herciv Posté(e) le 4 novembre 2023 Share Posté(e) le 4 novembre 2023 (modifié) J'aimerais bien une coop avec les suédois. Eux le Neuron like, nous le NGF. Cà me parait ultra simple comme montage et tout le monde garde des compétences ultra importantes pour chacun. Modifié le 4 novembre 2023 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 4 novembre 2023 Share Posté(e) le 4 novembre 2023 il y a 4 minutes, Chimera a dit : Cette interview est absolument surréaliste: on a quand même le chef de l'armée de l'air allemande qui urge les industriels allemands à sortir un drone de combat plus tôt que le SCAF et qui est à la recherche de partenaires pour développer un UCAV de la classe du nEUROn. En clair, ils ont acté le fait que la France avançait seule sur le nEUROn sur l'horizon 2030 comme inscrit dans la LPM et qu'il fallait contrer cette arrivée avec une solution allemande qui intègre "d'autres partenaires qui ont la même problématique", on est dans une pure compétition, ce n'est plus de la coopération. Franchement si ça c'est pas un aveu d'échec du SCAF, plus que n'importe quel article fumeux dans la presse britannique, je ne sais pas ce qu'il vous faut... Pourquoi en est-on arrivés là ? Je vais me répéter mais ça fait toujours du bien de l'écrire : le SCAF est un montage politico-politique sans lien avec la réalité industrielle en place, les phases 1A/B ignorent les compétences et expertises des industriels pour conserver une logique de retour géographique qui a montré ses limites maintes fois dans d'autres projets bancals. Tant que Dassault (qui le crie haut et fort et ils ont raison) ne sera pas entendu sur le sujet du principe de "best athlete", on courra à la catastrophe. Il est incompréhensible que Dassault ne soit pas impliqué dans la partie drones du SCAF, il est incompréhensible qu'Indra soit en charge de la furtivité et des capteurs, que Thalès ne soit pas en charge du combat cloud, que Dassault se batte pour justifier une position de maitre d’œuvre sur le NGF et qu'aucune boite française de l'IA/cloud ne soit impliquée dans le combat cloud. C'est clairement le PR Macron qui empêche encore le projet de couler. Le succès du Rafale permet à Mr Trappier de maintenir la barre mais pour combien de temps encore. Reste que si l'Arabie Saoudite rentre dans le club, il faudra qu'il passe la seconde avec l'ensemble du GIE pour faire entendre raison et montrer la pertinence d'un réagencement du futur chasseur. Allez les gars, on lance l'offensive, une pétition pour un SACF (Système Aérien de Combat Français) 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 4 novembre 2023 Share Posté(e) le 4 novembre 2023 Il y a 2 heures, Chimera a dit : Cette interview est absolument surréaliste: on a quand même le chef de l'armée de l'air allemande qui urge les industriels allemands à sortir un drone de combat plus tôt que le SCAF et qui est à la recherche de partenaires pour développer un UCAV de la classe du nEUROn. C'est vraiment bizarre cette histoire. Le Loyal Wingman (en mode MQ-28, a savoir une platforme maneuvrante a furtivité moyenne) fait partie du périmètre du SCAF et est sous lead Airbus. Y'a pas de partenaires à chercher, ils sont déjà là. Par contre si il veut un UCAV au sens traditionnel, c'est à dire une aile volante très furtive pour faire de la pénétration, comme le Neuron ou feu le FCAS DP, alors oui Airbus est un peu dépassé car en effet le LOUT n'a jamais volé et ils n'ont pas fait voler de démonstrateurs genre grand duc non plus il me semble. A ce titre que la France ressuscite le Neuron en dehors du périmètre du SCAF est d'ailleurs également tout à fait surprenant et assez incohérent de prime abord. Ca pourrait être un pilier supplémentaire sous lead Dassault. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 4 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 novembre 2023 (modifié) Il y a 13 heures, hadriel a dit : C'est vraiment bizarre cette histoire. Le Loyal Wingman (en mode MQ-28, a savoir une platforme maneuvrante a furtivité moyenne) fait partie du périmètre du SCAF et est sous lead Airbus. Y'a pas de partenaires à chercher, ils sont déjà là. Et vont probablement essayer de ressusciter le Barracuda à cette occasion. Il y a 13 heures, hadriel a dit : Par contre si il veut un UCAV au sens traditionnel, c'est à dire une aile volante très furtive pour faire de la pénétration, comme le Neuron ou feu le FCAS DP, alors oui Airbus est un peu dépassé car en effet le LOUT n'a jamais volé et ils n'ont pas fait voler de démonstrateurs genre grand duc non plus il me semble. Le problème est là: Dassault s'est plaint de n'avoir rien à faire sur les remote carriers. Donc dans le cadre du Rafale F5 ils repartent sur un Neuron-like pour faire tourner leur bureau d'études en premier lieu afin de ne pas perdre la compétence, mais également pour soutenir le Rafale afin de lui permettre de regagner en crédibilité face aux 5G, et ne pas l'enfermer dans une impasse technologique. Il y a 13 heures, hadriel a dit : A ce titre que la France ressuscite le Neuron en dehors du périmètre du SCAF est d'ailleurs également tout à fait surprenant et assez incohérent de prime abord. Ca pourrait être un pilier supplémentaire sous lead Dassault. Je ne pense pas, dans la mesure où Neuron aurait dû déboucher sur un programme européen, qui ne fut que franco-anglais avec FCAS-DP, mais qui a été annulé ensuite. En gros je pense que Dassault n'ont juste pas envie de mettre les efforts poursuivis depuis 1998 à la poubelle alors qu'ils ont acquis avec les AVE puis Neuron puis FCAS-DP une bonne compréhension de ce qu'il faut faire pour réaliser un UCAV furtif servant d'ailier loyal, grâce aux liaisons de données, aux commandes de vol durcies, et aux dispositifs du type suivi et évitement de terrain. Or après les échecs des coopérations à ce titre, alors que ce sont à ce jour parmi les seuls programmes européens qu'on pourrait qualifier "de 5eme génération" avec l'EADS Barracuda justement, à avoir donné des résultats probants, et surtout après n'avoir rien obtenu sur les remote carriers et les drones au sein du FCAS, et être remis en question sur les commandes de vol non seulement du NGF mais aussi désormais de l'Eurodrone (!) il est assez normal que Dassault décide de se concentrer sur son produit commercial du moment, le Rafale, avec un programme très à la mode de drone accompagnateur, plutôt que tirer des plans sur la comète pour 2045 avec comme corollaire le fait de voir ses "partenaires" monter en gamme à partir de rien tandis que Dassault se retrouverait exclu du champ d'application des technologies concernées. Et si ça offusque les gens d'en face, qu'ils se mettent 5 secondes à la place de Dassault pour comprendre à quel point la situation est simplement inacceptable. Surtout de la part de concurrents qui se retrouvent de leur propre chef empêtrés dans des psychodrames totalement incompréhensibles. C'est quand même dingue à la fin, pour un peu il faudrait que le GIE Rafale s'arrête de vivre parce qu'il y a le SCAF. Ça ne marche pas comme ça. Edit tardif pour ne pas refaire un autre post: Pour illustrer cette situation ubuesque où Dassault n'aurait rien à faire sur les drones et où le fait qu'il fasse un UCAV ailier loyal pour le Rafale serait une menace pour toute la floppée de machins accompagnateurs et autres Munitions Télé-Opérées, Remote Carriers, etc etc, qu'Airbus et MBDA sont censés pondre par conteneurs entiers, c'est un peu la même situation qu'entre le M88 et l'EJ200 en 1985. Ainsi, quand il était encore là, @DEFA550 nous rappelait qu'en 1982 il y avait déjà des prototypes de modules de M88 qui tournaient sur banc. Or, en 1984 Rolls Royce commence le développement du XG40, et les européens se mettent à expliquer aux français que maintenant que les anglais sont là c'est plus la peine de se creuser la tête et qu'il suffit de suicider la division moteurs d'avions de combat de SNECMA puisque ça ne sert plus à rien. La France fait une contre-offre en proposant pour le futur avion de combat européen une motorisation duale devant permettre aux clients de choisir entre un moteur français et un moteur anglais, mais c'est inacceptable pour les autres européens! Résultat la France décide de lancer le Rafale seule, le consortium Eurojet est formé en 1986 entre la Grande-Bretagne l'Allemagne l'Italie et l'Espagne. Le Rafale A après des essais avec des F404 vole avec un M88 et un F404 dès 1988, puis 2 M88, le C01 les recevant dès 1991, tandis qu'en face, les prototypes EAP puis IPA de l'Eurofighter voleront avec des Rb.199 de Tornado jusqu'en... 1998, date à laquelle l'EJ200 sera enfin monté sur Eurofighter, soit avec 10 ans de retard sur le M88. Au-delà du fait que 'est aussi pour ça que la JV EUMET entre Safran et MTU me semble être une menace pour nos intérêts, même si ce n'est pas le sujet direct qui nous préoccupe, ce cas historique me semble tout à fait semblable à ce qui est demandé à Dassault sur les drones: "ah vous avez fait les AVE, Neuron, FCAS-DP? Non mais vous cassez pas la tête, maintenant les UCAV c'est Airbus Allemagne, alors attendez 20 ans qu'on vous ait rattrapés et vous allez voir c'que vous allez voir!" ...Heu, comment dire? Non? Modifié le 5 novembre 2023 par Patrick 1 2 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 4 novembre 2023 Share Posté(e) le 4 novembre 2023 (modifié) il y a 8 minutes, Patrick a dit : et surtout après n'avoir rien obtenu sur les remote carriers et les drones au sein du FCAS A un moment il y a avait une histoire de lot furtivité des remote carrier qui irait à Dassault. Mais en effet pour ne pas perdre la compétence UCAV haute furtivité/aile volante il va falloir faire quelque chose hors SCAF vu le design du loyal wingman Airbus. Le soucis de faire un truc à part c'est l'intégration au système, si les briques de liaison de données sont différentes,, et éventuellement la non réutilisation de briques communes sur les capteurs, l'IA, etc... Modifié le 4 novembre 2023 par hadriel 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 4 novembre 2023 Share Posté(e) le 4 novembre 2023 il y a 28 minutes, hadriel a dit : A un moment il y a avait une histoire de lot furtivité des remote carrier qui irait à Dassault. Mais en effet pour ne pas perdre la compétence UCAV haute furtivité/aile volante il va falloir faire quelque chose hors SCAF vu le design du loyal wingman Airbus. Le soucis de faire un truc à part c'est l'intégration au système, si les briques de liaison de données sont différentes,, et éventuellement la non réutilisation de briques communes sur les capteurs, l'IA, etc... Pour l'instant le sujet c'est connecter le Rafale à plus de systèmes. Le SCAF viendra après. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 5 novembre 2023 Share Posté(e) le 5 novembre 2023 Il y a 6 heures, Ronfly a dit : C'est clairement le PR Macron qui empêche encore le projet de couler. Le succès du Rafale permet à Mr Trappier de maintenir la barre mais pour combien de temps encore. Reste que si l'Arabie Saoudite rentre dans le club, il faudra qu'il passe la seconde avec l'ensemble du GIE pour faire entendre raison et montrer la pertinence d'un réagencement du futur chasseur. Allez les gars, on lance l'offensive, une pétition pour un SACF (Système Aérien de Combat Français) La coopération avec l'Allemagne se justifie (officiellement, publiquement...) en grande partie pour atteindre un nombre minimum d'avions à produire pour justifier le programme et avoir un coût de développement pas trop élevé par rapport au coût unitaire. Si on arrive à exporter le Rafale en Arabie Saoudite presque uniquement parce que les Allemands ont refusé de leur vendre du Typhoon, il sera presque affiché qu'on va devoir choisir entre une commande allemande et une commande saoudienne pour le SCAF. Et honnêtement, entre une coopération complexe et une exportation avec peu de compensation industrielle, il sera facile de souhaiter la seconde... Plus que l'exportation du Rafale en Arabie Saoudite, ça pourrait être la raison de cette exportation qui serait importante pour le SCAF. Je suis assez pessimiste sur le SCAF, ou alors on tente de refaire le coup du mirage F1/Jaguar en pire. On coproduit le SCAF donc on assurera la coproduction pour tous les exemplaires des pays partenaires et de leurs clients et on produira intégralement le Rafale FX (+neuron) pour nous et notre export. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 5 novembre 2023 Share Posté(e) le 5 novembre 2023 Il y a 8 heures, ARPA a dit : La coopération avec l'Allemagne se justifie (officiellement, publiquement...) en grande partie pour atteindre un nombre minimum d'avions à produire pour justifier le programme et avoir un coût de développement pas trop élevé par rapport au coût unitaire. Si on arrive à exporter le Rafale en Arabie Saoudite presque uniquement parce que les Allemands ont refusé de leur vendre du Typhoon, il sera presque affiché qu'on va devoir choisir entre une commande allemande et une commande saoudienne pour le SCAF. Et honnêtement, entre une coopération complexe et une exportation avec peu de compensation industrielle, il sera facile de souhaiter la seconde... Plus que l'exportation du Rafale en Arabie Saoudite, ça pourrait être la raison de cette exportation qui serait importante pour le SCAF. Je suis assez pessimiste sur le SCAF, ou alors on tente de refaire le coup du mirage F1/Jaguar en pire. On coproduit le SCAF donc on assurera la coproduction pour tous les exemplaires des pays partenaires et de leurs clients et on produira intégralement le Rafale FX (+neuron) pour nous et notre export. Pessimisme compréhensible et logique. Un projet hors sol entre des pays que tout oppose et qui n'a plus sa place dans la situation géostratégique actuelle. Un NGR/UCAV est la seule voie d'avenir avec une priorité sur la survivabilité et l'entrée en premier sur une base saine en profitant de l'exceptionnelle capacités technologique de notre BITD. Les 1000 Mds d'€ prévisible sur les 2 LPM à venir laisse de quoi entre des possibilités de financement suffisante pour un tel projet. Comme disait un grand homme: “Prenez invariablement la position la plus élevée, c'est généralement la moins encombrée.” “La France ne peut être la France sans la grandeur.” 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
John92 Posté(e) le 5 novembre 2023 Share Posté(e) le 5 novembre 2023 (modifié) il y a 4 minutes, Ronfly a dit : ... Les 1000 Md s d'€ prévisible sur les 2 LPM à venir laisse de quoi entre des possibilités de financement suffisante pour un tel projet. ... Petite , très légère, erreur de 0, non? Mais qui a son importance : comme je le dis à mes étudiants suite au résultat d'un calcul: Si sur ta fiche de paye il y a 100 au lieu de 1 000. Soit, juste il manque un 0 mais dans la vraie vie ... outch ... ça fait mal Modifié le 5 novembre 2023 par John92 mise en gras Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 5 novembre 2023 Share Posté(e) le 5 novembre 2023 il y a 1 minute, John92 a dit : Petite , très légère, erreur de 0, non? Mais qui a son importance : comme je le dit à mes étudiants suite au résultat d'un calcul: Si sur ta fiche de paye il y a 100 au lieu de 1 000. Soit, juste il manque un 0 mais dans la vraie vie ... outch ... ça fait mal J'ai oublié le mot "presque" : LPM 2024-2030: 413 Mds d'€ avec passage de 47,5 à 70 Mds/an LPM 2031-2037 théorique: 70 Mds/an en 2030, donc si on continu une progression meme un peu plus limitée genre jusqu'à 85 Mds/an on est a 540 Mds € soit 950 Mds.... on y est "presque", non? 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
John92 Posté(e) le 5 novembre 2023 Share Posté(e) le 5 novembre 2023 il y a 4 minutes, Ronfly a dit : J'ai oublié le mot "presque" : LPM 2024-2030: 413 Mds d'€ avec passage de 47,5 à 70 Mds/an LPM 2031-2037 théorique: 70 Mds/an en 2030, donc si on continu une progression meme un peu plus limitée genre jusqu'à 85 Mds/an on est a 540 Mds € soit 950 Mds.... on y est "presque", non? Oui, mes excuses, je ne nous voyais pas si "riche". Presque 1 000 M€ sur 13 ans, c'est pas dégueu Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ronfly Posté(e) le 5 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 novembre 2023 il y a 4 minutes, John92 a dit : Oui, mes excuses, je ne nous voyais pas si "riche". Presque 1 000 M€ sur 13 ans, c'est pas dégueu Pas de mal. Effectivement, ca permet de voir les capacités possibles. Bien sur cela reste encore a preciser mais à la vue de la situation géostratégique, on devrait pas etre loin de ca. Alors quand on nous rabat les oreilles d'obligation de coopération mal ficelé notamment pour le financement, c'est de la fumisterie (Rafale: 50 Mds pour la France, Typhoon: 60 Mds pour l'Allemagne sans version marine, ni AESA, ni capacités air sol équivalente...). C'est juste de la politique pro Europeaniste à l'excès quitte à mettre à mal une capacité souveraine. 1 1 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 5 novembre 2023 Share Posté(e) le 5 novembre 2023 Il y a 12 heures, hadriel a dit : A un moment il y a avait une histoire de lot furtivité des remote carrier qui irait à Dassault. Mais en effet pour ne pas perdre la compétence UCAV haute furtivité/aile volante il va falloir faire quelque chose hors SCAF vu le design du loyal wingman Airbus. Le soucis de faire un truc à part c'est l'intégration au système, si les briques de liaison de données sont différentes,, et éventuellement la non réutilisation de briques communes sur les capteurs, l'IA, etc... Il n'y a aucune raison que les "briques de liaison" (ou même de calcul, les formats de données, les référentiels, les modes de chiffrement, d'ordonnancement, etc) soient différents et incompatibles : le principe c'est le partage de ce qui est développé en commun (foreground) et des codes-source. Sauf à ce qu'il faille des choses propres au Neuron-2 non-développées dans le cadre du SCAF, pourquoi se priver de réutiliser les travaux commun s'ils sont corrects ? Parmi les éléments qui pourraient ne pas être couverts : les liaisons directionnelles, certains algorithmes avancés pour lesquels Dassault a peut-être de l'avance (capacité d'interaction avec l'environnement des aéroports lors des phases d'approche notamment, ou évidemment approche d'un PA) et on peut peut-être mettre un chiffrement "spécial France" si on a les boîtiers qui vont bien (devis d'espace, d'électricité de dissipation thermique...). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 5 novembre 2023 Share Posté(e) le 5 novembre 2023 il y a 18 minutes, Boule75 a dit : et on peut peut-être mettre un chiffrement "spécial France" si on a les boîtiers qui vont bien On a dit "pas de boites noires!" PS, j'ai édité mon post page précédente avec une comparaison historique qui me semble pertinente. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 5 novembre 2023 Share Posté(e) le 5 novembre 2023 (modifié) il y a une heure, John92 a dit : Petite , très légère, erreur de 0, non? Mais qui a son importance : comme je le dis à mes étudiants suite au résultat d'un calcul: Si sur ta fiche de paye il y a 100 au lieu de 1 000. Soit, juste il manque un 0 mais dans la vraie vie ... outch ... ça fait mal Edit Modifié le 5 novembre 2023 par Chimera Edit : répondu par qqn d'autre Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) le 5 novembre 2023 Share Posté(e) le 5 novembre 2023 D'un côté les Allemands de la Luftwaffe veulent des RC au plus vite sans attendre la sortie du NGF, de l'autre les Allemands d"Airbus Space Defense rêvent de développer un RC en commun avec les britanniques pour le NGF et le GCAP/Tempest. C'est un choix cornélien pour le gouvernement Allemand... 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 5 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 novembre 2023 il y a 9 minutes, Pakal a dit : D'un côté les Allemands de la Luftwaffe veulent des RC au plus vite sans attendre la sortie du NGF, de l'autre les Allemands d"Airbus Space Defense rêvent de développer un RC en commun avec les britanniques pour le NGF et le GCAP/Tempest. C'est un choix cornélien pour le gouvernement Allemand... De toute façon les Britanniques, échaudés, ne voudront pas développer quoi que ce soit de sensible avec les Allemands, le choix cesse d'être cornélien pour devenir cornu. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) le 5 novembre 2023 Share Posté(e) le 5 novembre 2023 Probable car du côté Britannique ils lorgnent sur le Loyal Wingman Australien, mais les Allemands ne l'ont pas encore réalisé.. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 5 novembre 2023 Share Posté(e) le 5 novembre 2023 il y a une heure, Patrick a dit : On a dit "pas de boites noires!" Bah ! Ce n'est pas vraiment une boîte noir, un chiffrement national. Ou plutôt si mais ça n'est pas grave si c'est conçu explicitement comme remplaçable, échangeable, évolutif : rien n'interdirait de recourir à un chiffrement donné un jour, à un autre le lendemain pour une autre mission. Tu changes une carte, ou une cassette, et voilà tout. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 5 novembre 2023 Share Posté(e) le 5 novembre 2023 il y a 18 minutes, Picdelamirand-oil a dit : De toute façon les Britanniques, échaudés, ne voudront pas développer quoi que ce soit de sensible avec les Allemands, le choix cesse d'être cornélien pour devenir cornu. Si si les Anglais accepteraient apparemment,... seulement si il ont gardé la main sur les CDVE du Tempest... :):):). Ils sont dans la mouise les Allemands non?... Sinon ils peuvent essayer le NGAD. (les US leur proposeraient de peu être de produire un empennage. Si il en a pas ils sont mal.... Ou un moteur comme ils ont fait avec les Anglais sur le F35 avec le F136...). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 5 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 novembre 2023 C'est plus général que le SCAF, mais ça s'applique tellement bien.... Les européens reproduisent-ils les erreurs des Etats-Unis pour ‘rationaliser’ l’industrie de défense ? 4 novembre 2023 Révélation Sommaire Un constat sans appel Une volonté de rationaliser l'industrie de défense européenne Les effets pervers du nouveau paysage industriel défense américain La doctrine Roper Conclusion Depuis plusieurs années, les européens ne ménagent pas leurs efforts pour tenter de donner vie à une industrie de défense européenne rationalisée, pour objectif, à terme, d'accroitre l'autonomie stratégique du vieux continent. C'est ainsi que plusieurs initiatives ont été lancées, notamment au niveau de l'Union européenne comme la Coopération Permanente Structurée ou PESCO et le Fonds Européens de Défense, visant à donner un cadre de coopération et un accès à des crédits à des programmes de défense, qu'ils soient industriels ou opérationnels, réalisés par des pays européens. D'autres initiatives, comme le programme d'avion de combat SCAF, le char de combat de nouvelle génération MGCS, le drone de combat RPAS Eurodrone ou les frégates FREMM, ont été lancés au travers d'accords nationaux, parfois dans le cadre de l'OCCAR (Organisation Conjointe de Coopération en matière d'Armement). Un constat sans appel Il faut dire que le constat fait par les autorités européennes, il y a quelques années, avait de quoi intriguer. Ainsi, si les Etats-Unis mettaient en œuvre, en 2019, 2.779 avions de combat appartenant à 11 modèles différents, tous produits sur le sol américain, les membres de l'Union, de leurs côtés, n'alignaient que 1.700, mais de 19 modèles différents, dont plus de la moitié avait été importée. Cette situation est loin de ne concerner que les avions de combat, étant strictement identique dans le domaine des blindés, des systèmes anti-aériens, des navires de combat ou encore des hélicoptères, même si dans plusieurs de ces catégories, la part des équipements européens s'avère supérieure. Les armées européennes mettent en œuvre deux fois plus de modèles d'avions de combat que les armées US, pourtant 50% plus imposantes. Face à de tels chiffres, il semblait évident qu'il était nécessaire de rationaliser non seulement les programmes d'équipements des armées européennes, de sorte à en améliorer l'interopérabilité, mais également de réduire les couts et améliorer la maintenabilité et l'évolutivité des flottes, et ainsi éviter d'inventer plusieurs fois la même roue. À titre d'exemple, aujourd'hui, quatre industriels européens (TKMS, Kockums, Navantia et Naval Group) conçoivent des sous-marins à propulsion conventuelle ou AIP, alors que six grands bureaux d'étude navals (les quatre précédemment cités ainsi que Damen et Fincantieri) conçoivent des frégates, destroyers et grands navires de combat de surface. Les dépenses répliquées de R & D sont évidentes, et pourraient de fait être économisées au profit de plus de matériels pour les armées, et de moins de dépenses pour les gouvernements, souvent exposés à d'importants déficits publics. Une volonté de rationaliser l'industrie de défense européenne De fait, et de manière prévisible, les institutions européennes, comme les dirigeants des pays les plus enclins à soutenir cette lecture de la situation comme la France ou l'Allemagne, entreprirent de "corriger le tir", en lançant des programmes conjoints, dans le cadre des institutions européennes ou de manière multilatérale. Quelques années plus tard, force est de constater que le chemin emprunté s'est, de toute évidence, révélé bien plus chaotique qu'anticipé, alors que de nombreux programmes franco-allemands, comme MAWS, CIFS et Tigre III, ont connu un funeste destin, que les programmes SCAF et MGCS ne manquent pas de tensions et de difficultés, et que les programmes européens font fréquemment de même, surtout lorsqu'ils portent sur des capacités dimensionnantes, comme dans le cadre de la défense anti-missile. Toutefois, de récentes déclarations outre-atlantique pourraient apporter certains éclaircissements sur les conséquences de cette stratégie européenne qui se rapproche de celle appliquée aux Etats-Unis il y a maintenant trois décennies. Chaine de production de Krauss-Maffei-Wegmann pour le Leopard 2 Les effets pervers du nouveau paysage industriel défense américain En effet, il y a quelques jours, l'ancien négociateur en chef des programmes d'armement du Pentagone et ancien vice-président du géant Raytheon, dressait un constat cinglant quant à l'évolution de la base industrielle et technologique US qui est, selon lui, à l'origine des difficultés rencontrées par le Pentagone pour moderniser ses forces et relever le défi posé par Pékin et Moscou. En effet, aujourd'hui, les grandes entreprises de défense américaines, et notamment le Top 5 constitué de Lockheed-Martin, Boeing, Raytheon, Northrop-Grumman et General Dynamics, ont atteint une telle puissance économique, sociale et politique, qu'il est impossible au Pentagone de contrôler la hausse des couts des équipements, par manque de compétition. À titre d'exemple, le missile sol-air à très courte portée Stinger coutait 25.000 $ au début des années 90, contre 400 000 $ aujourd'hui, soit 7 fois plus cher une fois prises en compte l'inflation et les évolutions technologiques. Les Stinger envoyés en Ukraine par les Etats-Unis avaient couté 25 000 $ à l'US Army au début des années 90. Ils sont remplacés par des Stinger achetés aujourd'hui 400.000$ auprès de Raytheon. Or, cette situation est la conséquence, selon Shay Assad, de décisions prisent en 1993 par le gouvernement américain, pour précisément rationaliser la BITD américaine en faisant fusionner les quelque 50 groupes industriels qui se livraient depuis des décennies une féroce compétition à chaque appel d'offre du Pentagone, dans cinq grands groupes aux prérogatives exclusives dans le pays. En procédant ainsi, le gouvernement US voulait précisément réduire les couts, mais également renforcer la puissance de son offre industrielle internationale, avec des ambitions au final très proches de celles visées par les initiatives européennes. Rappelons qu'à cette époque, à titre d'exemple, un porte-avions américain mettait en œuvre un groupe aérien embarqué composé de 9 à 11 différents types d'appareils, contre 6 aujourd'hui. Si aujourd'hui l'offre industrielle américaine est sensiblement plus rationalisée, elle a aussi connu une hausse des coûts sans précédent, dans tous les domaines, précisément par les positions hégémoniques de ces grands groupes qui aujourd'hui se traduit même au niveau contractuel, comme pour le F-35. Selon Shay Assad, le fait de disposer d'une offre concurrentielle et non centralisée permet précisément d'éviter la création de potentats industriels en situation hégémoniques dans le domaine des équipements de défense, qui au final s'avère bien plus bénéfique aux armées et à leurs capacités d'équipement. Ceci va à l'opposé du postulat de départ de la position européenne. Toutefois, en multipliant les acquisitions en petite série, de sorte à alimenter efficacement le fonctionnement et la pérennité de l'écosystème défense américain, il faudrait s'attendre à ce que les couts de possession des équipements croissent considérablement, ceci venant menacer les bénéfices concurrentiels attendus. La doctrine Roper Cette seconde affirmation, mainte fois répétée, est pourtant contestable, tout du moins si l'on en croit les travaux du docteur Will Roper lorsqu'il dirigeait les acquisitions de l'US Air Force lors de la précédente mandature. Selon lui, les paradigmes actuels, basés sur la conception d'appareils à la fois très polyvalents, très évolutifs et destinés à rester en service pendant plusieurs décennies, entrainent des surcoûts de conception, de fabrication et de possession dépassant largement les bénéfices attendus, qu'ils résultent d'une production en grande série, de la polyvalence poussée à l'extrême ou du maintien en service des appareils sur 30 ou 40 ans, voire au-delà. À l'inverse, selon ce modèle, la production de séries réduites d'appareils spécialisés, de l'ordre de 200 ou 300 unités, destinées à ne rester en service que 15 à 20 ans, permettrait d'en simplifier considérablement le cahier des charges et d'en réduire les couts, délais et risques technologiques, tout en stimulant une réorganisation de la BITD pour une concurrence saine et efficace entre les industriels. Le docteur Will Roper a démontré que les paradigmes industriels modernes en matière de construction aéronautique militaire étaient erronés En venant directement en opposition frontale avec les paradigmes ayant donné naissance au programme F35, le docteur Roper avait alors probablement signé la fin de sa carrière politique outre-atlantique. Pour autant, ses travaux ouvrent des perspectives qui pourraient, dans le cas européen, profondément bouleverser les paradigmes et objectifs des politiques inclusives actuellement suivies, qui aujourd'hui sont à l'origine de nombreuses tensions et difficultés, que ce soit pour les industriels comme pour les militaires, et parfois même pour les gouvernants, même s'ils s'en défendent. Ainsi, les tensions qui ont failli, l'année dernière, faire dérailler le programme de chasseur de nouvelle génération rassemblant la France, l'Allemagne et l'Espagne, trouvent précisément leur origine dans cet effort de rationalisation industriel, qui n'est pas du tout du gout de Dassault Aviation, l'une des rares entreprises de défense pleinement indépendante en France. En effet, l'objectif évident visé par Paris, Berlin et Madrid, ici, est de créer une interdépendance stratégique dans le domaine industriel entre ces trois pays, précisément en privant chacun d'eux des ressources nécessaires pour maintenir pleinement les compétences acquises après plusieurs décennies d'efforts, de recherche et d'investissements. C'est également pour préserver ces prérogatives qu'Éric Trappier a dû, une nouvelle fois, tracer une ligne rouge quant à l'ouverture du programme SCAF à d'autres partenaires européens lors d'une audition par la Commission Défense du Sénat il y a quelques jours. Dassault Aviation entend bien garder son indépendance et son savoir-faire industriel dans la BITD recomposée imaginée par les dirigeants européens. Et pour cause : dans le cas d'une concentration industrielle franco-allemande, voire européenne dans ce domaine, Dassault devrait probablement à terme se laisser absorber par Airbus, ce qui est loin de correspondre aux objectifs des actionnaires de l'entreprise française. Et l'on peut penser que la coentreprise KNDS résultant d'un rapprochement entre l'allemand Krauss-Maffei Wegmann et le français Nexter, résulte du même calcul, avec à terme, un effacement des entreprises nationales au profit d'un groupe supranational. On notera que cette approche n'est pas nécessairement négative du point de vue industriel, comme le montre le cas de MBDA. Pour autant, rien ne démontre que cette approche soit au bénéfice final des Armées et de leurs capacités à s'équiper efficacement et au meilleur prix, bien au contraire si l'on s'en réfère à l'exemple outre-atlantique. Conclusion Quoi qu'il en soit, les déclarations faites par Shay Assad et corroborées par les difficultés et surcouts auxquels font face les armées US aujourd'hui dans leurs rapports avec la BITD américaine, devraient inviter les autorités européennes à aborder la stratégie actuellement suivie avec un nouveau regard, alors que les travaux de Will Roper peuvent, quant à eux, apporter de nouvelles perspectives quant aux paradigmes industriels employés. On peut d'ailleurs se demander si, au-delà des stratégies supranationales et pluriannuelles difficiles à contrôler et basées avant tout sur une vision dogmatique du sujet, l'émergence d'une réelle autonomie stratégique et industrielle de défense au niveau européen, n'interviendra pas, avant tout, lorsque l'Allemagne acceptera d'acquérir des équipements développés par la BITD française, et vice-versa ? Car au final, en dépit des annonces et des milliards investis, ni Paris ni Berlin ne semblent prêts à franchir ce Rubicon, laissant de fait à Rome (en l'occurrence, Washington) toute latitude pour contrôler la stratégie européenne… 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 5 novembre 2023 Share Posté(e) le 5 novembre 2023 il y a 45 minutes, Boule75 a dit : Bah ! Ce n'est pas vraiment une boîte noir, un chiffrement national. Ou plutôt si mais ça n'est pas grave si c'est conçu explicitement comme remplaçable, échangeable, évolutif : rien n'interdirait de recourir à un chiffrement donné un jour, à un autre le lendemain pour une autre mission. Tu changes une carte, ou une cassette, et voilà tout. J'ai dis pas de schwarzen kasten! 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
R force Posté(e) le 5 novembre 2023 Share Posté(e) le 5 novembre 2023 Il y a 12 heures, ARPA a dit : Plus que l'exportation du Rafale en Arabie Saoudite, ça pourrait être la raison de cette exportation qui serait importante pour le SCAF Ne pas oublier que ce sont les saoudiens qui sont venus à nous, pas l'inverse. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) le 5 novembre 2023 Share Posté(e) le 5 novembre 2023 Il y a 1 heure, Picdelamirand-oil a dit : De toute façon les Britanniques, échaudés, ne voudront pas développer quoi que ce soit de sensible avec les Allemands, le choix cesse d'être cornélien pour devenir cornu. ya quoi de sensible chez les anglais qui ne soit pas Français, US ou Italien? 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ywaDceBw4zY3tq Posté(e) le 5 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 novembre 2023 (modifié) C'est à dire ? C'est pas parce qu'il y a écrit Thales (ou Leonardo) sur le panneau que c'est français (ou italien), on peut essayer de rapatrier la production des sonar des SNA britanniques ou des SMART-L néerlandais en France sous prétexte que c'est un site de production d'une entreprise française, on aura droit à une nationalisation express. De la même manière, c'est pas parce qu'il y a écrit BAE systems sur le site de production qui fait l'AN/ALQ-239 que la suite de GE du F35 est britannique. Modifié le 5 novembre 2023 par ywaDceBw4zY3tq 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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