OysterCultist Posté(e) il y a 10 heures Share Posté(e) il y a 10 heures 3 hours ago, Asgard said: ah bon ? Oo Ils sont en train de se construire une réalité alternative. Dans 40 ans ils nous reparleront encore des 80% de Dassault comme si c'était réel. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) il y a 7 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 7 heures Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Clemens Speer, qui a réalisé la vidéo dont nous avons parlé tout à l'heure, a écrit un article pour un magazine militaire autrichien. https://militaeraktuell.at/analyse-ist-das-projekt-fcas-gescheitert/ Dassault & Airbus : le projet FCAS a-t-il échoué ? Cet article rédigé par Clemens Speer, éditeur de la plateforme allemande « Sicherheit & Verteidigung » (Sécurité & Défense), met en lumière les turbulences actuelles au sein du Future Combat Air System (FCAS, -> Encore des dissensions autour du FCAS). En raison du grand intérêt qu'il suscite, nous publions également cette analyse dans Militär Aktuell – un regard dans les coulisses d'un projet prestigieux qui se trouve à la croisée des chemins entre jeux de pouvoir politiques et défis technologiques. Here we go... Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Bref retour en arrière : après l'achèvement de la phase 1A début 2022, le passage à la phase suivante du Future Combat Air System (FCAS) européen a pris un retard considérable. Pendant plus d'un an, les partenaires se sont disputés au sujet de la phase 1B, en raison de divergences entre Dassault et Airbus. Et les 6 ans de palabre de la part d'Airbus voulant constamment renégocier les contrats signés depuis 2018, ça par contre ça n'a pas causé de retards? Ah. Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Selon des sources internes, Dassault aurait « insisté sur les droits de propriété intellectuelle » et souhaité contrôler exclusivement les technologies centrales, tandis qu'Airbus aurait insisté sur un « partage équitable ». Ce projet prestigieux risquait de devenir un problème politique. Non. Trappier a été clair et net sur ce point: d'accord pour partager le foreground, ce qui est développé ensemble pour le FUTUR, mais pas le background, ce qui relève de la propriété intellectuelle PASSÉE. Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : ©Militär Aktuell Après de longues négociations, la phase 1B a été approuvée en novembre. Cette phase prévoit la construction de démonstrateurs aptes au vol du jet, des drones et des composants cloud. Le coût de cette phase s'élève à environ 3,2 milliards d'euros. La mise en œuvre de cette phase a commencé au cours de l'année 2023. La même année, la Belgique s'est jointe au projet en tant qu'observateur. D'énormes conflits d'intérêts Aujourd'hui, en août 2025, le projet en est toujours à la phase 1B de démonstration technologique. L'objectif officiel reste de réaliser d'ici 2027 ou 2028 Non. 2029. C'est ça la date officielle. Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : les premiers vols d'essai avec des prototypes pour le NGF, le Remote Carrier et les premiers éléments du Combat Cloud. Ces démonstrateurs doivent montrer comment les technologies de base font leurs preuves dans la pratique. Cependant, aucun prototype d'avion de combat n'a encore été construit. Et pour cause... Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : De plus en plus de signes indiquent que le projet est confronté à des retards et à des conflits internes. Les experts s'inquiètent déjà Les fameux experts en expertise. Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : du fait que le calendrier de mise en service pourrait passer de 2040 à 2045, voire plus tard, si des progrès substantiels ne sont pas réalisés rapidement. Alors en fait les experts peuvent s'abstenir de ramener leur fraise, parce que ces dates c'est Eric Trappier lui-même qui en parlé le premier, annonçant même 2050 au lieu de 2040 et ce il y a déjà bien des années. Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Si les accords conclus en 2022 ont permis d'établir une sorte d'équilibre, Un "équilibre" bidon à 33% chacun sur l'avion. Par contre Dassault n'a strictement rien sur les remote carriers. Airbus France ayant pour sa part 1% du FCAS d'après Guillaume Faury himself. Ce qui est à l'Allemagne est à l'Allemagne. Ce qui est à la France est négociable. Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : le principal problème reste les conflits d'intérêts entre la France et l'Allemagne en matière de leadership industriel, de répartition des tâches et de technologies confidentielles. Conflits qui ne devraient pas exister si le fameux "esprit des accords" était respecté: Allemagne leader sur le futur char du programme MGCS France leader sur le futur chasseur du programme FCAS Mais visiblement cette promesse ne valait rien. Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Au printemps 2025, il a été annoncé que la France revendiquait une part industrielle plus importante, pouvant atteindre 80 % du NGF. C'est une interprétation qui a été contredite par Trappier lui-même. Ce qui est réel c'est que le démonstrateur incorporera une majorité d'éléments issus du Rafale, parce qu'Airbus REFUSE D'Y INCORPORER DES ELEMENTS D'EUROFIGHTER. Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Cette revendication bouleverserait la répartition des tâches négociée jusqu'à présent : on ne pourrait alors plus parler d'un partenariat entre égaux. Les observateurs interprètent cette initiative comme une volonté de la France de revendiquer la souveraineté en matière de conception, tant pour l'avion de combat que pour l'ensemble du système. Il n'est pas question de l'ensemble du système FCAS qui sera composé de nombreux aéronefs pilotés et non pilotés, de logiciels, de liaisons de données tactiques, auxquels devront se greffer encore d'autres capacités à l'avenir. Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Du côté allemand, une opposition se forme : des députés du Bundestag critiquent la tentative de la France d'établir une domination de facto sur l'avion. C'est pourtant ce qui était prévu dès le départ. Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Christoph Schmid, expert en armement du SPD, a même parlé d'un « coup fatal » pour le projet si cette revendication était acceptée, car céder mettrait en péril l'avenir de la construction d'avions de combat allemands. Mais que quelle construction d'avions de combat allemands parle ce monsieur? L'Allemagne n'a plus conçu d'avion de combat ou même de démonstrateur piloté depuis la fin du programme Lampyridae en 1987 sur injonction Américaine. Et de drone depuis le Barracuda en 2006, programme auquel elle refuse de donner un avenir aujourd'hui en allant chercher Kratos et son Valkyrie de formule aérodynamique semblable pour pouvoir proposer un drone ailier loyal au sein du programme FCAS... Quant au TKF 90 qui a servi de formule aérodynamique de référence pour l'Eurofighter, c'est bien BAE qui a eu en charge la définition et le dessin de l'EAP puis du Typhoon. Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Les dommages en matière de politique industrielle seraient immenses et la République fédérale financerait le développement d'un avion « français ». Par contre que la France finance le développement d'un avion Allemand ne serait pas un problème. Bien sûr. Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : La partie française, avec à sa tête Éric Trappier, justifie sa revendication en affirmant que seul un responsable principal fort peut faire avancer efficacement le projet. On craint que le consortium actuel, composé de trois membres (Airbus, Dassault et le groupe d'armement espagnol Indra Sistemas), ne perde du temps en raison du partage des responsabilités À qui la faute? Qui a voulu renégocier constamment et n'était jamais satisfait, depuis 2018? Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : et que l'échéance fixée pour le FCAS, à savoir 2040, ne soit pas respectée. En effet, M. Trappier a déclaré publiquement en mars 2025 que la clé du succès résidait dans la reconnaissance de Dassault comme « architecte » principal, sans quoi aucune conception réussie ne pouvait être envisagée. Derrière cela se cache également une politique industrielle : en tant que constructeur du Rafael, Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Dassault dispose d'une expérience unique dans la construction d'avions de combat et souhaite tirer parti de cette avance, tandis qu'Airbus a traditionnellement joué un rôle de co-développeur. C'est bien qu'ils le reconnaissent. Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Les représentants d'Airbus soulignent officiellement leur soutien continu au FCAS, mais soulignent la période cruciale jusqu'à fin 2025, durant laquelle il faudra « entrer rapidement dans une véritable phase de développement ». En coulisses, on craint de plus en plus que les ambitions dominantes de Paris ne conduisent à l'échec de l'ensemble du projet. Les "ambitions dominantes"? Et LEURS ambitions dominantes chez Airbus, on en parle? Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Sur le plan technique, le FCAS reste également un projet à haut risque. Parmi les principaux défis à relever figurent la mise en place d'une communication sûre et sans faille entre les plateformes habitées et non habitées dans le Combat Cloud et la question de savoir comment l'IA peut aider à la prise de décision en temps réel sans risquer de perdre le contrôle. Mais... Ça c'est justement le travail d'AIRBUS! Attendez, vous n'allez quand même pas nous raconter que c'est la faute de DASSAULT si Airbus D&S ne savent pas faire le travail qui leur a été assigné au moment de la distribution des différents piliers, non? Si? Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Le coût estimé à 100 milliards d'euros pourrait également augmenter. De plus, la guerre d'agression menée par la Russie en Ukraine en 2022 (-> Actualités sur la guerre en Ukraine) a remis en lumière le facteur temps : les forces aériennes européennes auront besoin de systèmes performants dans les années 2030. L'Allemagne s'est donc vue contrainte de commander à court terme des avions de combat F-35 aux États-Unis AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH "L'ALLEMAGNE S'EST VUE CONTRAINTE." La blague de l'année. Contrainte par qui? Pas par Dassault j'espère? Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : afin de garantir sa participation nucléaire. Oui voilà donc aucun rapport, on parle d'une bombe Américaine que les Américains ne veulent pas voir être larguée par un avion autre qu'Américain, et le seul appareil qu'ils acceptent de voir être utilisé à cette fin en Europe est le F-35. Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Une tâche que le FCAS ne peut accomplir à temps en raison de sa disponibilité tardive. Non, ça n'a rien à voir. Ma parole mais quels mensonges! L'Allemagne n'a jamais demandé aux USA de pouvoir intégrer la B61 au NGF. Si ça devait être le cas alors les USA réclameraient un accès complet à l'avion, et comment dire? C'est non. Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Ce grand écart entre le recours à court terme à la technologie américaine et la recherche à long terme de solutions autonomes est politiquement explosif. La France observe attentivement dans quelle mesure l'Allemagne reste attachée au FCAS malgré l'achat du F-35. Jusqu'à présent, Berlin réaffirme toutefois son soutien au Future Combat Air System en tant que programme stratégique commun. Le P-8 doit aussi être considéré. Son achat était injustifiable. La France a proposé 4 ATL2 d'intérim à la Deutsche Marine, et le développement de l'A320 MAWS désormais remplacé par l'A321 MPA. Dans les trois cas l'Allemagne a dit non alors que cela allait rapporter du travail et de l'argent à l'industrie Allemagne qui a préféré se saborder toute seule (c'est probablement la faute de Dassault et Trappier). Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Le FCAS se trouvera donc à la croisée des chemins à la mi-2025 : soit les partenaires parviennent à régler leurs différends politiques et industriels et passent à la phase 2, à savoir le développement du prototype volant, soit les conflits pourraient nuire de manière irréparable au projet. Alternatives au FCAS Compte tenu des incertitudes, la question se pose de savoir s'il existe des alternatives au projet trilatéral FCAS. Plusieurs options alternatives se présentent : La première serait le projet concurrent britannique-japonais-italien Global Combat Air Programme, ou GCAP (-> projet GCAP sur les rails). Parallèlement au FCAS, la Grande-Bretagne, l'Italie et le Japon développent en effet leur propre avion de combat de sixième génération. Ce projet concurrent a des objectifs similaires : un avion de combat polyvalent de dernière génération et des drones d'accompagnement sans pilote. Non. Ce sera un avion très différent, avec un profil de mission différent. Surtout du fait de son absence de navalisation. Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Le GCAP devrait même être opérationnel dès 2035. Effet d'annonce. On y croira quand on le verra. Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : En 2022, le gouvernement britannique a annoncé son ambition de construire un démonstrateur volant dans un délai de cinq ans. En effet, le GCAP semble actuellement devancer le FCAS. Si le FCAS échoue, il y a des spéculations sur une participation allemande au projet rival. Les Allemands ne peuvent pas décider de s'inviter là on ils n'ont pas été conviés. Le FCAS-TI Britannique et son projet Tempest, renommé depuis GCAP, a été lancé AVANT le FCAS Franco-Allemand tout court. Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Une alternative non européenne serait une conception américaine. D'autres F-35A ou le programme Next Generation Air Dominance, ou NGAD, seraient des options envisageables. Et c'est bien pour ça que des achats de F-35 supplémentaires ne vont pas renforcer le poids de l'Allemagne dans le FCAS, mais au contraire l'amenuiser. Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : L'Allemagne achète déjà 35 F-35A pour remplacer les Tornado IDS obsolètes. L'armée de l'air souhaiterait en outre acquérir au moins 35 F-35A supplémentaires. Cependant, le F-35 est un avion de combat de 5e génération et non de 6e génération. Les termes de "génération" ne veulent absolument rien dire. Ce n'est pas une garantie de succès systématique face à assaillant. Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Si le FCAS échouait et qu'une participation au GCAP n'était pas possible, pour quelque raison que ce soit, une participation au NGAD américain serait une option envisageable. Cependant, cela signifierait à nouveau une dépendance vis-à-vis des États-Unis et porterait probablement un coup fatal à la construction aéronautique militaire allemande. Si ce serait le cas à ce moment, alors c'est déjà le cas maintenant. Donc pourquoi l'Allemagne achète-t-elle des F-35 aujourd'hui? Pourquoi les gouvernants derrière cela n'assument-t-ils pas les effets de bord de leurs choix? Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Après que les Européens aient manqué l'occasion de développer leur propre avion de combat de 5e génération – ce qui est peut-être le problème fondamental qui se pose actuellement dans cette affaire –, À qui la faute? Pas à Dassault on espère? Dassault bossent sur la furtivité et les drones furtifs depuis plus de 30 ans. Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : le développement d'un avion de 6e génération pourrait être la dernière chance pour l'industrie aéronautique militaire européenne de ne pas se laisser complètement distancer. C'est pourquoi Paris, Berlin et Madrid soulignent que le FCAS a « la priorité absolue » par rapport aux achats extérieurs. Une "priorité absolue" sur les achats extérieurs qui n'existe qu'en France. Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Néanmoins, le plan B reste en tête : en cas de doute, les capacités manquantes devraient être couvertes par l'achat de modèles existants, par exemple d'autres F-35 ou de Rafales/Eurofighter modernisés, si le FCAS prend beaucoup de retard. Il n'y a pas de plan en France pour remplacer des achats de NGF par des achats de Rafale. Le Rafale F5 et son drone accompagnateur UCAS ne sont pas une réponse aux déboires du NGF. Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : « Après avoir manqué le coche pour développer leur propre avion de combat de 5e génération, les Européens devraient voir dans le développement d'un avion de 6e génération leur dernière chance de ne pas se laisser distancer complètement dans le domaine de la construction aéronautique militaire. » Si la coopération trilatérale venait à échouer, les pays pourraient suivre des voies séparées. Grâce à Dassault, la France a la capacité de développer un avion à réaction seule. Trappier a souligné à plusieurs reprises que son entreprise pouvait, si nécessaire, construire seule le chasseur de 6e génération. Et Paris a effectivement pris ses précautions : le gouvernement français a déjà commandé des études pour un successeur purement national du Rafale ainsi qu'un drone de combat autonome. Ah bon? Ce serait un scoop alors. On a strictement rien vu passer de tel depuis des années. Et nous sommes vigilants. Quant au drone de combat autonome celui-ci est un très vieux projet que Dassault a essayé de concrétiser par DEUX FOIS, d'abord entre 2003 et 2012 puis dans les années suivantes, avec le Neuron, ensuite entre 2010 et 2017 avec le premier "FCAS", le "FCAS-DP", avec les Britanniques qui finiront par abandonner le projet sous pression de la RAF qui voulait un chasseur piloté, mais sans les Français. Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : De son côté, l'Allemagne aurait pour la première fois depuis des décennies, grâce à l'augmentation de son budget de défense, les moyens financiers de lancer le développement de son propre avion de combat. On leur souhaite bien du courage. Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Bien qu'il lui manque actuellement un maître d'œuvre expérimenté, TIENS DONC! Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : l'Allemagne pourrait s'appuyer sur les ressources d'Airbus et un réseau de fournisseurs. Cette approche abandonnerait l'idée d'un avion européen unique, mais les experts soulignent que des pays comme la Corée du Sud ou la Turquie développent également leurs propres avions. D'un autre côté, on peut se demander si l'Allemagne parviendra à mener à bien son propre projet phare. Une collaboration avec de nouveaux partenaires serait également envisageable. On pourrait par exemple penser à la Suède avec Saab (-> Saab se lance dans la 6e génération d'avions de combat). On se demande bien pourquoi les autorités Allemandes n'ont pas opté directement pour cette solution d'ailleurs... Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : L'industrie de l'armement suit de près l'évolution du FCAS. Des milliers d'emplois et l'avenir de branches entières dépendent du succès de ce projet gigantesque. À elle seule, la production en cours de 38 Eurofighters de la quatrième tranche assure environ 7 800 emplois chez plus de 100 partenaires industriels en Allemagne. 7800 EMPLOIS POUR PRODUIRE UNE TRANCHE DE 38 AVIONS? Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Le FCAS serait encore plus ambitieux. La pression exercée sur les partenaires du FCAS pour trouver une voie viable vers le succès est donc d'autant plus forte. Conclusion Après plus de cinq ans de développement, le FCAS se trouve à la croisée des chemins. Un accord doit être trouvé d'ici fin 2025 pour lancer la phase 2. Si cela n'aboutit pas, un nouveau retard, voire l'abandon de la coopération trilatérale, menace. Le FCAS symbolise le conflit entre le désir de souveraineté européenne et les intérêts propres des industries nationales. Ce n'est qu'en trouvant un juste équilibre, sans domination d'un côté ni blocage de l'autre, que le projet pourra aboutir. Le calendrier initialement prévu, avec un premier vol en 2027 et une mise en service en 2040, est compromis par les différends internes. Il est compromis par l'incapacité d'Airbus à accepter que Dassault puisse faire le boulot qu'il est supposé accomplir. Je ne sais pas pour vous mais moi je ne sais pas conduire une voiture avec un passager qui essaie de me prendre le volant des mains et bouge le levier de vitesse dans tous les sens. Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Tout retard augmente le risque que le FCAS arrive trop tard. "Quand on tue les gens, ils meurent!" Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : D'autres programmes de 6e génération progressent plus rapidement. Dans le pire des cas, compte tenu des progrès rapides de la technologie militaire, le projet pourrait être retardé jusqu'en 2050. Les turbulences actuelles alimentent les spéculations quant à une éventuelle fusion du FCAS avec le GCAP. Une telle alliance de toutes les forces européennes serait logique, mais difficile à mettre en œuvre sur le plan politique. De plus, aucun partenaire ne souhaite être considéré comme le « tueur du projet ». Non ce ne serait pas logique. Le Tempest ne va pas sur les porte-avions. La France construit en ce moment son futur porte-avions et ne va pas se contenter d'y mettre des Rafale M F5 et des UCAS. On ne peut pas navaliser le Tempest non plus. Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Car d'un point de vue politique, le FCAS est plus qu'un simple avion. Le projet sert d'indicateur pour la coopération européenne en matière d'armement. Son succès renforcerait l'indépendance technologique de l'Europe et consoliderait l'industrie nationale pour les décennies à venir. En revanche, son échec ébranlerait la confiance dans les grands projets d'armement de l'UE et ferait de l'Europe un importateur de technologies de pointe étrangères pour les années à venir. L'article vient pourtant de dire que l'Allemagne n'y voit aucun inconvénient... Contradiction? Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Compte tenu de la situation mondiale tendue en matière de politique de sécurité, les trois États partenaires ne peuvent pas se permettre de laisser ce projet échouer. Ah bon? L'article nous parle pourtant de F-35, de GCAP, de F-47 NGAD... Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Mais pour réussir, il faut avant tout la volonté politique de surmonter les égoïsmes nationaux. Ah le fameux égoïsme des Français qui "ne veulent pas partager" (leurs brevets, leurs clients export, leurs armes nucléaires... ) Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Les douze prochains mois seront décisifs : le différend sera-t-il réglé et la phase 2 pourra-t-elle démarrer ? Ou l'Europe est-elle à nouveau confrontée à l'échec d'un grand projet ? Douze? Non, c'est moins de 5 mois désormais. On a jusqu'à la fin 2025. Il y a 3 heures, OysterCultist a dit : Ils sont en train de se construire une réalité alternative. Dans 40 ans ils nous reparleront encore des 80% de Dassault comme si c'était réel. Exactement. Comme pour la fable des "46%" que la France aurait exigé dans le programme Eurofighter. 1 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) il y a 4 heures Share Posté(e) il y a 4 heures Il y a 1 heure, Patrick a dit : Le P-8 doit aussi être considéré. Son achat était injustifiable. La France a proposé 4 ATL2 d'intérim à la Deutsche Marine, et le développement de l'A320 MAWS désormais remplacé par l'A321 MPA. D’ailleurs quand on parle de l’ATL2, ça rappelle encore une coopération franco-allemande qui a été plutôt catastrophique. Sur l’ATL2, 0 commandes allemandes pour la deuxième série qui ont préféré des P-3 puis des P-8. Et il faudrait vérifier pour la première commande, les allemands ont été réglo, mais vu que la France a doublé sa commande et accepté d’en revendre pour faciliter l’export, la part industrielle allemande sur la première série devait déjà être trop importante. Il y a 5 heures, OysterCultist a dit : Ils sont en train de se construire une réalité alternative. Dans 40 ans ils nous reparleront encore des 80% de Dassault comme si c'était réel. Je ne suis pas loin de penser qu’il faudrait assumer cette demande de partage. Vu que les allemands le publient, on devrait s’en servir comme prochaine base de négociation. Vu le partage industriel des A400M, C-160 et C-160NG, Alpha-Jet, Atlantique et ATL2 dont les partages industriels étaient en faveur de l’Allemagne et de l’Espagne vu leurs commandes et leurs exportations comparé à l’implication française, la France devrait avoir une compensation sur le prochain programme avec ces pays. Si on se base ensuite sur les chiffres Typhoon/Rafale, les 80% du SCAF pour la France ne seraient pas excessifs. Si finalement, la France n’obtient que 60% du SCAF (du SCAF, pas du NGF) c’est qu’on fait des efforts et acceptent (encore) de se faire avoir. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gianks Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures (modifié) Une perspective espagnole. (Je pense qu'il est juste d'ajouter des tapas au pop-corn et à la bière.) https://www.escudodigital.com/defensa/espana-rechaza-el-f35-decision-soberana-o-presion-francesa-para-impulsar-defensa-europea.html Notez que la « question » 80 % est répandue parmi les partenaires. Modifié il y a 3 heures par gianks 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Desty-N Posté(e) il y a 2 heures Share Posté(e) il y a 2 heures il y a 41 minutes, gianks a dit : Une perspective espagnole. (Je pense qu'il est juste d'ajouter des tapas au pop-corn et à la bière.) https://www.escudodigital.com/defensa/espana-rechaza-el-f35-decision-soberana-o-presion-francesa-para-impulsar-defensa-europea.html Notez que la « question » 80 % est répandue parmi les partenaires. L’article est en espagnol, mais (comme pour un article récent en italien) grâce a la trad automatique, voilà ce que j’ai pu en comprendre : Citation L’Espagne a décidé de suspendre l’achat des avions de chasse américains F-35 et de consacrer la majorité de ses investissements en défense (85%) à des fournisseurs européens, invoquant la souveraineté technologique et des risques liés à l’accès aux systèmes du F-35, mais aussi sous l’influence de pressions françaises dans le cadre du programme FCAS ; cette décision entraîne un recul stratégique en matière d’interopérabilité avec ses alliés de l’OTAN et expose l’industrie européenne à une dépendance vis-à-vis d’un leadership industriel français, alors que l’alternative navale européenne pour remplacer les Harrier resterait indisponible avant 2040 Au delà des criailleries sur la « dépendance » vis-à-vis de la France (c’est tellement mieux de dépendre des USA de Trump ) , il semble que l’Espagne regarde plus du côté de Paris que de Washington. Ou Berlin Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) il y a 2 heures Share Posté(e) il y a 2 heures Les réactions indignées, allemandes, espagnoles, et même belges, vis à vis de l'ultimatum de Trappier (leadership, 80%, best athlete, pas de F35, ...), et l'accusation d'arrogance envers les français ... Tout cela me fait penser au spectacle des pays européens 'et autres) vis à vis des USA et de Trump en particulier: - Trappier imite Trump en réclamant 80 % du SCAF (même si c'est faux, c'est reçu comme tel par les autres) - Les membres du SCAF crient au loup pour faire baisser ces prétentions excessives. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure il y a 41 minutes, Alberas a dit : Les réactions indignées, allemandes, espagnoles, et même belges, vis à vis de l'ultimatum de Trappier (leadership, 80%, best athlete, pas de F35, ...), et l'accusation d'arrogance envers les français ... Tout cela me fait penser au spectacle des pays européens 'et autres) vis à vis des USA et de Trump en particulier: - Trappier imite Trump en réclamant 80 % du SCAF (même si c'est faux, c'est reçu comme tel par les autres) - Les membres du SCAF crient au loup pour faire baisser ces prétentions excessives. inversion de la charge, qui met la pression sur les petits pays européen pour financer leur F35 depuis 15 ans? ça fait 20 ans que la France et DA en particulier n'attend plus grand chose des européens niveau défense, Trappier lui est le seul en Europe à avoir un carnet de commandes bien rempli, lui attribuer des pouvoirs politiques quand il parle industrie, c'est hilarant non? il faudrait aller demander si ya du co co co chez VAG ou Toyota et leur demander comment ça marche lol Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure Il y a 5 heures, Patrick a dit : Citation Bien qu'il lui manque actuellement un maître d'œuvre expérimenté TIENS DONC! Une fois qu'ils ont arrêté de se mentir à eux même avec le GCAP ou F-47, c'est le constat qu'ils font mais n'osent pas le dire trop fort (mais qui transpire lorsqu'ils développent leur pensée) : ils veulent un workshare équitable, ils veulent avoir accès aux techno de Dassault (techno FCS mais aussi recette de conception), ils veulent monter en compétence pour refaire seuls demain, ils veulent faire travailler leur industrie pour supporter l'emploi, ils veulent avoir leur mot à dire sur la conception de l'aéronef, mais seuls, ils ne feraient rien de tout cela puisqu'ils n'ont même pas confiance en ADS pour faire le pilier drones et laissent se positionner d'autres acteurs nationaux ou étrangers au détriment d'ADS. Ils sont complètement schizophréniques et sont ravagés par l'hubris et le complexe de supériorité vis-à-vis de la France. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) il y a 30 minutes Share Posté(e) il y a 30 minutes il y a 53 minutes, MatOpex38 a dit : Trappier lui est le seul en Europe à avoir un carnet de commandes bien rempli, lui attribuer des pouvoirs politiques quand il parle industrie, c'est hilarant non? Dans la défense, industrie et politique vont de concert, surtout en France. Les gesticulations des industriels sont faites pour que les poltiques n'accouchent pas d'un compromis à l'eau tiède Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) il y a 20 minutes Share Posté(e) il y a 20 minutes il y a 6 minutes, Alberas a dit : Dans la défense, industrie et politique vont de concert, surtout en France. Les gesticulations des industriels sont faites pour que les poltiques n'accouchent pas d'un compromis à l'eau tiède non dans le monde entier c'est politique, pour les contrats, mais Trappier ne fait aucune politique, il expose les contraintes industrielles nécessaires afin de pouvoir mener un projet à dame.. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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