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[Rafale] *archive*


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difficile à voir....

va jeter un coup d'oeil sur les photos du 14 juillet dans la section images et vidéos mais tu le verra que par en dessous

Justemant, par en dessous ils ont une camo special, ou ils ont esseyé de reproduire le cockpit sous forme de camo ... tu vois ce que je veux dire?

quel site les photos?

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Pourquoi le Rafale peut encore s’exporter

FRANCE - 6 juillet 2008 - par GÉNÉRAL ÉTIENNE COPEL ANCIEN CHEF D’ÉTAT-MAJOR DE L’ARMÉE DE L’AIR FRANÇAISE

Il m’est arrivé de dire du mal du Rafale, en pensant surtout aux contribuables français obligés de payer seuls les coûts considérables engendrés par le développement et l’industrialisation de cet avion. Si la France s’était associée à ses partenaires européens pour ne construire qu’un seul biréacteur polyvalent, si l’Eurofighter et le Rafale n’étaient pas concurrents, alors il est clair que les finances des armées françaises seraient dans un bien meilleur état et que le président Sarkozy n’aurait pas à faire des choix militaires aussi tranchés.

Mais maintenant l’avion est construit. Dans ses dernières versions, il bénéficie, pour l’essentiel, d’équipements de haute qualité. Est-il vendable ? À quel type de pays est-il adapté ? Pour répondre à ces questions, il importe de bien prendre conscience des principales caractéristiques de l’appareil.

Le Rafale est un appareil polyvalent, construit aussi bien pour assurer la défense aérienne d’un territoire que pour attaquer au sol une armée adverse. Ses deux réacteurs très puissants représentent d’importants atouts pour intercepter des avions ennemis. Par exemple, il est capable de se mettre à la verticale et d’accélérer en montant. Cette option est particulièrement intéressante quand l’on veut identifier, à coup sûr, un appareil intrus. Elle l’est d’autant plus que le pays à défendre est petit, même si l’intérêt que présente aujourd’hui la vitesse ascensionnelle a tendance à décliner, lorsque l’on est certain du caractère hostile d’un avion « pénétrant » et que l’on cherche à l’abattre immédiatement. Les performances des missiles modernes sont telles, en effet, que l’on peut déclencher le tir à plusieurs dizaines de kilomètres de la cible, sans avoir à atteindre l’altitude de l’avion ennemi.

La motorisation impressionnante du Rafale ne présente pourtant pas que des avantages. Ainsi, elle pèse sur son rayon d’action, qualité pourtant cruciale de l’autre mission assignée à l’avion : l’attaque au sol. Quand on ne cherche pas à monter très vite, quand on veut simplement aller loin, il ne sert à rien d’avoir deux gros réacteurs utilisés au tiers de leur puissance maximale : un seul suffit, et le poids du deuxième réacteur peut être utilisé pour emporter plus de carburant. Sur de grandes distances, le Rafale ne peut donc être utilisé qu’à la condition de pouvoir effectuer de nombreux ravitaillements en vol… qui ne peuvent eux-mêmes se concevoir que si l’on est certain de disposer d’une supériorité aérienne absolue sur l’ensemble du trajet. Voilà pourquoi on peut penser que les Européens auraient mieux fait de construire deux avions distincts : un biréacteur pour la défense aérienne d’une part, un monoréacteur pour l’attaque au sol sur de longues distances de l’autre.

Pour un État peu étendu qui cherche surtout à protéger son espace aérien et à détruire d’éventuels envahisseurs terrestres, le Rafale demeure, en revanche, un appareil particulièrement adapté. Sa réelle polyvalence simplifie grandement les problèmes d’équipements et de maintenance, sans que cela nuise à son efficacité. À vrai dire, le Rafale est même plus polyvalent que l’Eurofighter Typhoon, auquel cette qualité n’a été ajoutée qu’à la demande de ses utilisateurs. Au départ, ce dernier n’était en effet qu’un avion exclusivement dédié à la défense aérienne, comme le souhaitaient les Britanniques.

Reste la question du coût. Le Rafale est-il trop cher ? Pour les Français, la réponse est claire : malheureusement oui. Trente-deux milliards d’euros pour guère plus de 200 avions : la facture est décidément très lourde. Mais, à l’exportation, le prix de vente s’effondre si l’on ne fait payer à l’acheteur que le coût « marginal » de la commande, à savoir le coût de fabrication des exemplaires supplémentaires.

Des performances adaptées et un coût raisonnable : telle est sans doute la raison pour laquelle le Rafale semble davantage intéresser des pays au territoire relativement limité, comme les Émirats arabes unis ou la Suisse.

http://www.jeuneafrique.com/jeune_afrique/article_jeune_afrique.asp?art_cle=LIN06078pourqretrop0
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Une seine lecture sur la génèse du rafale (et des autres programme d'avion de combat français) :

http://www.chear.defense.gouv.fr/fr/pdef/histoire/2%20Tomes%20Bonnet%20v8.pdf

A partir de la page 341 pour le rafale.

Le tome I : http://www.chear.defense.gouv.fr/fr/pdef/histoire/1%20Tomes%20Bonnet%20v8.pdf

sorry si ça a déjà ete posté ailleurs

Je les connaissais, mais je te cite pour prolonger la promotion de ces documents excellents. Merci.  ;)
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C'est une blague, le commentaire du Gal Copel sur l'intérêt d'un monoréacteur comme avion de pénétration?

Sérieusement, la question de l'autonomie n'a pas grand chose à voir avec le côté mono ou biréacteur, elle est fonction de la quantité de carburant emportée (a priori, un gros avion emporte plus de carburant, mais nécessite souvent deux réacteurs); et de la consommation du ou des réacteurs (et à poussée identique, je ne suis pas sûr que 2 réacteurs consomment beaucoup plus).

Et je ne parle pas de la survivabilité d'un biréacteur par rapport à un monoréacteur, notamment en mission de pénétration à basse altitude.

Bref, ce papier n'est pas sérieux...

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Copel est un ancien cocher de Mirage III E il largua l'AN 21 sur le CEP avec cet avion ceci explique aussi celà.

Le choix du Rafale comme chasseur léger polyvalent a eu pour conséquence de dessiner un petit fuselage avec deux petits réacteurs (n'oublions jamais que la masse du M88 c'est 900 kgs env.)

L'emport de pétrole en interne est fonction de çà, je pense que c'est ce que voulait dire Etienne.

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si l’Eurofighter et le Rafale n’étaient pas concurrents, alors il est clair que les finances des armées françaises seraient dans un bien meilleur état et que le président Sarkozy n’aurait pas à faire des choix militaires aussi tranchés.

C'est clair que les finances seraient bien meilleures à financer un JSF pour le mettre sur le CDG.  :lol:

Est-il vendable ? [...] Ses deux réacteurs très puissants représentent d’importants atouts pour intercepter des avions ennemis.

Vu la compétence du gas, je vois plus ça comme du second degré pour critiquer le choix couteux du Rafale en justifiant le choix d'une combinaison interception/pénétration -> biréacteur puissant/mono-réacteur -> EF2000/JSF.

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L'emport de pétrole en interne est fonction de çà, je pense que c'est ce que voulait dire Etienne.

"Etienne" ?  =) C'est un collègue ?  :lol:

C'est vrai que le Rafale reste un petit biréacteur, mais les considérations de Copel sont quand même assez inhabituelles. Du reste, quel constructeur proposait justement un couple bi/monoréacteur ?  =)

C'est clair que les finances seraient bien meilleures à financer un JSF pour le mettre sur le CDG.  :lol:

Vu la compétence du gas, je vois plus ça comme du second degré pour critiquer le choix couteux du Rafale en justifiant le choix d'une combinaison interception/pénétration -> biréacteur puissant/mono-réacteur -> EF2000/JSF.

J'suis assez d'accord. C'est très bizarre ce qu'il dit. Il y a des anti-Rafale partout.
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Le choix du Rafale comme chasseur léger polyvalent a eu pour conséquence de dessiner un petit fuselage avec deux petits réacteurs (n'oublions jamais que la masse du M88 c'est 900 kgs env.)

C'est encore plus drôle lorsqu'on compare avec le volume occupé, la surface frontale, la poussée et le poids d'un seul gros moteur. Et à ce jeu là, deux M88 sont préférables à un seul F-119 ou F-135.
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