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[SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...


g4lly

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il y a 41 minutes, Chimera a dit :

Et donc ? Pas l'impression qu'après 2-3 ans après le démarrage de la phase 1, Trappier soit ébloui par les trouvailles espagnoles sur la furtivité et les capteurs dont ils ont la responsabilité. On a surtout l'impression que chacun travaille dans son coin sans jamais révéler son jeu à l'autre en se regardant avec méfiance et suspicion. L'exemple que Trappier a cité concernant les équipements Eurofighter est assez parlant. La vérité c'est que ces dépenses faramineuses ne mènent nulle part.

Peut être bien mais le modèle de coopération pour le développement du FCAS est clair : les parts de workshare R&D sont égales aux parts du financement de celles-ci. Tous les gouvernements ont été d'accords là dessus. Il n'y a aucune "fumisterie" et les chiffres de production d'avions actuels n'ont rien à voir avec cette répartition.

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il y a 41 minutes, LetMePickThat a dit :

Mouais. La furtivité passive est un atout quand même très important, on l'a vu lors des derniers X Flag et des exercices typés haute intensité. Le Rafale finira forcément par taper un plafond de verre de ce point de vue là, peu importe l'argent et le temps qu'on y mettra, alors autant faire notre propre appareil furtif (seuls si les autres ne veulent pas adhérer au projet) plutôt que de continuer à investir ad vitam æternam dans un projet fondamentalement issu des années 1980.

Je suis tout à fait d'accord là-dessus. 

Mais on ne peut pas courir plusieurs lièvres à la fois. On a l'opportunité d'occuper le marché avec un système basé autour du F5 en toute autonomie. Et on  peut aussi développer son successeur furtif au sein de l'équipe DA, sans se battre en permannece pour conserver cette autonomie. 

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il y a 13 minutes, Albatas a dit :

D'ailleurs c'est dommage que le partage ne se soit pas fait plus clairement entre ces deux projets, avec une plus grosse part Allemande sur le MGCS en échange d'une plus grosse part française sur le NGF. (Et l’Espagne au niveau de l'Allemagne)

 

C'était bien l'idée à la base avec le principe de best athlete mais ça n'a pas survécu longtemps au desiderata allemande... 

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Comme on l'a déjà dit, le coup de boost notable dans le budget de défense pourrait probablement permettre de se passer de coopération mal ficelées et obligeant à des compromis infondés (qu'ils ne demandent pas quand ils s'embarquent sur un programme US). On parle de +45 milliards d'ici 2030 et qui se maintiendra possiblement sur le long terme vu la situation géostratégique. Les 16 milliards du programme Rafale/UCAV sur la LPM dont plusieurs milliards pour les développements vont permettre de conserver et même d'étendre les savoirs faire nationaux. Un peu de patience et on aura la feuille de route avec la mise à jour de la LPM.

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Il y a 1 heure, Ronfly a dit :

Comme on l'a déjà dit, le coup de boost notable dans le budget de défense pourrait probablement permettre de se passer de coopération mal ficelées et obligeant à des compromis infondés (qu'ils ne demandent pas quand ils s'embarquent sur un programme US). On parle de +45 milliards d'ici 2030 et qui se maintiendra possiblement sur le long terme vu la situation géostratégique. Les 16 milliards du programme Rafale/UCAV sur la LPM dont plusieurs milliards pour les développements vont permettre de conserver et même d'étendre les savoirs faire nationaux. Un peu de patience et on aura la feuille de route avec la mise à jour de la LPM.

Surtout que faire seuls coûterait MOINS cher, contrairement aux idées reçues...

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il y a 56 minutes, Patrick a dit :

Surtout que faire seuls coûterait MOINS cher, contrairement aux idées reçues...

C'est sûr, surtout après avoir 'débroussailler' certaines technologies et systèmes genre FO3D, RBE2XG, Spectra NG, MFA, revêtements intelligents, système de vol/mission/auto diagnostic autonome... sur les Rafale F4.3/F5 et l'UCAV l'accompagnant.

Il faut faire ce NGF en autonomie notamment avec les besoins souverains particuliers (FAS, FAnu, ..) et non conciliables même si la connectivité et son environnement peuvent être développé en partie avec une coop Européenne.

Modifié par Ronfly
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il y a 59 minutes, Alberas a dit :

Curieux que les allemands n'aient pas réagi. Ils doivent aiguiser leur canif :biggrin:

Ils ne réagissent jamais dans la presse.

Michael Schoellhorn est inaudible sur le SCAF depuis 2 ans. Ses sorties sont plus dirigées à combattre le F-35 en Allemagne et sécuriser la T5 de l'EF. La nouvelle coalition CDU-SPD vient de réaffirmer son attachement à la coopération franco-allemande, ça coute pas cher à dire, si c'est vrai ça fait stylé, si c'est faux tout le monde s'en fout.

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https://www.wa.de/wirtschaft/europas-neues-super-kampfjet-projekt-hat-nicht-nur-mit-der-35-zu-kaempfen-zr-93660439.html

Le nouveau projet de superjet de combat européen n'est pas seulement confronté au F-35
Alors que les Etats-Unis travaillent déjà sur la prochaine génération d'avions de combat, le projet FCAS, d'un montant de plusieurs milliards, doit garantir l'indépendance de l'Europe. Mais il y a plusieurs pierres d'achoppement.

Toulouse/Munich - Pendant des décennies, l'Allemagne et d'autres pays européens ont fait confiance au parapluie militaire américain. Mais avec l'augmentation des tensions mondiales et l'imprévisibilité de la politique étrangère américaine, l'Europe prend conscience que seule une industrie de défense propre et forte peut garantir la sécurité à long terme.

Le Future Combat Air System (FCAS), un avion de combat ultramoderne de sixième génération développé par Airbus et Dassault, doit constituer un projet central sur cette voie. Mais le chemin pour y parvenir est semé d'embûches : selon les médias, la première phase de développement a déjà été retardée d'une année entière en 2022 - en raison de conflits de compétences entre les deux groupes.

Alors qu'Airbus et Dassault se disputaient le leadership, l'Europe perdait apparemment un temps précieux.

Pourquoi le FCAS ? L'Europe et le détachement militaire des États-Unis
Pendant ce temps, les critiques à l'encontre des contrats F-35 conclus par divers pays avec les Etats-Unis se sont multipliées : l'Allemagne a ainsi commandé plus de 30 de ces avions de combat américains, mais Washington ou le fabricant Lockheed-Martin conserve le contrôle de la maintenance, des logiciels et de la capacité opérationnelle. « Nous ne devrions pas nous retrouver dans l'embarras de devoir à nouveau recourir à un système américain », a mis en garde Michael Schöllhorn, chef d'Airbus Defence and Space, dans le Spiegel de ces jours-ci.

Le F-35, un avion furtif de la cinquième génération, est certes considéré comme un leader technologique, mais la dépendance vis-à-vis des Etats-Unis est un risque. Alors que les Etats-Unis travaillent déjà sur le successeur du F-47, il ne faudrait pas que l'Europe perde à nouveau pied, comme dans les années 2000, lorsque les mesures d'économie ont freiné le développement de ses propres avions de combat.

FCAS vs. GCAP : la course à la supériorité aérienne de l'Europe
Mais selon le Handelsblatt, un obstacle majeur pour FCAS ne vient pas seulement des Etats-Unis, mais de l'Europe elle-même : Sous la direction de la Grande-Bretagne (BAE Systems), un projet concurrent, le Global Combat Air Programme (GCAP), auquel participent également l'Italie et le Japon, est en train de voir le jour. Les premiers prototypes devraient voler dès 2027 - le FCAS, quant à lui, ne sera pas opérationnel avant 2040 au plus tôt.

Schöllhorn réclame donc une « DARPA » européenne (une agence de recherche militaire axée sur l'innovation, sur le modèle américain) et un processus de développement plus rapide : « Nous devons mettre sur le marché les missiles autonomes et leur mise en réseau au plus tard en 2029 », déclare le responsable d'Airbus, cité dans le rapport. Dans ce contexte, les drones de combat jouent un rôle important.

Furtivité, IA et mise en réseau : ce que doit apporter le programme d'avion de combat FCAS
Le jet FCAS doit remplacer l'Eurofighter Typhoon et le Dassault Rafale français à partir de 2040. Mais à l'heure de la nouvelle militarisation de l'Europe, Airbus mise sur le fait que le projet de chasseur, qui pèse des milliards, sera prêt plus tôt. Il s'agit d'un avion de combat habité de sixième génération doté de capacités d'avant-garde :

technologie furtive (stealth) pour minimiser la détection radar
Technologie de capteurs haute performance pour une détection supérieure de la situation
Intelligence artificielle pour assister les pilotes
Combat en réseau avec des essaims de drones et des satellites

Mais la concrétisation de cette vision ne dépend pas seulement de la capacité d'Airbus et de Dassault à surmonter leurs divergences. La volonté du nouveau gouvernement fédéral d'investir dans le programme FCAS joue également un rôle déterminant.

Le super avion de combat européen : l'argent est là - mais la volonté politique fait-elle défaut ?
En suspendant le frein à l'endettement, le gouvernement fédéral a ouvert la voie à des dépenses militaires massives. Mais sans une direction claire et une mise en œuvre accélérée, le FCAS risque de s'enliser dans les méandres de la bureaucratie - explique le chef de la division Défense d'Airbus.

L'expert Michael Santo, du cabinet de conseil aéronautique munichois H&Z Group, réclame dans le Handelsblatt un prototype avant 2030 afin de faire progresser la souveraineté technologique de l'Europe. Selon lui, le secteur privé montre la voie à suivre : SpaceX d'Elon Musk et Blue Origin de Jeff Bezos ont prouvé qu'une efficacité radicale et des itérations rapides sont également possibles dans l'aéronautique.

En janvier, le ministre allemand de la Défense, Olaf Pistorius, s'est réjoui : « Ce que l'Allemagne et la France vont réussir à faire dans les années à venir, dans les projets communs, dans la coopération, dans de nombreux autres domaines, va donner un sens à la manière dont l'Europe peut et doit se positionner dans les années à venir ». 

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Il y a 11 heures, Chimera a dit :

Je me suis permis de reprendre les tableaux de suivi de production Rafale-Eurofighter du fil et de la partager aux Espagnols pour leur rappeler la fumisterie du workshare à 33% qu'ils ont obtenu sur le SCAF.

Si reprend froidement les chiffres:

118 pour les sorties d'EF depuis la FAL Espagnole

196 pour la FAL Allemande

553 pour le Rafale, soit un workshare se basant sur les unités produites et exportées respectives:

  • 18% pour l'Espagne
  • 23% pour l'Allemagne
  • 64% pour la France

Il faut inlassablement marteler ces chiffres pour que cela imprime dans les têtes. Le combat sur X n'est pas vain: certains de mes fils sont lus par des parlementaires et sénateurs qui ignorent cette réalité et j'espère (à mon humble niveau) que ce travail peut faire évoluer le soutien politique du programme.

 

C'est quoi le nom de ton fil X ?

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Il y a 14 heures, Manuel77 a dit :

[...]

FCAS vs. GCAP : la course à la supériorité aérienne de l'Europe
Mais selon le Handelsblatt, un obstacle majeur pour FCAS ne vient pas seulement des Etats-Unis, mais de l'Europe elle-même : Sous la direction de la Grande-Bretagne (BAE Systems), un projet concurrent, le Global Combat Air Programme (GCAP), auquel participent également l'Italie et le Japon, est en train de voir le jour. Les premiers prototypes devraient voler dès 2027 - le FCAS, quant à lui, ne sera pas opérationnel avant 2040 au plus tôt.

Schöllhorn réclame donc une « DARPA » européenne (une agence de recherche militaire axée sur l'innovation, sur le modèle américain) et un processus de développement plus rapide : « Nous devons mettre sur le marché les missiles autonomes et leur mise en réseau au plus tard en 2029 », déclare le responsable d'Airbus, cité dans le rapport. Dans ce contexte, les drones de combat jouent un rôle important.

[...]

J'ai du mal à saisir pourquoi deux projets coexistants seraient un mal pour chacun d'entre eux et in fine pour l'Europe. Toujours cette macrocéphalie airbusienne. M'enfin... j'imagine qu'Airbus voit le train italo-britannique partir sans eux, avec la crainte de voir la France partir seule si cela n'avance pas comme souhaité sur le FCAS. Ce serait effectivement un coup dur pour Airbus.

 

Il y a 14 heures, Alberas a dit :

Et Hop! Un nouveau bidule de plus pour accélérer les processus :biggrin:

Pas évident que ce soit seulement cela. Airbus, de par son ampleur, a tout intérêt à une agence européenne, en mesure de court-circuiter les agences nationales. Soit dit en passant, les forces, qui peuvent souhaiter exprimer leurs besoins au regard de leurs doctrines, demeurent bel et bien nationales. 

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Il y a 1 heure, Ronfly a dit :

Dassault a juste raison mais c'est pas politiquement correct.

Mouais, je suis pas loin de penser que DA dit tout haut ce que pensent les politiques. 

C'est pas par hasard que le paquet est mis sur le F5 et le neuron alors que le SCAF avance à reculons. 

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il y a 26 minutes, Manuel77 a dit :

Si le FCAS avance si mal, c'est parce que les Français ne savent pas faire de compromis.

Soit dit en passant, beaucoup veulent expliquer les difficultés rencontrées dans ce projet par des divergences de cultures, de conceptions et d'intérêts nationaux. Dans les faits, quand on part d'un côté avec Dassault et sa culture d'entreprise très particulière - et qui n'est à mon sens pas forcément illustrative des cultures d'entreprises françaises - et de l'autre avec Airbus, qui a et peut se permettre des fonctionnements assez particuliers de par sa taille et son inscription... pas forcément étonnant que cela fasse des étincelles. Sans compter que les intérêts de ces entreprises ne sont pas forcément convergents.

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