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Marine américaine dans le futur.


desertfox

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Faut que ça fasse la taille du tube.

@+, Arka

Je pense que c'est juste pour un demonstrateur qu'il on fait ca avec le tube tom, a priori il est plus pratique d'utiliser des conteneur en tube torpille, ca permet une grosse economie d'espace ... un seul conteneur - taille torpille - rechargable au sec, et juste des capsule a changement de milieur de la taille du missile inséré dans le conteneur torpille qui sert juste a la chasse, au déroulage de la liaison de donnée et a la connectique avec le soum. Les allemands ont mis 2 missiles en longueurs et 2 dans le diametre, le réserve de volume semble occupé par le systeme de chasse "silencieuse" et les bobines de fibres optiques

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  • 1 month later...

Une réflexion à méditer y compris chez nous ...

Les réductions de personnel un levier à manipuler avec une certaine prudence

Corlobé

Des équipages insuffisants peuvent mettre les marins en danger

Par Rédacteur en chef.

Publié le 19 octobre 2009, dernière mise à jour le 19 octobre 2009.

Lorsque le croiseur américain Port Royal s’est échoué au large d’Hawaï en février dernier, les enquêteurs ont identifié des causes liées au matériel et au personnel. Une partie des instruments de navigation du navire, comme le sondeur ne fonctionnait. L’équipage n’avait donc aucun moyen de savoir ce qui se passait.

Mais l’enquête a aussi révélé 2 autres problèmes, qui devient bien trop courant au sein des bâtiments de surface américain : le commandant manquait de sommeil et les veilleurs qualifiés avaient été affectés à d’autres tâches.

Ces 2 problèmes — trop de travail et pas assez de monde pour le faire — sont les conséquences d’une réduction importante de la taille des équipages des bâtiments américains, une pratique appelée “un équipage optimal”, qui réduit lentement les effectifs des bâtiments de la flotte.

Les conséquences, illustrées par des documents internes, ne sont pas à prendre à la légère :

Horaires de travail accrus et réduction des précieux temps de repos,

Réduction des effectifs affectés à l’entretien préventif et aux réparations,

Personnel expérimenté affecté à d’autres tâches et jamais remplacé,

Disponibilité moindre des bâtiments et parfois des accidents.

Selon un rapport de l’inspecteur général de la Navy, les problèmes de personnel sont le point dont les commandants d’unité se plaignent le plus.

Selon un marin, les conditions de travail se sont fortement dégradées : les marins accomplissent leur quart, puis vont effectuer leur travail avant de reprendre leur quart, sans même avoir le temps de dormir ou de manger.

Pour les officiers subalternes, les effets sont encore pires, puisque, en plus de leur travail et de leur quart, ils doivent se former pour obtenir leur qualification.

Mais le commandement de la Navy semble avoir pris conscience du problème de sécurité et d’efficacité au combat que cela pose. Et les premières décisions (fusion d’escadrilles, augmentation d’effectifs) commencent à être prises.

Mais il est peu probable que ces mesures aillent très loin. Ce qui coute le plus cher sur un navire, c’est son équipage. C’est pourquoi le commandement de la Navy conserve la même politique de réduction des équipages, parce que chaque poste supprimé d’un équipage, c’est autant d’argent que la Navy peut dépenser ailleurs.

C’est ce qui explique que depuis 2002, les croiseurs et les destroyers de l’US Navy ont perdu entre 40 et 50 membres d’équipage, les frégates de 30 à 40, et ce, alors même que les matériels n’ont pas changé : ils exigent toujours une attention permanente et un entretien couteux en temps.

La réduction de l’effectif total de la Navy, moins 60.000 marins en 6 ans, masque en fait que de nombreuses créations ont eu lieu dans le même temps : création du Navy Expeditionary Combat Command, et augmentation des effectifs des démineurs et des unités de génie.

Dans la flotte, d’autres changements ont été mis en place pour réduire les effectifs : suppression de la maintenance préventive des matériels non-essentiels, réduction des effectifs lors des périodes de disponibilité limitée.

Cette dynamique, extrapolée à toute la Navy, fait que des équipages réduits permettent d’économiser des milliards.

Et le besoin de personnel pour les guerres en Irak et en Afghanistan a aussi ponctionné les équipages : ce sont les individual augmentees. Bien qu’ils ne soient plus à bord, pour la bureaucratie de la Navy, ils font toujours partie de l’équipage et ne sont donc pas remplacés. Et les chiffres officiels des équipages des bâtiments peuvent être trompeurs.

Et lorsque les bâtiments sont au port, des membres de leur équipage est prélevé par le commandant du port pour effectuer des gardes ou d’autres tâches, plutôt que de s’entraîner, se reposer ou réparer leur matériel.

Au total, la Navy a adopté une culture du faire-semblant — de compter en permanence sur des marins qui sont “temporairement” absents ou n’ont même jamais été là.

“Le problème est que chaque commandant fera son devoir, accomplira sa mission. Chaque marin fera toujours son travail. Mais à quel prix ? Fatigue, faible taux de fidélisation et, peut-être, des accidents.” explique un marin.

Un marin du destroyer John Paul Jones a compté que les membres de son équipage avaient dormi de 3 à 5 heures par nuit pendant des semaines. Et le manque de sommeil n’est pas seulement désagréable. Il peut aussi être mortel, explique le Capt. Nicholas Davenport, expert de la fatigue au centre de sécurité naval.

“La fatigue peut avoir plusieurs conséquences. La plus évidente, c’est quand les gens s’endorment pendant leur quart ou leur travail. Il y a aussi les ‘micro-sommeils’ pendant une seconde ou 2, et la personne ne s’en rend pas compte. Plus on est fatigué, plus les fonctions cognitives se dégradent.”

Les conséquences peuvent être dramatiques pour un commandant ou un officier de quart dont on attend qu’il prenne des décisions importantes.

Et le manque de personnel ne provoque pas seulement le manque de sommeil. Dans un cas parmi d’autres, un opérateur sonar a passé 6 mois sur les 7 d’un déploiement à servir au mess des officiers parce que le bateau manquait de serveurs.

Une étude a même permis de lier la fréquence des accidents à l’importance du manque de personnel sur les frégates de l’US Navy.

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Voilà une affaire qui démontre (aux quelques politiques qui pourraient être en mesure de le comprendre) qu'à trop vouloir économiser sur le personnel on risque fort d'y perdre sur les deux tableaux (humain et matériel). Ca peut virer au "lose-lose" à la place du "win-win" officiellement vendu.

Pour les FREMM ou "Suffren", j'ai pas les connaissances me permettant de juger si 108 et 70 membres d'équipage c'est suffisant, ou si c'est trop juste.

Tout est question de juste milieu, car quand on voit que la frégate russe "Neustrashimy" entrée en service en 1993 (juste avant la "FLF Lafayette") a un équipage de 210 hommes pour 3600 tonnes, on se dit que le manque d'automatisation conduit au sur-effectif et à la promiscuité.

Les PA de la classe Nimitz ont quleque 6000 hommes d'équipage, sans doute que pour ceux de la classe "Gerald Ford" ce sera à peine 3000 ?

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  • 1 month later...

"Word on Capitol Hill is that the Quadrennial Defense Review should result in the demise of two Navy car­rier groups and the Marines’ Expeditionary Fighting Vehicle. On top of that, the Joint Strike Fighter pro­gram is likely to lose a so-​​far uncer­tain num­ber of planes and the Air Force looks to lose two air wings..... Our col­leagues at Inside Defense are report­ing that a draft Pentagon direc­tive would result in extend­ing, “devel­op­ment by at least a year, reduce pro­duc­tion by approx­i­mately 100 air­craft and require the addi­tion of bil­lions of dol­lars to the effort through 2015."

la suite : http://www.dodbuzz.com/2009/12/09/qdr-likely-kills-two-carriers-efv/

-> La Navy pourrait perdre 100 F35 et 2 groupes de porte-avions. Les Marines pourraient perdre l'EFV. L'Air Force pourrait perdre 2 groupes aériens.

Il y a de quoi mettre le feu au Congrès !

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Scénario déjà prévu depuis quelques années, et écrit en autre dans ''Flottes de combat 2006'' dont j'avait fait un résumer pour le wiki :

Selon l’édition 2006 de Flottes de combat, il apparaît probable qu’à partir de 2012/2013, la Marine ne puisse conserver son format actuel de 12 super porte-avions de plus de 100 000 t et qu’il sera réduit à 10 unités. Même constat au sujet de ses 12 grands porte-hélicoptères d’assaut de 40 000 t qui seraient aussi réduit à 10 à partir de 2011.

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"Word on Capitol Hill is that the Quadrennial Defense Review should result in the demise of two Navy car­rier groups and the Marines’ Expeditionary Fighting Vehicle. On top of that, the Joint Strike Fighter pro­gram is likely to lose a so-​​far uncer­tain num­ber of planes and the Air Force looks to lose two air wings..... Our col­leagues at Inside Defense are report­ing that a draft Pentagon direc­tive would result in extend­ing, “devel­op­ment by at least a year, reduce pro­duc­tion by approx­i­mately 100 air­craft and require the addi­tion of bil­lions of dol­lars to the effort through 2015."

la suite : http://www.dodbuzz.com/2009/12/09/qdr-likely-kills-two-carriers-efv/

-> La Navy pourrait perdre 100 F35 et 2 groupes de porte-avions. Les Marines pourraient perdre l'EFV. L'Air Force pourrait perdre 2 groupes aériens.

Il y a de quoi mettre le feu au Congrès !

Ce n'est pas étonnant quand on pense ce qui a été gaspillé pour la guerre non justifiée en Irak : l'équivalent d'au moins 15 groupes de PA ! Il y a un moment où même la toute puissante amérique doit payer pour ses erreurs, et je crois que ce moment est venu (d'ailleurs s'ils peuvent conserver 10 groupes de PA c'est encore pas mal) 
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  • 2 weeks later...

Diego Garcia devrait recevoir un dock flottant pour accueillir jusqu'à 4 sous marins et pourra réparer et ravitailler les SSGN Ohio :

http://www.corlobe.tk/article17336.html

Il y a déja Guam dans le Pacifique si je ne me trompe, il reste à trouvé une base pour eux du coté de la Méditerranée ou de l'Europe  :lol:

Est ce que Holy Loch en Écosse accueille toujours des sous marins US ?

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Un article intitulé “How the United States Lost the Naval War of 2015″ décrit la destruction et le naufrage du porte-avions USS George Washington, en mer de Chine, au cours d’une guerre navale en 2015.

Ce récit d’anticipation a été publié par la revue Orbis, du Foreign Policy Research Institute de Philadelphie. Son auteur est James Kraska, un ancien consultant en politique et stratégie de l’US Joint Chiefs of Staff. Selon lui, la puissance navale américaine est en déclin et dans le même temps, celui de la Chine est en forte ascension.

Kraska décrit une attaque de l’USS George Washington, qui navigue au large du Japon, par un missile balistique anti-navires (ASBM). Ce type de missiles serait déjà en service dans les forces chinoises. Il s’agit d’une variante du missile stratégique DF-21 (CSS5), équipé de senseurs pour le guidage terminal. Cela lui permet de décapiter un groupe de porte-avions (Carrier Strike Group) américain.

En plus de la menace de ce nouveau missile, Kraska cite aussi la vulnérabilité des bâtiments de l’SU Navy face aux nouveaux sous-marins chinois. En octobre 2006, un sous-marin classique de la classe “Song” a fait surface en plein milieu d’une force américaine escortant le porte-avions USS Kitty Hawk. S’il s’était agi d’une situation réelle de guerre, l’US Navy aurait pû perdre un de ses porte-avions.

James Kraska critique l’affaiblissement de la politique internationale des Etats-Unis et celui de l’US Navy, qui a passé beaucoup de temps et d’entraînement dans les opérations de paix ou de sécurité maritime, au détriment de la préparation d’une guerre navale. Et, réellement, nous pouvons constater, aux travers des différents incidents survenus ces dernières années, que le niveau d’entraînement de l’US Navy est en déclin.

Dans le même temps, la Chine a investi beaucoup et s’est entraîné pour remporter une guerre en mer. Ce n’est pas pour rien que le commandant de la marine chinoise, l’amiral Liu Huaqing, a affirmé que “le 21è siècle sera le siècle de la mer”.

http://www.corlobe.tk/article17545.html

Le missile balistique anti-navire, une menace de plus pour les porte-avions.

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Il y a une grosse différence entre temps de paix et temps de guerre.

Pour le cas du missile balistique, faudra me dire comment la Chine a repérer ce navire. En plus ce scénario est simpliste, il existe une chaine de détection de départ et de suivie de missile ICBM. De plus, l'escorte d'un PA doit bien avoir un croiseur avec des SM-3 ou carrément l'usage d'un KEM depuis soit l'Alaska ou les USA.

Ce que je pense la marine USA maintient le minimum syndical pour permettre l'accroissement du niveaux des technologies.

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Le sujet est abordé par le dernier DSI

Missile D25 devant évoluer vers une portée de 3000 km, les informations seraient données par un système de radars terrestre (en attendant des informations satellites?)

Cette menace est prise très au sérieux par les parlementaires US du congrès et les responsables de l'US NAVY (cf le nombre d'ARLEIGHT BURKE commandés qui eux ont une capcité ABM avec le système AEGIS / SM3 contrairement aux ZUMWALT

Petit à petit la chine se dote des moyens de contrer une réaction de l'US NAVY à une action de la chine contre TAIWAN:

Guerre navale assymétrique (une nuée de patrouilleurs équipés de missiles anti navire)

les sous marins

les ICBM

Voila qui ressemble fort à une défense multi couche

Cela étant dit l'US NAVY semble réagir... enfin quid de la survie des installations radars en cas de conflit (voila une belle cible pour les B2)

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J’avais passé l’an dernier quelque temps à me faire quelques réflexions personnelles (en pur amateur !) sur cette histoire de missile balistique chinois contre des navires en mer. Je me permets ici de les remettre en forme et de les rendre à nouveau publiques.

1)

Aucun cas de test d’un tel système n’a jamais été reporté.

L’auteur américain de l’article serait plus crédible s’il avait pu en citer un seul cas de test. Il est évident qu’un tel système d’arme entièrement nouveau - ogive balistique très manœuvrable et dotée d’un autodirecteur (éventuellement associée avec un réseau de satellites de désignation) – ne peut pas être mis au point sans un seul test…

La question du test préalable du système n’est d’ailleurs pas seulement un problème de technicien. Il y a une implication stratégique et politique majeure. Imaginez que vous êtes le président chinois : vous voulez donner une leçon aux ricains et vous donnez l’ordre d’attaquer un GAN américain en Mer de Chine. Mais si l’attaque échoue, eh bien vous allez passer alors une très très mauvaise soirée, je vous le garantis. Il va falloir soigneusement choisir les mots pour expliquer à la Maison Blanche ce que vous avez voulu faire alors que vous vous retrouvez beaucoup moins fort que ce que vous le pensiez une demi-journée plutôt…

2)

Apparemment les américains ne seront pas capables (ou trop stupides) pour s’en prendre aux radars, aux vedettes, aux drones ou aux avions de reconnaissance (et demain aux satellites) qui guideront le système. Et un système aveugle fait déjà moins peur…

3)

Le système chinois est-il si avancé que les américains ne seront pas capables de mettre en place des leurres contre l’autodirecteur de l’ogive ?

4)

Une défense terminale reste possible car les croiseurs Aegis ne seront probablement pas tous réservés à la défense du Japon ou de l’Alaska contre les fusées nord-coréennes.

5)

Les ICBM chinois portent des ogives d’environ une tonne.

L’ogive chinoise est sûrement un bel objet technique : dans une enveloppe capable de résister à la rentrée, elle contient une charge militaire suffisante sur un coup unique pour un porte avion taille Nimitz, un autodirecteur et son alimentation électrique et aussi des propulseurs de manœuvre pour le tout. Il faut être conscient qu’elle est largement plus compliquée à réaliser que celle des intercepteurs anti-missile US qui ont sur elle l’avantage de a) ne pas avoir a entrer dans l’atmosphère donc pas de bouclier donc plus léger b) qu’un autodirecteur infrarouge est suffisant alors que les chinois ont besoin d’un radar c) pas de charge militaire donc léger d) que les propulseurs sont tout petits parce que la masse à manœuvrer est petite (pour les chinois il y a la charge militaire, le bouclier de rentrée, l’alim électrique du radar, le radar…). Et ces intercepteurs US ne marchent pas très bien d’où le recours à de nombreux tests (voir mon point 1 ci-dessus).

6)

Il faut un autodirecteur radar dans l'ogive parce que le porte-avion avançant à 25/30 nœuds couvre un peu moins d’un kilomètre à la minute. Donc entre le départ du missile, et faisant l’hypothèse que les informations qu’on lui communique sur sa cible n’ont pas déjà une ou deux minutes de retard, et son arrivée à 3.000 kilomètres de distance, il se passe environ dix minutes et donc environ 10 kilomètres d’écart entre la cible et l’ogive.

7)

Le missile devant manœuvrer, il doit allumer son autodirecteur loin (à 20 km ? à 50 km ?) pour avoir le temps de se déporter suffisamment (10 km sur 20 en balistique pur c’est énorme !!) Allumer loin l’autodirecteur, c’est perdre la discrétion et cela suppose de la puissance électrique dans une ogive qui contient déjà beaucoup de choses lourdes nous l’avons vu plus haut.

8)

L’autodirecteur lui-même est une merveille : d’en haut du ciel il discrimine sur le mur de réflexion que constitue la surface de la mer l’anomalie liée à la présence d’un navire (Rappel : la mer est réfléchissante pour les ondes radar sinon on détecterait les sous-marins en plongée avec un radar depuis un avion). Ce n’est pas comme notre Exocet qui détecte ses cibles en silhouette sur l’horizon (ou elles se voient comme le nez au milieu de mon visage). Donc l’autodirecteur chinois est capable de « voir » une anomalie de 20 mètres de haut à une distance de 20 ou 50 km d’altitude. Difficile mais peut etre faisable, mais avoir pu mettre le tout dans le volume réduit d’une ogive balistique ou l’antenne ne peut pas être physiquement beaucoup plus grande que celle de notre missile MICA, moi je dis "Chapeau bas !" Evidement comme on l’a vu plus haut, il ne peut pas être brouillé (alors que ceux du Harpoon ou de l’Exocet peuvent l’être). Re-"Chapeaux bas!" aux glorieux techniciens chinois…

9)

Tout cela me semble reposer un peu sur le mythe de l’arme balistique invulnérable et toute puissance (comme le V2 allemand de 1945), mais si l’on y regarde un peu plus exactement, on s’aperçoit que :

A)

Si la vitesse des ogives est considérable dans l'espace (exemple 7 km/s pour un ICBM), beaucoup moins dans les couches denses de l'atmosphère en fin de vol avec seulement de l'ordre de Mach 3 dans les tous derniers kilomètres. Sans vouloir vous saouler avec des éléments de mécanique céleste [Référence : http://perso.numericable.fr/wolf424/univers.ovni/rentrees/duree.html], la vitesse de rentrée d'un corps est relativement indépendante de la forme de l'objet (sa "finesse") avec les résultats suivants:

Le freinage par l'atmosphère commence à 100/120 km d'altitude

7 km/s à 60 km d'altitude

6 km/s à 50 km d'altitude (et 6 g négatifs à encaisser)

2 km/s entre 35 et 40 km d'altitude

1 km/s (soit Mach 3) à 25 km d'altitude

En résumé, dans les derniers kilomètres, on ne va pas si vite que l’on soit impossible à intercepter. Le « Sea Wolf » anglais (1980) est réputé avoir en essais intercepté des obus de 114 mm. Et les missiles mer-air ont fait des progrès depuis trente ans…

B)

La puissance d'impact: l'image de l'impact d'un (ou une?) météorite est trompeuse, comme le serait aussi l'image intuitive du choc de deux billes dures l'une contre l'autre. Une ogive ou un obus d'artillerie contre le pont d'un navire, c'est comme une balle de fusil contre une paroi de bois. Cela transperce en faisant un trou net exactement du diamètre de l'ogive et en projetant les débris du pont comme éclats à haute vitesse dans toutes les directions. Et ainsi de suite, un pont après l'autre jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'énergie cinétique ou plus de ponts à traverser… Si on veut des dégâts plus massifs, on a besoin d'un explosif à l'intérieur de l'ogive, qui alors deviendra elle-même la source des éclats supplémentaires. C'est ce qu'ont compris les artilleurs de la fin du 19ieme siècle quand sont apparus les nouveaux canons en acier de l'époque permettant de hautes vitesses initiales : ils sont passés des boulets de marine en fonte pleins aux obus creux et explosifs. Une ogive (non nucléaire) délivrée par un missile balistique se compare finalement assez bien aux obus de la "grande artillerie de marine". Exemple: le Richelieu, le Hood ou le Bismarck de 1941 tirait des obus d'environ 800/900 kg qui avaient une vitesse d'impact à disons 25 km d'environ 600/700 m/s (soit environ Mach 2). Ici on va un plus vite (ce qui double l’énergie cinétique) mais pas tellement plus... Les obus de l'époque comprenaient une charge explosive interne (de 22 kg de shellite dans l'obus anglais de 381mm/15inch sur une masse totale du projectile de 879 kg). En résumé : surement suffisant pour mettre hors de combat ("mission kill") une frégate, dangereux mais non mortel sur un impact unique pour un porte-avion géant, sauf si on touche une chaudière nucléaire ou des munitions.

9)

L’idée d’un tel système est une très bonne nouvelle pour les USA. Disposant de moyens technologiques seulement légèrement en retard par rapport à ceux de la Chine, ils devraient logiquement avoir développé eux aussi un système similaire. Monté sur leurs missiles Minuteman (9,600 km de portée) et guidés par des satellites (et ca les américains en ont !) ou mieux par des SNA silencieux (ils en ont aussi… et beaucoup…des SNA qui ainsi n’auront plus besoin de ne jamais se dévoiler lors de la frappe), les USA pourraient depuis les silos situés dans plaines du cœur de leur pays-continent frapper de manière imparable et en moins d’une demi-heure n’importe quelle cible mobile en mer sur la planète presque entière. C'est enfin la guerre en pantoufles !

Or, les USA n’ont pas développé un tel système alors que si un pays en a les moyens techniques, c’est eux en premier et qu’il leur donnerait un atout formidable puisqu’ils sont les seuls (avec les russes ?) avoir déjà les moyens indispensables de désignation des cibles (satellites ou mieux, les SNA). Pourquoi n’ont-ils pas ce système ? Parce que les obstacles techniques sont très grands comme j’ai voulu le montrer.

10)

Et même si les chinois avaient vraiment cette hypothétique arme tueuse de porte-avion, cela ne résoudrait pas leur problème militaire face aux USA. Se retrouver en guerre contre les USA et une guerre devenue « sérieuse » après la destruction d’un ou deux Nimitz et plusieurs milliers de marins et aviateurs, cela veut dire :

A)

La perte en une seconde des milliards de dollars et plus de bons du trésor US que détient la Chine et sur lesquels les USA feraient immédiatement défaut (et qui seraient invendables à quiconque pour la même raison).

B)

Le minage des ports chinois (Shanghai,…) par lesquels passent les exportations qui sont environ 50% du PIB de la Chine d’aujourd’hui. Les américains seraient certes alors privés de machines à laver neuves et de T-shirts, mais les chinois c’est leur substance économique même qui sera atteinte.

C)

La perte des approvisionnements pétroliers (la Chine est désormais le deuxième importateur de pétrole au monde devant le Japon), parce que les USA resteront les maîtres des océans même sans porte avions.

D)

On peut me dire que les chinois utiliseront alors l’arme suprême. Ils le peuvent. Mais, si on introduit l’hypothèse thermonucléaire, alors pas besoin de se fatiguer à développer ce concept de missile balistique antinavire : personne n’a jamais prétendu que les GAN, même américains, survivraient plus de quelques heures si on en vient là...

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- L'auto-directeur terminal du RV est probablement IIR, les vitesses terminale sont compatible.

- Le RV est probablement téléguidé au début par une imagerie externe, sûrement satellitaire, ou aéroportée.

- Aegis a du mal avec les vitesse de rentrée d'un ICBM ... il a déjà du mal avec des missile haut supersonique. De plus si bébé tombe bien verticalement sur le GAN il sera dans l'angle mort du SPY.

- Les RV sont sacrément blindé ... et tout la surface sensible - antenne, liaison de donnée, pilotage vectoriel etc. - est a l'arrière, sauf l'optique IR.

- Pour les vitesses il y a moyen d'avoir des RV plus aérodynamique qui freine moins et avec des vitesse terminale intéressante genre mach 4/5.

- La charge militaire sera sûrement une vulgaire masse, un PA qui se prends un "carreau" acier de 150kg a mach 5 ... va le traverser de part en part. A supposer que l'ICBM embarque 6 a 10 charge de ce type ... et que 4 ou 5 touchent le PA va être sérieusement esquinté.

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Je pense que cet article est aussi un moyen aux USA de faire réagir les politiques et les amiraux face à un déclin supposé de la Navy.

Alors que l'A-stan et les opérations terrestres pompent bcp de crédits, la Chine se profile comme le prochain Japon des américains. Dans ce cadre là, de telles études (qui font penser aux War Games du Naval War College des années 30) seraient-elles avant tout destinées à re-booster la réflexion stratégique autour de ce que devra être la Navy dans 30 ans face à une APL en plein renouveau ?

Après, la crédibilité de ce type de menace n'est peut-être pas le plus important... ce qui compte pour les USA c'est de penser l'après CVN (tel qu'il existe aujourd'hui) ou l'après DDG 51

Le carrier strike date du début des années 40 peut être qu'une nouvelle réflexion stratégique se met en place aux USA ?

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- L'auto-directeur terminal du RV est probablement IIR, les vitesses terminale sont compatible.

- Le RV est probablement téléguidé au début par une imagerie externe, sûrement satellitaire, ou aéroportée.

- Aegis a du mal avec les vitesse de rentrée d'un ICBM ... il a déjà du mal avec des missile haut supersonique. De plus si bébé tombe bien verticalement sur le GAN il sera dans l'angle mort du SPY.

- Les RV sont sacrément blindé ... et tout la surface sensible - antenne, liaison de donnée, pilotage vectoriel etc. - est a l'arrière, sauf l'optique IR.

- Pour les vitesses il y a moyen d'avoir des RV plus aérodynamique qui freine moins et avec des vitesse terminale intéressante genre mach 4/5.

- La charge militaire sera sûrement une vulgaire masse, un PA qui se prends un "carreau" acier de 150kg a mach 5 ... va le traverser de part en part. A supposer que l'ICBM embarque 6 a 10 charge de ce type ... et que 4 ou 5 touchent le PA va être sérieusement esquinté.

Le tir ainsi que le calcul de la cible d'un ICBM est aisée, les américains vont certainement détecté le flash et prévenir le CVN de l'attaque. Il commencera des manœuvres d'évitement à plus de 20 nœuds voir plus. Les frégates s'éloigneront pour plus facilement couvrir le secteur et utilisé leurs SM3 (capacité ICBM testé et réussie). Il est même possible que des intecepteurs (GBM) partiront d'Alaska et tenteront de le détruire (dépasse la vitesse d'un ICBM).

Ça donne beaucoup de si et de la.

Mais reste à expliquer comme on vas faire pour savoir si c'est une attaque nucléaire ou pas, car je pense que la NORAD vas passer de 2 voir à 1 de suite et que les risques que tout passe en EMERGCON soient un risque majeur de la fin de la Chine.

Ça reste un scénario à la transformers 2.

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  Vous avez des sources pour le profil des vitesses de rentrée de MIRV? Parce que le lien de Chaba part de satellites et autres débris à l'aérodynamique plutôt pourrie. Enfin on doit pouvoir moduler légèrement la vitesse avec un système d'aérofreins.

  A noter qu'aucun système de la BMD n'a été testé contre des cibles manoeuvrantes ni avec leurres je crois.

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... SM3 (capacité ICBM testé et réussie)

Les SM3 n'ont aucune capacité reconnue contre les ICBM ... seulement contre les MRBM et contre les satellites en orbite basse. Ni IRBM ni ICBM ...

En trajectoire semi ballistique on peut très bien avoir des performance d'IRBM sur des distances "tactiques" de quelques centaines de kilomètres.

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  • 5 weeks later...

Voici un long dossier (19 pages) sur l'avenir de l'USN dont j'ai mit juste les 1eres sur mon post.

En gros, le prix des navires explosent trop vite par rapport aux budgets disponibles, de 1,2 milliards de  $ (valeur 2009) en moyenne par navire en 1980, on est passé à 2,5 ou 2,7...

http://www.cbo.gov/ftpdocs/108xx/doc10877/01-20-NavyShipbuilding.pdf

Statement of Eric J. Labs

Senior Analyst for Naval Forces and Weapons

The Long-Term Outlook for the U.S. Navy’s Fleet

before the Subcommittee on Seapower and Expeditionary Forces

Committee on Armed Services U.S. House of Representatives

January 20, 2010

Mr. Chairman, Congressman Akin, and Members of the Subcommittee, I appreciate the opportunity to appear before you today to discuss the challenges that the Navy is facing in its plans for building its future fleet. Specifically, the Subcommittee asked the Congressional Budget Office (CBO) to examine three matters: the Navy’s draft shipbuilding plan for fiscal year 2011, the effect that replacing Ohio class submarines with a new class of submarines will have on the

Navy’s shipbuilding program, and the number of ships that may be needed to support ballistic missile defense from the sea. CBO’s analysis of those issues indicates the following:

■ If the Navy receives the same amount of money for ship construction in the next 30 years that it has over the past three decades—an average of about $15 billion per year in 2009 dollars—it will not be able to execute its fiscal year 2009 plan to increase the fleet from 287 battle force ships to 313.1 As a result, the draft 2011 shipbuilding plan drastically reduces the number of ships the Navy would purchase

over 30 years, leading to a much smaller fleet than either the one in the 2009 plan or today’s fleet.

The draft 2011 shipbuilding plan increases the Navy’s stated

requirement for its fleet from 313 ships to 324, but the production schedule in the plan would buy only 222 ships, too few to meet the requirement. The Navy’s current 287-ship fleet consists of 239 combat ships and 48 logistics and support ships. The 2009 plan envisioned expanding the fleet to a total of 322 ships by 2038: 268 combat ships and 54 logistics and support ships. In contrast, under the draft 2011 plan, the fleet would decline to a total of 237 ships by 2040: 185

combat ships and 52 logistics and support ships.2

CBO’s preliminary estimate is that implementing the draft 2011

shipbuilding plan would cost an average of about $20 billion per year for all activities related to ship construction (including modernizing some current surface combatants and refueling ships’ nuclear reactors). A more detailed estimate will follow after the Navy formally submits its final 2011 plan to the Congress in February with the President’s budget request.

Replacing the 14 ballistic missile submarines (SSBNs) of the Ohio class —which are due to start reaching the end of their service lives in the late 2020s—with 12 new SSBNs could cost about $85 billion. If the Navy received that amount in addition to the resources needed to carry out the draft 2011 plan (which includes funding for those new submarines),

it could probably purchase the additional ships identified in the "alternative construction plan" that accompanied the draft 2011 plan, because CBO’s preliminary estimate of the cost of that alternative plan is an average of about $23 billion per year over 30 years.

Sea-based ballistic missile defense, a relatively new mission for the Navy, could require a substantial commitment of resources. That commitment could make it difficult for the Navy to fund other ship programs.

Before discussing those issues, however, let me briefly recap CBO’s analysis of the 2009 shipbuilding plan as a point of departure for examining the draft 2011 plan.

The Navy’s 2009 Shipbuilding Plan and the Effects of Extending Current Funding Levels

For much of the past decade, the Navy spent an average of about $13 billion a year (in 2009 dollars) on shipbuilding: approximately $11 billion to construct new ships and $2 billion to refuel nuclear-powered aircraft carriers and submarines and to modernize surface combatants. In a report to this Subcommittee, CBO estimated that carrying out the Navy’s 2009 plan to build and sustain a 313-ship fleet would cost far more than that: a total of about $800 billion (in 2009 dollars) over 30 years—or an average of almost $27 billion a year (see Table 1).3 Those costs would include the purchase of 296 new ships, nuclear refuelings of aircraft carriers and submarines, and the purchase of mission modules for littoral combat ships (LCSs). New-ship construction alone would cost about $25 billion a year, including new ballistic missile submarines.

The Navy’s cost estimate for implementing the 2009 plan was only slightly lower than CBO’s projection. The Navy estimated that it would need to spend a total of about $750 billion over the 30-year period of the 2009 plan—or an average of about $25 billion per year for all shipbuilding activities and about $23 billion per year for new-ship construction alone. In contrast to the similarity between CBO’s and the Navy’s estimates for the 2009 plan, CBO’s estimates for the 2007 and 2008 shipbuilding plans were approximately 30 percent to 35 percent higher than the Navy’s estimates (which were substantially smaller than the service’s estimate for its 2009 plan).

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