C’est un message populaire. Heorl Posté(e) le 31 mai 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 31 mai 2022 (modifié) Après j'aimerais rappeler un facteur limitant fortement l'hypothèse de la mobilisation. Tout simplement : avec quoi on les arme ? Ils en sont déjà à sortir les T-62, ce qui signifie que les réserves de chars plus modernes disponibles dans l'immédiat sont épuisées. Il est peut-être possible d'en équiper les mobilisés, voire de sortir les T-55, mais déjà que je doute que les soldats formés aient reçu des formations sur l'usage de vieux bousins pareils, faudrait en plus qu'ils soient d'accord pour le faire. Or d'anciens soldats à qui on dit d'aller au front au volant d'une antiquité croiront sans doute à une mauvaise blague voire refuseront d'aller au casse-pipe dans des cercueils roulants. Et ça ce n'est que pour les chars. Y a-t-il simplement encore assez de BMP-1 pour équiper les nouvelles divisions, d'officiers pour les encadrer (ils peuvent limite piocher dans la Rosgardia ou la police, mais c'est limité), voire purement et simplement de gilets pare-balles, d'uniformes, de flingues ? On a déjà vu des Touvains partant pour le front portant des casques et des bottes soviétiques, ça doit pas être la joie dans les réserves de matos. Et pour les cadres n'en parlons pas ils en manquent déjà pour leurs troupes de lignes. Les SO? Zéro, makache, walou à part quelques estropiés ou en mettant des rescapés d'unités dissoutes à la tête de sections entières de bleus. Non, la mobilisation c'est l'admission de la défaite et l'acceptation de la mort démographique de l'armée russe pour les années à venir. Pour l'instant ses pertes ne font que l'estropier, mais elle existe encore. Envoyer des mobilisés sans matériel adéquat c'est provoquer sciemment la mort de dizaines de milliers de jeunes russes sans garantie de victoire. Modifié le 31 mai 2022 par Heorl 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Connorfra Posté(e) le 31 mai 2022 Share Posté(e) le 31 mai 2022 il y a 8 minutes, Heorl a dit : Après j'aimerais rappeler un facteur limitant fortement l'hypothèse de la mobilisation. Tout simplement : avec quoi on les arme ? Ils en sont déjà à sortir les T-62, ce qui signifie que les réserves de chars plus modernes disponibles dans l'immédiat sont épuisées. Il est peut-être possible d'en équiper les mobilisés, voire de sortir les T-55, mais déjà que je doute que les soldats formés aient reçu des formations sur l'usage de vieux bousins pareils, faudrait en plus qu'ils soient d'accord pour le faire. Or d'anciens soldats à qui on dit d'aller au front au volant d'une antiquité croiront sans doute à une mauvaise blague voire refuseront d'aller au casse-pipe dans des cercueils roulants. Et ça ce n'est que pour les chars. Y a-t-il simplement encore assez de BMP-1 pour équiper les nouvelles divisions, d'officiers pour les encadrer (ils peuvent limite piocher dans la Rosgardia ou la police, mais c'est limité), voire purement et simplement de gilets pare-balles, d'uniformes, de flingues ? On a déjà vu des Touvains partant pour le front portant des casques et des bottes soviétiques, ça doit pas être la joie dans les réserves de matos. Et pour les cadres n'en parlons pas ils en manquent déjà pour leurs troupes de lignes. Les SO? Zéro, makache, walou à part quelques estropiés ou en mettant des rescapés d'unités dissoutes à la tête de sections entières de bleus. Non, la mobilisation c'est l'admission de la défaite et l'acceptation de la mort démographique de l'armée russe pour les années à venir. Pour l'instant ses pertes ne font que l'estropier, mais elle existe encore. Envoyer des mobilisés sans matériel adéquat c'est provoquer sciemment la mort de dizaines de milliers de jeunes russes sans garantie de victoire. Ça fait un moment que je le dis je suis d'accord, ils vont finir à poil. Sauf si d'un coup on les voit débarquer en type 95 et au volant de type 99 mais la je rentre dans un autre délire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CortoMaltese Posté(e) le 31 mai 2022 Share Posté(e) le 31 mai 2022 (modifié) il y a 17 minutes, Heorl a dit : Après j'aimerais rappeler un facteur limitant fortement l'hypothèse de la mobilisation. Tout simplement : avec quoi on les arme ? Ils en sont déjà à sortir les T-62, ce qui signifie que les réserves de chars plus modernes disponibles dans l'immédiat sont épuisées. Il est peut-être possible d'en équiper les mobilisés, voire de sortir les T-55, mais déjà que je doute que les soldats formés aient reçu des formations sur l'usage de vieux bousins pareils, faudrait en plus qu'ils soient d'accord pour le faire. Or d'anciens soldats à qui on dit d'aller au front au volant d'une antiquité croiront sans doute à une mauvaise blague voire refuseront d'aller au casse-pipe dans des cercueils roulants. Et ça ce n'est que pour les chars. Y a-t-il simplement encore assez de BMP-1 pour équiper les nouvelles divisions, d'officiers pour les encadrer (ils peuvent limite piocher dans la Rosgardia ou la police, mais c'est limité), voire purement et simplement de gilets pare-balles, d'uniformes, de flingues ? On a déjà vu des Touvains partant pour le front portant des casques et des bottes soviétiques, ça doit pas être la joie dans les réserves de matos. Et pour les cadres n'en parlons pas ils en manquent déjà pour leurs troupes de lignes. Les SO? Zéro, makache, walou à part quelques estropiés ou en mettant des rescapés d'unités dissoutes à la tête de sections entières de bleus. Non, la mobilisation c'est l'admission de la défaite et l'acceptation de la mort démographique de l'armée russe pour les années à venir. Pour l'instant ses pertes ne font que l'estropier, mais elle existe encore. Envoyer des mobilisés sans matériel adéquat c'est provoquer sciemment la mort de dizaines de milliers de jeunes russes sans garantie de victoire. Je resterai toujours assez prudent sur le matériel russe et l'état des stocks. Les russes semblent gérer ça de manière assez différentes des armées occidentales. La preuve, ils ont (au moins) 800 T-90 et on en a vu qu'une vingtaine détruits en Ukraine. Donc je doute qu'ils manquent, à court terme, de blindés modernes, juste que pour une raison qui m'échappe, ils n'entendent pas les utiliser pour le moment. C'est comme pour les Mosin-Nagant repérés dans les mains de troupes supplétives : Personne ne me fera croire que la Russie n'a pas quelques centaines de milliers de AK en rab à fournir. Pourquoi alors donner des Mosin-?Nagant aux troupes de 2e/3e échelon ? Aucune idée. Modifié le 31 mai 2022 par CortoMaltese 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 31 mai 2022 Share Posté(e) le 31 mai 2022 (modifié) il y a une heure, CortoMaltese a dit : C'est pour ça que je pense que le facteur humain n'est pas foncièrement limitant pour les russes. Les soldats pro et bien formés oui, mais les soldats tout court, non. Oui complètement d'accord. Il suffit aux Russes de recompléter les effectifs des unités qui ont morflé. Les anciens, encadrant les nouveaux, formant de fait le corps intermédiaire qui manquerait à cette armée Modifié le 31 mai 2022 par collectionneur Orthographe 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Connorfra Posté(e) le 31 mai 2022 Share Posté(e) le 31 mai 2022 (modifié) il y a 18 minutes, CortoMaltese a dit : Je resterai toujours assez prudent sur le matériel russe et l'état des stocks. Les russes semblent gérer ça de manière assez différentes des armées occidentales. La preuve, ils ont (au moins) 800 T-90 et on en a vu qu'une vingtaine détruits en Ukraine. Donc je doute qu'ils manquent, à court terme, de blindés modernes, juste que pour une raison qui m'échappe, ils n'entendent pas les utiliser pour le moment. C'est comme pour les Mosin-Nagant repérés dans les mains de troupes supplétives : Personne ne me fera croire que la Russie n'a pas quelques centaines de milliers de AK en rab à fournir. Pourquoi alors donner des Mosin-?Nagant aux troupes de 2e/3e échelon ? Aucune idée. J'ai ma théorie la dessus mais aucunes preuves mais entre ce qui est irrécupérable et le pillages des années 90 que reste t'il vraiment ? Pour les mosin j'ai ma théorie ils utilisent un calibre encore en service dans l'armée ce n'es pas le cas des ak47 donc sûrement aucuns stock stratégique intact ou n'oblige pas justement à piocher dans ces stocks stratégiques. Modifié le 31 mai 2022 par Connorfra Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mangouste Posté(e) le 31 mai 2022 Share Posté(e) le 31 mai 2022 il y a 3 minutes, CortoMaltese a dit : Je resterai toujours assez prudent sur le matériel russe et l'état des stocks. Les russes semblent gérer ça de manière assez différentes des armées occidentales. La preuve, ils ont (au moins) 800 T-90 et on en a vu qu'une vingtaine détruits en Ukraine. Donc je doute qu'ils manquent, à court terme, de blindés modernes, juste que pour une raison qui m'échappe, ils n'entendent pas les utiliser pour le moment. A mon avis un t-90 n'apporte pas de plus value significative dans ce conflit par rapport au 72 par exemple mais son remplacement est plus compliqué. De plus ces T-90 sont également plus dissuasifs et essentiels face à d'autres adversaires potentiels. On voit que si un engin moderne est susceptible d'apporter quelque chose il est engagé. (Bmp-terminator). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 31 mai 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 31 mai 2022 il y a 34 minutes, CortoMaltese a dit : Après, pas besoin d'être un opposant fanatique de Poutine pour n'avoir que très modérément envie d'aller se faire tuer en Ukraine. Ca me rappelle cette interview de rue, à Moscou ou Saint Pétersbourg, à moitié en mode blague, où le mec demande à un passant, un jeune homme, s'il soutient son armée. Celui-ci répond que oui naturellement, puis l'intervieweur demande au type s'il souhaite laisser ses coordonnées sur un papier pour que l'armée l'appelle en cas de besoin. Le mec s'est barré direct sans demander son reste. Alors oui c'est pas une étude statistique, mais je pense que c'est assez représentatif de l'état d'esprit des Russes ethniques. Je dis ethniques, par opposition aux minorités Bouriat ou daghestane qui fournissent déjà une proportion significative des effectifs de l'armée. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mangouste Posté(e) le 31 mai 2022 Share Posté(e) le 31 mai 2022 il y a 7 minutes, herciv a dit : Oui complètement d'accord. Il suffit aux Russe de recomplèter les effectifs des unités qui ont morflé. Les anciens, encadrant les nouveaux, formant de fait le corp intermédiaire qui manquerait à cette armée On a vu ce principe de l'amalgame dans de nombreuses armées et conflits. C'est rarement au bénéfice du bleu surtout si les anciens ne sont pas encadrés. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 31 mai 2022 Share Posté(e) le 31 mai 2022 ça compte dans les opérations militaires les attaques de convoi avec une voiture civile ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CortoMaltese Posté(e) le 31 mai 2022 Share Posté(e) le 31 mai 2022 (modifié) il y a 7 minutes, Mangouste a dit : A mon avis un t-90 n'apporte pas de plus value significative dans ce conflit par rapport au 72 par exemple mais son remplacement est plus compliqué. De plus ces T-90 sont également plus dissuasifs et essentiels face à d'autres adversaires potentiels. On voit que si un engin moderne est susceptible d'apporter quelque chose il est engagé. (Bmp-terminator). D'accord, mais en cas de bagarre avec l'OTAN ils n'ont actuellement personne pour les manier, ces T-90 en stock, avec 80% de leur armée de terre déployée en Ukraine. Et sauf à parvenir à une paix stable rapidement, cette armée va sans doute devoir rester largement concentrée sur l'Ukraine un bon moment, ne serait-ce que pour tenir les gains, surtout si les Ukrainiens se modernisent et entendent récupérer leur territoire (et je doute que Kyiv se laisserai dissuader par un chantage nucléaire à base de "non mais maintenant c'est la Russie cette ville, donc si tu l'attaque, boom"). Ca me semble bancal comme logique. Modifié le 31 mai 2022 par CortoMaltese 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 31 mai 2022 Share Posté(e) le 31 mai 2022 il y a 46 minutes, CortoMaltese a dit : Bien sûr. Honnêtement il est impossible de dire à quel point une mobilisation causerait du remoud dans la société russe. A chaque fois qu'on a pronostiqué un problème de moral côté russe, les fait nous ont démentis. Enfin plus précisément, oui le moral est bas, mais non ça n'entraîne pour l'instant pas de problèmes de discipline massifs. Affirmation impossible à vérifier. si ça se trouve tout va bien ou bien des offensives n'ont simplement pas eu lieu car les mecs se sont carapatés. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Connorfra Posté(e) le 31 mai 2022 Share Posté(e) le 31 mai 2022 il y a 2 minutes, CortoMaltese a dit : D'accord, mais en cas de bagarre avec l'OTAN ils n'ont actuellement personne pour les manier, ces T-90 en stock, avec 80% de leur armée de terre déployée en Ukraine. Et sauf à parvenir à une paix stable rapidement, cette armée va sans doute devoir rester largement concentrée sur l'Ukraine un bon moment, ne serait-ce que pour tenir les gains, surtout si les Ukrainiens se modernisent et entendent récupérer leur territoire (et je doute que Kyiv accepterai un chantage nucléaire à base de "non mais maintenant c'est la Russie cette ville, donc si tu l'attaque, boom"). Ca me semble bancal comme logique. Surtout que les ukrainiens en sont à un niveau où ils pousseraient peut-être bien à la provocation histoire de finir d'isoler les russes de façon définitive Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 31 mai 2022 Share Posté(e) le 31 mai 2022 il y a 29 minutes, herciv a dit : Oui complètement d'accord. Il suffit aux Russes de recompléter les effectifs des unités qui ont morflé. Les anciens, encadrant les nouveaux, formant de fait le corps intermédiaire qui manquerait à cette armée Il suffit? lol! Quand on connait les traditions russes d'incorporation. Avec des mecs forcés de venir, plus au point, encadrés par des vétérans qui n'ont que l'envie de ne pas y retourner, je rigole devant le gueule de ton corps intermédiaire. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mangouste Posté(e) le 31 mai 2022 Share Posté(e) le 31 mai 2022 il y a 5 minutes, CortoMaltese a dit : D'accord, mais en cas de bagarre avec l'OTAN ils n'ont actuellement personne pour les manier, ces T-90 en stock, avec 80% de leur armée de terre déployée en Ukraine. Et sauf à parvenir à une paix stable rapidement, cette armée va sans doute devoir rester largement concentrée sur l'Ukraine un bon moment, ne serait-ce que pour tenir les gains, surtout si les Ukrainiens se modernisent et entendent récupérer leur territoire (et je doute que Kyiv se laisserai dissuader par un chantage nucléaire à base de "non mais maintenant c'est la Russie cette ville, donc si tu l'attaque, boom"). Ca me semble bancal comme logique. Je ne sais pas si ces équipages sont effectivement déployés en Ukraine sur d'autres engins. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 31 mai 2022 Share Posté(e) le 31 mai 2022 il y a 52 minutes, gustave a dit : Oui, mais de là à refuser une mobilisation... Je ne suis pas certain que beaucoup d'Allemands étaient volontaires pour le front russe en 1944... J'ai une vision biaisée mais la réponse unanime de "mes" étudiants russes et assimilés: même pas en rêve. Ceci dit dans l'immense majorité des cas ils n'ont pas eux même fait le service (en fait aucun) because études supérieures / enveloppe de billets. Dans la bouche d'un russe d'éducation supérieure, le "conscrit" et le "sous contrat" sont respectivement "le bouseu qui n'a pas été foutu de passer au travers ou de se faire réformer" et l'autre le "l'incapable en tout qui n'a pas été foutu de trouver un meilleur job". En clair ils ont une vision très dégradée et les regardent de haut. D'ailleurs ils ne se sentent pas tellement en danger tant que ce sont ces bouseux (terme utilité volontairement car la traduction littérale serait "pequenau" du genre "le mec d'une minorité qui sort de son village moisi") qui vont au front. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mangouste Posté(e) le 31 mai 2022 Share Posté(e) le 31 mai 2022 il y a 10 minutes, Banzinou a dit : ça compte dans les opérations militaires les attaques de convoi avec une voiture civile ? Pas de problème d'assurance avec le tigr. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 31 mai 2022 Share Posté(e) le 31 mai 2022 il y a 28 minutes, CortoMaltese a dit : Je resterai toujours assez prudent sur le matériel russe et l'état des stocks. Les russes semblent gérer ça de manière assez différentes des armées occidentales. La preuve, ils ont (au moins) 800 T-90 et on en a vu qu'une vingtaine détruits en Ukraine. Donc je doute qu'ils manquent, à court terme, de blindés modernes, juste que pour une raison qui m'échappe, ils n'entendent pas les utiliser pour le moment. Mais tout simplement est ce que la MCO est correcte? En cas de corruption ils peuvent avoit envoyé les pièces détachées chez les clients et là... ben ça marche pô. il y a 10 minutes, CortoMaltese a dit : D'accord, mais en cas de bagarre avec l'OTAN ils n'ont actuellement personne pour les manier, ces T-90 en stock, avec 80% de leur armée de terre déployée en Ukraine. Correction: 80% de l'armée mobilisable en dehors des frontières. C'est comment 91 quand Daguet avait concerné les pro alors que les conscrits resaient en allemagne. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CortoMaltese Posté(e) le 31 mai 2022 Share Posté(e) le 31 mai 2022 (modifié) il y a 7 minutes, cracou a dit : Mais tout simplement est ce que la MCO est correcte? En cas de corruption ils peuvent avoit envoyé les pièces détachées chez les clients et là... ben ça marche pô. Correction: 80% de l'armée mobilisable en dehors des frontières. C'est comment 91 quand Daguet avait concerné les pro alors que les conscrits resaient en allemagne. Tu as raison de me corriger, mais à mon avis en pratique ça ne change pas grand chose : Non seulement ceux qui sont sensés armer ces T-90 sont les unités d'actives (donc ceux qu'on voit en Ukraine aujourd'hui), mais surtout, même Poutine ne croit sans doute pas sérieusement que l'OTAN irait attaquer la Russie chez elle. Donc si y'a grabuge avec l'OTAN (ce qui me semble quand même ultra improbable), c'est en Ukraine ou sur le territoire de l'OTAN. Ensuite pour la MCO : Si les T-90 ne sont pas capables de rouler, comment les T-62 le pourraient ? Eux qui sont stockés dans des conditions déplorables en Sibérie depuis 40 ans ? J'ai du mal à croire que la Russie soit capable de faire marcher des vieux T-62 mais pas des T-90 modernes avec des usines qui les produisent encore. Modifié le 31 mai 2022 par CortoMaltese 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Heorl Posté(e) le 31 mai 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 31 mai 2022 Après reste une possibilité : le fait qu'il n'y ait tout simplement pas autant de T-90 et qu'on nous ait menti. Par exemple, qu'au lieu de 900 c'est plutôt 300. Peu visible quand l'équipement des unités n'est pas public, et pas difficile à cacher. 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CortoMaltese Posté(e) le 31 mai 2022 Share Posté(e) le 31 mai 2022 (modifié) il y a 2 minutes, Heorl a dit : Après reste une possibilité : le fait qu'il n'y ait tout simplement pas autant de T-90 et qu'on nous ait menti. Par exemple, qu'au lieu de 900 c'est plutôt 300. Peu visible quand l'équipement des unités n'est pas public, et pas difficile à cacher. C'est vrai, j'ignore à quel point nos estimations (celles qu'on trouve dans les revues de référence) sont dépendantes des dires de l'armée russe et dans quelle mesure on peut estimer leurs effectifs via des sources indirectes (hors espionnage et compagnie). Dans ce scénario (très très hypothétique bien entendu, moi même j'ai énormément de mal à y croire), on pourrait imaginer par exemple des soucis dans la cadence de production pour les clients exports remplacés ni vu ni connu par des châssis destinés à l'armée russe pour pas afficher de retard. Modifié le 31 mai 2022 par CortoMaltese 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mangouste Posté(e) le 31 mai 2022 Share Posté(e) le 31 mai 2022 il y a 3 minutes, Heorl a dit : Après reste une possibilité : le fait qu'il n'y ait tout simplement pas autant de T-90 et qu'on nous ait menti. Par exemple, qu'au lieu de 900 c'est plutôt 300. Peu visible quand l'équipement des unités n'est pas public, et pas difficile à cacher. Enfin le 90 c'est tout de même un engin qui date de presque 30 ans. 900 n'est pas non plus significatif d'une production pharaonique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ChristoK4 Posté(e) le 31 mai 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 31 mai 2022 https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/31/guerre-en-ukraine-dans-le-donbass-l-imprevisible-issue-de-l-offensive-de-moscou_6128328_3210.html Guerre en Ukraine : dans le Donbass, l’imprévisible issue de l’offensive de Moscou A l’est, l’armée russe est entrée dans Sievierodonetsk. Au nord, Sloviansk et Kramatorsk craignent, après la chute de Lyman, d’être les prochaines cibles. Tandis que sur le front le plus oriental du Donbass, l’armée russe est entrée dans Sievierodonetsk et pilonne la ville voisine de Lyssytchansk (province de Louhansk), elle menace aussi directement, sur le front nord de la région, depuis la chute de la bourgade de Lyman, les deux villes stratégiques de Sloviansk et de Kramatorsk (province de Donetsk) qui, après avoir été sporadiquement visées par des tirs de missiles depuis trois mois, craignent désormais de se retrouver sous le feu de l’artillerie. De la résistance ou non de ces quatre villes dépend le sort du Donbass. A Sievierodonetsk, « les Russes avancent vers le cœur de la ville, la situation est très difficile », reconnaît le gouverneur de Louhansk, Serhiy Hayday. La situation à Sievierodonetsk et Lyssytchansk « est aussi compliquée que possible, c’est aujourd’hui un territoire continuellement bombardé par tous les types d’armes dont dispose l’armée russe, des bombes aériennes, de l’artillerie et des chars. Tout », a indiqué M. Hayday, lundi 30 mai, dans son communiqué quotidien. Les deux villes de la poche de Louhansk ne sont plus reliées à l’ouest du Donbass que par un fragile corridor, lui-même régulièrement bombardé, menant à la ville de Bakhmout, elle aussi menacée par l’offensive russe. Alors que Sievierodonetsk est presque coupée du monde depuis que l’unique pont encore ouvert vers sa voisine est devenu impraticable en véhicule, car en permanence sous le feu ennemi, de rares évacuations de civils et de soldats blessés ont encore lieu de Lyssytchansk. Au nord de Sloviansk et de Kramatorsk, Moscou a par ailleurs confirmé, le 28 mai, avoir achevé la conquête de Lyman. Les derniers défenseurs de la ville se sont repliés vers Sloviansk en faisant sauter un pont sur la rivière Siversky Donets, afin de freiner l’offensive russe. La conquête russe de Lyman a été finalisée, selon diverses vidéos filmées depuis une colline et par des drones de surveillance ukrainiens, par l’usage de bombes thermobariques. Cette arme effroyable, qui déclenche une onde de choc, une privation d’oxygène puis une combustion nettement plus élevée qu’une munition classique, n’est certes pas officiellement interdite, mais elle n’est généralement employée que contre des cibles très spécifiques, tels que des bunkers souterrains. Autour de Lyman, il semble que l’armée russe ait utilisé « l’onde de chaleur », telle que l’arme est surnommée en russe, de manière indiscriminée. Sur ce front, Sloviansk et Kramatorsk craignent d’être les prochaines cibles. « Ce ne sera pas si facile pour l’armée russe de traverser la rivière Siversky Donets, mais nous sommes désormais à portée de leur artillerie », reconnaît le maire de Sloviansk, Vadym Liakh. Même inquiétude à Kramatorsk, où le maire, Oleksandr Goncharenko, estime que « la protection de la rivière pourrait inciter l’armée russe à s’installer dans une guerre de position et à [les] bombarder à l’artillerie, comme ils le font partout ». Si les forces armées ukrainiennes commentent peu leurs opérations, sauf pour dire que l’Ukraine sera « libérée » dans son intégralité, il semble qu’il y ait une différence entre le front de Sievierodonetsk et Lyssytchansk et celui de Sloviansk et de Kramatorsk. Tandis qu’à l’extrême est les soldats témoignent du peu de renforts reçus, et notamment de l’absence d’armes modernes récemment livrées par des pays occidentaux alliés de l’Ukraine, le front nord semble être davantage renforcé. Partout, autour de Sloviansk et Kramatorsk, on creuse des tranchées, on consolide des positions défensives. Des convois militaires sont vus chaque jour en train d’acheminer des troupes et du matériel dans la région. « Une question de semaines » « Nos soldats sont prêts à défendre nos villes », affirme M. Liakh. « Même si elle manque encore d’artillerie lourde et d’armes antiaériennes, notre armée est forte ici », avance aussi M. Goncharenko. Outre la question de l’éventuelle destruction des villes par une artillerie russe puissante et brutale, le problème ukrainien dans le Donbass serait surtout celui du rythme de l’arrivée des armes occidentales. Un officier confie qu’il serait, selon lui, malvenu d’exposer les armes reçues tant qu’elles ne sont pas encore là en quantité suffisante, et qu’elles ne seront engagées sur le champ de bataille qu’une fois qu’elles permettront de lancer de véritables contre-offensives. « En attendant, il faut tenir. C’est une question de semaines… », espère-t-il. Après l’échec de l’assaut russe contre Kiev, puis une première contre-offensive ukrainienne autour de Kharkiv, dans le nord du pays, l’armée ukrainienne vient de lancer une seconde contre-offensive en direction de Kherson, dans le Sud. Il semble donc que ces deux opérations aient bénéficié de renforts et d’armes qui font peut-être encore défaut dans le Donbass. Après de premiers succès vers Kherson ces derniers jours, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé lundi : « Pas à pas, nous libérons notre terre, et nous nous rapprochons du moment où la Russie devra déposer les armes et avancer vers la diplomatie. » Il avait répété, quelques jours auparavant, que, quelle que soit la difficulté de la situation, « le Donbass sera ukrainien ». Le moral des combattants, s’il paraît très aléatoire dans la poche de Louhansk, semble continuer à être au plus haut partout ailleurs. Les soldats ukrainiens se préparent à une guerre longue, et nul n’envisage de déposer les armes avant une victoire. Nul ne croit non plus en l’idée que Moscou serait un jour prêt à négocier une paix respectant l’intégrité territoriale de l’Ukraine. L’heure est donc toujours, avec autant de détermination que dans les jours et semaines qui ont suivi l’attaque du 24 février, à la mobilisation. Lorsqu’on évoque la guerre en Ukraine, les semaines qui passent et l’incertitude quant à l’avenir, Nikolaiy, un infirmier de Kiev engagé volontaire sur le front de Sloviansk, décide de raconter « une belle histoire ». L’homme à la coiffure de cosaque, qui passe ses journées en ambulance à faire des allers-retours entre le front et l’hôpital, a pris en charge la semaine dernière un combattant très gravement blessé. « Il est mort trois fois. Deux dans l’ambulance et une à l’hôpital, raconte Nikolaiy. A chaque fois, nous sommes parvenus à relancer son cœur. » Le lendemain, le combattant devait être convoyé de Sloviansk vers des hôpitaux mieux équipés, à Kramatorsk puis Dnipro. Le hasard fait qu’il tombe de nouveau sur Nikolaiy et ses camarades. « Là, je me suis aperçu qu’il portait le même prénom que moi, et que c’était le jour de son anniversaire. On a arrêté l’ambulance devant une échoppe et on a acheté des fruits et des friandises. On a fêté son anniversaire durant le trajet dans l’ambulance. » Nikolaiy montre une vidéo des infirmiers lui chantant « Joyeux anniversaire ». L’histoire n’est que celle d’un soldat anonyme parmi tant d’autres blessés, d’un survivant, un miraculé. Mort trois fois, ressuscité trois fois. On croit cependant comprendre, à l’œil pétillant et au sourire en coin de Nikolaiy, qu’il est peut-être en train de raconter une autre histoire. Celle d’un pays ébranlé par une guerre d’une ampleur terrible, parfois en train de sombrer, comme ces temps-ci dans le Donbass, mais qui croit en sa résurrection. Rémy Ourdan(Sloviansk et Kramatorsk (Donbass, Ukraine), envoyé spécial) 4 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Klem Posté(e) le 31 mai 2022 Share Posté(e) le 31 mai 2022 il y a 14 minutes, CortoMaltese a dit : Ensuite pour la MCO : Si les T-90 ne sont pas capables de rouler, comment les T-62 le pourraient ? Eux qui sont stockés dans des conditions déplorables en Sibérie depuis 40 ans ? J'ai du mal à croire que la Russie soit capable de faire marcher des vieux T-62 mais pas des T-90 modernes avec des usines qui les produisent encore. Faire fonctionner un T-62 requiert sans doute moins de composants sourcés a l’etranger, donc indisponibles en ce moment. Le vieux matériel est aussi plus simple mécaniquement : quelques bon mécanos et ouvriers pour réparer ou refaire des pièces et zou ca démarre, la ou un T-90 demande sans doute plus de connaissances et des pièces qui ne peuvent sortir que d’usine. On peux faire l’analogie avec tous ses vieux avions de chasse de la 2ème gm que des passionnés remettent en état à la mano et font voler, ce qui ne pourrait pas être fait avec un rafale ou un m2000. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Colstudent Posté(e) le 31 mai 2022 Share Posté(e) le 31 mai 2022 Sievierodonetsk si elle tombe, elle apporte quoi stratégiquement à la Russie, je parle pas de gain de terrain, mais juste pour savoir si cette ville facilite ou complique les positions de part et d'autre ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 31 mai 2022 Share Posté(e) le 31 mai 2022 (modifié) il y a 7 minutes, Colstudent a dit : Sievierodonetsk si elle tombe, elle apporte quoi stratégiquement à la Russie, je parle pas de gain de terrain, mais juste pour savoir si cette ville facilite ou complique les positions de part et d'autre ? En fait rien du tout: elle est de l'autre côté de la rivière qui à cet endroit est un marécage assez large suivi par une rivière avec rives boueuses et juste derrière une autre ville industrielle. il y a 15 minutes, ChristoK4 a dit : Les deux villes de la poche de Louhansk ne sont plus reliées à l’ouest du Donbass que par un fragile corridor, lui-même régulièrement bombardé, menant à la ville de Bakhmout, elle aussi menacée par l’offensive russe. Alors que Sievierodonetsk est presque coupée du monde depuis que l’unique pont encore ouvert vers sa voisine est devenu impraticable en véhicule, car en permanence sous le feu ennemi, de rares évacuations de civils et de soldats blessés ont encore lieu de Lyssytchansk. En pratique les villes semblent ne plus être tenues que par de l'infanterie qui n'est plus renforcée et qui recule petit à petit en tentant de provoquer des pertes. il y a 15 minutes, ChristoK4 a dit : Sur ce front, Sloviansk et Kramatorsk craignent d’être les prochaines cibles. « Ce ne sera pas si facile pour l’armée russe de traverser la rivière Siversky Donets, mais nous sommes désormais à portée de leur artillerie », Exactement il y a 15 minutes, ChristoK4 a dit : Tandis qu’à l’extrême est les soldats témoignent du peu de renforts reçus, et notamment de l’absence d’armes modernes récemment livrées par des pays occidentaux alliés de l’Ukraine, le front nord semble être davantage renforcé. Partout, autour de Sloviansk et Kramatorsk, on creuse des tranchées, on consolide des positions défensives. Des convois militaires sont vus chaque jour en train d’acheminer des troupes et du matériel dans la région. Ce qui est pas cool pour les mecs au front mais totalement logique: la position est impossible à ravitailler correctement alors que les grosses villes derrière sont en cours de fortification et sont assez à l'arrière pour avoir une bonne logistique. il y a 15 minutes, ChristoK4 a dit : « Nos soldats sont prêts à défendre nos villes », affirme M. Liakh. « Même si elle manque encore d’artillerie lourde et d’armes antiaériennes, notre armée est forte ici », avance aussi M. Goncharenko. Outre la question de l’éventuelle destruction des villes par une artillerie russe puissante et brutale, le problème ukrainien dans le Donbass serait surtout celui du rythme de l’arrivée des armes occidentales. Quand on y pense l'utilisation presque unique de l'artillerie occidentale devrait être la contre batterie. Bloquer l'artillerie russe leur enlève leur meilleure arme. Modifié le 31 mai 2022 par cracou Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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