NUBEALTIUS Posté(e) le 5 septembre 2020 Share Posté(e) le 5 septembre 2020 http://www.opex360.com/2020/09/04/la-turquie-annonce-des-manoeuvres-navales-russes-impliquant-des-tirs-reels-a-lest-et-a-louest-de-chypre/ .... Cela étant, la Turquie vient d’émettre deux nouvelles notices maritimes [NAVTEX] pour annoncer que la Russie a l’intention de mener deux exercices navals à tirs réels en Méditerranée orientale, précisément dans la région où des navires de recherche sismique turcs sont à l’oeuvre. Le premier doit avoir lieu du 8 septembre au 22 septembre à l’ouest de Chypre et le second se tiendra du 17 au 25 septembre, à nord-est de l’île. D’où la question : pourquoi la Turquie, membre de l’Otan, a-t-elle annoncé la tenue de manoeuvres navales russes, dans une région contestée? Certains y ont vu un soutien implicite de Moscou aux revendications turques dans la zone… Ce qui n’est en réalité pas le cas. L’ambassade russe à Athènes a publié un communiqué pour donner une explication. « La Russie mène régulièrement des exercices militaires en Méditerranée orientale, toujours dans le plein respect des règles du droit international. Dans le cas d’exercices navals, le Service mondial d’avertissements de navigation [WWNWS] reçoit une notification tandis que pour les manoeuvres aériennes, une procédure bilatérale est suivie. C’est la pratique habituelle », a-t-elle assuré. Les mers et les océans sont divisés en 21 zones de navigation, appelées NAVAREA [Navigation areas] et pour lesquelles lesquelles différents États sont responsables des avertissements de navigations. Celle couvrant la Méditerranée et la mer Noire [NAVAREA III] relève de l’Espagne. Or, a fait valoir Kyriakos Kousios, le porte-parole du gouvernement chypriote, « tout le monde sait que, depuis de nombreuses années, la Russie s’adresse à Chypre dans le cas d’émission de Navtex pour des exercices dans la zone de navigation III [NAVAREA III] ». Surtout quand ils doivent se tenir dans la zone de responsabilité chypriote. Cela étant, et selon le quotidien Cyprus Mail, depuis quelques temps, Moscou s’adresse d’abord au centre basé en Espagne pour notifier ses manoeuvres militaires dans la zone. Et il revient ensuite à ce dernier d’émettre un Navtex. Ce qu’il a d’ailleurs fait pour les deux exercices devant avoir lieu près de Chypre. « En soi, cela ne court-circuite pas Chypre car, en fin de compte, le résultat est le même : l’autorisation viendra de Nicosie », ont expliqué des sources au journal chypriote. D’ailleurs, les autorités de l’île n’ont pas tardé à diffuser deux NAVTEX pour annoncer les deux exercices russes. A priori, pour annoncer ses exercices navals en Méditerranée orientale, la Russie privilégierait désormais l’Espagne plutôt que Chypre pour ne pas se laisser entraîner dans le différend entre Nicosie et Ankara. En revanche, en ce qui concerne les exercices aériens, cependant, Moscou continue de demander les autorisations nécessaires directement aux autorités chypriotes. Selon le site grec EuroPost, les NAVTEX de la République de Chypre pour les exercices russes auraient été publiés à 18h00, soit « environ une heure et demie avant celui turc, qui serait sorti à 19h40. » Quoi qu’il en soit, le porte-parole du gouvernement grec, Stelios Petsas, a déclaré que les exercices russes seraient « surveillés par tous les pays de la région, ainsi que par nos alliés et partenaires de l’Otan au sein de l’Union européenne »… Ce qui exclut la Turquie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. NUBEALTIUS Posté(e) le 5 septembre 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 septembre 2020 https://www.google.fr/amp/s/mobile.francetvinfo.fr/replay-radio/micro-europeen/micro-europeen-grece-jusquou-ira-erdogan_4081885.amp Micro européen. Grèce, jusqu’où ira Erdogan ? José-Manuel Lamarque Dans aujourd'hui, José-Manuel Lamarque et son invitée, la journaliste grecque Alexia Kefalas, évoquent l'escalade du conflit gréco-turque. Les violations par la Turquie des territoires maritimes, aériens de la Grèce et de Chypre. La France est venue au secours de la Grèce cet été. Un conflit ancien et complexe. Un risque de guerre entre la Turquie et la Grèce ? Par deux fois, à la mi-juillet et au mois d’août, Ankara a envoyé le navire Oruç Reis en Méditerranée orientale dans le but d’explorer les fonds marins pour une recherche de gisements gaziers. Mais ce navire n’est pas parti seul, il a été escorté par des bâtiments de guerre que les insulaires ont vus croiser au large des iles grecques. Les ambitions gazières d’Ankara sont la suite du désir du président turc d’annexer des îles grecques, comme l’explique notre invitée, la journaliste Alexia Kefalas, le risque de guerre est aujourd’hui une réalité entre la Turquie et la Grèce. Il faut dire que depuis des années, Ankara n’a de cesse au quotidien de violer l’espace aérien grec. Et aujourd’hui, la flotte militaire turque viole le plateau continental grec. La crise actuelle prend sa source en 1975 comme l’a développé l’écrivain Olivier Delorme, spécialiste des Balkans et de la Grèce : "A cette époque, la première crise a été provoquée par des activités de prospection turques dans les eaux du plateau continental grec, les Premiers ministres Karamanlis et Demirel avaient convenu de recourir à l’arbitrage de la Cour de justice internationale de La Haye pour régler ce différend. Et depuis, tous les Premiers ministres grecs, jusqu’à Kyriakos Mitsotakis, dans son allocution du 12 août dernier, ont appelé à cette solution, également recommandée par le Conseil de sécurité de l’ONU, la jurisprudence de la Cour laissant présager l’attribution à la Turquie de deux ou trois couloirs entre des îles orientales grecques afin que sa Zone économique exclusive (ZEE) soit d’une superficie équivalente à ce qu’elle serait sans ces îles." Mais cet engagement fut renié par Ankara, et depuis, la Turquie nie le droit des îles en mer Egée, plus précisément dans le Dodécanèse, c’est-à-dire les îles grecques se trouvant en face de la Turquie, îles qu’Erdogan n’exclut pas d’envahir, comme l’a précisé Alexia Kefalas. Les provocations turques dans cette zone sont une escalade belliciste. D’ailleurs le "sultan" d’Ankara remet en cause les traités de Lausanne (1923) et de Paris (1947), qui avaient défini les frontières et le partage des eaux entre la Turquie et la Grèce. Les îles grecques de la Mer Egée en danger La revendication des îlots et îles grecques remonte à l’année 1990 quand Ankara adoptait une doctrine des "zones grises", et ceci, dans l’irrespect total de la convention de Montego Bay qui prévoit les droits et devoirs d’Etats côtiers, soit, la mer territoriale 12 milles marins, 21,6 km, la zone contiguë, la ZEE, zone économique exclusive, et le plateau continental, 200 milles marins, 370,42 km, où l’Etat côtier peut procéder à des exploitations minières, des forages et posséder un espace de pêche. Mais la Turquie n’a jamais signé cette convention et ne la reconnaît donc pas. Ainsi la volonté d’expansion maritime d’Erdogan est illimitée, à l’image de son programme de "Patrie bleue" voulant une extension maritime turque, coûte que coûte, soit commençant par des recherches illégales d’hydrocarbures. Les recherches turques d’hydrocarbure sans retenue Pour comprendre l’action turque depuis juillet dernier, il faut remonter dans le temps. En 1974, la Turquie envahissait Chypre, suite à la tentative de coup d’état des colonels grecs sur l’île, ce qui fera tomber leur régime dictatorial. Depuis cette date, le nord de Chypre est occupé par la Turquie, créant un état fantoche non reconnu par la communauté internationale, et spoliant les biens des Chypriotes grecs qui ont dû fuir le nord de l’île, tout comme la Turquie avait par le passé chassé les Grecs de Turquie en 1920. 1.300 000 Grecs furent expulsés, sans compter les massacres des "Grecs Pontiques" et d’Anatolie à la même époque, ce drame étant appelé en Grèce la grande catastrophe, Μικρασιατική Καταστροφή. Quand en 2004 l’Union européenne s’élargissait à 10 nouveaux états membres dont Chypre, c’est-à-dire pas seulement la République de Chypre qui se trouve au sud de l’île, mais l’ensemble de l’île, considérée comme membre de l’Union européenne, dont le nord est toujours occupé par la Turquie. Rappelons que la Turquie est un état de 82 millions d’habitants avec une puissante armée, dont le régime d’Erdogan et son parti AKP, arrivés au pouvoir en 2002 n’ont pas hésité à emprisonner tout opposant à leur pouvoir, soit les intellectuels et journalistes, l’élite de l’armée turque, de la justice et de la police. Et Olivier Delorme de rappeler que : "La Turquie est aujourd’hui en conflit plus ou moins larvé avec tous ses voisins. Elle a soutenu Daesh, blanchi l’argent de son pétrole, tiré dans le dos des Kurdes, recyclé en supplétifs ce qui reste des terroristes de Daesh et Al Qaïda pour les disséminer en Libye, dans le Caucase où l’Azerbaïdjan, poussé par Ankara, ranime la guerre contre l’Arménie – probablement aussi parmi les migrants (peu aujourd’hui sont des réfugiés) qu’elle a lancés à l’assaut des îles ou de la frontière terrestre grecques". C’est la raison pour laquelle la découverte de gisements d'hydrocarbures en Méditerranée orientale pousse la Turquie à outrepasser le droit international. La république de Chypre a signé des accords de ZEE avec le Liban et Israël, et la Grèce avec l'Italie et l'Egypte, en vue de l’exploitation de ces gisements, ces accords étant un rempart aux visées expansionnistes de la Turquie. Aujourd’hui Ankara veut s’approprier les ressources gazières grecques et chypriotes en passant en force, ce qui est une manière pour Erdogan de rassurer ses alliés nationalistes turcs, ses affidés islamistes, et de "faire oublier" la situation économique de son pays. Le paravent d’Erdogan Car la bataille pour les hydrocarbures est aussi pour le président turc un moyen de mettre de côté la situation économique de son pays. Non content de vouloir réviser les traités de Lausanne et de Paris, de ne pas respecter la convention de Montego Bay, c’est au sein même de la Turquie qu’il faut porter une grande attention. Les économistes parlent d’une contraction du PIB de la Turquie de 9,9% dernièrement, d’autres évoquent plutôt un chiffre de 10,7%. Aujourd’hui si la Turquie a connu des années de croissances, depuis 2016 le pays connaît une importante inflation, quant à la livre turque, elle ne cesse de chuter, et la balance commerciale se détériore de mois en mois. Quant aux forces armées turques, le quotidien allemand Die Welt a annoncé, citant des sources militaires turques, qu’Erdogan, aurait demandé à ses officiers généraux de couler un navire grec sans faire de nombreuses victimes, les généraux auraient refusé de le faire. L’information est troublante dans le sens où ce seraient des généraux turcs qui auraient fait fuiter cette information. Une information qui doit être rapprochée aux événements militaires en Méditerranée orientale où, reprenant des manœuvres qui avaient été ajournées pour cause de pandémie par la France et l’Italie, ces dernières ont été reprises. Ainsi, La France et l’Italie viennent en aide à la Grèce et à Chypre, et on a noté dernièrement que des incidents navals et aériens ont été évités avec des bâtiments et des chasseurs français avec la marine et l’aviation turque. La France et l’Italie sont pour l’instant les seuls partenaires européens à venir en aide à la Grèce et à la république de Chypre. Une sourde Europe Il faut dire que l’Union européenne ne s’est pas pressée pour soutenir Athènes, surtout la chancelière Angela Merkel qui s’est fait beaucoup attendre dans la condamnation des provocations turques. Idem pour le Conseil de l’Europe dont la Grèce préside en ce moment le Conseil des Ministres. Bien qu’Erdogan ait reconverti la basilique Sainte Sophie (Agia Sofia) en mosquée, alors que Sainte Sophie est classée au patrimoine mondial de l’humanité, c’est au tour d'une ancienne église orthodoxe symbolique d'Istanbul d’être reconvertie en mosquée, l’église Saint Sauveur in Chora, un joyau de l’art byzantin du Ve siècle. Et le Conseil de l’Europe ne dit rien, garde le silence, tout comme nombre d’institutions internationales. Il est vrai que le Conseil de l’Europe en charge des droits de l’homme pourrait aussi donner de la voix face au décès de l’avocate kurde d’ Ebru Timtik après 238 jours de grève de la faim en prison, accusée par le pouvoir d’Ankara "d’appartenance à une organisation terroriste" pour avoir exercé son métier d’avocat. Ebru Timkit est la quatrième personne à être décédée cette année, à la suite d’un jeûne de la mort, Helin Bölek, soliste du groupe de musique Grup Yorum, est décédée le 3 avril dernier, au bout de 288 jours de grève de la faim pour protester contre l’emprisonnement d’autres membres du groupe et l’interdiction des concerts du Grup Yorum, le 7 mai, le bassiste du Grup Yorum Ibrahim Gökçek est décédé après une grève de la faim de 323 jours. Le 24 avril, Mustafa Koçak, prisonnier politique, décédait des suites d’une grève de la faim de 296 jours. Que faudra-t-il donc au Conseil de l’Europe pour enfin réagir ? L’Europe serait-elle plus sourde que Washington ? Un divorce américain Parce que les relations turco-américaines, elles aussi, connaissent une vraie dégradation, et ce, dès le 10 août dernier, le Département d’État, aurait demandé à la Turquie de cesser immédiatement ses prospections dans la ZEE grecque, quant au président Trump, d’après la presse grecque, il aurait refusé de répondre aux appels téléphoniques d’Erdogan. Washington présente ici une position plus tranchée que l’Otan. Car ne l’oublions pas, la Grèce et la Turquie sont membres de l’Otan. Et en cette fin de semaine, le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, tentant une médiation, a déclaré que la Grèce et la Turquie étaient prêtes à négocier, une déclaration aussitôt démentie par Athènes, confirmation par le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, déclarant qu'il n'y aurait aucune discussion tant que des navires turcs se trouveraient dans sa ZEE. Et le secrétaire général de l’OTAN de reconnaître qu’il n’y a pas d’accord entre la Grèce et la Turquie pour une négociation vers une désescalade des tensions en Méditerranée, avec une précision de sa part, qu’il y aurait des"avancées techniques". La réponse du gouvernement grec par la voix de son porte-parole ne s’est pas fait attendre : "Soyez sérieux pour être pris au sérieux". Pour l’heure la Méditerranée orientale n’est toujours pas apaisée. 1 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 5 septembre 2020 Share Posté(e) le 5 septembre 2020 Il y a 2 heures, NUBEALTIUS a dit : Et le secrétaire général de l’OTAN de reconnaître qu’il n’y a pas d’accord entre la Grèce et la Turquie pour une négociation vers une désescalade des tensions en Méditerranée, avec une précision de sa part, qu’il y aurait des"avancées techniques". La réponse du gouvernement grec par la voix de son porte-parole ne s’est pas fait attendre : "Soyez sérieux pour être pris au sérieux". Pour l’heure la Méditerranée orientale n’est toujours pas apaisée. Les grecs se souviennent du role de l’otan dans l’affaire chypriote, ils ne se laisseront pas avoir une deuxième fois. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. BPCs Posté(e) le 6 septembre 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 septembre 2020 (modifié) Un article de théâtre belli de mi août sur les ressources de gaz (et le gazoduc eastmed) comme moteur de la crise : https://theatrum-belli.com/le-gaz-naturel-un-des-causes-de-lagressivite-turque-en-mediterranee/ On a envie de dire que la nécessité de protéger le tracé de ce gazoduc va être la ligne rouge à nenpas dépasser par les turcs ??? Modifié le 6 septembre 2020 par BPCs 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 6 septembre 2020 Share Posté(e) le 6 septembre 2020 (modifié) Des chars sont déployés à la frontière greco-turque, l'appel à l'apaisement de Merkel semble bien fonctionner. Modifié le 6 septembre 2020 par Chimera Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fanch Posté(e) le 6 septembre 2020 Share Posté(e) le 6 septembre 2020 C'est dingue le nombre de fois où des "journalistes" tweetent des vidéos de convois militaires à la moindre montée de tension. Par contre j'ai pas vu de char. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kerloas Posté(e) le 6 septembre 2020 Share Posté(e) le 6 septembre 2020 Le 04/09/2020 à 19:15, Benoit a dit : La carte de Séville je n'ai pas trouvé. Mais j'ai trouvé le texte des accords dont elle est issue en anglais: https://ec.europa.eu/maritimeaffairs/sites/maritimeaffairs/files/docs/publications/mediterranean_expert_group_report_en.pdf Dans l'annexe 3, il est bien précisé que la Turquie a étendu ses eaux territoriales à 12 mn en Méditerranée et mer Noire mais pas en mer Égée et que la Grèce s'est abstenues de le faire sur l'ensemble de son territoire (à cause des menaces turques). En complément, il faudrait croiser les cartes présentes dans cette étude de la DG des politiques internes de l'Union de 2009 pour la Commission Pêche du Parlement : Eaux territoriales en Méditerranée et en Mer noire Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 6 septembre 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 septembre 2020 Il y a 3 heures, BPCs a dit : Mon dieu cette carte... C'est n'importe quoi. Le maréchal Haftar est l'allié des turcs? Depuis quand? Parce que de facto la Lybie est désunie et divisée sur ce point, et les alliés des turcs ne sont pas gagnants. Et Incirlik c'est pas à côté d'Ankara mais à côté d'Adana, tout au sud, près de la mer, très proche de la façade est de la méditerannée... 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 6 septembre 2020 Share Posté(e) le 6 septembre 2020 Tiens la "zone de coopération maritime" a beaucoup minci. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DrWho Posté(e) le 6 septembre 2020 Share Posté(e) le 6 septembre 2020 Et depuis quand Erdogan s'écrit avec un T à la fin?? (Orthographié comme ça sur la carte ! ) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 6 septembre 2020 Share Posté(e) le 6 septembre 2020 il y a 37 minutes, Patrick a dit : Mon dieu cette carte... C'est n'importe quoi. Le maréchal Haftar est l'allié des turcs? Depuis quand? Parce que de facto la Lybie est désunie et divisée sur ce point, et les alliés des turcs ne sont pas gagnants. Mais cette carte comme celle de Kelkin ne pointe pas vers le gouvernement de Tripoli... simplement parce que c'est pas facilement réalisable, sauf à passer par dessus la Crête. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 6 septembre 2020 Share Posté(e) le 6 septembre 2020 il y a 3 minutes, BPCs a dit : Mais cette carte comme celle de Kelkin ne pointe pas vers le gouvernement de Tripoli... simplement parce que c'est pas facilement réalisable, sauf à passer par dessus la Crête. Oui mais du coup c'est une belle illustration de la dichotomie existante entre la réalité et l'esprit des turcs pro-erdogan... Parce qu'à Benghazi et du côté proche de l'Egypte ce ne sont pas les copains des turcs qui commandent. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. NUBEALTIUS Posté(e) le 6 septembre 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 septembre 2020 (modifié) il y a 8 minutes, Patrick a dit : Oui mais du coup c'est une belle illustration de la dichotomie existante entre la réalité et l'esprit des turcs pro-erdogan... Parce qu'à Benghazi et du côté proche de l'Egypte ce ne sont pas les copains des turcs qui commandent. Et pourquoi pas!! Les turques un bien défini une ZEE avec la république de Chypre du Nord, pays non reconnu par l'´ONU et reconnu uniquement par làTirquie, donc signer un accord avec le GNA sur une zone maritime détenu par le LNA ne pose aucun problème. Ça s'appelle négocier et respecter le droit international à la sauce turque^^ Reste a la Grèce de négocier sa ZEE avec le PKK Modifié le 6 septembre 2020 par NUBEALTIUS 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 6 septembre 2020 Share Posté(e) le 6 septembre 2020 il y a 30 minutes, Patrick a dit : Parce qu'à Benghazi et du côté proche de l'Egypte ce ne sont pas les copains des turcs qui commandent. C'est pas grave pour Erdogan si la Libye ne peut pas profiter de cet arrangement... C'est juste pour avoir un semblant de légitimité internationale, parce que c'est un "accord" "bilatéral" Et puis si le GNA ne parvient pas à exploiter cette zone, la Turquie peut le faire pour eux ! Au nom de l'accord passé ! 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 6 septembre 2020 Share Posté(e) le 6 septembre 2020 https://www.google.fr/amp/s/m.20minutes.fr/amp/a/2855135 Tensions en Méditerranée : Le prochain Conseil européen pourrait décider de sanctions contre la Turquie Mis à jour le 06/09/20 à 17h23 Le prévu fin septembre sera consacré au premier chef au dossier turc et aux tensions en orientale, avec notamment l’étude de sanctions à l’égard d’Ankara, a déclaré dimanche le ministre français des Affaires étrangères. « Nous avons préparé ce dossier turc il y a quelques jours, entre ministres des Affaires étrangères à Berlin, pour énumérer la panoplie des représailles que nous pourrions engager à l’égard de la Turquie », a indiqué Jean-Yves Le Driansur France Inter. Plusieurs pays de l’Union européenne, la France en tête, connaissent de vives tensions avec la Turquie notamment sur le dossier libyen, les questions migratoires ainsi que la sécurité et les réserves de gaz en Méditerranée orientale, où Ankara est accusée de mener une politique expansionniste. « Nous disons à la Turquie : entre maintenant et le Conseil européen, faites preuve de capacité de discussion d’abord sur la Méditerranée orientale », a expliqué le chef de la diplomatie française. « C’est aux Turcs de faire en sorte que cette question (…) puisse faire l’objet d’une discussion (…). C’est possible ! », a-t-il ajouté. « A ce moment-là, on rentre dans un cercle vertueux sur l’ensemble des problèmes posés ». Le sommet aura lieu les 24 et 25 septembre La situation est devenue particulièrement volatile dans la région après un mois d’escalade, déclenchée le 10 août par le déploiement d’un navire de recherche sismique turc dans des eaux revendiquées par Athènes. Dans un signe de soutien à son partenaire grec au sein de l’UE, la France a renforcé fin août sa présence militaire en Méditerranée orientale. Et depuis des mois, les deux capitales échangent les invectives. Jean-Yves Le Drian a refusé de préciser la nature de ces éventuelles sanctions. « Il y a toute une série de mesures qui peuvent être prises. On n’est pas démuni du tout et il (le président turc Recep Tayyip Erdogan, ndlr) le sait très bien », a-t-il martelé. Mais il a évoqué en creux une batterie de sanctions économiques, accusant Recep Tayyip Erdogan de créer « un état d’esprit islamo-nationaliste » destiné à « cacher la vérité de la situation économique » en Turquie. Le Conseil européen, qui réunit les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, se tiendra les 24 et 25 septembre. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 6 septembre 2020 Share Posté(e) le 6 septembre 2020 Il y a 4 heures, DrWho a dit : Et depuis quand Erdogan s'écrit avec un T à la fin?? (Orthographié comme ça sur la carte ! ) Erdo-Gant ? Depuis qu'il nous a brandi un doigt, non ? 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 6 septembre 2020 Share Posté(e) le 6 septembre 2020 (modifié) Il y a 17 heures, BPCs a dit : Mais cette carte comme celle de Kelkin ne pointe pas vers le gouvernement de Tripoli... simplement parce que c'est pas facilement réalisable, sauf à passer par dessus la Crête. il suffit d'envahir la Crête au nom de la protection des 50 Turcs qui s'y sont établis avant hier... Modifié le 7 septembre 2020 par rendbo 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 7 septembre 2020 Share Posté(e) le 7 septembre 2020 (modifié) "La Turquie exhorte l'UE à rester «impartiale» dans sa crise avec la Grèce" : http://www.lefigaro.fr/international/la-turquie-exhorte-l-ue-a-rester-impartiale-dans-sa-crise-avec-la-grece-20200906 lol Lors d'un entretien téléphonique avec Recep Tayyip Erdogan, le président du Conseil européen Charles Michel a en retour souligné l'importance d'une désescalade entre les deux pays et appelé la Turquie à cesser les activités pouvant alimenter les tensions avec la Grèce, a indiqué un diplomate européen. La Turquie et la Grèce, toutes deux membres de l'Otan, se déchirent à propos de gisements d'hydrocarbures en Méditerranée orientale, dans une zone qu'Athènes estime relever de sa souveraineté. Durant l'entretien avec Charles Michel, le leader turc «a invité les institutions et les Etats membres de l'UE à rester équitables, impartiaux et objectifs et à agir de façon responsables sur les problématiques régionales, en particulier en Méditerranée orientale», selon la présidence turque. Le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell a évoqué des sanctions contre la Turquie, comme la France. Mais cette dernière, qui a déployé des navires de guerre et des avions de combats dans la région pour soutenir la Grèce, n'a pour l'instant pas réussi à rallier d'autres pays de l'UE à sa position. Charles Michel a déclaré à M. Erdogan que «toutes les mesures - la carotte et le bâton - seront envisagées» lors du sommet fin septembre, selon le diplomate européen. Le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell a évoqué des sanctions contre la Turquie, comme la France. Mais cette dernière, qui a déployé des navires de guerre et des avions de combats dans la région pour soutenir la Grèce, n'a pour l'instant pas réussi à rallier d'autres pays de l'UE à sa position. Charles Michel a déclaré à M. Erdogan que «toutes les mesures - la carotte et le bâton - seront envisagées» lors du sommet fin septembre, selon le diplomate européen. je sens qu'au final on va "Louer" la Zone à la Turquie .... Une sorte de Baillage ou de fermage Modifié le 7 septembre 2020 par NUBEALTIUS Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 7 septembre 2020 Share Posté(e) le 7 septembre 2020 il y a 25 minutes, NUBEALTIUS a dit : Charles Michel a déclaré à M. Erdogan que «toutes les mesures - la carotte et le bâton - seront envisagées» lors du sommet fin septembre, selon le diplomate européen. Oui, j'ai remarqué aussi. Le problème bien sûr c'est que si on donne une carotte à un pouvoir qui utilise l'intimidation militaire et la menace d'agression pour tenter de voler le bien d'un pays voisin... ledit pouvoir risque fort de recommencer bientôt, puisque ça marche si bien ! ...A moins de choisir une carotte bien dure, et de l'utiliser comme bâton ? il y a 25 minutes, NUBEALTIUS a dit : (...) je sens qu'au final on va "Louer" la Zone à la Turquie .... Si "on" désigne la Grèce, ou l'UE, je n'y crois pas. Athènes n'est vraiment pas partie pour "s'écraser" - même s'ils restent mesurés et raisonnables - et l'UE ne peut pas décider d'ouvrir ses coffres au mini-sultan sans l'accord de la France, de l'Italie, de l'Autriche et des autres pays qui n'ont pas envie de se laisser racketter. Si Berlin veut payer de sa poche, et hors UE, il est le bienvenu Mais je n'y crois pas. Angela Merkel y serait peut-être prête, mais pas en dehors du "paravent" UE. Sinon les Allemands risquent de ne pas lui dire merci. 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 7 septembre 2020 Share Posté(e) le 7 septembre 2020 Ça a quand même un relent de racket toute cette histoire, j'espère aussi que le bâton soit bien dur et pas comme les fonds versé pour faciliter l'adhésion de la Turquie à l'UE ou pour la gestion des réfugiés.... puis avec quelque milliard Erdogan pour continuer à s'armer...... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 7 septembre 2020 Share Posté(e) le 7 septembre 2020 il y a 11 minutes, Alexis a dit : ...A moins de choisir une carotte bien dure, et de l'utiliser comme bâton ? Je te trouve un peu dur Alexis, ça ne coûterait pas grand chose d’offrir une petite prime à Erdogan s’il rentre en négociation. Révélation 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 7 septembre 2020 Share Posté(e) le 7 septembre 2020 il y a 4 minutes, Hirondelle a dit : ...A moins de choisir une carotte bien dure, et de l'utiliser comme bâton ? Je te trouve un peu dur Alexis, ça ne coûterait pas grand chose d’offrir une petite prime à Erdogan s’il rentre en négociation. Nous voici donc en train de discuter des différentes manières d'utiliser une carotte. Sur le fil de Médor. Et il ne s'agit même pas de cuisine. Ce forum s'enrichit de jour en jour 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 7 septembre 2020 Share Posté(e) le 7 septembre 2020 (modifié) il y a une heure, NUBEALTIUS a dit : "La Turquie exhorte l'UE à rester «impartiale» dans sa crise avec la Grèce" : http://www.lefigaro.fr/international/la-turquie-exhorte-l-ue-a-rester-impartiale-dans-sa-crise-avec-la-grece-20200906 Tout à fait et donc la réponse de l'UE sera (mais en version plus polie) "conformément aux traités que vous avez signé, entre autres quand vous vous êtes faits exploser votre petit empire, vous pouvez vous coller vos revendications dans le fion". Remarquez que c'est compatible avec la carotte. Modifié le 7 septembre 2020 par cracou 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 7 septembre 2020 Share Posté(e) le 7 septembre 2020 il y a 23 minutes, cracou a dit : Tout à fait et donc la réponse de l'UE sera (mais en version plus polie) "conformément aux traités que vous avez signé, entre autres quand vous vous êtes faits exploser votre petit empire, vous pouvez vous coller vos revendications dans le fion". Remarquez que c'est compatible avec la carotte. J'espère que ce ne sera pas qu'un vœux pieux. Et que l'UE saura rester uni dans le cas présent. Sinon ce ne sera que le début des revendications turques Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 7 septembre 2020 Share Posté(e) le 7 septembre 2020 Comme réponse impartiale, l'UE pourrait s'en remettre à la stricte observation du droit international et notamment dans ce cas de figure à la Convention de l'ONU sur le droit de la mer (UNCLOS) qui--faut-il le rappeler ?--fait partie de l'acquis communautaire. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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