Picdelamirand-oil Posté(e) jeudi à 08:50 Share Posté(e) jeudi à 08:50 (modifié) il y a 28 minutes, emixam a dit : La durée de vie du Rafale était pas de 7500 hdv initialement ? 30 ans à 250 h/an ? 20 ans ça doit être la durée de vie des plus anciens Rafale de l'armée de l'air au moment où on a donné un coup de tampon pour passer de 7500 à 9000 compte tenu de l'état à 5000. Il n'est pas exclus qu'à 7500 on définisse des travaux pour passer à 12000. On les passe à 12000, on les vend d'occase et on achète des neufs au standard F5/F6. Modifié jeudi à 08:56 par Picdelamirand-oil 2 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) jeudi à 08:55 Share Posté(e) jeudi à 08:55 il y a 30 minutes, emixam a dit : Pas mal non ? (c'est français) Quand tu vois ce que l'USAF fait avec ses F15 ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) jeudi à 09:47 Share Posté(e) jeudi à 09:47 il y a 50 minutes, pascal a dit : Quand tu vois ce que l'USAF fait avec ses F15 ... Explicite ? Mais en parlant du Rafale entre chaque interligne, sinon tu vas devoir t'auto-scuder. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gargouille Posté(e) jeudi à 11:10 Share Posté(e) jeudi à 11:10 (modifié) Il y a 14 heures, bubzy a dit : Cet après midi, j'étais à Balard ( ma première fois). Je devais rencontrer le directeur de la DMAE et un colonel pour une entrevue filmée. 1H45 d'entrevue ! ça m'a lessivé. Mais c'était passionnant. La vidéo sortira quand elle sortira, notamment parce que j'attends des vidéo d'illustration. Il n'a pas arrêté de balancer des pics à d'autres appareils. Comme c'est pas dans le style de ta chaine, vas y balances ici ! Modifié jeudi à 11:10 par gargouille Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) jeudi à 11:20 Share Posté(e) jeudi à 11:20 il y a une heure, bubzy a dit : Explicite ? Mais en parlant du Rafale entre chaque interligne, sinon tu vas devoir t'auto-scuder. Je me permets d'y répondre. Les F15C/D/E notamment qui sont repoussés jusqu'à 12/15000 hdv et le F15EX prévu pour 20000 hdv 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) jeudi à 11:39 Share Posté(e) jeudi à 11:39 (modifié) Il y a 3 heures, bubzy a dit : Dans tous les cas, en passant de 5000 à 9000 heures, on passe d'une durée de vie de la cellule de 20 à 36 ans. Pas mal non ? (c'est français) 5000 c'était le Mirage 2000. Porté à 9000 pour les 2000D. Le Rafale c'était 7500 d'origine pour les C/B, et 6000 pour le M. Auxquelles ont été rajoutées 1500 heures avec le standard F3R, donc 9000 pour le C/B, et 7500 pour le M désormais. Avant d'autres éventuelles extensions de potentiel. Même si bien sûr tout ça reste très théorique. Et puis quand on voit la durée de vie de certaines cellules dans d'autres forces aériennes, à tout hasard, comme dit Pascal, le F-15, ça laisse de la marge. Pour moi il ne serait pas déconnant de voir le Rafale finir à plus de 20 000 heures en moyenne, avec disons 15 000 heures pour les plus sollicités et 25 000 pour ceux qui auront été traités plus délicatement. Modifié jeudi à 12:08 par Patrick Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) jeudi à 12:37 Share Posté(e) jeudi à 12:37 il y a 58 minutes, Patrick a dit : Porté à 9000 pour les 2000D et les dash 5F de mémoire ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. bubzy Posté(e) hier à 08:40 C’est un message populaire. Share Posté(e) hier à 08:40 (modifié) Autre sujet que je mets à votre disposition, en espérant qu'un oeil pas très honnête ne traine ici et me pique mon boulot... M'enfin je tente. Je fais une série de vidéo sur la furtivité. Comment ça fonctionne, et comment la contrer. J'ai eu deux entretiens avec deux ingénieurs de la DGA. Dont un m'a expliqué plusieurs choses au niveau du programme Rafale, dont une prochaine étape que, je dois vous l'avouer, je n'avais jusque là jamais vraiment pigé. Il me semble en avoir entendu parler quelques fois. Il s'agit de la mise en réseau des capteurs. J'ai toujours cru, certainement du fait que ça parle de réseau, qu'il s'agissait de mettre en réseau des capteurs entre différents avions. Mais en fait non, pas du tout. C'est une piste pour le Rafale F5 ou après, tant c'est complexe. Alors je vulgarise ça comme ceci. Et si je vous le soumets, c'est pour savoir si 1- c'est compréhensible, et 2- Si les images utilisées sont pertinentes. Et si ça vous intéresse et que certains sont chauds, j'aimerai bien me constituer une petite "équipe" de relecteurs de mes scripts. Parce que je n'aime pas trop laisser trop en avance mes idées trainer ici ou là de façon publique. Je ne suis pas encore assez connu, mais quand je vois comment certains se piquent les idées entre eux, c'est flippant. ça c'est pour la partie vulga sur la fusion de données, pour introduire la chose: Révélation La mise en réseau des capteurs, la fusion de données 2.0 Ouvrons une parenthèse sur la fusion de données. La fusion, ça existe depuis longtemps. Peut être même depuis le F-14. Parce que comme beaucoup de choses, c’est un sujet qui est un sujet à tiroir, plein de nuances. Je vais donc tenter de vulgariser le concept pour comprendre ce que ça a réellement changé dans la dernière génération d’avions de combat. Par ce que les différents niveaux d’intégration de fusion de donnée des capteurs changent beaucoup de choses. Imaginez que vous êtes pilote… De bateau. C’est plus simple pour l’image. Vous avez à votre disposition plusieurs membres d’équipage. L’un a des jumelles, et il doit vous avertir s’il voit un autre bateau approcher. Mais attention. Vous devez lui dire précisément où regarder. Et le lui signifier à chaque fois que vous voulez qu’il regarde à un endroit bien précis. Puis, vous avez quelqu’un qui gère le sonar actif. C’est lui qui va détecter les sous-marin, et encore une fois, c’est vous qui devez lui dire s’il doit allumer le sonar ou non. Vous avez un autre sonar, passif celui là, qui écoute en permanence. Vous avez un radariste, même deux. Un qui surveille la surface, et l’autre le ciel. Chacun de ces matelots ne répond qu’à votre ordre à vous. Et vous devez en permanence faire de la micro gestion. Toi, regarde ici. Toi, écoute là bas. Toi, allume ton radar, dans tel angle, avec tel mode, et balaye d’ici à là. Et chacun des matelots va vous répondre en permanence, dans son rapport à lui, ce qu’il voit ou entends. Dans une situation relativement calme avec juste quelques navires et 3 avions qui se baladent, vous arrivez à vous représenter ce qui se passe autour de vous. Vous vous créez alors, mentalement, ce qu’on appelle une situation tactique. En répondant à des questions très basiques, mais ultra importantes. Où je suis ? Où sont mes amis ? Où sont mes ennemis potentiels ? Où vont-ils tous ? Et vous devez anticiper quelle sera la situation tactique dés que vous aurez fait votre prochain relevé. Et les choses peuvent très rapidement bouger, avec des changements de trajectoire, l’apparition de nouveaux plots radar ou sonar. Vous pouvez entendre un navire via le sonar dans une direction donnée, mais ne pas comprendre ce que vous interprétez sur votre image radar, avec une inconsistance ou une incohérence de vos données. Avant de comprendre que si vous voyez des choses différentes, c’est peut être parce qu’en fait au lieu d’y avoir deux bateaux en face de vous parce que le sonar détecte deux echos alors que le radar n’en détecte qu’un seul, c’est peut être parce qu’il y a un navire PLUS un sous marin qui proviennent de la même direction… C’est une situation complètement hypothétique que je vous livre. Pour que vous vous fassiez à l’idée de la complexité que peut représenter la gestion de multiples capteurs. Et c’est pourquoi on a retrouvé jusqu’à très récemment plusieurs écrans sur les avions de combat. Ici le détecteur d’alerte radar, là le radar, ici l’IRST, etc. Et… Debrouillez vous. Pendant que vous filez à 1000kmh dans le ciel et que les autres avions, cibles au sol, et la situation globale évolue aussi à toute vitesse. Sur F-14, qui voyais très loin, et ce malgré la présence d’un avion d’alerte avancé qu’était le Hawkeye et les premières liaisons de données, le recours d’un RIO, un membre d’équipage à l’arrière qui était chargé de piloter les systèmes d’arme de l’avion, c’était vraiment nécessaire. On peut dire que jusqu’au F22, et F22 compris, c’était comme ça. Alors bien sûr l’informatique a permis plusieurs améliorations. En supprimant l’analogique, en simplifiant le pilotage, le pilote peut mieux se concentrer sur la gestion des systèmes. Et c’est alors qu’on a commencer à approfondir la fusion des données des capteurs. Ce qui aujourd’hui est un standard. Le Rafale fut certainement un des avions à l’exploiter le mieux en premier, et c’est une de ses forces. L’Eurofighter est en retrait sur ce sujet sans en être complètement absent. Il suffit de regarder l’agencement de son cockpit pour s’en apercevoir. Sur Rafale, vous avez TOUT (ou presque ) sur un seul écran. Un écran qui vous présente toutes les informations, d’où que proviennent les informations. Ramené à notre bateau, c’est comme si, au lieu que chaque marin vous fasse un rapport distinct que vous devez vous-même mentaliser pour vous faire votre situation tactique, ils venaient tous écrire sur un unique tableau pour vous faire une synthèse de ce qu’ils voient. C’est vachement plus pratique ! Plus votre SITAC est claire, plus vous pouvez anticiper facilement, et prendre l’initiative. En combat (et pas que dans les airs), c’est super pratique. Voilà. Ça c’est ce qu’on a sur les avions de combat moderne aujourd’hui. Et maintenant la partie sur la mise en réseau des capteurs: Révélation Mais… Et quel rapport avec la furtivité alors ? J’y viens. Une des pistes les plus prometteuses pour détecter des avions à faible observabilité n’est pas dans l’amélioration des capteurs avec un super nouveau radar ou un super nouveau IRST, mais dans le fait d’aller encore plus loin dans la fusion des capteurs. Et en faisant en sorte que les capteurs se partagent les données de bas niveau. On va revenir à notre capitaine de bateau, vous allez voir, c’est simple. Vos matelots, quand ils arrivent sur le tableau, ils écrivent le résultat de leurs propres recherchent. Ils peuvent éventuellement se rassurer les uns les autres. Si par exemple la vigie avec ses jumelles a vue un bateau à 5 nautiques à babord, et également détectée par le radariste, alors les deux peuvent mettre une icône de couleur différente pour souligné que ce qu’ils ont chacun vu de leur côté est la même piste. C’est bien, la fusion de données fonctionne bien, et vous savez que la piste qui est caractérisée sous vos yeux a été confirmée par les données de deux capteurs. C’est chouette. Mais on peut faire encore mieux. Beaucoup mieux. La prochaine étape, c’est de faire en sorte que les capteurs se parlent directement entre eux, AVANT de venir faire le rapport sur le tableau. En exploitant des signaux faibles qui n’auraient rien donné avant. Par exemple, vous êtes en mode discret… Vos radars sont éteints, le temps n’est pas très clair et la visibilité est médiocre. Il y a un léger voile brumeux. Votre vigie a pensé voir un truc au loin, mais… Pas sûr. En tant normal, pas de confirmation, pas de piste. Vous ne voyez rien sur votre tableau. Mais comme elle connait ses collègues, elle va aller voir le matelot qui gère le sonar passif. Dis, collègues, t’entendrais pas un truc pas loin ? Hein ? Non.. Y’a pas mal de bruit partout, des baleines, des bancs de crevette… Mais rien de particulier. Ecoute, j’ai cru voir un truc dans cette direction, mais vraiment c’était fugasse. Tu peux te concentrer sur ce secteur ? Ah… Effectivement, j’entends un léger ronronnement. Mais léger… Un petit zodiac électrique peut être ? Mais… a confirmer. Et là votre commandant est informé qu’il voit quelque chose. Comme la cible est petite, on pourrait éventuellement la voir au radar, mais… Encore faut il l’allumer, mais aussi viser un secteur précis parce que la cible est pas grosse. Vous êtes capitaine, vous acceptez. Vous autoriser aux matelos d’aller voir le radariste pour confirmer, mais… En toute discrétion ! Le radariste vise alors le secteur et.. Confirme ! Hop ! vous avez votre piste. Un truc petit et discret que vous n’auriez JAMAIS VU autrement. Est-ce que vous comprenez la puissance du truc ? Vous venez de mettre vos capteurs en réseau, et on ne parle pas ici de mettre en réseau des avions entre eux. Ça, c’est l’étape d’encore après. Modifié hier à 08:44 par bubzy 3 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) hier à 10:38 Share Posté(e) hier à 10:38 (modifié) Il y a 1 heure, bubzy a dit : Autre sujet que je mets à votre disposition, en espérant qu'un oeil pas très honnête ne traine ici et me pique mon boulot... M'enfin je tente. Je fais une série de vidéo sur la furtivité. Comment ça fonctionne, et comment la contrer. J'ai eu deux entretiens avec deux ingénieurs de la DGA. Dont un m'a expliqué plusieurs choses au niveau du programme Rafale, dont une prochaine étape que, je dois vous l'avouer, je n'avais jusque là jamais vraiment pigé. Il me semble en avoir entendu parler quelques fois. Il s'agit de la mise en réseau des capteurs. J'ai toujours cru, certainement du fait que ça parle de réseau, qu'il s'agissait de mettre en réseau des capteurs entre différents avions. Mais en fait non, pas du tout. C'est une piste pour le Rafale F5 ou après, tant c'est complexe. Alors je vulgarise ça comme ceci. Et si je vous le soumets, c'est pour savoir si 1- c'est compréhensible, et 2- Si les images utilisées sont pertinentes. Et si ça vous intéresse et que certains sont chauds, j'aimerai bien me constituer une petite "équipe" de relecteurs de mes scripts. Parce que je n'aime pas trop laisser trop en avance mes idées trainer ici ou là de façon publique. Je ne suis pas encore assez connu, mais quand je vois comment certains se piquent les idées entre eux, c'est flippant. ça c'est pour la partie vulga sur la fusion de données, pour introduire la chose: Le forum est en accès libre. Donc tout le monde peut lire ce que tu mets ici. On a une section détente accessible uniquement aux membres avec 300 messages pour protéger a minima ce que tu veux raconter des yeux indiscrets. Et encore, il y a déjà pas mal d'inscrits. Au-delà tu pourrais aussi créer ton propre groupe de discussion et échanger par MP. Et comme toujours, dispo pour relire ou filer un coup de main. Sinon ton script décrit en termes assez simples ce qu'est supposé être la fameuse "sensor fusion" du F-35. C'est prometteur. (sauf que bien sûr et contrairement à ce que nous racontaient pas mal de gens il y a déjà pas mal d'années, le F-35 n'est pas le seul à savoir faire ça ) Modifié hier à 10:38 par Patrick 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) hier à 10:45 Share Posté(e) hier à 10:45 (modifié) Il y a 2 heures, bubzy a dit : ça c'est pour la partie vulga sur la fusion de données, pour introduire la chose: N'oublies pas que les chasseurs ne sont pas les premiers vecteurs a avoir eu de la fusion de données. Bien avant il y a eu les navires. Regardes de près le programme SENIT. Modifié hier à 10:48 par herciv 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. mudrets Posté(e) hier à 10:52 C’est un message populaire. Share Posté(e) hier à 10:52 il y a 6 minutes, herciv a dit : Regardes de prêt le programme SENIT. Déjà fin des années 70 je pouvais assigner un radar de poursuite AN/SPG-51 sur une piste externe alors que nous étions en silence radar de veille 1 5 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jarod Posté(e) hier à 13:03 Share Posté(e) hier à 13:03 Il y a 4 heures, bubzy a dit : Autre sujet que je mets à votre disposition, en espérant qu'un oeil pas très honnête ne traine ici et me pique mon boulot... M'enfin je tente. Je fais une série de vidéo sur la furtivité. Comment ça fonctionne, et comment la contrer. J'ai eu deux entretiens avec deux ingénieurs de la DGA. Dont un m'a expliqué plusieurs choses au niveau du programme Rafale, dont une prochaine étape que, je dois vous l'avouer, je n'avais jusque là jamais vraiment pigé. Il me semble en avoir entendu parler quelques fois. Il s'agit de la mise en réseau des capteurs. J'ai toujours cru, certainement du fait que ça parle de réseau, qu'il s'agissait de mettre en réseau des capteurs entre différents avions. Mais en fait non, pas du tout. C'est une piste pour le Rafale F5 ou après, tant c'est complexe. Alors je vulgarise ça comme ceci. Et si je vous le soumets, c'est pour savoir si 1- c'est compréhensible, et 2- Si les images utilisées sont pertinentes. Et si ça vous intéresse et que certains sont chauds, j'aimerai bien me constituer une petite "équipe" de relecteurs de mes scripts. Parce que je n'aime pas trop laisser trop en avance mes idées trainer ici ou là de façon publique. Je ne suis pas encore assez connu, mais quand je vois comment certains se piquent les idées entre eux, c'est flippant. ça c'est pour la partie vulga sur la fusion de données, pour introduire la chose: Révéler le contenu masqué La mise en réseau des capteurs, la fusion de données 2.0 Ouvrons une parenthèse sur la fusion de données. La fusion, ça existe depuis longtemps. Peut être même depuis le F-14. Parce que comme beaucoup de choses, c’est un sujet qui est un sujet à tiroir, plein de nuances. Je vais donc tenter de vulgariser le concept pour comprendre ce que ça a réellement changé dans la dernière génération d’avions de combat. Par ce que les différents niveaux d’intégration de fusion de donnée des capteurs changent beaucoup de choses. Imaginez que vous êtes pilote… De bateau. C’est plus simple pour l’image. Vous avez à votre disposition plusieurs membres d’équipage. L’un a des jumelles, et il doit vous avertir s’il voit un autre bateau approcher. Mais attention. Vous devez lui dire précisément où regarder. Et le lui signifier à chaque fois que vous voulez qu’il regarde à un endroit bien précis. Puis, vous avez quelqu’un qui gère le sonar actif. C’est lui qui va détecter les sous-marin, et encore une fois, c’est vous qui devez lui dire s’il doit allumer le sonar ou non. Vous avez un autre sonar, passif celui là, qui écoute en permanence. Vous avez un radariste, même deux. Un qui surveille la surface, et l’autre le ciel. Chacun de ces matelots ne répond qu’à votre ordre à vous. Et vous devez en permanence faire de la micro gestion. Toi, regarde ici. Toi, écoute là bas. Toi, allume ton radar, dans tel angle, avec tel mode, et balaye d’ici à là. Et chacun des matelots va vous répondre en permanence, dans son rapport à lui, ce qu’il voit ou entends. Dans une situation relativement calme avec juste quelques navires et 3 avions qui se baladent, vous arrivez à vous représenter ce qui se passe autour de vous. Vous vous créez alors, mentalement, ce qu’on appelle une situation tactique. En répondant à des questions très basiques, mais ultra importantes. Où je suis ? Où sont mes amis ? Où sont mes ennemis potentiels ? Où vont-ils tous ? Et vous devez anticiper quelle sera la situation tactique dés que vous aurez fait votre prochain relevé. Et les choses peuvent très rapidement bouger, avec des changements de trajectoire, l’apparition de nouveaux plots radar ou sonar. Vous pouvez entendre un navire via le sonar dans une direction donnée, mais ne pas comprendre ce que vous interprétez sur votre image radar, avec une inconsistance ou une incohérence de vos données. Avant de comprendre que si vous voyez des choses différentes, c’est peut être parce qu’en fait au lieu d’y avoir deux bateaux en face de vous parce que le sonar détecte deux echos alors que le radar n’en détecte qu’un seul, c’est peut être parce qu’il y a un navire PLUS un sous marin qui proviennent de la même direction… C’est une situation complètement hypothétique que je vous livre. Pour que vous vous fassiez à l’idée de la complexité que peut représenter la gestion de multiples capteurs. Et c’est pourquoi on a retrouvé jusqu’à très récemment plusieurs écrans sur les avions de combat. Ici le détecteur d’alerte radar, là le radar, ici l’IRST, etc. Et… Debrouillez vous. Pendant que vous filez à 1000kmh dans le ciel et que les autres avions, cibles au sol, et la situation globale évolue aussi à toute vitesse. Sur F-14, qui voyais très loin, et ce malgré la présence d’un avion d’alerte avancé qu’était le Hawkeye et les premières liaisons de données, le recours d’un RIO, un membre d’équipage à l’arrière qui était chargé de piloter les systèmes d’arme de l’avion, c’était vraiment nécessaire. On peut dire que jusqu’au F22, et F22 compris, c’était comme ça. Alors bien sûr l’informatique a permis plusieurs améliorations. En supprimant l’analogique, en simplifiant le pilotage, le pilote peut mieux se concentrer sur la gestion des systèmes. Et c’est alors qu’on a commencer à approfondir la fusion des données des capteurs. Ce qui aujourd’hui est un standard. Le Rafale fut certainement un des avions à l’exploiter le mieux en premier, et c’est une de ses forces. L’Eurofighter est en retrait sur ce sujet sans en être complètement absent. Il suffit de regarder l’agencement de son cockpit pour s’en apercevoir. Sur Rafale, vous avez TOUT (ou presque ) sur un seul écran. Un écran qui vous présente toutes les informations, d’où que proviennent les informations. Ramené à notre bateau, c’est comme si, au lieu que chaque marin vous fasse un rapport distinct que vous devez vous-même mentaliser pour vous faire votre situation tactique, ils venaient tous écrire sur un unique tableau pour vous faire une synthèse de ce qu’ils voient. C’est vachement plus pratique ! Plus votre SITAC est claire, plus vous pouvez anticiper facilement, et prendre l’initiative. En combat (et pas que dans les airs), c’est super pratique. Voilà. Ça c’est ce qu’on a sur les avions de combat moderne aujourd’hui. Et maintenant la partie sur la mise en réseau des capteurs: Révéler le contenu masqué Mais… Et quel rapport avec la furtivité alors ? J’y viens. Une des pistes les plus prometteuses pour détecter des avions à faible observabilité n’est pas dans l’amélioration des capteurs avec un super nouveau radar ou un super nouveau IRST, mais dans le fait d’aller encore plus loin dans la fusion des capteurs. Et en faisant en sorte que les capteurs se partagent les données de bas niveau. On va revenir à notre capitaine de bateau, vous allez voir, c’est simple. Vos matelots, quand ils arrivent sur le tableau, ils écrivent le résultat de leurs propres recherchent. Ils peuvent éventuellement se rassurer les uns les autres. Si par exemple la vigie avec ses jumelles a vue un bateau à 5 nautiques à babord, et également détectée par le radariste, alors les deux peuvent mettre une icône de couleur différente pour souligné que ce qu’ils ont chacun vu de leur côté est la même piste. C’est bien, la fusion de données fonctionne bien, et vous savez que la piste qui est caractérisée sous vos yeux a été confirmée par les données de deux capteurs. C’est chouette. Mais on peut faire encore mieux. Beaucoup mieux. La prochaine étape, c’est de faire en sorte que les capteurs se parlent directement entre eux, AVANT de venir faire le rapport sur le tableau. En exploitant des signaux faibles qui n’auraient rien donné avant. Par exemple, vous êtes en mode discret… Vos radars sont éteints, le temps n’est pas très clair et la visibilité est médiocre. Il y a un léger voile brumeux. Votre vigie a pensé voir un truc au loin, mais… Pas sûr. En tant normal, pas de confirmation, pas de piste. Vous ne voyez rien sur votre tableau. Mais comme elle connait ses collègues, elle va aller voir le matelot qui gère le sonar passif. Dis, collègues, t’entendrais pas un truc pas loin ? Hein ? Non.. Y’a pas mal de bruit partout, des baleines, des bancs de crevette… Mais rien de particulier. Ecoute, j’ai cru voir un truc dans cette direction, mais vraiment c’était fugasse. Tu peux te concentrer sur ce secteur ? Ah… Effectivement, j’entends un léger ronronnement. Mais léger… Un petit zodiac électrique peut être ? Mais… a confirmer. Et là votre commandant est informé qu’il voit quelque chose. Comme la cible est petite, on pourrait éventuellement la voir au radar, mais… Encore faut il l’allumer, mais aussi viser un secteur précis parce que la cible est pas grosse. Vous êtes capitaine, vous acceptez. Vous autoriser aux matelos d’aller voir le radariste pour confirmer, mais… En toute discrétion ! Le radariste vise alors le secteur et.. Confirme ! Hop ! vous avez votre piste. Un truc petit et discret que vous n’auriez JAMAIS VU autrement. Est-ce que vous comprenez la puissance du truc ? Vous venez de mettre vos capteurs en réseau, et on ne parle pas ici de mettre en réseau des avions entre eux. Ça, c’est l’étape d’encore après. Tjr prêt à filer un coup de main, même si je maitrise peu la partie SNA, je connais bien le vecteur ! 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mudrets Posté(e) hier à 13:45 Share Posté(e) hier à 13:45 (modifié) Il y a 5 heures, bubzy a dit : Autre sujet que je mets à votre disposition, en espérant qu'un oeil pas très honnête ne traine ici et me pique mon boulot... M'enfin je tente. Sur le radar de conduite de tir des FASM, il y avait déjà fusion de données entre radar, caméra et télémètre laser ... Modifié hier à 14:21 par mudrets 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) hier à 14:06 Share Posté(e) hier à 14:06 Je vois où veut en venir bubzy corréler et comparer le plus en amont possible avant la présentation au pilote de manière à hiérarchiser encore plus finement les menaces. En clair une piste fugace (avec un "c") pourrait s'avérer plus importante à traîter qu'une autre plus marquée... Ceci implique de classifier en fonction non seulement de la nature de la piste mais aussi de l'armement et des moyens GE disponibles, du pétrole (manœuvre) de la mission... Il faut des capteurs performants une grosse capacité de calcul une présentation claire... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) il y a 23 heures Share Posté(e) il y a 23 heures Bon faut que je revois la chose, parce que visiblement le message il est pas bien passé. La fusion de donnée des capteurs, vous l'avez. Mais jusqu'à présent, la fusion se faisait à partir des "pistes" caractérisées par chaque éléments. Le Radar donne un écho clair et suivi, et on peut faire pointer l'OSF dessus pour faire une identification. Ou alors, Spectra détecte une menace, et on fait pointer l'OSF et/ou le radar dessus pour avoir plus de détails. Avec la mise en réseau des capteurs, c'est différents. On va exploiter non pas le résultat de ce que chaque élément voit pour faire des corrélations entre eux (ce que vous avez tous cité en exemple) mais ses données brutes AVANT qu'elles ne soient traitées. Et ça, c'est de l'ordre de la science fiction. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
iborg Posté(e) il y a 23 heures Share Posté(e) il y a 23 heures Ce n'est pas justement ce que LockMart a vendu pour la fusion de données du F-35? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) il y a 22 heures Share Posté(e) il y a 22 heures (modifié) il y a 48 minutes, bubzy a dit : Bon faut que je revois la chose, parce que visiblement le message il est pas bien passé. La fusion de donnée des capteurs, vous l'avez. Mais jusqu'à présent, la fusion se faisait à partir des "pistes" caractérisées par chaque éléments. Le Radar donne un écho clair et suivi, et on peut faire pointer l'OSF dessus pour faire une identification. Ou alors, Spectra détecte une menace, et on fait pointer l'OSF et/ou le radar dessus pour avoir plus de détails. Avec la mise en réseau des capteurs, c'est différents. On va exploiter non pas le résultat de ce que chaque élément voit pour faire des corrélations entre eux (ce que vous avez tous cité en exemple) mais ses données brutes AVANT qu'elles ne soient traitées. Et ça, c'est de l'ordre de la science fiction. Ne t'inquiètes pas on a très bien compris. Je me répète mais ce que tu expliques est exactement ce que disent les partisans de la sensor fusion du F-35 depuis au moins 15 ans si ce n'est plus. il y a 25 minutes, iborg a dit : Ce n'est pas justement ce que LockMart a vendu pour la fusion de données du F-35? Si. Mot pour mot. Modifié il y a 22 heures par Patrick 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 22 heures Share Posté(e) il y a 22 heures (modifié) il y a 52 minutes, bubzy a dit : Bon faut que je revois la chose, parce que visiblement le message il est pas bien passé. La fusion de donnée des capteurs, vous l'avez. Mais jusqu'à présent, la fusion se faisait à partir des "pistes" caractérisées par chaque éléments. Le Radar donne un écho clair et suivi, et on peut faire pointer l'OSF dessus pour faire une identification. Ou alors, Spectra détecte une menace, et on fait pointer l'OSF et/ou le radar dessus pour avoir plus de détails. Avec la mise en réseau des capteurs, c'est différents. On va exploiter non pas le résultat de ce que chaque élément voit pour faire des corrélations entre eux (ce que vous avez tous cité en exemple) mais ses données brutes AVANT qu'elles ne soient traitées. Et ça, c'est de l'ordre de la science fiction. Le plus dure çà va être de distinguer ce que tu veux expliquer avec ce que @Picdelamirand-oil nous avait expliqué il y a quelques années. J'espère que tu as prévu les rames parce que lui aussi parlait de données brut. Modifié il y a 22 heures par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) il y a 22 heures Share Posté(e) il y a 22 heures Ah ben alors c'était moi qui était largué. J'ai toujours cru qu'il faisait de la fusion de données "simple" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) il y a 22 heures Share Posté(e) il y a 22 heures il y a une heure, bubzy a dit : Bon faut que je revois la chose, parce que visiblement le message il est pas bien passé. La fusion de donnée des capteurs, vous l'avez. Mais jusqu'à présent, la fusion se faisait à partir des "pistes" caractérisées par chaque éléments. Le Radar donne un écho clair et suivi, et on peut faire pointer l'OSF dessus pour faire une identification. Ou alors, Spectra détecte une menace, et on fait pointer l'OSF et/ou le radar dessus pour avoir plus de détails. Avec la mise en réseau des capteurs, c'est différents. On va exploiter non pas le résultat de ce que chaque élément voit pour faire des corrélations entre eux (ce que vous avez tous cité en exemple) mais ses données brutes AVANT qu'elles ne soient traitées. Et ça, c'est de l'ordre de la science fiction. Non t'en fais pas on a bien comprendu... On fait travailler les capteurs ensemble en coopération et pas parallèlement. Par analogie les capteurs de l'avion vont travailler comme nos cinq sens 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) il y a 21 heures Share Posté(e) il y a 21 heures Tout le débat étant de savoir s'il y a une différence entre la fusion des données des capteurs, comme présentée par DA, et la sensor fusion de LM. Je pense pour ma part que le standard F5 représente aussi un passage à une fusion des capteurs plus profonde comme ce qui existe (ou est supposé exister) sur le F-35, ce qui est nécessaire pour permettre la mise en réseau des capteurs entre les avions. Mais in fine comme ce sont des pistes qui sont transmises et non pas des données brutes de capteurs, ça ne fait pas une grande différence. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) il y a 19 heures Share Posté(e) il y a 19 heures (modifié) Il y a 2 heures, pascal a dit : Non t'en fais pas on a bien comprendu... On fait travailler les capteurs ensemble en coopération et pas parallèlement. Par analogie les capteurs de l'avion vont travailler comme nos cinq sens Hum... Pour donner aussi dans l'analogie : ce que vend LM depuis 20 ans, c'est l'idée que les radars de 2 F-35 vont travailler comme le font nos deux yeux pour la vision binoculaire, en coordonnant les radars de plusieurs avions, en intégrant leurs "vues" à un niveau très primaire, pour produire au final une seule image, mais enrichie par les possibilités apportées par le fait d'avoir plusieurs capteurs. Pour les yeux, tant que l'objet n'est pas trop lointain, on y gagne une perception de la distance, mais on gagne aussi probablement une meilleure perception des "petits" objets en déplacement rapide, ou de quelque chose qui se déplacerait sous un couvert végétal le masquant partiellement par exemple. Pour N radars, il y a toujours l'idée qu'avec une base de temps précise et en fusionnant les données brutes à grands coups de débit réseau et de calculs, on puisse aller vers du multi-statisme ou je-ne-sais-quoi de permis par les maths et la physique. Mais il y a probablement des choses bien intelligentes à faire à des niveaux plus hauts, moins exigeants en puissance de calcul et en débit, mais pas aussi "hauts" dans les couches de traitement que les pistes per se. Je pense par exemple à la possibilité de diriger certains modules des radars AESA de plusieurs avions de manière coordonnée (en temps, fréquence(s), destination) pour renforcer la surveillance ou le brouillage/leurage. Dans ce cas - et ce serait là la différence avec les promesses d'LM, il n'y a pas a proprement de "grands calculs" basés sur la sortie brute de plusieurs capteurs, mais de la fédération de capacités déjà bien, bien, bien intéressante, mais avant la "piste" en tant que telle. Je spécule sévèrement bien sûr. Modifié il y a 19 heures par Boule75 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) il y a 9 heures Share Posté(e) il y a 9 heures Il y a 9 heures, Boule75 a dit : Hum... Pour donner aussi dans l'analogie : ce que vend LM depuis 20 ans, c'est l'idée que les radars de 2 F-35 vont travailler comme le font nos deux yeux pour la vision binoculaire, en coordonnant les radars de plusieurs avions, en intégrant leurs "vues" à un niveau très primaire, pour produire au final une seule image, mais enrichie par les possibilités apportées par le fait d'avoir plusieurs capteurs. Pour les yeux, tant que l'objet n'est pas trop lointain, on y gagne une perception de la distance, mais on gagne aussi probablement une meilleure perception des "petits" objets en déplacement rapide, ou de quelque chose qui se déplacerait sous un couvert végétal le masquant partiellement par exemple. Pour N radars, il y a toujours l'idée qu'avec une base de temps précise et en fusionnant les données brutes à grands coups de débit réseau et de calculs, on puisse aller vers du multi-statisme ou je-ne-sais-quoi de permis par les maths et la physique. Mais il y a probablement des choses bien intelligentes à faire à des niveaux plus hauts, moins exigeants en puissance de calcul et en débit, mais pas aussi "hauts" dans les couches de traitement que les pistes per se. Je pense par exemple à la possibilité de diriger certains modules des radars AESA de plusieurs avions de manière coordonnée (en temps, fréquence(s), destination) pour renforcer la surveillance ou le brouillage/leurage. Dans ce cas - et ce serait là la différence avec les promesses d'LM, il n'y a pas a proprement de "grands calculs" basés sur la sortie brute de plusieurs capteurs, mais de la fédération de capacités déjà bien, bien, bien intéressante, mais avant la "piste" en tant que telle. Je spécule sévèrement bien sûr. La tu parles d'un radar multistatique. Mais on est sur le fil Rafale et ça déborde. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) il y a 4 heures Share Posté(e) il y a 4 heures https://www.latribune.fr/article/defense-aerospatiale/defense/1551085426500/le-rafale-au-coeur-des-discussions-secretes-entre-macron-et-mohamed-bin-zayed-a-abu-dhabi ?? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) il y a 4 heures Share Posté(e) il y a 4 heures (modifié) il y a 33 minutes, mgtstrategy a dit : https://www.latribune.fr/article/defense-aerospatiale/defense/1551085426500/le-rafale-au-coeur-des-discussions-secretes-entre-macron-et-mohamed-bin-zayed-a-abu-dhabi ?? Quand on voit comment la France et Dassault se plient en 2 pour l'Inde qui a pourtant commandé 18 Rafales de moins ... 80 Rafales, le F5/UCAV et peut-être des Caracals et des A400M ... y'a du boulot. Au-delà de sa visite auprès des forces françaises aux Émirats arabes unis (EAU) dimanche et lundi, Emmanuel Macron va aussi s'entretenir avec Cheikh Mohamed Bin Zayed Al-Nahyan, l'homme fort des EAU, sur des dossiers stratégiques pour les deux pays. Les deux chefs d’État, qui s'apprécient, auront notamment à cœur à clarifier ce que les deux pays attendent l'un de l'autre sur le développement du Rafale F5, le futur standard très stratégique de l'avion de combat tricolore. Car de nombreuses attentes et incompréhensions sur le Rafale F5 se sont peu à peu insinuées dans les discussions sur ce dossier et au-delà dans la relation franco-émirienne, qui a pris un petit coup de froid. Une feuille de route technologique et financière De plus en plus mécontent et déçu, Abu Dhabi, qui a commandé 80 Rafale F4 en décembre 2021 (16 milliards d'euros, dont 2 milliards pour les armements), attend désespérément une feuille de route claire de la part de Paris, qui n'arrive toujours pas. « Les Émiriens attendent que la France bouge sur le Rafale F5, confirme-t-on à La Tribune. Ils souhaitent une participation significative dans ce programme ». Ils attendent notamment une feuille de route technologique et financière commune sur le Rafale F5 de la part de la France. La participation des EAU permettra de faire la différence « entre un super Rafale ou seulement un bon Rafale », précise à La Tribune une autre source. Modifié il y a 4 heures par Titus K 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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