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[2018 les nouveaux films d'actions, de guerre, ..]


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Il y a 4 heures, Tancrède a dit :

le star power d'un pur "A-lister"

Vu les évolutions de l'industrie à Hollywood, la liste des plus grosses recettes à l'international (comme en 2018) https://en.wikipedia.org/wiki/2018_in_film,  j'ai du mal à reconnaître de nouveaux acteurs "A-List", ces acteurs là sont des dinosaures et à l'instar de la situation en GC en tennis, il n'y a pas eu de nouveaux membres depuis au moins 15 ans.

Les plus grosses recettes sont liées aux franchises et ensuite aux studios (pour les dessins animés de Illumination Entertainments par ex) et enfin aux réalisateurs (Tarantino, Scorcese, Mallick ne font pas de fours absolus). Quel acteur réussit à faire rentrer dans ses frais des films indépendants? Pas beaucoup, et il n'y a plus vraiment de succès hors-normes hors des films d'horreurs qui constituent une niche (Blumhouse en est le spécialiste avec ses Get Out, Paranormal Activity etc...).

Jennifer Lawrence qui est maintenant une "A-list" n'a pas connu de succès public depuis quelques années et son gros véhicule populaire (Passengers avec Chris Pratt) a fait un four. Red Sparrow est très moyen également. Finalement, je dirai que parmi les nouveaux arrivés, c'est Amy Adams qui a le plus de star power (elle choisit bien ses films, elle fait preuve d'une belle game et s'adapte bien à différents genres)

Parmi les A-List que les moins de 40 ans connaissent, Tom Hanks est en semi-retraite, Spacey est archi-cuit, Hardy est associé à Nolan, The Rock est encore un outsider, Tom Cruise s'est relancé avec MI mais ses autres films sont des échecs. Bradely Cooper est pas trop mal, Arnie Hammer est en revanche un plan com. Seul Dicaprio demeure au sommet mais à l'instar des clubs de foot qui s'échange les 5 mêmes entraineurs (Guardiola, Ancelotti, Klopp et Mourinho), il ne s'associent qu'avec la plus fine fleur reconnue de l'industrie. Finalement, j'ai vraiment du mal à distinguer un acteur au star-power particulièrement élevé et qui n'a pas l'âge de mes parents.

Mais en réalité, et même si ça ne marche que sur le marché domestique, je pense que le véritable A-Lister est Adam Sandler dont les films continuent à tourner au Box-Office même si la qualité a bien chuté depuis Happy Gilmore et Rien que pour vos cheveux.

Il y a 5 heures, Tancrède a dit :

Cavill

Il est typecasté et il a eu du mal à percer à Hollywood mais je le trouve très bon dans ce rôle d'espion à la grande prestance. Et il est excellent dans Mission Impossible. Il souffre cela dit d'avoir un visage d'une trop fade beauté et de camper Superman qui est un archétype peu crédible.

 

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1 hour ago, SinopeMT said:

 

Il est typecasté et il a eu du mal à percer à Hollywood mais je le trouve très bon dans ce rôle d'espion à la grande prestance. Et il est excellent dans Mission Impossible. Il souffre cela dit d'avoir un visage d'une trop fade beauté et de camper Superman qui est un archétype peu crédible.

 

Pour sa prestation dans MI, tout est dans la moustache, c'est ce qui lui donne une personnalité :laugh:.... Cette même moustache qui a fait tant rire dans Justice League, avec le camouflage numérique complètement foireux. Mais c'est plus que sa "beauté conventionnelle": le type est assez raide, et ne semble avoir qu'une ou deux expressions, ce en quoi il n'a pas été aidé par les films DC made in Snyder, déprimants, noirs, monotones, lugubres, avec un thème visuel et scénaristique fatigué et oppressant. En plus, c'est évidemment difficile à mesurer, mais je ne crois pas qu'il ait du charisme, cad le "x" factor qui le ferait sortir du lot dans une foule, soit par sa présence physique, par sa voix, soit par une gamme d'expressions particulières qui ont, chez les gens ayant ce "truc", la faculté d'être communicatives et/ou de déclencher quelque chose chez ceux qui regardent. 

Quote

 

Vu les évolutions de l'industrie à Hollywood, la liste des plus grosses recettes à l'international (comme en 2018) https://en.wikipedia.org/wiki/2018_in_film,  j'ai du mal à reconnaître de nouveaux acteurs "A-List", ces acteurs là sont des dinosaures et à l'instar de la situation en GC en tennis, il n'y a pas eu de nouveaux membres depuis au moins 15 ans.

Les plus grosses recettes sont liées aux franchises et ensuite aux studios (pour les dessins animés de Illumination Entertainments par ex) et enfin aux réalisateurs (Tarantino, Scorcese, Mallick ne font pas de fours absolus). Quel acteur réussit à faire rentrer dans ses frais des films indépendants? Pas beaucoup, et il n'y a plus vraiment de succès hors-normes hors des films d'horreurs qui constituent une niche (Blumhouse en est le spécialiste avec ses Get Out, Paranormal Activity etc...).

Jennifer Lawrence qui est maintenant une "A-list" n'a pas connu de succès public depuis quelques années et son gros véhicule populaire (Passengers avec Chris Pratt) a fait un four. Red Sparrow est très moyen également. Finalement, je dirai que parmi les nouveaux arrivés, c'est Amy Adams qui a le plus de star power (elle choisit bien ses films, elle fait preuve d'une belle game et s'adapte bien à différents genres)

Parmi les A-List que les moins de 40 ans connaissent, Tom Hanks est en semi-retraite, Spacey est archi-cuit, Hardy est associé à Nolan, The Rock est encore un outsider, Tom Cruise s'est relancé avec MI mais ses autres films sont des échecs. Bradely Cooper est pas trop mal, Arnie Hammer est en revanche un plan com. Seul Dicaprio demeure au sommet mais à l'instar des clubs de foot qui s'échange les 5 mêmes entraineurs (Guardiola, Ancelotti, Klopp et Mourinho), il ne s'associent qu'avec la plus fine fleur reconnue de l'industrie. Finalement, j'ai vraiment du mal à distinguer un acteur au star-power particulièrement élevé et qui n'a pas l'âge de mes parents.

Mais en réalité, et même si ça ne marche que sur le marché domestique, je pense que le véritable A-Lister est Adam Sandler dont les films continuent à tourner au Box-Office même si la qualité a bien chuté depuis Happy Gilmore et Rien que pour vos cheveux.

 

De toute façon, l'avenir du cinéma en salle, ce ne sera de plus en plus que les "gros" films, le plus souvent de franchises, et les grands films-événements, en plus de certains trucs de genres très spécialisés. L'évolution du prix et salle (un bras et un rein, et pour la famille lambda de 4, avec le déplacement et les cochonneries à boire et manger, la soirée devient salée, et donc beaucoup plus rare, donc on discrimine plus) et celle de l'accès au divertissement qu'on a à domicile (plus, mieux, moins cher, plus vite) favorisent cette évolution. 

Cela induit une conflictualité accrue entre des produits toujours mieux financés, lancés sur le plus d'écrans possibles (ergo, moins de place pour les autres produits, surtout les petits/moyens, à un moment donné) et avec des campagnes de préparation d'artillerie de terrain toujours plus importantes et multiformes (une des raisons pour lesquelles beaucoup s'essaient, ces temps-ci, d'envahir le terrain politique/sociétal et de créer des polémiques à dimension politique: ils pensent que ça touche d'autres publics par d'autres moyens.... Ca a pas l'air de marcher). Dans ce contexte, les acteurs principaux comptent pour lourd, mais évidemment, évaluer leur impact sur l'attractivité du produit reste un exercice seulement très partiellement quantifiable. On pourrait dire qu'il y a: 

- le "draw power": l'impact mesuré, dans la mesure où il peut l'être, d'une personne dans son passif de film, auquel on ajoute ce qu'on pense que cette personne peut vraiment "produire" dans les bonnes conditions

- le "star power": moins spécifique au produit, c'est l'image et la notoriété de la personne. Ce facteur se décompose en structurel et conjoncturel: il y a la "carrière" médiatique établie qui donne un statut (et comment on l'évalue reste du domaine du caballisme à mon avis) et une audience supposée, une capacité d'attirer l'attention et un capital sympathie. Et il y a l'état de la chose à un moment donné: saveur du mois ou star confirmée, chouchou des médias (mais sans réel public) ou has been reposant sur un accès continu aux bons endroits (et faisant illusion avec ça: n'est-ce pas Meryl Streep)? 

- la cote à un moment donné: c'est la partie "politique politicienne" interne à Hollywood, le jeu constant de bluff, relations, interactions et négos entre les acteurs et réalisateurs, leurs agents, les studios et boîtes de production. Ce genre de réalité alternative crée sa propre bulle spéculative où les titres échangés sont des évaluations et certitudes d'un petit groupe, et la monnaie des promesses. Et ça a une influence sur qui on perçoit comme "ayant du potentiel", qui "doit absolument être inclus", qui "ne peut pas être passé à côté même si personne peut le blairer", qui "est blacklisté", qui "ne vaut pas ce qu'on le paie".... 

Et c'est un jeu où on tente beaucoup de chose, notamment de créer des stars. Jennifer Lawrence me semble dans ce registre: j'ai pas vu beaucoup de grands succès financiers dans sa filmographie, et surtout des succès où sa présence change  réellement la donne. Son titre de "gloire" en terme d'image restent les Hunger Games, qui ont été des succès corrects dans la gamme blockbusters (pas non plus des géants), et devaient beaucoup plus au genre et à l'image établie des romans qu'à un draw power particulier de Lawrence. A part ça, elle a surtout eu du buzz, de l'image et tout le toutim médiatique (qui coûte plus qu'il ne rapporte, sauf à l'actrice qui se fait des à côtés pubs et autres, et peut augmenter ses tarifs), mais pas de grand succès financier. Et elle ne semble pas faire venir beaucoup de monde par elle-même, malgré le fait d'avoir eu beaucoup de marketing gratuit et d'attention, et d'avoir été dans des projets à forte identité, qui peuvent intriguer et faire venir qui que soient les acteurs. 

Mais on a pu voir encore récemment (malgré Mile 22 actuellement en salle pour le second) que Chris Pratt ou Mark Wahlberg semblent réellement avoir beaucoup de "draw power" par eux-mêmes (raison pour laquelle Wahlberg a été l'acteur le mieux payé d'Hollywood pendant quelques années, jusqu'à l'an dernier). Mais définir qui est un "A lister", au final, est en grande partie un exercice de bluff joué par la profession et la presse, en concurrence et en collaboration. L'attention est un marché, et donc ce que nous en voyons est entièrement biaisé puisque ça fait partie du processus de négociation continuel de ce petit monde. Ce qui les emmerde, c'est quand les résultats tombent: c'est trop réel. Un peu comme quand quelqu'un a demandé, en 2007-2008 "mais qu'est-ce que valent vraiment ces subprimes, et les baraques cheap qu'elles recouvrent?". Oups. 

Un exemple quand même: le récent film DCEU La Momie a été un four: mais un four à 410 millions de recettes en salles, et environs 100 de plus sur le marché ancillaire (droits télé, DVD/Blu-Ray, droits pour jeux vidéos....) quand même . Le point n'est pas de dire que c'est pas rien, mais de noter qu'une bonne partie de cette recette est due à Tom Cruise. Parce que sans lui à l'affiche, il est à peu près certain que le film n'aurait pas fait la moitié de ça. Il aurait certes coûté nettement moins cher (je sais pas à combien il facture aujourd'hui, mais ça doit être dans les 30 millions facile, plus intéressement, plus une police d'assurance à filer une crise cardiaque à un banquier), mais vu la facture globale (quelque chose comme 345 millions à produire et marketer), ça n'aurait pas changé grand-chose, et le ratio de perte (comme le montant global) aurait été bien pire. Quand on parle de films de cette échelle, même si c'est mieux pour l'acteur que ça marche vraiment très bien, un échec pas trop grand, ou une limitation des dégâts, surtout quand on peut clairement identifier que c'est plus sa présence qui a contribué à sauver les meubles, ne fait pas de mal à la carrière. 

L'un des problèmes de l'industrie actuellement, c'est qu'on semble manquer d'un moyen de diffusion réellement efficace et correctement monétisé pour toute une gamme de films moyens et petits. Le cinoche, ne serait-ce que par son prix, sera pour les grands machins et trucs plus formulaïques. Et à part ça, on n'a que la télé et le streaming: ce dernier s'organise, devient ambitieux et voit beaucoup de boîtes affluer et investir (Disney l'an prochain, avec sa reprise de Hulu, tous les grands câblo-opérateurs déjà en lice ou en cours de lancement via les grands studios qu'ils ont racheté, d'autres producteurs de contenu....) massivement. Mais je ne crois pas que la formule, ou le moyen de rémunérer de tels films, soient encore bien définis, ou le marché réellement encore formé. Peut-être n'est-ce qu'une question de temps et d'appropriation à grande échelle de la chose comme habitude de consommation par tous les publics. Mais c'est une offre surabondante, et dans une certaine mesure illisible (en plus de ne pas avoir ce petit "it" factor d'avoir eu le haut de l'affiche au ciné) dans le flot continu et saturé d'un service de streaming, souvent difficilement navigable à moins de savoir à l'avance ce qu'on cherche. Y'a une couille encore non réglée dans ce système. 

Mais pour revenir au point initial: Cavill a été essayé comme star, et ça a pas marché. On peut donc le voir comme un B-lister, ou en poussant la nomenclature, en un "A lister du bas": pas vraiment star, pas vraiment un produit "chaud bouillant du moment", mais avec un bon niveau de reconnaissance, en tout cas pour l'instant. On va voir ce que son agente peut récupérer de la situation, et surtout ce que va donner la série Witcher, si c'est un truc qui va détonner à mort, ou juste une série de plus, même de haut du panier. Soulignons que, dans le même genre, pas un acteur de Game of Thrones, pourtant la plus grosse série de la décennie, n'a détonné. Quelqu'un a essayé de lancer Emilia Clarke, et elle a même eu plus de chances offertes que d'autres, et ça n'a pas pris.

Modifié par Tancrède
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il y a 41 minutes, SinopeMT a dit :

Finalement, j'ai vraiment du mal à distinguer un acteur au star-power particulièrement élevé et qui n'a pas l'âge de mes parents.

Bien pointé.

Jake Gyllenhaal est un peu plus jeune (37 ans), je l'aime bien, mais justement il ne va pas vraiment dans la case "star" pure et dure. Ryan Gosling même âge, et on ne l'a pas trop vu ces dernières années.

 

PS: pourquoi quand je cherche True Detective sur Google pour retrouver le nom de l'acteur, le premier présenté au casting est une actrice de second rôle que j'avais pratiquement oubliée ? :huh:

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4 minutes ago, Rob1 said:

Bien pointé.

Jake Gyllenhaal est un peu plus jeune (37 ans), je l'aime bien, mais justement il ne va pas vraiment dans la case "star" pure et dure. Ryan Gosling même âge, et on ne l'a pas trop vu ces dernières années.

 

PS: pourquoi quand je cherche True Detective sur Google pour retrouver le nom de l'acteur, le premier présenté au casting est une actrice de second rôle que j'avais pratiquement oubliée ? :huh:

Y'a aussi au final le fait de la saturation: déjà dans les années 80, donc "au temps de Tom Cruise comme LE produit chaud bouillant", le marché médiatique était si développé qu'il était difficile de faire surnager un nombre discernable de gens. Il y avait BEAUCOUP de gens qu'on pouvait appeler "stars", soit une offre moins lisibles qu'à des périodes précédentes d'Hollywood, où la rareté (des supports médias, des moyens investis dans le cinéma et du nombre de grands produits), un certain niveau de censure (légale) et de pudeur/autocensure (culturelles), mais aussi la nouveauté de l'environnement mass médiatique naissant, faisaient des grands acteurs des créatures quasi surnaturelles, des icônes dont on ne peut pas reproduire l'impact psychologique et culturel aujourd'hui, non parce qu'il n'y a pas d'équivalent à Cary Grant ou Lauren Bacall dans l'échantillonnage humain (quoique côté éducation/classe/dignité, c'est peut-être vrai), mais parce que la sur-saturation actuelle et le public habitué, blasé, zappeur, rendent une situation comparable impossible. Et depuis les années 80, cette dynamique n'a fait que se renforcer et s'accélérer. L'acteur star notable n'est pas rare, ressort moins dans le décor, et se banalise plus vite. 

 

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Il y a 1 heure, Tancrède a dit :

la cote à un moment donné: c'est la partie "politique politicienne" interne à Hollywood, le jeu constant de bluff, relations, interactions et négos entre les acteurs et réalisateurs, leurs agents, les studios et boîtes de production. Ce genre de réalité alternative crée sa propre bulle spéculative où les titres échangés sont des évaluations et certitudes d'un petit groupe, et la monnaie des promesses. Et ça a une influence sur qui on perçoit comme "ayant du potentiel", qui "doit absolument être inclus", qui "ne peut pas être passé à côté même si personne peut le blairer", qui "est blacklisté", qui "ne vaut pas ce qu'on le paie"....

Bien d'accord, on peut voir ce phénomène régulièrement avec des véhicules spéciaux pour propulser des acteurs au firmament. Jake Gyllenhal, Ryan Reynolds en ont bénéficié à plusieurs reprises sans pour autant percer le plafond de verre. Plus récemment, La Belle et la Bête avec Emma Watson a été un exemple mais elle est tellement mauvaise actrice que je n'y accroche pas, aussi mignonne qu'elle soit. Blake Lively fut la même chose.

A la limite et même si son aura a bien diminué, un acteur qui explosa fut Christophe Waltz, qui sous la direction de Tarantino attire les foules.

Dans une certaine mesure, Jennifer Lawrence en a bénéficié avec une floppé de récompense plusieurs saisons à la suite (par exemple, son Oscar pour Happiness Therapy n'est pas justifié à mon sens).

Il y a 1 heure, Tancrède a dit :

Cavill a été essayé comme star, et ça a pas marché

En réalité, U.N.C.L.E était un véhicule pour Arnie Hammer également et c'est surtout pour lui que ça n'a pas marché (je ne l'aime pas du tout par exemple dans J.Hoover de Clint Eastwood avec Dicaprio).

 

Il y a 1 heure, Tancrède a dit :

Y'a aussi au final le fait de la saturation

C'est aussi ce que je pense et avec la segmentation toujours plus poussé du secteur, il est difficile d'avoir des acteurs réellement transcendants dans la nouvelle génération. D'où pour moi, plutôt une B+ list que une A list. Plus que dans les années 80, le cinéma actuel nécessite plusieurs strates pour réaliser un très gros score (+800 M): une franchise, un réalisateur connu (plus que l'acteur) et en dernier un acteur.

Néanmoins, dans la faune hollywoodienne, celui qui a le plus de crédit personnel n'est pas un acteur mais un réalisateur: James Cameron combine à merveille les éléments du succès avec une rareté anachronique certes.

Il y a 1 heure, Rob1 a dit :

PS: pourquoi quand je cherche True Detective sur Google pour retrouver le nom de l'acteur, le premier présenté au casting est une actrice de second rôle que j'avais pratiquement oubliée ?

Parce qu'elle est très jolie avec ses yeux bleus?

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9 minutes ago, SinopeMT said:

Bien d'accord, on peut voir ce phénomène régulièrement avec des véhicules spéciaux pour propulser des acteurs au firmament. Jake Gyllenhal, Ryan Reynolds en ont bénéficié à plusieurs reprises sans pour autant percer le plafond de verre. Plus récemment, La Belle et la Bête avec Emma Watson a été un exemple mais elle est tellement mauvaise actrice que je n'y accroche pas, aussi mignonne qu'elle soit. Blake Lively fut la même chose.

A la limite et même si son aura a bien diminué, un acteur qui explosa fut Christophe Waltz, qui sous la direction de Tarantino attire les foules.

Dans une certaine mesure, Jennifer Lawrence en a bénéficié avec une floppé de récompense plusieurs saisons à la suite (par exemple, son Oscar pour Happiness Therapy n'est pas justifié à mon sens).

En réalité, U.N.C.L.E était un véhicule pour Arnie Hammer également et c'est surtout pour lui que ça n'a pas marché (je ne l'aime pas du tout par exemple dans J.Hoover de Clint Eastwood avec Dicaprio).

 

C'est aussi ce que je pense et avec la segmentation toujours plus poussé du secteur, il est difficile d'avoir des acteurs réellement transcendants dans la nouvelle génération. D'où pour moi, plutôt une B+ list que une A list. Plus que dans les années 80, le cinéma actuel nécessite plusieurs strates pour réaliser un très gros score (+800 M): une franchise, un réalisateur connu (plus que l'acteur) et en dernier un acteur.

 

On pourrait aussi dire qu'il y a, surtout à notre époque de multiplication des grandes et longues franchises (ou des essais de franchises, très nombreux et le plus souvent foireux), les "faux A listers", la "A list bis": ces acteurs et trices qui ont la visibilité maximale, l'image des stars du plus haut niveau, mais ne marchent réellement QUE dans la franchise, et qui sont du coup à cette intersection bizarre (mais heureuse pour eux) où ils ont du succès uniquement parce que la franchise est puissante (pour diverses raisons), mais où la franchise ne marcherait pas, ou pas aussi bien sans eux. Exemples types actuellement: ceux qui ont des rôles de super-héros à grand succès (hors Robert Downey Jr qui était déjà, à juste titre, quelque chose de grand avant Iron Man, et a fait le succès d'Iron Man, normalement un personnage de série B de Marvel). Cavill n'aurait pas le statut qu'il a sans Superman, même si c'est un succès modéré par lui-même (un seul film spécifiquement sur Superman), et une foirade dans le DCEU (3 films, dont 2, les plus maousses, ont foiré). Il ne convainc apparemment pas pour des premiers rôles, ou pas assez. UNCLE était peut-être son occasion, mais c'en était une mauvaise. Sinon, on a Gal Gadot et Chris Hemsworth: ils n'ont pour ainsi dire rien en dehors de WW et Thor, ou ne remuent en tout cas pas les foules, mais personne ne conçoit leurs franchises à succès sans eux. Et il y a Chris Evans avec Captain America: lui aussi existe à peine hors du personnage, même s'il est aussi handicappé par, apparemment, un goût pour l'activisme politique bien-pensant, un côté hipster énervant et des prétentions à faire des films artsy/avant-garde. Un peu trop péteux, même pour Hollywood. Mais il a réussi à faire prendre Captain America (aussi un perso de série B dans l'univers Marvel, à la base), pas facile vu le côté toast au pain blanc et nature du personnage. 

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Pour ces A-liste bis, c'est quand même la franchise qui fait le succès plus que les acteurs. A propos de Downey Jr, honte à moi j'étais trop jeune quand il a percé et mon adolescence correspond à son éclipse. Je commence à le trouver insupportable et cabotin en Iron Man.

Dans la guerre Marvel vs DC, il apparaît bien que la structure et les exécutifs respectifs n'ont pas le même niveau (Kevin Feige d'un côté a vrai contrôle créatif et de cohérence tandis que Warner a une direction sanguinolente en lutte de pouvoirs).

Gal Gadot mène sa carrière avec beaucoup d'intelligence même si évidemment ce n'est pas une actrice talentueuse (mais son visage est absolument magnifique). Elle arrivait à être attractive dans les Fast & Furious et son interprétation de WW est correcte dans sa candeur et naïveté.

Pour Chris Hemsworth, je trouve ça vraiment dommage qu'il n'ait pas encore eu de succès sur son seul nom parce que je le trouve très bon, certes pas par la gravitas, beaucoup plus dans le registre de la comédie. Rush, film sans prétention fut une très belle surprise et il est brillant dedans, au même titre que Daniel Brühl qui est un acteur reconnu. Et Thor Ragnarok sorte de reboot du personnage a bien fonctionné parce qu'il est excellent dans le registre comique.

Sinon j'avais oublié mais un acteur qui a une vrai aura et des projets intéressants est Joaquin Phoenix. Il n'est pas A parce qu'il ne campe que des pscychopates mais c'est un génie qui bosse pour des bons films en général.

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22 minutes ago, SinopeMT said:

Pour ces A-liste bis, c'est quand même la franchise qui fait le succès plus que les acteurs. A propos de Downey Jr, honte à moi j'étais trop jeune quand il a percé et mon adolescence correspond à son éclipse. Je commence à le trouver insupportable et cabotin en Iron Man.

 

Oui, c'est la franchise qui porte plus que les acteurs, clairement, mais il y a, surtout dans le premier film, celui qui établit le perso, cette alchimie heureuse (si ça marche) qui rend l'acteur difficilement, voire pas, séparable du perso, ergo créant la symbiose qui ferait potentiellement chuter la franchise si l'acteur/trice partait. 

Pour Downey, je le trouve aussi énervant, en fait surtout dans les films à vaste casting (la série des Avengers et Civil War), où son Tony Stark ne marche pas du tout pour moi: c'est une marque de comique avec laquelle j'ai beaucoup de mal en général, avec un perso qui doit être au centre de tout, tout commenter, intervenir dans toutes les scènes.... Louis de Funès moins les mimiques, quoi. Et c'est pas DU TOUT mon trip (dans le genre, tout ce qui sort avec Melissa McCarthy me bourre). Il est juste énervant, insupportable quand il y a d'autres persos sur lesquels on est censé pouvoir se concentrer: il vient chier sur le trip de tout le monde. Ca marche pas mal du tout dans les films Iron Man, selon moi, précisément parce que le film est à propos de lui, et aucun perso ne lui fait de concurrence. Si le scénar du film fait la part belle aux antagonistes et/ou à l'adversité en général, rabattant la superbe et la tchatche de Tony au passage, un certain équilibre se crée qui atténue cet effet ultra-centralisateur (sur le perso) que je déplore. Ca a marché dans le I et le II (pour moi), moins dans le III dont l'intrigue et surtout l'antagoniste m'ont fait chier (j'ai cependant apprécié la surprise du méchant/homme de paille). Mais hors de ça, Tony Stark est juste à baffer. 

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Il y a 2 heures, SinopeMT a dit :

A la limite et même si son aura a bien diminué, un acteur qui explosa fut Christophe Waltz, qui sous la direction de Tarantino attire les foules.

 

Pour du Waltz hors Tarantino il faut voir "Carnage" de Polanski. Film d'1h15 environs absolument hilarant avec Kate Winslet, Jodie Foster et John C. Reilly.

ça ne se résume pas mais c'est hilarant au possible. Waltz y incarne son personnage avec une précision à la fois drôle et extrêmement dérangeante pour qui a pu côtoyer des avocats d'affaire quelques fois dans sa vie. 

 

Pour les acteurs de Game of Thrones, ne devrait-on pas tenir compte du fait qu'il y a une forte proportion d'anglais dans le casting, qui ont aussi beaucoup de débouchés au théâtre de sorte qu'ils ont déjà un agenda généralement assez chargé ?

 

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1 minute ago, Chronos said:

Pour du Waltz hors Tarantino il faut voir "Carnage" de Polanski. Film d'1h15 environs absolument hilarant avec Kate Winslet, Jodie Foster et John C. Reilly.

ça ne se résume pas mais c'est hilarant au possible. Waltz y incarne son personnage avec une précision à la fois drôle et extrêmement dérangeante pour qui a pu côtoyer des avocats d'affaire quelques fois dans sa vie. 

 

Pour les acteurs de Game of Thrones, ne devrait-on pas tenir compte du fait qu'il y a une forte proportion d'anglais dans le casting, qui ont aussi beaucoup de débouchés au théâtre de sorte qu'ils ont déjà un agenda généralement assez chargé ?

 

S'ils sont passionnés, c'est vrai, mais quoiqu'on veuille dire, pour la plupart de ceux qui y vont, c'est surtout une question de faire une pièce pour avoir la "légitimité" de "vrai acteur" afin de booster son CV et pouvoir monter ses prix et avoir plus d'opportunités. Le problème est que pas tant d'entre eux que ça ne vont faire du théâtre, que beaucoup de ceux qui y vont le font soit pour le pré-mentionné carriérisme, soit parce qu'il n'y a rien d'autre pour eux, et que de toute façon, même en Angleterre, et à part pour 1% d'entre eux ou moins, le théâtre ne paie pas bien (et quand je dis pas bien, c'est vraiment pas bien, pas "pas bien comparé à Hollywood"). La plupart récupèrent des rôles occasionnels dans des séries à la BBC, soit l'équivalent anglais moderne du théâtre subventionné. Kit Harrington (Jon Snow, pourtant l'une des stars centrales de la série) n'arrive pas vraiment à décoller malgré les occasions qu'il a eu (pas les rôles les plus chauds bouillants des grandes prod, mais quand même des trucs visibles), et n'a rien eu de très juteux. Richard Madden (ex-Robb Stark), lui aussi un bien visible jusqu'à un certain dîner de noces, collectionne les seconds rôles, dont très peu dans des films significatifs, mais semble en fait être l'un des rares gagnants de ce casting, même si c'est "juste" à la télé, avec deux séries où il a le premier rôle (Medici -pas mal du tout-, et celle en cours, Bodyguard -plutôt très chiante). Notables parce qu'elles ont de très bonnes audiences et auront des deuxièmes saisons (pas encore confirmé pour Bodyguard, mais hautement probable, vu les audiences à plus de 10 millions). A part lui, c'est creux, sauf pour des cas particuliers comme Charles Dance (Tywin Lanister), qui était déjà une figure connue et respectée. Nikolaj Coster-Waldau a eu sa chance (douteuse) avec Gods of Egypt, et ne semble rien trouver d'autre, Lena Headey (Circei) semble aussi avoir passé sa brève période d'opportunité, et sinon, pas grand-chose d'autre. A part évidemment Emilia Clarke, qui ne semble pas prendre ailleurs qu'en temps que Kalheesi, qui est au final sa seule image. 

 

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il y a 2 minutes, Tancrède a dit :

S'ils sont passionnés, c'est vrai, mais quoiqu'on veuille dire, pour la plupart de ceux qui y vont, c'est surtout une question de faire une pièce pour avoir la "légitimité" de "vrai acteur" afin de booster son CV et pouvoir monter ses prix et avoir plus d'opportunités. Le problème est que pas tant d'entre eux que ça ne vont faire du théâtre, que beaucoup de ceux qui y vont le font soit pour le pré-mentionné carriérisme, soit parce qu'il n'y a rien d'autre pour eux, et que de toute façon, même en Angleterre, et à part pour 1% d'entre eux ou moins, le théâtre ne paie pas bien (et quand je dis pas bien, c'est vraiment pas bien, pas "pas bien comparé à Hollywood"). La plupart récupèrent des rôles occasionnels dans des séries à la BBC, soit l'équivalent anglais moderne du théâtre subventionné. Kit Harrington (Jon Snow, pourtant l'une des stars centrales de la série) n'arrive pas vraiment à décoller malgré les occasions qu'il a eu (pas les rôles les plus chauds bouillants des grandes prod, mais quand même des trucs visibles), et n'a rien eu de très juteux. Richard Madden (ex-Robb Stark), lui aussi un bien visible jusqu'à un certain dîner de noces, collectionne les seconds rôles, dont très peu dans des films significatifs, mais semble en fait être l'un des rares gagnants de ce casting, même si c'est "juste" à la télé, avec deux séries où il a le premier rôle (Medici -pas mal du tout-, et celle en cours, Bodyguard -plutôt très chiante). Notables parce qu'elles ont de très bonnes audiences et auront des deuxièmes saisons (pas encore confirmé pour Bodyguard, mais hautement probable, vu les audiences à plus de 10 millions). A part lui, c'est creux, sauf pour des cas particuliers comme Charles Dance (Tywin Lanister), qui était déjà une figure connue et respectée. Nikolaj Coster-Waldau a eu sa chance (douteuse) avec Gods of Egypt, et ne semble rien trouver d'autre, Lena Headey (Circei) semble aussi avoir passé sa brève période d'opportunité, et sinon, pas grand-chose d'autre. A part évidemment Emilia Clarke, qui ne semble pas prendre ailleurs qu'en temps que Kalheesi, qui est au final sa seule image. 

 

Pour GoT je songeais aux acteurs susceptibles de percer grâce à la série.

Je ne visais pas Charles Dance, Peter Dlinklage ou Lena Headey qui avaient déjà une carrière assez remplie avant la série, les deux premiers n'ayant rien à prouver à personne depuis longtemps.

J'ai juste pas eu le temps de voir les dernières apparitions de Madden, ya juste trop à regarder...

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Il y a 7 heures, Chronos a dit :

Pour du Waltz hors Tarantino il faut voir "Carnage" de Polanski. Film d'1h15 environs absolument hilarant avec Kate Winslet, Jodie Foster et John C. Reilly.

ça ne se résume pas mais c'est hilarant au possible. Waltz y incarne son personnage avec une précision à la fois drôle et extrêmement dérangeante pour qui a pu côtoyer des avocats d'affaire quelques fois dans sa vie. 

 

Pour les acteurs de Game of Thrones, ne devrait-on pas tenir compte du fait qu'il y a une forte proportion d'anglais dans le casting, qui ont aussi beaucoup de débouchés au théâtre de sorte qu'ils ont déjà un agenda généralement assez chargé ?

 

Carnage était bien et Waltz était bon. Néanmoins lui aussi est devenu un typecasté, ou alors il ressort le même style d'interprétation pour chacun de ses persos (Dans Downsizing, Green Hornet, De l'eau pour les Elephants etc..). Lui au contraire de pas mal de nouvelles stars a de réelles interprétations mythiques dont le colonel Landa.

GoT, je n'ai jamais regardé et ne connais pas du tout les acteurs sauf Emilia Clarke qui a le charisme d'une huitre. Mais les acteurs anglais et moi ça fait deux (je trouve Orlando Bloom, Watson, Clarke, Kit Harrington tous d'une fadeur sans nom). Alan Rickman était nettement meilleur et dans le comique slapstick Rowan Atkinson fut grandiose.

Il y a 7 heures, Tancrède a dit :

Kate Winslet

Elle est une actrice assez prestigieuse qui a fait pas mal de genres différents. Elle est forte mine de rien.

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Pas vraiment un film de guerre, mais il y a un sniper dans Downrange

Six étudiants font du covoiturage, jusqu’à ce que leur véhicule se retrouve avec un pneu crevé dans un coin reculé et désertique des Etats-Unis. Sauf que ce pneu crevé n’est pas un accident, un sniper leur a tiré dessus et va les assassiner un par un.

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Sujet rarement abordée au cinéma français, mais cela relate l'histoire vraie d'un pompier de Paris qui avait été gravement brûlé lors d'une intervention et qui a fait face au long travail de reconstruction après la blessure. Et cela il a put le faire grâce à sa motivation première, l'état d'esprit et la vocation qui anime les pompiers de Paris, et tout les pompiers en général. 

 

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bon, j'ai arrêté au bout de 20s,  c'est plus possible, il faut interdire le cinéma français, même avec de l'argent ils arrivent à être plus mauvais que les mauvais.

ca craint, à oublier au plus vite.

le dernier film français que j'avais regardé et a peu près regardable était la mécanique de l'ombre. j'avais bien aimer l'histoire du loser.

 

Modifié par zx
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il y a 20 minutes, Conan le Barbare a dit :

BRÛLEZ LES HÉRÉTIQUES !

Nom de Dieu le cinéma Fr est vraiment devenu une fosse septique...

C'est bien beau d'aller faire les marioles à l'ONU, de donner une leçon au restant de la planète, et de parler d'humanisme !

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2 hours ago, Conan le Barbare said:

BRÛLEZ LES HÉRÉTIQUES !

Nom de Dieu le cinéma Fr est vraiment devenu une fosse septique...

En même temps, ça fait longtemps que "devenu" est arrivé. C'est pas comme si cette dégénérescence côté qualité/intelligence/goût/connaissance de l'audience/ambition datait des dernières années. Surtout en matière de comédies "populaires" qui semblent plus être écrites soit par des gens vivant en vase clos et pensant que leurs conneries font rire un public qu'ils ne connaissent pas voire méprisent (et qui sont persuadés par leur entourage qu'ils ont un talent rare), soit par des jeunes cons qu'on prend pour des génies parce qu'ils ont, pendant quelques mois/années, une audience sur youtube (ou qu'ils ont eu ça sur M6 ou Canal il y a 10-20 ans mais n'ont produit que des bouses depuis), et qui font ce qu'on voit là.... Cad du caca-pipi qui n'arrive même pas au niveau du caca-pipi du matériau d'origine.... Parce qu'il faut pas se monter le bourrichon et inventer des vaches sacrées non plus: City Hunter/Ryo Saeba/Niki Larson, c'est pas de l'humour finaud, de la subtilité, du second degré ou des scénaris franchement profonds: c'est la version japonaise d'une farce bien gauloise sur fond d'histoire pseudo-sérieuse sur laquelle vaut mieux pas trop s'arrêter plus d'une seconde parce que cet aspect des choses, c'est du mélo sans valeur avec des persos très creux..... Ce qui est génial, c'est le bon esprit qui se maintient sous une avalanche permanente de gags sans retenue et qui parviennent, dans le contexte, à ne pas ressembler à un empilement de vannes d'étudiants malgré leur densité et leur vulgarité (je fais plus référence au manga qu'au dessin animé, beaucoup plus édulcoré). 

Et tout le monde sait que Kaori (quel que soit son nom dans ce film) ne se contente pas de regarder Ryo d'un air désapprobateur, et n'est pas foutue de se servir d'un flingue malgré les années d'apprentissage (un gag de longue durée.... Qui a une explication): elle sort (à tout bout de champ) l'arme la plus impossible et la plus puissante qui soit, le marteau de 1000 à 1000 000 de tonnes, pour châtier le pervers. Comme il se doit (y'aurait marqué "Metoo" dessus, de nos jours?). Ce qui me renvoie au final à mon opinion principale: UN MANGA NE PEUT ET NE DOIT JAMAIS ETRE ADAPTE EN FILM "LIVE ACTION" avec des acteurs de chair et d'os. Ca ne marche pas, surtout dans le registre humoristique, parce que le côté cartoon fait partie intégrante de l'humour, au niveau le plus inconscient. 

Ce qui me fait craindre l'autre adaptation à venir, Cowboy Bebop. Là, ce sera vraiment du sacrilège religieux. Je ne crois déjà pas qu'un truc sérieux comme Ghost in the Shell puisse réellement être adapté en live de façon satisfaisante, parce que là aussi, l'aspect dessin fait partie de la perception du truc et de son effet. Certes, les gadgets et la technologie peuvent bien passer, sans doute même mieux qu'en dessin, mais pas le reste: action, personnages (Batu ne PEUT PAS être un personnage de chair et d'os: il sera ridicule, ou il manquera quelque chose d'essentiel)..... Ca ne marche pas réellement. Le manga/anime est son propre truc, vaut mieux l'admettre. C'est aussi pour cela que je crains ce que Alita:Battle Angel va donner, même si le truc a l'air littéralement "recouvert" de CGI. 

2 hours ago, Conan le Barbare said:

T'as raison... La merde tu peux en faire de l'engrais au moins...

Mouaif: un bémol quand même, vu ce que l'espèce humaine, en tout cas des pays développés, bouffe comme cochonneries pleines de produits chimiques, de perturbateurs endocriniens et autres saletés. Je me fierais pas à la qualité de cet engrais. Faut arriver à trouver de la merde bio. 

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https://www.ecranlarge.com/films/news/1035807-nicky-larson-et-le-parfum-de-cupidon-devoile-sa-premiere-bande-annonce

L'adaptation live de Nicky Larson par Philippe Lacheau pose problème à beaucoup de monde depuis son annonce. Et on peut d'ores et déjà vous dire que c'est loin d'être terminé maintenant que la première bande-annonce est sortie.

Avant toute chose, une petite précision car elle est d'importance : Nicky Larson et le parfum de Cupidon n'est pas l'adaptation du manga City Hunter de Tsukasa Hojo, mais bel et bien de la version française du dessin animé des années 90, Nicky Larson. Cela conditionne aussi grandement le ton qu'aura le film puisque la VF de l'époque avait grandement censuré tous les sous-entendus sexuels (love hotels remplacés par des restos végétariens, par exemple) tout en se permettant un bon gros délire dans le doublage (les "bouleeeeettteuh") histoire d'adoucir un peu les passages les plus violents.

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Le 25/09/2018 à 22:04, zx a dit :

 

le dernier film français que j'avais regardé et a peu près regardable était la mécanique de l'ombre. j'avais bien aimer l'histoire du loser.

 

 

A cause de toi, je viens de me demander très sérieusement quel est le dernier film français que j’ai apprécié... et bien je cherche encore, dans les récents s’entend, d’autant que je ne me rappelle même pas du dernir film français que j’ai vu. C’est dire.

 

Mais je plaide coupable parce qu’à la base, je n’ai pas l’humour français* (et je ne vais même pas aborder l’humour potache franchouillard, ce qui est bien au-dessus de mes forces), mais j’ai plutôt un humour british - Pastaper ! - C’est de famille, ça a commencé avec les Monty Python et ça ne s’est jamais arrêté depuis.

Pareil pour les séries british et scandinaves dont j’apprécie particulièrement le ton, l’humour, le rythme, la manière de présenter les choses.

 

Je rejoins @Tancrède sur les adaptations en Live Action, en rajoutant quand même un point : ces films sont rarement adaptés par les japonais, mais plutôt par les américains... (et donc de temps en temps par les français, histoire de finir de les achever). Et ça change beaucoup de choses, y compris dans la morale (à la c***), les simplifications à outrance de scénarios - bin oui, c’est bien trop compliqué, vous pensez bien, on est pas là pour réfléchir quand même ! - , et aussi les modifications de personnages dqns tous les sens pour coller aux lubies du moment. (Curieusement, le Livre de la Jungle a été lui particulièrement réussi, je trouve. Mais bon, c’est Disney et ce n’était pas sa première adaptation non plus.)

Sur Ghost in the Shell par exemple, quand j’ai parlé des modifications en profondeur du scénario et de concepts complets qui étaient passés malheureusement à la trappe alors qu’ils faisaient justement tout l’intérêt du sujet, certains m’ont répondu très sérieusement : »bah on s’en fout, on vient pas pour voir du blabla intello ! ». Dont acte. Restons sur « Lucy », c’est manifestement bien assez. <Pan !>

@kotai : tout le manga tourne autour du fait de savoir si une intelligence artificielle peut accéder à la conscience. Sujet complètement escamoté dans le film qui réduit la question « qu’est-ce qu’un être humain, qu’est-ce qui le caractérise ? » à « bin le Major, elle est quoi au juste ? » . Quant à Kurze, c’est tout simplement ridicule ce qu’ils en ont fait.

Je rcommande de revoir le film original c’est comme faire un rappel pour un vaccin (sans polémique aucune sur ce sujet), ça permet de repartir sur des bases saines, et ça vous tient jusqu’au prochain remake hollywoodien.

 

*A quelques exceptions près ceci dit, parce qu’Audiard me fait mourir de rire et qu’il y a quand même quelques cinéastes dans des styles plus sérieux que j’adore aussi. En parlant d’Audiard, mais cette fois le fils, « Les frères Sisters » me tente vraiment.

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