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Il y a 2 heures, wagdoox a dit :

Je pense qu’il faut surtout regarder le décalage entre ce que les pays attendaient et qu’on voulait apporter. 
ils demandaient une stabilisation sécuritaire de leur pays, on s’est ramené avec du nation building et un paquet de conditions societales qui ne pouvaient être acceptables par les populations locales.

En particulier, le voyage d'Issoufou à Paris pour soutenir Charlie Hebdo a contrarié une partie de la population :

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/01/22/niger-plus-jamais-ca_4561719_3212.html

Dix morts, dix innocentes vies arrachées à l’affection des leurs et de la nation nigérienne. Une vingtaine d’églises incendiées et saccagées, des débits de boisson brûlés, des hôtels particuliers partis en fumée… Tel est le triste bilan de deux jours d’enfer au Niger, après la publication par l’hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo des caricatures du prophète Mahomet, et de la présence du chef de l’Etat nigérien, Mahamadou Issoufou, à la marche du 11 janvier en France contre le terrorisme.

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/01/19/dix-morts-lors-de-protestations-anti-charlie-au-niger_4558942_3212.html

Des milliers de manifestants, réunis à l’appel des organisations islamiques du Mali, ont défilé dans la capitale sous des banderoles indiquant : « L’islam : victime du terrorisme occidental et international », « Oui à la liberté d’expression, non à la provocation ». Les plus échauffés allaient même jusqu’à brandir des affichettes « Je suis Coulibaly. Je suis Kouachi. Mort à Charlie ».

Les premières violences ont éclaté vendredi à Zinder (sud du pays). Le bilan des émeutes dans la deuxième ville du pays s’établit, officiellement, à cinq morts : un gendarme, trois manifestants tués par balle et une de leurs victimes dont le corps a été retrouvé calciné. La colère était dirigée : des représentations du pouvoir ont été vandalisées et le Centre culturel français incendié. Le lendemain, les violences se sont transportées à Niamey, la capitale, où cinq autres personnes ont perdu la vie. « Quatre d’entre elles ont été tuées dans des bars ou des églises », précise le ministre de l’intérieur, Massoudou Hassoumi. « 45 églises, cinq hôtels, 36 débits de boissons, un orphelinat et une école chrétienne ont été pillés avant d'être incendiés », a ajouté le porte parole de police, Adily Toro.

 

27 juillet 2015

01:40 Selon ce sociologue nigérien, c'est cette interview qui a mis le feu aux poudres (...) [interview de Mohammed Issoufou à France 24 disant] "je suis moi aussi Charlie Hebdo". Pour nous, intellectuels, c'est compréhensible, mais pour les gens qui ont une autre conception peut-être rigoureuse de l'islam, je crois que ça c'est pas tolérable.

Modifié par Wallaby
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Le 14/09/2023 à 11:48, Patrick a dit :

Et c'est parti pour la machine à à bullshit...

Je suis désolé, mais je suis comme saint Thomas, je ne crois que les preuves. Donc si tu as des preuves qui contredisent l'article de Reporterre, merci de les donner.

Faute de quoi, jusqu'à preuve du contraire, je tiendrai pour vraies celles des affirmations de Reporterre qui subsistent après avoir éliminé celles qui tombent sous le coup de la réfutation d'AfriqueXXI relative à l'allégation d'un rôle de la France dans le coup d'État de Seyni Kountché :

Le 14/09/2023 à 10:33, Wallaby a dit :

https://reporterre.net/Uranium-le-lourd-passe-predateur-de-la-France-au-Niger (13 septembre 2023)

Dès l’indépendance du Niger en 1958, la France a signé avec lui une série d’accords pour s’assurer un accès privilégié à l’uranium, considéré comme une matière première stratégique. En échange, le pays se voyait garantir la sécurité militaire, des marchés pour ses produits et une aide au développement. Ces traités comportaient aussi un appendice secret : la France s’engageait à défendre les nouveaux dirigeants non seulement contre les menaces extérieures mais également contre de possibles coups d’État.

Certains n’ont cependant pas eu cette chance. En 1974, Hamani Diori, le chef d’État du Niger de l’époque, fut victime d’un putsch, avalisé par Paris, juste après avoir réclamé une augmentation du prix de vente de l’uranium. Trente ans plus tard, le président Mamadou Tandja commit la même erreur. Après avoir gagné une substantielle augmentation du prix de l’uranium en 2008 et avoir obtenu que le Niger puisse vendre sa ressource minière à d’autres clients que la France, il fut renversé en 2010 par les militaires. Mahamadou Issoufou, un ingénieur des Mines, formé en France et ancien salarié d’Areva parvint à la tête de l’État à peine un an plus tard.

En 2013, dans un rapport sur les politiques extractivistes, l’association Oxfam a d’ailleurs montré comment Orano, ex Areva, profitait de la situation. L’uranium nigérien représentait près de 30 % de la production du groupe français mais le Niger percevait seulement 7 % des versements d’Areva aux pays producteurs, notaient-ils. L’entreprise a su négocier des réductions d’impôt qui lui ont fait gagner plusieurs dizaines de millions d’euros. Sans compter la gratuité dont l’entreprise bénéficie pour prélever des millions de litres d’eau dans la nappe phréatique d’Agadez en plein désert.

https://afriquexxi.info/Entre-le-Niger-et-la-France-un-air-de-deja-vu (8 septembre 2023)

Diori s’est par la suite rétracté. Foccart, lui, a toujours réfuté avoir planifié sa chute. Le tombeur de Diori, Seyni Kountché, l’a également nié. En 2014, dans un article publié dans la revue Politique africaine, l’historien néerlandais Klaas van Walraven, qui a eu accès aux archives de Foccart – des correspondances entre diverses institutions ainsi qu’entre Foccart et ses relais à Niamey, et des rapports militaires –, a considérablement fragilisé cette thèse. Non seulement, écrit le chercheur, « les Français n’étaient pas impliqués dans le coup », mais en plus, « ils furent totalement pris par surprise ».

Van Walraven l’explique par une série de défaillances du dispositif de renseignement français et par les mesures prises par les putschistes afin de duper les nombreux coopérants présents dans le pays. Il va même plus loin en révélant qu’il a été envisagé à Paris d’envoyer les troupes pour rétablir Diori dans ses fonctions. « Durant les deux premiers jours après le putsch, écrit-il, les Français ont même considéré la possibilité de défaire les putschistes et revenir à la situation ex ante et / ou de sauver Diori par le déploiement de forces basées principalement en France ». Des avions ont été mobilisés, et des troupes (le deuxième régiment étranger de parachutistes basé en Corse) mises en alerte. Selon un télégramme retrouvé dans le fonds Foccart, les parachutistes devaient se rendre à N’Djamena via la base d’Istres (sud de la France), et, de là, attendre l’ordre de « poursuivre mission sur Niamey ou de retour en France ». Un nom fut même donné à l’opération : « Plan Somme ».

Mais ce plan fut abandonné dès le 16 avril. Outre que le contexte politique ne le permettait pas en France, après la mort de Pompidou – au cours d’une réunion organisée au Sénat autour de Poher le 15 avril, Foccart, qui défend l’intervention, est mis en minorité –, il était trop tard pour agir, estime le chercheur : « L’annulation du “Plan Somme” à son deuxième jour d’existence doit être comprise à la lumière du fait accompli créé par les forces nigériennes : le putsch a rapidement permis une prise de contrôle total. » Très vite, Diori est exfiltré du palais présidentiel – où son épouse, Aïssa, sera tuée dans la foulée dans des circonstances troubles. Et l’armée semble unie, comme le fait savoir l’ambassadeur de France dans un télégramme révélé par van Walraven :

Dans ces conditions, une intervention militaire à Niamey est […] totalement exclue. Les forces [n]igériennes dans la capitale […] qui, toutes, soutiennent le nouveau régime sont bien supérieures en nombre et en armements au détachement français. […] Le terrain d’aviation fermé à tout trafic, est occupé. […] J’ignore où est détenu le président Diori. Une intervention militaire serait donc non seulement […] inopportune mais encore irréalisable sauf au prix d’un renforcement par des moyens extérieurs considérables.

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Le 27/09/2023 à 09:01, Elemorej a dit :

Le débat est intéressant! Je partirais plus sur certain facteur, comme le dit Bubzy, "le découpage de territoire à la hache" et l'ensemble des choses en héritage sur lesquelles ils doivent bâtir.

Dans l'ensemble, les frontières issues de la (dé)colonisation ont été plébiscitées par 70 ans de vie commune sans conflits frontaliers.

On pourrait se demander s'il n'aurait pas fallu créer un État Ouest-Africain francophone unique prenant la suite de l'AOF, sans frontières. Quelque chose qui aurait été dans le sens du panafricanisme.

Et en fait, on n'a pas découpé le Mali et le Sénégal, puisqu'à l'indépendance, c'est la "Fédération du Mali", regroupant le Mali et le Sénégal qui a obtenu l'indépendance. Donc c'était pas découpé à la hache entre ces deux "provinces".

Il y a également eu une éphémère "Union Ghana-Guinée" (+Mali) de 1958 à 1962 :

Le 15/07/2021 à 14:08, Wallaby a dit :

C'est surprenant, mais ils ont vraiment obtenu l'indépendance "comme cela" :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fédération_du_Mali

Le 15 mai 1959, de Gaulle reçoit Keïta à l'Élysée et reconnaît la fédération du Mali au sein de la Communauté. Puis, le président français répond favorablement le 13 décembre devant l’Assemblée fédérale siégeant à Dakar, à la requête de transfert des pouvoirs de la communauté à la Fédération formulée le 29 septembre précédent. Les négociations ouvertes à l'hôtel Matignon le 18 janvier 1960 aboutissent à la signature le 4 avril des accords sur l'indépendance de la Fédération, proclamée officiellement le 20 juin 1960 à minuit à l'Assemblée fédérale, par son président Léopold Sédar Senghor.

Ce que j'avais entendu dire c'est qu'au moment de l'indépendance, pour un certain nombre d'intellectuels africains, il n'était pas du tout évident qu'il faille accepter les découpages administratifs issus de la colonisation, et qu'en principe, dans l'idéal, l'Afrique devrait être unifiée. La Fédération du Mali était une manière d'affirmer cet idéal. C'est également dans cette perspective panafricaniste, controversée, qu'a été créée l'Organisation de l'Unité Africaine. Ce qui joue aussi probablement chez les "progressistes", c'est l'attractivité du modèle de l'URSS qui est également une Union centralisée de Républiques.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Panafricanisme#L'indépendance_du_Ghana_et_ses_conséquences

Le processus d'union africaine est fortement dynamisé par la proclamation de l'indépendance du Ghana de Kwame Nkrumah, qui survient le 6 mars 1957. Dans son discours, Kwame Nkrumah rappelle que « l'indépendance du Ghana n'a pas de sens si elle n'est pas liée à la libération totale de l'Afrique ». Le 15 avril 1958, la Conférence des États Indépendants d'Afrique se réunit à Accra, la capitale ghanéenne, et réunit les délégués des huit puissances africaines déjà souveraines (Égypte, Libye, Maroc, Tunisie, Éthiopie, Ghana, Liberia et Soudan) ; ils y exigent la décolonisation de tout le continent et demandent la création des États-Unis d'Afrique. Cependant le RDA (Rassemblement démocratique africain de Léopold Sédar Senghor) n'y est pas présent. De son côté, afin de répondre aux panafricains anglophones et protestants, [le centrafricain] Barthélémy Boganda appelle à fonder les États-Unis d'Afrique latine.

Le 28 septembre 1958, la Guinée devient indépendante et donne à Nkrumah et Sékou Touré l'occasion de fonder l'Union Ghana-Guinée.

En juillet 1958 à Cotonou, Léopold Sédar Senghor accueille en tant que dirigeant du Parti du regroupement africain de nombreux délégués de l'Afrique française afin de conforter ses positions panafricaines et fédéralistes. La même année, les mouvements nationalistes de pays tels que le Kenya, l'Ouganda ou encore le Mozambique se retrouvent à Mwanza au Tanganyika afin de donner naissance au Mouvement pan-africain pour l'Afrique orientale et centrale.

https://en.wikipedia.org/wiki/Organisation_of_African_Unity

Peu après leur accession à l'indépendance, un certain nombre d'États africains ont exprimé un désir croissant d'unité au sein du continent. Cependant, tout le monde n'était pas d'accord sur la manière de réaliser cette unité, et deux groupes d'opinion ont émergé à cet égard :

    Le bloc de Casablanca, dirigé par le Ghanéen Kwame Nkrumah, souhaite une fédération de tous les pays africains. Outre le Ghana, il comprenait également l'Algérie, la Guinée, le Maroc, l'Égypte, le Mali et la Libye. Fondé en 1961, ses membres sont décrits comme des "États progressistes".
    Le bloc monrovien, dirigé par le Sénégalais Senghor, estime que l'unité doit être réalisée progressivement, par le biais de la coopération économique. Il ne soutient pas la notion de fédération politique. Ses autres membres sont le Nigeria, le Liberia, l'Éthiopie et la plupart des anciennes colonies françaises.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_de_l'unité_africaine

Le 25 mai 1963, 32 États créèrent l’Organisation de l'unité africaine à Addis-Abeba en Éthiopie. Parmi les chefs d'État fondateurs, les avis divergeaient sur sa nature. Les partisans du fédéralisme, menés par le président du Ghana Kwame Nkrumah, s’opposaient aux tenants d’une « Afrique des États » avec à leur tête le président sénégalais Léopold Sédar Senghor. Ces derniers imposèrent leur vision et l’Organisation de l'unité africaine devint un outil de coopération, et non d’intégration, entre les États.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Union_des_États_africains

Le 23 novembre 1958 une Union Ghana-Guinée fut formée. Le 1er mai 1959 il fut annoncé que l'Union serait renommée Union des États africains. En avril 1961 (ou le 24 décembre 1960) le Mali joignit l'Union. L'Union se sépara en 1962, lorsque la Guinée commença à se rapprocher des États-Unis, contre la ligne marxiste de ses partenaires, qui étaient plutôt orientés vers l'adversaire des États-Unis pendant la Guerre froide, l'Union soviétique.

langfr-220px-Union_of_African_States_(or

 

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Reste le problème de l'inclusion problématique des Touareg dans le Mali.

Un des héritages de la colonisation qui a pu exacerber les choses, c'est que les synergies qui existaient entre pasteurs touareg et agriculteurs sédentaires songhaï, ont été supprimées par l'administration coloniale qui pour pacifier, a entrepris de repousser les Touareg loin du fleuve Niger :

Charles Grémont, « Comment les Touaregs ont perdu le fleuve. Eclairage sur les pratiques et les représentations foncières dans le cercle de Gao (Mali), XIXe-XXe siècles », 2005

http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers10-07/010037541.pdf

page 249

Le fleuve Niger était un lieu de convergence pour les pasteurs-nomades, attirés par les ressources qui s'y trouvaient (à commencer par l'eau évidemment qui n'était jamais sûre en d'autres endroits), mais aussi du fait de la spécialisation des économies développées par les différents groupes. En effet, les Touaregs ne cultivaient pas, et les Songhay et les Arma ne pratiquaient quasiment pas l'élevage (alors que rien ne les en empêchait fondamentalement, ni les uns ni les autres - les Peuls de Gabero par exemple étaient bien agropasteurs). Ces activités apparaissaient du reste complémentaires, l'une favorisant l'autre (éleveurs bénéficiant des pailles après les récoltes, et agriculteurs profitant, pour les zones exondées, de la fumure des animaux)

pages 253-254

Pour amener les groupes touaregs et arabes résistants à se soumettre, les colons élaborent deux stratégies redoutables et concomitantes: l'interdiction faite à ces derniers d'accéder au fleuve, et la division entre les populations. Ainsi en 1898, au début de la conquête de la zone de Gao, une méthode radicale est clairement recommandée en haut lieu, par le gouverneur du Soudan français.

(...)

Sans aller jusqu'à ce point ultime, l'extermination pure et simple, les troupes françaises se sont efforcées effectivement de repousser les Touaregs de la vallée du fleuve.

pages 273-274 [concernant les années 1990]

La rébellion, dans sa première phase (jusqu'aux accords de paix de Tamamasset en janvier 1991), est restée cantonnée du côté haoussa. La vallée du fleuve a ainsi été épargnée, elle n'avait d'ailleurs fait l'objet d'aucune revendication spécifique de la part des combattants touaregs et maures. Mais dans les mois qui suivent, des actes de banditisme se développent au niveau des villages et des campements, et entraînent des opérations de représailles importantes, comme dans la ville de Gao en avril 1991. La peur et la stigmatisation de « l'autre» s'intensifient alors et se cristallisent autour de figures simplistes et triviales. Surgissent ainsi les oppositions « sédentaires» contre « nomades », ou encore « Noirs » contre « Blancs ou Rouges» 27. Et sous couvert de ces représentations, réapparaît l'idéologie radicale façonnée par le colonisateur français au moment de la conquête, selon laquelle les « nomades » n'ont aucun droit sur les terres qu'ils parcourent, qu'ils constituent de par leur mode de production un danger pour une vallée riche comme celle du Niger et pour les « sédentaires », et qu'ils doivent par conséquent être refoulés dans le Sahara !

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6 hours ago, g4lly said:

Un exemple trivial ... Au Mali on a empêché le dialogue entre les loyalistes et les séparatiste ... en arguant contre l'avis du pouvoir malien que c'était tous des djihadiste, tous des terroristes et qu'il n'y avait rien à discuter avec eux.

Le raccourci opposant égal terroriste islamiste ... était une facilité pour rester faire la guerre sur place plutôt que d'essayer de trouver d'autres solutions. Pas forcément que ce soient les bonnes, mais aux moins c'étaient celle que les locaux voulaient essayer.

Dans le virage US de divers états du coin il faut se poser des questions sur la manière dont on les traite aussi. Le Maroc qui vire sous alliance US ca interroge par exemple ...

Et l'argument à la con de @prof.566 c'est pas notre faute, on est les meilleurs, et la seule raison qui fait qu'on s'en prennent à nous c'est parce que nous serrions les colons historique me semble un bon moyen de refuser de se poser les vrai question ... ou a t on merdé. En psychologie on appelle ca un comportement d’évitement.

Et ton argument nous expliquant que c'est un épiphénomène est du même acabit.

T'évites de dire (surtout en étant modo, et en entravant que tchi à la situation locale) que mes arguments, DEFORMES par toi sont à la con ok? Sinon ca se réglera à la récré.

 

Modifié par prof.566
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Les analyses de Jannik Schritt, universitaire de l'université de Göttingen, sur le régime Issoufou-Bazoum convergent très largement avec celles de Rahmane Idrissa :

https://afriquexxi.info/Au-Niger-le-systeme-politique-est-base-sur-la-captation-du-butin (18 septembre 2023)

Le PNDS est le principal bénéficiaire du fait que c’est le parti au pouvoir et qu’il occupe tous les postes stratégiques pour exploiter les revenus. Lors d’un changement de pouvoir, les postes dans l’administration sont également souvent remplacés par des loyalistes du parti, parfois jusqu’au niveau le plus bas. Le PNDS a par ailleurs réussi à affaiblir l’opposition politique à tel point que le système multipartite est devenu de facto un système à parti unique au fil des années. Lorsque le PNDS est arrivé au pouvoir, il y avait quatre principaux partis (PNDS, MNSD, Moden-FA, CDS). En cooptant des hommes politiques de tous les autres partis dans un « gouvernement d’union nationale », en jouant sur les conflits internes (en particulier au sein du CDS) et en réprimant les opposants (notamment Hama Amadou), le PNDS a réussi à imposer son hégémonie.

Au Niger, aucun parti au pouvoir n’a jamais perdu d’élections. Ainsi, même si un coup d’État est toujours surprenant, il était presque la seule possibilité de changer la configuration du pouvoir dans le pays.

Spécialiste de la question du pétrole au Niger, il avance quelques prudentes hypothèses sur le rôle éventuel de la future manne pétrolière dans le coup d'État :

Il semble que ce coup d’État puisse être le résultat d’un conflit entre Mahamadou Issoufou et son fils Mahamane Sani Mahamadou (dit « Abba ») d’un côté, et le président Mohamed Bazoum de l’autre, conflit qui pourrait être lié à la création de PétroNiger et à la rente pétrolière attendue avec les exportations anticipées de pétrole brut en 2024. À mon sens, la controverse autour de PétroNiger ne peut être qu’un aspect parmi d’autres qui a conduit à ce coup d’État, même s’il est important de noter que le volume des exportations de pétrole devrait augmenter avec l’achèvement de l’oléoduc Niger-Bénin prévu pour fin 2023. À partir de 2024, la production de pétrole devrait être portée à 110 000 barils par jour, dont environ 90 000 barils seront exportés, contre 20 000 aujourd’hui. Alors que la rente pétrolière est restée jusqu’à présent assez marginale puisqu’elle ne représente même pas 5 % du PIB du Niger, les autorités nigériennes s’attendent à ce que l’industrie pétrolière génère à terme un quart du PIB et près de 50 % des recettes fiscales.

Cependant, si la junte avait agi au nom d’Issoufou, elle aurait sans doute annoncé une courte période de transition (...) Pour Mahamadou Issoufou et son fils « Abba », cela signifierait qu’ils auraient plus à perdre qu’à gagner avec ce coup d’État. Une explication possible est que les putschistes avaient le soutien d’Issoufou au début, mais qu’ils ont ensuite joué leur propre jeu.

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4 hours ago, bubzy said:

les organes de décisions principaux sont situés à Paris.

Non. La BCEAO n'est pas située à Paris mais à Dakar que je sache

 

4 hours ago, bubzy said:

Mais est-ce que la liberté d'utiliser ou non un outil défini ton niveau de liberté vis à vis de celui qui détient l'outil ? L'argument n'est pas valable et je te donne un exemple tout simple : Est-ce que le fait que tu sois libre de démissionner à n'importe quel moment de ton emploi retire le lien de subordination avec ton employeur ?

Quel rapport? Aucun.

 

4 hours ago, bubzy said:

En plus du Franc CFA, il y a la dette. Ceux qui détiennent la dette ont aussi un grand pouvoir d'asservissement d'une politique d'un pays

Annulée sous Chirac. 

 

4 hours ago, bubzy said:

La France a soutenu, y compris militairement, des dictateurs en Afrique pendant des décennies. On parle bien de dictateurs.

C'est exact. Mais pas que. Ce sont des cas d'espèce.

 

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il y a 37 minutes, tipi a dit :

J'y vais de mon grain de sel, l'Afrique m'intéresse et j'y un peu travaillé:

- sur le fait que la France ait "imposé" des dirigeants : il y a au moins un cas avéré, celui de Bokassa en 79, qui se rapprochait un peu de la Lybie de Khadafi. Dès qu'il est parti à Tripoli, on a lancé l'opération Caban pour le déposer, réveillé à Paris l'ex président Dacko et le mettre en pyjama (je tiens ça de personnel diplomatique en place à l'époque) dans un avion pour Bangui pour le mettre au pouvoir. Certes, on ne va pas regretter Bokassa, mais la raison de cette intervention n'était pas pour mettre un meilleur dirigeant, mais pour empêcher un rapprochement avec Khadafi. Le deal implicite de la France avec les états africains (comprendre les dirigeants africains) était "restez dans notre camp, nous vous protégerons". On a ainsi soutenu des Biya, Bongo, Habré ou Deby qui étaient (ou sont encore, dans le cas de Biya) plus des pilleurs de leurs propres pays que des dirigeants éclairés chantres de la démocratie. Comprenons donc que nos leçons de morale (la démocratie nanana..., les coups d'état c'est pas bien) sont totalement inaudibles pour les populations qui n'aspirent qu'à voir partir ces régimes corrompus. Je ne crois pas que les anglais ou les portugais aient développé ce type de relation pas très saine avec leurs ex colonies...

- sur le franc CFA: personne n'empêche les états africains d'en sortir. En revanche c'est un choix à faire entre une monnaie stable et forte, probablement surévaluée (le franc CFA), et une flexibilité monétaire qui permet d'ajuster son niveau de compétitivité en dévaluant sa monnaie. La première alternative privilégie l'épargne et les possédants, ainsi que les investissements étrangers, tandis que la seconde privilégie la compétitivité des entreprises locales. Malheureusement la plupart des dirigeants font partie des épargnants/possédants, la plupart d'entre eux placent leurs économies dans des actifs immobiliers en Europe, une monnaie fluctuante n'est pas dans leurs intérêts personnels. J'ajoute que pour avoir travaillé dans un groupe qui avait investi dans des pays africains en zone CFA et hors zone CFA, bien entendu nous voyions les pays CFA comme des pays plus sûrs pour l'investissement, mais je n'ai pas noté de meilleure performance économique globale de nos affaires dans les pays CFA comme le Cameroun que dans les pays hors CFA comme la RDC (je compare ces deux pays car ils sont assez proches, il serait peu honnête de comparer les pays CFA du Sahel aux pays non CFA côtiers). Bref, l'intérêt ou pas du CFA est assez discutable pour des économistes sérieux et crédibles puissent challenger la situation actuelles. La dessus, les réseaux sociaux répandent des idées tordues comme "nos stock d'or sont en France", évidemment ça n'arrange pas l'image du CFA.

- J'ai travaillé beaucoup avec les africains dans les années 2016-2020. J'ai été frappé de l'évolution des mentalités et en particulier des relations avec la France, par rapport à ce que j'avais connu 30 ans avant. La présence de la France, des français y était régulièrement challengée. Je me rappelle de collègues sénégalais (cadres sup) qui me disaient avec ironie qu'ils envoyaient désormais étudier leurs enfants au Canada, car ils revenaient bien mieux formés (et bilingues) qu'en France, que Paris c'était dépassé. L'accueil tout sauf chaleureux réservé aux africains en France ne passe pas inaperçu... Dans les relations de travail, les relations avec le siège (dont je faisais partie) n'étaient pas faciles. Nos directives, nos actions, n'étaient acceptées que dans la mesure où elles apportaient une plus value. Je crois que ça explique pas mal ce qui se passe au Sahel. Je m'explique: une présence militaire étrangère sur un sol, c'est pas facile à accepter, si ce n'est pas une atteinte à la souveraineté c'est au moins une atteinte à l'orgueil (souvenons des américains en France jusqu'à ce que De Gaulle les vire). Cette présence aurait pu être acceptée si elle avait réduit la violence et apporté la sécurité, or cela n'a pas du tout été le cas. Donc pas d'utilité, donc dehors !

Ca montre que les problemes internes a la france sont assez visible là bas. Ca montre aussi que les arguments anglosaxons portent et ceux d’autant plus qu’on ne dit rien contre nos grands amis. 
On a prit une mentalité de soumis et ca se voit. Apres aller faire la difference entre grandeur d’ame et soumission … mais toujours est il que pour certains c’est un signe de faiblesse qui est exploité. 
apres le point positif, c’est que ca va en faire reflechir plus d’un et peut etre ruiner les illusions et les complexes du sauveur au quai d’orsay. 
les africains ont une postures tres revanchardes parce qu’ils ont tous mis sur le dos de la colonisation mais le monde a ete colonisé et pourtant l’amerique a depasse l’europe, l’asie a depasse l’europe. Inversement l’ethiopie seul peut non colonisé est le plus pauvre du continent. 
Perso je suis pour sortir completement qu’on voit un peu, mais sortir pas se faire sortir. On a droit aussi a notre orgueil ;). 
 

en plus on en parle absolument pas mais sans l’europe comme deversoir democrafique la situation politique la bas sera intenable, economiquement j’en parle meme pas. 

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il y a 8 minutes, Wallaby a dit :

Les Américains en Amérique latine, par contre...

C’est pas la meme nature, uk et us c’est juste pour faire de l’argent. Il y a aucun attachement culturel ou emotionnel. Alors que nous on reste attaché comme des parents dont les enfants qui ont quitte le nid les detestes. Et en plus c’est pas vraiment nos gosses. 

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Il y a 2 heures, prof.566 a dit :

Non. La BCEAO n'est pas située à Paris mais à Dakar que je sache

Et ? la parité avec l'Euro est imposé et contrôlé par la BCE. ça apporte une certaine forme de stabilité, mais au coût d'une politique monnétaire qui n'est pas adapté au contexte Africain. Surtout, la banque de France continue de superviser les réserves. Alors tu peux situer le siègre de la BCEAO où tu veux, si la France garde la main sur la politique monnétaire de ces pays, ça change pas grand chose. 

Bon. J'ai recherché d'autres renseignement, et visiblement ça a pas mal changé depuis 2019. Ce qui veut dire que jusqu'en 2019, tout ce qui a été retiré à la France et remis aux états africains ci-dessous, était encore valable ! Si là on peut pas parler d'ingérance, de paternalisme et de néocolonialisme, je sais pas ce qu'il vous faut...

Citation

Pourquoi réformer la coopération monétaire en UEMOA ?

La coopération monétaire entre la France et l’UEMOA s’exerçait dans le cadre d’un accord datant de 1973.

A la demande des partenaires africains, il est apparu que moderniser cette coopération était nécessaire. La nécessité de cette réforme a été mentionnée par le président de la République dans son entretien avec le magazine Jeune Afrique en novembre 2020. Elle s’inscrit dans le prolongement de son discours à l’Université de Ouagadougou en novembre 2017 et a été rappelée lors du Nouveau Sommet Afrique-France en octobre 2021.

Les discussions entre les parties prenantes initiées depuis plusieurs années ont abouti à la signature, le 21 décembre 2019, en marge d’une visite présidentielle en Côte d’Ivoire, d’un nouvel accord de coopération monétaire entre la France et l’UEMOA. La réforme repose sur les 4 axes suivants :

le changement de nom de la devise : les autorités de l’UEMOA ont indiqué leur souhait de passer du « franc CFA » (XOF) à l’« ECO ». Le choix du nom de la devise est du seul ressort de nos partenaires de l’UEMOA ;

la suppression de l’obligation de centralisation des réserves de change sur le compte d’opérations au Trésor français ;

le retrait de la France des instances de gouvernance de la Zone, et la mise en place concomitante de mécanismes ad hoc de dialogue et de suivi des risques (notamment reporting).

Le régime de change reste toutefois inchangé, avec le maintien de la parité fixe entre l’euro et la devise de l’Union, ainsi que le maintien de la garantie de convertibilité assurée par la France.

L’accord du 21 décembre 2019 est complété par une convention de garantie, texte d’application de l’accord signé avec la BCEAO.

Source : https://cl.ambafrance.org/La-cooperation-monetaire-entre-l-Afrique-et-la-France-le-franc-CFA#:~:text=de l'UEMOA.-,Pourquoi les francs CFA sont-ils imprimés en France %3F,occurrence la Banque de France.

 

Il y a 2 heures, prof.566 a dit :

Quel rapport? Aucun.

Bien sûr que si ça a un rapport. 

La question de départ, c'est : est-ce que les ex colonies de la France sont souverains vis à vis de la France ? Par rapport à la définition que je t'ai donné, on peut affirmer qu'un lien de subordination empêche cette souveraineté. 

Dans ton travail, tu es subordonné à ton employeur. La liberté qui est la tienne de quitter ton emploi (en // à la liberté d'un pays de quitter le franc CFA) ne dit rien de ton lien de subordination tant que tu reste employé. Pour les utilisateurs du Franc CFA, c'est pareil. Ils sont libres de partir, mais tant qu'ils ne le font pas, ils ne sont pas souverains. 

Il y a 2 heures, prof.566 a dit :

Annulée sous Chirac. 

La dette étatique peut être, les dettes privées détenus par des intérêts privés français, pas entièrement. Et Chirac est arrivé BIIIEEEEEN longtemps après la présuposée décolonisation. Si tu reconnais que la dette est un instrument d'asservissement, alors oui on peut parler de néo colonisation.

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Il y a 9 heures, g4lly a dit :

Un exemple trivial ... Au Mali on a empêché le dialogue entre les loyalistes et les séparatiste ... en arguant contre l'avis du pouvoir malien que c'était tous des djihadiste, tous des terroristes et qu'il n'y avait rien à discuter avec eux.

Le raccourci opposant égal terroriste islamiste ... était une facilité pour rester faire la guerre sur place plutôt que d'essayer de trouver d'autres solutions. Pas forcément que ce soient les bonnes, mais aux moins c'étaient celle que les locaux voulaient essayer.

Dans le virage US de divers états du coin il faut se poser des questions sur la manière dont on les traite aussi. Le Maroc qui vire sous alliance US ca interroge par exemple ...

Et l'argument à la con de @prof.566 c'est pas notre faute, on est les meilleurs, et la seule raison qui fait qu'on s'en prennent à nous c'est parce que nous serrions les colons historique me semble un bon moyen de refuser de se poser les vrai question ... ou a t on merdé. En psychologie on appelle ca un comportement d’évitement.

Et ton argument nous expliquant que c'est un épiphénomène est du même acabit.

D’une je ne dis pas que c’est (quoi en fait ?) un épiphénomène.

De deux je ne dis pas non plus que nous n’avons aucun tort. 
En revanche tu n’as toujours pas explicité ces intérêt propres à la France et contraires aux locaux que nous aurions défendu à travers Barkhane.

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Il y a 12 heures, prof.566 a dit :

Donc tu es asservi par ton banquier? Bon je préfère m'arrêter là. 

On l'est tous asservis par son banquier, juste que géopolitiquement pour l'Afrique le système actuel est rejeté comme l'a bien précisé tipi, Wagdoox et d'autres avec quelques bémols sur qui a fait quoi dans ses ex colonies, loin de l'exemplarité affichée.
On verra lorsque le système changera mais ce ne sera pas pour tout de suite car beaucoup d'intérêts restent en jeu dans les classes dirigeantes et ceux qui détiennent les terrains/usines......
 Ne pas oublier dans tous ces pays que la corruption et le favoritisme sont rois, on y voit régulièrement des incompétents à des postes clés car ils sont de la famille et cette dernière peut être très nombreuse, quand on ne parle pas d’ethnies, de vrais petits potentats en devenir !
Envoyer leurs enfants dans les meilleures écoles (de préférence anglo-saxonnes)  ok, faut-il qu'ils aient un bon niveau et des capacités de suivre et reviennent pour relever le niveau du pays,  pas pour s'enrichir personnellement comme on peut le constater régulièrement.
J'ai vécu des situations ubuesques dans certains pays Nord Africains avec de l'argent gaspillé en pure perte  pendant que beaucoup tiraient la langue, sur ces sujets, j'espère pour eux que ça va vraiment changer et ne plus attendre/dépendre des autres pour avancer, sauf à changer de vassalité pour retomber dans les travers habituels et se contenter de crier "au loup".

Modifié par MIC_A
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Le 27/09/2023 à 07:43, bubzy a dit :

 

Ce dont ont véritablement besoin les pays africains c'est qu'on leur foute la paix.

Amen!

Et on néglige beaucoup trop l'importance des acteurs privés qui se servent de leur état pour avancer leurs intérêts. Ce n'est pas stricto sensu la France, mais c'est assurément des intérêts français. On est loin d'être les seuls dans ce cas certes. Les tazus en premier.

Modifié par nemo
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Le 28/09/2023 à 20:57, bubzy a dit :

Je pense, effectivement. 

A partir du moment ou il a le monopole d'émissions de monnaie secondaire en monnaie nationale forcement.

D'ailleurs le prêt est reconnu comme un moyen de corruption en finance islamique, c'est pas juste un hasard.

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Il y a 22 heures, g4lly a dit :

A partir du moment ou il a le monopole d'émission de monnaie secondaire en monnaie nationale forcement.

D'ailleurs le prêt est reconnu comme un moyen de corruption en finance islamique, c'est pas juste un hasard.

C'était aussi le cas pour les catholiques et c'est la raison pour laquelle il y a avait autant de banquiers juifs.

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Il y a 3 heures, Boule75 a dit :

N'y aurait-il pas une douce confusion entre "prêt" et "usure" ?

usure c'est le pret à intéret dans les monothéisme. Autant dire que de nos jours il n'y a pas de pret qui ne seraient considérer comme de l'usure.

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Il y a 21 heures, Boule75 a dit :

N'y aurait-il pas une douce confusion entre "prêt" et "usure" ?

Dans le monde catho orto islamique c’est la meme chose. C’est un pari sur le clima, c’est de la corruption ….

Dans le monde non religieux, tu as raison et c’est bien pratique, d’ou la presence juive dans la finance mais aussi protestante. ca explique aussi que les pays protestants ont mis derriere eux les pays catho en terme economique. 


Le problème est pas tant l’usure dans ce cas, ces arguments sont justes faux. Le probleme c’est d’avoir une monnaie propre pour avoir un prix juste ou etre raccroché pour plus de stabilité mais ca a un cout (l’euro pour l’industrie fr par exemple). Ca permet aussi de « cacher » les erreurs economiques des gouv (ou du moins de les diluer). 
 

Petite question, parmi les 3 pays rebels, combien ont encore le Franc cfa ? 
 

Il faut aussi séparé les argumentaires d’africains vivant en france mais influenceurs en Afrique, il faut bien faire de l’audience. 

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