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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie


Messages recommandés

Le 29/08/2025 à 22:26, Wallaby a dit :

https://www.bbc.com/news/articles/c4gzd8gkr5jo (27 août 2025)

Un responsable de la Maison Blanche a qualifié la guerre actuelle entre la Russie et l'Ukraine de « guerre de Modi », du nom du Premier ministre indien Narendra Modi, intensifiant ainsi la pression sur Delhi pour qu'elle cesse d'acheter du pétrole à Moscou.

Les commentaires du conseiller commercial américain Peter Navarro ont été formulés quelques heures après l'entrée en vigueur, mercredi, des droits de douane américains de 50 % sur les produits indiens.

« Tout le monde en Amérique est perdant à cause de ce que fait l'Inde. Les consommateurs, les entreprises et tout le monde sont perdants, et les travailleurs sont perdants parce que les droits de douane élevés de l'Inde nous coûtent des emplois, des usines, des revenus et des salaires plus élevés. Et puis les contribuables sont perdants parce que nous devons financer la guerre de Modi », aurait-il déclaré.

Une raison de plus de citer l'indémodable maxime de Fernand Naudin

le-manager-ethique-les-cons-ca-ose-tout1

 

Il y a 20 heures, Cunégonde a dit :

La punchline : Trump (et le reste du monde) râlent sur l'Inde car elle s'empiffre de pétrole Russe malgré les sanctions. Et Trump d'utiliser cet argument pour leur coller plein gaz sur les tarifs douaniers.

Sauf que voilà qu'on découvre... que l'Inde est devenue le premier fournisseur de pétrole - très exactement, de diesel - à l'Ukraine.

Que ce pétrole soit russe, iranien ou autre chose, ça peut être un détail rigolo, mais ce n'est au fond que l'application de cette vérité que quand des pays s'amusent à se sanctionner mutuellement, les autres non seulement ne s'impliquent pas dans la dispute, mais s'adaptent pour continuer leurs affaires - voire pour faire leurs petites affaires

On peut aussi remarquer que beaucoup de pièces chinoises se retrouvent dans les drones russes... mais aussi dans les drones ukrainiens

Et si on y réfléchit bien, c'est en fait un comportement tout à fait normal pour Pékin, comme pour New Delhi

Un comportement de vrai neutre

 

Il y a 19 heures, Cunégonde a dit :

Oh bordel. C'est le côté "piquant" de cette news :de quel côté qu'on la prenne, les ramifications sont tellement outrancières, c'est à pleurer de rire. Un troll pour toi, un autre troll pour toi... arrêtez de pousser bon sang, c'est promis, y aura du foutage de gueule pour tout le monde !

Dit autrement : faire des sanctions ça donne l'air c.. :mellow:

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Sinon, dans la série "Les boucs émissaires, comptez-vous !"

La Maison Blanche pense que l'Europe sape secrètement la fin de la guerre en Ukraine

Selon Axios, de hauts responsables de la Maison Blanche estiment que certains dirigeants européens soutiennent publiquement les efforts du président Trump pour mettre fin à la guerre en Ukraine, tout en essayant discrètement de réduire à néant les progrès réalisés en coulisses depuis le sommet en Alaska. (...)

Deux semaines après le sommet entre le président Trump et le président russe Vladimir Poutine, peu de progrès tangibles ont été réalisés pour mettre fin à la guerre. Les collaborateurs frustrés de Trump affirment que la responsabilité incombe aux alliés européens, et non à Trump ni même au président russe Vladimir Poutine. (...)

Axios a appris que les sanctions que les États-Unis exhortent l'Europe à adopter contre la Russie comprennent l'arrêt complet de tous les achats de pétrole et de gaz, ainsi que des droits de douane secondaires de l'UE sur l'Inde et la Chine, similaires à ceux déjà imposés à l'Inde par les États-Unis.

« Les Européens ne peuvent pas prolonger cette guerre et nourrir des attentes déraisonnables, tout en attendant des États-Unis qu'ils en supportent le coût », a déclaré un haut responsable de la Maison Blanche à Axios. « Si l'Europe veut intensifier cette guerre, c'est son choix. Mais elle courra à sa perte alors qu'elle était sur le point de remporter la victoire. » Ce qu'ils pensent : les Européens pousseraient Zelensky à attendre un « meilleur accord », une approche maximaliste qui a exacerbé la guerre, selon l'entourage de Trump. Les responsables américains estiment que les responsables britanniques et français sont plus constructifs. Mais ils se plaignent que d'autres grands pays européens veulent que les États-Unis supportent l'intégralité du coût de la guerre, sans s'impliquer eux-mêmes. (...)

Un haut responsable de la Maison Blanche a déclaré à Axios que Trump envisageait sérieusement de se retirer des efforts diplomatiques jusqu'à ce que l'une des parties, voire les deux, commencent à faire preuve de plus de souplesse. « Nous allons rester en retrait et observer. Laissons-les se battre pendant un certain temps et voyons ce qui se passe », a déclaré le responsable.

 

Soit dit en passant, les propositions américaines à l'Europe de sanctions secondaires contre Chine et Inde sont du vrai foutage de gueule. Washington se garde bien de "sanctionner" la Chine, les industriels américains ayant prévenu que des droits de douane élevés sur les produits chinois mettraient toutes leurs chaînes de valeur sens dessus dessous. Qu'à cela ne tienne, dit le gouvernement américain, les Européens peuvent le faire !

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il y a 4 minutes, Alexis a dit :

Les responsables américains estiment que les responsables britanniques et français sont plus constructifs

Alors çà je me m'attendais pas qu'on se retrouve du bon côté de la barrière. Pas vu les italiens, les polonais ou les allemands par contre.

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il y a 4 minutes, Alexis a dit :

Sinon, dans la série "Les boucs émissaires, comptez-vous !"

La Maison Blanche pense que l'Europe sape secrètement la fin de la guerre en Ukraine

Selon Axios, de hauts responsables de la Maison Blanche estiment que certains dirigeants européens soutiennent publiquement les efforts du président Trump pour mettre fin à la guerre en Ukraine, tout en essayant discrètement de réduire à néant les progrès réalisés en coulisses depuis le sommet en Alaska. (...)

Deux semaines après le sommet entre le président Trump et le président russe Vladimir Poutine, peu de progrès tangibles ont été réalisés pour mettre fin à la guerre. Les collaborateurs frustrés de Trump affirment que la responsabilité incombe aux alliés européens, et non à Trump ni même au président russe Vladimir Poutine. (...)

Axios a appris que les sanctions que les États-Unis exhortent l'Europe à adopter contre la Russie comprennent l'arrêt complet de tous les achats de pétrole et de gaz, ainsi que des droits de douane secondaires de l'UE sur l'Inde et la Chine, similaires à ceux déjà imposés à l'Inde par les États-Unis.

« Les Européens ne peuvent pas prolonger cette guerre et nourrir des attentes déraisonnables, tout en attendant des États-Unis qu'ils en supportent le coût », a déclaré un haut responsable de la Maison Blanche à Axios. « Si l'Europe veut intensifier cette guerre, c'est son choix. Mais elle courra à sa perte alors qu'elle était sur le point de remporter la victoire. » Ce qu'ils pensent : les Européens pousseraient Zelensky à attendre un « meilleur accord », une approche maximaliste qui a exacerbé la guerre, selon l'entourage de Trump. Les responsables américains estiment que les responsables britanniques et français sont plus constructifs. Mais ils se plaignent que d'autres grands pays européens veulent que les États-Unis supportent l'intégralité du coût de la guerre, sans s'impliquer eux-mêmes. (...)

Un haut responsable de la Maison Blanche a déclaré à Axios que Trump envisageait sérieusement de se retirer des efforts diplomatiques jusqu'à ce que l'une des parties, voire les deux, commencent à faire preuve de plus de souplesse. « Nous allons rester en retrait et observer. Laissons-les se battre pendant un certain temps et voyons ce qui se passe », a déclaré le responsable.

 

Soit dit en passant, les propositions américaines à l'Europe de sanctions secondaires contre Chine et Inde sont du vrai foutage de gueule. Washington se garde bien de "sanctionner" la Chine, les industriels américains ayant prévenu que des droits de douane élevés sur les produits chinois mettraient toutes leurs chaînes de valeur sens dessus dessous. Qu'à cela ne tienne, dit le gouvernement américain, les Européens peuvent le faire !

Quels progrès depuis le sommet d'Anchorage ? :laugh:

Ils ne peuvent pas reconnaitre une fois pour toutes que 1, ils sont nuls et 2, totalement partisans dans cette affaire ? Quant à l'idée de se retirer pour que ça marche, elle est totalement antinomique avec la propagande selon laquelle POTUS 47 a arrêté sept conflits ou dix en six mois et sans bouger les oreilles.

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L'Union européenne envisage d'agir plus rapidement sur les questions de politique étrangère, un domaine qui exige généralement un accord unanime, où la Hongrie a bloqué à plusieurs reprises les actions en faveur de l'Ukraine et d'opposition à la Russie, a rapporté Bloomberg sur le point d'août. 30.

https://english.nv.ua/nation/eu-considering-new-legal-mechanisms-for-decisions-without-unanimity-to-circumvent-hungary-s-veto-50541258.html

Selon un document distribué aux États membres avant une réunion informelle des ministres des affaires étrangères de l'UE à Copenhague le 30 août, vue par Bloomberg, un groupe d'une dizaine de pays a exploré des options juridiques inexploitées pour utiliser le vote à la majorité qualifiée au lieu de l'unanimité. L'UE n'a pas immédiatement répondu à la demande de commentaires de Bloomberg.

Bloomberg a noté que l'ancien Premier ministre italien et président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a plaidé en faveur de l'élargissement du vote à la majorité qualifiée dans son rapport influent 2024 sur la compétitivité européenne. Ce point de vue a été repris par d'autres personnalités, dont l'actuelle présidente de la BCE, Christine Lagarde.

La Hongrie s'est toujours opposée aux initiatives liées à l'Ukraine, et les États membres de l'UE sont de plus en plus impatients avec les actions de Budapest, rapporte Bloomberg.

En août 29, la Hongrie a refusé de signer une déclaration condamnant les frappes russes contre l'Ukraine cette semaine-là, qui a tué 25 personnes et endommagé le bâtiment de la mission de l'UE à Kiev.

La directrice de la politique étrangère de l'UE, Kaja Kallas, a critiqué le blocage en cours de la Hongrie, qui s'est nearvenir un fonds de 6,6 milliards de dollars (7,7 milliards de dollars), destiné à rembourser les États membres pour l'équipement envoyé à l'Ukraine, a écrit Bloomberg. Kallas a noté qu'une fois débloqués, les fonds pourraient être utilisés pour acheter des équipements américains pour l'Ukraine dans le cadre d'une initiative récemment développée coordonnée par l'OTAN.

« Tous les pays aujourd’hui soulevaient cette question du déblocage. Vous n’avez pas besoin d’en faire partie, mais laissez d’autres le faire, » a déclaré M. Kallas, ajoutant que la Hongrie a rejeté diverses « voies » proposées par l’UE.

Selon Bloomberg, le document présente les options juridiques existantes, telles que l'obtention de l'approbation du Conseil européen pour des domaines spécifiques dans lesquels les décisions pourraient alors être prises à la majorité qualifiée.

Lire aussi :

«Ensemble avec la Slovaquie et la Hongrie»: l'UE devrait approuver ce paquet de sanctions contre la Russie cette semaine - Stefanishyna

Il détaille également les mécanismes potentiels de « filet de sécurité » que les pays pourraient maintenir, tout en soulignant que le consensus reste la base du bloc.

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Une petite pensée émue pour ceux qui pensent encore sincèrement que les US se donnent les moyens (et je ne doute pas que leurs administrations sauraient quoi faire) d'éviter une jonction Chine-Russie...Inde.

Des incantations depuis le début. Lu ce matin dans cet article : Anchorage fut le dernier clou dans le cercueil du fantasme stratégique visant à contrer un rapprochement Chine-Russie. 

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/09/01/a-tianjin-la-chine-centre-du-monde-anti-occidental_6637988_3210.html

D’autres viennent afficher la solidité de leur convergence, profonde et durable, au premier rang desquels Vladimir Poutine, qui reste quatre jours en Chine. M. Xi et lui se voient régulièrement, plus de 40 fois la dernière décennie, leurs chefs de la diplomatie se parlent tous les mois, les deux pays se coordonnent au plus près sans entrer dans une alliance militaire que rejette la Chine. M. Poutine rend la réciproque au président chinois présent à Moscou pour sa propre parade, le 9 mai.

Ils affirment ainsi qu’en aucun cas les ouvertures faites par Trump à Poutine, à Anchorage, en Alaska, en août, n’ont affecté la relation sino-russe, et qu’au contraire la Chine n’a pas à se voir reprocher son soutien diplomatique et industriel à la Russie, maintenant que M. Poutine a été accueilli dignement aux Etats-Unis et que ses conseillers voient régulièrement ceux de M. Trump.

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il y a 27 minutes, pascal a dit :

On ne peut quand même pas dire que l'Inde entretienne d'excellent rapport avec la Chine ... c'est un euphémisme

En effet. Pour pousser New Delhi à un rapprochement avec Pékin, il faut donc y aller assez fort. C'est ce qu'a fait Trump en ordonnant à l'Inde de cesser une partie de son commerce avec la Russie, sous peine de protectionnisme massif contre eux

C'était donner le choix à l'Inde entre d'une part donner le contrôle de sa politique à Washington parce qu'il a un gros bâton (enfin pas si gros que ça) et d'autre part envoyer un bras d'honneur au président américain. Leur choix n'est pas une surprise

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Un rappel réaliste de Lecornu dans une interview au Parisien

La Russie mène sa guerre et la mènera le plus longtemps qu’elle le peut, il ne faut pas être naïf. Dans une culture soviétique KGB, gagner du temps, tromper son partenaire, ses adversaires, fait partie d’une stratégie russe bien connue. Ces frappes, on les connaissait plutôt jadis l’hiver, quand la ligne de front était gelée. On voit désormais une augmentation significative des frappes sur des infrastructures civiles, en plus du grignotage qui s’opère sur la ligne de front. Si la diplomatie occidentale avance, la Russie, elle, ne recule pas

Voilà. Soit Moscou finira par s'épuiser devant la défense inébranlable de Kiev, et devra alors mettre de l'eau dans son vin. Soit la défense ukrainienne finira par être ébranlée et Moscou prendra le contrôle de l'Ukraine, atteignant ses objectifs

Pas d'autre alternative réaliste

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Von der Leyen déclare l'Europe qui développe des plans précis pour l'envoi de troupes en Ukraine – médias

https://en.interfax.com.ua/news/general/1100903.html

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que l'Europe était en train d'élaborer des « plans précis » pour le déploiement de troupes multinationales en Ukraine dans le cadre des garanties de sécurité d'après-guerre. La déclaration a été faite dans un entretien avec le Financial Times (FT) publié dimanche.

Selon elle, ce contingent recevra l'appui des États-Unis.

"Le président Trump nous a assuré qu'il y aurait une présence américaine dans le cadre du filet de sécurité", a-t-elle déclaré. "C'était très clair et affirmé à maintes reprises."

Le déploiement du contingent, selon le rapport, implique la participation potentielle de dizaines de milliers de soldats européens, avec le soutien des États-Unis, y compris des systèmes de commandement et de contrôle, ainsi que des moyens de renseignement et de surveillance. La FT ajoute que cet accord a été conclu lors d'une conversation entre le président américain Donald Trump, le président ukrainien Volodymyr zelensky et les dirigeants européens le mois dernier.

En outre, selon les informations reçues par le FT de "trois diplomates familiers avec les plans", des dirigeants européens, dont le chancelier allemand Friedrich Merz, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, et la présidente de la CE, Ursula von der Leyen, devraient se réunir à Paris le 4 septembre à l'invitation du président français Emmanuel Macron pour poursuivre les discussions de haut niveau sur l'Ukraine.

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il y a 47 minutes, pascal a dit :

On ne peut quand même pas dire que l'Inde entretienne d'excellent rapport avec la Chine ... c'est un euphémisme

En effet, et comme le souligne Alexis, ce sommet et ces poignées de main sont d'autant plus remarquables à cet égard. Par delà les inimitiés, pour ne pas dire l'adversité, le rejet (ou a minima, la mise à distance) des partenaires occidentaux semble plus fort. On parle de diplomaties qui de surcroit, sont assez attachées aux symboles. 

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Von der Leyen: L'Europe a "un plan très explicite" pour envoyer aux troupes l'Ukraine après la guerre

https://nikvesti.com/en/news/politics/308630-von-der-leyen-europe-clear-plan-send-troops-ukraine

Les capitales européennes travaillent sur ses "plans assez explicites" pour le déploiement potentiel de troupes en Ukraine après la fin de la guerre avec la fin de la Russie.

C'est le président de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans l'interjeté auprès du Financial Times.

Au suivant, il y a un "phare routier clair" de Washington, qui est le cas pour le déploiement multinational de forces européennes avec le soutien des États-Unis.

"Les garanties de sécurité sont essentielles et absolument essentielles", a-t-il souligné.

Von der Leyen, qui est la défense des ministères "Coalition of the Willing" avait travaillé sur les détails pratiques, la structure de l'événement et l'événement des futurs contingents militaires. Cependant, la finale sera faite par les États, parce que eux-mêmes, comme Von der Leyen, « envoyer des troupes est l'une des décisions les plus souveraines du pays ».

La force est au sommet prévu du sommet des États membres, les troupes et les États-Unis fourniront des systèmes de code et de contrôle, des renseignements et des capacités. En ce qui concerne le président de la Commission européenne, ce concept est une conversation au cours de la conférence du Washington le mois dernier par le président américain Donald Trump, le président ukrainien Volodymyr zelenskyy et un certain nombre de dirigeants européens. Il s'agit de la poursuite prévue cette semaine à Paris à l'initiative d'Emmanuel Macron.

Von der Leyn, qui s'est rendu compte de la fin de l'accord de jeu, l'Ukraine aura besoin d'un "nombre important de troupes avec des armes modernes adéquates", et c'est l'UE que votre attitude statorification des forces armées d'Ukraine.

"La nature de la guerre a encore plus", yen, en soulignant la nécessité pour les armées européennes d'investir dans les drones, la partition d'accessoires, l'espace et les capacités du cyber.

Précédemment, Ursula von der Leyenz, résidente de la Commission européenne, est une visite à l'agence que la Bulgarie a fourni l'une des troisièmes armes de l'UE à l'Ukraine.

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il y a une heure, olivier lsb a dit :

Une petite pensée émue pour ceux qui pensent encore sincèrement que les US se donnent les moyens (et je ne doute pas que leurs administrations sauraient quoi faire) d'éviter une jonction Chine-Russie...Inde.

Des incantations depuis le début. Lu ce matin dans cet article : Anchorage fut le dernier clou dans le cercueil du fantasme stratégique visant à contrer un rapprochement Chine-Russie. 

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/09/01/a-tianjin-la-chine-centre-du-monde-anti-occidental_6637988_3210.html

D’autres viennent afficher la solidité de leur convergence, profonde et durable, au premier rang desquels Vladimir Poutine, qui reste quatre jours en Chine. M. Xi et lui se voient régulièrement, plus de 40 fois la dernière décennie, leurs chefs de la diplomatie se parlent tous les mois, les deux pays se coordonnent au plus près sans entrer dans une alliance militaire que rejette la Chine. M. Poutine rend la réciproque au président chinois présent à Moscou pour sa propre parade, le 9 mai.

Ils affirment ainsi qu’en aucun cas les ouvertures faites par Trump à Poutine, à Anchorage, en Alaska, en août, n’ont affecté la relation sino-russe, et qu’au contraire la Chine n’a pas à se voir reprocher son soutien diplomatique et industriel à la Russie, maintenant que M. Poutine a été accueilli dignement aux Etats-Unis et que ses conseillers voient régulièrement ceux de M. Trump.

Moui bof.

J'ai alimenter en large et en travers le fil Indien pour montrer que l'Inde mène une diplomatie de non-alignée. La brouille avec les US est réel mais elle ne signifie pas brouille avec l'occident. L'Inde continuera a chercher les bonnes relations avec le plus de monde possible. Sinon il n'y aurait pas de contrat rafale possible et "en même temps" de contrat SU-XX. Par contre il ne faut sous estimé l'insulte faite à MODI par Trump quand celui-ci s'est attribué les mérites de la fin de la guerre de SINDOOR.

Le rapprochement avec la Chine est commercial et la conséquence de la fermeture des frontière US pour les produits indiens (taxe de 50 % ou de 100% à ce stade c'est pareil). Il faut bien des débouché pour les produits indiens et comme les chinois ont aussi des problèmes de débouchés pour leur propre produits ...

Modifié par herciv
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Il y a 3 heures, herciv a dit :

Moui bof.

J'ai alimenter en large et en travers le fil Indien pour montrer que l'Inde mène une diplomatie de non-alignée. La brouille avec les US est réel mais elle ne signifie pas brouille avec l'occident. L'Inde continuera a chercher les bonnes relations avec le plus de monde possible. Sinon il n'y aurait pas de contrat rafale possible et "en même temps" de contrat SU-XX. Par contre il ne faut sous estimé l'insulte faite à MODI par Trump quand celui-ci s'est attribué les mérites de la fin de la guerre de SINDOOR.

Le rapprochement avec la Chine est commercial et la conséquence de la fermeture des frontière US pour les produits indiens (taxe de 50 % ou de 100% à ce stade c'est pareil). Il faut bien des débouché pour les produits indiens et comme les chinois ont aussi des problèmes de débouchés pour leur propre produits ...

L'inde est clairement le partenaire le plus en retrait de ces trois, mais les lourds contentieux Inde-Chine ne laissaient, a priori, pas présager d'une telle photo de famille. 

Il aura fallu l'hubris américaine pour déclencher ce rapprochement, qui est tout sauf une alliance (du moins pour l'Inde et pour le moment). 

Modifié par olivier lsb
orthographe
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il y a 31 minutes, Alexis a dit :

Un rappel réaliste de Lecornu dans une interview au Parisien

La Russie mène sa guerre et la mènera le plus longtemps qu’elle le peut, il ne faut pas être naïf. Dans une culture soviétique KGB, gagner du temps, tromper son partenaire, ses adversaires, fait partie d’une stratégie russe bien connue. Ces frappes, on les connaissait plutôt jadis l’hiver, quand la ligne de front était gelée. On voit désormais une augmentation significative des frappes sur des infrastructures civiles, en plus du grignotage qui s’opère sur la ligne de front. Si la diplomatie occidentale avance, la Russie, elle, ne recule pas

Voilà. Soit Moscou finira par s'épuiser devant la défense inébranlable de Kiev, et devra alors mettre de l'eau dans son vin. Soit la défense ukrainienne finira par être ébranlée et Moscou prendra le contrôle de l'Ukraine, atteignant ses objectifs

Pas d'autre alternative réaliste

Tiens, on remarquera que pour évoquer la Russie contemporaine, Lecornu s'en réfère au KGB d'antan. 

Comme quoi, l'analogie avec la situation d'il y a 40 ans est toujours pertinente et le MinArm constate que les choses n'ont pas tant changé. 

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il y a 3 minutes, olivier lsb a dit :

Il aura fallu l'hubris américaine pour déclencher ce rapprochement, qui est tout sauf une alliance (du moins pour l'Inde et pour le moment). 

On est bien d'accord. 

Le fond de ce rapprochement est purement commercial, arrange l'un et l'autre mais n’empêche pas les arrières pensée.

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Chancelier allemand Friedrich Merz: La guerre en Ukraine va durer longtemps

https://uawire.org/german-chancellor-friedrich-merz-the-war-in-ukraine-will-last-a-long-time

La guerre en Ukraine pourrait durer longtemps, a déclaré le chancelier allemand Friedrich Merz le dimanche 31 août, dans une interview avec le diffuseur DF.

Selon le chef du gouvernement allemand, les guerres se terminent soit par « la défaite militaire d’une partie », que ni Moscou ni Kiev sont proches d’aujourd’hui, ni par « l’épuisement économique et/ou militaire », ce qui, selon lui, n’est pas non plus évident à l’heure actuelle.

Merz a souligné que l'Europe et les États-Unis s'emploient à mettre fin à la guerre « dès que possible ». Cependant, la fin la plus rapide serait possible « si l’Ukraine capitule, se rendait et perdait son indépendance », mais ce n’est « pas une option », a déclaré le chancelier. Dans ce scénario, le prochain pays serait menacé, « et quelques jours plus tard - nous-mêmes », a averti Merz.

Interrogé sur le déploiement éventuel de troupes terrestres occidentales en Ukraine après un cessez-le-feu, Merz a déclaré qu'il ne s'agissait « pas d'un sujet principal parmi les alliés de Kiev » en ce moment. « La priorité numéro un soutient l’armée ukrainienne afin qu’elle puisse défendre son pays sur le long terme », a-t-il souligné.

« Je veux que les États-Unis travaillent avec nous aussi longtemps que possible pour essayer de résoudre ce problème », a déclaré le chancelier, ajoutant que la diplomatie est un processus long et laborieux. Merz a déclaré qu'il n'y avait pas eu autant d'efforts diplomatiques en faveur d'un règlement pacifique de la guerre en Ukraine au cours des trois dernières années et demie que ces dernières semaines. Le travail est maintenant axé sur la préparation de la « prochaine réunion », mais « vous ne pouvez pas vous attendre à ce que tout du jour au lendemain aille bien », a déclaré le dirigeant allemand.

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La grande banque chinoise aurait arrêté les paiements en Russie après les sanctions de l'UE.

https://kyivindependent.com/key-chinese-bank-reportedly-halts-russia-payments-after-eu-sanctions/

La banque commerciale rurale de Heihe en Chine a cessé d'accepter des paiements en provenance de Russie après avoir été soumis aux sanctions de l'Union européenne, a rapporté le journal russe Vedomosti sur le rapport de septembre. 1.

Heihe, un petit prêteur rural, était l'une des dernières banques chinoises disposées à traiter des transactions pour des organisations de crédit non sanctionnées russes après que de grandes banques chinoises ont coupé ces services.

De nombreuses petites et moyennes entreprises russes se sont déplacées à Heihe à la suite de restrictions antérieures.

L'UE a sanctionné Heihe le 18 juillet pour avoir fourni des services de crypto-actifs qui auraient aidé la Russie à contourner les sanctions. Les mesures ont pris effet le 9 août, empêchant les entités de l'UE de s'engager auprès de la banque. Les paiements auraient duré plusieurs semaines, mais ont été bloqués la semaine dernière.

Vedomosti a cité les importateurs disant que Heihe attribuait la suspension à « l'adaptation des infrastructures ».

Alors que la Chine revendique la neutralité dans la guerre de la Russie contre l'Ukraine, elle a fourni à Moscou la technologie à double usage et continue d'acheter du pétrole russe, renforçant indirectement l'effort de guerre de la Russie.

Malgré les États-Unis Les menaces du président Donald Trump de droits de douane secondaires, Pékin a promis de continuer à acheter du brut russe, citant des « intérêts nationaux ».

Le rapport intervient alors que le président russe Vladimir Poutine a rencontré le président chinois Xi Jinping en Chine le 1er septembre, lors du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai, soulignant la dépendance de Moscou vis-à-vis de Pékin au milieu de la pression occidentale.

À la suite de la réunion, Kirill Dmitriev, directeur du Fonds russe d'investissement direct, a annoncé qu'il prévoyait d'annoncer de "nouveaux projets d'investissement" avec la Chine dans les prochains jours.

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il y a 32 minutes, herciv a dit :

Chancelier allemand Friedrich Merz: La guerre en Ukraine va durer longtemps

https://uawire.org/german-chancellor-friedrich-merz-the-war-in-ukraine-will-last-a-long-time

 

il y a 32 minutes, herciv a dit :

Selon le chef du gouvernement allemand, les guerres se terminent soit par « la défaite militaire d’une partie », que ni Moscou ni Kiev sont proches d’aujourd’hui, ni par « l’épuisement économique et/ou militaire », ce qui, selon lui, n’est pas non plus évident à l’heure actuelle.

Tiens, encore un qui comme Lecornu injecte une dose de réalisme :smile:

 

il y a 32 minutes, herciv a dit :

Cependant, la fin la plus rapide serait possible « si l’Ukraine capitule, se rendait et perdait son indépendance », mais ce n’est « pas une option », a déclaré le chancelier. Dans ce scénario, le prochain pays serait menacé, « et quelques jours plus tard - nous-mêmes », a averti Merz.

Merz force un peu le trait tout de même en déclarant que juste après les pays Baltes (je suppose qu'il pense à eux) l'Allemagne serait menacée "quelques jours plus tard"

Enfin ça dépend de ce qu'on entend par "menace" bien sûr. Les troupes russes à Berlin, même si Washington s'éloignait complètement et même si Poutine était prêt à aller plus loin dans la mobilisation de la Russie, ce n'est qu'un cauchemar. Le territoire allemand à portée de missile courte portée russe c'est possible bien sûr mais... c'est déjà le cas. Kaliningrad qu'à 500 km de Berlin

 

il y a 32 minutes, herciv a dit :

Merz a déclaré qu'il n'y avait pas eu autant d'efforts diplomatiques en faveur d'un règlement pacifique de la guerre en Ukraine au cours des trois dernières années et demie que ces dernières semaines. Le travail est maintenant axé sur la préparation de la « prochaine réunion », mais « vous ne pouvez pas vous attendre à ce que tout du jour au lendemain aille bien », a déclaré le dirigeant allemand.

Juste. Les négociations pour mettre fin à la guerre du Vietnam par exemple ont duré de 1968 à 1973 date des accords de Paris, et la guerre n'a trouvé sa conclusion définitive qu'en 1975... sept ans plus tard

Il convient de noter au passage qu'un processus de paix négocié ne garantit pas que le résultat de la guerre sera un compromis politique. Nul n'appelerait le résultat de la guerre du Vietnam un compromis :mellow:

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Il y a 22 heures, herciv a dit :

Alors çà je me m'attendais pas qu'on se retrouve du bon côté de la barrière. Pas vu les italiens, les polonais ou les allemands par contre.

Tant qu'on ne te remercie pas d'être le bon toutou qui se laisse mettre la laisse autour du cou..

Il ya plusieurs façon d'interprêter ce type de discours. Si flatter un égo, permet de faire payer la note de service, je te flatte quand tu veux.

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Il y a 2 heures, olivier lsb a dit :

Tiens, on remarquera que pour évoquer la Russie contemporaine, Lecornu s'en réfère au KGB d'antan. 

Comme quoi, l'analogie avec la situation d'il y a 40 ans est toujours pertinente et le MinArm constate que les choses n'ont pas tant changé. 

Lecornu la joue surtout facile : il fait ressortir les trop' de la propagande pré 90, et du lavage de cerveau post 90 (avec de beaux moments de réécriture de l'histoire puis de post-vérité). Quand je vois comme certains courent, ils auraient tort de se priver !

Car après tout, il est bien évident qu'avant le KGB vidéo-surveillait alors que la CIA vidéo-protégeait.

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il y a 15 minutes, rendbo a dit :

Car après tout, il est bien évident qu'avant le KGB vidéo-surveillait alors que la CIA vidéo-protégeait.

Tu ne peux pas les confondre ! Le KGB qui espionne, c'est une chose. La CIA qui se renseigne, tout autre chose

Même différence qu'entre le bon chasseur et le mauvais chasseur :happy:

 

Cela dit Lecornu n'a pas prétendu que la CIA aurait été le bon chasseur ?

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Il y a 3 heures, herciv a dit :

Von der Leyen déclare l'Europe qui développe des plans précis pour l'envoi de troupes en Ukraine – médias

https://en.interfax.com.ua/news/general/1100903.html

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que l'Europe était en train d'élaborer des « plans précis » pour le déploiement de troupes multinationales en Ukraine dans le cadre des garanties de sécurité d'après-guerre. La déclaration a été faite dans un entretien avec le Financial Times (FT) publié dimanche.

Selon elle, ce contingent recevra l'appui des États-Unis.

"Le président Trump nous a assuré qu'il y aurait une présence américaine dans le cadre du filet de sécurité", a-t-elle déclaré. "C'était très clair et affirmé à maintes reprises."

Le déploiement du contingent, selon le rapport, implique la participation potentielle de dizaines de milliers de soldats européens, avec le soutien des États-Unis, y compris des systèmes de commandement et de contrôle, ainsi que des moyens de renseignement et de surveillance. La FT ajoute que cet accord a été conclu lors d'une conversation entre le président américain Donald Trump, le président ukrainien Volodymyr zelensky et les dirigeants européens le mois dernier.

En outre, selon les informations reçues par le FT de "trois diplomates familiers avec les plans", des dirigeants européens, dont le chancelier allemand Friedrich Merz, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, et la présidente de la CE, Ursula von der Leyen, devraient se réunir à Paris le 4 septembre à l'invitation du président français Emmanuel Macron pour poursuivre les discussions de haut niveau sur l'Ukraine.

Oui oui... "L'Europe"

...Mais sans l'allemagne.

Ou alors "après la guerre".

Guerre qui "ne finira jamais".

...

D'accord.

C'est TROLLESQUE.

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Il y a 3 heures, olivier lsb a dit :

L'inde est clairement le partenaire le plus en retrait de ces trois, mais les lourds contentieux Inde-Chine ne laissent à priori par présager d'une telle photo de famille. 

Il aura fallu l'hubris américaine pour déclencher ce rapprochement, qui est tout sauf une alliance (du moins pour l'Inde et pour le moment). 

Le rapprochement avait commencé avant Trump. Sans dire qu'il n'y a plus aucun contentieux entre eux ils ont des rapports important avec la Chine ne serait-ce qu'au travers des BRICS qui ont justement servis à rapprocher les postions. On ne peut donc pas vraiment parler d'un bouleversement de la position indienne. En fait c'est plutôt le contraire parce que limiter les liens diplomatique et commerciaux avec la Russie serait une première pour l'Inde. Manifestement Trump n'a pas réussit cet exploit et franchement y a rien d'étonnant à ça.

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il y a 41 minutes, rendbo a dit :

Lecornu la joue surtout facile : il fait ressortir les trop' de la propagande pré 90, et du lavage de cerveau post 90 (avec de beaux moments de réécriture de l'histoire puis de post-vérité). Quand je vois comme certains courent, ils auraient tort de se priver !

Car après tout, il est bien évident qu'avant le KGB vidéo-surveillait alors que la CIA vidéo-protégeait.

Je me demandais quand la CIA allait ressortir dans cette discussion, je ne suis pas déçu !

Il n'était pourtant absolument pas question de critiquer un service de renseignement pour son travail de renseignement ou même d'ingérence. Je respecte la fonction et le rôle, dans tous ses aspects illégaux et immoraux, quel qu'en soit le pays d'origine.

Croire en revanche que le FSB et le SVR de Poutine, l'ancien kégébiste entouré d'anciens kégébistes, auraient changé de logiciel, c'est une incantation d'occidental qui plaque tout sur sa grille de lecture chronologique. Le temps politique et stratégique ne s'écoule pas pareil: il n'y a eu que deux mandats politique en Russie depuis la chute du mur, et le second ressemble fortement à un reset soviétique, le communisme en moins...

Rasoir d'Ockham: j'ai la faiblesse de croire que le MinArm fait partie des personnages les mieux renseignés de la république. Au demeurant, inutile d'aller chercher bien loin sur cette thématique: tout le monde dit la même chose, et j'avoue avoir du mal à comprendre ceux qui voudrait croire que le pays a fondamentalement changé depuis l'URSS.

 

Le Sénat écrit dans son rapport sur les influences étrangères malveillantes :

https://www.senat.fr/rap/r23-739-1/r23-739-1_mono.html

La guerre hybride, en particulier dans sa dimension informationnelle, est profondément inscrite dans la tradition stratégique russe. Comme le relève l'historien David Colon : « la désinformation s'inscrit en Russie dans une tradition vieille de plusieurs siècles. L'État russe, en effet, depuis Catherine II et Grigori Potemkine, a fait de la manipulation des perceptions une politique nationale tandis que l'armée russe a poussé à la perfection l'art de la tromperie militaire (maskirovska) »56(*).

Cette tradition a su s'adapter à la nouvelle donne technique liée à l'avènement du numérique : « aux notions occidentales de “ cybersécurité ” et de “ cyberdéfense ” qui mettent en avant les contenants (infrastructures, terminaux), la doctrine militaire russe préfère depuis longtemps celles de “ sécurité informationnelle ” et de “ défense informationnelle ”, qui associent les contenants et les contenus pour qualifier un terrain de conflictualité virtuel, “ l'espace informationnel ”. (...) Depuis les années 1970, la doctrine militaire russe s'appuie sur la notion de “ contrôle réflexif ” qui consiste à influencer la perception qu'ont les adversaires de leur environnement en agissant sur les “ sphère informationnelle ” (...), soit pour encourager l'adversaire à agir dans un sens donné, soit pour créer la confusion et paralyser sa décision »57(*). [...]

Enfin, l’appartenance passée de Vladimir Poutine au FSB, héritier du KGB, continue d’assurer à d’actuels ou anciens membres des services secrets russes des places de choix dans l’appareil d’État, mais aussi et surtout à la tête de grandes entreprises.

 

L'assemblée nationale écrit dans son rapport d'enquête (Présidence RN, peu suspecte de complaisance avec le pouvoir Macroniste !) sur les ingérences des puissances étrangères

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/opendata/RAPPANR5L16B1311-t1.html#_Toc256000018

La rapporteure rappelle qu’un certain nombre de pratiques hostiles de la Russie, ou plus exactement du Kremlin, vis-à-vis des États occidentaux s’inscrivent dans une forme de continuité par rapport à l’époque soviétique. Le phénomène des ingérences est en réalité ancien si l’on songe à la période de la Guerre froide.

Cette filiation a été mise en exergue à plusieurs reprises au cours des auditions. M. Thomas Gomart, directeur de l’IFRI, parle de « continuité entre les traditions impériales, soviétique et post-soviétique » en Russie, notamment au travers du rôle joué par son appareil de sécurité. [...]

RT utilise des procédés rhétoriques visant à renvoyer ses interlocuteurs à leurs propres contradictions (méthode du tu quoque, appelé whataboutism par les Anglo-Saxons) ou encore à entraîner la confusion et la désorientation en mélangeant éléments factuels, vrais ou faux, et expressions d’opinion afin d’aboutir à une mise en équivalence de points de vue contradictoire.

Celle-ci s’inscrit dans une stratégie russe « de confusion et de subversion » – M. Manuel Lafont Rapnouil, directeur du CAPS. Les médias russes à l’international ont ainsi pour but d’amplifier des mouvements divers, propres aux pays concernés, pour polariser les débats dans les sociétés démocratiques et accroître des conflits, certes préexistants mais ainsi exacerbés. 

 

Et le MinArm ne dit pas autre chose.... mais on peut aussi choisir de nier l'expertise de ceux qui savent et faire l'autruche. 

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