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La guerre Haute intensité, à quoi doit-on s'attendre ?


Gibbs le Cajun

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Le 22/08/2021 à 08:24, Polybe a dit :

Ce qui est une très bonne nouvelle. Par contre ça pourrait piquer...aux réservistes ! Parce que le corollaire pourrait-être une affectation en fonction des capacités et des besoins. Et non plus comme avant, un choix de l'unité par l'individu lui-même...

S'ils veulent conserver des volontaires, faudra être souple sur le sujet, ce que le CEMA sait parfaitement.  Avec peut être des incitations financière pour trouver un équilibre.

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Je ne sais pas si cette interview a été déjà posté/commenté mais elle vaut le détour.

Sur forcesoperations.com, un entretien avec le Général de corps d’armée Vincent Guionie qui donne sont point vue sur la "haute intensité" 

Révélation

L’armée de Terre est désormais engagée dans une transformation de sa préparation opérationnelle qui doit conduire à forger des hommes et des femmes capables de combattre jusque dans les champs les plus durs de la conflictualité, conformément à la Vision stratégique du CEMAT. Au premier rang de cette impulsion, les 77 000 militaires subordonnés au commandement des forces terrestres (CFT), responsable de la mise en œuvre du contrat opérationnel de l’armée de Terre. Leur commandant, le général de corps d’armée Vincent Guionie (COM FT), revient sur les principaux enjeux de cette transformation à l’occasion de l’exercice Hull 2021, tenu du 5 au 12 novembre dans la plaine d’Alsace.

Diplômé en 1985 de Saint-Cyr, le général Guionie a notamment commandé le 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine et la 9e brigade d’infanterie de marine basée. Le 1er septembre 2018, il se voit confier le commandement des forces terrestres à Lille.

Bien qu’au cœur de la communication des Armées depuis près de 18 mois, la notion d’affrontement de haute intensité diffère d’un discours à l’autre et reste donc difficile à appréhender. Quelle serait, en tant que commandant des forces terrestres, votre définition de ce scénario ?

GCA Guionie : Derrière la haute intensité, nous entendons surtout la confrontation avec un ennemi à parité, qui utilise toutes ses capacités pour prendre l’ascendant. Dans ma génération, la référence, bien évidemment, c’est ce à quoi nous nous préparions dans le cadre de la guerre froide. C’est à dire un affrontement direct entre des divisions blindées complètes.

Cette référence n’est plus du tout celle des militaires des jeunes générations qui, eux, n’ont pas connu la guerre froide. Conceptualiser la haute intensité telle qu’elle se présenterait n’est pas un exercice évident. Je vais me référer à ce qu’en dit le général de corps d’armée Pierre Gillet, qui commande le Corps de réaction rapide – France et a beaucoup réfléchi à la question. Celui-ci caractérise la haute intensité autour de deux paramètres.

Le premier paramètre est la mise en déséquilibre régulière, voire très régulière de notre dispositif, chose à laquelle nous ne sommes pas habitués. Aujourd’hui quand nous intervenons au Sahel, hier quand nous intervenions en Afghanistan, nous n’avons jamais réellement été en déséquilibre : nos opérations ont été préparées et menées sans être perturbées. En haute intensité, nous serions mis en déséquilibre. Nous ne serions plus maîtres du contexte d’engagement, parce que cet adversaire à parité nous empêcherait de disposer de la latitude nécessaire pour garder cette maîtrise du tempo.

Le deuxième paramètre, également très parlant, relève des effets de saturation. Une saturation intervenant dans tous les domaines et aboutissant à des pertes massives. Certes, nous subissons des pertes aujourd’hui, qui sont systématiquement très douloureuses mais qui restent ponctuelles. Si nous sommes confrontés à un adversaire disposant de moyens létaux puissants, les pertes se compteront par dizaines, voire par centaines par jour. L’effet sur les flux du soutien santé serait sans commune mesure avec ce dont nous avons aujourd’hui l’habitude.

Le même constat est valable pour le spectre électromagnétique. Aujourd’hui, nos transmissions ne rencontrent pratiquement aucun obstacle. Face à un adversaire disposant de capacités de brouillage, nous serions en permanence perturbés car confrontés à une saturation de l’espace électromagnétique à laquelle nous ne sommes pas complétement habitués.

Très concrètement, nous aurions à gérer un théâtre sur lequel surviendraient, de façon ponctuelle mais répétée dans l’espace et dans le temps, à la fois des engagements de relative basse intensité, où l’on contrôlerait des zones face à une menace équivalente à ce que nous rencontrons actuellement, et, juste après ou juste avant, un déchainement de violence extrêmement brutal. Ce cas de figure a été rencontré en Ukraine, dans le Donbass, lorsqu’un bataillon ukrainien a été anéanti en quelques minutes par l’artillerie adverse.

Hull 2021 est l’un de ces exercices qui s’inscrivent dans cette volonté de durcissement de la préparation opérationnelle, préalable obligatoire pour « gagner la guerre avant la guerre ». Quelle importance revêtent-ils ?

GCA Guionie : Aujourd’hui, nous ne pouvons pas nous contenter de ne préparer que les opérations du moment. S’entraîner pour Sentinelle ou Barkhane, par exemple, est bien entendu essentiel, mais nous ne pouvons nous satisfaire que de cela. Il nous faut maintenant trouver le temps, trouver l’espace et disposer des ressources pour nous préparer à des engagements plus exigeants. Pour y parvenir, nous disposons de trois types d’espaces d’entraînement que nous essayons de combiner du mieux possible.

Il s’agit premièrement du terrain militaire, sur lequel nous avons beaucoup concentré notre énergie durant les 20 dernières années parce que nous pouvons y effectuer des tirs réels et reproduire des effets militaires impossibles à réaliser ailleurs. Le second espace reste le terrain libre, sur lequel nous sommes confrontés à des contraintes réelles qui obligent, par exemple, nos pilotes d’engins blindés à tenir compte d’interdictions réglementaires qui contribuent à complexifier davantage la manœuvre. Et le troisième espace est celui de la simulation. Aucun des trois ne permet à lui seul de reproduire exactement ce que l’on souhaite. Mais la combinaison de deux ou, dans l’idéal, de trois de ces espaces nous permettra de créer la masse et les circonstances pour travailler le maximum d’évènements possibles.

Hull 2021, par exemple, est un exercice à dominante terrain libre combiné avec du terrain militaire. D’autres lieux d’entraînement sont plus propices à une combinaison des volets terrain militaire et simulation. L’exercice majeur Orion prévu en 2023 dans la région des camps de Champagne combinera ces trois espaces.

Vous évoquiez récemment l’importance de la différenciation, donc l’acquisition d’une maîtrise individuelle et collective élevée de tous les savoir-faire. Qu’implique cet enjeu en matière d’entraînement ?

GCA Guionie : Avec la haute intensité pour horizon, nous devons tenir compte de trois paramètres importants en matière d’entraînement et de préparation. Le premier, c’est la guerre contre le temps. Pour combiner la préparation aux opérations en cours et développer l’ensemble des savoir-faire, il nous faut essayer de trouver, de conquérir de nouveaux espaces de temps, tout en permettant à nos militaires de conserver du temps pour eux.

Le second point est celui de la maîtrise des fondamentaux. Ces savoir-faire s’apprennent plutôt en garnison, mais il faut pour cela disposer du temps et des moyens disponibles sur place. Il y a là un réel effort à fournir. Le régiment de marche du Tchad en est un bel exemple. Grâce à Hull 2021, il peut s’entraîner dans son environnement proche et travailler les savoir-faire exigeants de toute unité d’infanterie.

Le troisième point relève effectivement de la différenciation. Plus l’engagement est complexe et violent, plus il nous faut maîtriser les savoir-faire du haut du spectre. Une opération comme Sentinelle, par exemple, exige des savoir-faire militaires simples. Nous pouvons donc y engager autant des fantassins que des artilleurs et des logisticiens. Tous partagent les savoir-faire du combattant suffisants pour remplir cette mission. Mais quand je vais engager une compagnie face à un escadron de chars de combat adverse, je vais demander à une unité comme le régiment de marche du Tchad et ses VBCI de maîtriser tous ses savoir-faire, tant tactiques que logistiques, pour faire face à cette redoutable menace.

La prise des installations de l’ex-base aérienne 132 de Colmar-Meyenheim par les marsouins du régiment de marche du Tchad, l’un des points d’orgue de l’exercice Hull 2021.

Le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Schill, rappelait en septembre qu’un affrontement de haute intensité ne peut se conduire qu’en coalition. Un mois après Hull 2021, vous mènerez l’exercice Scorpion XI avec le partenaire belge, une preuve parmi d’autres que ce type de rapprochement est essentiel ?

GCA Guionie : Faut-il le rappeler, ce partenariat avec la Composante Terre belge est inédit. Nous nous engageons à partager la totalité du spectre, de la doctrine à l’entraînement en passant par les équipements et l’organisation des unités. À terme, nous atteindrons un niveau d’interopérabilité presque maximal. Si une décision politique venait à autoriser un engagement commun, tout se ferait alors de manière extrêmement fluide.

Ce partenariat est par ailleurs centré sur la notion d’échange. Le partenaire belge nous apprend, entre autres, à mieux travailler sous un format otanien. Il dispose également de savoir-faire performants en terme de formation. Ainsi, nos JTAC [joint terminal attack controller], ces spécialistes de l’appui aérien rapproché, réalisent systématiquement leur pré-formation auprès de l’armée belge, qui dispose d’outils et de compétences ayant réduit de moitié notre taux d’échec.

Ne reste qu’une année avant le lancement de l’exercice interalliés et interarmées Orion, comment les forces terrestres vont-elles s’y préparer et comment conciliez-vous cette montée en puissance avec les autres activités de préparation opérationnelle ?

GCA Guionie : Orion sera un rendez-vous majeur qui, durant quatre mois, va nous permettre de retranscrire tout l’enchaînement d’une crise. Il démarrera en janvier avec le déclenchement de notre système d’alerte et comprendra plusieurs séquences successives, la séquence majeure pour l’armée de Terre étant la dernière, à savoir celle qui se déroulera au mois d’avril dans les camps de Champagne. Cette phase verra le déploiement d’une division dont l’objectif sera de figer une situation et d’empêcher un adversaire de mettre en œuvre une politique du fait accompli.

Nous créerons une animation de réseau permanente qui, chaque jour, engendrera des évènements sur l’ensemble de ce théâtre imaginaire et dans tous les champs de la conflictualité, qu’ils soient physiques ou immatériels.

En 2022, l’une des priorités majeures de la préparation opérationnelle, hormis les cycles relatifs aux OPEX et missions en cours, sera donc d’organiser toutes ces activités préliminaires à la tenue d’Orion. Cela impliquera de faire des choix, dont certains sont en train d’être fixés en ce moment-même, essentiellement sur le second semestre 2022. Nous nous approcherons alors d’Orion et il faudra effectivement donner la priorité à toutes les activités qui vont, peu ou prou, nous faciliter les choses.

“Orion sera un rendez-vous majeur qui, durant quatre mois, va nous permettre de retranscrire tout l’enchainement d’une crise”

GCA Guionie

Durant le premier semestre 2022, nous contribuerons aux exercices majeurs de l’OTAN Brilliant Jump et Cold Response. Ce déploiement sur le flanc nord de l’Europe est très important. Nous y armerons la composante terrestre avec le déploiement de la brigade VJTF [Force opérationnelle interarmées à très haut niveau de préparation, commandée par la brigade franco-allemande en 2022] et contribuerons avec un groupement à l’opération amphibie. Nous enverrons l’équivalent d’une brigade ainsi que l’état-major du Corps de réaction rapide – France. Ce sera aussi l’occasion de déployer nos Griffon et le système SICS [système d’information du combat Scorpion] au sein du 3e régiment de hussards et nos véhicules haute mobilité avec les chasseurs alpins. Ce faisant, nous démontrons notre solidarité envers l’OTAN et notre capacité à nous déployer sur le flanc nord. Ce sera aussi un test de projection important avant Orion.

Au deuxième semestre, nous jouerons un exercice de préparation autour du poste de commandement de la 3e division. Ce rendez-vous sera dédié à l’entraînement des différents échelons de commandement et comprendra un volet logistique, car il s’agira cette fois de tester l’organisation de la zone de déploiement opérationnel. En d’autres termes, il nous faudra éprouver notre capacité à accueillir et à soutenir les différentes unités françaises et alliées concernées par Orion, de manière à être parfaitement au rendez-vous quelques mois plus tard.

 … Il y a juste un passage qui m'interpelle. Dans l'interview il laisse entendre que nos "JTAC" n'étaient pas "très performants" et qu'ils se sont énormément améliorés au contact des JTAC Belges … Ça vous évoque des commentaires ? 

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Non, il dit : "nos JTAC, réalisent systématiquement leur pré-formation auprès de l’armée belge, qui dispose d’outils et de compétences ayant réduit de moitié notre taux d’échec."

En gros les belges forment les candidats avant de les envoyer passer l'exam.

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Il y a 3 heures, Ardachès a dit :

qui dispose d’outils et de compétences ayant réduit de moitié notre taux d’échec.

… Il précise surtout que la fréquentation des « apprenants » belges avait permis à NOS « JTAC » de réduire de moitié « leurs taux d’échec »

… une paille ?

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Il y a 9 heures, gustave a dit :

Pas facile de fournir les candidats idéals pour un stage extrêmement (trop) exigeant

… Tu en sais plus sur cette formation ? A te lire il semblerait que le niveau sois assez élevé mais quel est le niveau des impétrants ? Tu pourrais nous en dire plus ?

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C'est un peu l'illustration des difficultés des armées occidentales à fournir de la masse: ce stage vise à fournir des personnels aptes à garantir de façon quasi absolue la précision et la sécurité de frappes quels que soient les vecteurs et munitions utilisés, et cela en dialoguant en anglais. Cela implique un niveau très élevé. A l'origine il s'agissait de pilotes. Or nous voulons disposer de ces personnels dans tous nos détachements, et devons donc y envoyer des fantassins, qui ne sont pas sélectionnés sur les mêmes critères...

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Il y a 5 heures, Ardachès a dit :

… Tu en sais plus sur cette formation ? A te lire il semblerait que le niveau sois assez élevé mais quel est le niveau des impétrants ? Tu pourrais nous en dire plus ?

Ben déjà avoir le PLS requis en anglais est relativement discriminatoire. De mémoire il faut être 2222 en Anglais, cela ne pose pas (trop de problème) chez les officiers, par contre pour les sous-off, c'était (et c'est toujours je pense) un vrai problème RH. Du jour au lendemain beaucoup de régiment se sont mis à organiser des cours d'anglais pour pouvoir poursuivre une politique RH cohérente et inscrire des gens à des stages.

Ensuite tu as l'ensemble des outils du JTAC qui ne sont pas forcément disponible en régiment (exemple : PRC 117) c'est toujours mieux de savoir s'en servir avant le stage ; ça te retire une pression.

Enfin il faut être suffisamment pointu en topo et serein dans la manipulation de systèmes de coordonnées.

@floflo7886, Elika Team ils sont vraiment bien dans leur approche pour enseigner un anglais "métier". En résumant dès qu'ils peuvent le prof n'est pas un enseignant issu de l'éducation nationale mais un ancien opérationnel. Quand le prof est un ancien Marine ou pilote US qui ne parle pas un mot de français c'est quand même plus motivant pour chercher à communiquer.

 

Modifié par Fanch
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  • 1 month later...

Petit stress les armées ont un très mauvais retour des exercices hautes intensités.

http://www.opex360.com/2022/02/16/haute-intensite-laviation-de-combat-francaise-pourrait-etre-aneantie-en-moins-de-cinq-jours-selon-un-rapport/

"

Enfin, évidemment, la haute intensité suppose de lourdes pertes, tant en hommes qu’en matériels… Et sur ce point, les estimations livrées par la députée sont préoccupantes. « En extrapolant à partir des taux d’attrition constatés lors de conflits symétriques entre forces aériennes, comme la guerre du Kippour ou celle des Malouines, il est manifeste que l’aviation de chasse française pourrait être réduire à néant en cinq jours », a-t-elle avancée. Or, avec la vente de Rafale d’occasion, qui n’ont pas été remplacés dans les escadrons de l’armée de l’Air & de l’Espace, on peut s’attendre à une situation encore plus tendue.

En outre, les derniers exercices censés préparer les forces françaises au combat de haute intensité ont chacun livré leur verdict. Ainsi, les manoeuvres Warfighter 2021, organisée au niveau divisionnaire en avril dernier, ont mobilisé plus de 3’000 soldats, dont un millier de français [et autant de britanniques et d’américains]. Et elles ont montré qu’il fallait s’attendre à perdre un millier de soldats en dix jours de combat… Et davantage de blessés.

Dans le domaine maritime, d’une ampleur que l’on avait plus vue depuis fort longtemps, l’exercice Polaris 21 a réuni une vingtaine de navires et plus de 6000 militaires en Méditerranée, entre le 27 novembre et le 3 décembre 2021. Le groupe aéronaval du porte-avions Charles de Gaulle y a pris part, de même que la « task force 472 », constituée autour du porte-hélicoptères amphibie [PHA] Tonnerre. Ces manoeuvres ont mobilisé plusieurs bâtiments étrangers, notamment britanniques, américains, espagnols, italiens et grecs.

S’agissant des moyens engagés par la Marine nationale, des navires anciens, comme la frégate anti-sous-marine [FASM] Latouche-Tréville ainsi que les patrouilleurs de haute-mer [PHM] Commandant Birot et Commandant Ducuing, ont côtoyés des bâtiments récemment admis au service, à l’image des frégates multimissions « Provence », « Alsace » et « Aquitaine ».

Les détails de cet exercice figurent sans doute dans le rapport des deux députés [qui n’a pas encore été publié]. Mais lors son examen en commission, Mme Mirallès a indiqué que, lors d’un premier combat ayant duré une quinzaine de minutes, « deux frégates ont été envoyées [fictivement, ndlr] par le fond » et que « deux autres ont été neutralisées », ce qui représente 200 à 400 marins tués ou disparus. Au total, à l’issue de ces manoeuvres, huit navires ont été détruits. Probablement qu’il s’est agi des plus anciens… Ou pas.

"

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il y a 7 minutes, herciv a dit :

Petit stress les armées ont un très mauvais retour des exercices hautes intensités.

http://www.opex360.com/2022/02/16/haute-intensite-laviation-de-combat-francaise-pourrait-etre-aneantie-en-moins-de-cinq-jours-selon-un-rapport/

"

Enfin, évidemment, la haute intensité suppose de lourdes pertes, tant en hommes qu’en matériels… Et sur ce point, les estimations livrées par la députée sont préoccupantes. « En extrapolant à partir des taux d’attrition constatés lors de conflits symétriques entre forces aériennes, comme la guerre du Kippour ou celle des Malouines, il est manifeste que l’aviation de chasse française pourrait être réduire à néant en cinq jours », a-t-elle avancée. Or, avec la vente de Rafale d’occasion, qui n’ont pas été remplacés dans les escadrons de l’armée de l’Air & de l’Espace, on peut s’attendre à une situation encore plus tendue.

En outre, les derniers exercices censés préparer les forces françaises au combat de haute intensité ont chacun livré leur verdict. Ainsi, les manoeuvres Warfighter 2021, organisée au niveau divisionnaire en avril dernier, ont mobilisé plus de 3’000 soldats, dont un millier de français [et autant de britanniques et d’américains]. Et elles ont montré qu’il fallait s’attendre à perdre un millier de soldats en dix jours de combat… Et davantage de blessés.

Dans le domaine maritime, d’une ampleur que l’on avait plus vue depuis fort longtemps, l’exercice Polaris 21 a réuni une vingtaine de navires et plus de 6000 militaires en Méditerranée, entre le 27 novembre et le 3 décembre 2021. Le groupe aéronaval du porte-avions Charles de Gaulle y a pris part, de même que la « task force 472 », constituée autour du porte-hélicoptères amphibie [PHA] Tonnerre. Ces manoeuvres ont mobilisé plusieurs bâtiments étrangers, notamment britanniques, américains, espagnols, italiens et grecs.

S’agissant des moyens engagés par la Marine nationale, des navires anciens, comme la frégate anti-sous-marine [FASM] Latouche-Tréville ainsi que les patrouilleurs de haute-mer [PHM] Commandant Birot et Commandant Ducuing, ont côtoyés des bâtiments récemment admis au service, à l’image des frégates multimissions « Provence », « Alsace » et « Aquitaine ».

Les détails de cet exercice figurent sans doute dans le rapport des deux députés [qui n’a pas encore été publié]. Mais lors son examen en commission, Mme Mirallès a indiqué que, lors d’un premier combat ayant duré une quinzaine de minutes, « deux frégates ont été envoyées [fictivement, ndlr] par le fond » et que « deux autres ont été neutralisées », ce qui représente 200 à 400 marins tués ou disparus. Au total, à l’issue de ces manoeuvres, huit navires ont été détruits. Probablement qu’il s’est agi des plus anciens… Ou pas.

"

C’est le genre de simu qui veut tout et rien dire. Si on perd 100 raf a 5 j pour tenir un an, il faudrait alors plus 7000 raf pour tenir un an … 

pour le reste, on sait fort bien que l’armee est en sous format total mais le nucleaire est la pour cadrer les echanges et limite la masse engage. 
 

mais on utilise pas la bombe a tout et n’importe quoi. Il faudra donc revoir le format a la hausse, sauf a vouloir se retrouver rouster par une puissance nucleaire …

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  • 4 months later...
Il y a 2 heures, Gibbs le Cajun a dit :

J'ai fais un doublon sur le file regard étranger sur l'armée française .

A mon avis il prête un peu trop d'influence à Guy Brossolet. Avec cette publication, Brossolet s'est mis à dos toute la hiérarchie militaire et on lui a fait comprendre qu'il ne commanderait jamais un régiment... il a fini Lt Colonel. Le lien qu'il fait entre le principe de la techno-guérilla (ce qui est un peu réducteur pour Brossolet) et les concepts tactiques et opératifs français, me semble un peu forcé, il fait comme si le "choc" était absent de la doctrine, bref intéressant. 

Modifié par Fusilier
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il y a 28 minutes, Fanch a dit :

Personnellement, je ne trouve pas l'analyse hyper pertinente.

Moi non plus. Mais, le fond de l'article c'est de montrer que les français ont une orientation, une doctrine, contrairement aux britanniques... 

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Il y a 2 heures, Fanch a dit :

Personnellement, je ne trouve pas l'analyse hyper pertinente.

 

 

 

J'ai un avis , promis demain je mettrais en avant mon ressenti , là je suis pas au top santé malgré la prise de morphine . 

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  • 2 weeks later...
Le 26/06/2022 à 22:49, Fanch a dit :

Ah ça c'est du teasing, :bloblaugh:

 

Prends soin de toi et mollo sur les stupéfiants

Merci mon Ami :happy:

Bon j'ai pris mon temps , mais vu le sujet je vais éviter le pavé optique eparpillage à la grenade à fusil .

Ben moi j'ai plutôt compris que l'idée serait d'être capable de monter des groupements tactiques de divers niveaux , mélangeant ou pas divers types d'unités, si c'est le cas on pourra voir l'optique d'emploi d'éléments des BB via un escadron Leclerc , une compagnie sur VBCI , puis ajout d'un peloton Jaguar et d'une section sur Griffon issu d'une BLB .

L'idée étant de créer des bulles de protection permettant de protéger l'ensemble selon les capacités et portées de tir et d'observation .

Avec le programme scorpion , l'idée était de pouvoir aussi rapidement monté des groupements ad Hoc , sans préavis et montée selon le besoin , donc pas de durée limitée au court ,moyen ou long terme . 

Se qui était compliqué avant était de pouvoir rapidement monter une capacité interarmes efficace dans de tels conditions.

De plus en terme de capacité d'entraînement on a put obtenir une possibilité d'entraînement virtuel pour les EM des régiments , brigade et division via le système de communication , Idem pour les systèmes des unités allant jusqu'au groupe de combat .

Comme on ne peut pas planifier des exercices du niveau brigade ou division cette capacité au niveau entraînement EM virtuel permet de monter des groupements et de moduler , mais ça sera aussi possible en réel grâce à cette capacité connectée , on pourra voir des unités qui n'ont pas souvent l'occasion de travailler ensemble , mais qui grâce à cette capacité technologique pourront avoir une fluidité qu'on atteint qu'avec de l'expérience entre unités travaillant ensemble .

De facto avec la constitution de ces différentes bulles qui avec leurs capacités propres du faît de leur capacité de feu en portée de tir mais aussi d'observation , la connectivité entre elle verra aussi la possibilité d'être orienté selon la proximité et le type de menace détectée .

Bien évidemment il faudra aussi savoir travailler en dégradé , mais je pense que plus on aura travaillé en réel quand c'est possible ou en virtuel , cela apportera un plus là où il aurait fallu des années de travail en commun pour acquérir cette expérience .

Bien évidemment ça reste au niveau formation/entraînement qu'une aide car rien ne remplace le contact humain dans une manœuvre, mais ça poussera inconsciemment a encore plus d'inter operabilité interarmes .

Du point de vue capacité de prise d'initiative , et bien les capacités du programme scorpion à mon humble avis est basé sur se principe qui voit chez nos chefs toujours saisir l'opportunité dans la préparation et l'exécution d'une mission , laissant une large autonomie a tous les niveaux de commandement.

Du point de vue densification de l'effectif au combat , si on prend exemple de mon exemple via un Groupement Tactique ayant une pointe Blindée via un escadron de Leclerc et une compagnie sur VBCI , un peloton de Jaguars voir plus ( mon exemple n'est qu'une des multiples possibilités de construction de groupement tactique ) ,et d'une section (voir plus plus ) , Bien évidemment éléments importants les appuis via le génie et l'artillerie , soutien etc... Qui si je ne précise le détail seront forcément de mise .

on aura largement de quoi assurer une protection du groupement tout en gardant une capacité offensive qui verra selon le terrain qui commande aussi la possibilité aux Jaguars de travailler l'éclairage ,la reconnaissance ou la protection des flancs en ayant de l'allonge en capacité d'observation complétant les capacités du Leclerc pour apporter un feu important , et lorsque je vois que se que j'ai toujours émis comme avis concernant l'idée que la démocratisation dans la capacité à employer du lance-missile AC comme on a vu durant la guerre entre le Hezbollah et Israël , ou en Syrie même si il y a eu des limites vu que le régime a pas perdu la guerre ,on a vu en Ukraine que les capacités missile portable antichar étaient bien utile même si elle ne renverse pas une situation , comme quoi notre organisation de la guerre Froide avec le Milan disponible dans de nombreuses unités et pas que infanterie ,les capacités antichar via le VAB Mephisto ben ça aurait bien compléter avec nos divisions blindées .

Donc en plus des capacités roquettes AC et bien évidemment des obus de 120 mm mais aussi des 40 mm du Jaguar comme le 25 mm du VBCI , l'apport anti char des MMP des fantassins sur Griffon , sans oublier les armes secondaire ou principale comme sur le Griffon via la 12,7 , la MAG et apparemment du LG de 40 mm , du point de vue capacité de destruction et les capacités de portée d'observation de tir , ben en mode assurer la sûreté rapprochée tout comme celle de longue portée , on a une modularité qui sera un apport de puissance de feu et de précision dans cette capacité à fournir le feu , et c'est là où c'est important , on aura plus le soucis de voir un élément trop léger pour faire face et qui devra attendre un renfort qui devra aussi prendre du temps pour localiser la menace , car on ne connait pas forcément le terrain et parfois la désignation d'un objectif est parfois compliqué à retransmettre et à situer , là avec les systèmes d'alerte ,celui le plus apte à traiter la cible se verra assigner la destruction de cette menace qui sera clairement repéré et identifié .

Du point de vue capacité de personnels débarqué , ben on pourra largement agir dans des phases de nettoyage de positions ,tranchées , ou en mode urbain vu les possibilités du Jaguar en monté en site pour son canon , là où le Leclerc restera de mise comme moyen d'ouverture d'axe et de protection pour les fantassins et sapeurs débarqué , j'attend de voir le nouveau véhicule du génie et ses capacités , qui au vu de se qui a été présenté semble offrir une capacité intéressante .

Donc un max de personnels débarqué , et ça n'empêchera pas un chef de section de moduler ses groupes selon des besoins spécifiques , valable en inter section . Là aussi les capacités du réseau de transmission et de géolocalisation seront un plus qui apportera une grande souplesse et capacité de réactivité .

Maintenant,selon le besoin chaque bulles pourra retrouver une autonomie selon l'évolution d'une mission , comme tenir une zone pour nettoyer les derniers éléments via la bulle Jaguar/Griffon pendant que la bulle Leclerc/VBCI continuera à exploiter une percée , si il y a trop de persistance dans le nettoyage en arrière de l'axe de progression , on pourra toujours renforcer avec une ou  d'autres bulles ( Jaguar/Griffon ou Leclerc/VBCI ) .

Ça aussi pourra permettre un roulement permettant de garder en condition le facteur humain tout comme le maintien en condition du matos ,via les réparations etc...

Pour le déploiement d'une bulle de manière autonome , on aura toujours pour chaques bulles un appui artillerie , hélicos,drones et aviation , ne permettant pas ainsi à l'adversaire d'être réactif car étant en permanence sous pression .

Donc voilà , quand je vois les capacités qui se mettent en place , on aura des groupements tactiques meurtrier en terme de puissance de feu , de communication , tout en pouvant agir de manière décentralisée, permettant ainsi de limiter les risques via la menace artillerie .

Du point de vue soutien logistique , on voit qu'on évolue bien et ça vaut pour la capacité de sécurisation face aux risques de la menace dans les zones arrière .

Pour l'artillerie , on a de très bon tacticien qui ont prouvé que l'artillerie n'est pas qu'un outil d'appui à disposition mais aussi un outil de combat qui doit réfléchir de manière tactique son déploiement et son emploi pour fournir des appuis .

Là aussi on a une bulle artillerie qui selon le terrain , pourra de manière autonome ou avec une autres ou d'autres bulles /infanterie, Cavalerie et génie , surtout pour les batteries qui seront déployé sur Griffon mortier de 120 MEPAC qui offrira une capacité de feux a plus courte portée mais quasi aussi efficace que du 155 mm , permettant ainsi à la bulle artillerie d'avoir une autonomie dans la gestion de ses feux en orientant ses Caesars dans des tirs d'efficacité se rapprochant du rasage de carré de carte , enfin compléter par les LRM , et comme le suggère l'observatoire de l'artillerie de voir à passer sur du concept himars/katioucha sur roues .

Alors bien évidemment on aura de la précision car notre artillerie a toujours une réputation d'être précise , mais soyons honnête , dans un contexte haute intensité la priorité ne sera pas d'être dans un travail ou le risque zéro pour le dommage collatéral sera pris en compte même si bien évidemment on ira pas taper sur une ville ou la population est présente de manière importante, par contre cela n'empêchera des frappes ciblées efficace .dans la verte pour de la destruction de position , je pense que la concentration d'obus et roquettes sera dense , donc j'ai mis pour imager le côté rasage de carré de carte , mais c'est qu'une image , on aura la capacité de faire pleuvoir des obus et roquettes sur des positions de manière intense tout en perturbant aussi les capacités de l'arrière de l'ennemi et donc sa logistique , maintenance , artillerie.

Avec la réflexion d'être capable d'avoir une batterie d'artillerie en mode dispersée pour limiter les risques de contre batterie , on aura la possibilité de voir évoluer la sécurisation de 2 pièces par un groupe de protection a l'instar de se que les équipes d'observateurs d'artillerie ont vu évoluer via la mise en place d'un groupe de protection .

En ayant une souplesse dans la capacité à se disperser , même sans être séparé avec un 1 km entre chaques éléments , sur du 600 mètres on a déjà de quoi faire comme moyens de limiter le risque contre batterie .

Malgré la dispersion ,cela ne gênera pas la capacité à tirer au niveau tir d'efficacité ou de concentration des feux contre l'ennemi .

Alors bien ici c'est se que j'imagine en me basant sur des infos glané a gauche a droite en se qui concerne l'artillerie, ou comme ici le sujet qui nous intéresse sur la vision d'avoir une doctrine .

Enfin voilà mon analyse qui vaut se qu'elle vaut mais bon .

 

 

Modifié par Gibbs le Cajun
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  • 4 weeks later...

Voilà une excellente vidéo de stevius .

Et le rapport avec de grandes similitudes entre se qu'il se passe en Ukraine et la vision de Brossolet , un penseur militaire français que nombre sur le forum doivent mieux connaître que moi .

 

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  • 7 months later...

J'ai l'impression qu'un des soucis des fumigenes, c'est que des qu'il y a du vent, ils se dispersent tres vite. Leur emploi devient alors tres circonstanciel car dependant d'une meteo favorable. En plus, les drones ne vont pas etre autant gene par les fumigenes que des observateurs au sol. 

Finalement, comme c'est plus l'artillerie que les tirs tendues qui semblent etre meurtrier actuellement, je ne pense pas que les fumigenes empecheraient de faire un bombardement de la zone d'une attaque.

Par contre, j'ai vu une video d'un drone largueur de grenade utilisant des fumigenes et cela avait l'air efficace pour obliger les defenseurs embusques a sortir de leur "recoin" avec protection verticale ou les grenades classiques lachees sur l'entree ne semblent pas bien fonctionner.

Modifié par Deres
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Il y a 3 heures, Deres a dit :

J'ai l'impression qu'un des soucis des fumigenes, c'est que des qu'il y a du vent, ils se dispersent tres vite. Leur emploi devient alors tres circonstanciel car dependant d'une meteo favorable. En plus, les drones ne vont pas etre autant gene par les fumigenes que des observateurs au sol. 

Finalement, comme c'est plus l'artillerie que les tirs tendues qui semblent etre meurtrier actuellement, je ne pense pas que les fumigenes empecheraient de faire un bombardement de la zone d'une attaque.

Par contre, j'ai vu une video d'un drone largueur de grenade utilisant des fumigenes et cela avait l'air efficace pour obliger les defenseurs embusques a sortir de leur "recoin" avec protection verticale ou les grenades classiques lachees sur l'entree de semblent aps fonctionner.

Effectivement c'est un facteur qui peut poser pb le vent , mais après tout dépend la densité du tir d'Artillerie au niveau fumigène , Idem en mode urbain ou beaucoup de grenades fumigènes sur un point étroit ça peut vite être très dense sans pour autant que le vent dégage vite le nuage provoqué.

Pour les drones , disons que effectivement en prenant de l'altitude ils peuvent garder du visuel , mais ça reste quand même compliqué quand il y a la soudaineté d'un barrage d'Artillerie ou l'on l'on mettra la dose question obus fumigène , tout en ayant rapidement du mouvement dans le cadre d'un terrain ouvert . Et puis on peut aussi associer des obus explosifs entre les salves de fumigène ciblant les positions adverses , donc là ça peut aussi gêner les opérateurs de drone qui auront pas le choix que de se mettre à l'abri , donc compliquant le travail d'observation au travers du drone .

Je pense que les Ukrainiens ont cumulé une expérience qu'il faudra vite prendre en compte .

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A Marawi les Philippins avaient pas assez de fumigènes pour couvrir les traversées. A la place un soldat courrait de l’autre côté de la rue avec une corde reliée à un drap qui permettait de dresser un écran de tissu. Et comme les insurgés avaient pas assez de munitions ils osaient pas en gâcher en tirant au hasard. 

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