nemo Posté(e) le 7 avril Share Posté(e) le 7 avril Le 07/04/2025 à 10:38, g4lly a dit : As of May 2024, the members directly represented on the board of directors were JPMorgan Chase (chair), Lloyds Bank (deputy chair), Bank of China, BNP Paribas, BPCE, Citi, Clearstream, Commerzbank, Commonwealth Bank of Australia, Deutsche Bank, Euroclear, FirstRand, HSBC, ING, Intesa Sanpaolo, KBC, MUFG, NatWest, Nordea, Royal Bank of Canada, Santander, SEB, UBS (2 representatives following the acquisition of Credit Suisse), as well as the Association of Banks in Singapore.[10] Expand Donc contrôler par un cartel de banque pas par l'état US. Bon à mes yeux ce n'est pas mieux (en fait dans le principe c'est pire) mais dans le cas d'espèce cela veux dire qu'il feront pas forcément ce que veux Trump. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 7 avril Share Posté(e) le 7 avril Le 07/04/2025 à 10:10, Nicks a dit : La fameuse internationale nationaliste sans doute. A moins que les dits partis nationalistes ne le soient pas vraiment, en tout cas pas souverainistes... Expand Scoop : ils le sont quand ça les arrange. On a des nouvelles du camarade Farage, par hasard ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 21 avril Auteur Share Posté(e) le 21 avril Et voilà un édito qui résume parfaitement la situation des instances économiques international. L'article n'y répond pas mais on comprend bien que la place de notre pays va dépendre des choix de nos voisins en matière de chacun pour soit ou de coopération. Je cite : "Alors que les cloches de Pâques résonnent encore dans certaines contrées, la communauté internationale est confrontée à une réalité bien moins harmonieuse. Si le risque d’un retrait brutal des États-Unis du système multilatéral reste faible, la marginalisation progressive du FMI, de la Banque mondiale et du G20 pourrait s’avérer tout aussi déstabilisante. En cette saison de renouveau, les puissances économiques sont appelées à choisir : défendre un ordre mondial coopératif — fût-ce sans son architecte initial — ou céder au chacun-pour-soi. Une décision cruciale, dont dépend peut-être la stabilité économique des années à venir." https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Paques-sous-haute-tension-lapins-ufs-et-guerre-commerciale-49664203/ Révéler le contenu masqué Pâques sous haute tension : lapins, œufs… et guerre commerciale Le 21 avril 2025 à 09:48 Par Tommy Douziech Partager Tandis que des millions de familles à travers le monde célébraient ce week-end de Pâques dans la douceur printanière, les chefs économiques et financiers de la planète se retrouvaient dans une atmosphère autrement plus orageuse. Loin du chocolat et des cloches, c’est au cœur d’une bataille géopolitique sans précédent que s’est ouverte la réunion de printemps du FMI et de la Banque mondiale à Washington, dans un climat de crise commerciale que certains qualifient déjà de pire que celui du siècle dernier. La fête des œufs... brouillés La capitale américaine, berceau des institutions de Bretton Woods, s’est transformée en scène d’un affrontement à multiples dimensions. Au centre de toutes les attentions : la guerre tarifaire menée tambour battant par le président Donald Trump. Non content d’avoir déstabilisé les marchés, le locataire de la Maison-Blanche semble bien décidé à remettre en question l’ordre économique international que les États-Unis eux-mêmes ont contribué à bâtir depuis la Seconde Guerre mondiale. Le décor est planté pour ce que Josh Lipsky, ancien conseiller du FMI, décrit comme l’un des sommets "les plus dramatiques de ces dernières décennies". Le multilatéralisme chancelle, et l’on se demande comment préserver la coopération internationale sans heurter de front le président américain — une mission diplomatique aussi périlleuse qu'une chasse aux œufs dans un champ de mines. Une Chine qui ne joue plus les figurantes Dans ce jeu de dominos planétaire, la Chine joue ses cartes avec finesse. Accusée par Trump de tirer un avantage déloyal de la mondialisation, elle cherche à se positionner comme la nouvelle garante du libre-échange et du système basé sur des règles. Pékin se présente désormais comme le pilier de la stabilité mondiale, à rebours d’une Amérique jugée erratique et belliqueuse. Les Européens, eux, avancent sur un fil : solidaires des États-Unis sur certains points, mais réticents à suivre aveuglément une stratégie de confrontation frontale avec la Chine. Tandis que Bruxelles s’emploie à ménager la chèvre et le chou, Londres tente une audacieuse reconversion en médiateur transatlantique, pendant que Berlin, Tokyo ou encore Séoul négocient en coulisses des exemptions aux tarifs américains. Le multilatéralisme en mode survie Dans cette cacophonie diplomatique, les pays émergents — souvent les plus vulnérables — espèrent tirer leur épingle du jeu. Pour eux, les réunions du FMI et de la Banque mondiale représentent bien plus qu’un rendez-vous annuel : une rare opportunité d’accéder aux puissants, de frapper aux portes et d’arracher un compromis salvateur. Mais voilà que ces deux institutions, symboles du consensus international, sont elles-mêmes fragilisées. Le président Trump menace ouvertement de réévaluer la participation américaine à ces instances. Le FMI, dont le principal débiteur est l’Argentine de son allié Javier Milei, tente de démontrer son utilité stratégique à Washington. Reste que l’ombre d’un désengagement plane, alimentée par les tensions géopolitiques et l’unilatéralisme galopant de l’administration américaine. Une fête bancale et un dollar à l’épreuve Sur les marchés, l’ambiance est tout sauf festive. Le dollar a trébuché, fragilisé par les critiques répétées de Trump à l’égard de la Réserve fédérale et les rumeurs de limogeage de son président, Jerome Powell. La défiance vis-à-vis de la politique monétaire américaine pousse les investisseurs à se tourner vers des valeurs refuges : l’or s’envole, le yen et le franc suisse séduisent, et les obligations européennes gagnent en attractivité. En parallèle, les rumeurs de sanctions secondaires contre les alliés commerciaux de la Chine inquiètent les partenaires de Washington. Pékin prévient : tout accord conclu au détriment de ses intérêts entraînera des représailles. Dans ce contexte, les discussions à venir s’annoncent aussi tendues qu’une coquille d’œuf prête à éclater. Cloche de fin ou chant du cygne ? Alors que les cloches de Pâques résonnent encore dans certaines contrées, la communauté internationale est confrontée à une réalité bien moins harmonieuse. Si le risque d’un retrait brutal des États-Unis du système multilatéral reste faible, la marginalisation progressive du FMI, de la Banque mondiale et du G20 pourrait s’avérer tout aussi déstabilisante. En cette saison de renouveau, les puissances économiques sont appelées à choisir : défendre un ordre mondial coopératif — fût-ce sans son architecte initial — ou céder au chacun-pour-soi. Une décision cruciale, dont dépend peut-être la stabilité économique des années à venir. Et cette année, ce ne sont pas les cloches qui sonnent le tocsin, mais bien les marchés. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 11 mai Share Posté(e) le 11 mai https://www.lenouvelespritpublic.fr/podcasts/2049 (11 mai 2025) Autour du livre Bienvenue en économie de guerre ! de David Baverez, mai 2024. 7:55 Béatrice Gibelin : Vous dites que l'Europe est dans une Yéménisation (au sens d'être une terre d'affrontement entre Chine et Etats-Unis comme le Yémen entre Arabie et Iran) 10:16 David Baverez : Ce qu'on ne voit pas c'est qu'il y a le plus grand transfert de valeur jamais réalisé d'Europe vers les États-Unis, avant même l'intervention de Donald Trump. À travers l'énergie, le gaz, ce qu'on appelle le gaz naturel liquéfié, qu'on achète 5 à 10 fois le prix qu'on payait à Poutine historiquement. [inaudible]. À travers la défense, 75% des armes qui ont été déployées en Ukraine ont été d'origine américaine. À travers les logiciels et notamment les logiciels de l'intelligence [artificielle ?]. On est sans doute en train de découvrir qu'il y a plus de 200 milliards de dollars que se font les GAFA en Europe, qui ne retournent jamais aux États-Unis donc qui n'apparaissent nulle part dans les chiffres. Et puis dernièrement les États-Unis sous Biden pouvaient financer ce qu'on a appelé l'IRA, c'est à dire un problème de subventions publiques qui accélérait la désindustrialisation de l'Europe. Et donc on ne se rend absolument pas compte à quel point l'Europe de l'Ouest se fait totalement piller par les États-Unis. 20:38 2022 c'est la rupture : la guerre d'Ukraine et le 20e Congrès du parti [communiste chinois]. Quand il vous arrive une grosse rupture dans la vie, le premier truc c'est : vous la niez. Réflexe normal. Donc 2023, ça a été l'année de la négation [du déni], du refus. On a dit Poutine passera pas l'hiver, et la Chine va dans le mur. Une fois que vous avez nié, ensuite vous passez à l'acceptation, l'aveu, c'est 2024. 22:56 Monsieur Trump n'est pas du tout fou. (...) Je pense que ce n'est pas lui mais c'est son équipe : ils ont une vision stratégique qui est très très bonne, qui est de dire que le problème que nous avons c'est la dette publique (...) on ne peut pas quand on a 120% de dette sur le PNB être une puissance militaire. C'est pas possible. (...) vous n'avez pas le droit d'avoir des dépenses d'intérêt de la dette supérieures au budget militaire. C'est la loi de Niall Ferguson, c'est ce qui est arrivé au Royaume-Uni en 1945. 37:26 Mario Draghi a calculé que ce qu'il appelle le tarif d'un pays à l'autre, en matière de services, c'est 45%. On hurle sur monsieur Trump qui veut nous imposer 20, mais c'est pour ça que JD Vance va à Munich et nous dit : mais le problème il est chez vous, parce que vous-mêmes par votre réglementation, totalement absurde des 20 dernières années vous vous êtes créés 45% de tarif d'un pays à l'autre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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