g4lly Posté(e) le 21 janvier 2018 Share Posté(e) le 21 janvier 2018 L'OTAN a propos de l'invasion de la Syrie ... Quote NATO makes first statement over Turkey's Afrin operation, says all countries have right to self-defense Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 21 janvier 2018 Share Posté(e) le 21 janvier 2018 Il y a 13 heures, herciv a dit : Et voilà erdogan a eu sa permission russe. http://www.lefigaro.fr/international/2018/01/20/01003-20180120ARTFIG00133-l-armee-turque-attaque-les-kurdes-au-nord-de-la-syrie.php Oui bon l'article a un titre bien putassier vu qu'il ne cite aucun document vu, et ne se base que sur l'analyse d'un gars spécialiste de la question... Allez, en mode <complot ON>, vous trouvez pas qu'il y a unune possibilité de billards à 18 bandes : afin de faire payer le tir sur le Su, laisser les Turcs entrer puis les embourber en fournissant des moyens anti chars au Kurdes ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 21 janvier 2018 Share Posté(e) le 21 janvier 2018 Il y a 10 heures, g4lly a dit : L'OTAN a propos de l'invasion de la Syrie ... Ca serait bien que tu fournisse la citation complète : ce que j'ai entr'apperçu ne dit pas ce que tu relaies... bien qu'on puisse avoir des réserves. Paris aurait condamné l'agression. -- Question : on a beaucoup entendu dire que les turcs attaquaient les alliés des USA (et donc que les USA lâchaient les kurdes, n'est-ce pas...) mais, à Afrin, je n'ai souvenir d'avoir entendu parler de troupes américaines ; au contraire, j'ai souvenir que les russes avaient communiqué sur leur rôle d'interposition. Sputnik soutient d'ailleurs que, contrairement aux annonces turques, des observateurs russes sont toujours à Afrin. Je conviens que ça pourrait être faux et qu'ils se sont peut être barrés, mais présenter le bazar comme un lâchage US a un petit côté mesquin-sans-frontière... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 22 janvier 2018 Share Posté(e) le 22 janvier 2018 Il y a 15 heures, zx a dit : Etant donné que les kurdes sont considérés comme des alliés des USA, il semble que Damas, la Russie les traitent comme la cible suivante à éliminer. ce que la Turquie semble vouloir s'occuper avec leur bénédiction. Ce qui doit poser problème vis à vis de l'otan L'OTAN a toujours soutenu la Turquie contre les Kurdes y a aucune raison que ça change aujourd'hui. Les turcs se sont abstenus tant que leurs alliés de l'OTAN avaient besoin des Kurdes contre Daesh, une fois cette affaire finis on revient au fondamentaux. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 22 janvier 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 janvier 2018 (modifié) Il y a 6 heures, nemo a dit : L'OTAN a toujours soutenu la Turquie contre les Kurdes y a aucune raison que ça change aujourd'hui. Les turcs se sont abstenus tant que leurs alliés de l'OTAN avaient besoin des Kurdes contre Daesh, une fois cette affaire finis on revient au fondamentaux. C'est exactement ça il me semble. De ce que j'ai compris, à la fin des guerres les Kurdes se retrouvent très souvent dindons de la farce. C'est leur situation stratégique qui veut ça. Y a des peuples comme ça qui sont abonnés à "pas de chance". Les Polonais pour donner un autre exemple. S'il faut résumer la guerre civile syrienne du point de vue qui nous intéresse le plus en France, c'est-à-dire la lutte contre l'Etat Islamique notre ennemi, ce sont les Kurdes qui ont fait le plus clair du boulot - avec aide occidentale principalement aérienne. Et à la fin ce sont les Kurdes qui se font cou.llonner. Il y a 9 heures, Boule75 a dit : présenter le bazar comme un lâchage US a un petit côté mesquin-sans-frontière... Juste, car ce ne sont pas seulement les Américains qui lâchent les Kurdes. C'est tout le monde. Et il est vrai aussi que la Russie essaiera sans doute de profiter de la situation du point de vue propagande en soulignant que Moscou lui soutient ses alliés - le gouvernement syrien en l'occurrence. Du point de vue des stricts intérêts américains, je me demande cela dit s'il ne pourrait pas être préférable de soutenir les Kurdes mordicus. Cela pourrait être le meilleur moyen de conserver un rôle incontournable dans la région : - Les Kurdes seraient pour Washington des alliés sûrs, pour la bonne et simple raison qu'ils n'ont personne d'autre, aucune autre option que l'Amérique. Situation similaire à la Pologne, en beaucoup plus dur puisque les Kurdes sont en pleine guerre tandis que les Polonais évidemment non. Et la loyauté des Polonais envers les Américains est déjà impressionnante, cela permet d'imaginer celle que pourraient manifester les Kurdes. Expulser les Etats-Unis du Moyen-Orient deviendrait encore plus difficile, pratiquement impossible - Si dans la région tout le monde en a contre les Kurdes, c'est précisément parce que placés où ils sont ils dérangent tout le monde : Syrie, Turquie évidemment, Irak, même un peu Iran. Donc la puissance mondiale qui les soutiendrait s'assurerait un levier puissant auprès de toutes les puissances de la région - Enfin du point de vue moral, les Etats-Unis se placeraient en soutien du petit David contre les gros Goliath. Napoléon a laissé un mauvais souvenir en Europe, sauf en Pologne car ce pays avait été libéré par les troupes françaises de l'occupation par ses puissants voisins - et a d'ailleurs repayé l'Empereur d'une loyauté extrême. Les puissances coalisées contre Napoléon pouvaient se présenter comme défenseurs de la liberté contre l'occupant... sauf en Pologne, où c'était l'exact inverse. De même, il serait fort utile pour les Etats-Unis de défendre la liberté d'un peuple, cela aiderait à défendre leur image plutôt que toujours apparaître comme le Goliath de l'affaire et puis ça fait un certain temps que ça ne leur est plus arrivé Bien sûr, le prix de l'alliance avec les Kurdes serait probablement l'alliance avec la Turquie, d'autant plus avec l'autocrate énervé qui est à sa tête. Mais je ne suis pas sûr que cette alliance ait eu beaucoup de valeur pour Washington dernièrement, et puis bien sûr les Etats-Unis pourraient fort bien la perdre de toute façon... les Turcs ont d'autres choix eux, à l'inverse des Kurdes, et les œillades entre Recep et Vladimir sont de plus en plus prolongées, ces deux-là pourraient sauter le pas un de ces jours. Une alliance américano-kurde pourrait prendre la forme de soutien à l'établissement d'un Etat fédéral kurde à cheval sur la Syrie et l'Irak et à la reconnaissance internationale de cet Etat, à commencer par sa reconnaissance unilatérale le moment venu. Il y a après tout un principe international de droit à l'indépendance des peuples dépendants. Bien sûr, le soutien inclurait des "armes létales" - je crois que c'est l'expression consacrée ? - contre les puissances qui pourraient menacer l'indépendance de ce nouvel Etat. Et suivant que la Turquie les ennuierait trop, ou pas tant que ça, Washington pourrait modérer le soutien de son allié kurde aux frères luttant pour la cause sur le territoire turc... ou au contraire les soutenir à fond. D'ailleurs, pour peu qu'ils trouvent quelque bon diplomate à la fois suffisamment dur et suffisamment discret, peut-être les Américains parviendraient-ils à conserver leurs bases en Turquie, utilisant justement l'influence directrice qu'ils auraient su gagner sur leur allié kurde pour qu'Ankara comprenne bien que la volonté de Washington de conserver ces facilités est une "proposition qui ne se refuse pas" ? Ça a l'air d'une gageure certes, mais qui a dit qu'il est impossible de n'avoir que des amis... même si certains le sont vraiment, et d'autres plutôt parce qu'ils ont le bras tordu dans le dos, et que ça fait mal mince ? Modifié le 22 janvier 2018 par Alexis 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 22 janvier 2018 Share Posté(e) le 22 janvier 2018 2 hours ago, Alexis said: - Les Kurdes seraient pour Washington des alliés sûrs, pour la bonne et simple raison qu'ils n'ont personne d'autre, aucune autre option que l'Amérique. Le gros avantage avec les kurdes c'est surtout que ce sont des socialistes avec un agenda socialiste ... donc remarquablement progressiste par rapport a toute la faune locale. C'est le seul camp avec Bachar a n’être pas islamisme plus ou moins radical. Après ce sont certes des sunnites avec des traditions très sunnites dans la société kurdes ... d’où le fait que certain vote AKP en Turquie. Mais la branche activiste c'est tout l'inverse. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 22 janvier 2018 Share Posté(e) le 22 janvier 2018 (modifié) Il y a 1 heure, g4lly a dit : Le gros avantage avec les kurdes c'est surtout que ce sont des socialistes avec un agenda socialiste ... donc remarquablement progressiste par rapport a toute la faune locale. C'est le seul camp avec Bachar a n’être pas islamisme plus ou moins radical. Après ce sont certes des sunnites avec des traditions très sunnites dans la société kurdes ... d’où le fait que certain vote AKP en Turquie. Mais la branche activiste c'est tout l'inverse. C'est une partie de leur problème le jour ou les tazus soutiendront des mouvements socialistes, particulièrement dans la région, est pas prêt d'arriver. Non du bon féodal de préférence bien islamiste ça on aime bien et on soutient mais de vilain coco, par contre... Modifié le 22 janvier 2018 par nemo 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 22 janvier 2018 Share Posté(e) le 22 janvier 2018 Visiblement la Turquie a décidé d'attaquer les SDF sur la frontiere a l'est de la Syrie. On parle de combat a Al Kahtanya et à Serikaniye. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 24 janvier 2018 Share Posté(e) le 24 janvier 2018 http://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/syria-conflict-turkey-afrin-kurds-manbij-ypg-us-latest-a8174826.html (23 janvier 2018) M. Erdogan profite d'une vague de soutien patriotique en Turquie pour l'opération sur Afrin pour arrêter des dizaines de politiciens, journalistes et militants accusés de critiquer l'offensive. Beaucoup de personnes arrêtées, souvent pour des postes critiques dans les médias, appartiennent au parti pro-kurde HDP. "Les journalistes voient leurs portes défoncées sans que personne ne frappe ", a déclaré Ayhan Bilgen, porte-parole du HDP. "Les gens ont peur des claviers, des stylos, des mots et de l'écriture." 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 25 janvier 2018 Share Posté(e) le 25 janvier 2018 Il y a 18 heures, Wallaby a dit : http://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/syria-conflict-turkey-afrin-kurds-manbij-ypg-us-latest-a8174826.html (23 janvier 2018) M. Erdogan profite d'une vague de soutien patriotique en Turquie pour l'opération sur Afrin pour arrêter des dizaines de politiciens, journalistes et militants accusés de critiquer l'offensive. Beaucoup de personnes arrêtées, souvent pour des postes critiques dans les médias, appartiennent au parti pro-kurde HDP. "Les journalistes voient leurs portes défoncées sans que personne ne frappe ", a déclaré Ayhan Bilgen, porte-parole du HDP. "Les gens ont peur des claviers, des stylos, des mots et de l'écriture." Que de mauvais journaliste.... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) le 30 janvier 2018 Share Posté(e) le 30 janvier 2018 Citation Ankara (AFP) - Les autorités turques ont arrêté mardi onze membres d'une association de médecins ayant critiqué l'offensive turque en cours dans le nord de la Syrie, durcissant leur campagne visant à mettre au pas toute voix discordante. L'Union des médecins de Turquie (TTB) a annoncé à l'AFP que les 11 membres de son instance dirigeante, le Conseil central, dont son président Rasit Tükel, avaient été arrêtés dans différentes villes du pays. Le bureau du procureur d'Ankara avait ouvert une enquête contre la TTB à la suite d'une plainte déposée par le ministère de l'Intérieur contre cette association pour avoir publié mercredi dernier un communiqué critiquant implicitement l'offensive affirmant qu'elle posait "un problème de santé publique". Ce communiqué a suscité l'ire du président turc Recep Tayyip Erdogan qui a vivement fustigé la TTB dimanche. "En disant "non à la guerre", ils disent "oui à la tyrannie" (?) C'est cela la saleté, c'est à cette position déshonorante qu'il faut dire non", a-t-il tonné. La TTB, qui compte plus de 83.000 membres, est l'une des principales associations de médecins en Turquie. Elle a indiqué vendredi avoir reçu des menaces à la suite des critiques formulées par M. Erdogan. Les responsables de la TTB arrêtés sont soupçonnés selon l'agence étatique Anadolu de "légitimer les actions d'une organisation terroriste", de "faire l'éloge de crimes et de criminels" et d'"incitation à la haine". Lundi soir, le ministère de la Santé a saisi la justice pour que les membres du Conseil central de la TTB soient démis de leurs fonctions. Un groupe d'une cinquantaine de personnes s'est rassemblé devant le siège de la TTB à Ankara en signe de soutien, mais a été violemment dispersé par la police, a rapporté un photographe de l'AFP. - 'Vive préoccupation' - L'Association médicale mondiale (AMM), à laquelle la TTB est affiliée, a exprimé dans un communiqué sa "vive préoccupation". Le président de l'AMM, le Dr Yoshitake Yokokura, y a appelé "les autorités turques à relâcher immédiatement les médecins de (la TTB) et à mettre un terme à cette campagne d?intimidation". "La TTB est devenue une cible pour avoir exprimé une position parfaitement légitime s'opposant à l'opération militaire à Afrine", a réagi Andrew Gardner, chercheur spécialiste de la Turquie à Amnesty international, interrogé par l'AFP à la suite des arrestations. "On s'en prend aux gens d'une façon irrationnelle pour avoir exprimé leurs opinions pacifiques. Rien ne saurait justifier de telles arrestations", a-t-il ajouté. Le commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe, Nils Muiznieks, a estimé sur Twitter que ces arrestations étaient "inacceptables". - 'Prix très élevé' - Ankara a lancé le 20 janvier une offensive à Afrine, dans le nord-ouest de la Syrie, contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG) qualifiée de "terroriste" par la Turquie mais alliée des Etats-Unis dans la lutte contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI). Les YPG sont étroitement liées au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), un groupe classé "terroriste" par Ankara et ses alliés occidentaux qui mène une sanglante guérilla sur le sol turc depuis 1984. Après le lancement de l'opération, M. Erdogan a appelé à l'unité nationale et affirmé que ceux qui manifesteraient contre l'offensive paieraient un "prix très élevé". Les autorités turques s'efforcent depuis de museler toute critique contre l'offensive. Ainsi plus de 300 personnes ont été arrêtées sous l'accusation d'avoir fait de la "propagande terroriste" sur les réseaux sociaux contre l'opération à Afrine. Plusieurs responsables locaux du principal parti prokurde de Turquie, le HDP, ont également été interpellés depuis le début de cette offensive d'Ankara baptisée "Rameau d'olivier". Outre le communiqué de la TTB, un groupe de 170 personnes, composé d'anciens ministres, d'acteurs et d'écrivains, a signé une lettre appelant à la fin de la guerre, envoyée la semaine dernière aux députés, y compris ceux de l'AKP, le parti islamo-conservateur au pouvoir. M. Erdogan s'en est également pris aux signataires de cette lettre, les qualifiant de "traîtres". Raziye AKKOC AFP 30 janvier 2018 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 31 janvier 2018 Share Posté(e) le 31 janvier 2018 "Turquie: libération du président d'Amnesty" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/01/31/97001-20180131FILWWW00186-turquie-liberation-du-president-d-amnesty.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mistigun Posté(e) le 1 février 2018 Share Posté(e) le 1 février 2018 En fait, je me demande comment ce pays a pu en arriver à ce point ? Parce que je pensais que les régressions de ce genre ne se faisait que dans des pays où il y a beaucoup de problème (pardonnez-moi un parallèle avec la situation allemande des années 30)... Alors que je pensais que la Turquie allait "relativement bien" avant Erdogan: son économie progressait, sa société était plutôt en avance par rapport aux autre pays de la région... Même avec le problème Kurde, qui m'a l'air de faire partie du paysage Turque depuis toujours ou presque, qui est donc "habituel" (et peut donc difficilement constituer un élément "déclencheur" de la situation actuelle), je ne vois pas comment le peuple turque a pu basculer si soudainement (de mon point de vue de beotien qui connait mal ce pays et qui ne suit pas tant que ça son actualité des 15 dernière années) dans une "régression" de ce genre et de cette ampleur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 1 février 2018 Share Posté(e) le 1 février 2018 Poutine et Erdogan se sont causés pour ne rien dire : le sultan peut donc continuer à bombarder Afrin à tout va.In extenso : Citation Vladimir Putin had a telephone conversation with President of the Republic of Turkey Recep Tayyip Erdogan. The two leaders expressed satisfaction with the results of the January 30 Syrian National Dialogue Congress in Sochi. They pointed out the importance of implementing the agreements reached to promote political settlement in Syria based on UN Security Council Resolution 2254. The conversation covered the further coordination of efforts by Russia and Turkey to maintain the stable operation of the de-escalation zones, as well as cooperation in the Astana format. The two presidents also exchanged opinions on the current aspects of the rapidly developing trade and economic cooperation between Russia and Turkey. Macron a bougé en avertissant qu'une invasion de la Syrie par la Turquie ne pouvait être tolérée. Citation «S'il s'avérait que cette opération devait prendre un autre tour qu'une action pour lutter contre un potentiel terroriste menaçant la frontière turque et que c'était une opération d'invasion, à ce moment, cette opération nous pose un problème réel», poursuit Emmanuel Macron, qui s'exprimait mardi soir à l'issue du dîner de la communauté arménienne de France à Paris. Paris, meilleur ami de Damas ? On voit d'ces choses... Mais... Où avez-vous dit que se trouvait le Président français ? Citation Emmanuel Macron s'est engagé mardi soir, lors du dîner annuel du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF), à faire inscrire au calendrier une «journée pour la commémoration du génocide» arménien, une promesse de campagne. Sous-titre : "nous aussi, on sait vous vanner !" En outre : Citation «Je souhaite travailler avec les Jordaniens qui accueillent beaucoup de réfugiés et, autour des Jordaniens, que l'on puisse construire une véritable solution inclusive avec les Saoudiens, les Américains et les Égyptiens, précise le chef de l'État. Je souhaite convaincre les Turcs et les Russes qu'on peut construire cette solution véritablement inclusive, et alors l'opposition syrienne viendra (aux négociations) et les Russes doivent y amener le régime» de Bachar el-Assad. Réponse turque au premier point (niveau ministériel) : Citation Une idée « aberrante », « insensée ». La Turquie n’est pas dans une logique d’invasion en Syrie, mais de lutte contre le terrorisme. C’est la réponse donnée par le Premier ministre turc après les propos d’Emmanuel Macron. Binali Yildirim renvoie l’ascenseur : « Que faisaient alors les troupes françaises elles aussi présentes en Syrie ? ». C'est vrai, ça, que faisaient les troupes françaises en Syrie ? Je ne suis pas certain qu'on aille vers l'apaisement et le réchauffement turco-européen. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 1 février 2018 Share Posté(e) le 1 février 2018 25 minutes ago, Boule75 said: Je ne suis pas certain qu'on aille vers l'apaisement et le réchauffement turco-européen. Pourtant ça fait un moment que les choses sont claires ... Erdogan, l'AKP et plus ou moins la Turquie ne voit son avenir qu'oriental ... c'est le genre de changement de stratégie laborieux ... mais une fois que c'est établi il n'y a pas de retour en arrière du moins pas a moyen terme. A mon sens c'est une évidence que la Turquie a beaucoup plus a gagner comme leader oriental que comme paillasson occidental... d'autant plus qu'il n'y a plus vraiment de risque d'invasion soviétique. A ce titre la Turquie n'a pas a cultiver l'image d'un vassal de l'occident ... et donc pas a cultiver des relation chaleureuse avec l'Union. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 1 février 2018 Share Posté(e) le 1 février 2018 @g4lly : on est d'accord. Dans la même veine, on peut se demander si on a intérêt à maintenir la fiction d'une Turquie dans l'OTAN, si elle agit en tout comme n'en étant plus membre. Macron, en proposant récemment non plus une perspective d'intégration dans l'UE mais une forme différente d'association a fait un geste qui n'a pour l'instant, par reçu de réponse et, à mon sens, n'en recevra pas, ou négative. Là, c'est la seconde couche. J'ai un peu l'impression qu'il y a beaucoup de monde un peu tétanisé par ces mouvements, d'Allemagne à Washington. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 1 février 2018 Share Posté(e) le 1 février 2018 6 minutes ago, Boule75 said: @g4lly : on est d'accord. Dans la même veine, on peut se demander si on a intérêt à maintenir la fiction d'une Turquie dans l'OTAN, si elle agit en tout comme n'en étant plus membre. Macron, en proposant récemment non plus une perspective d'intégration dans l'UE mais une forme différente d'association a fait un geste qui n'a pour l'instant, par reçu de réponse et, à mon sens, n'en recevra pas, ou négative. Là, c'est la seconde couche. J'ai un peu l'impression qu'il y a beaucoup de monde un peu tétanisé par ces mouvements, d'Allemagne à Washington. Plus on courera apres Edrogan ... plus ca pourra etre instrumentalisé dans sa politique intérieure ... le retour de la fierté turque et tout le tralala ... regardez on est indispensable a l'OTAN on est indispensable a l'Union etc. Le plus simple pour qu'il évite de jouer facilement ce levier ... c'est de lâcher l'affaire. Laisser les turcs vivre leur vie ... et compter les points en mangeant du pop corn. Que Washington et Berlin continuent a jouer la sérénade a Erdogan ... tant pis pour eux. Persister dans ce genre de relation toxique et sans issue c'est juste un aveu de faiblesse. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 1 février 2018 Share Posté(e) le 1 février 2018 il y a 7 minutes, g4lly a dit : Plus on courera apres Edrogan ... plus ca pourra etre instrumentalisé dans sa politique intérieure ... le retour de la fierté turque et tout le tralala ... regardez on est indispensable a l'OTAN on est indispensable a l'Union etc. Le plus simple pour qu'il évite de jouer facilement ce levier ... c'est de lâcher l'affaire. Laisser les turcs vivre leur vie ... et compter les points en mangeant du pop corn. Que Washington et Berlin continuent a jouer la sérénade a Erdogan ... tant pis pour eux. Persister dans ce genre de relation toxique et sans issue c'est juste un aveu de faiblesse. Tu vois beaucoup de monde chanter la sérénade à Ankara, toi, mis à part Poutine ? Berlin est plutôt en mode constipé sur le sujet depuis des mois. Non, si on veut vraiment rigoler il faut reprendre le nord de Chypre... Après avoir évacué Inciclik, s'entend. Comme ça on peut y déplacer les kurdes, Erdo récupère ses quasi-chypriotes, et on loge le PYD sur une partie de la base aérienne que les anglais nous cède pour une bouchée de pain pour héberger les Rafale grecs de l'UE-8 de @mehari. Bon : allez, au lit ! 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 1 février 2018 Share Posté(e) le 1 février 2018 (modifié) Il y a 6 heures, g4lly a dit : Pourtant ça fait un moment que les choses sont claires ... Erdogan, l'AKP et plus ou moins la Turquie ne voit son avenir qu'oriental ... c'est le genre de changement de stratégie laborieux ... mais une fois que c'est établi il n'y a pas de retour en arrière du moins pas a moyen terme. A mon sens c'est une évidence que la Turquie a beaucoup plus a gagner comme leader oriental que comme paillasson occidental... d'autant plus qu'il n'y a plus vraiment de risque d'invasion soviétique. A ce titre la Turquie n'a pas a cultiver l'image d'un vassal de l'occident ... et donc pas a cultiver des relation chaleureuse avec l'Union. Le plus simple pour qu'il évite de jouer facilement ce levier ... c'est de lâcher l'affaire. Laisser les turcs vivre leur vie ... et compter les points en mangeant du pop corn. Pourquoi veux tu lâcher la Turquie ? ... bien au contraire il faut la conforter dans cette voie de l'orientalisme afin qu'il n'y ait plus de retour en arrière possible ...jouons là vicieux ! De sorte qu'en Turquie les choses soient bien claire entre les obscurantistes et orientalistes pro Erdogan d'une part et les Occidentalistes en général les couches sociales les plus élevées qui doivent commencer à cogiter fort notamment à l'Ouest du Bosphore d'autre part. Le but non avoué de la manœuvre étant le retour en Europe de la partie occidentale de la Turquie au sein de l'Europe avec Istanbul rebaptisé Constantinople comme capitale. Le retour aux fondamentaux en quelque sorte. Après tout, les russes ont bien repris le contrôle de la Crimée.... L'UE n'a pas le même objectif que les USA vis à vis de la Turquie..... ces dernier veulent un alliée au sud de la Russie - l'adversaire de toujours - celui qui a osé les défier. Nous l'Europe on a besoin de raffermir des liens que j'estime naturels avec la Russie et c'est plus important que d'avoir à se contorsionner avec un Turc orientaliste qui ne partage pas nos valeurs pour le garder dans notre camp. Pour dire les choses clairement, mis à part sa partie occidentale, l'UE n'en a rien à foutre de la Turquie. Simplement chacun chez soi. Modifié le 1 février 2018 par Lezard-vert Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 1 février 2018 Share Posté(e) le 1 février 2018 comme disait Gally, la Turquie c’est tourné vers l’orient. L’objectif étant d’avoir le maximum d’influence sur toute les zones Turkmène et un droit de regard sur les zones à minorité turkmène . Dans un second temps Erdogan se présente comme le leader de la Oumma. Il est de plus en plus aduler dans de nombreux pays du Maghreb ou d’afrique Comme étant le en quelque sorte le nouveau Saladin venant pourfendre l’occident. Pour ma part il est certainement bien plus dangereux à moyen terme que Daesh et consort.... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 1 février 2018 Share Posté(e) le 1 février 2018 il y a 42 minutes, NUBEALTIUS a dit : comme disait Gally, la Turquie c’est tourné vers l’orient. L’objectif étant d’avoir le maximum d’influence sur toute les zones Turkmène et un droit de regard sur les zones à minorité turkmène . Dans un second temps Erdogan se présente comme le leader de la Oumma. Il est de plus en plus aduler dans de nombreux pays du Maghreb ou d’afrique Comme étant le en quelque sorte le nouveau Saladin venant pourfendre l’occident. Pour ma part il est certainement bien plus dangereux à moyen terme que Daesh et consort.... L'armée Turque est la seconde de l'OTAN après celle des USA un peu plus de 500.000 H hors gendarmerie. Elle renforce sa défense aérienne, sa flotte, aura bientôt un nouveau Porte hélicoptère (l'Anadolu) - tout comme l'Algérie d'ailleurs - (dont l'armée n'est pas négligeable non plus en terme d'effectifs) - Je ne sais pas s'il y a des liens entre ces deux pays.... et je n'ai bien saisi l'intérêt , pour eux, de ce type de navire.... Ils veulent débarquer où en Méditerranée ? Les forces spéciales turques sont nombreuse et assez impressionnantes (il y avait un article dans RAID la dessus récemment).. Tout ça mis bout à bout, avec en parallèle nos effectifs en Europe, c'est inquiétant car on ne sait pas trop comment vont "tourner" ces pays en particulier la Turquie. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 1 février 2018 Share Posté(e) le 1 février 2018 après je comprend complètement que l’on ne les sorte pas de facto du processus d’integration De l’UE ou de l’Otan. Déjà je ne sais pas si est possible d’exclure un membre de l’otan. En fait la Turquie d’Erdogan joue beaucoup sur la victimisation en faisant passer les occidentaux comme des anti musulmans et anti turques. Ce ne serait que de leur donner du grain à moudre pour Leur communication . Par contre cette situation de chien fou au sein de l’Otan devient problématique Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Conan le Barbare Posté(e) le 1 février 2018 Share Posté(e) le 1 février 2018 (modifié) il y a une heure, Lezard-vert a dit : " et je n'ai bien saisi l'intérêt , pour eux, de ce type de navire.... Ils veulent débarquer où en Méditerranné." "c'est inquiétant car on ne sait pas trop comment vont "tourner" ces pays en particulier la Turquie." C'est Chypre et quelques autres îles grecques qui sont visées. D'ailleurs l'ambassadeur de Chypre en France a, il y a quelques jours, demandé l'aide de la France pour protéger ses future ressources gazière... Total est dans la boucle bien sur. De plus la Turquie vas probablement grapiller quelques km de côtes en Syrie et il y a aussi le risque d'une attaque en tenaille sur l'Arménie en soutien de l'Azerbaïdjan, qu'Erdogan a promis de soutenir contre les vils Arméniens... Modifié le 1 février 2018 par Conan le Barbare Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 1 février 2018 Share Posté(e) le 1 février 2018 37 minutes ago, Conan le Barbare said: C'est Chypre et quelques autres îles grecques qui sont visées. D'ailleurs l'ambassadeur de Chypre en France a, il y a quelques jours, demandé l'aide de la France pour protéger ses future ressources gazière... Total est dans la boucle bien sur. De plus la Turquie vas probablement grapiller quelques km de côtes en Syrie et il y a aussi le risque d'une attaque en tenaille sur l'Arménie en soutien de l'Azerbaïdjan, qu'Erdogan a promis de soutenir contre les vils Arméniens... Les Chypriotes doivent flipper: ils ne sont pas membres de l'OTAN et ne sont donc protégés que par l'UE. Leurs forces armées comprennent juste 12000 hommes, pas d'avion, des Tor et Aspide pour toute défense aérienne et pas de marine au delà de patrouilleurs et leur meilleur char est le T-80. Une Turquie en mode électron libre ne doit pas les rassurer. Les Grecs doivent se sentir plus en sécurité mais sans plus... Quelles sont les ambitions potentielles de la Turquie d'un point de vue territorial? L'Arménie, le Nord de la Syrie et de l'Irak, Chypre et des îles grecques? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mayamac Posté(e) le 1 février 2018 Share Posté(e) le 1 février 2018 (modifié) ouaih enfin la Grèce et Chypre faisant partie de l'UE, j'espère bien qu'on (au moins la France) les laissera pas tomber... Et ce, quel que soit l'agresseur Modifié le 1 février 2018 par mayamac Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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