Ronfly Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier (modifié) Le 16/01/2025 à 23:07, Picdelamirand-oil a dit : Tu sais, rien que pour porter le viseur de casque il faut modifier le siège éjectable pour que l'éjection reste en toute sécurité... Il y a un peu de modif à faire au niveau cabine également pour intégrer le boîtier lié aux casque Modifié le 21 janvier par Ronfly 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier Le 17/01/2025 à 21:09, pascal a dit : Ça confirme ce qui m'a été dit sur les interférences pt2/3 on peut mettre un Mica en présence d'un SCALP on a déjà vu voler des conf' similaires, après il faut savoir dans quel domaine on peut tirer l'un ou l'autre et si on peut le faire et selon quels critères Et c'est là que l'on commence à parler études essais et finances. Ce sont des choses qui coûtent cher. Si cela n'était pas le cas la question aurait été déjà déverminée ... Or ça fait 17 ans que le F2 est opérationnel et cette question est toujours en suspend et le point non ouvert. Un des sujets prioritaires étant de savoir si selon les conf' d' emport on peut ou non tirer tel ou tel armement ou larguer telle ou telle charge dans tout le spectre du domaine... Ou pas et c'est cela la non régression, savoir si un armement pourra être utilisé dans l'intégralité de son domaine, où pas, où si sa présence permettra ou pas d'utiliser celui au point voisin dans l'intégralité du sien. Un client serait-il prêt à payer tel ou tel armement sachant que celui-ci sera selon les configurations limité à tel ou tel domine de vol, exemple pourra-t-il tirer de l'AASM sous fort facteur de charge avec un truc accroché en point 3 ? Pourra-t-il effectuer en toute circonstance et en toute sécurité (préservation de l'avion et de son pilote) un largage d'urgence d'un SCALP avec son adaptateur et son pylône avec un truc accroché ou point 3 ? Tout ceci a donc un coût et pour un client cela signifie "le jeu en vaut-il ou non la chandelle" ? Pour le moment on a la réponse, ça peut changer ... peut-être ... En tout cas cela n'a rien de trivial surtout quand on veut éviter qu'un truc remonte dans l'avion après largage... Par exemple Ne jamais perdre de vue que malgré toutes ses qualités le Rafale n'est pas un gros avion En continuant à discuter avec mon contact, je n'avais pas idée d'à quel point ces essais de séparation pouvaient être fastidieux et coûter cher. En fait tout dépend de ce que le client veut, et restreindre l'ouverture des emports en conséquence. Par exemple, une grosse config air-air utile pour faire du CAP ou de l'interception, avec 8 missiles AA a un sens. Et elle est "relativement" simple à ouvrir. Mais si on veut utiliser ce Mica en point 3 avec plusieurs types de munitions en point 2 (3x AASM 250, Scalp, BGL1000, etc.), il faut refaire des essais de séparation avec chacun de ces munitions. Et attention. Chaque munition larguée étant une maquette instrumentée, elle coût bien plus cher qu'une munition bonne de guerre, car il s'agit là d'un équipement fabriqué pour l'occasion. Sans compter qu'un largage, ça ne se fait pas forcément les ailes à plat et sans accélération, donc ça multiplie les nombres de largage à faire. On m'avait raconté un passage d'Eric Gérard en Corée, de pilotes coréens, au mess, qui ne comprenaient pas pourquoi le Rafale n'avait pas de plus grosses configuration AA. Ce à quoi il se serait levé et aurait demandé depuis quand un avion avait tiré plus de deux missiles air air au cours d'une seule mission ? Bon maintenant les temps ont changé, et des adversaires potentiellement formidables se révèlent. Surtout, l'apparition de drones utilisés comme missiles de croisière, peu cher et nombreux, vont voir des avions décoller avec des buches par parquets de 12. Et je rêve d'une configuration avec 2 Mica en point ventral, 2 Meteor en latteraux arrières, 4 missiles sur un emport double en point 2, 2 en point 3 et enfin 2 en bout d'ailes. Oué, 12 missiles... ça passe y'avait pas un graphiste ici pour faire le montage ? :) 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier C'est exactement ça, sachant aussi que ces essais mettent en relation divers intervenants dont il faut harmoniser les impératifs et gérer les égo: le cas typique étant "qui est responsable de tel ou tel point dur ?" l'avion, la munition, l'équipement annexe ?" -l'avionneur -le missilier -l'équipementier (exemple Rafaut) -le client (DGA) -l'utilisateur final ... Je me souviens des prises de tête évoquées lors des essais de séparation AASM dans les années 2000 ... 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier 35 minutes ago, bubzy said: Bon maintenant les temps ont changé, et des adversaires potentiellement formidables se révèlent. Surtout, l'apparition de drones utilisés comme missiles de croisière, peu cher et nombreux, vont voir des avions décoller avec des buches par parquets de 12. Est-ce qu'un panier de roquettes AA guidées va pas finir par faire son apparition pour justement traiter ces cibles faciles mais nombreuses ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier il y a 4 minutes, Asgard a dit : Est-ce qu'un panier de roquettes AA guidées va pas finir par faire son apparition pour justement traiter ces cibles faciles mais nombreuses ? Je serais circonspect là dessus. Une roquette a une portée limitée, et sa propulsion l'emmène aussi loin que possible pour aller taper une cible fixe, et située plus bas. Pour atteindre une cible qui se déplace devant soit, il faut avoir une plus longue portée. Et tous les drones/missiles de croisière à base coût ne sont pas des shahed qui se trainent. Il faudrait donc considérer ce qui se fait de plus petit, c'est à dire des manpad comme étant ce qu'on devrait avoir "à minima". Alors oui, pourquoi pas... Mais spécialiser des munitions pour un usage précis ça complexifie aussi bien d'autres domaines. Ne serait-il pas plus sage de lancer la production de missiles AA en très grande série pour en réduire le coût ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier l'effet de série a malheureusement ses limites... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
tipi Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier (modifié) Ceci m'amène à une question (plutôt des questions): quelle est la différence entre une roquette guidée et un missile léger ? Les deux ont bien un autodirecteur, une charge, un propulseur et des gouvernes? En quoi une roquette guidée serait notablement moins chère ? Effet série uniquement ? Modifié le 21 janvier par tipi 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier il y a 32 minutes, tipi a dit : Ceci m'amène à une question (plutôt des questions): quelle est la différence entre une roquette guidée et un missile léger ? Les deux ont bien un autodirecteur, une charge, un propulseur et des gouvernes? En quoi une roquette guidée serait notablement moins chère ? Effet série uniquement ? Le débat avait été bien mené avec le regretté @DEFA550, notamment sur l'AASM, est-ce qu'une bombe guidée et propulsée ne devient pas un missile ? Je pense qu'on se réfère surtout à l'origine de la munition. S'il s'agissait d'un missile conçu comme tel dès l'origine avec propulseur et autoguidage ou d'une roquette dont on a amélioré la précision ultérieurement avec un système de guidage ? Peut-être aussi que la définition peut se trouver dans la portée maxi, assez faible pour une roquette, assez importante pour un missile ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. PolluxDeltaSeven Posté(e) le 21 janvier C’est un message populaire. Share Posté(e) le 21 janvier Il y a 9 heures, bubzy a dit : On m'avait raconté un passage d'Eric Gérard en Corée, de pilotes coréens, au mess, qui ne comprenaient pas pourquoi le Rafale n'avait pas de plus grosses configuration AA. Ce à quoi il se serait levé et aurait demandé depuis quand un avion avait tiré plus de deux missiles air air au cours d'une seule mission ? Ce genre de réaction, c'est typiquement ce qui fait qu'on nous traite (à raison pour le coup) d'arrogants et de donneurs de leçons. Cette question ("depuis quand nianiania?") est totalement crétine et déplacée. Nous, français, on n'a JAMAIS tiré plus de deux missiles air-air (ni même un seul) en une seule mission. Par contre s'il y a bien un coin dans le monde où on a déjà été confronté à des adversaires multiples au cours d'un même vol, c'est bien en Corée. Et juste après, au Vietnam. Et c'est pas parce qu'on a pas eu de 2e guerre de Corée qu'elle n'arrivera pas. Au contraire, si on cherchait à vendre aux sud-coréens des Rafale, c'était JUSTEMENT pour se préparer à une potentielle 2e guerre de Corée !! Et d'ailleurs, sans aller dans le coeur de cette situation particulière, de manière générale, ce n'est pas à NOUS, Français, de décider à la place du client la nature de son besoin. Si le client veut 10 missiles air-air sur son Rafale, 48 missiles mer-air sur sa frégate ou une tourelle norvégienne sur son blindé français, ce n'est pas à nous avec nos RETEX de guerres asymétriques de venir leur dire que ce n'est pas une bonne idée. On a perdu des contrats (et des gros) à cause de ça, et on continue toujours avec ce même travers. Me rappelle d'une conversation avec un amiral et un capitaine de frégate en 2018, au lancement de la FTI (future FDI), peu de temps après l'opération Hamilton. Avec un collègue, on faisait remarquer aux officiers que, mine de rien, 16 missiles antiaériens et aucun missile de croisière, c'était quand même pas bézef pour une frégate de premier rang. Réponse un brin hautaine du capitaine: "Vous savez, sur les trois dernières décennies, l'ensemble des forces de l'OTAN n'ont pas dû tirer plus de 10 missiles antiaériens en opération, donc c'est à relativiser." Ce à quoi j'ai répondu: "C'est intéressant que vous parliez des trois dernières décennies. Si on étant à quatre, on se retrouve d'un coup à intégrer la guerre des Malouines dans le calcul..." Sourire de l'amiral qui dit simplement: "Touché!" 3 1 3 12 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fanch Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier il y a 40 minutes, tipi a dit : Ceci m'amène à une question (plutôt des questions): quelle est la différence entre une roquette guidée et un missile léger ? Les deux ont bien un autodirecteur, une charge, un propulseur et des gouvernes? En quoi une roquette guidée serait notablement moins chère ? Effet série uniquement ? "La différence entre une roquette et un missile, et ça tout le monde le sait parce que je l'ai assez répété, c'est le système de guidage (autodirecteur) et de pilotage" DEFA550 02/12/2020 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier Autodirecteur plus précis sur le missile ou pas d'autodirecteur sur la roquette ? Tu te souviens ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fanch Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier J'ai retenu roquette guidée = missile ; missile non guidé = roquette ; AASM = missile Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PolluxDeltaSeven Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier il y a 3 minutes, Teenytoon a dit : Le débat avait été bien mené avec le regretté @DEFA550, notamment sur l'AASM, est-ce qu'une bombe guidée et propulsée ne devient pas un missile ? Je pense qu'on se réfère surtout à l'origine de la munition. S'il s'agissait d'un missile conçu comme tel dès l'origine avec propulseur et autoguidage ou d'une roquette dont on a amélioré la précision ultérieurement avec un système de guidage ? Peut-être aussi que la définition peut se trouver dans la portée maxi, assez faible pour une roquette, assez importante pour un missile ? On ne va effectivement pas ravoir ce débat Mais dans les grandes lignes, "bombes propulsées" mais surtout "roquettes guidées", ce sont des termes avant tout commerciaux utilisés par les industriels pour qu'on comprenne très vite de quoi on parle. Et c'est loin d'être dépourvu de sens pour les utilisateurs ! Pas forcément pour les pilotes, pour qui une AASM ou une RGL se comportent effectivement comme des missiles, mais surtout pour les armuriers et les logisticiens de manière générale. Une roquette à guidage laser, c'est une roquette, un corps de roquette, stocké comme une roquette, pouvant s'utiliser comme une roquette. Mais si on lui adjoint le bon kit adéquat, elle devient de facto un mini-missile. Mais ça reste la même roquette à laquelle on a ajouté un kit de guidage. En matière de logistique, ça implique (notamment pour la RGL du Tigre) de pouvoir les tirer depuis les mêmes lanceurs, voire même de panacher au sein du lanceur, de gérer leur stockage et leur approvisionnement en commun, etc etc. C'est d'ailleurs pour ça que la Cirit du turc Rocketsan est vendue comme un missile léger, et pas comme une roquette à guidage laser, alors qu'elle a la même forme et globalement les mêmes perfos que d'autres modèles de RGL: parce qu'il s'agit d'une munition conçue en une pièce comme un mini-missile (de calibre 70mm), avec un lanceur dédié, et non pas d'une roquette 70mm qu'on aurait bricoler pour en faire un missile. Après, pour les AASM, c'est un peu différent. Ce n'est pas une bombe guidée historique qui s'est vu adjoindre un kit de propulsion plus tard dans sa vie opérationnelle, mais bien un armement modulaire qui peut s'utiliser comme bombe ou comme missile selon le kit. Et du coup, on parle dès l'origine "d'armement", c'est dans le nom du bouzin. il y a 2 minutes, Fanch a dit : J'ai retenu roquette guidée = missile ; missile non guidé = roquette ; AASM = missile Théoriquement, oui, c'est la définition (et encore: AASM avec kit de propulsion, missile. AASM sans kit de propulsion, bombe) Dans les faits, les termes commerciaux prennent le pas sur la théorie, maintenant que les armements sont de plus en plus modulaires (et modulables) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier il y a une heure, PolluxDeltaSeven a dit : Ce genre de réaction, c'est typiquement ce qui fait qu'on nous traite (à raison pour le coup) d'arrogants et de donneurs de leçons. Cette question ("depuis quand nianiania?") est totalement crétine et déplacée. Nous, français, on n'a JAMAIS tiré plus de deux missiles air-air (ni même un seul) en une seule mission. Par contre s'il y a bien un coin dans le monde où on a déjà été confronté à des adversaires multiples au cours d'un même vol, c'est bien en Corée. Et juste après, au Vietnam. Je remet du contexte. On parle d'un avion dont la conf certifiée à 6 missiles air air est très correcte. Soit "seulement" 2 de moins que son compétiteur. Dont la conf à 10 missiles était envisageable (si on met les sous) Compétition (commerciale je le rappelle) en Corée, mess des officiers, le coréen était taquin. Mouchage qui a permis une forme de respect devant l'argument (on parle par d'une frégate de premier rang dont le nombre de munitions est 3 ou 4 fois inférieur à ce qui se fait ailleurs) Et... Le monsieur vient de nous quitter, on m'a raconté d'autres histoires, je parlerai pas d'arrogance dans ce contexte. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier Il y a 2 heures, PolluxDeltaSeven a dit : Cette question ("depuis quand nianiania?") est totalement crétine et déplacée. Nous, français, on n'a JAMAIS tiré plus de deux missiles air-air (ni même un seul) en une seule mission. Par contre s'il y a bien un coin dans le monde où on a déjà été confronté à des adversaires multiples au cours d'un même vol, c'est bien en Corée. Et juste après, au Vietnam. Il y a aussi passablement de cas durant lesquels des pilotes Israéliens ont dû rompre le combat malgré le fait qu'ils avaient l'avantage, tout simplement car ils étaient à court de missiles. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier 1 hour ago, FAFA said: Il y a aussi passablement de cas durant lesquels des pilotes Israéliens ont dû rompre le combat malgré le fait qu'ils avaient l'avantage, tout simplement car ils étaient à court de missiles. Nous en France, on finit ça au canon Moooosieeeeur Un peu de panache. A la chasse, bordel 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) le 21 janvier Share Posté(e) le 21 janvier il y a 1 minute, mgtstrategy a dit : Nous en France, on finit ça au canon Moooosieeeeur Un peu de panache. A la chasse, bordel C'est ce qu'ils ont parfois fait, notamment avec les Mirage mais cela a bien souvent été insuffisant. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 22 janvier Share Posté(e) le 22 janvier L'époque des mirage 3 est hors sujet pour moi également. À cette époque les missiles sont peu fiables et le canon encore la norme. Se rappeler qu'il y avait encore des ouragan et super mystere en service. Bon exemple Israël d'ailleurs, car ils ont été sous une menace existentielle permanente, entouré d'ennemis. Et pourtant, ils ont gardé très longtemps leurs mirage et Kfir. Comme quoi l'emport en missile n'était pas réellement un souci. Pour en revenir au Rafale, il tient la comparaison avec tous ses compétiteurs. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TMor Posté(e) le 22 janvier Share Posté(e) le 22 janvier J'ai plusieurs fois croisé l'idée aussi que le jour où ça allait péter pour de bon, il aurait été illusoir d'imaginer que le temps de survie permettrait au Rafale d'employer les 6 missiles. Alors à quoi bon plus ? Le Rafale tient la comparaison, mais il n'a pas un avantage tactique tel qu'il pourra employer tout son bazar en rentrant à la maison pépère... Bon. Perso, j'en sais rien, je ne connais rien aux tactiques, et Até avait fait une vidéo sur le besoin en stock de missiles qui sortait complètement du périmètre de ce que j'expose au début du message. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 22 janvier Auteur Share Posté(e) le 22 janvier il y a 25 minutes, TMor a dit : J'ai plusieurs fois croisé l'idée aussi que le jour où ça allait péter pour de bon, il aurait été illusoir d'imaginer que le temps de survie permettrait au Rafale d'employer les 6 missiles. Alors à quoi bon plus ? Le Rafale tient la comparaison, mais il n'a pas un avantage tactique tel qu'il pourra employer tout son bazar en rentrant à la maison pépère... Bon. Perso, j'en sais rien, je ne connais rien aux tactiques, et Até avait fait une vidéo sur le besoin en stock de missiles qui sortait complètement du périmètre de ce que j'expose au début du message. Un exemple d'usage simple et consommateur c'est d'engager une menace type missile de croisière ou drone ... pour le tireur ce n'est pas menaçant pour un sous, et si la densité de missile entrant est importante, tu auras vite fait de lancé tes 8 missile air air ... ... l'autre scenario classique c'est le "mur" ou tu envoies tes missile vers l'ennemi de manière à lui faire rompre l'engagement même si tu as peu de chance de toucher, typiquement une patrouille au dessus d'un GAN prise au dépourvu. On peut imaginer plein de scenario du genre, avec un adversaire disposant de contre mesure sérieuse aussi, DIRCM, leurre remorqué etc. qui consomme tes missiles. Dans un contexte ou on a de moins en moins de chasseur leur faire emporter plus de missile semble assez naturel d'ailleurs, encore plus quand tu dois panacher trois types. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TMor Posté(e) le 22 janvier Share Posté(e) le 22 janvier Pour tout te dire, dans le discours que j'évoque, à base de "péter pour de bon", ça sonnait dans mon oreille comme les scénarios d'assaut nucléaire, ceux où si jamais on pouvait porter le coup et faire demi-tour, il n'y aurait plus personne à la maison pour nous récupérer ; des histoires où la durée de vie des chasseurs étaient estimées à quelques minutes ; peut-être à une époque où on ne pensait pas "drones + missiles de croisières". Ces histoires où on réfléchissait à un 30M791 et une conduite de tir capables de flinguer l'opposant en face à face avant de se livrer à l'aléatoire complet du combat tournoyant. Les temps changent... ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 22 janvier Share Posté(e) le 22 janvier il y a 26 minutes, g4lly a dit : Un exemple d'usage simple et consommateur c'est d'engager une menace type missile de croisière ou drone ... pour le tireur ce n'est pas menaçant pour un sous, et si la densité de missile entrant est importante, tu auras vite fait de lancé tes 8 missile air air ... ... l'autre scenario classique c'est le "mur" ou tu envoies tes missile vers l'ennemi de manière à lui faire rompre l'engagement même si tu as peu de chance de toucher, typiquement une patrouille au dessus d'un GAN prise au dépourvu. On peut imaginer plein de scenario du genre, avec un adversaire disposant de contre mesure sérieuse aussi, DIRCM, leurre remorqué etc. qui consomme tes missiles. Dans un contexte ou on a de moins en moins de chasseur leur faire emporter plus de missile semble assez naturel d'ailleurs, encore plus quand tu dois panacher trois types. Pour les drones oui, pour les engagements contre des assaillants, moins. Là on rentre dans un autre sujet, mais : - Avant l'avènement des radars en mode track while scan, on savait quand on se faisait accrocher. Si un tir est détecté, on sait que c'est pour sa pomme, et on peut rompre (ou pas) l'engagement. D'où la nécessité de lancer une volée de missiles pour tenter d'engager le maximum d'ennemis - Avec les nouveaux mode de radar, il est compliqué voir impossible de se savoir accroché. L'ennemi, s'il détecte le départ missile, n'a aucune idée de s'il est engagé ou non. J'imagine que dans les tactiques de défense aussi bien d'attaque, cela doit avoir son importance. Donc cela forcerait l'assaillant à engager une défensive, sauf à avoir le courage de continuer malgré tout en espérant qu'il ne soit pas le pourchassé. Le comportement des avions ciblé étant vu au radar, rien n'empêche les avions tireurs de lancer d'autre buches pour forcer l'assaillant à changer ses plans. (alors attention hein... Je suis pas fin connaisseur des tactiques air-air, c'est de la pure conjecture de ma part). Donc désormais, on pourrait s'économiser le tir de quasiment tous ses missiles. - Sur Rafale, il y a deux armes que n'ont pas d'autres avions. Le Meteor, partagé avec le Typhoon et le Gripen, propose une combustion bien plus longue, ce qui a pour effet de rendre inefficace la plupart des tactiques de défense utilisées pour contrer les missiles à combustion rapide. Tout du moins à portée de lancement identique. Il y a aussi le MICA IR qui, lui, verrouille directement sur sa cible à longue distance, et qui, s'il est toujours possible de l'épuiser, est moins facile à épuiser. Au passage, au vu de l'avantage tactique et commercial que représente un missile tel que le Meteor, et au vu de son coût de développement comparé au reste de la plateforme, je ne comprend pas qu'on ne l'ai pas développé seul. ça aurait été un sacré avantage... (je suis pas contre la coopération après...) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Castor Posté(e) le 22 janvier Share Posté(e) le 22 janvier Il y a 1 heure, bubzy a dit : Au passage, au vu de l'avantage tactique et commercial que représente un missile tel que le Meteor, et au vu de son coût de développement comparé au reste de la plateforme, je ne comprend pas qu'on ne l'ai pas développé seul. ça aurait été un sacré avantage... (je suis pas contre la coopération après...) N’était-ce pas un moyen de s'assurer que les britanniques n'aillent pas acheter tout US et de faire de la consolidation/travail dans l'industrie européenne ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
tipi Posté(e) le 22 janvier Share Posté(e) le 22 janvier Surtout que si je ne fais pas erreur, le Meteor était surtout un projet UK à l'origine auquel se sont greffé plusieurs pays européens. Aurait il été raisonnable de développer seuls un missile qui n'aurait été commandé qu'à quelques petites centaines d'exemplaires ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. PolluxDeltaSeven Posté(e) le 22 janvier C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 janvier Il y a 21 heures, bubzy a dit : Je remet du contexte. On parle d'un avion dont la conf certifiée à 6 missiles air air est très correcte. Soit "seulement" 2 de moins que son compétiteur. Dont la conf à 10 missiles était envisageable (si on met les sous) Compétition (commerciale je le rappelle) en Corée, mess des officiers, le coréen était taquin. Mouchage qui a permis une forme de respect devant l'argument (on parle par d'une frégate de premier rang dont le nombre de munitions est 3 ou 4 fois inférieur à ce qui se fait ailleurs) Et... Le monsieur vient de nous quitter, on m'a raconté d'autres histoires, je parlerai pas d'arrogance dans ce contexte. Effectivement, je ne pense pas que c'était de l'arrogance dans ce contexte. Ça peut aussi être une boutade, une joute verbale amicale, etc. Mais c'est le fait de revoir sempiternellement ce même argument repris et répété (dans le cas du Rafale mais aussi de plein d'autres matos, sur plein d'autres marchés) qui, à la longue, renforce cette impression d'arrogance des industriels et négociateurs français. Le pire, c'est que des fois on a "raison" ! Mais certains clients peuvent se vexer qu'on le leur rappelle En l'occurrence, pour la Corée, on proposait effectivement de base une configuration pas si différente de celle du F-15K (en gros, ce qu'on perdait en quantité de missile IR –2 au lieu de 4–, on le compensait sur la portée des dits missiles IR). Avec il me semble effectivement une config avec lanceurs doubles sous les ailes (Boeing proposant également une option 12 missiles, de mémoire, mais qui finalement ne sera pas adoptée par la Corée). Reste que les Coréens souhaitaient un avion ayant au moins le potentiel d'une configuration "firewall", principalement pour pouvoir lutter contre des raids de missiles de croisière rustiques ou de vieux avions dronisés. Une menace qui depuis s'est concrétisée, plutôt côté chinois que nord-coréen d'ailleurs. Et ailleurs dans le monde, notamment dans le Golfe, les configurations air-air lourdes se multiplient, avec 9 missiles (+ un pod) pour les Super Hornet qui évoluent dans la zone, et 12 missiles pour les F-15 récemment vendus au Qatar et en Arabie Saoudite. L'idée, ici aussi, est moins d'affronter des hordes de Su-35 armés jusqu'au dent, mais de trouver une parade aux frappes saturantes de missiles de croisières et autres drones kamikazes. D'ailleurs, la chasse française est intervenue pour détruire des engins iraniens lancés vers israël en avril dernier, je serais curieux d'avoir les RETEX de ces sorties. 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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