rendbo Posté(e) le 9 juillet 2019 Auteur Share Posté(e) le 9 juillet 2019 il y a 27 minutes, Tancrède a dit : C'est de plus en plus problématique: même The Rock s'est fait critiquer pour un projet de film ou un film déjà diffusé (je sais plus), parce que "pas assez noir", et d'autres acteurs avec lui. Le roi scorpion peut-être... moi je te l'dis, comme je pense : rien ne vaut le cirage sur le visage, comme à l'époque du film "naissance d'une nation" (en plus c'est pas ça qui dérange quand on le regarde avec les yeux de "de nos jours" : http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2015/02/10/a-hollywood-le-film-le-plus-raciste-de-lhistoire-toujours-considere-comme-un-chef-doeuvre/) sinon parce que c'est ta came, un article sur le blackwashing avec différents personnages devenus noir... mais à titre perso la plupart ne me dérange pas car ils ne sont pas écrit que pour être blanc... https://www.melty.fr/oui-il-arrive-aussi-qu-hollywood-choisisse-des-acteurs-blacks-pour-des-personnages-blancs-a607245.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 9 juillet 2019 Share Posté(e) le 9 juillet 2019 (modifié) 8 minutes ago, rendbo said: Le roi scorpion peut-être... moi je te l'dis, comme je pense : rien ne vaut le cirage sur le visage, comme à l'époque du film "naissance d'une nation" (en plus c'est pas ça qui dérange quand on le regarde avec les yeux de "de nos jours" : http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2015/02/10/a-hollywood-le-film-le-plus-raciste-de-lhistoire-toujours-considere-comme-un-chef-doeuvre/) sinon parce que c'est ta came, un article sur le blackwashing avec différents personnages devenus noir... mais à titre perso la plupart ne me dérange pas car ils ne sont pas écrit que pour être blanc... https://www.melty.fr/oui-il-arrive-aussi-qu-hollywood-choisisse-des-acteurs-blacks-pour-des-personnages-blancs-a607245.html A l'époque, pourtant pas si lointaine (années 2000), c'était passé comme une lettre à la poste, sans trop de contestation hors des agités habituels auxquels personne ne prêtait attention, et sans doute un peu aussi parce que c'était une comédie et que ce n'était pas un acteur anodin, mais Robert Downey Jr. Aurait-il le "droit" de refaire ça aujourd'hui? Question subsidiaire: aurait-il le droit de réutiliser la même formule ("retard" = "attardé", "débile", "mongol", pour des termes équivalents)? Réponse: évidemment non. Les associations "représentatives" des handicapés mentaux ont signalé depuis un moment qu'elles ne tolèreraient pas la chose. Modifié le 9 juillet 2019 par Tancrède 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 9 juillet 2019 Auteur Share Posté(e) le 9 juillet 2019 il y a 8 minutes, Tancrède a dit : A l'époque, pourtant pas si lointaine (années 2000), c'était passé comme une lettre à la poste, sans trop de contestation hors des agités habituels auxquels personne ne prêtait attention, et sans doute un peu aussi parce que c'était une comédie et que ce n'était pas un acteur anodin, mais Robert Downey Jr. Aurait-il le "droit" de refaire ça aujourd'hui? mais arrêêêteuuuuu : tu parles de Tonnerre sous les tropiques là ! c'est comme si tu me disais que TPTM-Grrr (TouchePas-a-mon-TopModel-Grrr) voulait elle aussi la peau de BS pour son magistral Zoolander ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SinopeMT Posté(e) le 11 juillet 2019 Share Posté(e) le 11 juillet 2019 Le remake du Roi Lion va sortir la semaine prochaine et l'embargo est déjà levé. Les deux liens ci-dessous, qui viennent de media comme toujours woke et progressistes sont pourtant d'une surprenante qualité en en faisant une critique équilibrée, reconnaissant la prouesse technique mais en déplorant le cynisme et les limites du medium choisi, notamment le manque d'expression des personnages et l'impossibilité de faire accepter la suspension de crédulité (notamment la scène de "Je voudrais déjà être roi") Même Vice, dont on aurait pu s'attendre à une critique uniquement sur l'angle de la diversité du casting, du fond rance de l'original ne s'attarde pas sur ces aspects-là (et met même un taquet à Beyoncé). Etant exactement dans cette génération qui a vu l'original, en a un amour inconditionnel (c'est probablement le cas de 80% des gens nés entre 1985 et 1995), noir et blanc et en allemand en l'occurrence pour moi, ma conclusion est que je ne le verrai pas au cinéma, le sel étant absent de cette version là. Et la chanson "Seid Bereit" (soyez prêtes !) est absolument magistrale en allemand. https://www.polygon.com/2019/7/11/20690363/the-lion-king-2019-review https://www.vox.com/culture/2019/7/11/20689387/lion-king-review-new-remake-live-action Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 11 juillet 2019 Share Posté(e) le 11 juillet 2019 (modifié) Étant un immense fan du Scar transfiguré par Jean Piat ("il est malade ?" "Non imbécile, nous allons le tuer !"), je pense ne pas me laisser tenter non plus. En plus, vous avez vu la tronche de Scar dans le remake ? HÉRÉSIE ! Modifié le 11 juillet 2019 par Ciders Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SinopeMT Posté(e) le 11 juillet 2019 Share Posté(e) le 11 juillet 2019 Oui Jean Piat a été excellent dans tous ses doublages de cette période. Son Frollo est brillant également. il y a 27 minutes, Ciders a dit : Étant un immense fan du Scar transfiguré par Jean Piat Reconnaissons qu'en dépit de son cynisme, Disney Animations Studio sont toujours très pros en terme de localisation et d'adaptation. Jeremy Irons est excellent en VO, en Allemand le doubleur itou. De même, les vidéos "Behind the Mic" de "Libérée Délivrée" avec toutes les chanteuses des divers doublages mettent très bien en valeur la qualité du casting voix de Disney : ce sont des réussites. L'adaptation des chansons en français est réussie dans l'ensemble, même si parfois des parties du messages sont perdues (cf : cette vidéo est bien à ce sujet ): il y a 23 minutes, Ciders a dit : HÉRÉSIE ! Les articles en parlent avec justesse du problème du photo-réalisme: Scar a un design caricatural mais très réussi. Le design correspond à son caractère madré, anguleux et frustré. Un lion phto-réalisme ne peut pas vraiment avoir de gueule comme on parle de "gueule d'acteur" Le film est excellent en Français et "boucle" au sein de la culture française, de même pour Aladdin, La Petite Sirène. Le Bossu de Notre-Dame qui - pour moi- est une très belle réussite malgré les scènes avec les gargouilles est un cas particulier étant donné les "trahisons" de l'adaptation et de la culture de l'oeuvre source. Et l'adaptation trahit pour des bonnes raisons avec choix clairs qui conservent l'essence de l'oeuvre d'Hugo. Selon moi, c'est le dessin animé de Disney avec le plus de niveaux de lecture, capable d'éblouir les enfants, édifier les adultes et de rendre justice à la beauté de l'architecture gothique. En particulier, la bande originale est probablement la plus belle de la période (les Cloches de Notre-Dame est un morceau de bravoure, Reste ici et Rien qu'un jour a une belle puissance émotionnelle et une excellente interprétation. Le chef d'oeuvre est Infernal dont tant les paroles, que la scénographie et l'interprétation sont au sommet. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Borisdedante Posté(e) le 12 juillet 2019 Share Posté(e) le 12 juillet 2019 "The Boys" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 12 juillet 2019 Auteur Share Posté(e) le 12 juillet 2019 Il y a 8 heures, Borisdedante a dit : "The Boys" Le comics de The Boys est assez sympa. Si vous avez l'occasion de la lire (même en partie) avant d'attaquer le visionnage la série... Il y a 11 heures, SinopeMT a dit : Le remake du Roi Lion va sortir la semaine prochaine et l'embargo est déjà levé. Les deux liens ci-dessous, qui viennent de media comme toujours woke et progressistes sont pourtant d'une surprenante qualité en en faisant une critique équilibrée, reconnaissant la prouesse technique mais en déplorant le cynisme et les limites du medium choisi, notamment le manque d'expression des personnages et l'impossibilité de faire accepter la suspension de crédulité (notamment la scène de "Je voudrais déjà être roi") Ata de voir quand les excités se déchaineront, comme par exemple la pétition lancées par "1 Millions de mamans" qui a réunit moins de 20000 personnes : Face à une "dangereuse scène lesbienne", l'association américaine One million moms s'oppose à Toy Story 4. (ici) [...] Parmi les nombreux easter-eggs, références et éléments cachés dans Toy Story 4, l'un d'entre eux ne nous avait pas marqué plus que cela. Pourtant c'est bien lui qui est à l'origine de l'indignation et la signatures des 17 733 personnes qui reprochent à Disney l'ajout de "personnages LGBTQ", explique l'association One million moms sur son site. La scène se déroule dès les premiers moments du film, quand Bonnie arrive à son premier jour d'école, en même temps qu'une de ses camarades. Car oui, alors que ses parents déposent Bonnie devant l'école, une autre petite fille est déposée par deux femmes, femmes auxquelles elle fera un câlin à la fin de la journée. [...] Et là je me dis que lorsque j'ai certains invités, ils m'accompagnent le matin et/ou le soir à l'école, et que ça les ferait bondir parce que visuellement, papa qui vient avec le parrain/ami, ou maman qui vient avec la marraine/amie... 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 13 juillet 2019 Share Posté(e) le 13 juillet 2019 Quelqu'un a vu ANNA? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 13 juillet 2019 Share Posté(e) le 13 juillet 2019 Dimanche soir si tout va bien...sûrement bien meilleur que Valérian (trop de crème dans ce film). On peut crittiquer la reprise des clichés habituel mais j'irais le voir Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 13 juillet 2019 Share Posté(e) le 13 juillet 2019 Désastre commercial aux États-Unis (en partie à cause des problèmes de Besson avec son actrice de Taxi), je crois qu'il n'y a rapporté que sept ou huit millions de dollars. Mais Besson va pouvoir se refaire, si Europacity est bien lancée (une décision de justice en ce sens cette semaine, mais d'autres appels à suivre). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 13 juillet 2019 Share Posté(e) le 13 juillet 2019 (modifié) Les attentes n'étaient pas hautes, la critique est mauvaise (ce qui ne veut souvent rien dire, mais a un impact), et surtout, les retours d'audience ne sont pas très bons: ce sont là les opinions de ceux qui ont été le voir "en aveugle" (les premiers jours), donc les plus motivés et les mieux disposés et ouverts à l'égard de Besson et/ou du film. S'ils donnent un avis "mouaibof", c'est pas gégène. A 30 millions le film (plus sans doute autour de 15 millions pour la promo), et 10 millions dans les caisses après son début (cad 6 millions ou moins qui vont effectivement dans la poche de la prod), Besson doit espérer que les goûts asiatiques soient vraiment très différents de ceux des Nord-Américains et (on le saura plus après ce WE) Européens. Pour ce que j'ai pu browser, le retour en général est positif, mais pas très fort, et uniquement auprès d'un public réduit, sans doute afficionados du genre et/ou de Besson. Pour le reste, il semble plus que le film soit vu comme une énième resucée des goûts de Besson, qui ferait essentiellement le même film depuis les années 80 (Grand Bleu mis à part), avec les mêmes persos, les mêmes trucs... Et rien de nouveau. Dans un paysage ciné/télé où on voit/revoit la même chose beaucoup trop fréquemment tant la quantité de productions a explosé (tout s'y banalise donc très vite) et où les prod semblent incapables d'innover, ou même de scénariser un tant soit peu correctement, par pression productiviste, flemme, manque de talents dispos, manque d'idées et/ou pression de jouer sur les recettes existantes et de ne rien risquer, il semble qu'un réalisateur des années 80 qui ne veut pas changer ne constitue pas la meilleure recette pour percer, impressionner et intéresser, alors même que faire de la série B ne constitue plus, au cinoche et même en streaming, une recette assurant un certain volant de revenus (pas dans les tops du box office, mais une façon de la "jouer sûr", soit le business model d'Europacorps pendant un temps) dans le contexte actuel. Il y a beaucoup trop de ça en rayon, tant dans l'immense passif audiovisuel accumulé que dans les trucs produits chaque jour absolument partout. Modifié le 13 juillet 2019 par Tancrède 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 14 juillet 2019 Share Posté(e) le 14 juillet 2019 Il y a 18 heures, Tancrède a dit : Pour le reste, il semble plus que le film soit vu comme une énième resucée des goûts de Besson, qui ferait essentiellement le même film depuis les années 80 (Grand Bleu mis à part), avec les mêmes persos, les mêmes trucs... Et rien de nouveau. 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 14 juillet 2019 Share Posté(e) le 14 juillet 2019 14 Juillet 1919, 14 Juillet 2019. Centenaire de la naissance d'un grand Monsieur Angiolino Giuseppe Pasquale Ventura dit Lino Ventura. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jean-françois Posté(e) le 14 juillet 2019 Share Posté(e) le 14 juillet 2019 Mauvaise nouvelle pour les fans de 007. Après le film en cours avec Daniel Craig, le successeur sera une femme noire ..... "L'astuce" sera de dire qu'elle récupère le matricule 007 à la retraite de Bond, mais que ce ne sera pas une Mme Bond ( ou Jane Bond ou autre connerie de ce genre ). Reste à faire un pari : au bout de combien de film vont-ils se rendre compte qu'ils ont fait de la merde et vont revenir à un homme blanc ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 14 juillet 2019 Share Posté(e) le 14 juillet 2019 5 minutes ago, jean-françois said: Mauvaise nouvelle pour les fans de 007. Après le film en cours avec Daniel Craig, le successeur sera une femme noire ..... "L'astuce" sera de dire qu'elle récupère le matricule 007 à la retraite de Bond, mais que ce ne sera pas une Mme Bond ( ou Jane Bond ou autre connerie de ce genre ). Reste à faire un pari : au bout de combien de film vont-ils se rendre compte qu'ils ont fait de la merde et vont revenir à un homme blanc ? Avant de monter sur nos grands chevaux anti-woke (et Dieu sait que j'aime faire ça; il y a tant de matière pour rager et rire en même temps), attendons de voir: désormais, les entreprises en général, mais surtout celles du showbiz, comptent énormément sur le marketing woke pour allumer les réseaux sociaux et déclencher polémique après polémique pour essayer d'implanter leurs produits dans les mémoires, le temps d'attention étant si disputé et noyé par un flot ininterrompu d'informations à un point tel que se différencier du reste est mission presque impossible, même pour des marques iconiques (ce qu'une franchise de cinéma, même grande, est). On a ainsi vu ces derniers jours, dans le même temps, le réalisateur du futur épisode de Terminator (100% nanas, avec Linda Hamilton ressortie de la maison de retraite et de son coma éthyllique) attaquer la fanbase en décrétant à l'avance que quiconque médit du film (dont les bande annonces n'ont pas été bien reçues et qui pue l'embarrassant et le réchauffé à plein nez, avec "virtue signaling wokism" à tous les étages, dans une franchise qui n'a rien produit de bon depuis 1992) est un frustré impuissant facho sexiste électeur de Trump avec un complexe vis-à-vis des "femmes fortes". Le milieu hollywoodien vit dans une bulle, et surinfluencé par son entrisme, sa monoculture et un écosystème de consultants et marketeurs sur-réagissant et hyper-anticipant des tendances imaginaires, mais ils sont pas non plus totalement cons, et les studios, même s'ils peuvent souvent s'enferrer et si leurs processus de décision sont souvent parasités à chaque étape par trop d'inputs, d'opinions et d'ambitions concurrentes, savent encore faire des trucs, notamment dans les études de marché et la connaissance des fonctionnements médiatiques, médias sociaux compris. Ca les empêche pas de faire des conneries et de redoubler d'efforts dans le même sens quand ils se plantent, mais ça n'est pas si unilatéral non plus, même si quoiqu'il arrive et quoiqu'en disent les experts autoproclamés du secteur, il reste une grande part de doigt mouillé dans la réussite de tout film, même indépendamment de la qualité, du timing et du marketing. Quand ce genre de trucs, surtout sur des gros projets, apparaît dans l'actualité, spécialement si longtemps à l'avance, il n'y a AUCUN hasard là-dedans; les contrats à Hollywood ont plus d'alinéas que les lois et règles de grammaire françaises ont d'exceptions, et un réalisateur (surtout un dont c'est pas le projet, un "employé" invité à chapeauter un film de studio) tout comme un acteur n'a pas le loisir de faire un pet de travers, de dire ou suggérer un seul truc qui n'ait pas été approuvé par une hiérarchie et un comité. Donc cette polémique, c'est juste de la vente, comme on en voit de plus en plus depuis le fondateur du genre, Ghostbusters 2016. C'est de l'asticotage qui vise à faire bosser les partisans et opposants de principe pour vous sur les réseaux sociaux, en espérant que ça impacte. Parce que si ça se trouve, et d'après ce qu'avait laissé filtrer Barbara Broccoli (l'héritière de la franchise créée par sa famille), il n'était pas question de changer Bond de façon trop conséquente (couleur de peau au moment où Idriss Elba était "suggéré" par la presse et le milieu, sexe dernièrement, et orientation sexuelle depuis un long moment); il est plus probable que cette empoignade programmée online se ramène essentiellement à ce qui est déjà su du scénario, à savoir un JB retraité qui est rappelé au service, avec l'actuelle titulaire du matricule qui est une nana (et noire) pour partenaire temporaire, ou même juste dans un rôle de transition quelques minutes à l'écran pour le ramener "à la maison". Nul doute qu'il y aura plus de l'actuelle tendance à plus ou moins castrer tout personnage mâle à l'écran en l'affadissant (voire, risque important: l'empêcher d'être pleinement le héros d'un film à son nom) que de cas de wokisme plus avancé avec essai de remplacement, ou de lancement d'une série spinoff avec la dite donzelle en perso principal (elle a pas la notoriété ou la bankabilité, n'ayant été qu'un troisième rôle dans Captain Marvel). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 14 juillet 2019 Share Posté(e) le 14 juillet 2019 Dommage, j'aurais bien vu Idris Elba reprendre le rôle. Je le trouvais plus convaincant que Daniel Graig. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 14 juillet 2019 Share Posté(e) le 14 juillet 2019 7 minutes ago, Shorr kan said: Dommage, j'aurais bien vu Idris Elba reprendre le rôle. Je le trouvais plus convaincant que Daniel Graig. Pas pour moi: outre que j'aime vraiment, mais alors vraiment pas, le gender/race-swapping, et plus généralement cette mentalité selon laquelle un personnage, une franchise, est juste une plate-forme sur laquelle on peut arriver et dont on peut changer tous les paramètres à volonté pour adhérer à ce qu'on pense être "l'esprit du temps" (cela implique par exemple que peut-être, la franchise James Bond est morte parce qu'inadaptable de façon satisfaisante: dans ce cas, laissons-le disparaître dignement) au point de dénaturer le dit personnage et/ou l'atmosphère d'une franchise, sa personnalité, outre cela donc, je ne trouve pas qu'un personnage aussi clairement défini que James Bond puisse être changé si facilement sans perdre l'essentiel. Il est déjà plus dur à faire surnager de nos jours où il offre peu de différence avec le reste d'un genre dont il a été le créateur et qui a été tellement copié et caricaturé à tous les degrés, de tant de façons, que si en plus on en rajoute une couche en faisant de son physique un truc interchangeable à volonté, comme un nom sans rien derrière, ce ne sera plus qu'une série B de plus sans rien qui la fasse dénoter, avec juste les marketeurs pour dire sans trop y croire "attention, c'est spécial, c'est James Bond". Idriss Elba a suffisamment de charisme, de personnalité et de reconnaissance pour avoir sa propre franchise, être la base d'un personnage qu'on créerait pour lui. Personne ne le fait: pourquoi? Cette flemme, ce conformisme, cette trouille, cette absence de créativité qui semble aujourd'hui dominer Hollywood et apparentés, qui préfère saborder des franchises en les utilisant n'importe comment et en y foutant ce qu'ils pensent être les recettes du jour (dont le wokisme, la mutilation/castration des persos mâles, le gender/race swapping...) et en saupoudrant le tout d'un marketing massif (et d'autant plus coûteux, ce qui rend un film encore plus cher, donc encore plus risqué), toutes ces tendances révèlent autant une absence d'imagination et de capacité à la prise de risque, que sans doute la difficulté de l'équation actuelle pour ceux qui veulent encore sortir des films en salle: il n'y a plus que les géants et l'occasionnelle petite perle de génie (rare) qui peuvent espérer faire recette dans des salles où le prix du ticket (et des à côtés: parking, bouffe/boisson, temps....) et la concurrence du streaming et de la vidéo à domicile (ou celle qu'on a dans la poche) en général rendent la chose désormais très difficiles. Seuls les produits faisant événement ont encore une chance de percer, et malgré tous les efforts de Disney (qui écrase le marché occidental en ce moment et pour un moment, balayant tout le monde), on ne peut pas créer l'événement toutes les semaines, et même tous les mois, c'est de plus en plus difficile et cher comparé à ce que ça rapporte et à ce que ça fait risquer sur le plan de l'investissement. Donc James Bond, c'est censé être un "pur" anglais caricatural, avec tout le snobisme condescendant (mâle, britiche et prétentions aristocratiques/upper class) que cela implique, toxiquement masculin et sans la moindre honte à ce sujet, qui émarge dans le "old boys club" et ne s'excuse de rien. Déjà que ça m'a fait chier de le voir devenir émo avec une histoire pour faire pleurer dans les chaumières depuis Pierce Brosnan.... Je veux bien qu'il ait été trop caricatural dans les années 60-70, et trop bouffon-adjacent dans les années 80 avec Roger Moore, mais après le pseudo-sentimentalisme dégoulinant pour corriger le tir, il serait temps de trouver un juste milieu et de l'assumer. Aller dans la voie de "l'air du temps" tel que le voit le milieu du ciné en ce moment, c'est garantir d'avoir un perso fadasse tel qu'on en voit sur tous les écrans. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 14 juillet 2019 Share Posté(e) le 14 juillet 2019 il y a 1 minute, Tancrède a dit : Pas pour moi: outre que j'aime vraiment, mais alors vraiment pas, le gender/race-swapping, et plus généralement cette mentalité selon laquelle un personnage, une franchise, est juste une plate-forme sur laquelle on peut arriver et dont on peut changer tous les paramètres à volonté pour adhérer à ce qu'on pense être "l'esprit du temps" (cela implique par exemple que peut-être, la franchise James Bond est morte parce qu'inadaptable de façon satisfaisante: dans ce cas, laissons-le disparaître dignement) au point de dénaturer le dit personnage et/ou l'atmosphère d'une franchise, sa personnalité, outre cela donc, je ne trouve pas qu'un personnage aussi clairement défini que James Bond puisse être changé si facilement sans perdre l'essentiel. Il est déjà plus dur à faire surnager de nos jours où il offre peu de différence avec le reste d'un genre dont il a été le créateur et qui a été tellement copié et caricaturé à tous les degrés, de tant de façons, que si en plus on en rajoute une couche en faisant de son physique un truc interchangeable à volonté, comme un nom sans rien derrière, ce ne sera plus qu'une série B de plus sans rien qui la fasse dénoter, avec juste les marketeurs pour dire sans trop y croire "attention, c'est spécial, c'est James Bond". Idriss Elba a suffisamment de charisme, de personnalité et de reconnaissance pour avoir sa propre franchise, être la base d'un personnage qu'on créerait pour lui. Personne ne le fait: pourquoi? Cette flemme, ce conformisme, cette trouille, cette absence de créativité qui semble aujourd'hui dominer Hollywood et apparentés, qui préfère saborder des franchises en les utilisant n'importe comment et en y foutant ce qu'ils pensent être les recettes du jour (dont le wokisme, la mutilation/castration des persos mâles, le gender/race swapping...) et en saupoudrant le tout d'un marketing massif (et d'autant plus coûteux, ce qui rend un film encore plus cher, donc encore plus risqué), toutes ces tendances révèlent autant une absence d'imagination et de capacité à la prise de risque, que sans doute la difficulté de l'équation actuelle pour ceux qui veulent encore sortir des films en salle: il n'y a plus que les géants et l'occasionnelle petite perle de génie (rare) qui peuvent espérer faire recette dans des salles où le prix du ticket (et des à côtés: parking, bouffe/boisson, temps....) et la concurrence du streaming et de la vidéo à domicile (ou celle qu'on a dans la poche) en général rendent la chose désormais très difficiles. Seuls les produits faisant événement ont encore une chance de percer, et malgré tous les efforts de Disney (qui écrase le marché occidental en ce moment et pour un moment, balayant tout le monde), on ne peut pas créer l'événement toutes les semaines, et même tous les mois, c'est de plus en plus difficile et cher comparé à ce que ça rapporte et à ce que ça fait risquer sur le plan de l'investissement. Donc James Bond, c'est censé être un "pur" anglais caricatural, avec tout le snobisme condescendant (mâle, britiche et prétentions aristocratiques/upper class) que cela implique, toxiquement masculin et sans la moindre honte à ce sujet, qui émarge dans le "old boys club" et ne s'excuse de rien. Déjà que ça m'a fait chier de le voir devenir émo avec une histoire pour faire pleurer dans les chaumières depuis Pierce Brosnan.... Je veux bien qu'il ait été trop caricatural dans les années 60-70, et trop bouffon-adjacent dans les années 80 avec Roger Moore, mais après le pseudo-sentimentalisme dégoulinant pour corriger le tir, il serait temps de trouver un juste milieu et de l'assumer. Aller dans la voie de "l'air du temps" tel que le voit le milieu du ciné en ce moment, c'est garantir d'avoir un perso fadasse tel qu'on en voit sur tous les écrans. C'est surtout que je n'aime pas Daniel Graig * ... Par contre j'aime bien Idriss. Et je continus de croire qu'avec le bon scénariste il aurait pu renouveler le personnage. * En tout cas dans ce rôle/registre. Il a fait de bon film sinon. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 15 juillet 2019 Auteur Share Posté(e) le 15 juillet 2019 Il y a 13 heures, Shorr kan a dit : C'est surtout que je n'aime pas Daniel Graig * ... Par contre j'aime bien Idriss. Et je continus de croire qu'avec le bon scénariste il aurait pu renouveler le personnage. * En tout cas dans ce rôle/registre. Il a fait de bon film sinon. Dans Casino Royale il est franchement génial. Ensuite on voit que les scénaristes (et les réalisateurs) n'ont rien compris.... que Craig n'a pas compris non plus vu qu'il gère son perso de JB comme une recette de franchise bankable, sans amour ni passion. Au final l'ère Craig, pour moi, sera les années noires... à tel point que je ne sais pas si j'irais voir le dernier DC. pour ceux qui aiment le personnage, pour ceux qui se demandent pourquoi il doit être anglais (peut importe la couleur pour moi, mais ANGLAIS) et un homme, je ne peux que vous conseiller le livre James Bond (2)007 : Anatomie d'un mythe populaire , la retranscription du cycle de conférences de 2007 en un livre de 400 pages pas si cher. De tous les livres non artistique sur James Bond, c'est le seul qui est indispensable, et qui ne surfe ni sur la vacuité et l'ère du temps. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 15 juillet 2019 Share Posté(e) le 15 juillet 2019 (modifié) 4 hours ago, rendbo said: Dans Casino Royale il est franchement génial. Ensuite on voit que les scénaristes (et les réalisateurs) n'ont rien compris.... que Craig n'a pas compris non plus vu qu'il gère son perso de JB comme une recette de franchise bankable, sans amour ni passion. Au final l'ère Craig, pour moi, sera les années noires... à tel point que je ne sais pas si j'irais voir le dernier DC. pour ceux qui aiment le personnage, pour ceux qui se demandent pourquoi il doit être anglais (peut importe la couleur pour moi, mais ANGLAIS) et un homme, je ne peux que vous conseiller le livre James Bond (2)007 : Anatomie d'un mythe populaire , la retranscription du cycle de conférences de 2007 en un livre de 400 pages pas si cher. De tous les livres non artistique sur James Bond, c'est le seul qui est indispensable, et qui ne surfe ni sur la vacuité et l'ère du temps. C'est tout le problème d'un personnage iconique: James Bond a littéralement lancé l'archétype de l'espion de ciné (et à la télé), et de celui du film d'espionnage et de ce qu'est "l'espionnage" dans la fiction (c'est pas vraiment le moule John le Carré, plus proche du monde réel, qui va créer des franchises). Il était le seul sur le marché pendant un moment, puis le seul crédible sur le marché (dans un océan de copies cheap, du type appelé "Eurospy"), puis le truc qui a un charme encore unique au milieu d'autres productions désormais crédibles, mais sans assez de personnalité (surtout quand les Ricains ont approprié le modèle et essayé d'y foutre leurs archétypes).... Mais maintenant? Comment différencier James Bond si c'est encore possible? S'il ne garde pas ses fondamentaux intemporels, intangibles, il ne sera qu'un personnage de plus, interchangeable, dont le nom ne résonne plus dans le flot de produits disponibles, en partie aussi parce que plusieurs générations maintenant ont grandi dans un monde où il était loin d'être le seul personnage en rayon, et pour qui il ne surnage plus tellement, voire plus du tout... A moins de lui garder son caractère et de le réaffirmer pour qu'il tranche dans le décor. C'était déjà lourd quand ils l'ont fait arrêter de fumer.... C'est quoi la prochaine étape? En faire un mari fidèle? Un divorcé en puissance à quatre pattes devant Bobonne? Un dragueur prétentieux qui prend gadin sur gadin face à des femmes "empowered"? Bonne chance pour faire des entrées avec ça. JB, s'il prend un gadin, c'est le gars qui réattaque sous un autre angle et gagne, ou bien claque la porte sans un regard en arrière, Rhett Butler style. Et qui ne sacrifiera jamais un bon verre de whisky aux demandes d'une donzelle. Ca a des défauts et des avantages, comme posture, mais c'est une posture, avec de la personnalité et des aspérités, donc quelque chose qui accroche. Qu'on ne l'asservisse ni aux nanas, ni aux gadgets, ni à un torrent émo, par pitié. Ou alors qu'on lui offre une mort digne. Modifié le 15 juillet 2019 par Tancrède 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 15 juillet 2019 Share Posté(e) le 15 juillet 2019 (modifié) Moi ce qui me gêne dans les nouveaux James Bond c'est la violence du personnage... ça dénature complètement sont coté "gentleman" à mon sens. Il y a 2 heures, Tancrède a dit : ... C'était déjà lourd quand ils l'ont fait arrêter de fumer.... C'est quoi la prochaine étape? En faire un mari fidèle? Un divorcé en puissance à quatre pattes devant Bobonne? Un dragueur prétentieux qui prend gadin sur gadin face à des femmes "empowered"? Bonne chance pour faire des entrées avec ça. JB, s'il prend un gadin, c'est le gars qui réattaque sous un autre angle et gagne, ou bien claque la porte sans un regard en arrière, Rhett Butler style. Et qui ne sacrifiera jamais un bon verre de whisky aux demandes d'une donzelle. Ca a des défauts et des avantages, comme posture, mais c'est une posture, avec de la personnalité et des aspérités, donc quelque chose qui accroche. Qu'on ne l'asservisse ni aux nanas, ni aux gadgets, ni à un torrent émo, par pitié. Ou alors qu'on lui offre une mort digne. Oui, les nouveaux avatars James Bond ne fument pas, ne boivent pas et ne draguent pas - beaucoup- ...............mais comme pour contrebalancer ils ont le droit de tuer..........mais alors de tuer à la pelle ! c'est une hécatombe à chaque fois. Des dizaines de méchants y passent *. Elle est belle la morale la contemporaine ! * D'ailleurs je suis étonné qu'il n'y est pas d'assocs pour les défendre ceux là. C'est de la discrimination caractérisé ! Qui pensent aux hommes de mains et à leurs familles, hein ?! Je vous le demande !! Modifié le 15 juillet 2019 par Shorr kan 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 15 juillet 2019 Share Posté(e) le 15 juillet 2019 Je préfère celui qui est bouffé par des bars mutants (les piranhas étant alors indisponibles car espèce protégée). Quote Moi ce qui me gêne dans les nouveaux James Bond c'est la violence du personnage... ça dénature complètement sont coté "gentleman" à mon sens. En même temps, JB est violent depuis le début; est-ce si sûr que le bodycount par film a augmenté? Ou le degré de violence dans l'image? Ce qui est plus James Bond, c'est le contraste entre l'extrême polissage des manières, du décorum, du comportement, des apparences, des propos, jusqu'au moment où la sauvagerie fait irruption, brutalement, dans cet univers strict, soit par surprise, soit parce qu'il n'y a pas d'autre choix. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 15 juillet 2019 Share Posté(e) le 15 juillet 2019 Dans GoldenEye, ça flinguait du bidasse russe par pelotons entiers... 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 16 juillet 2019 Share Posté(e) le 16 juillet 2019 Ce serait en effet Pierce Brosnan qui serait le James Bond le plus meurtrier, ce qui a à l'encontre de sa belle image de gentleman ("qui étrangle le chat ?"), avec un record pour Goldeneye (47 morts) : https://www.theguardian.com/film/datablog/2012/oct/05/james-bond-bodycount-deaths Notez cependant que dans les films, James Bond ne tue "que" 352 des 947 personnes tués (le compte s'arrête à Quantum of Solace). 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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