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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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On est sur de ce qu'il avance kirby ? On alors on est sur du "vrai en théorie, mais en pratique on pourra quand même tirer du MdC, avec un ratio moins élevé" ? Ca me paraitrait fou que tout ce temps ou ils ont réclamé des Patriot, ils n'aient en réalité strictement aucune utilité. 

 

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il y a 24 minutes, olivier lsb a dit :

On alors on est sur du "vrai en théorie, mais en pratique on pourra quand même tirer du MdC, avec un ratio moins élevé" ? Ca me paraitrait fou que tout ce temps ou ils ont réclamé des Patriot, ils n'aient en réalité strictement aucune utilité.

Actuellement les Ukr abattent quantités de MdC, mais ont du mal sur les missiles balistiques, donc c'est très bien ces Patriot...

Clairon

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il y a 49 minutes, olivier lsb a dit :

On est sur de ce qu'il avance kirby ? On alors on est sur du "vrai en théorie, mais en pratique on pourra quand même tirer du MdC, avec un ratio moins élevé" ? Ca me paraitrait fou que tout ce temps ou ils ont réclamé des Patriot, ils n'aient en réalité strictement aucune utilité. 

 

Sur des cibles volant bas, un systeme longue portee est inefficace car il est limite par l'horizon radar. La maniabilite de ses missiles n'est pas indispensable contre des cibles peu manoeuvrante. Il sera donc tout aussi efficace qu'un systeme courte portee justement optimise contre les cibles a basse altitude. 

Par contre, l'Ukraine a surement fort besoin de Patriot et autre Mamba pour couvrir la haute altitude sur le front. Et aussi derriere pour justement empecher les russes de faire penetrer leur aviation. On ne sait pas si le stock de S300 qui a remplit ce role jusqu'a maintenant est epuise ou pas. Le souci c'est que ces systemes ont des portees plus faibles que le S300 donc en theorie, il en faudra plus pour couvrir le front et le territoire.

Modifié par Deres
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il y a 18 minutes, Zalmox a dit :

A l'Est, rien de nouveau...

Le pastiche d'Erich Maria Remarque est pour m'étonner de l'absence de commentaires (plus de 15 heures) sur ce fil.

A moins que le fantôme d'Akhilleus plane sur vos claviers...

Rien de décisif nulle part cette nuit. Des Lancet qui tombent, des drones ukrainiens qui tombent, des véhicules qui sont touchés, rien de neuf en somme.

L'ISW propose une ligne de front autour de Bakhmut pour le 8 mars :

Révélation

 

Sinon personnellement, je suis plus Goa que Phantom.

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Reportage intéressant sur la 80e brigade d'assaut aéroportée. A noter (et c'est jamais bon signe) que la durée d'entrainement est passée de 3 mois à 5 semaines, mais que les nouvelles recrues semblent toujours majoritairement volontaires. 

https://www.lemonde.fr/international/article/2023/03/11/guerre-en-ukraine-a-bakhmout-la-80-brigade-d-assaut-aerien-au-c-ur-de-la-bataille_6165036_3210.html

Citation

Dans la bataille acharnée pour Bakhmout, le rôle-clé de la 80e brigade ukrainienne d’assaut aérien

Par Thomas d’Istria  ((Kostiantynivka, Ukraine, envoyé spécial))Publié aujourd’hui à 05h00, mis à jour à 12h45

Temps de Lecture 4 min.

ReportageL’unité combat sur l’un des fronts les plus violents de l’est de l’Ukraine pour que ce symbole de la résistance ne tombe pas aux mains des Russes. Soldats expérimentés comme nouvelles recrues semblent convaincus de leur victoire.

Au milieu d’un vaste espace vallonné, à quelques dizaines de kilomètres de la ligne de front, les nouvelles recrues de la 80e brigade ukrainienne d’assaut aérien s’entraînent sous le regard attentif de quelques instructeurs. Ce jeudi 9 mars, il ne leur reste plus que quelques heures, une nuit, avant d’être déployés sur un champ de bataille pour la première fois.

Vitali, un ouvrier dans le bâtiment, est arrivé dans la matinée. L’homme à l’air calme est passé par un entraînement « raccourci », d’un mois et une semaine au lieu de trois mois, après s’être présenté de lui-même dans un bureau de recrutement. Il se dit prêt à défendre la ville martyre de Bakhmout et ses alentours car « il ne peut pas en être autrement. J’ai un fils à protéger. Il aura 1 an le 3 mai ». Avant de partir, il a fait la promesse à son épouse qu’il rentrerait chez lui. « Elle veut absolument avoir une petite fille », sourit-il doucement.

Le commandant de la section, chargé de coordonner les entraînements, ne sait pas si les nouvelles recrues sont prêtes à rejoindre les positions de la ville sur laquelle les forces russes s’acharnent depuis des mois. « Tout va se jouer demain lors de leur première expérience de combat, lâche Oleh, 28 ans. C’est très dur de tenir psychologiquement lorsqu’on est constamment sous les bombardements. »

L’exercice s’achève dans la lumière rougeâtre de la fin de journée. Les soldats remballent une mitrailleuse et des lance-roquettes antichars avant de se diriger vers un véhicule blindé. Demain, ils seront déployés dans différentes unités de la célèbre 80e brigade d’assaut aérien, dont la base se situe à Lviv, à l’ouest de l’Ukraine.

Bakhmout, « forteresse » symbole

« La grande majorité des soldats de notre brigade sont des gens qui sont venus d’eux-mêmes avec des flammes dans les yeux », assure Bohdan, un militaire souriant de 27 ans. Avant d’être envoyée dans la zone de Bakhmout, l’unité s’est illustrée dans la contre-offensive de septembre 2022, qui a permis de libérer les territoires occupés de la région de Kharkiv.

A l’inverse, l’homme se dit moins optimiste sur le moral de ceux qui combattent depuis le début de l’invasion du pays, « ceux qui n’ont pas eu de vacances depuis un an ». Il ne précise pas le nombre de blessés et de morts au sein de la formation mais finit par dire que « le plus dur, c’est quand tu vois qu’il ne reste plus que deux personnes dans ton unité, toi et un autre ».

Alors que l’armée du Kremlin et les mercenaires de la milice privée Wagner grignotent des bouts de villages dévastés, au prix de lourdes pertes, dans leur tentative d’encerclement de Bakhmout, ville « forteresse » érigée en symbole de la résistance ukrainienne, le secrétaire général de l’OTAN s’est dit pessimiste sur la suite de la bataille. « Nous ne pouvons pas exclure que Bakhmout tombe finalement dans les prochains jours », a déclaré Jens Stoltenberg, en marge d’une réunion des ministres de la défense européens, à Stockholm, mercredi 8 mars.

Deux jours plus tôt, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, avait annoncé avoir demandé à son état-major de « trouver les forces appropriées pour aider les gars à Bakhmout ». Le jeudi 9, le commandant des forces terrestres de l’Ukraine, Oleksandr Syrsky, déclarait dans un communiqué que chaque jour de défense supplémentaire de la ville « permet de gagner du temps pour préparer nos réserves et nos futures opérations offensives ».

Pour Oleh, le commandant de la section, l’intérêt stratégique d’une des batailles les plus sanglantes depuis le début du conflit ne fait pas de doute : « L’état-major dit que Bakhmout nous permet de tuer beaucoup de Russes, explique-t-il. C’est la raison pour laquelle nous restons pour le moment. Pour un mort ukrainien, nous tuons sept Russes. Cette bataille a déjà un immense impact sur le moral [de l’ennemi]. »

Assis sur le capot d’une voiture à un carrefour de la ville de Kostiantynivka, un soldat, également nommé Vitali, assure que la situation de sa brigade à Bakhmout est « dure, mais sous contrôle ». Cela fait plusieurs semaines que le jeune homme de 24 ans, qui s’est engagé en 2017, combat sur l’un des fronts les plus violents de l’est de l’Ukraine, dans le Donbass, afin de repousser les avancées des forces russes.

« Si je ne le fais pas, qui le fera ? »

Depuis sa position dans les tranchées, armé d’un lance-roquette, la tâche de Vitali consiste à couvrir les groupes d’assaut de sa brigade lorsqu’ils attaquent les forces ennemies. L’homme assure que le moral des troupes est au plus haut. « Tout le monde répond à une simple question : “Si je ne le fais pas, qui le fera ?” »

Vitali le répète tranquillement : « Nous tenons nos positions », dit-il sans faire de commentaires sur la situation des autres brigades déployées dans d’autres secteurs de la ville et de ses alentours. « Pour les autres, je ne sais pas. »

Les militaires de la 80e brigade sont même parvenus à repousser une attaque des forces russes sur la dernière route de ravitaillement de Bakhmout encore aux mains des Ukrainiens, une artère vitale pour la défense de la ville. Lorsque les soldats étaient arrivés quelques semaines plus tôt, les Russes « étaient déjà presque sur la route », assure Serhiy, 24 ans, un ancien sniper, membre d’un groupe d’assaut. « Nous les avons repoussés de 2,5 kilomètres, quasiment 3 kilomètres, alors ils ont cherché à passer ailleurs. Mais ils ont échoué parce que nous étions toujours là. »

Le garçon de 24 ans, qui arbore un tatouage « Slava Ukraini » (« Gloire à l’Ukraine ») dans le cou, fait partie des groupes d’assaut qui foncent sur les positions ennemies. « Nous sommes plus agressifs, lâche simplement l’homme. Si la mission consiste à prendre d’assaut une certaine zone, nous prenons d’assaut la première tranchée, puis nous continuons. »

Le jeune homme, comme tous les autres, se moque de la tactique des forces russes. « C’est comme s’ils envoyaient de la viande ! », souffle Vitali. Selon Taras, l’officier de presse de la brigade, « les Russes envoient d’abord une première vague de soldats peu expérimentés, souvent des nouveaux mobilisés, afin que nous leur tirions dessus et qu’ils nous repèrent. Ensuite, ils envoient des vagues de soldats plus expérimentés. » Lorsque ceux-ci arrivent, « nous les laissons s’approcher puis nous ouvrons le feu, explique Serhiy. Ils n’avancent pas et ils restent dans leurs positions avec leurs morts. Le lendemain, ils font la même chose. »

Mykola et Andriy, deux gaillards qui font également partie d’un groupe d’assaut, évoquent avec un certain dégoût la « misère » des forces russes en face. « Un obus tombe près d’une de leurs tranchées, raconte Mykola, quatre Russes sautent dedans pour se protéger et deux s’enfuient en courant. Le temps passe, ils reviennent dans la même tranchée et s’il y a quelqu’un de mort dedans, ils le tirent de là et le jettent un peu plus loin. Les corps sont là, à l’air libre, et ils marchent tout autour. Il faut avoir de sacrés nerfs pour vivre comme ça, entouré de cadavres. Ils n’ont pas d’options, ils n’ont qu’une seule voie, tout droit. »

 

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Il y a 4 heures, Zalmox a dit :

A l'Est, rien de nouveau...

Le pastiche d'Erich Maria Remarque est pour m'étonner de l'absence de commentaires (plus de 15 heures) sur ce fil.

A moins que le fantôme d'Akhilleus plane sur vos claviers...

C'est le signe que la guerre dure et qu'elle ne passionne plus les foules. 

Rajoute à ça que le front est quand même très stable depuis plusieurs semaines voir mois...

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il y a 8 minutes, Banzinou a dit :

Le Mi-8 d'Hostomel a bien été détruit par son propre utilisateur, sans doute pour éviter de tomber dans les mains de l'adversaire

 

Et nouvelle coque pour les BTR-4E récemment sortis d'usine

 

Ca serait quoi ? De vraies nouvelles coques ? Des reconstructions ? Ca signifierait que des BTR neufs sortent encore d'usine en Ukraine aujourd'hui (ou en tout cas à un certain moment après le 24 février 22) ? 

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il y a 24 minutes, CortoMaltese a dit :

Ca serait quoi ? De vraies nouvelles coques ? Des reconstructions ? Ca signifierait que des BTR neufs sortent encore d'usine en Ukraine aujourd'hui (ou en tout cas à un certain moment après le 24 février 22) ? 

J'imagine qu'après avoir fait le ménage autour de Kharkiv, ils ne se sont pas privés, dans la mesure du possible, de relancer la production là bas.

Si l'usine Malyshev n'est pas en trop mauvais état, c'est un atout précieux.

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il y a 33 minutes, CortoMaltese a dit :

Ca serait quoi ? De vraies nouvelles coques ? Des reconstructions ? Ca signifierait que des BTR neufs sortent encore d'usine en Ukraine aujourd'hui (ou en tout cas à un certain moment après le 24 février 22) ? 

Possiblement des BTR datant de début 2022

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il y a 6 minutes, Niafron a dit :

J'imagine qu'après avoir fait le ménage autour de Kharkiv, ils ne se sont pas privés, dans la mesure du possible, de relancer la production là bas.

Si l'usine Malyshev n'est pas en trop mauvais état, c'est un atout précieux.

Le problème c'est que n'importe quelle usine peut être détruite via frappes, y compris si ça implique de dépenser quelques missiles hypersoniques pour y arriver. Ce genre de cibles les justifient pleinement. 

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il y a 3 minutes, CortoMaltese a dit :

Le problème c'est que n'importe quelle usine peut être détruite via frappes, y compris si ça implique de dépenser quelques missiles hypersoniques pour y arriver. Ce genre de cibles les justifient pleinement. 

Bah je viens de faire une petite recherche, effectivement, les russes ont bombardé l'usine, plusieurs fois même, mais selon certaines rumeurs, elle serait toujours en activité.

Si ce n'est pour produire, au moins pour réparer.

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Il y a 4 heures, Vince88370 a dit :

l'Ukraine va peut-être recevoir 44 char T-80 UD que le Pakistan serait prêt à céder en échange d'une aide de l'occident. 

Les ukrainiens ont également  un stormer hvm endommagé ou détruit par une Lancet 

 

Pourquoi aider le Pakistan ? Ça signifie quoi ?

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il y a 4 minutes, Coriace a dit :

Pourquoi aider le Pakistan ? Ça signifie quoi ?

Donation financière et/ou alimentaire contre chars. Ou quelque chose du genre.

On pourrait même s'arranger autour d'une aide liée aux dernières inondations dans le pays. Ça fera cache-misère mais ça passe.

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il y a 11 minutes, Ciders a dit :

Donation financière et/ou alimentaire contre chars. Ou quelque chose du genre.

On pourrait même s'arranger autour d'une aide liée aux dernières inondations dans le pays. Ça fera cache-misère mais ça passe.

Les Pakis vont accepter de se "déforcer" militairement face au voisin indien avec lequel les tensions sont loin d'être apaisées? 

Surprenant comme information...

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il y a 6 minutes, MeisterDorf a dit :

Les Pakis vont accepter de se "déforcer" militairement face au voisin indien avec lequel les tensions sont loin d'être apaisées? 

Surprenant comme information...

Tout dépend de ce qu'ils obtiennent en échange.

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il y a 41 minutes, Ciders a dit :

Donation financière et/ou alimentaire contre chars. Ou quelque chose du genre.

On pourrait même s'arranger autour d'une aide liée aux dernières inondations dans le pays. Ça fera cache-misère mais ça passe.

J'ose espérer qu'on ne conditionné pas notre aide après des désastres climatique a la "bonne conduite politique" d'un pays, même ennemi.

 

Et je ne vois pas trop en quoi aider militairement ou économiquement le Pakistan qui est un allié objectif de la Chine (et un ennemi objectif de l'occident, tout en étant l'ennemi ultime de notre allié naturel indien) soit une bonne chose.

 

Bref je me demande vraiment ce que l'on est prêt à faire pour des T-80

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il y a 17 minutes, Coriace a dit :

J'ose espérer qu'on ne conditionné pas notre aide après des désastres climatique a la "bonne conduite politique" d'un pays, même ennemi.

J'ai parlé de prétexte hein ? Pour le reste, petit scoop :

Révélation

Beaucoup le font. Même les Russes

 

il y a 18 minutes, Coriace a dit :

Et je ne vois pas trop en quoi aider militairement ou économiquement le Pakistan qui est un allié objectif de la Chine (et un ennemi objectif de l'occident, tout en étant l'ennemi ultime de notre allié naturel indien) soit une bonne chose.

Bref je me demande vraiment ce que l'on est prêt à faire pour des T-80

Pour l'heure, on est sur du oui-dire et du pas fait du tout.

Mais concrètement, si il faut jouer sale pour empêcher d'autres gens de jouer sale...

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il y a 21 minutes, Ciders a dit :

Ou pas.

Les Ukrainiens s'entendent très bien avec les Pakistanais à qui ils ont déjà vendu pas mal d'équipements et de technologies, notamment dans le domaine des blindés. Les Pakistanais mangent à tous les râteliers et ont besoin d'argent, les Ukrainiens de chars. Les Ukrainiens ont des copains qui peuvent payer, et si en plus ça peut aider Islamabad à se rapprocher un peu des dits copains tout en faisant chier les Indiens, c'est tout bénéfice.

Pour le désarmement, on parle d'une quarantaine de chars d'un type qui alourdit la logistique pakistanaise.Sachant qu'ils ont en gros trois cents T-80 en stock et que ces trois cents chars pèsent peu dans les 2 537 chars recensés par The Military Balance 2023. Sachant enfin que la Chine livre actuellement des VT-4 et que le Pakistan produirait en gros une cinquantaine d'Al-Khalid par an... avec des moteurs ukrainiens.

Donc ça devrait aller. Si ça se fait. :smile:

Merci pour le cours de Géopol, mais tu ne m'apprends rien en l'espèce...:happy:

Je suis au courant de la coopération militaire entre les deux pays néanmoins, même avec le contexte actuel, je vois très mal les Pakis se déforcer de MBT. Le T-80UD reste un véhicule bien plus moderne dans l'ORBAT local que les palanquées de variantes de Type 59 (et autres modernisations exotiques locales) toujours en service et qui sont à remplacer. Accessoirement, la modernisation des T-80UD était encore (très) récemment sur la table... Je laisse en suspens la question des Al-Khalid, sachant qu'il reste à voir si Kiev est/sera encore en mesure de fournir les moteurs nécessaires.  

Après, je ne suis pas certain non plus que les copains des ukrainiens aient fort envie de se rapprocher d'Islamabad (avec ou sans inondations) et risquer de courir le risque de se mettre New Delhi à dos. 

Les "yaka faukon" (pas toi que je vise spécifiquement ici), j'ai appris à ne pas les prendre pour argent comptant. Et dans ce cas précis, ça me semble "surprenant" comme annonce. 

Mais soit, je retourne hiberner dans mon coin. 

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