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La guerre économique USA vs UE / Canada / Chine


zx

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il faudrait aussi mettre en place une gestion CB européen pour remplacer VISA/Mastercard et éviter de paralyser des paiements dans l'UE, c'est une épée de damocles sur l'UE, ils ont démontrés par le passé qu'ils pouvaient tout bloquer à ce niveau,  la France dispose déjà de son GIE CB, celui a permis d'éviter la panne  géante de VISA dernièrement.

Ce qui est curieux, on a réussi à mettre en place les virements sepa, l'euro et on arriverai pas à mettre en place tout ce qui concerne la gestion CB et c'est la banque européenne et l'UE qui encaisseraient les commissions pas visa/mastercard.  c'est bizarre.

Modifié par zx
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Moi je dis que l'utilisation exclusive de l'euro en intraeuropéen ne va pas assez loin, il faut l'utilisation exclusive de l'euro en extraeuropéen aussi, et notamment refuser d'acheter des hydrocarbures en dollars. On brise le système pétrodollar, on brise les reins des USA car le dollar cesse d'avoir une valeur garantie par le reste du monde et la dette américaine devient un problème réel au lieu de simplement un argument électoral en politique intérieure américaine.

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il y a 4 minutes, kotai a dit :

je ne vois comment elle pourrait s'affranchir du marché US.

l'inverse est aussi vrai, l'interdépendance des économies - de toutes les économies - n'est pas un vain mot ... Quand on regarde les stats du commerce extérieur c'est une évidence

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"La France votera lundi à Bruxelles contre l'ouverture de négociations commerciales entre l'UE et les Etats-Unis, a annoncé l'Elysée, alors que les Etats membres de l'UE en ont approuvé le principe jeudi."

Voilà, c''est dit, la France n'est, en pratique, pas un état membre de l'UE.

"le refus du président Emmanuel Macron de tout accord commercial avec un pays non signataire de l'Accord de Paris sur le climat."

Comme on vient de le voir, les grands principes de Macron disparaissent dès que Merkel le rappelle à l'ordre. Il n'y a que l'Allemagne qui a le droit de dire non en Europe.

  • Confus 2
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Airbus: des discussions "tendues" entre Le Maire et l'administration Trump

https://fr.yahoo.com/news/airbus-discussions-tendues-entre-maire-ladministration-trump-223846801--finance.html

Washington (AFP) - Les réunions entre le ministre français des Finances Bruno Le Maire et l'administration Trump vendredi à Washington ont été "tendues" à propos des menaces contre Airbus et la taxe sur les géants du numérique, mais elles ont permis de "lever des malentendus", selon une source française.

"C'était constructif, franc, mais difficile et tendu aussi", a expliqué à l'AFP cette source après la réunion entre M. Le Maire, le représentant américain au commerce (USTR) Robert Lighthizer et le conseiller économique de la Maison Blanche Larry Kudlow, en marge des réunions de printemps du FMI.

"Ces entretiens ont toutefois été utiles pour lever certains malentendus", a précisé la source, citant l'exemple de la taxe sur les géants du numérique que l'Assemblée nationale a approuvée cette semaine et qui doit faire de la France un des pays pionniers en la matière, au grand dam des Etats-Unis qui ont réagi avec force.

Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a d'ailleurs appelé Paris la semaine dernière à y renoncer.

Malgré ces éclaircissements, les réunions n'ont pas permis d'écarter le risques de nouveaux tarifs douaniers contre l'Union européenne si celle-ci ne met pas fin aux subventions à Airbus. "Ce n'est pas gagné", a ajouté la source, évoquant une "situation compliquée".

M. Le Maire avait auparavant rencontré son homologue américain Steven Mnuchin dans une ambiance plus détendue.

En se rendant à Washington, le ministre avait annoncé son intention d'expliquer à l'administration américaine que l'Europe ne se laisserait pas faire sur Airbus.

"Si nous devions à nouveau être touchés par des sanctions américaines injustifiées et injustifiables, l'Europe se tiendrait prête à riposter de manière unie et forte", a affirmé le ministre lors d'une conférence de presse avant ses rencontres avec M. Lighthizer et M. Kudlow.

Le président américain Donald Trump avait haussé le ton cette semaine en menaçant l'Union européenne de nouveaux tarifs douaniers à hauteur de 11 milliards de dollars (9,7 milliards d'euros) si elle ne mettait pas fin aux subventions à Airbus, au risque de raviver une fragile trêve commerciale.

Il s'agit là d'une nouvelle étape dans un conflit vieux de 14 ans entre Boeing et Airbus, via les Etats-Unis et l'Europe, qui s'accusent mutuellement devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC) de verser des aides illégales à leurs champions aéronautiques respectifs.

- Représailles européennes -

L'UE avait prévenu dans la foulée que "dans le différend parallèle concernant Boeing", elle comptait, elle aussi, "prendre rapidement des mesures" de représailles.

Selon plusieurs sources européennes vendredi, elle rendra publique mercredi une liste de produits américains susceptibles d'être taxés à hauteur de 20 milliards d'euros.

Mais il reviendra à un arbitre désigné par l'OMC de déterminer "le montant des droits de rétorsion", qui sera moins important que ces 20 milliards, ont-elles expliqué.

"A l'origine, en 2012, à la fin de la phase initiale des différends, l'UE avait demandé à l'OMC d'autoriser 12 milliards de dollars (10,6 milliards d'euros) en contre-mesures", a expliqué une source à la Commission.

"Tout cela serait mauvais pour la croissance et mauvais pour la prospérité américaine et européenne", a prévenu M. Le Maire à Washington.

"Nous devons éviter d'en venir là", a-t-il insisté. "Sur la base des conclusions de l'OMC, il me semble que la voix de la sagesse, c'est de trouver un accord à l'amiable entre les Etats-Unis et l'Europe sur un règlement définitif du cas Airbus/Boeing", a-t-il ajouté, relevant que le dossier durait depuis bien trop longtemps.

M. Le Maire avait déjà plaidé mardi pour une solution à l'amiable avec les Etats-Unis.

"S'engager dans une guerre commerciale entre les Etats-Unis et l'Europe ne servira qu'un seul pays: la Chine et (le constructeur aéronautique chinois) Comac", a prévenu le ministre, qui devait aussi rencontrer Jerome Powell, le président de la Fed.

La position américaine est soutenue par Boeing, fragilisé par les problèmes de son avion vedette, le 737 MAX, cloué au sol pour une durée indéterminée après deux accidents mortels.

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les Sociétés américaines étaient vent debout contre cette réforme, elles sont obligés les droits d'auteurs quand elles font de l'argent sur leur oeuvres. surtout les gafa

L'UE valide définitivement la réforme du droit d'auteur

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/l-ue-valide-definitivement-la-reforme-du-droit-d-auteur-20190415

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  • 3 weeks later...
Le 28/03/2019 à 19:20, rogue0 a dit :

ça parle de 5G et de Huawei, mais je met dans ce fil, puisque je suis convaincu que les pressions US pour l'interdiction de Huawei sont motivées à >80% par de la guerre économique / crainte de domination chinoise , que par le risque d'espionnage ou de sécurité IT.
(même les sources US vont dans ce sens...)

Révélation

(je développerais un jour ... quand j'aurais le temps)

"La Commission européenne botte en touche concernant les demandes d'interdiction de Huawei (dans les réseaux 5G) .  Dans un communiqué, l'institution explique que "les États membres de l'UE ont le droit d'exclure de leurs marchés, pour des raisons de sécurité nationale, des entreprises qui ne respectent pas leurs normes et leur législation".

Mais la Commission demande quand même une évaluation des risques et des mesures de sécurité pour les réseaux 5G , histoire de faire une norme européenne dessus (processus entre juin 2019 et 2020).

Sources

https://www.lesnumeriques.com/vie-du-net/5g-bruxelles-botte-en-touche-sur-huawei-n85381.html

https://www.cyberscoop.com/5g-eu-huawei-cybersecurity-recommendations/

https://www.reuters.com/article/us-huawei-security-eu-idUSKCN1R71VK?utm_campaign=trueAnthem:+Trending+Content&utm_content=5c9a871e1adf64000166cc65&utm_medium=trueAnthem&utm_source=twitter

 

Y a plein de news sur le front de la 5G, et surtout de la guerre de communication entre la Chine (pardon Huawei) et les USA (pardon les 5 Eyes).

D'ailleurs, voici un article australien de fin 2018, étonnamment candide, sur la coordination entre les 5 Eyes pour enrayer l'ascension de Huawei.
Il ne cite bien sûr pas de sources, mais ça m'étonne que ce soit écrit noir sur blanc dans un journal grand public anglo-saxon.

https://www.smh.com.au/business/companies/how-the-five-eyes-cooked-up-the-campaign-to-kill-huawei-20181213-p50m24.html

(si paywall)

https://www.stuff.co.nz/business/opinion-analysis/109348046/how-five-eyes-cooked-up-campaign-to-kill-off-huawei

Révélation

How the 'Five Eyes' cooked up the campaign to kill Huawei

By Chris Uhlmann & Angus Grigg

December 13, 2018 — 11.45pm

It was a warm evening this past July when Canadian Prime Minister Justin Trudeau shared a drink with the world’s most powerful intelligence network.

Spy chiefs from the Five Eyes nations had come to a secure resort in coastal Nova Scotia for an informal evening after intense talks in nearby Ottawa.

Trudeau, who’d spent part of the day pledging to fix a “death trap” highway in the Atlantic province, dropped in on the gathering to share some thoughts about geopolitical threats.

Justin Trudeau in July this year.Credit:AP

When he left, as the lobster dinner was being served, the conversation returned to a debate that began well before this annual meeting and would run long after it: should the agencies go public with their concerns about China?

In the months that followed that July 17 dinner, an unprecedented campaign has been waged by those present – Australia, the US, Canada, New Zealand and the UK – to block Chinese tech giant Huawei from supplying equipment for their next-generation wireless networks.

This increasingly muscular posture towards Beijing culminated in last week’s arrest of Huawei’s chief financial officer, Meng Wanzhou, in Vancouver, over alleged breaches of US sanctions with Iran. Meng, the daughter of the Huawei’s founder Ren Zhengfei, was granted bail on Wednesday ahead of efforts to extradite her to the US.

As the spy bosses sat down to savour Nova Scotia’s famous lobster that evening with a glass of local wine, their recent clash with Russia was seen as a template for the power of working collectively. The British delegation led by MI6 boss Alex Younger – a man who signs official documents in green ink with a single letter “C” – had detailed evidence of the brazen attacks in Salisbury, where Moscow had used a military-grade chemical weapon on UK soil.

Soldiers wearing protective clothing as part of the investigation into the nerve agent attack on Russian double agent Sergei Skripal.Credit:AP

In the aftermath the British went public and the Five Eyes coordinated the largest ever expulsion of Russian intelligence officers from NATO and partner states. All agreed this would significantly degrade Russia’s intelligence capability.

That episode reminded everyone that espionage and foreign interference continues to be a pervasive threat. Some believed since 9/11 that mission had been obscured by the fight against terrorism and so at their own pace each had concluded the greatest emerging threat was China’s Communist Party.

They also knew that to contend with this challenge there was no other group of nations that enjoyed such shared knowledge, cultural affinity and technical expertise.

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Not all agreed to speak publicly about China when they returned home, but all were determined to act. And the Five Eyes network would include allies like Japan and Germany in the conversation.

This coming in from the cold was viewed as a countermeasure to China and its many proxies, who have long argued fears over its rising power and influence were a fiction, or worse still, signs of xenophobia.

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Since that July meeting there has been a series of rare public speeches by intelligence chiefs and a coordinated effort on banning Huawei from 5G networks. It began with one of Malcolm Turnbull’s last acts as Prime Minister.

The Sunday before he was deposed Turnbull rang the US President Donald Trump to tell him of Australia’s decision to exclude Huawei and China’s second largest telecommunications equipment maker ZTE from the 5G rollout.

Australia’s statement on the rules it would apply to building next-generation wireless networks was released on August 23 and largely lost in the leadership maelstrom.

Huawei was not named but it ruled out equipment being supplied by “vendors who are likely to be subject to extrajudicial directions from a foreign government”.

Mike Burgess put Huawei back on the national agenda when on October 29 he became the first Director-General of the Australian Signals Directorate to make a public speech in the organisation’s 70 year history.

Listening attentively from the head table that night was the Director-General of the Australian Security Intelligence Organisation Duncan Lewis and his counterpart at the Australian Secret Intelligence Service, Paul Symon.

All three men were at the meetings in Canada. Again, Burgess never named Huawei or ZTE but said the stakes with 5G “could not be higher” as it “will underpin the communications that Australians rely on every day.”

The man who runs an agency that unlocks electronic secrets had a poacher’s view of the threat: “Offence informs defence and defence informs offence. Or to put it another way, to catch a thief, you will need to think like one (or perhaps, be one).”

Since then he has given a TV interview and opened a Twitter account with a lively first post; “Hi internet, ASD here. Long time listener, first time caller.”

Burgess has even dabbled in some light trolling of Huawei. On November 21 when a Huawei executive boasted of successfully separating the core and access parts of a 5G network in New Zealand he tagged the ASD boss on his post.

To the surprise of most Burgess replied; “Thanks for sharing. In my business I’ve never seen anything “fully isolated...”.

Seven days later New Zealand banned Huawei from supplying 5G equipment to mobile phone company Spark.

Then on December 6, the head of the Canadian Security Intelligence Service, David Vigneault, who had hosted the annual Five Eyes gathering, used his first ever public speech to warn of an emerging threat.

“CSIS has seen a trend of state-sponsored espionage in fields that are crucial to Canada’s ability to build and sustain a prosperous, knowledge-based economy,” he said.

“I’m talking about areas such as AI [artificial intelligence], quantum technology, 5G, biopharma and clean tech. In other words, the foundation of Canada’s future growth.”

No one was in any doubt he was talking about China. A formal ban on Huawei and ZTE from Ottawa is expected within weeks.

A day after the Canadian spy boss spoke, the head of MI6 was on his feet at his old Scottish university, St Andrews.

In a speech described as “rare” he warned that “much of the evolving state threat is about our opponents’ increasingly innovative exploitation of modern technology”.

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The United Kingdom posed a particular problem for the Five Eyes as, 15 years earlier, British Telecom had struck a partnership with Huawei and that example was routinely used to counter arguments it posed a threat.

In answer to a question Younger took direct aim at Britain’s Huawei problem.

“We need to decide the extent to which we are going to be comfortable with Chinese ownership of these technologies and these platforms in an environment where some of our allies have taken a very definite position,” he said.

On the same day the BT Group announced it was stripping Huawei's equipment out of the core of its existing 3G and 4G mobile operations and would not use its technology in the 5G network.

But no country has been more aggressive than the United States, represented at the Canadian meetings by Gina Haspel.

The newly appointed director of the Central Intelligence Agency was battle hardened by a life spent in the shadows. She shed some light on that in a bruising Senate confirmation hearing in May saying she had “excelled in finding and acquiring secret information that I obtained in brush passes, dead drops, or in meetings in dusty alleys of third world capitals.”

Well before her arrival at the helm of the CIA, the US has been focused on Beijing and the proceedings against Huawei’s Meng are just one front in its efforts to bring China to heel.

CIA director Gina Haspel.Credit:AP

Washington’s sharp focus on Beijing plays into Trump’s obsession with trade wars but it would be wrong to think it’s solely driven by the President. Over the past two years Republicans and Democrats in Congress and the Departments of Defence, State and the security agencies have come to the conclusion China is a strategic threat.

US prosecutors have filed charges against Chinese hackers and, in an audacious sting in April, American agents lured Chinese Ministry of State Security deputy director Yanjun Xu to Belgium, where he was arrested for orchestrating the theft of military secrets.

There is also speculation further indictments are imminent over a concerted Chinese hacking campaign known as “Operation Cloud Hopper”, which is believed to have penetrated networks across the globe, including Australia.

In addition the White House used its bi-annual report on China, last month to say Beijing had "fundamentally" failed to change its behaviour around cyber espionage giving it unfair access to intellectual property, trade secrets, negotiating positions and the internal communications of business.

The report added weight to revelations in The Age and Sydney Morning Herald the same week that China had diverted internet traffic heading to Sydney and its peak security agency had overseen a surge in attacks on Australian companies.

This industrial scale cyber theft is just part of a form guide which convinced the Five Eyes intelligence chiefs that Beijing would not hesitate to recruit Huawei to its cause and the company would have no choice but to comply.

All the evidence before the spy bosses at the dinner in Canada pointed to a rising superpower mounting the most comprehensive campaign of espionage and foreign interference that any had witnessed.

The Party was aggressively exporting a worldview that was hostile to democracy and actively sought to undermine it.

A new Great Game was afoot and the West had been slow to act. But it is acting now.

Operation hang up on Huawei: how it happened

February 24 - Malcolm Turnbull lobbied US spy agencies to ban Huawei and ZTE from Australian 5G network

August 19 - Turnbull rings US President Donald Trump and tells him of the Huawei, ZTE ban

August 23 - Australia announces Huawei, ZTE ban

August 24 - Turnbull dumped as Prime Minister

October 29 - Mike Burgess explains decision to ban “high risk vendors” from 5G, cites risks to critical infrastructure

November 21 - White House slams China for increasingly frequent cyber attacks

November 27 - New Zealand bans Huawei citing “significant network security risk”

December 1 - Huawei executive Meng Wanzhou arrested in Vancouver

December 7 - British Telecom says it will strip Huawei equipment out of its 3G and 4G networks and will not use in 5G

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Et j'ai mis une analyse de la situation de la Nouvelle Zélande dans le sujet idoine (à renommer d'ailleurs si possible)

 

Modifié par rogue0
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On 4/15/2019 at 12:12 PM, zx said:

les Sociétés américaines étaient vent debout contre cette réforme, elles sont obligés les droits d'auteurs quand elles font de l'argent sur leur oeuvres. surtout les gafa

L'UE valide définitivement la réforme du droit d'auteur

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/l-ue-valide-definitivement-la-reforme-du-droit-d-auteur-20190415

C'est assez normal. Leur copyright est très différent en philosophie de notre droit d'auteur. Et bien moins favorable aux auteurs.

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Citation

 

Si Donald Trump n’était pas président des Etats-Unis, nul n’hésiterait à parler de nouveau miracle américain.

Après avoir appris, en début de semaine, que la première économie du monde avait crû à un rythme annuel de 3,2 % au premier trimestre (après une année 2018 à + 2,9 %), on découvre, vendredi 3 mai, que le taux de chômage s’est établi en avril à 3,6 % de la population active, son plus bas niveau depuis 1969. Il avait atteint 10 % en 2010. Pendant ce temps, le salaire horaire moyen progresse au rythme soutenu de 3,2 % par an, la productivité repart enfin tandis que la faible inflation, retombée en mars à + 1,6 %, écarte le risque de surchauffe.

On se souvient d’une réunion à Philadelphie (Pennsylvanie), en janvier 2018, où les Prix Nobel américains Joseph Stiglitz (2001) et Edmund Phelps (2006) et les pontes de l’économie tels Lawrence Summers et Olivier Blanchard avaient ricané sur les « Trumpeconomics ». « Cela n’existe pas, en tout cas pas de manière cohérente », avait dit l’un d’eux.

 

https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/05/04/chomage-au-plus-bas-croissance-au-plus-haut-les-surprises-du-miracle-economique-americain_5458115_3234.html

:laugh: :biggrin: :bloblaugh: :chirolp_iei:

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C'est la logique du plein emploi en limite d'un chômage imcompressible. Si la situation perdure on doit observer une augmentation des salaires pour les plus pauvres. Sauf si le coût du capital baisse, mais ça ne semble pas être le cas au vue d'une remontée des taux directeurs annoncés. Et sauf retournement économique... les derniers restent les derniers, derniers à croquer, premiers à ramasser.  Dans un pays où les amortisseurs sociaux sont faibles... 

Modifié par Phacochère
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il y a 43 minutes, prof.566 a dit :

pour combien de temps? Relancer l'économie à coups de déficits ca peu marcher, mais pas longtemps. Un jour ou l'autre il faut rembourser.

Surtout que les stratégies agressives de Trump sur la scène internationale vont devoir amener un certain nombre de pays à se passer du dollar et d'autres à limiter la part du dollar dans leurs échanges. Pas impossible que la question de la dette, qui n'en était pas une dans le contexte bien spécifique des USA, arrive un jour ou l'autre sur le devant de la scène. 

il y a 31 minutes, Phacochère a dit :

C'est la logique du plein emploi en limite d'un chômage incompressible. Si la situation perdure on doit observer une augmentation des salaires pour les plus pauvres [...]

Pourtant, pas d'inflation... et notamment pas réellement d'inflation salariale. A noter qu'une proportion massive des emplois créés depuis 3-4 ans (cela n'a rien à voir avec l'administration Trump, mais plutôt à une évolution de l'économie) sont d'ailleurs de moins en moins des emplois salariés et de plus en plus des jobs indépendants qui sont d'ailleurs souvent plus ou moins dépendants d'une plateforme. Certains macro-économistes commencent donc à se poser des questions quant à la lecture qu'il faut donner à ces chiffres du chômage. 

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il y a 25 minutes, Skw a dit :

Surtout que les stratégies agressives de Trump sur la scène internationale vont devoir amener un certain nombre de pays à se passer du dollar et d'autres à limiter la part du dollar dans leurs échanges. Pas impossible que la question de la dette, qui n'en était pas une dans le contexte bien spécifique des USA, arrive un jour ou l'autre sur le devant de la scène. 

Pourtant, pas d'inflation... et notamment pas réellement d'inflation salariale. A noter qu'une proportion massive des emplois créés depuis 3-4 ans (cela n'a rien à voir avec l'administration Trump, mais plutôt à une évolution de l'économie) sont d'ailleurs de moins en moins des emplois salariés et de plus en plus des jobs indépendants qui sont d'ailleurs souvent plus ou moins dépendants d'une plateforme. Certains macro-économistes commencent donc à se poser des questions quant à la lecture qu'il faut donner à ces chiffres du chômage. 

Si il y a plein emploi durable à la rencontre d'un chômage frictionnel, il est fort à parier que les salaires augmentent car il faut débaucher. L'inflation suivra en toute logique, hausse des salaires, hausse de la demande interne. Bien sûr, c'est plus complexe, on ne peut ne pas appréhender le marché de l'emploi comme un marché homogène entre ceux qualifiés et ceux qui ne le sont pas -fluidité-.

Toutefois, si les moins "compétants" trouve un emploi c'est que les plus "formés" sont en situation d'emploi. Après les plateformes, c'est une nouvelle demande de travail différente mais qui rentre en concurrence face à une offre de travail globale. 

A mon sens le marché se diversifie-offre/demande et leur fluidité- mais les règles fondamentales restent valables. 

Modifié par Phacochère
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@prof.566 J'ai mit ce matin un article sur la dette publique sur le fil ''économie américaine''. Un rapport estime qu'en 2024, les intérêts de la dette seront au niveau du déficit... :

https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/2024-lannee-de-tous-les-dangers-pour-la-dette-americaine-1016224

.... 

Or selon le Trésor américain, les intérêts de la dette américaine pourraient dépasser les 700 milliards de dollars en 2024. Le rapport évoque même, en cas de scénario noir, le chiffre de… 1.200 milliards de dollars. Un montant qui serait alors insoutenable.

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Il y a 16 heures, Phacochère a dit :

Si il y a plein emploi durable à la rencontre d'un chômage frictionnel, il est fort à parier que les salaires augmentent car il faut débaucher. L'inflation suivra en toute logique, hausse des salaires, hausse de la demande interne. Bien sûr, c'est plus complexe, on ne peut ne pas appréhender le marché de l'emploi comme un marché homogène entre ceux qualifiés et ceux qui ne le sont pas -fluidité-.

Cela fait 3 ans que les économistes attendent l'inflation dans le contexte américain. La toute logique ne semble pas/plus l'être autant que cela. 

Modifié par Skw
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43 minutes ago, Skw said:

Cela fait 3 ans que les économistes attendent l'inflation dans le contexte américain. La toute logique ne semble pas/plus l'être autant que cela. 

En même temps les économistes ... C'est pas comme s'ils se plantaient pas systématiquement.

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Quote

Surtout que les stratégies agressives de Trump sur la scène internationale vont devoir amener un certain nombre de pays à se passer du dollar et d'autres à limiter la part du dollar dans leurs échanges.

Par exemple, l'Inde et la Russe cherchent à utiliser une autre monnaie pour les achats d'armement.Officiellement.

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