Chronos Posté(e) le 17 décembre 2019 Share Posté(e) le 17 décembre 2019 Interdire les mariages ou même des unions libres (comment interdire le concubinage ?) sur base de la nationalité serait coton au niveau des droits de l'homme, la liberté et quelques principes de base... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 17 décembre 2019 Share Posté(e) le 17 décembre 2019 Ils occupent un poste en rapport direct avec la sécurité nationale. Ces considérations n'ont pas à peser très lourd, surtout face à une puissance aussi hégémonique et dangereuse que la Chine. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 17 décembre 2019 Share Posté(e) le 17 décembre 2019 Il y a 5 heures, Lezard-vert a dit : En Europe de l’Est, le mauvais état des systèmes de santé alimente les frustrations Dégradation des hôpitaux, difficile accès aux soins, manque de médecins… En Hongrie, comme dans les autres pays de la région, le secteur de la santé s’est considérablement détérioré depuis la chute du communisme. (Le Monde) vive l'Europe pour harmoniser tout ça par le bas... on est bien parti pour ! Je me demande s'il ne faut pas surtout largement chercher l'origine de ces petits soucis dans le mode de développement utilisé par ces pays au sein de l'Union. Que fait la Pologne des transferts financiers massifs de l'UE ? Elle achète des F-35, revient à des modes politiques autoritaires (tout est fait actuellement pour vider de sa substance l'équivalent de notre Conseil Constitutionnel) et mise sur la main d'oeuvre payée au lance-pierre. Que font les jeunes ? Ils se taillent. Que fait la Hongrie ? Pareil en gros (sauf pour les F-35), avec un taux d'IS grotesquement bas, et avec les mêmes résultats. Leur démographie est moribonde. L'UE interdit-elle les investissements dans le système de santé ? Non. Faut-il blâmer la liberté de circulation dans l'UE ? M'est avis que la jeunesse de ces coins-là verrait des restrictions en ce sens d'un œil noir. Alors, pourquoi blâmer l'UE au juste ? Parce qu'elle s'est agrandie trop vite comme le réclamaient instamment tous ces pays ? Un peu facile, non ? 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Kovy Posté(e) le 18 décembre 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 18 décembre 2019 (modifié) Il y a 20 heures, Boule75 a dit : Alors, pourquoi blâmer l'UE au juste ? Parce qu'elle s'est agrandie trop vite comme le réclamaient instamment tous ces pays ? Un peu facile, non ? Parce qu'elle impose une économie néolibérale pour tout le monde, basée sur le contrôle des dettes publiques par les banques privées, la libéralisation des monopoles d'état dans les secteurs de l’énergie et des transports, la concurrence sauvage entre des pays dont les règles sociales, fiscales et écologiques sont différentes. Parce que la commission et le parlement sont vérolées par les lobbies corporatistes dont les seuls buts sont de bloquer toute loi pouvant nuire à leurs profits et de pousser des projets de loi clés en main leur ouvrant de nouveaux marchés au détriment des citoyens (retraites par capitalisation, privatisation de la santé) Modifié le 18 décembre 2019 par Kovy 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 18 décembre 2019 Share Posté(e) le 18 décembre 2019 2 hours ago, Kovy said: Parce qu'elle impose une économie néolibérale pour tout le monde, basée sur le contrôle des dettes publiques par les banques privées, la libéralisation des monopoles d'état dans les secteurs de l’énergie et des transports, la concurrence sauvage entre des pays dont les règles sociales, fiscales et écologiques sont différentes. Parce que la commission et le parlement sont vérolées par les lobbies corporatistes dont les seuls buts sont de bloquer toute loi pouvant nuire à leurs profits et de pousser des projets de loi clés en main leur ouvrant de nouveaux marchés au détriment citoyens (retraites par capitalisation, privatisation de la santé) Chut voyons ... faudrait pas que @Boule75 émerge de sa béatitude Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 18 décembre 2019 Share Posté(e) le 18 décembre 2019 Il y a 2 heures, g4lly a dit : Chut voyons ... faudrait pas que @Boule75 émerge de sa béatitude Boaf ! Je partage en bonne partie les critiques de @Kovy sur certaines orientations politiques. Mais ces orientations ne viennent pas de nulle part et pas toutes des lobbies, loin s'en faut. La Pologne les conteste-t-elle, au fait ? Pas sûr, pas sûr du tout : ses députés européens, comme ceux de la Hongrie du reste, sont membres du groupe du PPE, principal promoteurs des dites mesures... Ce sont les polonais entre autre qui sont pour la "concurrence sauvage" qu'il dénonce, dont les boulots payés au lance-pierre que je dénonçais sont une composante essentielle. Donc je réitère : la Pologne pâtit largement de politiques qu'elle s'impose et qu'elle promeut, l'UE a bon dos. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bat Posté(e) le 18 décembre 2019 Share Posté(e) le 18 décembre 2019 (modifié) Il y a 17 heures, Lezard-vert a dit : En Europe de l’Est, le mauvais état des systèmes de santé alimente les frustrations Dégradation des hôpitaux, difficile accès aux soins, manque de médecins… En Hongrie, comme dans les autres pays de la région, le secteur de la santé s’est considérablement détérioré depuis la chute du communisme. (Le Monde) vive l'Europe pour harmoniser tout ça par le bas... on est bien parti pour ! Factuellement, c'est largement faux. D'une part, ce n'est pas une compétence européenne, pas même un domaine dans lequel l'UE a la charge d'initier des convergences. Donc en la matière, l'UE n'y est pour rien puisqu'elle ne fait rien n'en ayant pas la mission. D'autre part, si les tentatives d'harmonisation européenne se font parfois "par le bas", ce n'est pas tant parce que les technocrates de l'UE seraient d'horribles tortionnaires sans cœur, que parce que les états membres et leurs gouvernements s'opposent à une harmonisation, ou à une harmonisation par le haut. On a évidemment les pays de l'est qui refusent une harmonisation pour conserver leur avantage concurrentiel sur l'ouest, mais aussi des pays de l'ouest qui bloquent les évolutions persuadés qu'ils sont le centre du monde. Je cite toujours l'exemple de la directive "travailleurs détachés" qui est un mauvais compromis pour trouver une solution du refus de pays de l'est et de la France d'une convergence des règles sociales européennes sous prétexte qu'il n'est pas question de faire évoluer le système français (je résume, mais c'est l'idée: harmoniser, oui, si toute l'UE s'aligne sur la France, ce qui n'est pas réaliste pour les 27 autres pour des tas de raisons). Modifié le 18 décembre 2019 par Bat Suppression doublon 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 18 décembre 2019 Share Posté(e) le 18 décembre 2019 il y a 6 minutes, Bat a dit : Factuellement, c'est largement faux. D'une part, ce n'est pas une compétence européenne, pas même un domaine dans lequel l'UE a la charge d'initier des convergences. Donc en la matière, l'UE n'y est pour rien puisqu'elle ne fait rien n'en ayant pas la mission. D'autre part, si les tentatives d'harmonisation européenne se font parfois "par le bas", ce n'est pas tant parce que les technocrates de l'UE seraient d'horribles tortionnaires sans cœur, mais parce que les états membres et leurs gouvernements s'opposent à une harmonisation, ou à une harmonisation par le haut. On a évidemment les pays de l'est qui refusent une harmonisation pour conserver leur avantage concurrentiel sur l'ouest, mais aussi de spays de l'ouest qui bloquent les évolutions persuadés qu'ils sont le centre du monde. Je cite toujours l'exemple de la directive "travailleurs détachés" qui est un mauvais compromis pour trouver une solution du refus de pays de l'est et de la France à une convergence des règles sociales européennes sous prétexte qu'il n'est pas question de faire évoluer le système français (je résume, mais c'est l'idée: harmoniser, oui, si toute l'UE s'aligne sur la France, ce qui n'est pas réaliste pour les 27 autres pour des tas de raisons). Factuellement, c'est largement faux. D'une part, ce n'est pas une compétence européenne, pas même un domaine dans lequel l'UE a la charge d'initier des convergences. Donc en la matière, l'UE n'y est pour rien puisqu'elle ne fait rien n'en ayant pas la mission. D'autre part, si les tentatives d'harmonisation européenne se font parfois "par le bas", ce n'est pas tant parce que les technocrates de l'UE seraient d'horribles tortionnaires sans cœur, mais parce que les états membres et leurs gouvernements s'opposent à une harmonisation, ou à une harmonisation par le haut. On a évidemment les pays de l'est qui refusent une harmonisation pour conserver leur avantage concurrentiel sur l'ouest, mais aussi de spays de l'ouest qui bloquent les évolutions persuadés qu'ils sont le centre du monde. Je cite toujours l'exemple de la directive "travailleurs détachés" qui est un mauvais compromis pour trouver une solution du refus de pays de l'est et de la France à une convergence des règles sociales européennes sous prétexte qu'il n'est pas question de faire évoluer le système français (je résume, mais c'est l'idée: harmoniser, oui, si toute l'UE s'aligne sur la France, ce qui n'est pas réaliste pour les 27 autres pour des tas de raisons). Il ne peut t’échapper que la privatisation est à l'ordre du jour tout comme la chasse intempestive au déficit budgétaire... c'est la crédo européen et leur 3% ... les 2 étant intiment liés ... On fait des économies en diminuant les budgets notamment sociaux..... tout cela pour satisfaire des idéologies libérales ou chacun devra se soigner selon ses moyens .. adieu les solidarités afin d'enrichir aux mieux les acteurs privés qui se substituent à l'Etat. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Bat Posté(e) le 18 décembre 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 18 décembre 2019 il y a 38 minutes, Lezard-vert a dit : Il ne peut t’échapper que la privatisation est à l'ordre du jour tout comme la chasse intempestive au déficit budgétaire... c'est la crédo européen et leur 3% ... les 2 étant intiment liés ... On fait des économies en diminuant les budgets notamment sociaux..... tout cela pour satisfaire des idéologies libérales ou chacun devra se soigner selon ses moyens .. adieu les solidarités afin d'enrichir aux mieux les acteurs privés qui se substituent à l'Etat. Oui et non. La règle des 3% est effectivement une règle européenne. Ceci étant, si on peut interroger sa pertinence chiffrée (pourquoi 3% et pas 2 ou 5?) ou ce qu'il faut y mettre précisément (p.ex dépenses de fonctionnement vs gros investissements), la question des déficits publics reste posée, UE ou pas. Prenons le cas de la France: avoir 3% du PIB de déficit annuel, ça veut quand même dire 69 milliards de déficit annuel autorisés pour un état dont les recettes annuelles sont d'environ 260 milliards d'EUR. On voit tout de suite qu'il y a un problème (chaque année, 1/4 des dépenses de la France n'est pas couverte par ses recettes), que cela questionne la viabilité du modèle moyen et long terme, et ce problème n'est pas créé par l'UE (au contraire: les règles de l'UE contribuent à limiter ce décalage). La chasse au déficit et aux dépenses publiques est, par contre, une conséquence de la règle des 3%, mais elle n'est pas imposée en tant que telle par l'UE. Les règles de l'UE disent, en substance: il faut limiter le décalage entre recettes et dépenses pour le maintenir sous la norme, mais ne dit pas comment. La réduction des dépenses est une voie possible, mais notons qu'il y en a d'autres comme l'augmentation de srecettes. Il se fait que les états, souverainement, préfèrent baisser les dépenses (en accusant l'UE) qu'augmenter les impôts (plus impopulaires). Quant à l'idée que tout ça se ferait "pour satisfaire des idéologies libérales où chacun devra se soigner selon ses moyens... adieu les solidarités afin d'enrichir au mieux les acteurs privés qui se substituent à l'Etat", je le répète, en matière de santé c'est un pur fantasme: l'UE n'a aucune compétence en la matière, les états font ce qu'ils veulent, dont font donc souverainement n'importe quoi en la matière. Ce sont les états et non l'UE qui décident de faire des économies de dépense dans la politique de santé ou de privatiser la solidarité. Prétendre le contraire est au mieux du fantasme et de la surinterprétation mal informée, au pire de la propagande grossière. L'idée que l'UE et la Commission seraient une sorte de bastion néolibéral s'imposant aux pauvres gouvernement qui n'auraient pas le choix est une fable: la Commission est avant tout l'émanation des gouvernements des états membres, et si elle est de fait plutôt libérale (dans une logique assez proche de l'économie sociale de marché: organiser un marché fonctionnel dans une série de domaines dévolus à l'UE par l'imposition d'un cadre de régulation fort dépendant de la Commission et des états), elle l'est surtout parce qu'une grande partie des états membres le sont, et parce que leurs gouvernements s'entendent pour construire l'Europe sur ce libéralisme. N'inversons pas les rôles: l'Europe n'est pa slibérale parce que ce libéralisme serait autoritairement imposé d'en haut, mais parce que depuis 50 ans les gouvernements construisent un consensus sur cette vision libérale. Pour revenir à la santé, il suffit d'aller voir les missions de l'UE en la matière, et force est de constater qu'on est bien loin de cette idée de privatisation/priorité aux riches: l'Ue ne s'occupe pas des systèmes de santé Citation Santé publique L’organisation et la fourniture de soins de santé relèvent de la responsabilité des pays membres. Le rôle de l’UE est de compléter les politiques nationales en aidant les États membres à atteindre des objectifs communs, à réaliser des économies d’échelle, à mettre en commun leurs ressources et à relever des défis communs: les pandémies, les maladies chroniques ou les répercussions de l’allongement de l’espérance de vie sur les systèmes de soins de santé, par exemple. Extrait de: https://europa.eu/european-union/topics/health_fr Quand on rentre dans les détails, on constate que la quasi-totalité de ces politiques et des financements sont dirigés vers les infrastructures (recherche, subsides à la modernisation des hôpitaux vétustes, co-financement de centres avec des plateaux techniques spécifiques très coûteux), la coordination des dons de sang/organes/tissus (p.ex l'Action plan on Organ Donation and Transplantation pour lutter contre la pénurie de greffons en facilitant les échanges d'information et la standardisation des procédures de prélèvement et conservation dans les états membres), le contrôle des maladies (notamment par l'établissement de profils de santé, l'aide à la priorisation de la lutte contre des infections, indicateurs de santé, etc.), la lutte contre des maladies spécifiques (recherche, référents médicaux, contrôle des médicaments, information du citoyen et prévention), et pas du tout sur l'organisation et le financement des systèmes de santé nationaux, qui restent une compétence exclusive des états (sauf pour un cas particulier: les soins transfrontaliers et droits des patients en situation transfrontalière, c'est-à-dire permettre à un malade d'un pays A avec un système de santé donné d'être pris en charge dans un pays B avec un système de santé différent - il s'agit de faciliter l'intégration dans le système d'accueil, pas de normer les systèmes en tant que tels). 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 18 décembre 2019 Share Posté(e) le 18 décembre 2019 Il y a 11 heures, Boule75 a dit : Je me demande s'il ne faut pas surtout largement chercher l'origine de ces petits soucis dans le mode de développement utilisé par ces pays au sein de l'Union. Que fait la Pologne des transferts financiers massifs de l'UE ? Elle achète des F-35, revient à des modes politiques autoritaires (tout est fait actuellement pour vider de sa substance l'équivalent de notre Conseil Constitutionnel) et mise sur la main d'oeuvre payée au lance-pierre. Que font les jeunes ? Ils se taillent. Non. D'abord, les transferts financiers se font vers les régions, pas vers les états. L'Europe ne permet pas le siphonage des fonds de cohésion à d'autres fins. Ensuite, la Pologne n'a pas acheté de F-35. C'est quelque chose que le gouvernement polonais veut, mais pour le moment, ils en sont resté à la lettre d'intention. Mais, plus important, c'est sur les derniers points que la causalité est inversée : ce n'est pas parce que le pays devient autoritaire que les jeunes se barrent, c'est parce que les jeunes se sont barrés que l'état est devenu autoritaire. En effet, ces pays restent démocratiques, et c'est l'absence d'électeurs jeunes et diplomés qui a permis à des partis réactionnaires de gagner la majorité des suffrages restants dans les pays de l'Est. La fuite des cerveaux a été immédiate avec l'entrée de ces pays dans le club européen. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
true_cricket Posté(e) le 18 décembre 2019 Share Posté(e) le 18 décembre 2019 Il y a 16 heures, Kiriyama a dit : Ils occupent un poste en rapport direct avec la sécurité nationale. Ces considérations n'ont pas à peser très lourd, surtout face à une puissance aussi hégémonique et dangereuse que la Chine. Il y a 1 heure, Kelkin a dit : Mais, plus important, c'est sur les derniers points que la causalité est inversée : ce n'est pas parce que le pays devient autoritaire que les jeunes se barrent, c'est parce que les jeunes se sont barrés que l'état est devenu autoritaire. En effet, ces pays restent démocratiques, et c'est l'absence d'électeurs jeunes et diplomés qui a permis à des partis réactionnaires de gagner la majorité des suffrages restants dans les pays de l'Est. La fuite des cerveaux a été immédiate avec l'entrée de ces pays dans le club européen. Donc on en a un qui veut interdire la liberté de mariage aux militaires (ça aider à l'attractivité du métier, ça !), et un autre qui sous-entend que les mouvements de personnes ne devraient pas être libres. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 18 décembre 2019 Share Posté(e) le 18 décembre 2019 il y a 3 minutes, true_cricket a dit : un autre qui sous-entend que les mouvements de personnes ne devraient pas être libres Du tout. C'est un constat, pas une prise de position idéologique. La Pologne rentre dans l'UE en 2004, en 2005 l'expression "plombier polonais" rentre dans le langage courant grâce à Philippe de Villiers et Charlie Hebdo, le PiS arrive au pouvoir en 2015. Dix ans après. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 18 décembre 2019 Share Posté(e) le 18 décembre 2019 il y a une heure, true_cricket a dit : Donc on en a un qui veut interdire la liberté de mariage aux militaires (ça aider à l'attractivité du métier, ça !), et un autre qui sous-entend que les mouvements de personnes ne devraient pas être libres. Disons qu'à partir du moment où tu es militaire et que tu connais un peu la situation actuelle, tu te doutes bien que ton épouse chinoise ou d'origine chinoise ne s'intéresse pas à toi par hasard. Donc de toi-même tu es déjà censé comprendre le risque et prendre tes distances. Que ces gens ne s'en rendent pas compte, rien que pour ça il y a déjà de quoi être mis à la porte. Ces personnes ne manqueront pas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ciders Posté(e) le 18 décembre 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 18 décembre 2019 il y a 5 minutes, Kiriyama a dit : Disons qu'à partir du moment où tu es militaire et que tu connais un peu la situation actuelle, tu te doutes bien que ton épouse chinoise ou d'origine chinoise ne s'intéresse pas à toi par hasard. Donc de toi-même tu es déjà censé comprendre le risque et prendre tes distances. Que ces gens ne s'en rendent pas compte, rien que pour ça il y a déjà de quoi être mis à la porte. Ces personnes ne manqueront pas. Tu cours plus de risques en allant te rincer l’œil sur un site porno bulgare. My two cents. On récupère bien plus de données en regardant tes photos publiques sur Insta qu'en investissant dans une agente qui jouera l’épouse dévouée pour que tu lui racontes entre deux ronflements que ton chef de service est un con et que la bouffe à bord est dégueulasse. 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ben Posté(e) le 18 décembre 2019 Share Posté(e) le 18 décembre 2019 il y a 4 minutes, Kiriyama a dit : Disons qu'à partir du moment où tu es militaire et que tu connais un peu la situation actuelle, tu te doutes bien que ton épouse chinoise ou d'origine chinoise ne s'intéresse pas à toi par hasard. Donc de toi-même tu es déjà censé comprendre le risque et prendre tes distances. Que ces gens ne s'en rendent pas compte, rien que pour ça il y a déjà de quoi être mis à la porte. Ces personnes ne manqueront pas. Ca serai contre productif (et illegal je pense) En revanche, ce qui doit etre fait et l'est surement d'ailleurs, c'est de surveiller les personnels critiques et d'enqueter sur toute leurs relations suivies, qu'elles soient amoureuses ou amicales. Si il y a un doute, on intervient. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 18 décembre 2019 Share Posté(e) le 18 décembre 2019 Les lois s'adaptent à la situation. Pour ce qui est de la surveillance du personnel critique, depuis l'affaire Mickael Harpon j'ai quand même un doute sur l'efficacité de cette surveillance. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 18 décembre 2019 Share Posté(e) le 18 décembre 2019 il y a 42 minutes, Kiriyama a dit : Les lois s'adaptent à la situation. Pour ce qui est de la surveillance du personnel critique, depuis l'affaire Mickael Harpon j'ai quand même un doute sur l'efficacité de cette surveillance. Laquelle ? Une surveillance ? De quoi tu parles ? Tu crois vraiment qu'on surveille ? Pas les moyens de faire ça. Quand on te parle de surveillance, c'est pour effrayer les touristes. Même mes parents en rigolaient tellement c'était mal fait... dans les années 1980. Quand on avait du personnel et pas d'Internet. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 18 décembre 2019 Share Posté(e) le 18 décembre 2019 C'est ce que je disais dans mon précédent message. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 19 décembre 2019 Share Posté(e) le 19 décembre 2019 Pendant ce temps, Jean Quatremer ne relâche pas sa plume à l'approche des fêtes. http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2019/12/19/commission-le-temps-des-copains-et-des-clans/ 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. g4lly Posté(e) le 30 décembre 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 30 décembre 2019 A écouter ou réécouter ... https://www.franceculture.fr/emissions/le-tour-du-monde-des-idees/peuple-de-quelque-part-versus-gens-de-nimporte-ou Peuple de quelque part versus gens de n'importe où. Le populisme a aussi ses défenseurs. Cette semaine, en cette fin d'année, je voudrais signaler à nos auditeurs plusieurs livres récents, susceptibles de nous faire mieux comprendre le monde nouveau dans lequel nous vivons. David Goodhart pour "le populisme décent". Un certain nombre d’événements récents ont pris de court les observateurs. Le Brexit, l’élection de Trump, de Bolsonaro, la réélection de Viktor Orban et de Narendra Modi, ou encore le raz-de-marée conservateur aux récentes élections britanniques. Comme on n’y comprend pas grand-chose, on parle de « démocraties illibérales », ou d’une « vague populiste ». David Goodhart, lui, défend ce qu’il appelle « le populisme décent ». A ses yeux, le clivage politique déterminant n’oppose plus les partisans de « la société ouverte » à ceux de la fermeture, ni les progressistes aux conservateurs. Mais « le peuple de quelque part » aux « gens de n’importe où ». Et son livre, « Les deux clans », paru aux éditions des Arènes, constitue une défense argumentée de ce « peuple de quelque part ». A ses yeux, ce sont non seulement les grands perdants de la mondialisation, mais les oubliés du système. Alors qu’ils forment la majorité, on ne les entend pas en dehors des consultations électorales. Les élites les méprisent et les médias, qui reflètent généralement l’opinion des élites, les ignorent. La gauche a abandonné les classes populaires, au profit de la politique des identités. Les partis de gauche ont abandonné les classes populaires historiques, qu’ils jugent arriérées et racistes, pour se consacrer à la défense des minorités - sexuelles, ethniques ou religieuses. Les nouveaux militants du Labour, en particulier, sont de jeunes issus des classes favorisées, radicalisés dans les serres chaudes des universités d’élite. Sous leur influence, le parti de la gauche britannique a négligé les questions de revenus et la modernisation de l’Etat-providence, pour se focaliser sur la politique des identités, la théorie du genre, l’écologisme radical, le véganisme. Il vient de le payer aux élections. Les « gens de n’importe où », parce qu’ils sont porteurs d’un bagage culturel monnayable dans le monde entier, ne se sentent pas liés à la nation de leur naissance. Lorsqu’ils estiment avoir des responsabilités envers leurs semblables, elles sont diluées à l’échelle de la planète entière. Quand on est se proclame le frère de l'humanité entière, on se comporte en général comme si l'on n'avait de responsabilité envers personne en particulier. Or, lepeuple de quelque part, lui, est conscient de dépendre du cadre national en ce qui concerne la protection sociale. Il voit les gens de partout applaudir à la mondialisation, qui leur offre des opportunités et fait baisser les prix des voitures et des ordinateurs. Mais il a vu fermer les usines qui employaient ses parents. Les _gens de n’importe où_sont favorables à l’immigration parce qu’ils sont culturellement cosmopolites et qu’ils ont besoin de personnel disponible dans les emplois de service à la personne. Le peuple de quelque part privilégie les valeurs de familiarité et de proximité. On y éprouve un fort attachement pour la région de naissance. On réside souvent à proximité du lieu de résidence des parents, qui partagent la garde des enfants ; alors qu’une fois passés par l’Université, les gens de n’importe où se lancent à la conquête du vaste monde. Entendre le peuple de quelque part, si l'on veut éviter de voir les populistes autoritaires l'emporter partout. Il faut à présent trouver des compromis entre les tenants de l’individualisme progressiste et ce qu’il appelle le « populisme décent », afin de le distinguer du populisme xénophobe à tendances autoritaires. Les populistes décents voudraient juste que le rythme du changement soit ralenti et que l’Etat retrouve le contrôle. Ainsi dans le domaine de l’immigration : « si vous voulez que les gens l’acceptent, ralentissez le rythme de ce changement autant que possible, et insistez sur la continuité et la force du commun entre groupes, et non pas sur la diversité qui gêne les gens. » Des droits nouveaux à l'individu, au détriment des valeurs de communauté. Je voudrais signaler aux éditeurs français un autre livre de même tonalité qui, lui, n’a pas encore trouvé de traducteur. Il s’agit de National Populism. The Revolt Against Liberal Democracy. Ses auteurs, Roger Eatwell et Matthew Goodwin, prétendent que les populistes d’aujourd’hui ne veulent pas moins de démocratie, mais au contraire davantage. En écho à Goodhart, ils écrivent que l’érosion de l’Etat-nation, sous l’influence de la double révolution libérale, culturelle et économique, a exaspéré les peuples. Les libéraux, prétendent-ils, ont donné la priorité à l’individu et à ses droits, au détriment des valeurs de communauté. Ils refusent de trancher le dilemme : la montée du populisme a-t-elle plutôt des causes économiques ou plutôt des causes culturelles ? Les deux, répondent-ils, données chiffrées à l’appui. L'angoisse actuelle, face à la rapidité des changements est causée la fois par un sentiment - fondé - de précarité sociale et de dénuement matériel et par ce que les auteurs appellent « l’hyper-changement ethnique ». A leurs yeux, les deux aspects sont en effet indissociables. Je cite : " Les nations forment des communautés éthiques. Leurs membres ressentent un plus fort sentiment d’obligation envers ceux qui appartiennent à leur communauté nationale qu’aux autres. Prenez des gens qui ont combattu pour leur nation durant des guerres, ou qui ont payé des contributions toute leur vie. Et d’un autre côté, quelqu’un qui vient juste d’arriver dans le pays en tant que migrant économique. (…) La redistribution d’un montant significatif de ressources requiert que l’on s’identifie fortement à ses compatriotes. Sans _un sentiment de confiance et un sens profond d’appartenance commune_, de tels systèmes de redistribution s’effondreraient. " (169) 2 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 30 décembre 2019 Share Posté(e) le 30 décembre 2019 il y a 38 minutes, g4lly a dit : Les partis de gauche ont abandonné les classes populaires historiques, qu’ils jugent arriérées et racistes, pour se consacrer à la défense des minorités - sexuelles, ethniques ou religieuses. Les nouveaux militants du Labour, en particulier, sont de jeunes issus des classes favorisées, radicalisés dans les serres chaudes des universités d’élite. Sous leur influence, le parti de la gauche britannique a négligé les questions de revenus et la modernisation de l’Etat-providence, pour se focaliser sur la politique des identités, la théorie du genre, l’écologisme radical, le véganisme. Il vient de le payer aux élections. J'avais vu une analyse grosso modo similaire tout à la fois dans l'interview du sulfureux Buisson pour le Monde et dans une analyse du thinktank Montaigne dans le nouvelobs. Comme c'était vers 2008 les questions d'identité, de genre et l'écologisme radical n'étaient seulement pas envisagées. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 31 décembre 2019 Share Posté(e) le 31 décembre 2019 On 12/30/2019 at 1:02 PM, BPCs said: J'avais vu une analyse grosso modo similaire tout à la fois dans l'interview du sulfureux Buisson pour le Monde et dans une analyse du thinktank Montaigne dans le nouvelobs. Comme c'était vers 2008 les questions d'identité, de genre et l'écologisme radical n'étaient seulement pas envisagées. Dans le thème Buisson/réactionnaire intéressant à lire les bouquins nde Mark Lilla sur le sujet. https://www.franceculture.fr/oeuvre/lesprit-de-reaction-0 https://www.franceculture.fr/oeuvre/shipwrecked-mind-political-reaction 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 1 janvier 2020 Share Posté(e) le 1 janvier 2020 (modifié) Avant de penser élargissement, faudrait peut être retravailler nos problèmes de gouvernance Brexit et élargissement, priorités de la présidence croate de l'UE https://www.lefigaro.fr/international/brexit-et-elargissement-priorites-de-la-presidence-croate-de-l-ue-20200101 Modifié le 1 janvier 2020 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 9 janvier 2020 Share Posté(e) le 9 janvier 2020 Interview signée Quatremer datant de décembre sur le bilan de la BCE de ces dernières années. Des réponses mesurées et instructives à des questions fort orientées. http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2019/12/16/bce-coeure-ouvert/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 10 janvier 2020 Share Posté(e) le 10 janvier 2020 Il y a 10 heures, Chronos a dit : Interview signée Quatremer datant de décembre sur le bilan de la BCE de ces dernières années. Des réponses mesurées et instructives à des questions fort orientées. http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2019/12/16/bce-coeure-ouvert/ Disons que ce ne sont pas les questions auxquelles la Bundesbank a l'habitude de répondre, mais sinon : aucune surprise. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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