Heorl Posté(e) le 12 avril 2022 Share Posté(e) le 12 avril 2022 il y a 1 minute, Mangouste a dit : Tout a fait mais dans les matériels sur oryx il y a bien du A et beaucoup de B. Donc des versions encore actives et des personnels qui savent encore manoeuvrer ces versions. Et si tu reprends la doctrine soviétique en cas de conflit en Europe, le deuxième échelon, celui qui devait dormir à l'hôtel a Brest était sur T54/55 voire sur Is 10. C'est bien pour ça que j'ai l'impression qu'il ne reste pas grand-chose d'autre que l'arrière-ban en Russie. Ils ont déjà engagé le deuxième échelon dès que l'offensive a commencé à cafouiller, et aujourd'hui ils grattent pour essayer de rassembler des réserves. Et en ce qui concerne les chars de réserve, on sait le temps que prennent nos propres bouzins à être réactivés, alors imagine l'état des chars russes qui pour certains n'ont pas bougé depuis la fin de l'Union Soviétique et sont restés sous la pluie, le vent et la neige à rouiller alors que leur matériel était détourné ou utilisé pour entretenir le matos d'active. Les 8000 T-72 de réserve me feraient peur si l'état de ceux d'active ne me faisait pas déjà sourire. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 12 avril 2022 Share Posté(e) le 12 avril 2022 il y a 16 minutes, Heorl a dit : C'est un truc qu'on oublie souvent, mais l'industrie russe n'est que l'ombre de ce qu'elle était sous les Soviétiques. Dans beaucoup de cas, ils prétendent produire localement mais achètent à la place des produits chinois ou occidentaux dont ils effacent les marquages pour prétendre qu'il s'agit d'une production locale. Oui, les Russes peuvent produire des chars avec moteur, canon, radio, carlingue et chenille. Mais la production des systèmes de chargement automatique, d'électronique embarquée, de stabilisation du canon, tous ces trucs-là requièrent une production industrielle que la Russie ne peut pas assurer sans apports externes. La Russie peut sûrement produire le summum du MBT, mais version 1965 et encore, pas version 2022. Je signale au passage que sur près de 360 T-72 perdus de manière confirmée, on trouve près d'un tiers de chars datant d'au plus tard de la fin du début des années 90. Il y a même des T-72A qui ont été repérés, alors que l'armée russe est censée avoir déployé ses meilleures troupes en Ukraine. C'est la présence aussi grande de matériel antédiluvien qui me fait douter des capacités industrielles russes. Avec près de six mois de préparation, on pourrait penser qu'ils n'auraient sorti que des B3 Mle 1989 minimum. Mais non. Comme s'ils n'avaient pas plus de chars modernes. Oui, mais quelle version ? Il y a un monde entre le T-72A qui ne vaut pas mieux qu'un tombeau monté sur roues et le T-72B3 Mle 2016 qui lui tient à peu près la route. Oui effectivement il y'a des modèles A Par contre si la distribution suit toujours l'ancienne logique soviétique Les T90 et T80BV/BVM sont partis dans les divisions de chars Garde Les T72B3 et B3 obyekt 2016 sont partis dans les régiments de chars des mécanisés Garde Le reste (T72A et B) sont distribués dans les unités de chars des mécanisés de "second rang" Comme quand nous à l'époque on avait une compagnie de X30 (avec collimateur mécanique, même pas laser) dans nos régiments d'infanterie méca et que tous les régiments de cavalerie étaient passés sur X30B et B2 En appui d'infanterie ca suffit théoriquement amplement Après pour la prod, tu affirmes des choses dont personne n'a le moindre début de réponse valide si ce n'est des rumeurs et des images d'Epinal. Je te rappelle qu'ils produisaient des chargeurs auto dès 1963, que la stab du canon est un système hydraulique et que comme indiqué dans mon poste, l'électronique (ou en tout cas l'optique) embarquée est indigène Alors donne des sources du contraire si tu en as, je suis curieux de voir si ce lieu commun est si vrai que ça 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mangouste Posté(e) le 12 avril 2022 Share Posté(e) le 12 avril 2022 il y a 1 minute, Heorl a dit : C'est bien pour ça que j'ai l'impression qu'il ne reste pas grand-chose d'autre que l'arrière-ban en Russie. Ils ont déjà engagé le deuxième échelon dès que l'offensive a commencé à cafouiller, et aujourd'hui ils grattent pour essayer de rassembler des réserves. Et en ce qui concerne les chars de réserve, on sait le temps que prennent nos propres bouzins à être réactivés, alors imagine l'état des chars russes qui pour certains n'ont pas bougé depuis la fin de l'Union Soviétique et sont restés sous la pluie, le vent et la neige à rouiller alors que leur matériel était détourné ou utilisé pour entretenir le matos d'active. Les 8000 T-72 de réserve me feraient peur si l'état de ceux d'active ne me faisait pas déjà sourire. Effectivement la manœuvre initiale, on part jeudi , réservez une chambre et un resto à Kiev lundi soir n'a pas été couronnée d'un grand succès. Ils ont sûrement également depuis beaucoup appris des forces, faiblesses, tactiques des Ukrainiens. Pour le moment nous n'avons pas d'information sur l'objectif final donné qu'il soit territorial, en durée ou en coût humain et matériel. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 12 avril 2022 Share Posté(e) le 12 avril 2022 Citation Et de matos divers gillets par balles, casques, trouses de secours et tout les FRF1 en stocks pour leur miliciens (fusil simple d'emploi ) à la demande de l'ukraine. Tu as une source pour le FRF1 ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 12 avril 2022 Share Posté(e) le 12 avril 2022 il y a une heure, Akhilleus a dit : Après pour la prod, tu affirmes des choses dont personne n'a le moindre début de réponse valide si ce n'est des rumeurs et des images d'Epinal. Je te rappelle qu'ils produisaient des chargeurs auto dès 1963, que la stab du canon est un système hydraulique et que comme indiqué dans mon poste, l'électronique (ou en tout cas l'optique) embarquée est indigène Correction: quelqu'un en union soviétique en produisait en 63. Maintenant cette usine peut être hors de la Russie (oups) ou peut avoir fermé en 91. Sur les compétences, il est évident que les russes savent faire. Est ce que par contre ils ont l'outil industriel pour le faire.... Exemple pratique: s'ils ont découvert qu'un composant électronique à 3€ pouvait faire le boulot de tout un calculateur électromécanique de 63, ils peuvent l'utiliser. sauf que ce machin peut dater des années 90 et n'est plus produit en occident. Ou bien que le truc qui ne vaut rien reprend un élément de processeur qui sert dans les rétroviseurs mais actuellement il y a pénurie de ces composants. Alors oui normalement il y a un stock de composants critiques.... si tout va bien.... si personne tape dedans... s'il n'y a pas de corruption. Autre exemple: avec un simple collimateur / viseur laser, il y a quelques composants plus "rares" et chers. Le truc léger et facile à piquer dans des chars stockés... Et la production peut être compliquée. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Akhilleus Posté(e) le 12 avril 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 avril 2022 Citation Le truc léger et facile à piquer dans des chats stockés pas sur 1 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MakSime Posté(e) le 12 avril 2022 Share Posté(e) le 12 avril 2022 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Banzinou Posté(e) le 12 avril 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 avril 2022 il y a 19 minutes, MakSime a dit : J'avais des réserves, mais j'ai quand même fait l'effort d'écouter jusqu’à la fin (parce que déjà Berkoff et Baud ça ne me vendait pas du rêve) Bon déjà, outre les passages au conditionnel où on te dit qu'il y a des islamistes et des supplétifs afghans à Azovstal, c'était déjà sympa, mais pour finalement finir par te dire que c'est la faute des européens si il n'y a pas de négociations parce qu'on livre des armes à l'Ukraine et qu'on veut que le conflit se prolonge, et que nous sommes dans le domaine de l'irrationnel 2 2 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Heorl Posté(e) le 12 avril 2022 Share Posté(e) le 12 avril 2022 il y a 32 minutes, cracou a dit : Correction: quelqu'un en union soviétique en produisait en 63. Maintenant cette usine peut être hors de la Russie (oups) ou peut avoir fermé en 91. Sur les compétences, il est évident que les russes savent faire. Est ce que par contre ils ont l'outil industriel pour le faire.... Exemple pratique: s'ils ont découvert qu'un composant électronique à 3€ pouvait faire le boulot de tout un calculateur électromécanique de 63, ils peuvent l'utiliser. sauf que ce machin peut dater des années 90 et n'est plus produit en occident. Ou bien que le truc qui ne vaut rien reprend un élément de processeur qui sert dans les rétroviseurs mais actuellement il y a pénurie de ces composants. Alors oui normalement il y a un stock de composants critiques.... si tout va bien.... si personnne tape dedans... s'il n'y a pas de corruption. Autre exemple: avec un simple colimateur / viseur laser, il y a quelques composants plus "rares" et chers. Le truc léger et facile à piquer dans des chaRs stockés... Et la production peut être compliquée. @Akhilleus C'est à peu près ça qu'on m'avait sorti dans mon cours sur la Russie post-soviétique. Tu as une activité industrielle, oui, mais elle est et même doit être qualifiée de résiduelle par rapport à ce qu'était l'URSS. Par exemple, la haute technologie russe, quand elle existe, tient plus de l'artisanat (dans le mauvais sens du terme) que de l'industrie. Je pense entre autres aux travaux de Jacques Sapir en 98, qui a bien montré la disparition presque spontanée de tout ce que l'URSS possédait d'industrie de pointe. Sapir a dit beaucoup de conneries depuis, mais ses analyses sur l'économie russe au tournant des années 2000 restent LA référence sur le sujet. Poutine a littéralement dû repartir de zéro dans bien des cas, car dans plusieurs domaines les ingénieurs spécialisés étaient presque tous géorgiens, ukrainiens (spatial), baltes ou de différents pays du pacte de Varsovie, et ils n'ont eu qu'une seule envie, dégager à l'Ouest pour trouver un boulot rémunérateur. Tu as donc eu un effondrement très rapide de l'industrie russe, tant en moyens qu'en capital humain, et sans les capacités d'en former de nouveaux car les universités étaient très vite devenues trop pauvres pour le faire. Certains domaines ont pu tant bien que mal sauver quelques meubles (le spatial, par exemple, bien que les dommages aient été incroyables) et d'autres se lever, comme la cyberguerre, mais ça reste anecdotique. Toutes proportions gardées, imagine un pays qui passe d'une puissance industrielle massive organisée façon USA et qui s'effondre presque du jour au lendemain, et dans lequel il faut dix ans avant qu'un homme (Poutine) pompe notre idée d'Etat-stratège pour essayer de conserver "la capacité de la capacité", avec un succès en demi-teinte. il y a 27 minutes, MakSime a dit : J'aime bien le titre. "Les Russes sont en passe d'atteindre leurs objectifs". C'était vrai il y a un mois, aujourd'hui ils veulent sauver les meubles, c'est plus du tout pareil. https://t.me/bbbreaking/122558 Sinon, d'après Poutine, "les opérations se passent comme l'avait prévu le plan initial de l'Armée rouge". ça me rappellerait presque le "Just as planned". https://1d4chan.org/wiki/Just_As_Planned 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. HK Posté(e) le 12 avril 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 avril 2022 (modifié) 1 hour ago, Heorl said: Sinon, le billet du jour de Goya. Il estime à 10 le nombre de GTIA russes bloqués sur le front de Kherson, et 5 sur Kharkiv. Une dizaine d'autres seraient disséminés le long du front, et la 1ère ABG concentrerait un "poing" de 10-15 GTIA sur Izioum seule, avec la 35ème armée en réserve. Surtout Goya ajoute un commentaire très intéressant sur l’état de l’infanterie Russe: Notes : la section d’infanterie russe L’infanterie mécanisée/motorisée débarquée est une des principales faiblesses de l’armée russe, tant en volume global qu’en qualité. En privilégiant le nombre de sections sur sa puissance propre et à l’intérieur des sections les véhicules (en particulier leur puissance de feu et leur petite taille) sur les hommes à l’intérieur, on aboutit à une section réduite à trois véhicules et 29 hommes dont 23 seulement débarqués. Le commandement est réduit à un lieutenant et un sous-officier adjoint. Chacun des trois petits groupes débarqués est composé d’un sergent et de trois binômes (mitrailleur PKM et assistant, grenadier et assistant, deux fusiliers). - Première faiblesse. Les véhicules, BMP 2/3 ou BRT 82, sont remplis à plein. Si l’un est endommagé ou en panne, il n’y a aucun moyen de répartir les hommes à bord dans les autres véhicules. S’il est détruit, c’est un tiers de la capacité de la section qui est perdue. Outre que l’on sort souvent fatigué de chaque déplacement inconfortable surtout en tout terrain, la faible contenance fait que le chef de section et l’adjoint doivent s’ajouter aux groupes comme chefs de bord. La section se reconstitue en débarquant. - Le groupe de combat russe ne manœuvre pas. Les trois chefs de groupe de la section (dont deux n’étant pas chefs de bord découvrent ce qui se passe en débarquant) ne sont pas formés pour agir de manière autonome. Le groupe n’est pas articulé pour manœuvrer . C’est la section seule qui manœuvre sous les ordres d’un lieutenant qui n’a pas d’opérateur radio et doit gérer (avec le SOA) le commandement de trois groupes et trois véhicules, avec le réseau radio dans les oreilles. - Avec seulement 9 sections, parfois 6, aussi faibles et rigides pour assurer toutes les missions de protection, d’accompagnement ou de reconnaissance dans un GTIA on comprend pourquoi ceux-ci ont autant de difficultés, surtout en milieu urbain. Modifié le 12 avril 2022 par HK 6 3 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Heorl Posté(e) le 12 avril 2022 Share Posté(e) le 12 avril 2022 à l’instant, HK a dit : Surtout Goya ajoute un commentaire très intéressant sur l’état de l’infanterie Russe Oui, je ne l'ai pas mentionné parce que beaucoup ici savent déjà que les unités russes sont très peu manœuvrables : tu les lances dans une direction et tu espères que ça passe parce que sinon ça casse. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 12 avril 2022 Share Posté(e) le 12 avril 2022 (modifié) Perte d'un Su-24 ukrainien le 27 février, dévoilé seulement maintenant Modifié le 12 avril 2022 par Banzinou 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 12 avril 2022 Share Posté(e) le 12 avril 2022 il y a 8 minutes, Heorl a dit : @Akhilleus C'est à peu près ça qu'on m'avait sorti dans mon cours sur la Russie post-soviétique. Tu as une activité industrielle, oui, mais elle est et même doit être qualifiée de résiduelle par rapport à ce qu'était l'URSS. Par exemple, la haute technologie russe, quand elle existe, tient plus de l'artisanat (dans le mauvais sens du terme) que de l'industrie. Je pense entre autres aux travaux de Jacques Sapir en 98, qui a bien montré la disparition presque spontanée de tout ce que l'URSS possédait d'industrie de pointe. Sapir a dit beaucoup de conneries depuis, mais ses analyses sur l'économie russe au tournant des années 2000 restent LA référence sur le sujet. Poutine a littéralement dû repartir de zéro dans bien des cas, car dans plusieurs domaines les ingénieurs spécialisés étaient presque tous géorgiens, ukrainiens (spatial), baltes ou de différents pays du pacte de Varsovie, et ils n'ont eu qu'une seule envie, dégager à l'Ouest pour trouver un boulot rémunérateur. Tu as donc eu un effondrement très rapide de l'industrie russe, tant en moyens qu'en capital humain, et sans les capacités d'en former de nouveaux car les universités étaient très vite devenues trop pauvres pour le faire. Certains domaines ont pu tant bien que mal sauver quelques meubles (le spatial, par exemple, bien que les dommages aient été incroyables) et d'autres se lever, comme la cyberguerre, mais ça reste anecdotique. Toutes proportions gardées, imagine un pays qui passe d'une puissance industrielle massive organisée façon USA et qui s'effondre presque du jour au lendemain, et dans lequel il faut dix ans avant qu'un homme (Poutine) pompe notre idée d'Etat-stratège pour essayer de conserver "la capacité de la capacité", avec un succès en demi-teinte. J'aime bien le titre. "Les Russes sont en passe d'atteindre leurs objectifs". C'était vrai il y a un mois, aujourd'hui ils veulent sauver les meubles, c'est plus du tout pareil. https://t.me/bbbreaking/122558 Sinon, d'après Poutine, "les opérations se passent comme l'avait prévu le plan initial de l'Armée rouge". ça me rappellerait presque le "Just as planned". https://1d4chan.org/wiki/Just_As_Planned J'entends et j'ai bien conscience que il y'a eu une chute de la capacité industrielle (associée qui plus est à une fuite des cerveaux qui est plus dommageable sur le long terme) en ... 1991 Maintenant, ca fait + de 30 ans Alors autant je veux bien entendre que ils ne savent pas produire de puces à 5 µm Autant ils ont encore l'appareil industriel pour produire entre autre des moteurs d'avions que les chinois n'arrivent toujours pas a copier correctement Autant je veux bien croire qu'ils n'auront pas l'optique CCD HD dernier cri en collimateur de chars Autant l'extrême inverse (ils ne produisent plus rien et ne peuvent plus produire) me fait tiquer A la limite que leurs optiques/conduites de tir/tout ce que tu veux soient moins bonnes que les derniers cris Thalès ou Rayethon, OK Ils 'en s'en (visiblement) pas revenus aux collimateurs mécaniques (gentiment surnommés "à roulettes" dans mon ancien régiment) 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Heorl Posté(e) le 12 avril 2022 Share Posté(e) le 12 avril 2022 à l’instant, Akhilleus a dit : J'entends et j'ai bien conscience que il y'a eu une chute de la capacité industrielle (associée qui plus est à une fuite des cerveaux qui est plus dommageable sur le long terme) en ... 1991 Maintenant, ca fait + de 30 ans Alors autant je veux bien entendre que ils ne savent pas produire de puces à 5 µm Autant ils ont encore l'appareil industriel pour produire entre autre des moteurs d'avions que les chinois n'arrivent toujours pas a copier correctement Autant je veux bien croire qu'ils n'auront pas l'optique CCD HD dernier cri en collimateur de chars Autant l'extrême inverse (ils ne produisent plus rien et ne peuvent plus produire) me fait tiquer A la limite que leurs optiques/conduites de tir/tout ce que tu veux soient moins bonnes que les derniers cris Thalès ou Rayethon, OK Ils 'en s'en (visiblement) pas revenus aux collimateurs mécaniques (gentiment surnommés "à roulettes" dans mon ancien régiment) Je ne dis pas qu'ils ne savent pas produire. Seulement qu'ils ne peuvent pas produire sans apports externes. Ce qui est très similaire à notre cas d'ailleurs. Produire des Leclercs en utilisant que du matériel maison ? ça risque d'être compliqué. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 12 avril 2022 Share Posté(e) le 12 avril 2022 il y a 5 minutes, Heorl a dit : Je ne dis pas qu'ils ne savent pas produire. Seulement qu'ils ne peuvent pas produire sans apports externes. Ce qui est très similaire à notre cas d'ailleurs. Produire des Leclercs en utilisant que du matériel maison ? ça risque d'être compliqué. Ben tu m'excuseras mais il me semble que tous les composants du Leclerc sont franco français (y compris le canon qui aurait pu être, un moment, un Rheinmetal mais non) Cela dit on s'éloigne du topic 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 12 avril 2022 Share Posté(e) le 12 avril 2022 il y a 32 minutes, Akhilleus a dit : Ben tu m'excuseras mais il me semble que tous les composants du Leclerc sont franco français (y compris le canon qui aurait pu être, un moment, un Rheinmetal mais non) Cela dit on s'éloigne du topic Les verres des optiques sont me semble-t-il tchèque ou chinois (et sujet d'un caca nerveux franco-français sur divers sites). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 12 avril 2022 Share Posté(e) le 12 avril 2022 il y a 4 minutes, Benoitleg a dit : Les verres des optiques sont me semble-t-il tchèque ou chinois (et sujet d'un caca nerveux franco-français sur divers sites). Oui c'est ce qu'on m'a fait passer comme message. Mais c'est pas de la haute tech, c'est probablement plus lié au prix. On a de très bons équipementiers optiques et auto (pour l'étanchéité puisque c'etait le problème) en France. Mais bon ce n'est pas le sujet Bon, pour y revenir le commandant du bataillon Azov indique que les 3 "empoisonnés au gaz" dans l'usine Azovsta se portent bien . Franchement, les neurotoxique russes c'est plus ce que c'était .... 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 12 avril 2022 Share Posté(e) le 12 avril 2022 il y a une heure, Heorl a dit : J'aime bien le titre. "Les Russes sont en passe d'atteindre leurs objectifs". C'était vrai il y a un mois, aujourd'hui ils veulent sauver les meubles, c'est plus du tout pareil. Ceci dit, les objectifs "officiels" des russes ont toujours été annoncés comme les deux oblasts séparatistes plus la fameuse "dénazification" très très vague. Dans les faits, leurs manœuvres effectuées ont montré qu'ils avaient des objectifs "officieux" plus ambitieux que cela, c'est à dire la prise de Kiev avec probable chute du gouvernement plus la continuité avec la Crimée. Pour la prise d'Odessa et la continuité avec la Transnistrie, c'est moins clair car avec le peu de moyen sur ce front on voit mal comment ils auraient été capable de sécuriser vers l'ouest et vers l'est à la fois. Ces objectifs ambitieux ont en grande partie échoués puisque Kiev n'a pas été prise et que le gouvernement UK a tenu le coup menant à des combats prolongés (et ce n'est pas grâce à la fuite instantanée des occidentaux et leur pessimiste complet menant même à la proposition indécente à Zelinky de s'enfuir dès le début des combats ...) Cette faiblesse des objectifs "officiels" devant les objectifs "officieux" est peut être un indice que même les russes pensaient que leur opération contre Kiev était assez culotté et pas certaine de réussir. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 12 avril 2022 Auteur C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 avril 2022 il y a 7 minutes, Deres a dit : Ceci dit, les objectifs "officiels" des russes ont toujours été annoncés comme les deux oblasts séparatistes plus la fameuse "dénazification" très très vague. Les objectifs officiels, annoncés, de l'opération militaire spéciale de Moscou incluent également la neutralité de l'Ukraine et sa démilitarisation. Autant le second, encore plus que la "dénazification", peut prêter à diverses interprétations - entre simple déclaration que l'Ukraine est "démilitarisée" une fois qu'on lui a cassé suffisamment de matériel, et exigence d'un traité contraignant avec limites étroites façon Allemagne post-traité de Versailles - autant la neutralité est une condition claire et sans ambiguïté. Ca fait au total quatre conditions - frontières + "dénazification" + neutralité + démilitarisation - et voici ce que rapportait Vedomosti le 3 avril sur l'état des négociations sur ces quatre points Vedomosti a appris le contenu des discussions entre la Russie et l'Ukraine Elles concernent quatre domaines : le statut de pays non aligné, la taille de l'armée, la structure et les frontières du pays Les négociations entre la Russie et l'Ukraine ont été divisées en quatre domaines principaux (quatre "paniers"), a déclaré à Vedomosti une source familière avec certains aspects de ce processus. Une source proche de l'administration présidentielle en a également entendu parler. Le premier domaine concerne le statut de pays non aligné de l'Ukraine, et la question est de savoir si le pays doit rester neutre à l'avenir ou s'il peut devenir membre de l'OTAN. Après les négociations d'Istanbul le 29 mars, le chef de la délégation russe, l'assistant présidentiel Vladimir Medinsky, avait déjà déclaré que la partie ukrainienne acceptait le statut de neutralité du pays. Son homologue ukrainien, David Arahamiya, a également accepté avec quelques réserves. Cependant, il n'y a toujours pas d'accord sur la question des garanties d'un tel statut de non-aligné entre les parties, indique cet interlocuteur de Vedomosti : les Ukrainiens veulent des garanties de leur sécurité, qui ressembleraient à l'article 5 du traité de l'OTAN, c'est-à-dire la promesse d'une assistance militaire directe en cas de menace. Andrei Kortunov, directeur général du Conseil russe des affaires étrangères, affirme qu'il n'y a pas de désaccord fondamental sur le statut de non-aligné de l'Ukraine. Mais, a-t-il noté, des négociations sont actuellement en cours entre la Russie et l'Ukraine, et des garanties de sécurité doivent être fournies par plusieurs États, et on ne sait pas dans quelle mesure ils sont prêts à les fournir : "Mais si de telles garanties [comme l'article 5 du traité de l'OTAN] sont données, elles doivent passer par les parlements des pays garants, et il n'est pas certain qu'ils seront prêts à le faire. C'est-à-dire qu'il y a de nombreuses nuances à régler, conclut M. Kortunov. La semaine dernière, un porte-parole du gouvernement britannique a déclaré que des garanties pour l'Ukraine étaient possibles, mais pas les mêmes que si le pays était membre de l'OTAN. Le 3 avril, le président ukrainien Volodymyr Zelenski a également déclaré que les États-Unis n'avaient pas fourni au pays de "garanties de sécurité". Le deuxième domaine des négociations est la question de la démilitarisation et, en fait, des restrictions imposées à l'armée ukrainienne, a déclaré la source de Vedomosti. L'Ukraine insiste pour conserver le nombre actuel de troupes, alors que, selon la Russie, il devrait être plusieurs fois inférieur et dépourvu d'un certain nombre de systèmes à longue portée, poursuit-il. Selon M. Kortunov, la position de la Russie est que l'armée ukrainienne ne doit pas dépasser 50 000 hommes. Et l'Ukraine, selon l'expert, suggère de prendre l'exemple de la Finlande - pour estimer la taille de l'armée de ce pays et faire une corrélation avec la taille de sa population : "Et ce sont déjà des chiffres différents. La Finlande comptait 21 500 soldats pour 5,5 millions d'habitants en 2020 (l'Ukraine en compte plus de 42 millions), selon le manuel britannique Military Balance. La structure politique de l'Ukraine fait également l'objet de négociations, indique la source de Vedomosti. Il y a des désaccords sur cette question, reconnaît M. Kortunov, car la Russie insistera pour éliminer catégoriquement les groupes politiques de droite : Mais ce sont ces groupes qui offrent le plus de résistance à la Russie et sont actifs dans l'espace public en Ukraine. Le plus difficile, selon cette source, est le quatrième domaine de négociation - sur les frontières de l'Ukraine. Il n'y a aucun signe de compromis sur cette question, affirme l'interlocuteur de Vedomosti. La partie russe a déclaré publiquement à plusieurs reprises que sa position est que la Crimée est russe et que ce statut n'est pas négociable, tout comme la reconnaissance de l'indépendance des républiques du Donbass à l'intérieur des frontières des oblasts de Louhansk et de Donetsk. Parallèlement, certains signes indiquent que des autorités locales sont en train d'être mises en place dans l'oblast de Kherson et dans certaines parties de l'oblast de Zaporizhzhya, notamment avec le soutien de la Russie. La partie ukrainienne, quant à elle, exige le retrait des troupes russes jusqu'à la ligne du 23 février. Les domaines décrits couvrent l'ensemble des questions nécessaires à un règlement pacifique, et un accord politique ne sera pas possible sans leur résolution, a déclaré Fyodor Lukyanov, chef du Conseil de la politique étrangère et de défense : "La solution dépendra entièrement du résultat des opérations militaires, qui sont maintenant concentrées sur un certain territoire - le soi-disant Donbass Plus". Sur la base de leurs résultats, il sera possible d'évaluer lesquelles des options discutées lors des discussions sont applicables, estime l'expert. Il cite en exemple la question territoriale sur laquelle il ne peut y avoir de compromis sans succès ou défaite militaire. Selon une source proche de l'administration présidentielle, Vedomosti, "les accords sur l'un des domaines ne sont pas valides isolément, et un échec dans l'un d'entre eux gâchera le résultat". Mais ce processus ne sera probablement pas rapide, car "aucun des quatre blocs ne fonctionnera sans un changement complet des autorités en place" en Ukraine, indique Vedomosti. Selon une source de la Douma, les succès obtenus par l'opération spéciale militaire peuvent contribuer à l'efficacité des négociations. Il a indiqué que le ministre des affaires étrangères, Sergey Lavrov, avait auparavant parlé des progrès réalisés dans les négociations sur le statut non aligné et non nucléaire de l'Ukraine. "Nous avons déjà dit que nous ne voulons pas commenter le contenu des négociations", a déclaré à Vedomosti le porte-parole de la présidence, Dmitri Peskov. Un porte-parole du ministère des affaires étrangères n'a pas répondu à la demande de Vedomosti au moment de l'impression de ce numéro. En fait, il n'y a encore d'accord sur aucun de ces quatre points Ni l'Ukraine n'a choisi de céder, ni la Russie n'a choisi d'en rabattre de ses exigences. Non seulement il semble évident qu'il n'y a pas encore eu de décision au sens militaire sur le terrain, mais c'est ouvertement assumé, voir les propos de Fyodor Lukyanov plus haut : "La solution dépendra entièrement du résultat des opérations militaires" Ca veut dire "On continue jusqu'à ce qu'en face ils soient découragés". Quant aux Ukrainiens, ils pensent probablement la même chose. ==>Que Poutine soit intéressé à un succès "montrable" pour le défilé du 9 mai, ou qu'il s'en fiche pas mal... de toute façon, la guerre ne s'arrêtera pas le 9 mai, mais bien lorsque l'un ou l'autre des protagonistes se sentira contraint et forcé de céder 4 4 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Heorl Posté(e) le 12 avril 2022 Share Posté(e) le 12 avril 2022 il y a 48 minutes, Deres a dit : Cette faiblesse des objectifs "officiels" devant les objectifs "officieux" est peut être un indice que même les russes pensaient que leur opération contre Kiev était assez culotté et pas certaine de réussir. Je n'y crois pas un seul instant. La simple proportion des moyens employés pour prendre Kyiv fait que le plan Donbass est au contraire un plan de défaut qu'ils ont élaboré en fonction de leurs besoins géopolitiques et de leurs maigres succès. Rappelons que les Russes n'ont jusque-là pris que du terrain cédé volontairement par l'Ukraine sauf dans les oblasts de Kherson et Melitopol. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Banzinou Posté(e) le 12 avril 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 avril 2022 (modifié) On apprend que l'Ukraine a reçu également des missiles Mistral de la France, mais livrés AVANT l'invasion russe https://www.lopinion.fr/international/la-france-a-forme-des-soldats-ukrainiens-juste-avant-linvasion-russe?utm_source=twitter Modifié le 12 avril 2022 par Banzinou 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
xekueins Posté(e) le 12 avril 2022 Share Posté(e) le 12 avril 2022 Donc, maintenant que la "balade" pour annexer toute l'Ukraine est terminée. L'armée Russe, va appliquer une vrai offensive (dead-Line 9 mai), on devrait voir les MBT de la Garde, les T72 les plus modernes (T90), ainsi que les derniers T80, avec des équipages plus aguerris logiquement ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 12 avril 2022 Share Posté(e) le 12 avril 2022 à l’instant, xekueins a dit : Donc, maintenant que la "balade" pour annexer toute l'Ukraine est terminée. L'armée Russe, va appliquer une vrai offensif (dead-Line 9 mai), on devrait voir les MBT de la Garde, les T72 les plus modernes (T90), ainsi que les derniers T80, avec des équipages plus aguerris logiquement ? On risque surtout de voir des pilonnages d'artillerie en règle des lignes ukrainiennes avant tout assaut. Je ne donne pas cher des villages sur la ligne de front au nord du saillant. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mangouste Posté(e) le 12 avril 2022 Share Posté(e) le 12 avril 2022 il y a 6 minutes, xekueins a dit : Donc, maintenant que la "balade" pour annexer toute l'Ukraine est terminée. L'armée Russe, va appliquer une vrai offensif (dead-Line 9 mai), on devrait voir les MBT de la Garde, les T72 les plus modernes (T90), ainsi que les derniers T80, avec des équipages plus aguerris logiquement ? Aguerris pas certain. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 12 avril 2022 Share Posté(e) le 12 avril 2022 Il y a 1 heure, HK a dit : En privilégiant le nombre de sections sur sa puissance propre et à l’intérieur des sections les véhicules (en particulier leur puissance de feu et leur petite taille) sur les hommes à l’intérieur, on aboutit à une section réduite à trois véhicules et 29 hommes dont 23 seulement débarqués. Le commandement est réduit à un lieutenant et un sous-officier adjoint. Chacun des trois petits groupes débarqués est composé d’un sergent et de trois binômes (mitrailleur PKM et assistant, grenadier et assistant, deux fusiliers). - Première faiblesse. Les véhicules, BMP 2/3 ou BRT 82, sont remplis à plein. Si l’un est endommagé ou en panne, il n’y a aucun moyen de répartir les hommes à bord dans les autres véhicules. S’il est détruit, c’est un tiers de la capacité de la section qui est perdue. Ce qu'il dit est LOIN d'être spécifique vu que c'est la norme pour pas mal de pays (qui ne vont pas aller en vadrouille avec plein de places vides). Le groupe est "petit" mais à la fin c'est une question de répartition: on a moins de véhicules avec plus de monde dedans et eux moins (en fait avoir plus de véhicules blindés devrait aider....) Il y a 1 heure, HK a dit : Outre que l’on sort souvent fatigué de chaque déplacement inconfortable surtout en tout terrain, exact .... comme presque tous Il y a 1 heure, HK a dit : - Le groupe de combat russe ne manœuvre pas. Les groupes manoeuvent ils? Dit autrement: la tactique est elle conçue pour de multiples petites actions ou bien pour une action massive unique? (dans ce cas l'encadrement suffit). C'est une manière de dire que les GTB manquent d'infanterie. Ca on le sait. Toutes choses égales par ailleurs, les forces russes c'est la force de réaction rapide + daguet: comme on ne peut pas engager les conscrits, on récupère tout ce qui est de carrière et sous contrat dans toutes les unités. Aussi chaque division, au lieu d'arriver comme une division, arrive comme un groupe tactique avec tout ce qui est utilisable dans l'unité. Sauf que les "carrière" sont plus dans les armes technique et moins dans l'infanterie (sauf forces d'élite). Aussi cela manque d'infanterie. En fait non, ça ne manque PAS d'infanterie. Ca en manque uniquement car les UKR refusent de combattre de la manière prévue qui avantage les russes (rase campagne, assault blindé). Ce qui est logique mais doit être souligné. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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