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Bielorussie. Présent et avenir.


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Il y a 2 heures, Rivelo a dit :

C'est un peu loin de l'Hexagone, c'est vrai. Par contre la situation en Biélorussie intéresse de très près ses voisins (Lituanie, Estonie, Lettonie, Pologne) qui sont justes à coté du guêpier et qui n'ont vraiment, vraiment pas envie que la situation de frustration là-bas dégénère en guerre civile ou que le sympathique régime de Loukachenko pête les plombs et commence à leur pourrir la vie.

Un pays comme la Pologne ne cherche pas la stabilité de la Biélorussie qui est la stabilité du régime Loukachenko. La Pologne me parait favorable à une déstabilisation du régime Loukachenko, notamment en hébergeant une plateforme d'opposants au régime comme Nexta.

On n'est peut-être pas obligé d'assimiler une déstabilisation à une guerre civile, puisque parfois des régimes s'effondrent pacifiquement. Parfois des changements de régime s'opèrent pacifiquement.

Mais je rappelle quand même que la révolution de Maidan en Ukraine en 2014 a fait des morts, à Kiev et à Odessa et continue d'en faire avec la guerre du Donbass.

La Pologne s'est toujours montrée favorable à la révolution de Maidan. Donc l'impression que la Pologne a peur d'une guerre civile dans un pays voisin n'est pas l'impression que j'ai.

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il y a 28 minutes, nemo a dit :

J'aurais dis le contraire mais c'est sans doute un atavisme idéologique :bloblaugh: .

Coquinou, tu m'as percé à jour ! :bloblaugh:

il y a 50 minutes, g4lly a dit :

Tu penses que le bordel Irakien, Afghan, Yougoslave ... africain etc. est un démonstration de la suprémacie de l'activisme à la con?! Sérieusement?!

Non mais je mettrai une pancarte explicative la prochaine fois.

il y a 50 minutes, g4lly a dit :

Le principe de base c'est que quand tu ne peux rien faire de constructif ... tu ne te ridiculises pas en t'agitant gratuitement pour faire semblant d'exister.

Comme ça le jour ou tu l'ouvre tu as peux être une chance que quelqu'un te prenne au sérieux.

Le souci de ce type de politique... c'est qu'à force de ne rien faire, tu finis par avoir des gens à ta porte. Voire chez toi. Et que ça fonctionne pour un petit pays pacifiste, nettement moins pour un pays membre du CDS.

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16 minutes ago, Ciders said:

Le souci de ce type de politique... c'est qu'à force de ne rien faire, tu finis par avoir des gens à ta porte. Voire chez toi.

Parce que s'agiter avec la langue ça à un effet? Autre que de passer pour un clown?

16 minutes ago, Ciders said:

Et que ça fonctionne pour un petit pays pacifiste, nettement moins pour un pays membre du CDS.

Qu'est ce qui fonctionne?! Jouer le petit agité avec nos moyens de maliens dont on démontre tous les jours qu'ils ne servent pas à grand chose ... ou du moins que leur intérêt n'est que symptomatique.

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Je commence à me demander si tu me lis...

On a bien compris que ton idée, c'était de creuser un trou et d'attendre en espérant que la marée s'arrête avant nos pieds. Malheureusement, ça ne me paraît pas une posture acceptable pour un pays membre du Conseil de Sécurité. Pour le Liechtenstein en revanche, c'est viable.

Donc on ne touche à rien et on attend. Pas très ambitieux mais visiblement, tu n'as rien d'autre en rayon à proposer. Restons-donc en là et attendons la marée. :happy:

 

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Contre-enquête de l'AFP (ici repris par 20 Minutes) pour debunker la campagne de diffamation et de désinformation destinée à discréditer  Roman Protassevitch : https://www.20min.ch/fr/story/le-but-cest-de-brouiller-les-pistes-966295629092

Quote

Le journaliste bélarusse Roman Protassevitch se retrouve au centre d’une campagne de sabotage similaire à celle lancée par le Kremlin contre Alexeï Navalny, notamment. Des articles lui prêtant des liens avec des groupements néonazis sont apparus initialement dans les médias de langue russe avant de se propager rapidement dans des dizaines de langues. Des photos de jeunes hommes faisant des saluts nazis ou portant des insignes SS ont commencé à apparaître sur les réseaux sociaux, prétendant montrer le journaliste dans sa jeunesse.

L’AFP a retrouvé l’homme sur la photo avec le salut nazi. Il s’agit de Konstantin Akhromenko.
Le jeune bélarusse a confirmé son identité et a déclaré que la photo avait été prise «il y a 10-12 ans». «Nous n’avons jamais été des nazis. Nous avons pris de telles photos juste pour rire, parce que la propagande d’État nous a traités de nazis», a-t-il déclaré. De même, l’homme au casque SS s’est avéré être non pas Roman Protassevitch mais Eduard Lobov, un ancien prisonnier politique bélarusse devenu combattant dans l’est de l’Ukraine.

De nombreuses affirmations affichées en ligne s’appuient sur le fait que Protassevitch, de son propre aveu, a passé du temps avec des unités paramilitaires ukrainiennes dans l’est du pays après l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014. Le qualifiant de «terroriste» et d’«extrémiste», celles-ci indiquent qu'il avait combattu avec le bataillon Azov, dont certains soldats sont connus pour leurs opinions néonazies.

La famille de Protassevitch, ses collègues et même certains combattants d’Azov insistent sur le fait qu’il n’était en Ukraine qu’en tant que journaliste, bien qu’intégré avec les forces ukrainiennes luttant contre les séparatistes soutenus par la Russie. Certaines déclarations en ligne concernant Protassevitch contiennent des photos d’un jeune homme en uniforme militaire. L’AFP n’a pas été en mesure de vérifier s’il s’agit bien de lui. Sur certaines des photos qui lui ressemblent, le jeune homme porte un uniforme militaire, sur d’autres, il brandit une Kalachnikov.

Vladislav Sobolevski, chef d’état-major du bataillon Azov entre 2014 et 2017, a déclaré que Protassevitch s’était engagé en tant que journaliste pour «aider l’Ukraine, et dans le futur pour aider son propre pays». «Ses opinions étaient: ‹Loukachenko doit partir. Le Bélarus devrait être libre», a-t-il déclaré. De même, le père de l’opposant, Dmitri, qui vit en Pologne, a souligné que son fils «était et est un journaliste».
«Il était dans le Donbass en tant que journaliste faisant son travail», a-t-il déclaré.

Cela a été confirmé à la fois par le commandant d’Azov Andrii Biletski et par la porte-parole du bataillon Anastasia Rimar, qui ont tous les deux déclaré que Protassevitch suivait l’unité uniquement pour rendre compte de l’action et n’avait pas pris une part active aux combats.

Le journaliste de 26 ans a souvent mentionné son séjour en Ukraine dans ses entretiens. Une vidéo de lui en train d’être soigné pour une blessure existe également. Mais il a toujours soutenu qu’il était là pour documenter les combats plutôt que de se battre lui-même. Selon Euvsdisinfo.eu, un projet du service extérieur de l’Union européenne mis en place pour lutter contre la désinformation russe, il s’agit d’une tentative délibérée de «dénigrement» de Protassevitch. [...]

 

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Il y a 12 heures, Rivelo a dit :

Contre-enquête de l'AFP (ici repris par 20 Minutes) pour debunker la campagne de diffamation et de désinformation destinée à discréditer  Roman Protassevitch : https://www.20min.ch/fr/story/le-but-cest-de-brouiller-les-pistes-966295629092

 

Est-ce qu'ils ont retrouvé le nom du journal ou du média pour lequel il travaillait en tant que journaliste en Ukraine, et la liste des articles qu'il a écrits, ou des vidéos qu'il a produites, de façon à ce qu'on puisse juger de sa sympathie ou au contraire de sa distanciation avec l'extrême droite ?

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  • 3 weeks later...

https://jamestown.org/program/irrationality-in-and-around-belaruss-political-crisis/ (2 juin 2021)

"Toutes les mesures de rétorsion annoncées par l'UE sont causées par l'intention de se protéger", a opiné Pavel Matsukevich, l'ancien chargé d'affaires biélorusse en Suisse, qui a démissionné en septembre 2020 pour protester contre la répression brutale à Minsk. "En fermant le ciel aux avions biélorusses et en recommandant aux transporteurs européens d'éviter l'espace aérien de ce pays, l'UE empêche la répétition d'un incident similaire à celui de l'avion de Ryanair... Mais cette solution a un revers. Au final, qui est puni ? Pas ceux qui sont responsables de l'incident. Premièrement, ils ont puni la compagnie aérienne nationale, qui n'a rien à voir avec cela... Deuxièmement, les Biélorusses ordinaires ont été punis. Si l'on considère que nous vivons sous la répression et la dictature, la punition élimine toute possibilité de s'échapper. Nous avons tout simplement été coupés du monde, comme une sorte de menace pour l'UE". Matsukevich a utilisé un langage encore plus fort pour condamner l'acte des autorités lettones qui, le 24 mai, ont remplacé le drapeau officiel vert-rouge de la Biélorussie par la bannière blanche-rouge-blanche que l'opposition biélorusse souhaite voir devenir le drapeau de l'État. L'ancien drapeau était exposé parmi d'autres drapeaux d'États dont les équipes participent à la coupe du monde de hockey sur glace en cours à Riga. Matsukevich a qualifié cet acte de "hooliganisme" (Gazetaby, 27 mai). Immédiatement, Minsk a expulsé l'ambassadeur letton et tout le personnel diplomatique de l'ambassade. Il est intéressant de noter qu'Alexandre Nosovich, un journaliste russe basé à Kaliningrad et ayant des racines biélorusses, qui a été déclaré persona non grata en Lettonie et en Lituanie, a déclaré que "les États baltes sont les petits auxiliaires les plus utiles dans notre lutte pour renforcer l'État de l'Union de la Russie et de la Biélorussie" (Facebook.com, 25 mai).

De toute évidence, un journal britannique, The Guardian, est sur la bonne voie en suggérant que "l'Occident peut désapprouver autant qu'il veut des dirigeants comme la Biélorussie de Lukashenko, mais seul le dialogue peut changer quelque chose... Les sanctions satisfont les interventionnistes qui veulent que "quelque chose soit fait". Elles sont un cinéma de diplomates en fauteuil" (The Guardian, 27 mai).

https://jamestown.org/program/belaruss-political-crisis-reverberates-in-russia-and-poland/ (14 juin 2021)

Le 7 juin, Loukachenko a signé un décret concernant le nouveau jour férié de la Biélorussie, la Journée de l'unité nationale, qui sera célébrée le 17 septembre (BelTA, 7 juin). Il s'agit de la date à laquelle, en 1939, l'Armée rouge soviétique est entrée en Pologne en raison d'arrangements préalables avec l'Allemagne nazie ; en conséquence, la Biélorussie occidentale, ainsi que l'Ukraine occidentale, ont été unies à leurs républiques soviétiques respectives. Cet anniversaire n'a jamais été célébré auparavant, bien que certains aient suggéré qu'il le soit. Cette retenue découlait du désir de Minsk de préserver ses relations avec la Pologne (et l'Occident en général). Mais maintenant que la Pologne semble avoir apporté son soutien à ce que Minsk appelle une "révolution de couleur", la décision a été prise de provoquer Varsovie. En effet, l'Institut polonais de la mémoire nationale a qualifié la nouvelle fête nationale biélorusse de commémoration du "jour de l'unité des deux totalitarismes" (Svaboda.org, 8 juin).

La décision des autorités biélorusses de faire du 17 septembre la Journée de l'unité nationale était doublement problématique et exacerbée par ce qui se passait simultanément de l'autre côté de la frontière. En effet, le jour même où Loukachenko a instauré ce nouveau jour férié, le président polonais Andrzej Duda s'est rendu à Zaleszany, un village biélorusse situé à l'extrême est de la Pologne, où, en 1946, un ancien détachement de l'Armée de l'Intérieur polonaise (officiellement dissoute l'année précédente) dirigé par Romuald Rajs (Bury) aurait assassiné 79 Biélorusses, dont des femmes et des enfants. Accompagné d'un prêtre orthodoxe, Duda a rendu hommage à ces victimes. Ce geste incontestablement positif de la part des autorités polonaises aurait dû être fait depuis longtemps, mais il a eu l'apparence d'un contrôle des dégâts. Pour ajouter à cet effet, Duda n'a pas mentionné qui étaient les auteurs de ces crimes, probablement pour ne pas contrarier la frange nationaliste extrême qui a organisé plusieurs marches à la gloire de Bury et d'autres soldats maudits auxquels Minsk s'est fermement opposé (voir EDM, 4 mars 2020). Par ailleurs, à la suite de la rencontre de Svetlana Tikhanovskaya avec le maire de Varsovie (et membre du parti Plate-forme civique) Rafał Trzaskowski, l'éminent parlementaire polonais Ryszard Terlecki (du parti au pouvoir Droit et Justice) a suggéré, sur un ton moqueur, que Tikhanovskaya ferait mieux de demander conseil à Moscou, l'impliquant ainsi indûment dans des différends politiques nationaux qui n'ont rien à voir avec le Belarus (Svaboda.org, 11 juin ; Polsat, 5 juin).

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https://jamestown.org/program/unpalatable-truths-about-belaruss-political-crisis/ (22 juin 2021)

Il est important de comprendre que la fracture sociétale elle-même est réelle et que la base de soutien de Loukachenko ne s'est pas, en fait, évaporée. Selon un sondage réalisé par Chatham House, ses partisans représentent environ un quart des Biélorusses adultes (Regnum, 2 février). Ce sondage s'appuyait toutefois sur des réponses informatisées, et la nature même de cette technique minimise généralement le nombre de loyalistes de Loukachenko (voir EDM, 2 mars). C'est une erreur répandue et tenace de prétendre que seules les répressions maintiennent un régime autoritaire en place et de dénigrer sa base sociale.

Un récent article de blog de Yury Drakakhrust du service biélorusse de Radio Liberty porte le titre "Sur quoi peut-on (et devrait-on) être d'accord avec les partisans de Loukachenko ?" Drakakhrust explique qu'en dépit de sa personnalisation aiguë, le régime politique actuel de Minsk ne peut être réduit au seul Loukachenko, que ses fidèles ont des intérêts et des valeurs qui leur sont propres, et qu'il est possible de faire des compromis avec eux, à condition que l'État biélorusse soit maintenu (Svaboda.org, 14 juin).  Alors que le point de vue dominant sur la crise biélorusse est "Loukachenko contre le peuple biélorusse", une interprétation plus réaliste reconnaîtrait deux parties de la société biélorusse opposées l'une à l'autre.

https://jamestown.org/program/brusselss-virtue-signaling-on-belarus-may-prove-counterproductive/ (29 juin 2021)

Entre-temps, la détention provisoire de Protasevich et de sa petite amie, Sofia Sapega, a été remplacée par une assignation à résidence. Tous deux ont été photographiés en train de se promener ensemble à Minsk, et Sapega a même dîné dans un restaurant avec ses parents (BBC-Service russe, 25 juin).

L'historien russe Alexander Dyukov a allégué une "étonnante surdité de l'UE au contexte et au symbolisme", car l'annonce du paquet de sanctions a été faite juste un jour avant le 80e anniversaire de l'attaque de l'Allemagne nazie contre l'Union soviétique, en 1941 (Facebook.com/alexander.dyukov.9, 21 juin). Loukachenko, quant à lui, a mis ce symbolisme à profit dans son discours passionné à Brest, le 22 juin (YouTube, 22 juin). Il a qualifié le mouvement de protestation prétendument orchestré par l'Occident à la suite des élections du 9 août 2020 de "blitzkrieg coloré", rappelant les plans de Blitzkrieg de la Wehrmacht promulgués en 1941. Il a particulièrement blâmé les responsables allemands, notamment le ministre des affaires étrangères Heiko Maas, qu'il a qualifié d'héritier des nazis pour sa participation supposée à la tentative de "révolution colorée" dans l'actuel Belarus. Il a également averti que l'espoir que la Biélorussie continue d'appréhender les migrants illégaux qui affluent dans l'UE n'est rien moins que fou dans les conditions actuelles.

Pavel Matsukevich, l'ancien chargé d'affaires biélorusse en Suisse, qui a démissionné de son poste pour protester contre les répressions à Minsk, affirme dans un article récent que les sanctions de l'UE nuisent à la cote de crédit du pays et lui infligent des dommages économiques, mais sont impuissantes à saper le régime politique. En outre, dans le cas du Belarus, l'intégration avec la Russie sera poussée à un niveau sans précédent. Même en ce qui concerne des entités spécifiques, comme le transporteur aérien national biélorusse Belavia, l'effet des sanctions européennes finira par être contre-productif, avec une augmentation de la fréquence des vols vers la Russie pour compenser.

Un autre ancien diplomate biélorusse, Igor Leshchenya, qui a démissionné de son poste d'ambassadeur en Slovaquie pour la même raison que Matsukevich, a exprimé une opinion identique (Svaboda.org, 23 juin). "Aucune sanction ne peut forcer [Loukachenko] à faire des concessions aux opposants s'il ne se sent pas suffisamment en sécurité", écrit l'analyste Artyom Shraibman avec deux coauteurs dans le rapport qui vient d'être publié et qui est financé par la Fondation Friedrich Ebert (Fes.de, 2021 juin). De même, la contre-productivité frappante des sanctions est soulignée par Denis Melyantsov, du Dialogue de Minsk (Nasha Niva, 25 juin).

Selon Vladimir Socor, Senior Fellow de la Jamestown Foundation, "l'UE est notoirement incapable de penser stratégiquement... À ce jour, l'UE et les pays de la 'vieille Europe' n'ont aucune expertise interne sur la Biélorussie. Au lieu de cela, ils ont considéré la Biélorussie [exclusivement] à travers le prisme de la théorie démocratique, tout comme les théoriciens soviétiques avaient l'habitude de considérer les pays étrangers à travers le prisme du 'socialisme scientifique'. Seule la "voie socialiste" d'inspiration soviétique (à l'époque) ou la "voie démocratique" d'inspiration occidentale (aujourd'hui) est considérée comme légitime et, de plus, prédéterminée" (entretien avec l'auteur, 23 juin). À cela, on pourrait ajouter que de nombreux champions des sanctions ont tendance à considérer la politique étrangère comme un jeu de moralité, dans lequel le vice doit être puni par des agents de la vertu, quelles que soient les implications géostratégiques de la punition.

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https://www.washingtonpost.com/world/europe/belarus-lukashenko-sanctions-euope/2021/07/01/2b76f28e-d8d5-11eb-8c87-ad6f27918c78_story.html

La Biélorussie a cessé de surveiller sa frontière, utilisant les demandeurs d'asile comme moyen de pression, a déclaré dans une interview le vice-ministre de l'intérieur lituanien, Arnoldas Abramavicius, après que M. Loukachenko a menacé d'inonder l'Europe de migrants. La Lituanie a dû installer des camps de tentes pour les migrants, pour la plupart originaires d'Irak, mais on craint une crise pendant les mois d'hiver, lorsque des milliers d'autres sont attendus.

Selon Abramavicius, 74 demandeurs d'asile ont traversé la frontière depuis la Biélorussie l'année dernière. Cette année, ils étaient 636, principalement en juin.

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Et c'est pas fini, si tu as encore envie de rigoler.

Loukachenko en Biélorussie : les Juifs ont réussi à « faire plier le monde devant eux »

https://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=en&u=https://www.haaretz.com/world-news/europe/.premium-jews-managed-to-make-world-bow-to-them-belarus-lukashenko-says-1.9973534&prev=search&pto=aue

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https://jamestown.org/program/europes-sanctions-and-belarus-a-hammer-and-the-nail/ (7 juillet 2021)

Après l'introduction de sanctions sectorielles par l'Union européenne (voir EDM, 30 juin), Minsk a suspendu son adhésion à l'initiative de partenariat oriental ainsi qu'à l'accord de réadmission avec l'UE.

L'accord de réadmission oblige les deux parties à accepter les migrants illégaux en provenance de pays tiers, et il a été adopté en tant qu'accord global avec un accord de simplification des visas. Par conséquent, l'UE aurait pu agir pour annuler ce dernier, qui ferait passer le prix des visas européens pour les Biélorusses de 35 à 80 dollars (BDG, 1er juillet). Toutefois, l'UE s'est astucieusement abstenue de le faire (Svaboda.org, 30 juin).

Le 30 juin, Minsk a exigé que Berlin ferme la branche biélorusse du Goethe Institut ainsi que l'institution chargée des échanges universitaires entre la Biélorussie et l'Allemagne (Deutsche Welle - service russe, 30 juin). Dans son discours à l'occasion de la fête de l'indépendance de la Biélorussie (3 juillet), le président Alyaksandr Lukashenka a fustigé l'UE et l'Ukraine. Tout d'abord, a-t-il déclaré, la Biélorussie a intercepté un drone chargé d'explosifs qui avait été lancé depuis la Lituanie. Deuxièmement, les autorités auraient découvert des cellules dormantes de rebelles antigouvernementaux dans plusieurs régions du pays. Troisièmement, selon le président, les forces de l'ordre ont déjoué une tentative d'attentat contre Grigory Azaryonok, un propagandiste pro-gouvernemental convaincu, et arrêté les auteurs de cet attentat (qui auraient eu l'intention de couper la langue d'Azaryonok). Quatrièmement, Lukashenka a indiqué qu'une opération antiterroriste que venait de mener le KGB biélorusse avait permis de découvrir des preuves du rôle actif de l'Allemagne dans des activités subversives et que ces informations seraient bientôt rendues publiques. Enfin, M. Loukachenko a ordonné la fermeture de l'ensemble de la frontière de l'État avec l'Ukraine en raison de la découverte et de l'interception présumées d'importants volumes de munitions passant illégalement en Biélorussie (President.gov.by, 2 juillet).

 "Lorsque les autorités entrent dans un mode de crise directe avec quelqu'un, la possibilité de dialogue devient nulle", observe Yauheni Preiherman, du Conseil du dialogue de Minsk. "C'est pour cette raison que les espoirs que les sanctions, aussi graves soient-elles, poussent les dirigeants de Biélorussie vers [la réforme politique] reflètent une vision infantile de la situation, et c'est une tragédie" (Gazetaby, 29 juin). "L'UE a saisi un marteau et considère le problème biélorusse comme un clou", observe Pavel Matsukevich, ancien chargé d'affaires en Suisse. "Mais en frappant le clou avec un marteau, elle manque à plusieurs reprises la tête du clou". Selon M. Matzukevich, l'UE n'a pas de stratégie concernant la Biélorussie. Et comme la plupart d'entre eux comprennent probablement que les sanctions ne feront qu'aggraver la vie des Biélorusses ordinaires et renforcer la dépendance du pays à l'égard de la Russie, le recours à cet instrument est "criminel et stupide", affirme-t-il (Gazetaby, 30 juin). "Dans le domaine du commerce, écrit Matsukevich dans un article ultérieur, la Russie a longtemps été le principal marché de vente pour la Biélorussie, mais maintenant il n'y a tout simplement pas d'alternative à la Russie. Dans le secteur énergétique, les sanctions contribuent également à la monopolisation de l'approvisionnement par Moscou, alors que tous les projets alternatifs (Azerbaïdjan, Kazakhstan, Turkménistan) sont insignifiants [...] et ne sont pas réalisables sans les pipelines russes. Dans le secteur financier, la Russie est désormais le seul prêteur qui finance non pas tant la Biélorussie elle-même que les prêts antérieurs de la Russie. La suspension de la participation de la Biélorussie au Partenariat oriental [de l'UE] est également du goût de Moscou. L'effet économique du programme pour Minsk s'est traduit par des dizaines et des centaines de millions d'euros et des projets phares ; l'effet politique a consisté à renforcer l'indépendance nationale" (New Belarus, 1er juillet).

https://jamestown.org/program/belaruss-political-crisis-as-a-theater-of-the-absurd/ (14 juillet 2021)

De manière peut-être surprenante pour ceux qui ne suivent pas de près la saga politique biélorusse, le militant anti-régime Roman Protasevich - dont la capture en mai a été l'objet de l'atterrissage forcé d'un avion de ligne par les autorités, ce qui a déclenché des sanctions européennes - a été autorisé à obtenir un compte Twitter (Naviny, 7 juillet). Et avec sa compagne, Sofia Sapega, Protasevich réside actuellement (en résidence surveillée) dans une maison de banlieue (Media Brest, 8 juillet). Dans le même temps, Svetlana Tikhanovskaya, que beaucoup d'Occidentaux considèrent comme la véritable dirigeante de la Biélorussie, continue d'exiger des pays occidentaux qu'ils renforcent leur pression sur Minsk (Svaboda.org, 7 juillet), qu'ils disposent ou non d'instruments de pression appropriés. En outre, son bureau a reçu une sorte de "statut diplomatique" à Vilnius, ce qui garantit probablement que la présence diplomatique de la Lituanie au Belarus sera bientôt réduite à zéro (New Belarus, 9 juillet). Même certains observateurs européens de la Biélorussie, comme l'analyste polonais Kamil Kłysiński, estiment que l'opposition biélorusse est la moins apte à exiger des sanctions en raison des inévitables dilemmes moraux que de telles demandes impliquent (Svaboda.org, 29 juin). Kłysiński semble être dans le mille : imaginer que ces exilés basés à Vilnius arrivent un jour au pouvoir à Minsk est plus problématique que jamais.

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https://jamestown.org/program/minsk-retaliates-against-european-sanctions-by-ridding-country-of-agents-of-western-influence/ (20 juillet 2021)

En Biélorussie, l'assaut du gouvernement contre les médias et autres entités bénéficiant de financements occidentaux se poursuit. Rien que le 14 juillet, les autorités ont perquisitionné les bureaux de 23 entités, dont le Comité Helsinki du Bélarus, le Centre des droits de l'homme de Viasna (lié à Human Rights Watch), le siège du parti Front populaire bélarussien, l'Association bélarussienne des journalistes, l'organisation non gouvernementale (ONG) Batkaushchyna ("Patrie" - qui développe des liens avec les Bélarussiens à l'étranger), l'organisation Camaraderie pour la langue bélarussienne, et d'autres (Zerkalo.io, 14 juillet).

Le 16 juillet, des perquisitions et des arrestations ont eu lieu au bureau de Minsk du service bélarussien de Radio Liberty (Facebook, 15 juillet) et de la chaîne de télévision numérique Belsat, financée par la Pologne. Par ailleurs, des agents des forces de l'ordre ont fouillé les appartements de journalistes indépendants à Grodno, Pinsk et Gomel (Svaboda, 16 juillet).

"Poutine reste un homme politique très populaire en Biélorussie, peut-être même plus populaire qu'en Russie même", observe Pavel Matsukevich, ancien chargé d'affaires de Minsk en Suisse qui a démissionné de son poste en septembre 2020. "L'application de sanctions toujours plus sévères contre la Biélorussie et la poursuite de la confrontation avec l'Occident vont [...] affecter le niveau de vie dans notre pays. Je pense que ce n'est pas une question d'années, mais de mois, quand l'impact des sanctions commencera à se faire réellement sentir... Et ce sera exactement la situation où tout choix des gens ne sera plus fait par la raison mais par le ventre. Et alors, l'enregistrement officiel de notre mariage inégal avec la Russie [...] pourra sembler souhaitable à certains de nos citoyens, parce que l'indépendance et la souveraineté ne se mangent pas, alors que les salaires et les pensions russes peuvent acheter de la nourriture."

https://jamestown.org/program/belarusian-politics-and-the-tyranny-of-simple-solutions/ (27 juillet 2021)

En outre, Minsk a officiellement éliminé 48 organisations non gouvernementales (ONG) anciennement enregistrées, dont Mova Nanovo (langue bélarussienne pour les débutants), l'école de commerce IPM et d'autres (Thinktanks.by, 24 juillet).

Une perspective moins moralisatrice et plus nuancée, en revanche, a été présentée [sur Radio LIberty] par Siarhei Bogdan, un universitaire biélorusse et maître de conférences en histoire mondiale à la Freie Universität de Berlin, en Allemagne.

"Lors des événements de l'année dernière, dès leur début au printemps", a affirmé Bogdan, "de nombreuses personnes honnêtes et sincères ont montré leur volonté d'être trompées par [...] des propositions douteuses et des individus souvent sans reconnaissance de nom. L'idée même d'obtenir un changement en soutenant des projets politiques non transparents lors de l'élection [présidentielle du 9 août 2020] de l'année dernière [...] était trompeuse, voire absurde." Bogdan ajoute que la situation s'est aggravée lorsqu'un résultat électoral douteux - 80 % des voix officiellement annoncées pour le président sortant - a été juxtaposé à un autre, tout aussi incroyable, où une personne sans opinions politiques établies ou articulées a été déclarée gagnante par ses partisans simplement parce qu'elle s'est présentée contre le président sortant. Les dirigeants du mouvement de protestation, comme l'ancien directeur du parc de haute technologie de Minsk ou un ancien ambassadeur qui a passé 17 ans en mission pour le régime à l'étranger, ne sont pas des parangons de vertu. Et pourtant, ils n'ont manifesté aucune volonté de compromis, même face à une régression sans précédent de la souveraineté de la Biélorussie vis-à-vis de son voisin oriental, qui s'est manifestée par des accords facilitant l'entrée des troupes russes en Biélorussie. Leur mantra, selon lequel la protestation n'avait rien à voir avec la géopolitique, reprenait les arguments de l'opposition arménienne pendant la révolution de velours de 2018 et n'avait aucun sens. En effet, dans le cas de l'Arménie, le fait d'être presque entouré d'entités turques ne permettait pas de faire abstraction de la géopolitique ; de même, dans le cas de la Biélorussie, la présence d'un voisin aux ambitions mondiales ne permettait pas aux Biélorusses de prétendre que la géopolitique n'avait aucune importance (Svaboda.org, 22 juillet).

Il convient de noter que le site web d'opposition Nashe Mneniye, dont la rédactrice en chef, Valeria Kostyugova, est en état d'arrestation, a publié un article de l'analyste expérimenté Vadim Mozheiko sous le titre "Pourquoi Svetlana Tikhanovskaya n'est pas le leader de l'opposition biélorusse" (Nashe Mneniye, 20 juillet).

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3 hours ago, Wallaby said:

Si on appelle un chat un chat, il a été liquidé alors qu'il faisait son jogging puis pendu à un arbre à titre d'exemple, probablement pour faire peur aux autres. Il avait 26 ans.

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Le retour de vieilles pratiques...

Un escadron de la mort gouvernemental avait officié en Biélorussie à la toute fin des années 90, mais il a été dissous. À l'époque, la justice biélorusse avait encore une certaine marge de manœuvre.

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https://www.lrt.lt/en/news-in-english/19/1456206/lithuania-runs-out-of-materials-to-build-barbed-wire-fence-on-belarus-border (23 juillet 2021)

La Lituanie a commencé à ériger une clôture en fil de fer barbelé à sa frontière avec la Biélorussie il y a deux semaines, en réponse à un afflux important de migrants irréguliers entrant depuis la Biélorussie. Le ministre de l'Intérieur, Agnė Bilotaitė, a déclaré à l'époque qu'il était prévu de construire une clôture le long de l'ensemble du tronçon frontalier de 550 km, pour un coût de 41 millions d'euros.

https://www.lrt.lt/en/news-in-english/19/1457466/lithuania-to-receive-100-kilometres-of-barbed-wire-from-estonia (26 juillet 2021)

La Lituanie va recevoir une centaine de kilomètres de fil barbelé de l'Estonie afin de pouvoir poursuivre la construction d'une barrière le long des sections les plus vulnérables de sa frontière avec la Biélorussie, a déclaré lundi le ministre de l'Intérieur Agnė Bilotaitė.

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Il y a 2 heures, Rivelo a dit :

Si on appelle un chat un chat, il a été liquidé alors qu'il faisait son jogging puis pendu à un arbre à titre d'exemple, probablement pour faire peur aux autres. Il avait 26 ans.

J'attends impatiemment l'analyse déterminante de l'ancien chargé de mission belarusse en Suisse : "il se prenait pour Tarzan...".

Sur ce : il est certain que le déclenchement de sanctions est loin d'être l'arme déterminante qu'il a été. Les affreux ont désormais des bases arrières solides, ça les effraie moins.

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Il y a 3 heures, Boule75 a dit :

J'attends impatiemment l'analyse déterminante de l'ancien chargé de mission belarusse en Suisse : "il se prenait pour Tarzan...".

Sur ce : il est certain que le déclenchement de sanctions est loin d'être l'arme déterminante qu'il a été. Les affreux ont désormais des bases arrières solides, ça les effraie moins.

C'est même peut être contre productif, les affreux ayant une peur bleue de ce qui ce passe a l'étranger, resserre la vis en interne, élimine des opposants, chose qu'il n'auraient peut être pas fait il y a quelques années.

On s'en que tout le monde devient fébrile.

Sans compter la situation en Ukraine qui ce tend...

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https://www.spiegel.de/ausland/lettland-ruft-wegen-migranten-aus-belarus-ausnahmezustand-aus-a-bd35c021-abf6-4627-affb-a56fa5e4cc1e (10 août 2021)

En raison des nombreux passages de migrants en provenance du Moyen-Orient, la Lettonie a déclaré l'état d'urgence régional à sa frontière nationale avec la Biélorussie. Selon les autorités du pays balte mardi, environ 200 migrants ont été enregistrés comme entrant dans l'UE via la frontière entre la Biélorussie et la Lettonie au cours des dernières 24 heures. L'état d'urgence s'applique à partir de mercredi et sera levé au plus tôt le 10 novembre.

L'état d'urgence signifie que la "frontière entre la Lettonie et la Biélorussie est pratiquement fermée à tous", a déclaré le Premier ministre letton Krisjanis Karins. En vertu des dispositions de l'état d'urgence, les forces de sécurité sont autorisées à utiliser la force physique pour repousser les migrants dans certains cas. Les agents frontaliers ne sont pas non plus obligés d'accepter les demandes d'asile des migrants pendant l'état d'urgence.

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https://www.ouest-france.fr/europe/bielorussie/pres-de-400-irakiens-rapatries-a-bagdad-depuis-la-bielorussie-7d3e7f94-facf-11eb-ae6b-59023aa7ebeb (11 août 2021)

L’Irak a rapatrié depuis la Biélorussie 370 migrants bloqués à la frontière avec la Lituanie, a indiqué mercredi 11 août une source gouvernementale à l’AFP au sujet de ce dossier qui tend les relations entre Minsk et l’Union européenne.

La semaine dernière, Bagdad avait annoncé la suspension « temporaire » de ses vols avec Minsk. Le gouvernement irakien avait alors mis en avant les « dangers » qu’encourent les Irakiens qui tombent dans le « piège » des réseaux de passeurs leur promettant de se rendre – illégalement – en Lituanie depuis la Biélorussie.

https://www.lefigaro.fr/international/l-ukraine-envoie-38-tonnes-de-barbeles-pour-aider-la-lituanie-a-stopper-les-migrants-transitant-par-le-belarus-20210812 (13 août 2021)

L'Ukraine envoie 38 tonnes de barbelés pour aider la Lituanie à stopper les migrants transitant par le Bélarus

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