym du coin pour arriver à faire quoi que ce soit...

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Le sport c'est aussi une histoire culturelle. Il suffit de voir les USA pour comprendre qu'en France on a 1000 ans de retards. Les gens font du sport partout, tout le temps. Sur les campus tout le monde est poussé à bloc pour pratiquer etc. En Europe de l'est aussi les gens sont bien plus sportif qu'ici, pourtant ils n'ont pas forcément plus de moyens. Pareil dans les Balkans ou c'est vraiment impressionnant de voir comment les jeunes et moins jeunes pratiques. Tu peux passer pendant un mois devant le même terrain de basket dans un bled pommer et voir les mêmes jeunes avec leur entraineur, pratiquer toute la journée sous 40°C, voir les mêmes mec à la plage faire des longueurs pendant des heures etc.

En France le sport ça se résume souvent à l'EPS qui fait chier tout le monde et n'est ni valorisant, ni valorisé, puis plus rien pour beaucoup après le BAC, le sport à la fac est une blague, par faute de moyens et de valorisation de manière générale.

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