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[Le monde des Navy SEALs, Naval Special Warfare, DEVGRU]


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Certains "aspects" culturels des forces spéciales américaines expliqueraient les problèmes de discipline

Ces dernières années, les forces spéciales américaines ont dû faire face à plusieurs scandales et affaires disciplinaires très médiatisés. Le cas du désormais ancien Navy Seal Edward Gallagher en est un exemple. Accusé, entre autres, d’avoir commis un crime de guerre par certains de ses camarades, il fut finalement condamné pour s’être fait photographier à côté du cadavre d’un jihadiste tué en Irak. Mais le président Trump prit fait et cause pour cet officier marinier, au point de pousser à la démission Richard Spencer, alors secrétaire à la Marine.

« On fait de nos gars des machines à tuer et après on les juge quand ils tuent », s’était indigné le chef de la Maison Blanche, alors qu’il venait d’accorder sa grâce à Ed Gallagher ainsi qu’à deux autres officiers des forces spéciales américaine.

Justement, c’est sans doute là que le bât blesse… En juillet, l’amiral Collin Green, le chef du Naval Special Warfare Command, s’était dit préoccupé par un « problème d’ordre et de discipline » au sein de ses troupes. Et d’estimer que cela devait être réglé « rapidement ». Et le général Richard Clarke, le chef de l’US Special Operations Command [USSOCOM] avait demandé un rapport pour y remédier.

La commission réunie pour élaborer cet « examen critique », composée d’officiers encore en activité ou en retraite, vient de rendre ses conclusions [.pdf]. Résultat : ces problèmes de disciplines seraient la conséquence d’un surengagement des forces spéciales américaines depuis 2001 dans des opérations de contre-terrorisme et de contre-insurrection.

« Nous avons constaté que certains aspects de notre culture ont parfois fixé des conditions favorables à un comportement inapproprié », a résumé le général Clarke. Or, a-t-il ajouté, « nous avons une culture volontariste orientée vers l’action. C’est cette culture qui fait toute notre valeur » mais « près de 20 ans de conflit permanent ont déséquilibré cette culture en faveur de l’usage de la force et la réussite des missions, au détriment de la formation », a résumé le général Clarke.

« Dans certains cas, ce déséquilibre a créé des conditions pour qu’une conduite inacceptable se produise en raison d’un manque de leadership, de discipline et de responsabilité », a ajouté le général Clarke.

Qui plus est, appartenir à une unité d’élite peut « monter à la tête » des plus jeunes. « Le traitement que les candidats aux opérations spéciales reçoivent lors de leur sélection et de leur formation favorise également « un sentiment malsain », souligne le rapport, qui déplore par ailleurs la trop grande importance donnée à l’entraînement physique « au détriment de la formation professionnelle et de l’acculturation propres au service ».

Le manque de formation de l’encadrement pose aussi un problème. En effet, les unités de l’USSOCOM mettraient « trop l’accent sur l’expérience au combat pour mesurer la valeur » de leurs chefs.

« Les déploiements opérationnels, en particulier dans des endroits où le combat est possible, sont valorisés avant tout et perçus comme l’expression ultime de la compétence », note le rapport, qui déplore que d’autres qualités ne soient pas mieux prises en compte.

En outre, « la valorisation insuffisante des chefs subalternes, une approche déséquilibrée de la formation militaire professionnelle et des exigences non codifiées pour les officiers ont affaibli les pratiques en matière de leadership, de discipline et de resonsabilité », est-il estimé dans le document, qui, par ailleurs, ne parle pas de l’influence éventuelles des syndromes de stress post-traumatique dans ces affaires de manquement à la discipline.

https://www.lesnumeriques.com/vie-du-net/la-police-de-chicago-abandonne-son-systeme-de-precrime-n146571.html

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  • 1 year later...

J'essaie de bosser la page wiki du SEAL Team Six actuellement, mais j'ai le syndrome de la page blanche pour rédiger l'ère du fondateur...

En attendant, deux trucs trouvés au cours de mes recherches sur l'unité, pas neufs mais intéressants quand même :

1) Une description très vivante d'un début d'exercice :

Citation

You and 65 other SEALS in water jump gear are in the back of one of the world’s largest cargo aircraft, standing along the bulkheads. Within arm’s reach of you on the aircraft’s centerline is a 33-foot high-speed boat with parachutes rigged to it that contains your assault element’s operational gear. Behind it, toward the front of the aircraft, is another boat. Beyond it is a third boat. Each weighs several tons. They are bow to stern, resting on rollers and rails to guide their passage, all aimed toward the open ramp. The jump light goes from red to green, a rigger deploys the extraction chute on the first boat, and it accelerates down the rollers as it is pulled out the back of the plane. An instant later the second boat follows, and with more running room inside the C-5, it is moving even faster than the first boat as it passes you. As the third boat is extracted from the plane, it’s going over 100 miles per hour inside the aircraft, sparks are flying from the rails and the rollers are smoking. It passes within touching distance of you with a noise like a locomotive and goes straight out, not downward, when it leaves the back of the plane. Seconds later, it’s the men’s turn. You race off the ramp into freefall and as you stabilize just before pulling the ripcord, you catch a glimpse of the boats, each floating under three gigantic main parachutes. You are relieved. Your mission is off to a good start.

 

2) un article sur les méthodes d'assaut de navires : https://www.sandiegoreader.com/news/1999/dec/16/young-men-ship-takedowns-and-property-values/

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il y a 2 minutes, Polybe a dit :

Intéressant, mais pas de SEALs sur les photos ! ;-)

Mince je me suis trompé de file :laugh:

La morphine... 

Je vais poster dans le bon file, Merci Polybe :wink:

il y a 1 minute, Gibbs le Cajun a dit :

Mince je me suis trompé de file :laugh:

La morphine... 

Je vais poster dans le bon file, Merci Polybe :wink:

@Polybe

Ben je ne comprend pas, j'ai bien posté se lien sur le file Force Spéciale américaine, par contre j'ai aucun souvenir d'avoir poster sur se file, celui des Seal & Cie. 

Bon effet morphine encore une fois :destabilisec:

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il y a 24 minutes, Gibbs le Cajun a dit :

Mince je me suis trompé de file :laugh:

La morphine... 

Je vais poster dans le bon file, Merci Polybe :wink:

@Polybe

Ben je ne comprend pas, j'ai bien posté se lien sur le file Force Spéciale américaine, par contre j'ai aucun souvenir d'avoir poster sur se file, celui des Seal & Cie. 

Bon effet morphine encore une fois :destabilisec:

Bof on était pas loin du thème et ce sont de belles photos ! ;-)

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  • 9 months later...

J'ai appris le décès du créateur du Seal Team 6, Richard Marcinko. 

Il y a une opération au Vietnam à laquelle il a participé que j'ai découvert via sa page en anglais wikipedia. Je me suis demandé si on avait eu le détail de cette opération qui fut considérée comme la plus réussie dans le delta du Mekong. 

Peut-être que @Rob1 aura du :smile:détail :

" En janvier 1967, Marcinko a été déployé au Vietnam avec le 2e peloton, SEAL Team Two pour une période de service de six mois. Le 18 mai 1967, Marcinko a mené ses hommes dans un assaut sur Ilo Ilo Hon (île d'Ilo Ilo), où ils ont tué un grand nombre de Viet Cong et détruit six de leurs sampans . Cette action serait qualifiée d'« opération SEAL la plus réussie dans le delta du Mékong » par l'US Navy. Pour l'avoir dirigé, Marcinko a reçu la première de ses quatre étoiles de bronze , ainsi qu'une croix vietnamienne de galanterie et l' étoile d'argent "

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Oui, Marcinko est décédé le 25 décembre dernier, à 81 ans.

@Gibbs le Cajun

L'opé est résumée en 5 lignes dans l'ouvrage SEALs: UDT/SEAL Operations in Vietnam de Bosiljevac.

Dans l'histoire interne du SEAL Team Two pour 1967 (https://vva.vietnam.ttu.edu/images.php?img=/images/2499/24991308001.pdf), on a un court rapport (p. 54 du pdf).

L'opé est racontée en plusieurs pages dans les mémoires de Marcinko et de James Watson (Point Man). Dans les grandes lignes, une escouade en reconnaissance/combat est allée sur cette petite île à l'embouchure du Mékong au petit matin. L'escouade se fait déposer... dans une laisse de vase où les SEAL ont dû faire la planche pour atteindre la terre. Ils patrouillent une dizaine d'heures avant de tomber sur une infirmerie Viet Cong désertée dont ils ramassent matériel et documents. Ils commencent à s'exfiltrer via un canal allant du côté de l'île opposé à leur dépose, et découvrent au passage six Viet Congs se détendant autour d'un feu. Ils montent une attaque surprise (où une de leur grenades à main rebondit sur un tronc d'arbre et leur revient dans la figure) et en abattent cinq, le dernier parvenant à s'enfuir. Ils reprennent leur exfiltration jusqu'à leur bateau-mère, non sans découvrir au passage que le canal avait été piégé par plusieurs engins explosifs improvisés actionnés soit par trip-wire, soit commandés à distance - ils ont bien fait de ne pas arriver par là.

Bref, c'est une opé réussie, mais les SEAL ont dû avoir nombreuses opés réussies dans le Delta, je ne vois pas en quoi celle-ci sortirait de l'ordinaire.

En fait c'est Marcinko lui-même qui a balancé la phrase dans ses mémoires :

Citation

Bravo [squad]'s excursion to Ilo-Ilo Island would be called "the most successful SEAL operation in the Delta" by the U.S. Navy

mais impossible de voir où la Navy aurait dit cela... vu comme le personnage déborde d'égo, je me méfie.

D'ailleurs devinez qui, littéralement deux pages plus loin, revient sur sa toute première opération (une autre) ainsi :

Citation

Guess who got himself put in for a Bronze Star, for what now was called the first successful SEAL operation in the Delta?

 

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@Rob1 je te rejoins tout à fait sur ton analyse. Pour brillant que soit le personnage, il a un égo compliqué (tout à fait le "syndrome Navy SEAL que l'on retrouve chez Lutrell : "...on est tellement bon que personne ne peut comprendre à quel point à part nous..."), et cette opération est tactiquement remarquable à l'échelle de l'équipe, mais apriori pas folle non plus (surtout si l'on fait comparaison avec le reste des unités spécialisés durant ce conflit).

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  • 1 month later...

Je me rends compte que dans les récits d'opérations post-Vietnam, les sections SEAL impliquées sont rarement nommées, contrairement à la plupart des autres SOF.

Petite compilation de ce que j'ai pu trouver :

(pour les sections au Sud Viêt Nam voir les annexes de Dockery, Free Fire Zones qui - de mémoire - complète celles de Bosiljevac, UDT/SEAL Operations in Vietnam)

* opération Thunderhead : Alfa platoon du SEAL Team One + UDT-11.

* incident du Mayaguez (1975) : Delta Platoon du SEAL Team One (Lt.(j.g.) Daley T. "Tom" Coulter) alors à Subic Bay, déployée sur le USS Coral Sea mais pas d'action.

* La Grenade : Third Platoon du SEAL Team Four (Lt. Michael J. Walsh) attachée au Mediterranean Amphibious Ready Group (MARG) 1-84.

* Panama : Bravo, Delta, et Golf platoons du SEAL Team Four à l'aéroport de Paitilla. Les nageurs qui ont fait sauter un bateau étaient de la Hotel platoon, SEAL Team Two. Et la Task Force White des SOF navales comptait une 5e platoon dont je n'ai pas l'id.

* Guerre du Golfe : Foxtrot Platoon du SEAL Team Five stationnée à Ras al-Mishab pour les reconnaissances côtières et l'opération de diversion. Pas d'idée de l'identité de l'autre section du SEAL Team Five et des deux du SEAL Team One que comptait aussi le Naval Special Warfare Task Group, et encore moins celles des sections attachées aux flottes.

Quant à l'Afghanistan et l'Irak, c'est un énorme flou... Alpha Platoon du SEAL Team Three (et des conducteurs du Team Eight) pour la reconnaissance de FOB Rhino en avance des marines, Echo Platoon du SEAL Team Three pour la fouilles des grottes de Zhawar Kili.

 

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Et on a celle qui s'est fait retirer d'Irak quelques temps après... mais ca fait léger au total sur leur histoire en Afgha/Irak/Syrie.

Tiens, je n'ai même pas les sections impliquées dans Red Wings. C'est quand même étonnant cette manière de se décrire sans parler de sa section, ca laisse une impression de hors-sol.

Bon, je n'ai pas non plus épluché les 200 mémoires de SEAL couvrant la période, y'en a peut-être quelques-uns qui en parlent. :sleep:

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  • Rob1 changed the title to [Le monde des Navy SEALs, Naval Special Warfare, DEVGRU]

J'étais allé fouiller la banque d'images en ligne du Navy SEAL Museum et j'étais sur le point râler comme il n'y a pratiquement aucune photo du SEAL Team Six (dont celle ci-dessous prise au Panama - sans doute peu après l'invasion vu le drapeau-trophée)...

Révélation

20120084001.jpg

... mais je viens de voir la collection perso de Grant Mann, avec les légendes on voit qu'il a intégré l'unité en 1994 : https://navysealmuseum.pastperfectonline.com/photo/E64F5FF4-D530-4868-916D-831787734058

C'est en vrac, mais y'a des photos de groupes en divers endroits du monde, de sa formation (M72 LAW, mitrailleuse 12,7, mortier), aux commandes d'un CASA (C-41 apparemment), visite au GIGN, sniping en 1998... rien de bien renversant mais vu la rareté des photos de la Team des années 1990, c'est toujours ça.

Y'a aussi des photos de Steven Seagal en visite au Team Five en préparation au tournage de Piège en haute mer :laugh:

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  • 2 weeks later...

Détail anecdotique : quand Draper Kauffman a développé le cursus des Naval Combat Demolition Units (NCDU), il s'est en partie inspiré d'un corps franc français qu'il avait vu alors qu'il servait comme ambulancier volontaire du côté de la Saare en 1940. Y compris les "boat crews" (équipages d'embarcations) à un officier et cinq enlisted.

A se demander si le fait que les escouades SEAL soient commandées par un officier remonte à cet héritage ?

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Il y a 6 heures, Rob1 a dit :

Détail anecdotique : quand Draper Kauffman a développé le cursus des Naval Combat Demolition Units (NCDU), il s'est en partie inspiré d'un corps franc français qu'il avait vu alors qu'il servait comme ambulancier volontaire du côté de la Saare en 1940. Y compris les "boat crews" (équipages d'embarcations) à un officier et cinq enlisted.

A se demander si le fait que les escouades SEAL soient commandées par un officier remonte à cet héritage ?

...le commandement par des officiers, c'est aussi bien souvent une façon de rassurer la hiérarchie en l'impliquant... La peur de confier des choses stratégiques à un sous-officier existant je pense dans toutes les armées du monde.

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Il y a 3 heures, Polybe a dit :

...le commandement par des officiers, c'est aussi bien souvent une façon de rassurer la hiérarchie en l'impliquant... La peur de confier des choses stratégiques à un sous-officier existant je pense dans toutes les armées du monde.

Sais pas quelle est l'explication. Mais dans un commando comme Hubert, tu te retrouves avec comme personnel de "base"  des seconds maîtres (avec de l'expérience) et des maîtres (sans oublier les PM et MP) c'est un peu logique que hiérarchie glisse vers le bas... 

NB Dans les autres commandos c'est peut-être moins flagrant, mais à mon avis dans les escouades spécialisées (CTLO, ESNO) ça dot être pareil. 

Il y a 10 heures, Rob1 a dit :

A se demander si le fait que les escouades SEAL soient commandées par un officier remonte à cet héritage ?

Quel est le grade moyen d'un SEAL opérationnel?  

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il y a 8 minutes, Fusilier a dit :

Sais pas quelle est l'explication. Mais dans un commando comme Hubert, tu te retrouves avec comme personnel de "base"  des seconds maîtres (avec de l'expérience) et des maîtres (sans oublier les PM et MP) c'est un peu logique que hiérarchie glisse vers le bas... 

NB Dans les autres commandos c'est peut-être moins flagrant, mais à mon avis dans les escouades spécialisées (CTLO, ESNO) ça dot être pareil. 

Quel est le grade moyen d'un SEAL opérationnel?  

Hubert on a une problématique sensiblement différente vu leur peu de nombre : le maintien en qualification. Le personnel apte est déjà rare à trouver, alors à maintenir en qualification tout en permettant le cursus de carrière, c'est compliqué.

 

 

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il y a 25 minutes, Polybe a dit :

Hubert on a une problématique sensiblement différente vu leur peu de nombre : le maintien en qualification. Le personnel apte est déjà rare à trouver, alors à maintenir en qualification tout en permettant le cursus de carrière, c'est compliqué.

J'ai pris Hubert. Mais comme dit précédemment, dans les CTLO et ESNO des commandos non nageurs, la problématique doit être sensiblement la même. C'est un effet "mécanique", le recrutement commando (STAC) doit être très majoritairement composé de SM et, moins nombreux, de QM1 (titulaires des BAT, admissibles)

Tu sais même chez les Fus un Premier Maître peut commander une ESIM (max 12 pax) 

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il y a 54 minutes, Fusilier a dit :

J'ai pris Hubert. Mais comme dit précédemment, dans les CTLO et ESNO des commandos non nageurs, la problématique doit être sensiblement la même. C'est un effet "mécanique", le recrutement commando (STAC) doit être très majoritairement composé de SM et, moins nombreux, de QM1 (titulaires des BAT, admissibles)

Tu sais même chez les Fus un Premier Maître peut commander une ESIM (max 12 pax) 

On dérive. Je m'explique : oui y a des sous-off. Oui ils sont capables.

Je dis juste que quand on touche au stratégique (ça ne concerne déjà plus les ESIM...ni la majorité des OPs FS de notre époque en France), on préfère y mettre quelques officiers. Dont on aura besoin ultérieurement dans les filières.

Quelque soit le commando, le maintien en qualification des officiers et le cursus de carrière normal est un souci.

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Il y a 1 heure, Polybe a dit :

On dérive. Je m'explique : oui y a des sous-off. Oui ils sont capables.

Je dis juste que quand on touche au stratégique (ça ne concerne déjà plus les ESIM...ni la majorité des OPs FS de notre époque en France), on préfère y mettre quelques officiers. Dont on aura besoin ultérieurement dans les filières.

Quelque soit le commando, le maintien en qualification des officiers et le cursus de carrière normal est un souci.

Ma problématique n'était pas "le sous-off capable". Mais, plutôt dire que quand la hiérarchie est tassée, dans des équipes pointues et peu d'opérateurs, ça peut paraître logique de trouver des officiers commander des petites équipes. Est-ce que le caractère stratégique ou pas change quelque chose, je t'avoue que je n'en sais rien.  

Quand au cursus officier, je ne connais pas bien la problématique FS dans l'AdT. Chez les marins, le temps commando / fusilier n'est qu'un temps parmi d'autres, généralement ils ont des temps à la mer, EM etc... 

L'actuel ALFUSCO, nageur, a  passé plus de 10 ans en continu chez les commandos, principalement à Hubert, avant de passer aux passerelles en mer TDC,  FLF, BPC...  Mais, tu peux avoir des parcours plus découpés, passage en commando, puis affectation mer, puis retour commando 

 

 

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à l’instant, Fusilier a dit :

Ma problématique n'était pas "le sous-off capable". Mais, plutôt dire que quand la hiérarchie est tassée, dans des équipes pointues et peu d'opérateurs, ça peut paraître logique de trouver des officiers commander des petites équipes. Est-ce que le caractère stratégique ou pas change quelque chose, je t'avoue que je n'en sais rien.  

Quand au cursus officier, je ne connais pas bien la problématique FS dans l'AdT. Chez les marins, le temps commando / fusilier n'est qu'un temps parmi d'autres, généralement ils ont des temps à la mer, EM etc... 

L'actuel ALFUSCO, nageur, a  passé plus de 10 ans en continu chez les commandos, principalement à Hubert, avant de passer aux passerelles en mer TDC,  FLF, BPC...  Mais, tu peux avoir des parcours plus découpés, passage en commando, puis affectation mer, puis retour commando 

 

 

Je ne dis pas que ça existe pas. Plus que ça rajoute de la complexité, et donc de la rareté.

Aux USA on a plus le choix du recrutement vu qu'il y a plus de masse.

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La problématique des officiers dans toutes les armées n'est pas de générer des chefs de groupe ou d'escouade mais les futurs cadres du système FS. Il s'agit donc de générer les futurs commandants d'unité/chefs de commando, chefs de corps et autres officiers en EM. C'est géré assez différemment selon les armées voire unités, mais il est rare qu'il y ait une carrière entière dans les FS sans aucune sortie.

Quant aux opérations elles sont traitées par une chaine dont l'élément déployé n'est que le dernier élément. Si l'enjeu est stratégiquement sensible alors on s'assurera d'avoir un chef du bon niveau dans la boucle décisionnelle, sur le terrain ou en liaison directe, pour valider les décisions prises.

Il me semble par ailleurs que certains pays (Suède) considèrent tous leurs équipiers comme des personnels officiers, à l'image des pilotes en France.

Modifié par gustave
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Il y a 12 heures, Polybe a dit :

...le commandement par des officiers, c'est aussi bien souvent une façon de rassurer la hiérarchie en l'impliquant... La peur de confier des choses stratégiques à un sous-officier existant je pense dans toutes les armées du monde.

Ca peut être un facteur.

Mais les ODA et MSOT ont un seul officier dans leurs détachements, Delta un officier (apparemment seul) à la tête de la Troop (3 équipes de 6 pax théoriques + un groupe de commandement pas négligeable).

D'un autre côté, ces unités ne recrutent comme officier qu'à partir du grade de capitaine avec déjà de l'expérience. L'équivalent Navy de ce grade (O-3) est un full Lieutenant qui sera à la tête d'une section (platoon), donc une unité similaire. La vrai particularité des SEAL serait en fait d'intégrer des officiers dès le grade O-1 (ensign). Particularité qui peut se comprendre, faire quelques années dans le reste de la Navy ne va pas donner beaucoup d'expérience utile aux officiers qui intègrent les SEAL, en tout cas moins que pour leurs homologues de l'Army et des Marines.

Il y a 9 heures, Fusilier a dit :

Quel est le grade moyen d'un SEAL opérationnel?  

Aucune idée. C'est rare d'avoir ce genre d'information détaillée.

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