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Corne de l'Afrique ( Djibouti, Éthiopie, Somalie) le laboratoire des confrontations modernes 


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A défaut des Russes, les Américains ? Par contre, l'idée d'y installer une base US ET y déplacer les Gazaouis me semble incongrue (vous mer direz, l'administration Trump n'est plus à une connerie près

 

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Il y a 10 heures, Paschi a dit :

A défaut des Russes, les Américains ? Par contre, l'idée d'y installer une base US ET y déplacer les Gazaouis me semble incongrue (vous mer direz, l'administration Trump n'est plus à une connerie près

 

heu, à l'époque de la bataille de Mogadiscio https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Mogadiscio

j'avais cru comprendre qu'il y avait du pétrole en Somalie

 

mais que le cout d'extraction était trop elevé (à l'époque) ; donc, au lieu de perdre du personnel pour y placer un fantoche comme dirigeant, je crois/pense qu'ils ont différé (laisser les barbus gerer, laisser passer du temps, avant d'y revenir)...

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il y a 31 minutes, christophe 38 a dit :

heu, à l'époque de la bataille de Mogadiscio https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Mogadiscio

j'avais cru comprendre qu'il y avait du pétrole en Somalie

 

mais que le cout d'extraction était trop elevé (à l'époque) ; donc, au lieu de perdre du personnel pour y placer un fantoche comme dirigeant, je crois/pense qu'ils ont différé (laisser les barbus gerer, laisser passer du temps, avant d'y revenir)...

Il y a des rumeurs qui laissent entendre des réserves allant jusqu'à 30 milliards de barils.

Mais :

  • il n'y a pas eu de prospections significatives
  • on ne sait pas si ce sont des réserves en mer ou sur terre
  • peu de gens ont intérêt à développer ces exploitations (en tout cas, parmi les pays producteurs)
  • le contexte local est... moins pire qu'il y a quelques années mais clairement, on est au-delà de la crise sécuritaire au Mozambique autour de leurs propres gisements
  • et il y a ce menu point de détail qui consiste à se rappeler que si ces réserves se trouvent au Puntland ou au Somaliland... eh bien, ces deux pays n'existent pas et surtout, le gouvernement somalien ne les reconnaît pas

Oh et à côté, vous avez un charmant régime qui s'appelle l’Éthiopie et qui pourrait venir emmerder tout le monde.

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Il y a 2 heures, christophe 38 a dit :

heu, à l'époque de la bataille de Mogadiscio https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Mogadiscio

j'avais cru comprendre qu'il y avait du pétrole en Somalie

 

mais que le cout d'extraction était trop elevé (à l'époque) ; donc, au lieu de perdre du personnel pour y placer un fantoche comme dirigeant, je crois/pense qu'ils ont différé (laisser les barbus gerer, laisser passer du temps, avant d'y revenir)...

On parle de l'utilisation de Berbera qui se trouve dans le Somaliland, qui a fait sécession de la Somalie qui, elle, a déjà un accord avec la Turquie pour l'exploitation du pétrole

https://www.rfi.fr/fr/monde/20240308-nouvel-accord-entre-la-turquie-et-la-somalie-sur-les-hydrocarbures

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  • 2 months later...

En attendant une éventuelle exploitation pétrolière, la famille s'aggrave toujours, et les coupes dans l'aide humanitaire américaine n'arrange pas les choses. Pas étonnant que les Shebab arrivent toujours à recruter du monde

https://www.liberation.fr/international/afrique/famine-en-somalie-pres-de-500-000-enfants-en-danger-de-mort-imminente-20250519_CHF565TQNBDO3N2I3GENCG2CLA/

D’ici le mois de juin, 4,6 millions de personnes – un Somalien sur quatre – devraient être confrontées à des niveaux de faim sévères. Parmi eux, on compte 1,8 million d’enfants de moins de cinq ans, dont 479 000 risquent de mourir de malnutrition de manière imminente si aucune aide d’urgence n’est apportée.

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  • 1 month later...

Petit fil sur le point nodal de la stratégie émiratie en Afrique orientale, qui remplace un ancien site en Erythrée, l'aéroport de Bosaso en Soma... pardon, dans le Puntland :

 

Beaucoup d'infrastructures, beaucoup de moyens, beaucoup d'activité. Les comptes spécialisés dans le suivi du trafic aérien "gris" montrent pas mal de trafic à partir ou depuis ce site. 

Modifié par Ciders
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https://www.dw.com/en/a-look-at-eritreas-role-as-new-tigray-war-looms-in-ethiopia/a-73283778 (16 juillet 2025)

Selon un nouveau rapport du groupe de surveillance basé aux États-Unis, The Sentry, l'Érythrée a profité de son implication dans le conflit du Tigré pour renforcer considérablement sa position. « Nous avons identifié deux schémas clairs », a déclaré Charles Cater, enquêteur principal de The Sentry, dans une interview accordée à DW. "Premièrement, le pillage systématique du Tigré pendant la guerre : les usines ont été démantelées et déplacées de l'autre côté de la frontière. Tout ce qui avait de la valeur était emporté en Érythrée".

Le deuxième schéma, selon lui, est celui du commerce illicite : l'Érythrée a profité de la contrebande d'or, de sésame, d'objets culturels et même de personnes en provenance du Tigré. Les devises étrangères ainsi obtenues auraient contribué à financer les opérations en cours de l'Érythrée en Éthiopie.

Un autre moment décisif s'est produit en 2018, lorsque l'Éthiopie et l'Érythrée ont signé un accord de paix, mettant fin à des années d'hostilité ouverte. Le Premier ministre Abiy a reçu le prix Nobel de la paix pour cette avancée - mais Afwerki n'a pas été nobélisé, bien que l'accord ait contribué à lever l'embargo sur les armes de l'ONU contre l'Érythrée. The Sentry a également montré comment l'Érythrée a ensuite acheté des armes, notamment à la Russie.

https://thesentry.org/reports/power-and-plunder/ (juin 2025)

En novembre 2018, les Nations unies ont levé les sanctions contre l'Érythrée, y compris un embargo sur les armes interdisant à la fois l'importation et l'exportation d'armes, après une campagne réussie menée par l'Éthiopie, rival de longue date de l'Érythrée. Alors que le président érythréen Isaias Afwerki et le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed Ali commençaient à renouer des liens, après avoir signé un accord de paix formel en septembre 2018, l'espoir était grand que cette réinitialisation des relations régionales assurerait une sécurité à long terme. Cet espoir s'est rapidement évanoui, car des pourparlers de plus en plus secrets ont abouti à l'encerclement militaire de la région éthiopienne du Tigré.

En l'absence de l'embargo bilatéral sur les armes décrété par les Nations unies, les forces de défense érythréennes (FDE) se sont rééquipées et réarmées, tandis que leurs officiers supérieurs ont conspiré avec l'appareil de sécurité éthiopien nouvellement configuré pour déclencher la guerre du Tigré à la fin de l'année 2020. Les FDE ont joué un rôle prépondérant et très problématique dans ce conflit, commettant des atrocités dans le cadre d'une campagne de punition collective contre la population du Tigré, au prix d'un lourd tribut humain.

La guerre du Tigré a entraîné une crise humanitaire d'une ampleur considérable. Des crimes de guerre ont été perpétrés par toutes les parties au conflit, mais la nature des atrocités et des profits de guerre réalisés par les FDE a été inégalée en termes d'ampleur et de préméditation. Les FDE se sont livrées à des massacres, à des violences sexuelles généralisées et à des pillages systématiques, notamment de machines industrielles, de fournitures et d'équipements médicaux et d'antiquités culturelles tigréennes.

Depuis la signature de l'accord de Pretoria de 2022, qui a marqué la fin de la guerre du Tigré, les FDE continuent d'occuper des territoires à l'intérieur de l'Éthiopie. Les commandants militaires érythréens et leurs agents en Éthiopie continuent de tirer profit d'une économie de conflit, notamment grâce à la traite des êtres humains, aux enlèvements et à l'extraction illicite d'or.

Entre-temps, le président érythréen Isaias Afwerki s'est imposé comme le grand vainqueur du nouveau statu quo, alors que la fragile coalition fédérale éthiopienne continue de se débattre dans un désordre généralisé. La Russie étant devenue un allié militaire clé dans le paysage de l'après-embargo, les FDE n'ont plus guère de contraintes pour poursuivre leur réarmement. Pour les dirigeants érythréens, le nouvel état de « ni guerre, ni paix » s'avère avantageux.

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Alors ça c'est intéressant.

Pour faire simple, les forces navales du Puntland (pays qui n'existe pas mais qui est fortement soutenu par les Émirats) viennent de saisir un cargo sous pavillon comorien parti de Turquie pour rallier Mogadiscio avec une cargaison de véhicules blindés, d'armes légères et munitions à destination des forces somaliennes (soutenues par la Turquie).

On ne sait pas pourquoi le Puntland a agi ainsi mais ça pourrait devenir encore plus intéressant.

 

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