C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 26 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 septembre 2022 Reportage à Izioum. https://www.lemonde.fr/international/article/2022/09/26/a-izioum-on-n-avait-plus-la-force-d-avoir-peur_6143151_3210.html Un extrait particulièrement intéressant, en lien avec les opérations militaires: " Depuis Kharkiv, il leur avait été ordonné de lancer les colonnes de chars, vers le sud et en plein jour, pour simuler une action vers Kherson. Dès la nuit tombée, les engins devaient rebrousser chemin pour revenir à l’est. Un même canon américain a fait ainsi dix allers-retours, manière de faire croire à un déploiement massif. « On se posait des questions, mais on n’a compris que le jour de l’assaut, dit un gradé ukrainien." Citation Dans les ruines d’Izioum, ville ukrainienne libérée et suppliciée Par Florence Aubenas (Izioum (Ukraine), envoyée spéciale)Publié aujourd’hui à 03h36, mis à jour à 12h26 Temps deLecture 6 min. Réservé à nos abonnés REPORTAGE- Six chambres de torture ont été découvertes dans cette ville de l’est de l’Ukraine, transformée en prison pour ses habitants pendant les six mois d’occupation russe. Récemment libérée, elle est devenue un des symboles de la guerre. Le fauteuil à roulettes du soldat russe de permanence, son casque sur la table, son roman policier, ses deux bouteilles d’eau sont restés à l’entrée du commissariat. Une plante verte, soigneusement arrosée, décore toujours l’entrée du couloir. Tout de suite derrière s’ouvrent les ténèbres : des cachots minuscules en enfilade, paillasse sur le sol, excréments, hardes souillées, une gamelle avec deux cuillères dedans. Les fenêtres obstruées maintiennent une puanteur et une obscurité permanentes. En dessous, dans la cave, d’autres cellules, pires encore. Au-dessus, un bureau a été transformé en salle d’interrogatoire, ou plutôt de torture, où les fils électriques serpentent encore au sol. On est dans un poste de police d’Izioum, ville libérée le 11 septembre 2022 de l’occupation russe, dans l’est de l’Ukraine. Une délégation de diplomates est conduite par des officiels locaux dans cette cité devenue un des symboles de la guerre, après la découverte de tombes par centaines, en lisière du cimetière Shakespeare. Aucune bâtisse intacte Escorté d’experts et de magistrats, le gouverneur, Oleg Synehoubov, ouvre la marche à grandes enjambées dans le commissariat. L’habitude. Le mot est terrible à prononcer ici, plus terrible encore à expliquer : dans la région de Kharkiv, restée six mois sous contrôle russe, « chaque ville avait son centre de torture », détaille le général Volodymyr Tymochko, chef de la police régionale. A Izioum, cinq centres semblables ont déjà été découverts, dans un hôpital, un entrepôt ou une école. « Et cette ville n’est pas une exception : il s’agissait d’un véritable système », continue de son côté un procureur ukrainien. Dans une cellule, au sous-sol du commissariat central d’Izioum, devenu lieu de détention et de torture de civils ukrainiens durant l’occupation russe. A Izioum, en Ukraine, le 23 septembre 2022. SAMUEL GRATACAP POUR « LE MONDE » Dans une cellule du commissariat central d’Izioum, transformé en lieu de torture de civils ukrainiens, durant l’occupation russe. A Izioum, en Ukraine, le 23 septembre 2022. SAMUEL GRATACAP POUR « LE MONDE » Une dizaine d’autres lieux ont pour l’instant été recensés dans l’ex-zone occupée. A Vovtchansk, ça se passait dans l’usine de granulats, à Kozatcha Lopan dans la gare, mais le plus souvent dans les postes de police, comme à Koupiansk, Volokhiv Yar ou Balakliïa. Là, dans une geôle, un calendrier égrène les jours puis s’arrête brusquement, une prière a été gravée sur le mur : « Notre père qui es aux cieux… » Les soldats russes ont fui si vite devant l’avancée ukrainienne que les captifs se sont libérés seuls, une quarantaine à Balakliïa. Montrer est un enjeu crucial pour les autorités ukrainiennes, au moment où le pays se bat pour saisir les cours de justice Internationales. « Mais cette contre-offensive, c’est aussi notre point de départ, estime Maksym Rosenfeld, artiste et architecte à Kharkiv. A nous de montrer notre capacité d’invention. Tout recommencer, c’est notre destin désormais. » A Izioum, l’an 1 vient de commencer. Visite officielle du cimetière d'Izioum par des diplomates européens, le gouverneur de la région de Kharkiv, les services du procureur en charge des crimes de guerre, ainsi que la police nationale ukrainienne. Le 23 septembre 2022, à Izioum, en Ukraine. SAMUEL GRATACAP POUR « LE MONDE » L’avenue Soborna – les Champs-Elysées de la ville – ressemble peu à l’image qu’on se ferait d’une ville libérée. Pas de banderoles aux façades, pas d’enfants en liesse aux fenêtres. A vrai dire, il n’y a plus ni façade ni fenêtre, aucune bâtisse intacte. Les magasins, la grande poste, les banques, la mairie : la ville est détruite à 80 %. Et il n’y a plus beaucoup d’humains non plus : l’offensive a fait plusieurs milliers de morts civils (sans compter les victimes d’exactions), les deux tiers des 45 000 habitants ont fui par tous les moyens, à pied, à la nage, à vélo, selon Maksym Strelnyk, adjoint à la municipalité. Pourtant, c’est sur l’avenue Soborna que tout se passe. Le filet de vie qui a survécu au rouleau compresseur russe semble s’y être concentré. Le long des ruines, deux jeunes filles, bras dessus bras dessous, promènent leur sourire, rouge à lèvres éclatant comme une victoire. Inutile de leur demander à quand remonte leur dernier maquillage. Ici, personne ne vous dira combien chacune redoutait d’être belle par peur des viols. Un jeune homme patiente à côté d'un point de distribution alimentaire, dans le centre d’Izioum, ville ukrainienne libérée des Russes le 11 septembre 2022. Le 21 septembre 2022. SAMUEL GRATACAP POUR « LE MONDE » Au milieu d’un cercle d’amies, une retraitée pointe avec coquetterie un pied chaussé de baskets fatiguées : « Regardez, ils m’ont donné des Nike à la distribution humanitaire. » Depuis une semaine, un luxe inouï a même fait son apparition : quelques points d’une fragile connexion téléphonique. Dès que le réseau vibre, tout s’arrête, on renonce même à la queue du secours alimentaire pour se coller le portable à l’oreille. De partout, des « allô, allô ! » se mettent à fuser. En général, on n’entend rien, on raccroche sans s’être rien dit, mais ravi, « comme si le cœur de la cité s’était doucement remis à battre », dit une fonctionnaire. Pas d’eau, pas d’électricité, pas de gaz Il n’y a toujours pas d’eau, pas d’électricité, pas de gaz. Venu de Kharkiv, un jeune homme a revu son père : il ne savait pas s’il le trouverait vivant ou mort, après six mois sans nouvelles. Faute de réseau, il n’avait pas annoncé sa visite. Rien ne peut raconter ces retrouvailles-là, les mots manquent. Ça fait si longtemps que ceux d’Izioum n’ont pas parlé à leurs proches qu’ils ne savent plus comment s’y prendre. Depuis mars 2022, ils ont vécu enfermés, une ville entière en prison, interdiction de sortir, sauf quelques heures par jour. « On restait à la maison sans savoir si l’Ukraine continuait à exister. On a perdu le contact avec la réalité », explique une ex-gardienne d’immeuble. Un ingénieur : « Ça bombardait tout le temps, mais on a arrêté de descendre dans les caves, à un moment. On n’avait plus la force d’avoir peur. » Dans les immeubles ou les pâtés de maisons, on vit regroupé, petits îlots spontanés de solidarité d’une dizaine de personnes. L’un est responsable du bois, l’autre de l’eau, du feu ou de la cuisine. « On a commencé à sortir parce qu’on avait faim, se souvient une employée municipale. On voyait des Russes de temps en temps, alors on s’éloignait. » L’armée d’occupation lançait des appels pour déblayer les décombres ou ramasser les poubelles. Le salaire : un kilo de pâtes et trois boîtes de conserve pour une semaine de travail. Certains n’avaient pas le choix, la faim ou bien raflés devant chez eux, tout simplement. Un couple et ses enfants se souviennent être venus avenue Soborna le 11 septembre, jour de la libération d’Izioum. « La veille, il y avait les Russes. Le lendemain, les Ukrainiens », dit Oxana, vendeuse. Ce matin-là, ils étaient les seuls à agiter un drapeau du pays : beaucoup n’avaient gardé aucun emblème national. En posséder conduisait tout droit dans les geôles. Eux l’avaient caché sous un fauteuil. En dehors du jeune couple, une mère de famille portait elle aussi les couleurs du pays : cinq paires de chaussettes jaunes et bleues, tricotées en secret, sa guerre à elle. Des habitants se rendent tous les jours aux points de distribution de l'aide alimentaire. A Izioum, en Ukraine, le 21 septembre 2022. SAMUEL GRATACAP POUR « LE MONDE » Elle les a offertes aux soldats, obole humble et glorieuse, s’excusant de ne pas en avoir fait davantage. La laine manquait. Ils n’étaient pas nombreux à applaudir les troupes ukrainiennes ce 11 septembre. Beaucoup ne savent rien alors de la libération de la ville. « Tout le monde attendait que quelque chose se passe. Voilà que ça s’est passé, mais on n’était pas au courant », soupire une infirmière. La ville est tombée en vingt-quatre heures, des soldats ukrainiens ont dû crier dans les rues pour annoncer la nouvelle : « Vous pouvez sortir, vivez sans crainte. » Russes en déroute repliés à Belgorod Aujourd’hui encore, les militaires restent les plus visibles dans les rues presque vides. Au comptoir des seuls magasins ouverts dans tout Izioum, les soldats représentent la moitié de la clientèle, les rares en tout cas avec un peu d’argent dans les poches. A un rond-point, trois hommes en uniforme dorment dans une camionnette, leurs jambes pendant hors du coffre. On les regarde du coin de l’œil. Et si Izioum se transformait en ville de garnison ? S’ils devenaient la chance de la cité ? Dans les années 2010, l’atelier de réparation pour les locomotives a fermé, puis l’usine d’optique, une légende locale pourtant. En poste dans un fourgon, des hommes discutent de la contre-offensive, ils pourraient le faire inlassablement. Même eux ne savaient pas qu’une opération se préparait. Depuis Kharkiv, il leur avait été ordonné de lancer les colonnes de chars, vers le sud et en plein jour, pour simuler une action vers Kherson. Dès la nuit tombée, les engins devaient rebrousser chemin pour revenir à l’est. Un même canon américain a fait ainsi dix allers-retours, manière de faire croire à un déploiement massif. « On se posait des questions, mais on n’a compris que le jour de l’assaut, dit un gradé ukrainien. Les Russes reculaient en panique, ils abandonnaient des positions que nous n’avions même pas attaquées. Les généraux se déguisaient en colonel pour s’enfuir. » Beaucoup de militaires russes en déroute se sont repliés à Belgorod, à 60 kilomètres de l’autre côté de la ligne. Ils divaguent dans la ville, refusant d’écouter les ordres, rapportent des Ukrainiens installés là-bas de longue date. Même les douaniers à la frontière russe ont abandonné leur poste. Dans les rues d’Izioum, un groupe de vieilles dames s’est arrêté près d’un fourgon kaki. « Dites-nous, les garçons, vous allez rester avec nous, n’est-ce pas ? » 1 7 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 Ca faisait longtemps que je n'avais pas été voir ou en était les opérations sur liveuamap. C'est toujours aussi laborieux pour les russes mais il y a des endroits où ils progressent : exemple autour de Bakmut ou au sud de Siversk, Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Métal_Hurlant Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 "...Les forces armées ukrainiennes ont libéré Kup'yans'k-Vuzlovyi du côté est de la rivière Oskil. Ils sont entrés dans Vyshche Solone et dans d'autres colonies dans la région où se rencontrent les régions de Kharkiv, Donetsk et Lougansk. En direction de Lyman, Novoselivka est désormais sous contrôle ukrainien..." Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Heorl Posté(e) le 26 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 septembre 2022 il y a 20 minutes, herciv a dit : Ca faisait longtemps que je n'avais pas été voir ou en était les opérations sur liveuamap. C'est toujours aussi laborieux pour les russes mais il y a des endroits où ils progressent : exemple autour de Bakmut ou au sud de Siversk, Tu plaisantes j'espère. ça n'a presque pas bougé en deux mois. Trois villages ont changé de main tout au plus, avec des avancées de 10 kilomètres max par rapport à la ligne de juin. C'est ridicule, et ce n'est pas une progression, mais un lamentable échec. On croirait presque entendre les clichés sur la Première Guerre Mondiale comme celui-ci, sauf que cette fois-là c'est réellement ce qui se passe : 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 il y a 20 minutes, herciv a dit : mais il y a des endroits où ils progressent : exemple autour de Bakmut ou au sud de Siversk, Et Girkin explique que la seule direction dans laquelle les Russes avancent actuellement, celle de Bakhmut, est complètement inutile puisqu'ils sont encadrés par les Ukrainiens dans le nord de la soi-disant LPR. http://www.air-defense.net/forum/topic/26223-guerre-russie-ukraine-2022-opérations-militaires/?do=findComment&comment=1573073 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 à l’instant, Picdelamirand-oil a dit : Et Girkin explique que la seule direction dans laquelle les Russes avancent actuellement, celle de Bakhmut, est complètement inutile puisqu'ils sont encadrés par les Ukrainiens dans le nord de la soi-disant LPR. http://www.air-defense.net/forum/topic/26223-guerre-russie-ukraine-2022-opérations-militaires/?do=findComment&comment=1573073 Certe mais çà montre aussi que certaines unités russes sont restées combatives. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 il y a 1 minute, herciv a dit : Certe mais çà montre aussi que certaines unités russes sont restées combatives. C'est un scoop? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 il y a 5 minutes, Picdelamirand-oil a dit : C'est un scoop? Non évidemment. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Valy Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 il y a une heure, Alexis a dit : Cinq jours après le discours de Poutine, il y aurait déjà "un train de mobilisés" à Luhansk ? Parfois la propagande de guerre est habile. Parfois... Bon cela dit je comprends les Ukrainiens. S'il y a des hommes russes mobilisables prêts à y croire, pourquoi se priver de les paniquer ? Poutine a toutefois permis que les conscrits qui font leur service militaire actuellement puissentt être mobilisés dans les territoires ukrainiens tenus par les forces armées russes. Il y en a 250000 d'immédiatement dispos . Beaucoup avaient été prépositionnés à la frontière auparavant (voir https://news.yahoo.com/russian-conscripts-sent-border-ukraine-103000027.html) Donc la loi de mobilisation permet à Poutine d' envoyer dès à présent des troupes en Ukraine de jeunes faisant leur service militaire sans attendre la formation des derniers mobilisés. La nouvelle est peut-être une connerie. Mais elle n'est pas techniquement impossible. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 (modifié) Il y a 2 heures, olivier lsb a dit : C'est quand même une histoire de fous: si un jour on m'avait dit que la Russie remettrait des blindés à la frontière Géorgienne, canons pointés vers l'intérieur du pays... Fonction première du rideau-de-fer : empêcher la fuite des serfs. ---- Il y a 12 heures, bubzy a dit : Bon apparemment, après quelques renseignements pris, si le referendum est positif, cela permettrai surtout à la Russie de mieux légitimer sa levée de troupes, ainsi que, peut être, une assistance de l'OTSC, en faisant du coup participer d'autres pays à l'opération militaire spéciale. (groooosseuuu pincetteuuu) Quelque chose me dit que le résultat décevra Poutine. ---- Il y a 2 heures, Kelkin a dit : Igor Girkin n'a pas de compte twitter, il me semble que le compte @GirkinGirkin est un imposteur, tenu en réalité par quelqu'un de Bellingcat. Il y a 2 heures, Banzinou a dit : Ah oui, tu sais où tu as trouvé ça ? Le mec est quand même suivi par 205 000 personnes... Il y a 2 heures, Kelkin a dit : Je l'avais lu sur ce forum... Et quand on voit l'activité de son compte, elle me semble être quand même surtout remplie de contenu pro-Ukrainien. D'ailleurs, il écrit en ukrainien, pas en russe. C'est moi qui vous ai dit l'autre jour qu'il était explicitement lié à Bellingcat. Je ne sais plus d'où je le tiens (probablement de Christo Gozev je pense), mais le compte est spécialisé dans la dénonciation des méfaits russes. Au début de l'année, le message épinglé contenait la vidéo d'une série d'enregistrements de drones de l'OSCE (et probablement des US) qui prouvait que, contrairement à leurs engagements, les russes laissaient librement les camions assurer le trafic entre les DNR/LPR et le territoire russe en ne contrôlant strictement rien de la frontière. Comme on avait bien été basés par la propagande russe, on n'y croyait guère, ça n'avait pas pris, mais c'était un élément ancien à charge pour la partie russe et qui prouvait leur peu d'entrain à respecter leur part des accords de Minsk. --- Combat urbain dans l'est, séquence prise du casque, 2:30. Modifié le 26 septembre 2022 par Boule75 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Poivre62 Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 Concernant Bakmut on annonçait les Russes dans les faubourgs à la mi juillet, depuis on a dit un bon paquet de fois qu'ils 'avancent" et finalement ils n'ont toujours pas pris cette ville. Ils finiront peut être par y arriver mais ça aura été bien laborieux. Et même s'ils la prennent pourra t'on parler d'une grosse victoire étant donné leurs pertes probables pour prendre ce bastion et le chemin qui restera à parcourir pour Kramatorsk/Sloviansk? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 Un témoignage assez cru de l'état de certaines ""unités"". "Si seulement voyait...On est assis et on attend que l'herbe pousse" 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 L'Ukraine aurait frappé le centre de contrôle et d'entraînement des drones iraniens. Il est rapporté que les russes l'ont équipé dans le village de Chulakivka dans la région de Kherson Les informations sur l'impact ont été confirmées par Bratchuk Alors ça pourrait correspondre vu les frappe sur Odessa, mais si la portée annoncée par les iraniens (2500 km), à laquelle je ne crois pas mais soit, ça serait étonnant de les déployer directement Ukraine et ne pas les faire décoller de Crimée Info à prendre avec des pincettes donc 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
U235 Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 (modifié) Previous Page Next Page Analyse intéressante des drones iraniens par Justin Bronk. Traduction automatique de son fil. Si vous voulez voir les images qui accompagnent le texte, vous devrez le lire sur Twitter. Quote Compte tenu de l'intérêt suscité par les munitions de rôdeur iraniennes Shahed-136 (et Shahed-131, plus petites) actuellement utilisées à une échelle de plus en plus grande par la Russie en Ukraine, et de certaines des affirmations à l'emporte-pièce faites à leur sujet, voici un bref aperçu de ce qu'elles peuvent et ne peuvent pas faire par rapport aux avions à réaction. Loin d'être à la pointe de la technologie, les munitions de rôdeurs existent depuis la fin des années 1980, le Harpy israélien étant le plus abouti. Il s'agit essentiellement de missiles lents, propulsés par des hélices. Les premières variantes étaient dotées d'un système de recherche anti-radiation pour se concentrer sur les radars SAM ennemis. Ils ont été développés pour combiner les capacités des leurres de cible avec celles des missiles anti-radiation. Grâce à un vol lent et économe en carburant, ils pouvaient parcourir des centaines de kilomètres et flâner pendant plusieurs heures. Si les radars SAM ennemis s'illuminaient pour s'engager, ils étaient touchés. La technologie de base requise est extrêmement sommaire par rapport aux avions de combat traditionnels. Un petit moteur à piston conçu pour les avions légers ou les modèles réduits, une aile volante simple en plastique, en métal ou en matériaux composites, des capacités de navigation de base et une sorte d'autodirecteur. Le grand changement de la dernière décennie a été la disponibilité croissante de micro-électronique grand public bon marché, dotée d'une grande puissance de traitement et d'une navigation par GPS (par exemple, les composants des smartphones). Cela a permis à des groupes non étatiques d'accéder à une précision raisonnable par rapport à des cibles fixes. L'Iran a adopté cette technologie avec enthousiasme et a fourni des formations et des composants essentiels à ses alliés houthis au Yémen. Les munitions de rôdeur qui en résultent ont permis de frapper les infrastructures pétrolières et les bases militaires de l'Arabie saoudite depuis de nombreuses années. L'Iran lance aussi régulièrement des munitions de rôdeur depuis la Syrie vers Israël, y compris des modèles plus sophistiqués dotés de caractéristiques de furtivité. Elles sont presque toutes interceptées et abattues, comme celle-ci par les F-35 de l'IAF, car Israël dispose d'un réseau de défense aérienne dense et multicouche. Aujourd'hui, les munitions de rôdeur comme le Shahed-136 constituent un moyen relativement bon marché pour les États et certains groupes non étatiques d'organiser des attaques à longue portée contre des cibles fixes (à l'aide de la navigation GPS/INS) ou des radars (à l'aide d'un autodirecteur anti-radiation). Cependant, il existe des limitations importantes Premièrement, ils dépendent du GPS commercial pour la navigation et la précision terminale. Si le GPS est brouillé, les deux se dégradent rapidement. Deuxièmement, la capacité de l'ogive est faible (généralement de 5 à 30 kg), ce qui limite les dommages et les ensembles de cibles viables par rapport aux bombes, missiles ou pièces d'artillerie ordinaires. Troisièmement, les composants sont généralement commerciaux, avec peu ou pas de protection contre les systèmes anti-drones qui utilisent des micro-ondes de forte puissance ou d'autres effets électroniques. Quatrièmement, les simples ne peuvent pas facilement être utilisés pour frapper des cibles mobiles, ce qui limite la flexibilité sur un champ de bataille. Cinquièmement, ils volent lentement et à basse altitude, ce qui limite considérablement leur utilité en tant qu'armes réactives contre une menace soudaine à distance et les rend également relativement faciles à intercepter avec des canons antiaériens à l'ancienne équipés de radars comme le SPAAG de Gepard allemand. Nombre de ces limitations peuvent être atténuées. Des viseurs multimodes peuvent être ajoutés. Des ogives avancées peuvent permettre d'atteindre davantage de cibles dans les limites de poids, de petits turboréacteurs peuvent augmenter la vitesse. L'électronique de qualité militaire peut améliorer la résistance aux armes chimiques. Mais toutes ces améliorations sont coûteuses et complexes. Par exemple, le Maroc aurait payé 22 millions de dollars en 2021 pour 15 des Harops israéliens avancés. Bien qu'ils soient très performants, il ne s'agit pas d'un "essaimage" car peu de pays pourraient les acheter en nombre suffisant. À ce prix, ils sont en concurrence avec les missiles traditionnels pour de nombreuses missions. Les Shahed-136 russes constituent certainement un problème croissant pour l'Ukraine. Les défenses aériennes ne peuvent pas tous les intercepter, et ils causeront des dommages aux villes, aux bases et probablement aux radars SAM. Les partenaires occidentaux devraient augmenter leurs livraisons de systèmes de défense aérienne à courte et moyenne portée. Les dommages causés seront tragiques et militairement gênants. Toutefois, l'Ukraine est unie et victorieuse malgré la destruction de villes entières et de lourds barrages de missiles de croisière et balistiques. Il est très peu probable que les Shahed-136, même si des centaines d'entre eux parviennent à passer, changent le cours des choses. Presque toutes les armées (à l'exception d'Israël) ont été beaucoup trop lentes à prendre au sérieux la menace des munitions volantes (et surtout des petits UAS). Mais, contre des types simples et bon marché qui peuvent essaimer, il existe de nombreux moyens de les contrer, depuis les SHORAD jusqu'aux systèmes de GE et aux MANPADS. La physique s'applique toujours, et tout ce qui est suffisamment petit et bon marché pour être déployé en grand nombre peut aller soit vite, soit loin, mais pas les deux, et la charge utile sera faible. Si l'on ajoute des autodirecteurs multimodes, une navigation avancée, une furtivité et une résistance aux armes électriques, les coûts seront comparables à ceux des autres missiles modernes. En revanche, les avions à réaction rapides sont coûteux et complexes à entretenir, mais ils offrent une puissance de feu beaucoup plus lourde et plus souple, des ensembles de capteurs beaucoup plus puissants, la possibilité de les réutiliser, des options de signalisation, une dissuasion visible et une capacité de survie. Ils sont bien plus que des plateformes de frappe de précision. S'il faut encore convaincre quelqu'un que (bien qu'extrêmement utiles et destinés à rester) ils ne remplacent pas les avions à réaction rapides, il suffit de regarder le premier utilisateur et le développeur le plus prolifique (et la cible) des munitions de rôdeur. Israël l'a bien compris et pourtant, il injecte des fonds dans les F-35 et les F-15. Une dernière demande (en vain). Arrêtez de les appeler drones "suicides" ou "kamikazes". Shahed, Harop, Qasef, Switchblade, etc. sont des munitions. Le fait qu'ils soient entraînés par une hélice et qu'ils puissent flâner en vol ne signifie pas qu'un terme que nous n'appliquerions pas à n'importe quel autre missile soit approprié... https://twitter.com/Justin_Br0nk/status/1574414714469335046?t=B87wjEgmuHICA8hST4d1pg&s=19 Previous Page Next Page Modifié le 26 septembre 2022 par U235 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 il y a 18 minutes, Banzinou a dit : L'Ukraine aurait frappé le centre de contrôle et d'entraînement des drones iraniens. Il est rapporté que les russes l'ont équipé dans le village de Chulakivka dans la région de Kherson Les informations sur l'impact ont été confirmées par Bratchuk Alors ça pourrait correspondre vu les frappe sur Odessa, mais si la portée annoncée par les iraniens (2500 km), à laquelle je ne crois pas mais soit, ça serait étonnant de les déployer directement Ukraine et ne pas les faire décoller de Crimée Info à prendre avec des pincettes donc Comment ces drones sont-ils censés être guidés ? destination programmée au départ, localisation par GPS, et plongeon sur la cible ? ou liaison de données bidirectionnelle + géoloc par GPS + observation vidéo + guidage en direct ? Dans le premier cas, ce serait bien étonnant qu'ils parviennent à une portée de 2500km, mais au moins on conçoit que l'appareil soit autonome. La précision des frappes dépendrait de la bonne marche du GPS (probablement pas garantie) et de la bonne programmation. Glonass ? Dans le second cas, sans liaison satellite, ça ne peut pas marcher sur 2500km. Or satellite il n'y a pas. Bref : il faut flinguer la base ou le système GPS utilisé. Ou apporter la DCA à courte portée... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 6 minutes ago, U235 said: Justin Bronk LOLOLOL 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 Citation Comment ces drones sont-ils censés être guidés ? destination programmée au départ, localisation par GPS, et plongeon sur la cible ? ou liaison de données bidirectionnelle + géoloc par GPS + observation vidéo + guidage en direct ? Je crois que c'est guidé de A à Z, après si c'est comme le HAROP tu as plusieurs modes disponibles, notamment le guidage avec opérateur depuis station de contrôle et là comme tu dis, hors satellite ça ne fonctionne pas. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Valy Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 Bonsoir, Dernier podcast de Mike Kofman à War on the Rocks ici : https://warontherocks.libsyn.com/russias-plan-to-stay-in-the-war 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Métal_Hurlant Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 De nouveau ce soir Odessa est attaquée par des drones : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Valy Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 Selon des témoignages receuillis sur Mediazona, il y aurait des mobilisés envoyés au front dans le Donass; apres une journée d'entrainement : https://zona.media/chronicle/214#49986 L'épouse d'un mobilisé de Lipetsk a déclaré que son mari est "envoyé au front avec le Donbass" après une journée d'entraînement; il y en aurait 1000 dans ce cas. Révélation L'épouse d'un mobilisé de Lipetsk a déclaré que son mari est "envoyé au front avec le Donbass" après une journée d'entraînement L'épouse d'un homme mobilisé de Lipetsk, Tatyana Dotsenko, a déclaré à Mediazona que son mari de 45 ans, le soldat Andrei Kozyrev, avait été "envoyé en première ligne avec le Donbass" après une journée d'entraînement. Tatyana a déclaré que son mari avait reçu une convocation à cinq heures du matin le 22 septembre et qu'à sept heures, il s'était rendu au bureau d'enregistrement et d'enrôlement militaire. "A 10h30, deux bus ont été rassemblés quelque part et emmenés dans la région de Belgorod", a-t-elle ajouté. Selon la femme, "les exercices étaient un jour", et aujourd'hui son mari a dit qu'ils étaient envoyés au front. "Ils étaient 1 000, il n'y a pas eu d'examen médical", a-t-elle ajouté. Dotsenko dit que son mari a été envoyé au 237th Tank Regiment. Selon elle, il a été appelé comme lance-grenades. "Il a rappelé il y a environ une demi-heure, ils étaient debout sur le terrain de parade, ils ont distribué un gilet pare-balles et un casque", a-t-elle ajouté. Mediazona n'a pas encore connaissance d'autres informations faisant état de l'envoi de mobilisés dans la zone de guerre. Corrigé à 23h07. Le reportage a été déclaré à tort que la spécialité militaire de Kozyrev était un soldat, en fait, c'était un grade. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Métal_Hurlant Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 1 jour d'entrainement c'est bien assez pour servir de chair à canon ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CortoMaltese Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 Il y a 2 heures, Valy a dit : Bonsoir, Dernier podcast de Mike Kofman à War on the Rocks ici : https://warontherocks.libsyn.com/russias-plan-to-stay-in-the-war Je viens d'écouter. Je trouve que Kofman est définitivement l'un des experts les plus pertinents sur cette guerre. Toujours dans la nuance, prêt à admettre les zones d'ombres et les inconnues d'une situation. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ChristoK4 Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 Il y a 8 heures, Valy a dit : Bonsoir, Dernier podcast de Mike Kofman à War on the Rocks ici : https://warontherocks.libsyn.com/russias-plan-to-stay-in-the-war Bonjour et merci pour le lien Serait-il possible de faire un petit résumé des points importants ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 Une petite dissertation de War on the Rocks sur les explosions nucléaires de haute altitude. https://warontherocks.com/2022/09/getting-serious-about-the-threat-of-high-altitude-nuclear-detonations/ Ça fout une grouille infâme dans les satellites en orbite basse. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 Il y a 10 heures, Banzinou a dit : L'Ukraine aurait frappé le centre de contrôle et d'entraînement des drones iraniens. Il est rapporté que les russes l'ont équipé dans le village de Chulakivka dans la région de Kherson Les informations sur l'impact ont été confirmées par Bratchuk Alors ça pourrait correspondre vu les frappe sur Odessa, mais si la portée annoncée par les iraniens (2500 km), à laquelle je ne crois pas mais soit, ça serait étonnant de les déployer directement Ukraine et ne pas les faire décoller de Crimée Info à prendre avec des pincettes donc Si les drones sont pilotés à distance, ils doivent l'être via des contrôles au sol, car comment utiliser les satellites russes et les adapter en si peu de temps ? Si c'est le cas, les renseignements américains peuvent certainement trianguler la position des émissions. Ce qui fonctionne à priori facilement dans une guerre "low cost" contre un ennemi qui ne dispose pas de moyens ISR ne l'est plus contre un ennemi qui dispose de moyens d'écoute électronique efficaces. Ce ne sont que des conjectures, mais certainement que sans l'aide américaine, les ukrainiens seraient loin d'être là où ils en sont aujourd'hui 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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