C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 12 octobre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 octobre 2023 (modifié) Il y a 10 heures, Banzinou a dit : Rappelons que la seule chose qu'a à faire Dassault sur l'Eurodrone ce sont justement les commandes de vol... Airbus compte leur prendre le seul poste sur lequel ils ont de la charge de travail? Du coup Dassault vont faire quoi? Je sens que cette histoire va finir avec un Dassault qui va aller faire les CdV de l'Aarok pour le compte de Turgis & Gaillard et de Safran, ça recollera les morceaux entre français et ça préparera un avenir moins cher et tout aussi performant. Bon sinon, en masqué car ce n'est pas bien (paaas biiieeen): Révélation SCAF, MGCS : derrière les discours, la grande panne des projets militaires franco-allemands Par Vincent Lamigeon le 11.10.2023 à 13h00 Char MGCS, avion de combat SCAF… Les programmes communs lancés en 2017 par Paris et Berlin ont le plus grand mal à avancer. Entre bisbilles industrielles et un désintérêt allemand de plus en plus marqué. Sauver les apparences, à tout prix. Ce 21 septembre, dans le grand hangar de la base aérienne 105 d’Evreux (Eure), les ministres français et allemand de la Défense Sébastien Lecornu et Boris Pistorius s’emploient à afficher un front uni. Devant un avion de transport C-130 de l’escadron franco-allemand, ils assistent à la signature, par les chefs d’état-major des armées de terre des deux pays, d’un document actant leurs besoins communs au sujet du futur char de combat MGCS (Main Combat Ground System), successeur du Leclerc français et du Leopard 2 prévu à l’horizon 2040. La crise du programme, miné par les doutes de Berlin et les bisbilles industrielles? "La coopération franco-allemande fonctionne", balaie Sébastien Lecornu. "Le rythme a été ralenti, mais maintenant, on appuie sur le champignon", abonde Boris Pistorius. Dans le petit monde de la défense européenne, l’opération de communication ne trompe personne. "La relation franco-allemande de défense est indéniablement à un point bas, estime Ulrike Franke, chercheuse au think-tank européen European Council on Foreign Relations (ECFR). Tous les programmes sont en crise, et il faudra un signal bien plus fort que la conférence commune d’Evreux pour les relancer." Le MGCS, prochaine victime? De fait, tous les projets communs lancés en 2017 par Emmanuel Macron et Angela Merkel sont au point mort, ou presque. "Le MAWS (avion de patrouille maritime) est enterré ; le CIFS (système d’artillerie) repoussé aux calendes grecques ; le SCAF (avion de combat et drones d’appui), en difficulté, et le MGCS, en panne", résumaient Elie Tenenbaum et Léo Péria-Peigné, chercheurs au think-tank Ifri, dans une note sur l’armée allemande publiée le 29 septembre. De fait la situation apparaît critique. Le projet d’avion de patrouille maritime MAWS? Tué dans l’œuf par la commande allemande d’avions P-8 américains. La modernisation de l’hélicoptère d’attaque franco-allemand Tigre ? Refusé par Berlin. Le développement du nouveau missile air-sol de longue portée Akeron LP ? La France a dû le lancer seule. Le projet de char de combat MGCS ? Plombé par les différends industriels entre l’allemand Rheinmetall et le français Nexter, et par le peu d’empressement de Berlin de travailler avec le camp français. "La guerre en Ukraine a provoqué un afflux de commandes de chars Leopard 2, qui va faire vivre l’industrie allemande jusqu’aux années 2060, souligne Marc Chassillan, ancien de Nexter et grand spécialiste français des blindés. La vérité, c’est que l’Allemagne, à l’inverse de la France, n’a pas besoin du MGCS: elle peut s’en passer sans problème pour les 30 prochaines années." Le report à 2040-2045 de l'entrée en service du MGCS, au lieu de 2035, traduit parfaitement de peu d'empressement côté allemand. Le climat n’est guère meilleur sur le SCAF, l’ambitieux projet franco-germano-espagnol d’avion de combat et de drones d’appui. Si un contrat pour la phase dite 1B du programme a bien été signé en décembre 2022 par Paris, Berlin et Madrid, les travaux communs entre Dassault Aviation et Airbus avancent très lentement. "On fait du papier", se désole un industriel. Quant au programme Eurodrone, projet de drone de surveillance lancé par l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne, il prend du retard. Selon nos informations, des différends entre Airbus, maître d’œuvre, et Dassault sont apparus sur les commandes de vol. Le premier vol semble difficile à envisager avant 2028, alors que le contrat a été signé en février 2022. Berlin achète "made in USA" Pourquoi cette accumulation de difficultés ? "Il faut trois critères pour qu’un programme en coopération fonctionne : une volonté politique, une bonne entente militaire et des synergies industrielles, résume Léo Péria-Peigné, de l’Ifri, l'Institut français des relations internationales. La réalité, c’est que la plupart du temps, seul le premier critère est validé." Les relations entre les armées allemandes sont, effectivement, limitées : faute d'une culture opérationnelle et stratégique commune, la brigade franco-allemande, jamais véritablement déployée en opérations, est un échec. La force navale franco-allemande (FNFA), structure d’entraînement et de formation créée en 1991, est tombée en désuétude. Seul l’escadron commun d’avions de transports, basé à Evreux, est véritablement opérationnel… avec des avions américains C-130. Les relations sont encore plus mauvaises entre les industriels des deux côtés du Rhin : Dassault et Airbus se détestent cordialement. Nexter et l’allemand Rheinmetall s'exècrent. A la notable exception des avions de transport Transall, la plupart des programmes franco-allemands ont été des échecs, avec les tentatives avortées de chars communs dans les années 60 et 80, et la sortie de la France du programme d’avion de combat Eurofighter en 1985, pour lancer le Rafale. Là par contre il va trop vite en besogne, il y a eu de vrais succès. Entre Paris et Berlin, les cultures stratégiques ont toujours été divergentes. Biberonnée à l’héritage gaullien, la France a toujours regardé l’Otan et l’allié américain avec une certaine méfiance, prônant, de façon très solitaire en Europe, une "autonomie stratégique" regardée avec une grande méfiance à l’est du Rhin. L’Allemagne, elle, a toujours vu en l’Alliance atlantique et le soutien de Washington l’horizon indépassable de la sécurité du Vieux continent. Cette perception s’est encore accrue avec l‘invasion russe de l’Ukraine, vécue à Berlin comme un changement d’ère (Zeitenwende) nécessitant un réarmement immédiat. "Après le 24 février, l’Allemagne s’est rendu compte que son armée était à la rue, incapable de peser dans un conflit majeur, résume Jean-Pierre Maulny, directeur adjoint de l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques). Ce sentiment d’urgence l’a fait revenir vers son réflexe traditionnel: regarder vers Washington." Les contrats accordés par Berlin à l’industrie américaine se sont multipliés depuis 18 mois, accaparant une bonne partie des 100 milliards d’euros du fonds spécial destiné à muscler la Bundeswehr: chasseurs F-35, hélicoptères lourds Chinook, systèmes de défense aérienne israélo-américain Arrow 3. Pendant ce temps, les échanges franco-allemands sont restés faméliques: selon le dernier rapport au Parlement sur les exportations d'armement en 2022, les commandes d’armement français par Berlin (63,2 millions d’euros) étaient inférieures à celles de la Macédoine du Nord (64,9 millions). Le flux n'est guère plus consistant dans l'autre sens. L'Allemand Rheinmetall, sous-traitant de l'Oncle Sam Et l’alignement de Berlin avec l’Oncle Sam s’approfondit de jour en jour, avec des industriels allemands qui se rêvent désormais en sous-traitants de l’industrie américaine. C’est le cas du géant Rheinmetall, qui va produire avec Lockheed Martin une version européenne du célèbre lance-roquettes multiples Himars. Le groupe va également assembler des éléments de fuselage du chasseur américain F-35 dans une usine flambant neuve à Weeze (Rhénanie-du-Nord-Westphalie). Ouverture prévue en 2025. Au secours! mes zygomatiques ont explosé et il y a du sang partout maintenant. Modifié le 12 octobre 2023 par Patrick 4 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 12 octobre 2023 Share Posté(e) le 12 octobre 2023 On continue à penser que des effets d'annonces politiques amèneront des industriels qui n'ont aucun atome crochu à bosser ensemble, comme par magie. Ce cirque dure depuis 7 ans sans aucune avancée majeure et lorsqu'on interroge les "exécutants", enfin ceux qui bossent, on apprend que rien ne se passe. À ce niveau là, on est dans l'incantation la plus totale et cette obstination paraît insensée. Combien de reunions entre ministres, de rencontres de chefs d'Etats, de communiqués alambiqué, voire carrément trompeurs ? Qu'est ce qui cloche dans la tête des decideurs à l'Élysée pour ne pas voir que ça ne marche pas et s'entêter cette manière ? 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 12 octobre 2023 Share Posté(e) le 12 octobre 2023 Y'a pas à tortiller. Dés qu'un programme commence par EUROmachin, c'est direction problème. Laissons filer l'Euro drone, un truc qui coûte bien trop cher et qui arrive en retard d'une (et bientôt deux) guerres. Faisons comme les Turcs. Du pragmatique, opérationnel, pas trop cher, efficace. Et démarquons nous des superproductions trop technologiques Américaines et trop complexes européennes. 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 12 octobre 2023 Share Posté(e) le 12 octobre 2023 il y a 56 minutes, bubzy a dit : Y'a pas à tortiller. Dés qu'un programme commence par EUROmachin, c'est direction problème. Laissons filer l'Euro drone, un truc qui coûte bien trop cher et qui arrive en retard d'une (et bientôt deux) guerres. Faisons comme les Turcs. Du pragmatique, opérationnel, pas trop cher, efficace. Et démarquons nous des superproductions trop technologiques Américaines et trop complexes européennes. Je n'exprimerais pas cette "réserve" comme toi, Mon impression est que l'Europe n'est pas seulement rattrapée par l'histoire mais commence sérieusement a s'en faire dépasser....les indices....... ........"porte avion européens", ........."cloud souverain", ........."Eurodrone", ........."Transport aérien stratégique", ........."FCTM", ........." MAWS", ........."Lanceurs spatiaux", ........."Chars de combats", .......................la liste est encore longue...... Pour dépasser cette indécision il nous manque encore d'atteindre un seuil de douleur collectivement insupportable. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 12 octobre 2023 Share Posté(e) le 12 octobre 2023 (modifié) Il y a 1 heure, Chimera a dit : On continue à penser que des effets d'annonces politiques amèneront des industriels qui n'ont aucun atome crochu à bosser ensemble, comme par magie. Ce cirque dure depuis 7 ans sans aucune avancée majeure et lorsqu'on interroge les "exécutants", enfin ceux qui bossent, on apprend que rien ne se passe. À ce niveau là, on est dans l'incantation la plus totale et cette obstination paraît insensée. Combien de reunions entre ministres, de rencontres de chefs d'Etats, de communiqués alambiqué, voire carrément trompeurs ? Qu'est ce qui cloche dans la tête des decideurs à l'Élysée pour ne pas voir que ça ne marche pas et s'entêter cette manière ? Et ce alors que les ouvrages romantiques classiques européens abondent d'exemples opposant le mariage de raison et le mariage d'amour, avec son lot de trahisons, d'amants, de fuites en carrosse, de vendettas familiales... Je nous pensais dirigés par des littérateurs. il y a 21 minutes, capmat a dit : Pour dépasser cette indécision il nous manque encore d'atteindre un seuil de douleur collectivement insupportable. Sauf qu'à ce moment ce sera trop tard pour commencer quoi que ce soit. Modifié le 12 octobre 2023 par Patrick Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Albatas Posté(e) le 12 octobre 2023 Share Posté(e) le 12 octobre 2023 Je serais curieux de savoir quel est le problème entre Dassault et ADS sur les commandes de vols. Encore une histoire de propriété intellectuelle ? Dassault veut les livrer sous forme de "boite noire", et ADS veut un accès au code ? Tout simplement un désaccord sur la façon de les faire ? Une histoire de prix ? A part ça, je n'ai pas trouver de document qui explique le partage industriel (à part pour le moteur et quelques annonce concernant Léonardo) C'est toujours pas figé ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 12 octobre 2023 Share Posté(e) le 12 octobre 2023 il y a 6 minutes, Albatas a dit : Je serais curieux de savoir quel est le problème entre Dassault et ADS sur les commandes de vols. Encore une histoire de propriété intellectuelle ? Dassault veut les livrer sous forme de "boite noire", et ADS veut un accès au code ? Tout simplement un désaccord sur la façon de les faire ? Une histoire de prix ? A part ça, je n'ai pas trouver de document qui explique le partage industriel (à part pour le moteur et quelques annonce concernant Léonardo) C'est toujours pas figé ? Je ne pense pas qu'on aura de détail. Maintenant, il est aussi possible que "nous" créons les conditions d'un échec en les faisant passer pour ceux qui posent problème, histoire de sortir d'une coopération engagée en donnant l'image d'une vierge effarouchée. Après tout ça mène à pas grand chose cet Eurodrone. Un truc loud, cher et compliqué. Si on a une fillière française qui peut se créer, fonçons. Et c'est peut être ce à quoi on est en train d'assister. Mais il est aussi tout à fait probable que Airbus Defense & Space ai décidé de tester notre résistance à la douleur au niveau du bas ventre... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. capmat Posté(e) le 12 octobre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 octobre 2023 il y a 27 minutes, Patrick a dit : Sauf qu'à ce moment ce sera trop tard pour commencer quoi que ce soit. On évoque abondamment, dans le monde politique, le succès du "modèle Airbus" et ce succès, bien réel, sature les capacités humaines et industrielles du "modèle". Dans la partie militaire d'Airbus, le seul programme qui couvre à 100% (efficacité/coût) la notion de succès, c'est l'A330MRTT découlant d'un programme civil......et encore, il y a dans ce succès une part importante de hasard due à l'aile initialement compatible aux bi et quadri-moteurs. Il faudrait admettre définitivement que la masse du chiffre d'affaire d'Airbus dans le civil ne le qualifie pas automatiquement en compétences pour les programmes militaires. Le fait qu'Airbus est "nativement" transnational et synonyme de succès, invite naturellement le monde politique a emprunter le modèle Airbus comme passerelle absolue de tout projet en coopération. Cette facilité d'assimilation est source de nos déconvenues....à mon humble avis. 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 12 octobre 2023 Share Posté(e) le 12 octobre 2023 il y a 6 minutes, capmat a dit : On évoque abondamment, dans le monde politique, le succès du "modèle Airbus" et ce succès, bien réel, sature les capacités humaines et industrielles du "modèle". Dans la partie militaire d'Airbus, le seul programme qui couvre à 100% (efficacité/coût) la notion de succès, c'est l'A330MRTT découlant d'un programme civil......et encore, il y a dans ce succès une part importante de hasard due à l'aile initialement compatible aux bi et quadri-moteurs. Il faudrait admettre définitivement que la masse du chiffre d'affaire d'Airbus dans le civil ne le qualifie pas automatiquement en compétences pour les programmes militaires. Le fait qu'Airbus est "nativement" transnational et synonyme de succès, invite naturellement le monde politique a emprunter le modèle Airbus comme passerelle absolue de tout projet en coopération. Cette facilité d'assimilation est source de nos déconvenues....à mon humble avis. Je suis d'accord. "Airbus de la batterie", "Airbus du cloud", etc etc, ça devient ridicule. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 12 octobre 2023 Auteur Share Posté(e) le 12 octobre 2023 (modifié) il y a 39 minutes, capmat a dit : le seul programme qui couvre à 100% (efficacité/coût) la notion de succès, c'est l'A330MRTT découlant d'un programme civil..........et encore, il y a dans ce succès une part importante de hasard due à l'aile initialement compatible aux bi et quadri-moteurs. HS Il me semble que l' US AIR Force ( et LM ) a aussi facilité, sans le vouloir l'émergence et la crédibilité de ce programme A330 MRTT, grâce aux cafouillages de son propre programme ( version initiale ) KC-X , Y ... de remplacement des KC-135 et KC-10 Fin HS Cela démontre encore + que l'Europe a du mal à accoucher collectivement d'un programme militaire Modifié le 12 octobre 2023 par Bechar06 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 12 octobre 2023 Share Posté(e) le 12 octobre 2023 il y a 26 minutes, Patrick a dit : Je suis d'accord. "Airbus de la batterie", "Airbus du cloud", etc etc, ça devient ridicule. C’est le seul champion europeen ! bizarrement l’acte unique ne l’a pas empeché d’exister ;) depuis ces mecs liberaux demandent sans s’en rendre compte des champions continentaux comme les dirigistes faisaient des champions nationaux. l’airbus du papier toilette est juste un element de language qui evite de faire face a leur propre contraction. est ce que c’est problematique ? Non si le champion europeen fonctionne c’est bien, si c’est nous refere un areva non. La ou ca devient genant c’est qu’ils exposent ce modele comme une garantie de succes inconditionnel ne premettant pas le moindre critique et remise en cause. Et pourtant airbus a merde plus d’une, les coop plus elargies encore plus. Cette mentatlite du plus on est mieux c’est, est completement a cote des realites. Le nb c’est bien a la basse pas au sommet, ca demultiplie les stakeholders, dilue les responsabilites, augmentent le nb a personne a informé avec les distortion de message inerant a l’operation. Bref ca rend le tout ingerable. D’ailleurs airbus n’est plus transnational mais international, elle n’est plus tenu sur son capatial pour les etats qui se sont retirer a ca demande. Si airbus a demande le retrait des etats c’est justement pour ne plus avoir a subir les demandes divergeantes des differents etats. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 12 octobre 2023 Share Posté(e) le 12 octobre 2023 Le drone est un excellent exemple de plan a europeen surcomplexe et de plan b national quasi rustique. Si A se termine bien on aura quelques exemplaires d’un truc complexe (a voir niveau de capacite effectif sur le terrain par la suite) et le B qui se fera quand meme, plus simple mais en nombre superieur. une maniere de recuperer le mixte high low. Mais encore faut il que high se justifie. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Albatas Posté(e) le 12 octobre 2023 Share Posté(e) le 12 octobre 2023 il y a 6 minutes, wagdoox a dit : La ou ca devient genant c’est qu’ils exposent ce modele comme une garantie de succes inconditionnel ne premettant pas le moindre critique et remise en cause. Et pourtant airbus a merde plus d’une, les coop plus elargies encore plus. Le modèle "européen" et même international qui se développe le plus c'est quand même une entreprise à l'origine nationale qui se développe et ouvre des sites de production un peu partout, rachète des concurrents, fusionne etc... Comme Alstom, Stellentis, Man, Volvo, Renault etc... A la fin on a des sortes de champions européens/mondiaux dans les faits. J'imagine que le modèle Airbus plaît aux politiques justement parce que la politique y a eu un rôle à jouer... Il y a 1 heure, bubzy a dit : Je ne pense pas qu'on aura de détail. Maintenant, il est aussi possible que "nous" créons les conditions d'un échec en les faisant passer pour ceux qui posent problème, histoire de sortir d'une coopération engagée en donnant l'image d'une vierge effarouchée. Après tout ça mène à pas grand chose cet Eurodrone. Un truc loud, cher et compliqué. Si on a une fillière française qui peut se créer, fonçons. Et c'est peut être ce à quoi on est en train d'assister. Mais il est aussi tout à fait probable que Airbus Defense & Space ai décidé de tester notre résistance à la douleur au niveau du bas ventre... Justement, c'est la question que je me pose...La part de mauvaise volonté de part et d'autre, au delà de questions qui sont peut-être légitimes. Ce qui me surprend, c'est qu'à la base le programme vient d'une proposition (en 2013) industrielle Dassault/Airbus/Leonardo, et après bien des turpitudes, lorsqu'enfin le programme démarre, ça coince chez les industriels... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 12 octobre 2023 Share Posté(e) le 12 octobre 2023 (modifié) Il y a 2 heures, Patrick a dit : Je suis d'accord. "Airbus de la batterie", "Airbus du cloud", etc etc, ça devient ridicule. Ceci dit, nous glissons en hors sujet vis a vis du drone..... Cependant, depuis au moins deux ans, je ne parviens plus a identifier lequel des deux programmes "FCTM" et "Avion de Transport Stratégique" est le plus urgent compte tenu d'un embrasement progressif et simultané de toutes les zones de crise sur le monde.... C'est éventuellement un sujet de post dédié..............qui s'y colle ? Modifié le 12 octobre 2023 par capmat 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zozio32 Posté(e) le 12 octobre 2023 Share Posté(e) le 12 octobre 2023 (modifié) dans la defense et/ou secteur strategique, c'est pas evident le process "naturel", vu que les gouvernements vont bloquer les rachats. C'est donc forcement un process politique, pas de surprise la. Par contre, vu la taille de l'Europe, on y arrivera seulement quand on fera comme les USA, c'est a dire qu'on met en concurrence plusieurs projets porté par des consortiums qui se formeront "naturelement", et on selectionne le meilleur à la fin. Mais ca implique que de temps on temps, on choissise collectivement un produit avec peu de contenu national. On aura par contre financé les proto, donc les BE de tous le monde auront bossé sur les projets et gagneront de l'experience. On pourrait meme imainer ensuite une fab locale sous license pour les "perdants" si on veut vraiment s'assurer que tout le monde a quelque chose dans tous les projets, meme si je pense que cela ne sera pas necessaire, il y aura un projet suivant permettant de maintenir la charge. La, avec un process de collaboration forcé entre des industriels qui n'en veulent pas, on n'arrive a rien Modifié le 12 octobre 2023 par zozio32 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 12 octobre 2023 Share Posté(e) le 12 octobre 2023 il y a 47 minutes, Albatas a dit : Le modèle "européen" et même international qui se développe le plus c'est quand même une entreprise à l'origine nationale qui se développe et ouvre des sites de production un peu partout, rachète des concurrents, fusionne etc... Comme Alstom, Stellentis, Man, Volvo, Renault etc... A la fin on a des sortes de champions européens/mondiaux dans les faits. J'imagine que le modèle Airbus plaît aux politiques justement parce que la politique y a eu un rôle à jouer.. Non, les entteprises mondialiser sont les plus grosses et donc les plus visibles mais c’est pas forcement les plus dynaiques. tu decris tres un model de rationalisation qui n’a rien a voir avec l’augmentation de la capacite de production mais ca reduction pour eviter la sur production. Tres loin de la configuration du marche mili actuel. inversement boeing desinvestit et sous traite soit le contre exemple de ce que tu donnes. Airbus a voulu faire de meme mais n’a pas reussi et au final ca permet de garder le controle vertical de la chaine de prod ce qui s’avere finalement utile. Encore une fois ca evite le sur trop d’acteur pour un meme produit. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Albatas Posté(e) le 12 octobre 2023 Share Posté(e) le 12 octobre 2023 Il y a 2 heures, wagdoox a dit : Non, les entteprises mondialiser sont les plus grosses et donc les plus visibles mais c’est pas forcement les plus dynaiques. tu decris tres un model de rationalisation qui n’a rien a voir avec l’augmentation de la capacite de production mais ca reduction pour eviter la sur production. Tres loin de la configuration du marche mili actuel. inversement boeing desinvestit et sous traite soit le contre exemple de ce que tu donnes. Airbus a voulu faire de meme mais n’a pas reussi et au final ca permet de garder le controle vertical de la chaine de prod ce qui s’avere finalement utile. Encore une fois ca evite le sur trop d’acteur pour un meme produit. Je suis d'accord, je ne disais pas du tout que ce modèle est le meilleur, ni qu'il est toujours désirable, ni qu'il s'applique bien à la défense. C'était juste pour faire remarquer que le modèle Airbus est l'exception plus que la règle. Et je suis bien d'accord que sur le marché mili ça n'a pas trop de sens d'essayer d'appliquer des modèles civils. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Chimera Posté(e) le 12 octobre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 octobre 2023 Le succès d'Airbus Commercial qui est cité ad nauseam n'est jamais pertinent. D'abord, il y avait des indsutriels avec des atomes crochus bien avant que le politique s'en mêle. Ensuite, il y avait un vrai projet commercial avec l'A300B et enfin, ce n'est pas un projet à la part du gateau 50/50 car la France a toujours eu la main mise sur le BE, le design global de l'aéronef et les technos qui ont fait le succès de l'A320 étaient des innovations francaises et non allemandes ou britanniques. Encore une fois, la France menait la danse. C'etait il y a 40-50 ans, c'etait un projet avant tout commercial poussé par des ingénieurs et des industriels et ça n'avait rien à voir avec la soupe indigeste qu'on nous sert maintenant sur un "groupe équilibré" avec un des sensibilités nationales respectées blablabla... Aujourd'hui j'aimerais que les gens d'Airbus Hélicoptère vienne m'expliquer les synergies au sein de la gamme actuelle quand le H160 ne doit pas avoir grand chose d'allemand et le H145 pareil dans l'autre sens.... Je ne parlerai même pas d'Airbus DS tellement le cloisonnement doit être encore plus fort dans certaines divisions. 1 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 12 octobre 2023 Share Posté(e) le 12 octobre 2023 Il y a 2 heures, Albatas a dit : Je suis d'accord, je ne disais pas du tout que ce modèle est le meilleur, ni qu'il est toujours désirable, ni qu'il s'applique bien à la défense. C'était juste pour faire remarquer que le modèle Airbus est l'exception plus que la règle. Et je suis bien d'accord que sur le marché mili ça n'a pas trop de sens d'essayer d'appliquer des modèles civils. Alors laisse moi aussi te repondre sur le civil donc. On va vers une demondialisation pour des raisons geostrategiques. Ca va rendre les entreprises mondialisées beaucoup plus exposées. L’allemagne en fait les frais actuellement (c’est pas une entreprise certes mais tres tres connecter commercialement et surtout la cause est la meme). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 12 octobre 2023 Share Posté(e) le 12 octobre 2023 (modifié) Il y a 14 heures, bubzy a dit : Laissons filer l'Euro drone, un truc qui coûte bien trop cher et qui arrive en retard d'une (et bientôt deux) guerres. Je trouve ça bien que le programme prenne du retard au départ : ça nous permet d'adapter notre produit aux besoins de demains tels qu'on les découvre aujourd'hui et demain (3 conflits en deux ans ont tout de même redéfini la donne, que sait on du prochain ?). Modifié le 12 octobre 2023 par rendbo 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 12 octobre 2023 Share Posté(e) le 12 octobre 2023 (modifié) edit Modifié le 12 octobre 2023 par rendbo Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PolluxDeltaSeven Posté(e) le 13 octobre 2023 Share Posté(e) le 13 octobre 2023 Le 12/10/2023 à 03:16, Patrick a dit : Je sens que cette histoire va finir avec un Dassault qui va aller faire les CdV de l'Aarok pour le compte de Turgis & Gaillard et de Safran, ça recollera les morceaux entre français et ça préparera un avenir moins cher et tout aussi performant. J'allais le dire tiens ! 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Obelix38 Posté(e) le 14 octobre 2023 Share Posté(e) le 14 octobre 2023 (modifié) Le 12/10/2023 à 11:07, Albatas a dit : Je serais curieux de savoir quel est le problème entre Dassault et ADS sur les commandes de vols. Encore une histoire de propriété intellectuelle ? Dassault veut les livrer sous forme de "boite noire", et ADS veut un accès au code ? Tout simplement un désaccord sur la façon de les faire ? Une histoire de prix ? Le 12/10/2023 à 11:21, bubzy a dit : Je ne pense pas qu'on aura de détail. Moi je mettrait bien une pièce là-dessus, mais plutôt sur une bisbille du même acabit que sur le NGF du SCAF, où Dassault est OK pour partager le "Foreground" tandis que les Allemands voudraient également obtenir le "Background" Révélation En langage imagé, ça donne quelque-chose comme ça : Modifié le 14 octobre 2023 par Obelix38 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Albatas Posté(e) le 14 octobre 2023 Share Posté(e) le 14 octobre 2023 Il y a 2 heures, Obelix38 a dit : Moi je mettrait bien une pièce là-dessus, mais plutôt sur une bisbille du même acabit que sur le NGF du SCAF, où Dassault est OK pour partager le "Foreground" tandis que les Allemands voudraient également obtenir le "Background" Cette question "foreground"/"background", je comprend dans le principe, mais la pratique ça reste assez peu claire pour moi, en particulier sur des commandes de vol. C'est probable que Dassault ait une base logiciel pour leurs commandes de vol, qui est réutilisée, adaptée et améliorée pour chaque modèle d'avion. Peut-être que je me trompe, mais je ne pense pas qu'il refasse tout "from scratch" pour chaque appareil. Donc si ils doivent faire des commandes de vol pour l'Eurodrone, le résultat sera un mélange de "background" et de "foreground" sans doute inextricable. (Après ce n'est peut être pas le problème ici en fait on n'en sait rien) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 15 octobre 2023 Share Posté(e) le 15 octobre 2023 Il y a 3 heures, Albatas a dit : Cette question "foreground"/"background", je comprend dans le principe, mais la pratique ça reste assez peu claire pour moi, en particulier sur des commandes de vol. C'est probable que Dassault ait une base logiciel pour leurs commandes de vol, qui est réutilisée, adaptée et améliorée pour chaque modèle d'avion. Peut-être que je me trompe, mais je ne pense pas qu'il refasse tout "from scratch" pour chaque appareil. C'est ça. Pour le NGF ils repartent sur les CdV du Falcon 10X par exemple. Il y a 3 heures, Albatas a dit : Donc si ils doivent faire des commandes de vol pour l'Eurodrone, le résultat sera un mélange de "background" et de "foreground" sans doute inextricable. (Après ce n'est peut être pas le problème ici en fait on n'en sait rien) En fait la question c'est de savoir de quel appareil vient le background et si ça menace leur offre commerciale. Tu comprendras aisément que donner à Airbus les clés des CdV du Falcon 10X dans le cadre du NGF, ça ne pouvait pas arriver. Or si Dassault reste maître à bord de ce pilier, ça ne pose plus vraiment de problème. Là, Dieu sait ce qu'ils ont dû utiliser sur l'Eurodrone. Peut-être celles d'un Falcon 900 MPA qui cumule l'avantage d'être ancien, apte aux basses vitesses comme à la croisière, et de disposer d'appendices sous fuselage qui sont un défi pour les lois de contrôle à certaines incidences? On peut tout imaginer. Idem il faut se souvenir que Dassault ont bossé avec BAE sur l'extrapolation anglo-française du BAE Mantis, le Telemos, à la formule aérodynamique très proche de celle de l'Eurodrone. Peut-être ont-ils eu à travailler sur les CdV et ont-ils repris leurs études? Bref on ne sait pas en effet. La seule chose de sûre c'est que ça ne se passe pas bien. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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