herciv Posté(e) le 8 juin Share Posté(e) le 8 juin (modifié) il y a 4 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Je ne sais pas ce que tu as comme information mais moi je suspecte que les US avaient une coopération avec les pakistanais pour faire des expériences nucléaires (des explosions) à très faible énergie dans les souterrains de la base... et comme tout s'est effondré C'est juste un post sur le forum indien. J'ai aussi un peu regardé ce qu'il se disait sur NUR-KHAN et des info sur les US et l'activité nucléaire des paki sont ressortis. Ce que tu dis recoupes bien. Pour le coup les indiens ont envoyé un vrai message aux US en utilisant nos armes qui plus est ... C'est chaud . Modi a montré les dents aux US, aux paki et à la Chine. C'est couillu. Modifié le 8 juin par herciv 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 8 juin Share Posté(e) le 8 juin il y a 5 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Je ne sais pas si le F-35 a encore une chance. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 8 juin Share Posté(e) le 8 juin Comme je l'évoquais, c'est évident que le courant ne passe pas entre modi et trump.... Et il y a qu'à voir la scène a la maison blanche. Le reste a pas eu l'air d'aider.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 8 juin Share Posté(e) le 8 juin il y a 41 minutes, mgtstrategy a dit : Et il y a qu'à voir la scène a la maison blanche. ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 8 juin Share Posté(e) le 8 juin Dual Fault Lines in China’s Military: Weapons Fail, Generals Jailed https://www.orfonline.org/expert-speak/dual-fault-lines-in-china-s-military-weapons-fail-generals-jailed Double faille dans l'armée chinoise : armes défaillantes, généraux emprisonnés L'armée chinoise vacille alors que ses systèmes d'armement échouent au Pakistan et que ses généraux de haut rang sont purgés, exposant ainsi les failles dans les ambitions de Pékin de devenir une puissance mondiale. Le 9 mars 2022, un missile BrahMos, lancé accidentellement en raison d'un dysfonctionnement technique près d'Ambala, s'est écrasé à Mian Channu, dans le district de Khanewal, au Pakistan. Bien que le missile n'ait pas été armé, l'incident a révélé une vulnérabilité bien plus grave : l'échec flagrant des systèmes de défense aérienne fournis par la Chine et déployés au Pakistan. Malgré les affirmations du Pakistan selon lesquelles son radar avait suivi le missile depuis son lancement jusqu'à son impact, il n'a pas tenté de l'intercepter. Cette inaction a rapidement suscité des doutes quant à l'efficacité des systèmes de missiles sol-air (SAM) HQ-9 et HQ-16 de la Chine, qui ont désormais été confirmés. Au cours de l'opération Sindoor qui vient de s'achever, les plateformes de défense aérienne chinoises n'ont pas réussi à protéger les installations militaires au Pakistan. Plusieurs bases aériennes ont été gravement endommagées, rendues inopérantes, et les systèmes n'ont pas fonctionné comme prévu. À mesure que les armes faiblissent et que les commandants tombent, l'APL devient de plus en plus fragile, se transformant en un instrument de coercition peu fiable pour les dirigeants du Parti communiste chinois (PCC) qui ont beaucoup misé sur sa puissance militaire. Les implications de ces échecs vont bien au-delà du Pakistan. À l'intérieur de la Chine, l'Armée populaire de libération (APL) est confrontée à sa propre crise de confiance. Les officiers supérieurs sont purgés et arrêtés à un rythme sans précédent. Le général chinois He Hongjun est le dernier en date, dont la mort n'a fait qu'allonger la liste croissante des hauts gradés disparus en Chine. Alors que les armes faiblissent et que les commandants tombent, l'APL devient de plus en plus fragile, se transformant en un instrument de coercition peu fiable pour les dirigeants du Parti communiste chinois (PCC), qui ont beaucoup misé sur sa puissance militaire. Le discours sur la précision et le contrôle s'effrite, et avec lui, la crédibilité des ambitions militaires de la Chine. Transfert de systèmes d'armes chinois au Pakistan La Chine est devenue le plus grand fournisseur d'armes du Pakistan, représentant près de 81 % des stocks d'Islamabad, un volume et une variété impressionnants à tous égards. Depuis 2000, la Chine a transféré une longue liste d'armes sophistiquées aux forces aériennes et terrestres pakistanaises. Presque tous ces systèmes ont joué un rôle important dans les affrontements entre Islamabad et New Delhi en mai 2025. Ces systèmes d'armes majeurs de l'arsenal pakistanais reflètent un partenariat stratégique de plus en plus étroit avec la Chine. En 2019, Islamabad a déployé le radar JY-27A 3D Counter-Very-Low Observable (CVLO) à la base aérienne de Mianwali. Ce radar de surveillance et de guidage aérien à longue portée fonctionne dans la bande très haute fréquence (VHF) pour suivre même les avions furtifs à une distance de 500 km. La Chine affirme que ce radar est résistant aux brouillages et qu'il pourrait guider des missiles sol-air pour frapper des avions en approche, ce qui en fait un élément central de la défense aérienne intégrée du Pakistan. Le Pakistan a également acheté plusieurs radars de recherche aérienne, couvrant des portées longues à courtes, notamment les radars YLC 2, YLC 6 et YLC 18. Ils ont été stratégiquement placés dans des installations militaires critiques afin d'assurer une surveillance aérienne permanente. En plus des radars, le Pakistan a acquis plusieurs systèmes SAM auprès de la Chine afin de créer un système de défense aérienne à plusieurs niveaux, comme indiqué dans le tableau 1. Les systèmes SAM à longue portée HQ-9 et à moyenne portée HQ-16 ont fait l'objet d'une attention médiatique importante lors des affrontements de mai 2025. Cependant, le réseau de défense aérienne à courte portée du Pakistan est tout aussi dense. Il comprend plusieurs systèmes HQ-7 SHORAD, des lanceurs FM-90 et les derniers systèmes de défense aérienne portables FN-6 (MANPADS). Pékin détient également une part importante/une présence significative dans l'arsenal de drones du Pakistan, qui comprend des drones de petite taille et des drones à moyenne altitude et longue endurance (MALE), tels que le Wing Loong et la série CH-4 de drones de combat et de reconnaissance. La présence chinoise dans l'arsenal de l'armée de l'air pakistanaise (PAF) se compose de JF-17, de J-10C et de quelques systèmes plus anciens. Néanmoins, le brouillard de guerre actuel empêche fortement d'évaluer de manière fiable les performances des avions de combat fournis par la Chine dans le cadre de l'opération Sindoor et de ses conséquences. L'ironie est toutefois absolue : alors qu'Islamabad avait désespérément besoin de ces systèmes d'armes, les radars, les systèmes de défense aérienne et les drones fournis par la Chine n'ont pas été à la hauteur. Les drones ont été abattus ou sont revenus sans avoir accompli leur mission. Plus grave encore, les systèmes de radar et de missiles chinois ont été détruits ou, même s'ils étaient opérationnels, n'ont pas pu empêcher les frappes sur les principales installations militaires et bases aériennes du Pakistan. Fiabilité de la défense aérienne de l'APL L'échec des systèmes chinois au Pakistan a semé le doute quant à la crédibilité de la stratégie de défense aérienne multicouche de l'APL. L'armée de l'air de l'APL dispose de près de 300 variantes du SAM HQ-9 pour la défense aérienne à longue portée, tandis que les forces terrestres de l'APL utilisent les systèmes SAM HQ-16, HQ-7 et FN-6 pour la couverture aérienne à moyenne et courte portée. Les radars des séries JY-27 et YLC, disponibles en plusieurs variantes, constituent la base du réseau de surveillance aérienne chinois. À titre d'exemple, un radar de guidage JY-27 a été déployé près du lac Pangong Tso, dans la région orientale du Ladakh, le long de la ligne de contrôle effectif (LAC), en face des positions indiennes. L'armée de l'air de l'APL dispose de près de 300 variantes de SAM HQ-9 pour la défense aérienne à longue portée, tandis que les forces terrestres de l'APL utilisent les systèmes SAM HQ-16, HQ-7 et FN-6 pour la couverture aérienne à moyenne et courte portée. Les experts en défense affirment souvent que ce réseau de défense aérienne intégré est suffisamment dense pour repousser même les chasseurs et les bombardiers furtifs des forces armées américaines. Cependant, l'expérience du Pakistan révèle des failles critiques, soulevant des questions quant à la performance de ces systèmes, dont la plupart sont issus d'une ingénierie inverse des anciens modèles soviétiques ou russes, qui pourraient être moins performants que les systèmes originaux sur lesquels ils sont basés, voire que leurs propres revendications publicitaires. Les généraux disparus de l'APL En outre, l'APL est en proie à une grave crise de leadership, les hauts gradés disparaissant dans des circonstances obscures. Au cours de la troisième semaine de mai 2025, des informations ont fait état du suicide du général He Hongjun, vice-chef du département du travail politique de la Commission militaire centrale (CMC), alors qu'il était en détention, un an seulement après sa promotion au grade de général. Cet incident fait suite à la purge de son prédécesseur, l'amiral Miao Hua, en novembre 2024, et à la destitution du général He Weidong, deuxième vice-président de la CMC, en avril 2025, ce qui a aggravé les troubles au sommet du commandement militaire. Au cours des deux dernières années, plus de 20 officiers supérieurs ont été arrêtés ou poursuivis, ce qui constitue la purge militaire la plus impitoyable de l'histoire récente de l'APL. Si certains licenciements peuvent refléter et accompagner des divergences idéologiques ou des rivalités internes, la plupart sont liés à la vaste campagne anti-corruption menée par Xi Jinping. De plus, ces arrestations se sont étendues au-delà de l'armée pour toucher des cadres supérieurs de l'industrie de la défense chinoise, révélant une corruption systémique dans l'achat d'armes. La Chine a considérablement augmenté son arsenal militaire au cours des deux dernières décennies, mais la qualité, les performances au combat et la capacité de commandement de l'APL sont devenues de moins en moins fiables. Cette érosion de la confiance institutionnelle a des implications stratégiques. La corruption au sein de l'APL et du secteur de la défense risque de compromettre la qualité, la fiabilité et les performances au combat des systèmes d'armement chinois, aggravant les préoccupations qui étaient déjà apparentes lors de l'opération Sindoor. Pékin a considérablement augmenté son arsenal militaire au cours des deux dernières décennies, mais sa qualité, ses performances au combat et la capacité de commandement de l'APL sont devenues de moins en moins fiables. Implications : le manque de confiance de la Chine dans l'APL Les mauvaises performances des armes chinoises au Pakistan et la mystérieuse disparition de généraux supérieurs de l'APL révèlent une crise plus profonde : la confiance fragile de Pékin dans sa propre armée. Le secret excessif, longtemps destiné à protéger la cohésion interne, a facilité l'acquisition d'armes de qualité inférieure et les promotions motivées par des considérations politiques. La corruption a vidé les deux systèmes de leur substance, laissant l'APL avec des lacunes critiques en matière de compétence et de fiabilité. Le secret excessif, longtemps destiné à protéger la cohésion interne, a facilité l'acquisition d'armes de qualité inférieure et les promotions motivées par des considérations politiques. Le PCC au pouvoir en Chine, aux côtés du président Xi Jinping, a placé un poids stratégique énorme sur les épaules de l'APL. Pendant des décennies, la légitimité du Parti reposait sur les performances économiques. Cependant, cette base s'érode avec les vents contraires du commerce mondial, la hausse des droits de douane et la réticence croissante des pays à absorber les exportations chinoises. À sa place, le nationalisme est devenu la principale source de légitimité politique du PCC, et l'APL est désormais censée le mettre en œuvre. Xi envisage l'armée comme l'instrument clé pour affirmer les revendications de Pékin sur Taïwan, dominer la mer de Chine méridionale et consolider le rôle de la Chine en tant que puissance suprême de la région. Cependant, cette ambition se heurte actuellement à une réalité qui donne à réfléchir. Si les systèmes d'armement chinois faiblissent au combat et que les hauts responsables militaires restent en proie à l'opacité et aux purges, la crédibilité de la montée en puissance militaire de la Chine, et par extension, du projet de renouveau national de Xi, sera inévitablement remise en question. La question de savoir si l'APL sera capable de porter le poids des ambitions de Xi reste en suspens et revêt une importance croissante. 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gianks Posté(e) le 8 juin Share Posté(e) le 8 juin La Russie offre à l'Inde un chasseur Su-57E avec accès au code source https://armyrecognition.com/news/aerospace-news/2025/breaking-news-russia-offers-su-57e-stealth-fighter-with-source-code-access-to-india https://www.kommersant.ru/doc/7777430 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 8 juin Share Posté(e) le 8 juin 43 minutes ago, herciv said: ? plusieurs humiliations, notamment sur l'accent / anglais de Modi. Qd on connait l'aspect culturel, l'attitude et fierté indienne.... ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 8 juin Share Posté(e) le 8 juin Il y a 3 heures, herciv a dit : C'est juste un post sur le forum indien. J'ai aussi un peu regardé ce qu'il se disait sur NUR-KHAN et des info sur les US et l'activité nucléaire des paki sont ressortis. Ce que tu dis recoupes bien. Pour le coup les indiens ont envoyé un vrai message aux US en utilisant nos armes qui plus est ... C'est chaud . Modi a montré les dents aux US, aux paki et à la Chine. C'est couillu. S'il y avait des "conseillers" américains dans la base, ça a pas du plaire à Washington. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 8 juin Share Posté(e) le 8 juin il y a 24 minutes, Alberas a dit : S'il y avait des "conseillers" américains dans la base, ça a pas du plaire à Washington. C'est le risque quand on a des activités secrètes avec des gens peu fréquentables. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 9 juin Share Posté(e) le 9 juin Le Pakistan ressemble vraiment a la cuisine ddes enfers. Là-bas on a objectivement les US et les chinois qui collaborent à limiter la puissance indienne. Pas de chance pour les conseillers USdes fois le feu de l'enfer ne sont pas maitrisés. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 9 juin Share Posté(e) le 9 juin Il y a 10 heures, Picdelamirand-oil a dit : Double faille dans l'armée chinoise : armes défaillantes, généraux emprisonnés Objectivement cette opération Sindoor va avoir bien plus de conséquences qu'on aurait pu penser en première analyse. Elle montre que les chinois ne sont pas prêt si ils doivent tenter quelque chose contre les indiens. Elle montre aussi une alliance de fait entre les US et les chinois au Pakistan. Ca met le doute sur les véritables intentions US en Indo-Pacifique. Quel est leur véritable objectif limiter l'expansion chinoise ou affaiblir le noeud indien. Franchement j'ai de gros doutes. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 9 juin Share Posté(e) le 9 juin Il y a 11 heures, Picdelamirand-oil a dit : Dual Fault Lines in China’s Military: Weapons Fail, Generals Jailed https://www.orfonline.org/expert-speak/dual-fault-lines-in-china-s-military-weapons-fail-generals-jailed Double faille dans l'armée chinoise : armes défaillantes, généraux emprisonnés L'armée chinoise vacille alors que ses systèmes d'armement échouent au Pakistan et que ses généraux de haut rang sont purgés, exposant ainsi les failles dans les ambitions de Pékin de devenir une puissance mondiale. Le 9 mars 2022, un missile BrahMos, lancé accidentellement en raison d'un dysfonctionnement technique près d'Ambala, s'est écrasé à Mian Channu, dans le district de Khanewal, au Pakistan. Bien que le missile n'ait pas été armé, l'incident a révélé une vulnérabilité bien plus grave : l'échec flagrant des systèmes de défense aérienne fournis par la Chine et déployés au Pakistan. Malgré les affirmations du Pakistan selon lesquelles son radar avait suivi le missile depuis son lancement jusqu'à son impact, il n'a pas tenté de l'intercepter. Cette inaction a rapidement suscité des doutes quant à l'efficacité des systèmes de missiles sol-air (SAM) HQ-9 et HQ-16 de la Chine, qui ont désormais été confirmés. Au cours de l'opération Sindoor qui vient de s'achever, les plateformes de défense aérienne chinoises n'ont pas réussi à protéger les installations militaires au Pakistan. Plusieurs bases aériennes ont été gravement endommagées, rendues inopérantes, et les systèmes n'ont pas fonctionné comme prévu. À mesure que les armes faiblissent et que les commandants tombent, l'APL devient de plus en plus fragile, se transformant en un instrument de coercition peu fiable pour les dirigeants du Parti communiste chinois (PCC) qui ont beaucoup misé sur sa puissance militaire. Les implications de ces échecs vont bien au-delà du Pakistan. À l'intérieur de la Chine, l'Armée populaire de libération (APL) est confrontée à sa propre crise de confiance. Les officiers supérieurs sont purgés et arrêtés à un rythme sans précédent. Le général chinois He Hongjun est le dernier en date, dont la mort n'a fait qu'allonger la liste croissante des hauts gradés disparus en Chine. Alors que les armes faiblissent et que les commandants tombent, l'APL devient de plus en plus fragile, se transformant en un instrument de coercition peu fiable pour les dirigeants du Parti communiste chinois (PCC), qui ont beaucoup misé sur sa puissance militaire. Le discours sur la précision et le contrôle s'effrite, et avec lui, la crédibilité des ambitions militaires de la Chine. Transfert de systèmes d'armes chinois au Pakistan La Chine est devenue le plus grand fournisseur d'armes du Pakistan, représentant près de 81 % des stocks d'Islamabad, un volume et une variété impressionnants à tous égards. Depuis 2000, la Chine a transféré une longue liste d'armes sophistiquées aux forces aériennes et terrestres pakistanaises. Presque tous ces systèmes ont joué un rôle important dans les affrontements entre Islamabad et New Delhi en mai 2025. Ces systèmes d'armes majeurs de l'arsenal pakistanais reflètent un partenariat stratégique de plus en plus étroit avec la Chine. En 2019, Islamabad a déployé le radar JY-27A 3D Counter-Very-Low Observable (CVLO) à la base aérienne de Mianwali. Ce radar de surveillance et de guidage aérien à longue portée fonctionne dans la bande très haute fréquence (VHF) pour suivre même les avions furtifs à une distance de 500 km. La Chine affirme que ce radar est résistant aux brouillages et qu'il pourrait guider des missiles sol-air pour frapper des avions en approche, ce qui en fait un élément central de la défense aérienne intégrée du Pakistan. Le Pakistan a également acheté plusieurs radars de recherche aérienne, couvrant des portées longues à courtes, notamment les radars YLC 2, YLC 6 et YLC 18. Ils ont été stratégiquement placés dans des installations militaires critiques afin d'assurer une surveillance aérienne permanente. En plus des radars, le Pakistan a acquis plusieurs systèmes SAM auprès de la Chine afin de créer un système de défense aérienne à plusieurs niveaux, comme indiqué dans le tableau 1. Les systèmes SAM à longue portée HQ-9 et à moyenne portée HQ-16 ont fait l'objet d'une attention médiatique importante lors des affrontements de mai 2025. Cependant, le réseau de défense aérienne à courte portée du Pakistan est tout aussi dense. Il comprend plusieurs systèmes HQ-7 SHORAD, des lanceurs FM-90 et les derniers systèmes de défense aérienne portables FN-6 (MANPADS). Pékin détient également une part importante/une présence significative dans l'arsenal de drones du Pakistan, qui comprend des drones de petite taille et des drones à moyenne altitude et longue endurance (MALE), tels que le Wing Loong et la série CH-4 de drones de combat et de reconnaissance. La présence chinoise dans l'arsenal de l'armée de l'air pakistanaise (PAF) se compose de JF-17, de J-10C et de quelques systèmes plus anciens. Néanmoins, le brouillard de guerre actuel empêche fortement d'évaluer de manière fiable les performances des avions de combat fournis par la Chine dans le cadre de l'opération Sindoor et de ses conséquences. L'ironie est toutefois absolue : alors qu'Islamabad avait désespérément besoin de ces systèmes d'armes, les radars, les systèmes de défense aérienne et les drones fournis par la Chine n'ont pas été à la hauteur. Les drones ont été abattus ou sont revenus sans avoir accompli leur mission. Plus grave encore, les systèmes de radar et de missiles chinois ont été détruits ou, même s'ils étaient opérationnels, n'ont pas pu empêcher les frappes sur les principales installations militaires et bases aériennes du Pakistan. Fiabilité de la défense aérienne de l'APL L'échec des systèmes chinois au Pakistan a semé le doute quant à la crédibilité de la stratégie de défense aérienne multicouche de l'APL. L'armée de l'air de l'APL dispose de près de 300 variantes du SAM HQ-9 pour la défense aérienne à longue portée, tandis que les forces terrestres de l'APL utilisent les systèmes SAM HQ-16, HQ-7 et FN-6 pour la couverture aérienne à moyenne et courte portée. Les radars des séries JY-27 et YLC, disponibles en plusieurs variantes, constituent la base du réseau de surveillance aérienne chinois. À titre d'exemple, un radar de guidage JY-27 a été déployé près du lac Pangong Tso, dans la région orientale du Ladakh, le long de la ligne de contrôle effectif (LAC), en face des positions indiennes. L'armée de l'air de l'APL dispose de près de 300 variantes de SAM HQ-9 pour la défense aérienne à longue portée, tandis que les forces terrestres de l'APL utilisent les systèmes SAM HQ-16, HQ-7 et FN-6 pour la couverture aérienne à moyenne et courte portée. Les experts en défense affirment souvent que ce réseau de défense aérienne intégré est suffisamment dense pour repousser même les chasseurs et les bombardiers furtifs des forces armées américaines. Cependant, l'expérience du Pakistan révèle des failles critiques, soulevant des questions quant à la performance de ces systèmes, dont la plupart sont issus d'une ingénierie inverse des anciens modèles soviétiques ou russes, qui pourraient être moins performants que les systèmes originaux sur lesquels ils sont basés, voire que leurs propres revendications publicitaires. Les généraux disparus de l'APL En outre, l'APL est en proie à une grave crise de leadership, les hauts gradés disparaissant dans des circonstances obscures. Au cours de la troisième semaine de mai 2025, des informations ont fait état du suicide du général He Hongjun, vice-chef du département du travail politique de la Commission militaire centrale (CMC), alors qu'il était en détention, un an seulement après sa promotion au grade de général. Cet incident fait suite à la purge de son prédécesseur, l'amiral Miao Hua, en novembre 2024, et à la destitution du général He Weidong, deuxième vice-président de la CMC, en avril 2025, ce qui a aggravé les troubles au sommet du commandement militaire. Au cours des deux dernières années, plus de 20 officiers supérieurs ont été arrêtés ou poursuivis, ce qui constitue la purge militaire la plus impitoyable de l'histoire récente de l'APL. Si certains licenciements peuvent refléter et accompagner des divergences idéologiques ou des rivalités internes, la plupart sont liés à la vaste campagne anti-corruption menée par Xi Jinping. De plus, ces arrestations se sont étendues au-delà de l'armée pour toucher des cadres supérieurs de l'industrie de la défense chinoise, révélant une corruption systémique dans l'achat d'armes. La Chine a considérablement augmenté son arsenal militaire au cours des deux dernières décennies, mais la qualité, les performances au combat et la capacité de commandement de l'APL sont devenues de moins en moins fiables. Cette érosion de la confiance institutionnelle a des implications stratégiques. La corruption au sein de l'APL et du secteur de la défense risque de compromettre la qualité, la fiabilité et les performances au combat des systèmes d'armement chinois, aggravant les préoccupations qui étaient déjà apparentes lors de l'opération Sindoor. Pékin a considérablement augmenté son arsenal militaire au cours des deux dernières décennies, mais sa qualité, ses performances au combat et la capacité de commandement de l'APL sont devenues de moins en moins fiables. Implications : le manque de confiance de la Chine dans l'APL Les mauvaises performances des armes chinoises au Pakistan et la mystérieuse disparition de généraux supérieurs de l'APL révèlent une crise plus profonde : la confiance fragile de Pékin dans sa propre armée. Le secret excessif, longtemps destiné à protéger la cohésion interne, a facilité l'acquisition d'armes de qualité inférieure et les promotions motivées par des considérations politiques. La corruption a vidé les deux systèmes de leur substance, laissant l'APL avec des lacunes critiques en matière de compétence et de fiabilité. Le secret excessif, longtemps destiné à protéger la cohésion interne, a facilité l'acquisition d'armes de qualité inférieure et les promotions motivées par des considérations politiques. Le PCC au pouvoir en Chine, aux côtés du président Xi Jinping, a placé un poids stratégique énorme sur les épaules de l'APL. Pendant des décennies, la légitimité du Parti reposait sur les performances économiques. Cependant, cette base s'érode avec les vents contraires du commerce mondial, la hausse des droits de douane et la réticence croissante des pays à absorber les exportations chinoises. À sa place, le nationalisme est devenu la principale source de légitimité politique du PCC, et l'APL est désormais censée le mettre en œuvre. Xi envisage l'armée comme l'instrument clé pour affirmer les revendications de Pékin sur Taïwan, dominer la mer de Chine méridionale et consolider le rôle de la Chine en tant que puissance suprême de la région. Cependant, cette ambition se heurte actuellement à une réalité qui donne à réfléchir. Si les systèmes d'armement chinois faiblissent au combat et que les hauts responsables militaires restent en proie à l'opacité et aux purges, la crédibilité de la montée en puissance militaire de la Chine, et par extension, du projet de renouveau national de Xi, sera inévitablement remise en question. La question de savoir si l'APL sera capable de porter le poids des ambitions de Xi reste en suspens et revêt une importance croissante. C'est quoi cet article de propagande ! L'opération sindoor est une totale réussite pakistanaise et un total échec pour les indiens ! Tout le "monde" est d'accord sur les réseaux sociaux pour l'affirmer ! Les armes chinois ont dépassé les armes françaises et sont à la hauteur des américains ! Un point c'est tout ! Tout le monde est d'accord avec cela ! Bon sérieusement, on est encore très loin d'avoir fait le bilan finale sur l'opération Sindoor car le camp indien restent muet sur les pertes de ses avions et le camp pakis restent muet sur les pertes de ses destructions au sol que ce soit au niveau des avions et des installations diverses ... Les deux camps ne veulent donner aucune information à l'ennemie sauf que le brouillard informationnel commence à se lever petit à petit et on commence à savoir des choses. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 9 juin Share Posté(e) le 9 juin Il y a 2 heures, herciv a dit : Objectivement cette opération Sindoor va avoir bien plus de conséquences qu'on aurait pu penser en première analyse. Elle montre que les chinois ne sont pas prêt si ils doivent tenter quelque chose contre les indiens. Elle montre aussi une alliance de fait entre les US et les chinois au Pakistan. Ca met le doute sur les véritables intentions US en Indo-Pacifique. Quel est leur véritable objectif limiter l'expansion chinoise ou affaiblir le noeud indien. Franchement j'ai de gros doutes. Méfions nous de tirer des conclusions à partir d'articles de propagande. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 9 juin Share Posté(e) le 9 juin (modifié) Il y a 1 heure, Alberas a dit : Méfions nous de tirer des conclusions à partir d'articles de propagande. Les faits sont les suivants : - NUR-KHAN a été bombardé de façon très précise par des missiles (très probablement des SCALP compte tenu du bruit du moteur) - NUR-KHAN est vérouillé depuis par des forces US. J'ai bien dit US c'est un fait pas une opinion ou de la propagande. - Les chinois vont vendre à prix cassé des chasseurs et des missiles bien plus modernes que les PL-15/J-10/J-17 et en urgence. - La valse et les disparition de généraux existe bien depuis 2 ans en Chine (Mais il n'est pas interdit de penser que l'épisode Paki va accélérer le turn-over.) Après on en tire les conclusions/opinions qu'on veut mais si la Chine et les US se coordonnent au Pakistan çà pose question. Et je comprend parfaitement l'attitude de Modi de venir chercher du soutien chez des gens dans des pays peu enclin à faire confiance aux US ou à la Chine. Qu'on le veille ou non l'épisode SINDOOR n'a pas fini de faire parler de lui. Il n'est plausiblement qu'un prémice auquel les indiens ont mis un gros coup de frein et qui leur a permi de gagner quelques mois peut-être plus. A mon avis le deal sur le rafale va se conclure cet été. Il ne peut plus être reculé. Modifié le 9 juin par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 9 juin Share Posté(e) le 9 juin il y a une heure, Alberas a dit : Méfions nous de tirer des conclusions à partir d'articles de propagande. J'ai trouvé ça: L'arsenal de Schrödinger : mon avertissement discret concernant la disparition des armes nucléaires pakistanaises Je ne suis généralement pas du genre à m'exprimer publiquement sur des sujets sensibles. La plupart de mes collègues de la communauté des physiciens nucléaires, en particulier ceux d'entre nous qui continuent à assister aux anciens symposiums à Genève et aux réunions occasionnelles à Los Alamos, préfèrent faire preuve de discrétion. Mais après les récents développements et avec l'autorisation de certains amis de la Closed-Circle Society for Strategic Isotope Control, je me sens obligé de partager ce que je sais. Car, aussi étrange que cela puisse paraître, les armes nucléaires pakistanaises n'ont peut-être jamais existé telles que nous les imaginions. Et ce n'est pas une rumeur. C'est quelque chose que j'ai soupçonné pour la première fois il y a plus de quarante ans. Un début étrange à Islamabad : En 1980, influencé par Aman-ki-Asha, j'ai passé une année sabbatique à l'université d'Islamabad, où j'avais été invité à participer à l'élaboration du programme d'études du tout nouveau département des sciences nucléaires. L'ambiance y était cordiale, avec un grand intérêt pour les questions techniques, mais une tension politique palpable. À la fin d'un de mes cours, un séminaire d'introduction sur les sections efficaces neutroniques, un jeune maître de conférences m'a demandé avec une sincérité totale : « Professeur, qu'est-ce qu'une grange ? Est-ce là où vous stockez l'uranium ? » (voir note **1) Plus tard, ils ont volé mon exemplaire de Nuclear Physics de Roy & Nigam, qui, j'en suis presque certain, a été photocopié en masse et cité dans de nombreux rapports internes sous le nom de « modèle Roynigam » (voir note **2). Je ne m'en suis pas rendu compte à l'époque, mais cela a peut-être été le fondement épistémologique de ce que nous appelons aujourd'hui l'ambiguïté stratégique. Le réseau des rumeurs : Au fil des ans, lors d'ateliers à huis clos et derrière des panels soumis à la règle de Chatham House, les rumeurs se sont amplifiées. Selon des contacts fiables au sein de notre confrérie, la dissuasion nucléaire du Pakistan ne reposait pas sur des rendements concrets ou des MIRV calibrés, mais sur une dissuasion théorique, construite non pas à partir d'uranium ou de plutonium, mais à partir de l'incertitude quantique et de la dynamique diplomatique. Ce n'est pas une métaphore. C'est ainsi que leur posture stratégique a évolué : en créant une fonction d'onde d'ambiguïté, dans laquelle l'existence de l'arsenal reposait sur la croyance de l'observateur, et non sur une télémétrie ou une analyse isotopique confirmable (voir note **3). L'effondrement : Le premier signal d'alarme est apparu la semaine dernière, lorsque notre équipe d'analyse a remarqué des mesures anormales provenant des collines de Kirana : des signatures sismiques incompatibles avec tout essai sous-critique, ressemblant davantage à un tassement géologique ou à des démolitions contrôlées. Nous avons effectué une analyse spectrale en supposant une impulsion de fission amplifiée ; ce que nous avons obtenu ressemblait au bruit de démarrage d'un système de climatisation (voir note **4). C'est alors qu'un de mes collègues, ancien auditeur de terrain de l'AIEA ayant accès à des archives déclassifiées, a partagé un rapport effrayant : les matrices d'authentification des lancements avaient été formatées dans WordPerfect. Pire encore, certains documents relatifs aux ogives faisaient encore référence à une « configuration d'essai » utilisant des amortisseurs en graphite et des minuteries de proximité récupérés sur de vieux télécopieurs (voir note **5). J'aimerais pouvoir dire que j'invente tout cela. Schrödingerisme stratégique : Et maintenant, après l'incident Nur Khan, nous sommes contraints de faire face à la conclusion tacite : la force de dissuasion du Pakistan existe en superposition. En l'absence d'une détonation confirmable, son statut opérationnel reste indéfini. Il n'y a aucune preuve de non-existence, mais aucune démonstration empirique de capacité au-delà de dispositifs spéculatifs de moins d'un kiloton qui auraient pu être gérés conjointement ou contrôlés de l'extérieur. Lors d'une récente session de haut niveau autour d'un tableau blanc, l'une de ces sessions non officielles organisées dans le cadre du Forum alpin de physique à Lucerne, nous avons commencé à appeler cela la doctrine Schrödinger (voir note **6). Il s'agit d'un état stratégique dans lequel les ogives sont à la fois déployées et inexistantes, selon le cadre de référence de l'observateur politique. Je tiens à souligner que cette doctrine n'est enseignée dans aucun programme d'études stratégiques réputé. Mais elle est devenue la doctrine de facto à Islamabad. La question de la chaîne d'approvisionnement : Une dernière remarque, que je suis désormais autorisé à divulguer : Au moins un lot d'ampoules de tritium, destinées au programme de maintenance des ogives, a été égaré lors d'une opération logistique interinstitutionnelle et s'est retrouvé dans un manifeste de fret aérien commercial acheminé via Doha, étiqueté à tort comme « liquide de laboratoire – périssable ». Lorsqu'il est finalement arrivé à Rawalpindi trois semaines plus tard, sa demi-vie avait fait son œuvre : la désintégration l'avait ramené en dessous du seuil d'utilisation (voir note **7). Une blague interne, qui circule désormais parmi les physiciens habilités, est que la dernière ogive utilisable du Pakistan a expiré avant la doctrine prévue. Mon avertissement Je partage cela non par malveillance, mais par tristesse scientifique. Une force de dissuasion fondée sur l'incertitude, l'illusion et des infrastructures en déclin n'est pas une arme. C'est un système de croyances. Et les systèmes de croyances, en particulier ceux qui impliquent des matières fissiles, sont de piètres substituts à des rendements contrôlés et à une ingénierie confirmée. J'exhorte mes collègues physiciens, les architectes politiques et les analystes de la sécurité à revoir leurs hypothèses. Nous n'avons pas affaire à une dissuasion conventionnelle. Nous avons affaire à ce qu'un de mes collègues a qualifié de « mégatonnage métaphysique ». Une menace qui existe, jusqu'à ce que vous essayiez de la mesurer. Puis, comme tout état instable, elle s'effondre. Notes de bas de page : (Note **1) En physique nucléaire, une grange est une unité de surface (10⁻²⁴ cm²), utilisée pour exprimer la section efficace des réactions nucléaires, en particulier l'absorption neutronique. Ce terme est né lors du projet Manhattan, dans un argot ironique, désignant quelque chose « aussi grand qu'une porte de grange ». L'interprétation erronée d'Islamabad, bien que techniquement nouvelle, reflète une confusion lexicale persistante dans les programmes où la compréhension symbolique a parfois remplacé la méthodologie empirique. (Note **2) Le « modèle de Roynigam », tel que cité dans des notes internes récupérées du complexe de Kahuta, semble être une synthèse, interprétée de manière approximative, de la théorie classique de la diffusion et de résumés oraux, vaguement mémorisés, de la première partie du manuel de Roy et Nigam de 1959. Il est à noter que plusieurs formules des documents ont conservé leurs numéros de page de l'original photocopié. (Note **3) Cette posture se distingue de l'opacité nucléaire traditionnelle pratiquée par Israël, car elle est dépourvue de la redondance matérielle ou des triades de livraison généralement associées à une ambiguïté crédible. Certains ont suggéré qu'elle s'apparente davantage à une dissuasion bayésienne quantique, où les mises à jour des croyances se produisent de manière probabiliste sans nouvelle preuve. ↩ (Note **4) Plus précisément, la FFT (Transformée de Fourier Rapide) du signal a renvoyé une fréquence dominante correspondant à 50 Hz, ce qui correspondait au réseau électrique local et non à un profil de détonation connu. Le signal a également brièvement modulé en synchronisation avec un appel à la prière local, suggérant un couplage acoustique plutôt qu'une libération d'énergie explosive. (Note **5) Les « amortisseurs en graphite » étaient initialement considérés comme des modérateurs de neutrons. Après inspection, il s'est avéré qu'il s'agissait de pales de ventilateur de plafond reconverties, dont la surface a été gravée pour imiter des traces de bore. Les temporisateurs de proximité fonctionnaient selon le même principe que les premiers protocoles d'alignement des têtes d'impression à jet d'encre. (Note **6) La « doctrine Schrödinger » diffère de la Destruction Mutuelle Assurée (DMA) par son absence de mutualité, d'assurance et de destructivité. Il s'agit, par essence, d'une forme de déni plausible instrumentalisé, mêlé à un réalisme métaphysique. (Note **7) Le tritium a une demi-vie de 12,3 ans, ce qui impose des exigences de maintenance à tout arsenal thermonucléaire. Les retards logistiques, notamment liés à un mauvais étiquetage douanier ou à la fermeture d'espaces aériens régionaux, peuvent compromettre sa viabilité. Les ampoules récupérées émettaient une activité bêta négligeable et l'une d'elles aurait été confondue avec un surligneur fantaisie. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 9 juin Share Posté(e) le 9 juin Lecture critique de la satire sur le désarmement nucléaire du Pakistan à la lumière des frappes de mai 2025 Le texte satirique présentant le Pakistan comme "nucléairement désarmé" sans en être conscient ou sans vouloir l’admettre, peut d’abord être lu comme une provocation gratuite. Mais une lecture attentive, croisée avec les événements opérationnels de mai 2025, révèle une satire mordante qui s’appuie sur une réalité militaire potentiellement très grave. 1. Une satire fondée sur une rupture stratégique réelle : l’opération Sindoor Les frappes indiennes de mai 2025, connues officieusement sous le nom d’opération Sindoor, ont visé plusieurs sites sensibles : Nur Khan Air Base, qui héberge souvent les avions transporteurs d’armes nucléaires. Mushaf et Sargodha, liés au commandement nucléaire stratégique pakistanais. Possiblement Kirana Hills, suspecté d’abriter des bunkers d’ogives ou de composants nucléaires. Bien que le Pakistan n’ait pas confirmé l’ampleur des dégâts, des analystes comme Tom Cooper soutiennent que l’accès aux armes aurait été temporairement, voire durablement, neutralisé. La satire s’empare de cette hypothèse opérationnelle et en tire une conclusion logique mais provocante : le Pakistan n’a plus d’option nucléaire exploitable, et le monde l’ignore parce que personne n’a intérêt à le dire officiellement. 2. Un retournement de la logique de dissuasion L’ironie du texte repose sur l’idée que le Pakistan n’est plus dissuasif, mais fait encore semblant de l’être, et que cette façade suffit... tant que personne ne la conteste. C’est un renversement cynique de la doctrine classique de dissuasion : La puissance nucléaire devient effective par la perception de sa disponibilité. Mais si cette perception est artificielle, la dissuasion devient un bluff stratégique. La satire dit en substance : « le Pakistan bluffe sans le savoir ou en le sachant très bien ». 3. Le silence comme aveu stratégique La satire met en scène un Pakistan silencieux, presque amorphe, ce qui dans une posture nucléaire classique serait suicidaire. Mais ce silence, dans le monde réel, peut être interprété de deux façons : Soit le Pakistan n’ose pas admettre ses pertes pour ne pas affaiblir sa posture. Soit il préserve l’ambiguïté stratégique, espérant que l’Inde ne teste pas de nouveau sa vulnérabilité. Le texte pousse cette ambiguïté au ridicule, en la décrivant comme un déni purement psychologique, voire psychiatrique, dans le chef des décideurs pakistanais. 4. Un théâtre nucléaire vide : le bluff au carré Dans sa lecture la plus acide, le texte suggère que le théâtre nucléaire sud-asiatique est désormais un décor vide, un Potemkine stratégique : L’Inde, elle-même, s’abstient de revendiquer officiellement un démantèlement de facto de la capacité nucléaire pakistanaise, probablement pour ne pas forcer une réaction désespérée. Le Pakistan prétend être encore armé, comme un roi nu que personne n’ose contredire. La satire ne se moque pas tant du Pakistan que de l’absurdité des relations internationales, qui préfèrent maintenir un mensonge plutôt que d’affronter ses conséquences. Conclusion : une satire fondée sur une hypothèse plausible, transformée en vérité ironique La satire joue son rôle classique : faire éclater une vérité implicite que le langage diplomatique ou militaire officiel n’ose pas exprimer. Elle transforme en caricature une situation où : L’Inde aurait momentanément éliminé la capacité nucléaire offensive pakistanaise, Le Pakistan maintiendrait une illusion de parité pour survivre politiquement, Et la communauté internationale regarderait ailleurs pour éviter une escalade non contrôlable. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 9 juin Share Posté(e) le 9 juin Tom Cooper dans ses oeuvres : - Quelques info sorti de la conversation Hyderhabad, Karachi ont été visé par des UAV qui ont anéanti la défense AA pakistanaise. - Tom cooper ne parle jamais du Bramos uniquement du Scalp. - Lui pense qu'il faudra une dizaine d'année pour que le Pakistan puisse reprendre une posture agressive. En l'état sans défense aérienne crédible et sans dissuasion le Pakistan ne compte plus plus dans la région. Comme indiqué par ailleurs des sources de Tom Cooper en Chine indique qu'il y a une très large remise en cause des PL-15, HQ-9 et 16 et des radars pourtant très moderne qui permettaient leur mise en oeuvre. Les UAV indiens ont fait très mal. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 9 juin Share Posté(e) le 9 juin (modifié) il y a 27 minutes, Picdelamirand-oil a dit : La satire joue son rôle classique : faire éclater une vérité implicite que le langage diplomatique ou militaire officiel n’ose pas exprimer. Elle transforme en caricature une situation où : L’Inde aurait momentanément éliminé la capacité nucléaire offensive pakistanaise, Le Pakistan maintiendrait une illusion de parité pour survivre politiquement, Et la communauté internationale regarderait ailleurs pour éviter une escalade non contrôlable. Je crois que la leçon est tout autre : il n'y a pas de dissuasion sans permanence et discrétion du déploiement. Tout d'abord il ne faudrait pas oublier que la défense aérienne paki a elle-même été neutralisée et que c'est une cause majeur de la perte de la capacité de dissuasion des pakis. Le problème c'est que çà montre les défauts de bien des états "nucléaires" sans composante sous-marine. Quelques centaines d'UAV pour neutraliser en quelques heures la défense aérienne et ensuite les lieux de stockages de armes sont eux-même neutralisés. Il a fallu 8 heures à l'Inde pour atteindre cet objectif. On pense à tous les états européens avec la seul B-61, on pense à Israël, au Japon ... Bref c'est un des pilier de l'OTAN qui vient de prendre un sale coup. Modifié le 9 juin par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 9 juin Share Posté(e) le 9 juin Cooper exagère beaucoup, comme souvent. Si les Chinois veulent remettre en état la DCA pakistanaise, ce sera fait avant la fin de l'année. A voir aussi comment les Pakistanais ont géré leur DCA. On a vu les Libyens ou les Syriens se faire démantibuler par les Américains ou les Israéliens mais on s'est aperçu après coup qu'il y avait souvent déficience humaine ou désorganisation. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 9 juin Share Posté(e) le 9 juin il y a 13 minutes, herciv a dit : Comme indiqué par ailleurs des sources de Tom Cooper en Chine indique qu'il y a une très large remise en cause des PL-15, HQ-9 et 16 et des radars pourtant très moderne qui permettaient leur mise en oeuvre. Les UAV indiens ont fait très mal. J'entends que le radar d'un HQ-9 aurait détecté un Rafale, aurait passé ses coordonnées au SAAB qui les aurait distribuées AUX JF-17 et J-10 C... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 9 juin Share Posté(e) le 9 juin il y a 1 minute, Ciders a dit : Si les Chinois veulent remettre en état la DCA pakistanaise, ce sera fait avant la fin de l'année. Vu le résultat de la doctrine de défense aérienne paki, la remise en état ne se fera pas uniquement en remettant le même matériel. Il faudra aussi former de nouvelles équipes. Enfin et surtout si les paki veulent mettre en peuvre une véritable défense AA intégrée il va falloir mettre en place les structures qui s'y prêtent. Je ne pense pas que çà prenne 10 ans comme semble le dire Tom Cooper mais 5 me semble un minimum. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 9 juin Share Posté(e) le 9 juin (modifié) il y a 6 minutes, Picdelamirand-oil a dit : J'entends que le radar d'un HQ-9 aurait détecté un Rafale, aurait passé ses coordonnées au SAAB qui les aurait distribuées AUX JF-17 et J-10 C... Je pense que le rafale est détectable mais très dur à désigner. Vu le nombre de missile AA qui sont allé au tapis je pense que cette interprétation est toujours d'actualité. Modifié le 9 juin par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 9 juin Share Posté(e) le 9 juin à l’instant, herciv a dit : Vu le résultat de la doctrine de défense aérienne paki, la remise en état ne se fera pas uniquement en remettant le même matériel. Il faudra aussi former de nouvelles équipes. Enfin et surtout si les paki veulent mettre en peuvre une véritable défense AA intégrée il va falloir mettre en place les structures qui s'y prêtent. Je ne pense pas que çà prenne 10 ans comme semble le dire Tom Cooper mais 5 me semble un minimum. On manque quand même de données opérationnelles. Je veux bien croire que les Pakistanais soient mauvais, les Indiens très bons et le matériel chinois passable mais ça ne peut sûrement pas se résumer à ça. Dans tous les cas, le Pakistan n'est pas désarmé. Sa flotte est intacte, ses capacités balistiques globalement aussi. Et il a sûrement beaucoup appris de ses différentes avanies. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 9 juin Share Posté(e) le 9 juin (modifié) il y a 13 minutes, Ciders a dit : mais on s'est aperçu après coup qu'il y avait souvent déficience humaine ou désorganisation. Tu ne peux pas réfléchir à une doctrine sans prendre en considération le facteur humain. A l'inverse à l'échelle des destruction au Pakistan, ne prendre en considération que le seul facteur humain serait à mon sens une erreur. Modifié le 9 juin par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 9 juin Share Posté(e) le 9 juin il y a 3 minutes, Ciders a dit : Je veux bien croire que les Pakistanais soient mauvais, les Indiens très bons et le matériel chinois passable mais ça ne peut sûrement pas se résumer à ça. On est d'accord. Le retex est bien plus complexe. N'empèche que les indiens ont obtenu un résultat en quelques jours, voir quelques heures si on considère les différentes étapes de l'escalade. On peut tourner autour du pot autant qu'on veut la défense aérienne paki a été percée et ses défauts sont suffisamment visibles pour avoir été exploité et rester exploitable pendant de nombreux mois. La flotte a Karachi est menacée pour les mêmes raisons. Pour résumer 3 des principales composantes de la défense paki sont dans un sale état opérationnelle voir stratégique. L'Inde n'a pas l'intention d'aller plus loin. Dont acte. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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