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il y a 2 minutes, Alberas a dit :

Non, tu m'as pas compris. Je ne parlais d'une valeur de vente, mais d'obligations d'offset liées par exemple au mega contrat Rafale. Vendre le savoir faire du réacteur nucléaire ne rapporterait rien à Naval Group et n'est pas intéressant en soi. En revanche l'échanger contre une très forte obligation d'offset (20 fois la valeur marchande du transfert par exemple) peut être très intéressante. Dans le contrat des 36 Rafale, les obligations d'offset sont de 100% de la part en dollars du contrat. Chaque transfert de savoir faire à Reliance a donc été valorisée en valeur offset. Et il reste certainement encore beaucoup à faire pour éteindre totalement ces obligations.

Ou la, les offset se font par entrerprise… 

naval group n’a rien vendu sur rafale, meme thales ne va prendre pour lui les offset que safran n’arrivent pas a honorrer. 
technicatome rien a faire des ssk potentiellement vendu par ng. (Ng peut compenser techniat ensuite mais … ca fait beaucoup). 
 

je vois surtout que la filiaire naval nuk est a la limite basse et vendre des k15 a l’export nous permettrait de degager des marges de manoeuvres et on va creer un concurrent alors qu’on est seul sur le marche occidental (en faiblement enrichi). 
 

on va quand meme attendre d’avoir plus de details avant de juger mais l’anonce pose plus de question qu’elle n’y repond. (Tant que les indiens ont leur sna avant les australiens, tu me diras ;) )

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Il y a 2 heures, wagdoox a dit :

Ou la, les offset se font par entrerprise… 

naval group n’a rien vendu sur rafale, meme thales ne va prendre pour lui les offset que safran n’arrivent pas a honorrer. 
technicatome rien a faire des ssk potentiellement vendu par ng. (Ng peut compenser techniat ensuite mais … ca fait beaucoup). 
 

je vois surtout que la filiaire naval nuk est a la limite basse et vendre des k15 a l’export nous permettrait de degager des marges de manoeuvres et on va creer un concurrent alors qu’on est seul sur le marche occidental (en faiblement enrichi). 
 

on va quand meme attendre d’avoir plus de details avant de juger mais l’anonce pose plus de question qu’elle n’y repond. (Tant que les indiens ont leur sna avant les australiens, tu me diras ;) )

Bon. J'ai travaillé dans les offsets de défense pendant des années. Chaque pays a ses règles .. mais tout est affaire de négociations. Les offsets, c'est une obligation imposée par le client à son fournisseur. En règle générale, on estime le cout de réalisation des offsets à 5% du montant de l'obligation. Mais, en Inde, j'ai bien peur que ça coute plus de 5%. De toute façon,  ce coût est inclus dans le prix de vente.

L'objectif des offsets est officiellement d'obliger le fournisseur à investir dans le pays client pour y développer une activité dans le domaine de la chose vendue ou, si autorisée, dans d'autres domaines de technologie équivalente. L'objectif secondaire est d'orienter l'investissement du fournisseur vers des sociétés plus ou moins désignées par l'acheteur. Les coefficients de valorisation peuvent varier si ce sont des offsets directs ou indirects. Mais c'est toujours une charge très pénible pour le fournisseur.

Dans le cas de Dassault en Inde, DA refile à Safran et Thales leur part d'obligations, ainsi qu'à d'autres partenaires ou sous traitants. Il a déja été dit que certains d'entre eux ne veulent pas ou ne peuvent pas le faire. Autant à faire en plus pour DA. Pour ceux qui en font, chacun est chargé de trouver des sujets de transfert et d'en donner les principes de valorisation. Ils auront certainement beaucoup de difficultés à honorer, même en 20 ans, les obligations liées au 1er contrat de 36 avions. Mais si on passe à +114, + des versions M, ce sera mission impossible, même avec une fabrication locale. 

Donc, si j'ai émis cette idée "saugrenue" de valoriser en offset le ToT d'un propulseur nucléaire de sous marin, c'est pour 3 raisons:

  • tous les compte rendu de la visite de Mme Parly ont associé les 114 Rafale et le ToT nucléaire
  • La vente seule de ce ToT ne présente aucun intérêt autre que politique et je ne suis pas persuadé que ça déclenche l'enthousiasme chez naval group, sauf s'ils vendent d'autres sous marins évidemment.
  • Dans beaucoup de pays (mais pas en Inde à ma connaissance) le transfert de crédits d'offset entre sociétés est autorisé (dans un délai limité après l'obtention des crédits) pour autant qu'ils soient dans des domaines technologiques de niveau équivalent. Mais dans ce cas là, on reste dans le domaine militaire et, de plus, dans l'intérêt stratégique de l'Inde.

C'est pourquoi je trouve assez intelligent de la part de Mme Parly d'avoir mélangé les 2 sujets. Si mon hypothèse est farfelue, je me ferai pan sur le bec :dry:

il y a 1 minute, Alberas a dit :

Bon. J'ai travaillé dans les offsets de défense pendant des années. Chaque pays a ses règles .. mais tout est affaire de négociations. Les offsets, c'est une obligation imposée par le client à son fournisseur. En règle générale, on estime le cout de réalisation des offsets à 5% du montant de l'obligation. Mais, en Inde, j'ai bien peur que ça coute plus de 5%. De toute façon,  ce coût est inclus dans le prix de vente.

L'objectif des offsets est officiellement d'obliger le fournisseur à investir dans le pays client pour y développer une activité dans le domaine de la chose vendue ou, si autorisée, dans d'autres domaines de technologie équivalente. L'objectif secondaire est d'orienter l'investissement du fournisseur vers des sociétés plus ou moins désignées par l'acheteur. Les coefficients de valorisation peuvent varier si ce sont des offsets directs ou indirects. Mais c'est toujours une charge très pénible pour le fournisseur.

Dans le cas de Dassault en Inde, DA refile à Safran et Thales leur part d'obligations, ainsi qu'à d'autres partenaires ou sous traitants. Il a déja été dit que certains d'entre eux ne veulent pas ou ne peuvent pas le faire. Autant à faire en plus pour DA. Pour ceux qui en font, chacun est chargé de trouver des sujets de transfert et d'en donner les principes de valorisation. Ils auront certainement beaucoup de difficultés à honorer, même en 20 ans, les obligations liées au 1er contrat de 36 avions. Mais si on passe à +114, + des versions M, ce sera mission impossible, même avec une fabrication locale. 

Donc, si j'ai émis cette idée "saugrenue" de valoriser en offset le ToT d'un propulseur nucléaire de sous marin, c'est pour 3 raisons:

  • tous les compte rendu de la visite de Mme Parly ont associé les 114 Rafale et le ToT nucléaire
  • La vente seule de ce ToT ne présente aucun intérêt autre que politique et je ne suis pas persuadé que ça déclenche l'enthousiasme chez naval group, sauf s'ils vendent d'autres sous marins évidemment.
  • Dans beaucoup de pays (mais pas en Inde à ma connaissance) le transfert de crédits d'offset entre sociétés est autorisé (dans un délai limité après l'obtention des crédits) pour autant qu'ils soient dans des domaines technologiques de niveau équivalent. Mais dans ce cas là, on reste dans le domaine militaire et, de plus, dans l'intérêt stratégique de l'Inde.

C'est pourquoi je trouve assez intelligent de la part de Mme Parly d'avoir mélangé les 2 sujets. Si mon hypothèse est farfelue, je me ferai pan sur le bec :dry:

Mille excuses, j'ai mentionné Naval Group, mais il s'agit de Tecnicatome

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il y a 30 minutes, Alberas a dit :

La vente seule de ce ToT ne présente aucun intérêt autre que politique

D’ou ma question de depart. Qui etait plus affirmation donc.

il y a 30 minutes, Alberas a dit :

tous les compte rendu de la visite de Mme Parly ont associé les 114 Rafale et le ToT nucléaire

Je pense que les 2 sont pas directement lies pour autant. J’ai compris l’intervention de parly sur la rafale (je l’ai pas entendu parler des 114 mais j’ai vu que les extraits) comme une assurance que malgre les grosses commandes de rafale, la france etait toujours en capacitee de livrer a l’inde, si cette derniere le decide (les declarations de trappiers vont beaucoup dans ce sens ces derniers temps). Le tot, c’est la demande indienne, la proposition fr de depart c’etait barracuda conv + nuk. Il faut croire que la volonte de ridiculiser l’australie et reaffirmer le partenariat indien fait qu’on a donné aux indiens ce qu’ils voulaient. 
 

 

il y a 30 minutes, Alberas a dit :

Dans beaucoup de pays (mais pas en Inde à ma connaissance) le transfert de crédits d'offset entre sociétés est autorisé (dans un délai limité après l'obtention des crédits) pour autant qu'ils soient dans des domaines technologiques de niveau équivalent. Mais dans ce cas là, on reste dans le domaine militaire et, de plus, dans l'intérêt stratégique de l'Inde.

Ca c’est du point de vue indien mais du point de vue des boites fr… je pensais pas que l’etat pouvait a se point tordre le bras des boites fr. 
 

il me semble que le contrat indien etait a 50% pour le rafale. Et il me semble egalement que depuis l’inde a laché cette politique d’offset (coute rien et rapporte finalement pas assez pour compenser). 
 

tu as 3 points en haut a droite de ton post, en cliquant dessus tu peux editer le dit post ;)

Modifié par wagdoox
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il y a 27 minutes, Alberas a dit :

Bon. J'ai travaillé dans les offsets de défense pendant des années. Chaque pays a ses règles .. mais tout est affaire de négociations. Les offsets, c'est une obligation imposée par le client à son fournisseur. En règle générale, on estime le cout de réalisation des offsets à 5% du montant de l'obligation. Mais, en Inde, j'ai bien peur que ça coute plus de 5%. De toute façon,  ce coût est inclus dans le prix de vente.

50% d'après les clauses du contrat Rafale, même hors du cadre du MMRCA.
C'est semble-t-il en passe de réalisation.
Sauf que d'autres industriels étrangers ont expliqué qu'ils n'y arrivaient pas dans leurs domaines respectifs (comme Boeing qui n'a pas été foutu de générer 600 millions de $ d'offsets sur les P-8I et est allé jusqu'à annuler son partenariat avec HAL pour cause de "poor quality") parce qu'ils ne trouvaient pas de bons partenaires indiens, et proposé d'investir directement de l'argent dans des sociétés ciblées (ce qui revenait à autoriser des rétro-commissions :bloblaugh:).
Du coup les indiens ont lâché l'affaire avec ces histoires d'offsets pour les nouveaux contrats. Apparemment ça a impacté le contrat Rafale mais pas sur les montants, plutôt sur les critères de réalisation.

Un des points bloquants c'était la contribution de Safran à cause d'un psychodrame sur le Kaveri (Safran proposait un core de M88 pour faire fonctionner le Kaveri mais le DRDO ne voulait pas investir, et comme par contrat la partie indienne ne peut pas investir moins de la moitié dans un programme où un industriel étranger est présent pour n'importe quelle raison, offsets ou pas, Safran était dans l'incapacité de remplir sa part... Ça s'est fini avec un accord avec HAL pour la production de certains éléments de M88 en Inde... On verra ce qu'il en est en s'attendant au pire, vu que... bah HAL quoi. En espérant que ça fonctionne aussi bien que pour Thalès qui fait produire en Inde des éléments de RBE2 AESA sur le site de DRAL.

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Il y a 8 heures, Patrick a dit :

50% d'après les clauses du contrat Rafale, même hors du cadre du MMRCA.
C'est semble-t-il en passe de réalisation.
Sauf que d'autres industriels étrangers ont expliqué qu'ils n'y arrivaient pas dans leurs domaines respectifs (comme Boeing qui n'a pas été foutu de générer 600 millions de $ d'offsets sur les P-8I et est allé jusqu'à annuler son partenariat avec HAL pour cause de "poor quality") parce qu'ils ne trouvaient pas de bons partenaires indiens, et proposé d'investir directement de l'argent dans des sociétés ciblées (ce qui revenait à autoriser des rétro-commissions :bloblaugh:).
Du coup les indiens ont lâché l'affaire avec ces histoires d'offsets pour les nouveaux contrats. Apparemment ça a impacté le contrat Rafale mais pas sur les montants, plutôt sur les critères de réalisation.

Un des points bloquants c'était la contribution de Safran à cause d'un psychodrame sur le Kaveri (Safran proposait un core de M88 pour faire fonctionner le Kaveri mais le DRDO ne voulait pas investir, et comme par contrat la partie indienne ne peut pas investir moins de la moitié dans un programme où un industriel étranger est présent pour n'importe quelle raison, offsets ou pas, Safran était dans l'incapacité de remplir sa part... Ça s'est fini avec un accord avec HAL pour la production de certains éléments de M88 en Inde... On verra ce qu'il en est en s'attendant au pire, vu que... bah HAL quoi. En espérant que ça fonctionne aussi bien que pour Thalès qui fait produire en Inde des éléments de RBE2 AESA sur le site de DRAL.

Merci pour ta réponse.

Tu veux dire que les obligations d'offset sur les 36 Rafale ne sont plus que de 50% du montant du contrat? C'est un net progrès par rapport aux conditions initiales du contrat MMRCA :smile:

Pour Boeing, ça ne m'étonne pas, les Américains ne supportent pas qu'on leur impose de faire du ToT.

Pour Safran, je viens de lire plusieurs articles sur le transfert du M88 en config 90KN. Donc ça progresse? Pas sûr que ça suffise pour les 114 + M avec venir!

En règle générale, l'offset est un "mal nécessaire" qui est très difficile à faire accepter aux BE et aux centres de production. Certains pays l'utilisent pour développer une industrie de défense (la Pologne par exemple) sans passer par des lignes budgétaires mieux controlées. Pour d'autres, ça leur permet de distribuer un pourcentage du contrat ... Pour l'Inde, l'importance des sommes investies en offset devrait permettre de réaliser des choses intéressantes, en plus de donner une justification politique (intérieure) au partenariat avec la France.

 

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il y a une heure, Benji10 a dit :

(traduction deepl): TheEurAsianTimes 19/12

La France propose de développer les avions de combat Rafale en Inde ; une collaboration sur la technologie des moteurs aéronautiques est en cours de préparation.

La France et l'Inde cherchent à cimenter davantage leurs relations en matière de défense, dans le cadre desquelles les chasseurs Rafale et même les moteurs d'avion pour les jets pourraient être fabriqués en Inde, selon les rapports.

 

La ministre française de la défense, Florence Parly, a souligné, lors de sa visite en Inde, combien l'amitié franco-indienne est "précieuse". Le 17 décembre, les deux pays ont convenu d'étendre la collaboration bilatérale, régionale et industrielle en matière de défense. Le ministre de la défense, Rajnath Singh, a exhorté les entreprises françaises à "travailler avec des entreprises indiennes ou simplement à produire en Inde".

Il a plaidé en faveur d'une coopération industrielle accrue, tandis que Florence Parly a affirmé que son pays était "ouvert et prêt" à offrir tout avion de combat Rafale supplémentaire dont l'Inde aurait besoin.

Le discours clair et affirmé de l'Inde en faveur du "Make in India" est en accord avec l'annonce faite précédemment par Rajnath Singh, qui promettait que 90 % des équipements de défense indiens seraient fabriqués dans le pays à l'avenir.

Cela témoigne également de l'ambition de l'Inde de donner la préférence aux industries nationales et aux achats directs dans le cadre d'accords "de gouvernement à gouvernement", souvent sans transfert complet de technologie.

Le ministre français de la défense n'a pas seulement offert des avions de combat Rafale supplémentaires à l'Inde, il a également évoqué les projets de l'Inde concernant l'introduction d'un second porte-avions et, de ce fait, a exprimé son intérêt pour la fourniture de ces avions.

 

Moteurs fabriqués en Inde

La France a accepté de fabriquer conjointement des moteurs d'avion en Inde afin de stimuler l'autonomie du pays dans le secteur de la fabrication de défense, a déclaré Rajnath Singh.

"Une grande entreprise française va fabriquer en Inde un moteur qui, jusqu'à présent, n'était pas fabriqué dans le pays, en collaboration avec une entreprise indienne", a déclaré M. Singh, faisant probablement référence au groupe Safran, rapporte Hindustantimes.com.

Plus tôt, comme l'a rapporté EurAsian Times, la France avait présenté une proposition exaltante pour relancer les plans de développement du moteur à réaction indigène Kaveri dans le cadre de l'accord Rafale. Une présentation détaillée sur la création d'un écosystème de moteurs d'avion en Inde a également été présentée.

Le motoriste français Safran, qui développe les moteurs et l'électronique des avions de combat Rafale, a proposé de co-développer le moteur Kaveri pour le programme indien Light Combat Aircraft (LCA) qui utilise actuellement des moteurs GE.

La France aurait assuré le transfert de travaux supplémentaires pour la production du moteur M-88 qui équipe ses avions Rafale, uniquement si l'Inde commande 36 avions supplémentaires.

La France avait laissé entendre que l'Inde serait le seul pays à se voir proposer un transfert de technologie aussi avancé et que cela garantirait que New Delhi atteigne une "souveraineté" complète en matière de technologie des moteurs d'avion.

 

Accord entre l'Inde et la France

Le Vikrant, premier porte-avions indigène de l'Inde, devrait rejoindre la marine indienne en août de l'année prochaine. Dans le contexte des défis accrus en matière de sécurité maritime, notamment dans la région de l'océan Indien, l'Inde a prévu de renforcer son infrastructure maritime et de moderniser sa flotte navale. Un Rafale basé sur un porte-avions pourrait donc être une option.

Ces dernières années, les liens stratégiques et de défense entre l'Inde et la France se sont renforcés. Selon des rapports, Paris a fait du pied à New Delhi pour entamer des négociations sur un autre lot de 36 jets Rafale.

Les entreprises françaises visent également le projet 75 India (P75I) de la marine indienne, qui représente plusieurs milliards de dollars et prévoit la construction de six sous-marins conventionnels, ainsi qu'une commande plus importante d'avions de combat pour l'armée de l'air indienne.

 

Les Rafales peuvent-ils être fabriqués en Inde ?

La ministre française de la défense a déclaré que Paris est prêt à fournir des avions de combat Rafale supplémentaires à l'Inde si elle en a besoin. Elle a également noté que l'utilisation du même avion par les deux alliés stratégiques reflète "le véritable atout et la force" de leurs liens.

Sur les 36 avions de combat Rafale achetés par l'Inde, 33 sont déjà arrivés et déployés, tandis que les trois autres devraient arriver au début de l'année prochaine.

L'une des principales conclusions de l'entretien avec M. Parly, qui laisse entrevoir la volonté de la France de fabriquer des Rafale pour l'Inde en Inde, est la déclaration suivante : "La France est totalement engagée dans le soutien du projet "Make in India" et dans l'intégration des entreprises indiennes dans ses réseaux d'approvisionnement mondiaux."

Au début de l'année, des rapports ont fait état de l'intention de la France de fabriquer des Rafales en Inde si celle-ci passe une commande importante.

Afin d'accroître ses investissements en Inde, l'entreprise française de défense Dassault Aviation serait intéressée par la production d'avions de combat Rafale dans le pays et serait prête à faire une nouvelle proposition au Premier ministre Narendra Modi.

On pense qu'Emmanuel Bonne, le conseiller diplomatique du président français, présenterait l'offre du gouvernement français de construire des avions Rafale en Inde si le nombre d'avions en jeu était proche de 100.

Malgré le fait que le Rafale français soit un avion coûteux et que l'Inde reste engagée dans son propre programme d'avion de combat moyen avancé (AMCA), elle a toujours besoin de chasseurs supplémentaires, car les escadrons existants de l'IAF restent en deçà de l'effectif réel autorisé.

De plus, le conflit non provoqué avec la Chine l'année dernière a été un choc brutal pour les forces armées indiennes, c'est pourquoi le pays a donné une grande impulsion à la modernisation de son armée. C'est là que la France a le potentiel d'intervenir avec ses avions de combat Rafale qu'elle a commercialisés de manière agressive auprès de pays amis.

La volonté française de fabriquer des Rafale en Inde remonte en fait à 2017, lorsque Paris avait écrit au gouvernement Modi pour qu'il opte pour la voie " Make in India " pour les Rafale. Dassault Aviation aurait travaillé sur une joint-venture avec Reliance Defense d'Anil Ambani pour construire un troisième hangar à l'usine de Nagpur.

Dassault Aviation est en pourparlers pour augmenter progressivement le nombre de pièces produites sur le site de Nagpur pour les avions de combat, a rapporté The Financial Express en 2020.

 

Une situation gagnant-gagnant ?

Dassault Aviation a vu ses exportations augmenter ces dernières années, après un très long passage à vide. Outre l'Inde, qui s'est vu vendre 36 jets Rafale, Dassault a récemment signé un accord historique avec les Émirats arabes unis portant sur 80 unités d'une variante avancée du Rafale.

Lors de sa tournée dans la région du Golfe arabe, le président français Emmanuel Macron est connu pour avoir fait pression en faveur des Rafale F4.

Cela devient d'autant plus pertinent que la France cherche de nouveaux partenariats de défense après avoir été exclue du champ d'application de l'accord trilatéral AUKUS (Australie-UK-États-Unis).

Depuis un certain temps, la France tente d'élaborer sa propre politique indo-pacifique pour contrer la Chine dans la région. Elle a fait d'importants efforts pour courtiser les pays du Pacifique à cet égard.

La France et l'Inde partagent une menace mutuelle de la Chine ainsi que l'exclusion de l'accord AUKUS. L'opportunité de fabriquer des Rafales en Inde est désormais plus grande.

L'Inde, quant à elle, reste confrontée à des problèmes de sécurité liés à la porosité de ses frontières et à l'agressivité de la Chine. Alors que la présence chinoise dans la région de l'océan Indien s'étend, l'Inde devra augmenter sa capacité en mer.

Les avions de combat Rafale embarqués sur des porte-avions et produits localement lui apporteront un double avantage : d'une part, une sécurité renforcée et, d'autre part, la concrétisation du concept "Make in India". Il s'agirait d'une situation gagnant-gagnant pour les deux partenaires s'ils parviennent à un accord mutuellement favorable concernant le deuxième lot de Rafale fabriqués en Inde.

 

Lu sur The Economic Times,

mili.jpg
Un moteur pour leur projet de futur hélicoptère multi-rôles.

https://m.economictimes.com/news/defence/france-agrees-to-make-military-engine-in-india/articleshow/88367358.cms

 

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Là, je dis BRAVO :smile:

A toi d'abord pour cet excellent exposé, qui m'explique ce qui s'est passé depuis l'époque du MMRCA (où on avait commencé avec 100% d'offset sur la partie importée) et l'histoire des frères Ambani, qui a conduit à la création de DRAL. Dire qu'à l'époque, c'est chez HAL qu'il fallait monter la ligne de production :excl:

Et aux équipes qui ont contribué à ce résultat :smile:

Il est évident que les Indiens ne peuvent pas rester à 36 avions. Mais ça, c'est en cours.

Quant à réduire le prix de série, je ne me risquerai pas à faire des commentaires. Je note seulement que l'ensemble de la BITD est quasiment monosource.

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Il y a 18 heures, Patrick a dit :

Pour un 90kN il faut un nouvel avion, pas un Rafale. Le Max c'est 83kN sur le rafale

un 90kn dératé fonctionnera très bien sur un Rafale. 

Si la veine d'alimentation semble en effet bridée pour un engin qui pousse 83Kn (en statique et au niveau du sol !), on peut imaginer un 90Kn qui poussera ses 60Kn sans PC (avec des gains en supercroisière importants), juste bridé avec une PC à 83Kn et peut être uniquement dans certaines parties du domaine de vol.

Modifié par Bon Plan
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Il y a 1 heure, Bon Plan a dit :

...) on peut imaginer un 90Kn qui poussera ses 60Kn sans PC (avec des gains en supercroisière importants), juste bridé avec une PC à 83Kn et peut être uniquement dans certaines parties du domaine de vol.

Non on peut pas. La PC donne de la poussée en plus, pour une même masse d'air, parce qu'on ajoute de l'énergie en brûlant davantage de carburant.

Toutes choses étant égales par ailleurs, 10% d'air en moins c'est 10% de poussée en moins, parce que F = m.V

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il y a 27 minutes, Bon Plan a dit :

Je pensais que la PC nécessiterait aussi plus de débit d'air que plein sec.  My bad.

Ben ... c'est pas archi-totalement faux, mais c'est juste un peu "à côté".

Oui, si tu veux que la PC "brûle", il te faut bien de l'air "frais" comme comburant. Plus que pour le fonctionnement normal.

Mais non, parce que tout l'air admis n'est pas consumé avec le carburant. D'une part, de l'air en excès passe dans la chambre de combustion, et d'autre part le flux froid (sur les doubles flux) n'y passe pas du tout, amenant ainsi de quoi respirer à la PC.

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Il y a 1 heure, Bon Plan a dit :

Je pensais que la PC nécessiterait aussi plus de débit d'air que plein sec.  My bad.

Je repasse derrière FATac qui a un peu tout embrouillé... :biggrin:

La quantité d'air qui entre dans le moteur est la même, fonction du régime de rotation du moteur et de la vitesse de l'avion (pour simplifier).

La combustion en PG Sec (sans PC, donc) ne consomme pas tout l'oxygène disponible qui passe dans la chambre de combustion. Il est donc possible de brûler du carburant supplémentaire en aval de la chambre de combustion, après la turbine, en exploitant cet oxygène non utilisé, d'où le terme de "post combustion". Sur un simple flux ça conduit à un gain de poussée d'environ 30%.

Sur un double flux, on a en prime le flux "froid" qui ne passe pas dans la chambre de combustion. Ce flux vient diluer le flux chaud issu de la chambre de combustion, après la turbine, ce qui introduit davantage d'oxygène et permet de brûler davantage de carburant, si bien que la PC d'un double flux augmente la poussée d'environ 50% (voire un peu plus si le taux de dilution, donc le volume du flux froid, est supérieur au taux habituel qui tourne autour de 0.4).

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Le groupe français de défense Safran et l'entreprise publique Hindustan Aeronautics Limited (HAL) sont en pourparlers pour fabriquer conjointement et localement un nouveau moteur qui alimentera les projets de l'Inde de disposer de ses propres hélicoptères militaires de poids moyen.

https://theprint.in/defence/french-firm-hal-in-talks-to-make-new-indigenous-chopper-engine-power-make-in-india-push/784178/

Ces nouveaux appareils rotatifs remplaceront les hélicoptères de transport russes Mi-17 dans les années à venir. Il existe également une possibilité d'un nouvel hélicoptère de combat de la même classe que l'Apache américain.

Des sources de l'establishment de la défense et de la sécurité ont déclaré que les moteurs seront fabriqués pour propulser différents types d'hélicoptères de poids moyen sur lesquels HAL travaille pour répondre à la demande de l'armée de l'air, de la marine et de l'armée de terre.

Lors d'un événement organisé samedi par la chambre industrielle FICCI, le ministre de la défense Rajnath Singh a déclaré que lors de ses entretiens avec son homologue française Florence Parly la semaine dernière, des discussions sur les moteurs ont eu lieu. L'idée maîtresse de ses entretiens était de demander aux entreprises françaises de défense de collaborer avec des entreprises indiennes ou simplement de produire en Inde.

"Je suis heureux de dire que le gouvernement français a accepté qu'une grande entreprise française vienne en Inde et produise un moteur, qui n'est actuellement pas fabriqué dans le pays, dans le cadre du partenariat stratégique avec une entreprise indienne", avait-il déclaré lors du séminaire.

Les sources ont précisé qu'il s'agissait de moteurs d'hélicoptères et que la société indienne qui conclura un partenariat stratégique avec Safran est HAL. Les sources ont refusé de préciser si cet investissement fera partie des compensations que Safran doit réaliser dans le cadre du contrat Rafale.

HAL fabrique actuellement le LCH (Light Combat Helicopter) et le multi-rôle ALH (Advanced Light Helicopter), en plus des hélicoptères Chetak. Par ailleurs, l'ALH et le LCH sont tous deux propulsés par l'Ardiden 1H1 Shakti, co-développé par HAL et Safran.

Les sources ont déclaré qu'alors que ce dernier est fabriqué sous licence par HAL, le nouveau moteur sera fabriqué dans le cadre du partenariat stratégique, ce qui impliquera un transfert de technologie.

L'IMRH justifie la collaboration entre l'Inde et la France

Les sources de la défense ont expliqué que le HAL travaille sur un hélicoptère bimoteur, multi-rôle et multi-mission d'environ 13 tonnes, connu sous le nom d'Indian Multi-Role Helicopter (IMRH).

Cet hélicoptère est destiné à remplacer les différentes variantes d'hélicoptères russes Mi-17 qui sont le cheval de bataille de l'armée de l'air indienne, qui en exploite environ 250 au total.

Le retrait progressif des versions antérieures de ces hélicoptères doit commencer vers 2028, les dernières versions, Mi-17V5 (en service depuis 2011), étant les dernières à être retirées.

Le HAL cherche un hélicoptère qui aura plus d'endurance que les Mi-17 et sera utilisé pour une grande variété d'opérations, y compris le transport, les voyages VVIP, la recherche et le sauvetage, entre autres, ont déclaré les sources.

Le HAL prévoit également de fabriquer un hélicoptère de combat de poids moyen à l'avenir, qui rivalisera avec l'Apache américain actuellement en service dans l'IAF. Elle proposera également une variante navale à la marine indienne, qui a également besoin d'hélicoptères de poids moyen.

 

 

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Une pénalité pour non respect des obligations d'offset du contrat Rafale ?  L'article reste vague : "l'officiel  n'a pas voulu communiquer le montant de la pénalité imposée à Dassault Aviation, ni détailler les problèmes qui entravent la mise en œuvre des obligations de compensation". De leur coté  "les entreprises françaises ont affirmé que les entreprises indiennes qui s'attendaient à recevoir des transferts de technologie ne possédaient pas les compétences de base nécessaires".

Un des 2 frères qui n'est pas content ?  Cela ressemble à un avertissement "sans frais" ( qui va s'imputer sur le déposit de garantee) 

https://www.defensenews.com/industry/2021/12/20/india-fines-french-firm-dassault-aviation-over-offset-delays/

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Il y a 4 heures, DEFA550 a dit :

Je repasse derrière FATac qui a un peu tout embrouillé... :biggrin:

La quantité d'air qui entre dans le moteur est la même, fonction du régime de rotation du moteur et de la vitesse de l'avion (pour simplifier).

La combustion en PG Sec (sans PC, donc) ne consomme pas tout l'oxygène disponible qui passe dans la chambre de combustion. Il est donc possible de brûler du carburant supplémentaire en aval de la chambre de combustion, après la turbine, en exploitant cet oxygène non utilisé, d'où le terme de "post combustion". Sur un simple flux ça conduit à un gain de poussée d'environ 30%.

Sur un double flux, on a en prime le flux "froid" qui ne passe pas dans la chambre de combustion. Ce flux vient diluer le flux chaud issu de la chambre de combustion, après la turbine, ce qui introduit davantage d'oxygène et permet de brûler davantage de carburant, si bien que la PC d'un double flux augmente la poussée d'environ 50% (voire un peu plus si le taux de dilution, donc le volume du flux froid, est supérieur au taux habituel qui tourne autour de 0.4).

Du coup l'intérêt du double flux est uniquement d'augmenter la puissance de la PC ou il y a autre chose que je ne vois pas ?

Il y a 3 heures, fraisedesbois a dit :

Le groupe français de défense Safran et l'entreprise publique Hindustan Aeronautics Limited (HAL) sont en pourparlers pour fabriquer conjointement et localement un nouveau moteur qui alimentera les projets de l'Inde de disposer de ses propres hélicoptères militaires de poids moyen.

https://theprint.in/defence/french-firm-hal-in-talks-to-make-new-indigenous-chopper-engine-power-make-in-india-push/784178/

Ces nouveaux appareils rotatifs remplaceront les hélicoptères de transport russes Mi-17 dans les années à venir. Il existe également une possibilité d'un nouvel hélicoptère de combat de la même classe que l'Apache américain.

Des sources de l'establishment de la défense et de la sécurité ont déclaré que les moteurs seront fabriqués pour propulser différents types d'hélicoptères de poids moyen sur lesquels HAL travaille pour répondre à la demande de l'armée de l'air, de la marine et de l'armée de terre.

Lors d'un événement organisé samedi par la chambre industrielle FICCI, le ministre de la défense Rajnath Singh a déclaré que lors de ses entretiens avec son homologue française Florence Parly la semaine dernière, des discussions sur les moteurs ont eu lieu. L'idée maîtresse de ses entretiens était de demander aux entreprises françaises de défense de collaborer avec des entreprises indiennes ou simplement de produire en Inde.

"Je suis heureux de dire que le gouvernement français a accepté qu'une grande entreprise française vienne en Inde et produise un moteur, qui n'est actuellement pas fabriqué dans le pays, dans le cadre du partenariat stratégique avec une entreprise indienne", avait-il déclaré lors du séminaire.

Les sources ont précisé qu'il s'agissait de moteurs d'hélicoptères et que la société indienne qui conclura un partenariat stratégique avec Safran est HAL. Les sources ont refusé de préciser si cet investissement fera partie des compensations que Safran doit réaliser dans le cadre du contrat Rafale.

HAL fabrique actuellement le LCH (Light Combat Helicopter) et le multi-rôle ALH (Advanced Light Helicopter), en plus des hélicoptères Chetak. Par ailleurs, l'ALH et le LCH sont tous deux propulsés par l'Ardiden 1H1 Shakti, co-développé par HAL et Safran.

Les sources ont déclaré qu'alors que ce dernier est fabriqué sous licence par HAL, le nouveau moteur sera fabriqué dans le cadre du partenariat stratégique, ce qui impliquera un transfert de technologie.

L'IMRH justifie la collaboration entre l'Inde et la France

Les sources de la défense ont expliqué que le HAL travaille sur un hélicoptère bimoteur, multi-rôle et multi-mission d'environ 13 tonnes, connu sous le nom d'Indian Multi-Role Helicopter (IMRH).

Cet hélicoptère est destiné à remplacer les différentes variantes d'hélicoptères russes Mi-17 qui sont le cheval de bataille de l'armée de l'air indienne, qui en exploite environ 250 au total.

Le retrait progressif des versions antérieures de ces hélicoptères doit commencer vers 2028, les dernières versions, Mi-17V5 (en service depuis 2011), étant les dernières à être retirées.

Le HAL cherche un hélicoptère qui aura plus d'endurance que les Mi-17 et sera utilisé pour une grande variété d'opérations, y compris le transport, les voyages VVIP, la recherche et le sauvetage, entre autres, ont déclaré les sources.

Le HAL prévoit également de fabriquer un hélicoptère de combat de poids moyen à l'avenir, qui rivalisera avec l'Apache américain actuellement en service dans l'IAF. Elle proposera également une variante navale à la marine indienne, qui a également besoin d'hélicoptères de poids moyen.

 

 

Du coup cette histoire de moteur serait un moteur d'hélicoptère ?

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il y a 37 minutes, Teenytoon a dit :

(…) Du coup cette histoire de moteur serait un moteur d'hélicoptère ?

Il y a un côté « inventaire à la Prévert »:

du ssk, du sna, du moteur amca, du moteur helo, du 114+ rafale, du m88+,

j’en perds mon sanskrit :biggrin:

Rien n’est fait signé, mais il y a de bons augures je crois…

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@Bocket Non c'est pas Anil (ou Mukesh) Ambani qui font chier. Au contraire, Anil n'est plus en mesure de gêner qui que ce soit, et Mukesh n'a plus aucun lien avec le Rafale ou Dassault.

À l'origine de ces problèmes c'est le DRDO qui n'a pas voulu investir sur le Kaveri. Ce qui a privé Safran de la capacité à fournir une immense partie des offsets. C'est à partir de là que les choses ont dégénéré.

Il faut comprendre qu'il y a une faction en Inde qui n'a toujours pas digéré la fois où Dassault n'a pas simplement "transféré" à l'Inde la chaîne du Mirage 2000... comme ça, pour faire joli. Aujourd'hui les mecs pensent faire la même... Sauf qu'il faudrait acheter beeeeaaaucoup plus de 36 Rafale pour ça... Qu'on était en droit d'espérer depuis le temps. À un moment on ne peut pas vivre à crédit en laissant planer l'idée qu'on pourrait acheter tout en agitant son argent... ça n'impressionne plus personne chez nous.

Cette faction-là, qui pense pouvoir nous dépouiller (alors que concrètement on est sans doute le seul pays à prendre les indiens pour autre chose que des demeurés) nous prend réellement pour des cons. En gros, elle pense pouvoir décider ce que vaut notre techno... D'autres ont essayé et réussi parfois, alors pourquoi se priver hein?
...Et bien ça tombe bien parce que c'est à double tranchant. Si ils sous-évaluent un ToT, alors ils sous-évaluent la compensation pour non-respect de ce ToT... Logique. Du coup Dassault préfère sans doute faire la même que les autres, et payer des compensations. Ça revient moins cher.

Heureusement qu'on est dans les petits papiers de l'IAF pendant ce temps, ça aide.

Bon après, ils peuvent bien ramasser même 185 millions si ça leur chante, de toutes façons à la suite de la difficulté qu'il y a eu à installer cette logique d'offsets, Modi et Sitharaman, puis Singh, l'ex et l'actuel MoD indien, ont tout annulé pour d'autres industriels étrangers qui n'ont pas eu à transférer quoi que ce soit... Pourquoi le GIE seraient les seuls cons à jouer le jeu, c'est une bonne question.

70 boites quand même... Et on arrive pas à remplir le contrat... Pour dire le niveau d'ambition de départ... Je serais curieux de savoir s'il y a un barème de complétude en % ou je ne sais quoi, qui nous dise combien il manque précisément.

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Il y a 7 heures, Teenytoon a dit :

Du coup l'intérêt du double flux est uniquement d'augmenter la puissance de la PC ou il y a autre chose que je ne vois pas ?

Le fait que la totalité des Liners actuels soient motorisés en double-flux alors qu'aucun d'entre eux ne dispose d'une post-combustion ne t'a pas échappé ? Si ??

Le double flux "consomme" une partie de la poussée générée par le flux chaud pour entrainer la soufflante. Cette soufflante va, alors, générer un flux froid qui fournit une poussée complémentaire. Le cadeau Bonux (bonus Dixan pour nos amis Belges), c'est que cet ajout de poussée est même plus élevé que la part de poussée "perdue" pour entrainer la soufflante. Le rendement global est donc meilleur, dans un turbofan que dans un turbojet - dans les plages de vitesses qui lui sont propres ... si l'on veut taquiner régulièrement les grandes vitesses, il faut évoluer (turboprop -> turbofan -> turbojet -> stato ...) d'où l'idée de moteurs à cycles variables, ou adaptatifs.

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Il y a 8 heures, Patrick a dit :

 

À l'origine de ces problèmes c'est le DRDO qui n'a pas voulu investir sur le Kaveri. Ce qui a privé Safran de la capacité à fournir une immense partie des offsets. C'est à partir de là que les choses ont dégénéré.

 D'autres ont essayé et réussi parfois, alors pourquoi se priver hein?
...Et bien ça tombe bien parce que c'est à double tranchant. Si ils sous-évaluent un ToT, alors ils sous-évaluent la compensation pour non-respect de ce ToT... Logique. Du coup Dassault préfère sans doute faire la même que les autres, et payer des compensations. Ça revient moins cher.

70 boites quand même... Et on arrive pas à remplir le contrat... Pour dire le niveau d'ambition de départ... Je serais curieux de savoir s'il y a un barème de complétude en % ou je ne sais quoi, qui nous dise combien il manque précisément.

Faisons un petit calcul ... contrat de 7.8 G€, soit obligations d'offsets de 3.9G€. C'est gigantesque et impossible à réaliser si on se met pas d'accord sur les méthodes de valorisation. Parce que transférer du ToT, c'est beaucoup de dossiers, quelques outillages de fabrication, des méthodes, du savoir faire .... bref beaucoup d'immatériel. Il existe des méthodes de valo prenant en compte le nombre de pages de chaque dossier, le type de tecno, le nombre de lignes de codes des progiciels, etc ...

Et si, en fin de compte, on se met pas d'accord avec le client, on fait pas le transfert et on paye les pénalités. Et puis 5% sur la part d'offset non réalisée, c'est peanuts. Le risque majeur est d'être exclu des marchés à venir. Mais là, il est peu probable.

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Il y a 11 heures, Teenytoon a dit :

Du coup l'intérêt du double flux est uniquement d'augmenter la puissance de la PC ou il y a autre chose que je ne vois pas ?

Une consommation inférieure. Tu n'est plus obligé d'injecter autant de carburant pour approcher du rapport stoechiométrique puisque tu n'utilises qu'une partie de cet air dans la chambre de combustion. La dilution du flux froid dans le flux chaud réduit un peu l'énergie totale, donc la poussée qui serait obtenue en simple flux toutes choses étant égales par ailleurs.

Bref, question de rendement.

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