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Gibbs le Cajun

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On 2/6/2021 at 12:29 AM, max said:

Manoeuvre-de-force-du-SGMAT-pour-remettr

C'est dingue ce qu'il faut pas faire des fois pour aller chercher les points de graissage... Trop dur le métier de chauffeur !

Sympa la photo .. ob voit bien la suspension avec les barre de torsion longitudinale ... une par roue. Et la protection du pont central qui permet la descente de transmission.

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Yep, le système de suspension à barres de torsions est vraiment un bon truc, simple et efficace. Seul bémol, ce système oblige à dégager de l'espace en hauteur, et donc d'intégrer un logement soit en caisse ou en dehors (comme ici). Les barres de torsion sur VAB pètent rarement, en tout cas moins que celles utilisées auparavant sur AMX 30 qui n'aimaient pas du tout les températures extrêmes sous 0 degré. Cela dit celles-ci étaient pré-torsionnées (à gauche ou à droite, selon leur montage en coté de caisse), ce qui explique certainement cet éléments de "fragilité". Après faut pas pousser non plus, on a pas changé des Km de Barres de torsion dès qu'il faisait  0 degré à Stétten ou à Bitche. Par contre par - 26 ° dès potron-minet à Munsingen, il fallait être pondéré avec le Panzer et ne pas faire du tagazou d'emblée sur piste. Sinon paf, brisée la barre (souvent la première AV du train de roulement, et pas sur les deux cotés).

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Quand on a des moyens moyens, on peut peu. Mais quand on a des moyens pas moyens ...

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"Descends un pet au câble, encore un pet... là... Maintenant un pet à gauche, comme ça. OK, on verrouille ... Levée !!!!!!!!!!!"

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il y a 16 minutes, max a dit :

Quand on a des moyens moyens, on peut peu. Mais quand on a des moyens pas moyens ...

"Descends un pet au câble, encore un pet... là... Maintenant un pet à gauche, comme ça. OK, on verrouille ... Levée !!!!!!!!!!!"

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Un réparation comme ça avec moteur ouvert en plein désert si un petit coup de vent arrive il te bouzille tout non ? Avec le sable qui rentre à l'intereur. 

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C'est sur que le sable c'est pas vraiment compatible avec la mécanique... Surtout porté par le vent. Et trop de vent = pas de manip d'échange moteur. Soit on tracte, soit on charge sur un mulet et on continu. Faire du levage avec du zef c'est dangereux, surtout pour les doigts qui trainent.... Puis alors maniper avec des lunettes et le chèche pendant plusieurs heures, faut éviter. Sur une manip hors atelier il faut sécuriser tout ce qui est "ouvert" sur le bloc neuf et obstruer par du papier waterproof (embout de conduit, surface de joint usinée, prise de force et mécanisme d'embrayage etc ...). Si possible (timing ?) on en profite pour décrasser le compartiment moteur et inspecter la tripaille (conduits souples, faisceaux électriques, tresses de masse ...), parfois il faut bâcher l'ouverture du logement moteur pour minimiser l'arrivée de sable (deux trois planches et un filet de camouflage taille 1 plié dessus ). Le bloc moteur extrait on s'en fiche, il ira rejoindre la palette en l'état et sera ensuite bâché.

Un peu vent avec pas trop de sable ça passe, on peut faire un échange standard.

Trop de vent ou trop de sable on évite, mais pas parce-que ça risque d'abimer le moteur neuf, juste parce que la manip devient dangereuse avec de la casse (doigt écrasé, bras coincé, choc acier/acier, enquillage du moteur en biais absolument donc très difficile à présenter incliné pour passer, précision compliqué du positionnement des point d'attaches sur le berceau du support GMP, ambiance et configuration de travail stressante et ... surtout un timing surmultiplié). Et je dois bien en oublier encore un tas.

La manip sur la photo est belle, il y a au moins cinq gars sur l'aire de manutention (qui d'ailleurs n'ont pas l'air d’être des manches bardés d’acné juvénile), il semble qu'il y a du monde ailleurs sur la position en cas de chasse, le sol est stabilisé, le CLD est "au plus près" avec jambes de forces sorties et en tension, le VAB bien calé en parallèle au CLD. L'équipe a eu bon gout de mettre le CLD en ombre portée , évitant un peu au VAB de devenir un four (dans lequel au moins deux types vont tricoter pendant quelques heures). Bref, une belle manip par une belle journée ! :wink:

 

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Quand je vous dis que dans chaque biffin il y a un marin. Il ne faut pas rester sur des clichés, mème si un panzer reste un peu éloigné d'un boutre hauturier. Ici l'équipage s’essaye à la sous marinade, surement.

LSHMYq5lm2aEvc_lOo4pdeOzegH0tVAAZt7XKhut

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Thanks Scarabé, une belle manip, très pro :

Un CLD en traction directe au câble de treuil, positionné en statique sur le bitume, un Lot 7 en point fixe avec retenue au câble de treuil interdisant le retournement du fardeau, un fardeau halé par sangle en son point milieu.

Du bel ouvrage servit par le 17.

 

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Inutile de revenir sur la pertinence de l’EGRAP, véritable couteau Suisse notamment lors d’un aménagement de position. Il permet de (presque) tout faire. Mais là, avec ce module en bout de flèche, avoir à disposition une puissance au câble sans mettre en œuvre un CLD ou autre outil de manutention dédié levage est vraiment génial. On garde une emprunte au sol d’un moyen mesuré (l’EGRAP) avec la possibilité d’utiliser un multiplicateur de force substantiel. Grand luxe. Sur la nature du matos, Ulrich c’est du costaud, rationnel et performant. Ici une servitude hydraulique déportée qui autorise une puissance à la traction que j’imagine au doigt mouillé de l’ordre de 6 tonnes à minima avec de belles perspectives de forces disponibles. On est dans le dur, le performant.

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il y a 10 minutes, max a dit :

Inutile de revenir sur la pertinence de l’EGRAP, véritable couteau Suisse notamment lors d’un aménagement de position. Il permet de (presque) tout faire. Mais là, avec ce module en bout de flèche, avoir à disposition une puissance au câble sans mettre en œuvre un CLD ou autre outil de manutention dédié levage est vraiment génial. On garde une emprunte au sol d’un moyen mesuré (l’EGRAP) avec la possibilité d’utiliser un multiplicateur de force substantiel. Grand luxe. Sur la nature du matos, Ulrich c’est du costaud, rationnel et performant. Ici une servitude hydraulique déportée qui autorise une puissance à la traction que j’imagine au doigt mouillé de l’ordre de 6 tonnes à minima avec de belles perspectives de forces disponibles. On est dans le dur, le performant.

 

Surtout que l'EGRAP evolue en couple avec un VAB ULTIMA Génie qui lui aussi dispose d'un petit treuil sur arriere en plus des kits Génie habituelle. Sans oublier qu'il transporte aussi un deuxieme conducteur EGRAP pour prendre le relais du premier conducteur. 

la-derniere-version-du-vab-ultima.jpg

 

    

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