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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


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La Turquie profite pleinement de sa situation stratégique pour faire monter les enchères et son influence. Saisie d'un cargo Russe transportant du grain suspecté volé à l'Ukraine. C'est un vol d'influence Russe (arme diplomatique de la faim) par la Turquie, qui fera avancer son propre agenda avec les partenaires qui lui réclameront le blé en priorité. Pas sûr qu'à long terme ce soit une bonne nouvelle mais on ne peut constater que notre impuissance collective. 

Je me demande si en sortie de détroit des Dardanelles, les Grecs (pour le compte UE/bloc occidental) ne pourraient pas opérer des saisies similaires pour les navires que la Turquie laisserait passer.

Après, j'imagine que la flotte méditerranéenne Russe veille au grain...

 

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il y a 45 minutes, Ciders a dit :

La flotte russe en Méditerranée est coincée en Syrie. Elle n'a pas reçu de renforts depuis février.

J'entends, mais elle peut franchir Gibraltar ou Suez. La question n'était pas sur les accès à la mer noire mais sur la capacité à opérer une protection des cargos évacuant le grain pillé en Ukraine, depuis la mer Egée, au sortir des Dardanelles. Vu les nombreuses iles à proximité, j'ignore s'il existe un corridor d'eaux internationales ou si les Grecs peuvent légalement fermer cette mer par le truchement de leurs iles. 

Modifié par olivier lsb
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il y a 3 minutes, olivier lsb a dit :

J'entends, mais elle peut franchir Gibraltar ou Suez. La question n'était pas sur les accès à la mer noire mais sur la capacité à opérer une protection des cargos évacuant le grain pillé en Ukraine, depuis la mer Egée, au sortir des Dardanelles. Vu les nombreuses iles à proximité, j'ignore s'il existe un corridor d'eaux internationales ou si les Grecs peuvent légalement fermer cette mer par le truchement de leurs iles. 

Si la flotte russe en vient à devenir une flotte pirate, au-delà des problèmes légaux d'une telle approche, il faudra s'attendre à des saisies de navires russes ailleurs.

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Il y a 4 heures, herciv a dit :

Les sanctions deviennent un sujet politique auX US. Pour ou contre la politique de Biden :

 

 

Marge Green n'est pas une députée républicaine pro-Trump ordinaire. C'est la députée Q-Anon. Unique en son genre.

Elle est bien représentative de la partie de la population américaine qui adhère à Q-Anon. Dont il ne faut probablement pas exagérer l'importance numérique.

Quant aux pro-Trump en général, je ne suis pas sûr qu'elle en soit bien représentative 

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Il y a 2 heures, olivier lsb a dit :

Citant Tatiana Jean-Kastouéva : Oui, mais le Kremlin voit partout la main de l’Occident. Or, sans germes de révolte dans la société, aucun soutien occidental ne peut faire chavirer la barque. C’est d’ailleurs au même problème que se heurte la Russie quand elle tente d’organiser le « printemps russe » (mouvement prorusse en faveur de l’autonomie) dans le Donbass en 2014. Même sous la contrainte militaire, l’impact est limité. A la différence des élites ukrainiennes, la société finit par se lasser et veut vivre différemment. La volonté de changement, les objectifs mobilisateurs concrets (annuler les résultats des élections frauduleuses en 2004, signer l’accord d’association en 2013), l’absence de verrouillage politique et de répressions comme en Russie, l’attraction de l’UE, le soutien occidental, tels sont les ingrédients des révolutions sociales ukrainiennes au nom d’une émancipation du « monde russe ».

Aussi bien l'affirmation "sans germes de révolte dans la société, aucun soutien occidental ne peut faire chavirer la barque" que l'inclusion du "soutien occidental" dans la liste des "ingrédients des révolutions sociales ukrainiennes" reviennent à admettre que l'Occident a financé un coup d'État. C'est honnête de le dire.

Il y a 3 heures, olivier lsb a dit :

Citant Tatiana Jean-Kastouéva : En dépit des sanctions et des livraisons d’armes à l’Ukraine, l’Occident ne cesse de souligner qu’il n’est pas en guerre contre la Russie. Il a peur de se laisser entraîner dans ce qui serait une troisième guerre mondiale, a fortiori nucléaire. Près de quatre mois après le début de la guerre, on touche à la limite de l’aide militaire à l’Ukraine sans vider ses propres stocks, et des sanctions qu’on peut imposer sans mettre en péril son économie. La solidarité occidentale est mise à l’épreuve, comme le montrent les discussions difficiles autour de l’embargo sur le pétrole russe dans le sixième paquet de sanctions.

Les fractures risquent de se creuser si la guerre dure, et la confiance peut s’amenuiser entre les Européens et les Américains, mais aussi entre Européens qui n’ont pas la même vision des buts de la guerre, de l’urgence des pourparlers et de l’avenir des relations avec la Russie. Cela fera le jeu de Vladimir Poutine, qui compte sur ces dissensions pour -affaiblir, voire casser, l’unité de l’Occident.

Ainsi donc, l'Occident "ne cesse de souligner qu'il n'est pas en guerre contre la Russie", mais "n’ont pas la même vision des buts de la guerre". Ils ont des buts de guerre, mais ils ne sont pas en guerre. C'est très clair. C'est limpide. C'est lumineux.

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il y a 4 minutes, Wallaby a dit :

Aussi bien l'affirmation "sans germes de révolte dans la société, aucun soutien occidental ne peut faire chavirer la barque" que l'inclusion du "soutien occidental" dans la liste des "ingrédients des révolutions sociales ukrainiennes" reviennent à admettre que l'Occident a financé un coup d'État. C'est honnête de le dire.

J'ignore ce que vaut cette reconnaissance implicite, car ce n'est pas le sujet de l'article. Il faut toutefois remarque que la phrase suivante met justement en lumière le fait que la Russie a tenté exactement la même chose, avec peu de succès puisqu'à la fin, l'interviewée dit que ce sont les peuples et non les puissances étrangères qui font les succès des révolutions. 

Après, quand on parle de soutien, faut voir de quoi il s'agit: entre une ONG financée par les USA qui imprime des flyers pour accompagner le mouvement, et les petits bonhommes verts de Crimée qui organisent manu militari le referendum sur l'indépendance, y'a un monde.... (Et ok pour la Crimée, même sans triche, on peut penser que les Russes auraient remporté les résultats à la loyal). 

 

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Il y a 3 heures, olivier lsb a dit :

Pourquoi les négociations entre l’UE, l’Ukraine et la Russie ont-elles échoué ?

Tatiana Jean-Kastouéva : Le texte des accords de Minsk II comporte d’emblée des problèmes insolubles. Pour les Russes, il s’agit d’un conflit civil interne à l’Ukraine et ils incitent Kiev à discuter directement avec les séparatistes, alors que pour les Ukrainiens, ce sont des marionnettes de Moscou, la seule et vraie partie au conflit. Les désaccords portent aussi sur le séquençage : Moscou veut d’abord organiser les élections locales dans le Donbass avant de rendre le contrôle de la frontière russo-ukrainienne à Kiev, qui demande l’ordre inverse. Les accords devaient donner à la Russie un levier de -pression : un statut spécial des deux régions séparatistes leur aurait permis de bloquer les choix stratégiques de l’Ukraine. C’est pour cela que l’Ukraine freine des quatre fers, car elle y voit une menace pour sa souveraineté.

C'est vraiment très décevant de la part d'une "experte" qu'elle n'explique pas que le séquençage avec les élections locales avant le contrôle de la frontière est écrit noir sur blanc dans l'accord de Minsk, et qu'il ne s'agit pas simplement de la volonté de Moscou, mais de quelque-chose qui a été signé par Kiev. C'est très décevant qu'elle n'explique pas la formule Steinmeier qui devait résoudre le problème et ce qui en est advenu.

il y a 1 minute, olivier lsb a dit :

ce sont les peuples et non les puissances étrangères qui font les succès des révolutions. 

Oui mais une révolution contre une démocratie (Ianoukovitch a été élu démocratiquement, et des élections sont prévues en 2015), c'est une révolution anti-démocratique, réactionnaire.

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Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

Ainsi donc, l'Occident "ne cesse de souligner qu'il n'est pas en guerre contre la Russie", mais "n’ont pas la même vision des buts de la guerre". Ils ont des buts de guerre, mais ils ne sont pas en guerre. C'est très clair. C'est limpide. C'est lumineux.

C'est vu et revu au cours de l'Histoire, c'est un soutien sous le seuil, c'est une façon de s'engager sans franchir un point de non retour. Pourquoi s'imposer des choix manichéens ? Quelle est la nécessité d'avoir une position claire et tranchée ? Maintenir le flou, y aller au bluff, c'est la soupe que nous sert VVP tous les jours: j'ai aucun état d'âme à ce qu'on fasse nous aussi de la méthode VVP. 

Modifié par olivier lsb
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Il y a 3 heures, olivier lsb a dit :

Pour quelles raisons la Russie passe-t-elle à l’action le 24 février 2022, alors qu’elle sait qu’elle va être désignée comme agresseur depuis que les Etats-Unis alertent le monde entier sur le risque imminent d’une attaque russe ?

Tatiana Jean-Kastouéva : Mauvais calculs, mauvaise information venant de ses services se sont combinés avec un fond émotionnel négatif chez Vladimir Poutine à l’égard de l’Ukraine, ce pays rebelle qui lui fait essuyer des échecs depuis la « révolution orange ». Il souhaite en découdre une fois pour toutes, faire revenir Kiev dans son giron, et recréer sans doute une union slave à trois avec la Biélorussie. Cent ans après la création de l’URSS en 1922, cette union aurait été un moyen d’effacer l’humiliation de la « plus grande catastrophe géopolitique », qui est sa chute.

La raison est que les Américains ont refusé de renoncer à faire de l'Ukraine un membre de l'OTAN, ce qui était une ligne rouge pour Moscou depuis 2008 :

Le 24/06/2022 à 01:12, Wallaby a dit :

John Mearsheimer :

Les États-Unis sont les principaux responsables de la crise ukrainienne. Il ne s'agit pas de nier que Poutine a commencé la guerre et qu'il est responsable de la conduite de la guerre par la Russie. Il ne s'agit pas non plus de nier que les alliés des États-Unis portent une certaine responsabilité, mais ils suivent largement l'exemple de Washington en Ukraine. Mon affirmation centrale est que les États-Unis ont fait avancer des politiques à l'égard de l'Ukraine que Poutine et d'autres dirigeants russes considèrent comme une menace existentielle, ce qu'ils ne cessent de répéter depuis de nombreuses années. Plus précisément, je parle de l'obsession des États-Unis à faire entrer l'Ukraine dans l'OTAN et à en faire un rempart occidental à la frontière de la Russie. L'administration Biden n'était pas disposée à éliminer cette menace par la diplomatie et, en 2021, elle a réaffirmé l'engagement des États-Unis à faire entrer l'Ukraine dans l'OTAN. Poutine a répondu en envahissant l'Ukraine le 24 février de cette année.

(...)

La racine de la crise est l'effort mené par les Américains pour faire de l'Ukraine un rempart occidental aux frontières de la Russie. Cette stratégie comporte trois volets : intégrer l'Ukraine à l'UE, faire de l'Ukraine une démocratie libérale pro-occidentale et, surtout, intégrer l'Ukraine à l'OTAN. La stratégie a été mise en branle lors du sommet annuel de l'OTAN à Bucarest en avril 2008, lorsque l'alliance a annoncé que l'Ukraine et la Géorgie "deviendront membres". Les dirigeants russes ont immédiatement réagi avec indignation, faisant clairement savoir qu'ils considéraient cette décision comme une menace existentielle et qu'ils n'avaient aucune intention de laisser ces deux pays rejoindre l'OTAN. Selon un journaliste russe respecté, Poutine "est entré dans une colère noire" et a averti que "si l'Ukraine rejoint l'OTAN, elle le fera sans la Crimée et les régions orientales. Elle s'effondrera tout simplement".

William Burns, qui dirige aujourd'hui la CIA, mais qui était l'ambassadeur des États-Unis à Moscou à l'époque du sommet de Bucarest, a rédigé une note à l'intention de Condoleezza Rice, alors secrétaire d'État, qui décrit succinctement la pensée russe sur cette question. Selon ses termes : "L'entrée de l'Ukraine dans l'OTAN est la plus brillante de toutes les lignes rouges pour l'élite russe (et pas seulement pour Poutine). Au cours de plus de deux ans et demi de conversations avec des acteurs russes clés, depuis les traînards des recoins sombres du Kremlin jusqu'aux critiques libéraux les plus acérés de Poutine, je n'ai encore trouvé personne qui considère l'Ukraine dans l'OTAN comme autre chose qu'un défi direct aux intérêts russes". L'OTAN, a-t-il ajouté, "serait considérée ... comme jetant le gant stratégique. La Russie d'aujourd'hui répondra. Les relations russo-ukrainiennes seront gelées... Cela créera un terrain fertile pour l'ingérence russe en Crimée et en Ukraine orientale."

Burns, bien sûr, n'était pas le seul responsable politique à avoir compris que faire entrer l'Ukraine dans l'OTAN était lourd de dangers. En effet, lors du sommet de Bucarest, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy se sont tous deux opposés à l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN parce qu'ils avaient compris que cela alerterait et mettrait en colère la Russie. Angela Merkel a récemment expliqué son opposition : "J'étais persuadée [...] que Poutine n'allait pas se laisser faire. De son point de vue, ce serait une déclaration de guerre".

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Il y a 3 heures, olivier lsb a dit :

Pour quelles raisons la Russie passe-t-elle à l’action le 24 février 2022, alors qu’elle sait qu’elle va être désignée comme agresseur depuis que les Etats-Unis alertent le monde entier sur le risque imminent d’une attaque russe ?

Tatiana Jean-Kastouéva : [Poutine] souhaite en découdre une fois pour toutes, faire revenir Kiev dans son giron, et recréer sans doute une union slave à trois avec la Biélorussie. Cent ans après la création de l’URSS en 1922, cette union aurait été un moyen d’effacer l’humiliation de la « plus grande catastrophe géopolitique », qui est sa chute.

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Le 24/06/2022 à 01:12, Wallaby a dit :

Mearsheimer : D'autres soulignent qu'il a qualifié l'effondrement de l'Union soviétique de "plus grande catastrophe géopolitique du siècle". Bien sûr, Poutine a également déclaré : "Quiconque ne regrette pas la disparition de l'Union soviétique n'a pas de coeur. Quiconque veut la restaurer n'a pas de cerveau".

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Il y a 4 heures, olivier lsb a dit :

Tatiana Jean-Kastouéva : Les vrais objectifs sont dévoilés dès les premiers jours de la guerre avec l’attaque contre Kiev : ils supposent la suppression de l’Ukraine souveraine.

Alors j'aimerais bien que Mme Jean-Kastouéva nous explique pourquoi Bismarck, après avoir attaqué Paris, se contente de l'Alsace et de la Lorraine, sans supprimer la France souveraine.

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Il y a 4 heures, olivier lsb a dit :

Tatiana Jean-Kastouéva : L’ancien monde postbipolaire est fini, le nouveau monde multipolaire voulu par la Russie s’annonce d’une brutalité extrême, et l’UE craint sa marginalisation et la prise en étau entre les Etats-Unis et la Chine.

On voit bien dans cette dernière phrase que la Russie est l'allié objectif de l'UE dans cet objectif stratégique de déprise de l'étau Etats-Unis-Chine, avec l'Inde, l'Indonésie et quelques autres. En particulier, la Russie peut aider l'UE pour sa compétitivité économique en fournissant du gaz naturel à bon prix.

La Russie aussi est dans cet étau. Les gens pris dans l'étau devraient s'entraider au lieu de se taper dessus.

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il y a 3 minutes, CortoMaltese a dit :

Je rajoute que la comparaison avec la guerre franco-prussienne est ridicule : la France n'est pas une ancienne région de l'Allemagne ayant obtenue son indépendance 30 ans plus tôt. Et le rapport de taille/population entre les deux entités sans commune mesure

Si j'ai bien compris, l'idée est d'accorder à Poutine une forme de rationalité "si on lui donne ce qu'il veut, il ne prendra rien de plus" et d'y rajouter un côté "on gagnera davantage à s'entendre avec lui qu'à le combattre, surtout pour un pays qui n'en est pas un et qui est russe à la base".

J'adhérais à cela en 2014 quand les Russes ont repris la Crimée. Ce en quoi je me suis lourdement trompé, comme beaucoup.

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il y a 22 minutes, Wallaby a dit :

On voit bien dans cette dernière phrase que la Russie est l'allié objectif de l'UE dans cet objectif stratégique de déprise de l'étau Etats-Unis-Chine, avec l'Inde, l'Indonésie et quelques autres. En particulier, la Russie peut aider l'UE pour sa compétitivité économique en fournissant du gaz naturel à bon prix.

La Russie aussi est dans cet étau. Les gens pris dans l'étau devraient s'entraider au lieu de se taper dessus.

Bien d'accord jusqu'aux évènements de Crimée ou on a tardé à comprendre que ce n'était que le commencement larvé d'un conflit à venir.
Depuis quatre mois les dés sont jetés et bien malin qui sera en mesure de lire les pensées/desseins de VP et de sa clique et comment ça va tourner, vu que coté armement ça augmente en puissance et porté coté Ukrainien et finira par se voir!
Les dirigeants Russe on eu le temps d'y réfléchir et avaient misé sur un écrasement complet et rapide des Ukrainiens comme pour la Crimée et nous mettre devant le fait accompli.
Le plan n'a pas fonctionné et l'UE s'est rebiffée comme jamais vu auparavant, cette entente possible, on pouvait y croire (pas moi depuis l'avènement de VP), maintenant ça semble raté pour longtemps sauf changements miraculeux.
Faire rentrer le loup dans la bergerie UE, faudrait un vrais changement de mentalité coté russe qui ne semble comprendre que le rapport de force.

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« Nous avons franchi le seuil des 100 000 Ukrainiens accueillis en France »

Joseph Zimet, le préfet chargé de l’accueil des déplacés, estime qu’un grand nombre d’entre eux seront encore là dans un an et qu’il faut solidifier les dispositifs de logement, alors que l’hébergement citoyen donne des signes d’essoufflement.

Propos recueillis par Julia Pascual

Publié aujourd’hui à 17h30, mis à jour à 18h17 

Le préfet Joseph Zimet pilote la cellule interministérielle de crise (CIC) sur l’accueil des personnes fuyant le conflit en Ukraine. Il annonce la mise en place d’une aide financière pour éviter le risque d’essoufflement de l’hébergement citoyen et un assouplissement de la politique vis-à-vis des étudiants non ukrainiens ayant fui la guerre.

La guerre en Ukraine a débuté il y a plus de quatre mois. Combien la France a-t-elle accueilli de déplacés ?

Nous avons franchi le seuil des 100 000 Ukrainiens accueillis en France. Nous avons d’abord été un pays de transit, notamment vers l’Espagne, qui a ouvert son marché du travail aux Ukrainiens depuis quelques années alors qu’en France, avant la guerre, on ne recensait que 19 000 Ukrainiens sur le territoire. Dans les premières semaines du conflit, la SNCF a acheminé 10 000 personnes de Paris vers l’Espagne alors que plus de 15 000 Ukrainiens entraient en France par les Alpes-Maritimes pour continuer leur route vers l’Espagne. On ne comprenait pas pourquoi la France plafonnait autour de 50 000 déplacés accueillis. Elle manquait vraisemblablement de notoriété et d’attractivité aux yeux des déplacés. A titre de comparaison, la Pologne accueille près de 1,2 million d’Ukrainiens, l’Allemagne, 800 000, l’Espagne, 140 000, et le Royaume-Uni, 86 000.

Mais alors même qu’on s’interrogeait sur la fin de la crise, les arrivées ont continué d’augmenter et, avant l’été, nous avons fait la bascule vers les 100 000 déplacés. Même si la tendance est plutôt à la baisse, nous continuons d’accueillir chaque semaine environ 300 personnes, notamment en provenance de l’Italie. Sans doute du fait de la qualité de l’accueil et de la solidarité des Français, des efforts des collectivités territoriales et des services de l’Etat. On peut dire que nous avons été capables de déployer un dispositif d’accueil digne et efficace. Plus de 18 000 enfants sont déjà scolarisés. C’est une prouesse. Les Ukrainiens sont incroyablement bien informés de cela.

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Il y a 3 heures, Ciders a dit :

Si la flotte russe en vient à devenir une flotte pirate, au-delà des problèmes légaux d'une telle approche, il faudra s'attendre à des saisies de navires russes ailleurs.

Elle ne sera pas la première, elle a été devancée par l'US Navy. :wink:

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il y a 2 minutes, Ciders a dit :

Il y a eu des tentatives il me semble ou des annonces de "attention, on va le faire".

Mais ça va aller, le pétrole iranien va revenir en grâce grâce aux efforts russes. :happy:

Non le cas de mai c'est une saisie ni plus ni moins pas une tentative.

"La cargaison a été transférée sur un autre navire affrété par les Etats-Unis", a précisé la source, sans fournir plus de détails.

Modifié par herciv
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il y a 2 minutes, herciv a dit :

Non le cas de mai c'est une saisie ni plus ni moins pas une tentative.

"La cargaison a été transférée sur un autre navire affrété par les Etats-Unis", a précisé la source, sans fournir plus de détails.

C'est quoi le cadre légal de cette saisie hormis l'extraterritorialité du droit US ? 

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