Titus K Posté(e) le 16 mars 2024 Share Posté(e) le 16 mars 2024 Comme l'Autriche est un pays neutre et qu'ils ne peuvent pas faire partie d'une alliance militaire, comment ca se passe pour l'article 42 du traité de l'Union européenne ? Citation 1. La politique de sécurité et de défense commune fait partie intégrante de la politique étrangère et de sécurité commune. Elle assure à l'Union une capacité opérationnelle s'appuyant sur des moyens militaires, et civils. L'Union peut y avoir recours dans des missions en dehors de l'Union afin d'assurer le maintien de la paix, la prévention des conflits et le renforcement de la sécurité internationale conformément aux principes de la charte des Nations unies. L'exécution de ces tâches repose sur les capacités fournies par les États membres. 2. La politique de sécurité et de défense commune inclut la définition progressive d'une politique de défense commune de l'Union. Elle conduira à une défense commune, dès lors que le Conseil européen, statuant à l'unanimité, en aura décidé ainsi. Il recommande, dans ce cas, aux États membres d'adopter une décision dans ce sens conformément à leurs règles constitutionnelles respectives. La politique de l'Union au sens de la présente section n'affecte pas le caractère spécifique de la politique de sécurité et de défense de certains États membres, elle respecte les obligations découlant du traité de l'Atlantique nord pour certains États membres qui considèrent que leur défense commune est réalisée dans le cadre de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) et elle est compatible avec la politique commune de sécurité et de défense arrêtée dans ce cadre. 3. Les États membres mettent à la disposition de l'Union, pour la mise en œuvre de la politique de sécurité et de défense commune, des capacités civiles et militaires pour contribuer aux objectifs définis par le Conseil. Les États membres qui constituent entre eux des forces multinationales peuvent aussi les mettre à la disposition de la politique de sécurité et de défense commune. Les États membres s'engagent à améliorer progressivement leurs capacités militaires. L'Agence dans le domaine du développement des capacités de défense, de la recherche, des acquisitions et de l'armement (ci-après dénommée « Agence européenne de défense ») identifie les besoins opérationnels, promeut des mesures pour les satisfaire, contribue à identifier et, le cas échéant, mettre en œuvre toute mesure utile pour renforcer la base industrielle et technologique du secteur de la défense, participe à la définition d'une politique européenne des capacités et de l'armement, et assiste le Conseil dans l'évaluation de l'amélioration des capacités militaires. 4. Les décisions relatives à la politique de sécurité et de défense commune, y compris celles portant sur le lancement d'une mission visée au présent article, sont adoptées par le Conseil statuant à l'unanimité, sur proposition du haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité ou sur initiative d'un État membre. Le haut représentant peut proposer de recourir aux moyens nationaux ainsi qu'aux instruments de l'Union, le cas échéant conjointement avec la Commission. 5. Le Conseil peut confier la réalisation d'une mission, dans le cadre de l'Union, à un groupe d'États membres afin de préserver les valeurs de l'Union et de servir ses intérêts. La réalisation d'une telle mission est régie par l'article 44. 6. Les États membres qui remplissent des critères plus élevés de capacités militaires et qui ont souscrit des engagements plus contraignants en la matière en vue des missions les plus exigeantes, établissent une coopération structurée permanente dans le cadre de l'Union. Cette coopération est régie par l'article 46. Elle n'affecte pas les dispositions de l'article 43. 7. Au cas où un État membre serait l'objet d'une agression armée sur son territoire, les autres États membres lui doivent aide et assistance par tous les moyens en leur pouvoir, conformément à l'article 51 de la charte des Nations unies. Cela n'affecte pas le caractère spécifique de la politique de sécurité et de défense de certains États membres. Les engagements et la coopération dans ce domaine demeurent conformes aux engagements souscrits au sein de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord, qui reste, pour les États qui en sont membres, le fondement de leur défense collective et l'instance de sa mise en œuvre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 17 mars 2024 Share Posté(e) le 17 mars 2024 Le 16/03/2024 à 19:56, Titus K a dit : Comme l'Autriche est un pays neutre et qu'ils ne peuvent pas faire partie d'une alliance militaire, comment ca se passe pour l'article 42 du traité de l'Union européenne ? La réponse est dans ta question : Citation Cela n'affecte pas le caractère spécifique de la politique de sécurité et de défense de certains États membres Ceux-là assisteront de manière non militaire. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 5 juin 2024 Share Posté(e) le 5 juin 2024 https://theconversation.com/autriche-les-elections-europeennes-derniere-marche-pour-lextreme-droite-avant-la-conquete-de-la-chancellerie-229765 (28 mai 2024) Les semaines se suivent et se ressemblent pour le Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ). La formation d’extrême droite ne cesse de caracoler en tête des sondages. Elle devrait arriver en première position aux européennes du 9 juin avec près de 27 % des voix, devançant assez nettement les sociaux-démocrates du SPÖ (23 %) et les conservateurs de l’ÖVP, actuellement au pouvoir (21 %). De plus, aux législatives, qui se tiendront en septembre, les sondages attribuent également au FPÖ la première place, avec 30 % des voix (contre 21 % au SPÖ et 20 % à l’ÖVP). L’image du FPÖ semble ne pas avoir été ternie par « l’affaire Egisto Ott » qui secoue le pays depuis plusieurs semaines. Egisto Ott est un ancien agent secret autrichien, arrêté le 29 mars dernier parce que soupçonné d’avoir fourni un certain nombre d’informations à la Russie contre de l’argent. En outre, il aurait également transmis à Moscou les données des téléphones de trois hauts fonctionnaires du ministère autrichien de l’Intérieur : Michael Kloibmüller (ancien chef de cabinet du ministre de l’Intérieur), Michael Takacs (devenu entre-temps le directeur de la police fédérale) et Gernot Maier, (directeur de l’Office fédéral des affaires étrangères et de l’asile). Très vite, le nom du FPÖ a circulé dans cette affaire, car Herbert Kickl, l’actuel président du parti, était le ministre fédéral de l’Intérieur entre 2017 et 2019. En 2018, Vladimir Poutine fut l’invité d’honneur du mariage de Karin Kneissl, alors ministre FPÖ des Affaires étrangères, avec laquelle il n’hésita pas à partager une danse. Kneissl a quitté le gouvernement en 2019 ; en 2021, elle a rejoint le conseil d’administration du groupe pétrolier russe Rosneft, avant de s’installer en Russie en 2023, un an après le déclenchement de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine, pour y prendre la tête d’un think tank. Lors du scrutin de 2019, le parti avait dû se contenter de la troisième place avec « seulement » 17,2 %, loin derrière l’ÖVP et le SPÖ qui avaient respectivement obtenu 34,6 % et 23,9 % des suffrages. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, une majorité d’Autrichiens portent un regard plutôt négatif sur le devenir de l’UE, ce qui pourrait bien « arranger » le FPÖ. D’après un sondage, paru le 6 mai dernier et publié dans le journal Der Standard, 63 % des personnes interrogées estiment que l’UE évolue dans une mauvaise direction – une proportion qui n’est pas pour rassurer l’ÖVP et le SPÖ lesquels, à quelques semaines du scrutin, aspirent encore à ravir la première place au FPÖ. Dans l’état actuel des choses, rien ne semble être en mesure de freiner l’irrésistible ascension du FPÖ. Il a su résister aux accusations de proximité avec la Russie ou à l’affaire Egisto Ott. En outre, le parti bénéficie d’une certaine forme de lassitude voire de défiance à l’encontre des dirigeants politiques actuellement au pouvoir, et des querelles politiques internes des deux grands partis traditionnels. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 7 juin 2024 Share Posté(e) le 7 juin 2024 https://www.politico.eu/article/european-election-voting-democracy-propaganda-activism-far-right-green-deal/ (7 juin 2024) De nombreux partis établis se servent également de Bruxelles comme d'une sorte d'équipe junior, un endroit où tester de nouveaux talents. Cette approche se retourne parfois contre eux : Le jour où elle a été désignée comme candidate principale des Verts autrichiens, un journaliste a demandé à Lena Schilling, une jeune militante pour le climat, si la Norvège était membre de l'UE. Elle n'en avait aucune idée. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 26 juin 2024 Share Posté(e) le 26 juin 2024 Vienne, nid d'espions.... L'ancienne ministre des affaires étrangères du FPÖ réfugiée en Russie à eu une visioconférence avec l'AFP ou elle nie les accusations de connivence avec Moscou https://information.tv5monde.com/les-gens/karin-kneissl-lex-ministre-autrichienne-refugiee-en-russie-2727435 Karin Kneissl, l'ex-ministre autrichienne réfugiée en Russie En bas d'article, on lit qu'elle a fait transférer ses deux poneys en Russie via la base aérienne russe en Syrie 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 26 juin 2024 Share Posté(e) le 26 juin 2024 Celle-là est technique. Je ne l'aurais pas tenté, même après trois shots. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 12 août 2024 Share Posté(e) le 12 août 2024 https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/attentat-en-autriche/concerts-de-taylor-swift-a-vienne-washington-affirme-avoir-donne-des-informations-a-l-autriche-pour-dejouer-un-attentat_6716718.html (9 août 2024) Deux jeunes hommes de 19 et 17 ans, d'origine turco-croate et nord-macédonienne, ont été incarcérés mercredi après la révélation d'un projet d'attentat-suicide. Ils sont soupçonnés d'avoir voulu tuer "le maximum de personnes possible" selon les autorités, lors d'un des trois concerts de Taylor Swift prévus de jeudi à samedi à Vienne. Un troisième jeune homme, un Irakien de 18 ans se réclamant du groupe jihadiste Etat islamique, a été arrêté jeudi soir à Vienne, a déclaré vendredi le ministre de l'Intérieur autrichien Gerhard Karner. L'Autriche a été mise au courant du projet d'attentat "il y a environ dix à quinze jours" par deux pays qui ont partagé leurs informations avec les services de renseignement de son armée, selon l'agence de presse autrichienne APA. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 29 septembre 2024 Share Posté(e) le 29 septembre 2024 L'extrême droite apparaît en tête des législatives dimanche en Autriche, selon les projections publiées à la clôture du vote par la télévision publique ORF. Le pays s'achemine, si ce résultat se confirme, vers une victoire historique. https://www.rts.ch/info/monde/2024/article/l-extreme-droite-arrive-en-tete-des-projections-a-la-cloture-des-legislatives-en-autriche-28646428.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) le 16 décembre 2024 Share Posté(e) le 16 décembre 2024 (modifié) Saviez-vous que l'Autriche possède la centrale nucléaire la plus sûre du monde ? En lisant ce qui suit, certains feront des bonds en pensant à l'argent dépensé. D'un autre côté, il est rassurant de constater qu'une véritable démocratie tient compte de la volonté de son peuple : https://www.rts.ch/info/monde/2024/article/l-autriche-et-sa-centrale-nucleaire-jamais-utilisee-un-choix-historique-28728474.html#:~:text=L'Autriche n'a jamais,mise en service en 1978. Modifié le 16 décembre 2024 par FAFA Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 16 décembre 2024 Share Posté(e) le 16 décembre 2024 il y a 30 minutes, FAFA a dit : Saviez-vous que l'Autriche possède la centrale nucléaire la plus sûre du monde ? En lisant ce qui suit, certains feront des bons en pensant à l'argent dépensé. D'un autre côté, il est rassurant de constater qu'une véritable démocratie tient compte de la volonté de son peuple : https://www.rts.ch/info/monde/2024/article/l-autriche-et-sa-centrale-nucleaire-jamais-utilisee-un-choix-historique-28728474.html#:~:text=L'Autriche n'a jamais,mise en service en 1978. Le côté "musée" a l'air assez fascinant : "Pour moi, ça a été le coup de foudre quand j'ai pénétré pour la première fois dans cette centrale nucléaire, il y a plus de 25 ans, relate-t-il. L'ambiance des années 1970 m'a envoûté et ne m'a plus quitté depuis." Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) le 16 décembre 2024 Share Posté(e) le 16 décembre 2024 Il y a 2 heures, Wallaby a dit : Le côté "musée" a l'air assez fascinant : "Pour moi, ça a été le coup de foudre quand j'ai pénétré pour la première fois dans cette centrale nucléaire, il y a plus de 25 ans, relate-t-il. L'ambiance des années 1970 m'a envoûté et ne m'a plus quitté depuis." Effectivement. C'est un peu une cathédrale de l'histoire récente. Malheureusement dans le paysage c'est plutôt moche 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 5 janvier Share Posté(e) le 5 janvier Le chancelier conservateur autrichien Karl Nehammer a mis fin samedi aux négociations qu'il menait avec les sociaux-démocrates pour tenter de former un gouvernement. Il a, dans la foulée, annoncé sa démission "dans les prochains jours". https://www.swissinfo.ch/fre/autriche:-le-chancelier-nehammer-annonce-sa-prochaine-démission/88675451 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 6 janvier Share Posté(e) le 6 janvier https://www.tagesschau.de/ausland/europa/oesterreich-regierungsbildung-114.html Le président autrichien Van der Bellen a donné au FPÖ*, dont certains membres sont d'extrême droite, le mandat de former un gouvernement. Il n'a pas pris cette décision à la légère, a déclaré Van der Bellen. Le FPÖ doit désormais négocier avec l'ÖVP. Après l'échec des discussions sur une alliance au centre en Autriche, le président fédéral Alexander Van der Bellen a chargé le FPÖ, dont certains membres sont d'extrême droite, de former un gouvernement. Il l'a annoncé après une rencontre avec le chef du FPÖ Herbert Kickl. Kickl devrait entamer des discussions avec le parti conservateur ÖVP, a déclaré Van der Bellen. Le FPÖ pourrait ainsi prendre la chancellerie pour la première fois en Autriche. « Je n'ai pas fait le pas facilement » « Je n'ai pas pris cette décision à la légère », a déclaré Van der Bellen. Il a justifié sa décision par l'échec des précédents pourparlers de coalition ainsi que par l'ouverture de l'ÖVP à des négociations avec le FPÖ. Le pays a besoin d'un gouvernement capable de travailler, surtout dans la situation économique actuelle extrêmement difficile. « Monsieur Kickl a confiance en lui pour trouver ici des solutions viables dans le cadre de négociations gouvernementales - et il veut cette responsabilité ». Van der Bellen a déclaré qu'il continuerait à veiller « à ce que les principes et les règles de notre Constitution soient observés et respectés ». Kickl lui rendra compte au fur et à mesure de l'avancement des discussions. « Le respect du vote des électeurs impose que le président fédéral respecte la majorité », même si lui-même a peut-être d'autres souhaits et idées. La rencontre d'environ une heure entre Van der Bellen et Kickl a été accompagnée de protestations. Des centaines de manifestants ont défilé devant la chancellerie présidentielle à Vienne, mettant en garde contre un violent virage à droite. L'ÖVP ouvert aux discussions Le FPÖ avait remporté les élections législatives de septembre avec près de 29 pour cent des voix. Dans un premier temps, personne ne voulait gouverner avec elle et son chef de parti controversé Kickl. L'ÖVP et le SPÖ ont entamé des négociations de coalition avec les libéraux NEOS, qui ont toutefois interrompu les discussions vendredi. Samedi, les négociations entre l'ÖVP et le SPÖ ont également échoué. Le chancelier Karl Nehammer, qui s'était toujours opposé à une coalition de son ÖVP avec le FPÖ, a alors annoncé qu'il démissionnerait de son poste de chef de gouvernement et de parti dans les jours à venir. Son successeur à la tête de l'ÖVP, Christian Stocker, s'est déclaré ouvert à des négociations avec le FPÖ. *voilà ce qu'est le FPÖ parti fondé par d'anciens nazis en 1955 (son premier dirigeant a été Anton Reinthaller, ancien général SS) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_de_la_liberté_d'Autriche 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 7 janvier Share Posté(e) le 7 janvier https://www.rfi.fr/fr/europe/20250106-autriche-le-président-charge-l-extrême-droite-de-former-un-gouvernement-une-première « L'extrême droite a beaucoup plus de chances de trouver une majorité parce qu'elle s'entend très bien avec les conservateurs. En Autriche, on a neuf länder, dont quatre où la droite est au pouvoir avec l'extrême droite. Que l'extrême droite s'entende avec les conservateurs, ce n'est pas nouveau. Ce qui l'est, c'est que cette fois, c'est l'extrême droite qui domine. Elle est le parti qui va être dominant dans ce gouvernement », analyse l'historien Jérôme Segal, maître de conférence à la Sorbonne et spécialiste de l'Autriche, interrogé par Nicolas Rocca, du service International de RFI. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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