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Achat suisse


scalp79

Messages recommandés

Les F-5 sont vraiment a bout de souffle? parce que si c'est effectivement juste pour faire des rond dans le ciel helvétique et un peu la police, j'avoue ne pas trop comprendre l’intérêt du Grippen par rapport a un F-5 ...

Autant l'EF allemand ou le Rafale, pouvait politiquement apporter des avantages comme l'utilisation de l'espace aérien du voisin pour les entraiment etc. autant le Grippen ... je vois pas vraiment quel intérêt ils peuvent négocier!

[me=g4lly]adore le F-5[/me]

Des F-5 de 3000h de vol cellule ... A bourde souffle ... :lol:

On n'a justement pas eu d' échos de la préference affichée de RUAG pour un upgrade des F-5 qui aurait permis de se positionner à l'international ?

Ou alors il y a une option avec le Gripen de devenir plus qu'un simple assembleur ou concepteur de Bidon... Avec le risque d' une évolution à la mirage3?

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Je ne suis pas d'accord Géry, je pense que ce contrat (et non pas la question de l'achat du Gripen à défaut du Rafale) pose toute une série de questions en Suisse. La principale étant, à quoi vont servir ces avions ?

Alors il faut lire les 2-3 contributions que j'ai mises sur ce fil. En substance

1) du point de vue Suisse, et je parle du point de vue du citoyen suisse, du politicien et dirigeant suisse, et de "l'Etat" suisse, il n'y a pas besoin d'un avion aussi performant et cher que le Rafale. La Suisse n'a pas besoin d'une AdA au top niveau, car elle n'est pas menacée, et n'interviendra jamais pour ses intérêts ou des valeurs. Alors ils font le service minimum en achetant des cellules neuves qui vont durer 30 ans et un type d'avion qui n'est pas le meilleur mais qui demeure de la dernière génération européenne, et le moins cher possible

2) le niveau de commentaires des politiciens suisses est affligeant, alors qu'ils devraient tenir un discours qui élève un peu le niveau par rapport aux RIP (référendum d'initiative populaire). Ils ne sont pas loin de supprimer leur armée.

Enfin, question format, je crois avoir lu que sur les 34 Hornet la moitié volent, et pour le Gripen la commande 22, c'est à peine, sur cycle de vie, de quoi équiper un escadron de 15 appareils. Ca fait 30 avions de combat. Même en format post guerre-froide, ce n'est pas du surarmement.

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Il me semble que le Gripen peut décoller de pistes très courtes (comme des portions d'autoroutes) ce qui peut être utile pour un pays comme la Suisse.

Sauf qu'on n'opère plus que depuis des aérodromes équipés de piste largement assez grande pour les Rafale et Typhoon...

Les F-5 étaient réputés à bout de souffle...

L'électronique est complètement dépassée ce qui fait qu'ils ne servent plus à rien, par contre les cellules doivent encore avoir un sacré potentiel.

Enfin, question format, je crois avoir lu que sur les 34 Hornet la moitié volent, et pour le Gripen la commande 22, c'est à peine, sur cycle de vie, de quoi équiper un escadron de 15 appareils. Ca fait 30 avions de combat. Même en format post guerre-froide, ce n'est pas du surarmement.

C'est tout à fait ça.

Pendant l'Euro 2008, je trainais à Payerne, et même si les engagements (2 ou 4 appareils en vol en permanence de mémoire) n'avaient lieux qu'un soir sur deux pendant deux semaines (phase de pool avec un match tous les 2 jours) et moins fréquemment après, je peux vous dire que je n'avais jamais vu autant de Hornet stockés un peu partout à Payerne (la base d'engagement) afin de pouvoir relayer les appareils engagés jour après jour...

Alors si on avait du faire la même chose H24 pendant 3 semaines, avec seulement les FA-18, ça aurait probablement été extrêmement chaud...

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Non pour moi le problème c'est simplement que les évaluations n'avaient rien avoir avec le besoin réel. Ils ont demandé à Dassault et EADS un avions high-tech alors qu'ils n'avaient pas le besoin ni les moyens. C'était le fantasme des militaire mais rien d'autre.

En faisant un appel d'offre plus réaliste Dassault aurait peut pu justement faire une effort sur les prix avec par exemple un Rafale aux performances dégradé. genre en retirant l'OSF, avec le radar PESA et d'autres trucs en moins.

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En faisant un appel d'offre plus réaliste Dassault aurait peut pu justement faire une effort sur les prix avec par exemple un Rafale aux performances dégradé.

La première chose à faire pour les prix c'est de ne pas avoir un multiplicateur de 1,3-1,5 qui vient surenchérir de 30 à 50% nos prix sur le marché mondial.

Les suisses s'alarment d'avoir une monnaie qui s'apprécie au-delà de toute raison. Les japonais s'alarment à chaque fois que le yen s'apprécie. Les britanniques ont fait ce qu'ils pouvaient pour faire se déprécier le sterling. Les américains en dépit de leurs discours officiels veillent à ce que le $ ne s'apprécie pas (même si le $ est une monnaie très surévaluée par rapport à la réalité de l'économie US? mais c'est une autre histoire). Les chinois organisent la sous évaluation de leur monnaie le temps d'exterminer toute production industrielle en dehors de l'empire du milieu. Les coréens surveillent la valeur du won comme le lait sur le feu.

Mais il n'y a qu'en France que si on perd des parts de marché, si les entreprises ont des taux de marge lamentables qui les rendent débiles et prêtes à crever au moindre souffle de vent, c'est de la faute de la nullité de nos entreprises, commerciaux, chefs d'entreprise, bref, ce serait culturel, et nullement à cause d'une monnaie complètement surévaluée pour notre productivité réelle.

Donc, pour revenir au Rafale, un Rafale prix catalogue à environ 60M€ (ça n'a pas de rapport avec le contenu en coûts complets de chaque contrat, bien sûr) vaut 80-90M$, alors qu'une monnaie adaptée à notre pays le ferait sortir des frontières à 50-70M$.

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On avait posté il ya quelques temps que si SAAB ne remportait pas un des gros contrats à venir (Brésil ou Inde) ils devraient quitter le business des avions de chasse. Quelqu'un a des news sur la situation de SAAB ?

Ben le gouvernement suédois a garanti le maintien d’une industrie aéronautique en suède jusqu'en 2040 pour que le contrat se fasse.

Ça va leur coûter un bras cette histoire, et c'est surement le budget de la défense suédois qui va trinquer.

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La décision ne satisfait PERSONNE en suisse excepté ULI MAUER.

http://www.tdg.ch/actu/suisse/achat-avion-gripen-fait-jaser-presse-2011-12-01

La presse n'est pas contente, les militaires suisses ne sont pas content, le PS et les verts ne sont pas content, les ministres gérant les budgets de l'éducation, environnement etc ne sont pas content.

La signature est loin (voit très loin) d'être acquise  pour SAAP, j'ai même l'impression que le Gripen a obtenu une victoire à la Pyrrus.

En effet si cette décision passe au vote populaire, les suedois pourront reboucher les bouteilles de champagnes.

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DASSAULT devrait laisser tomber les jets de combat et se lancer dans la production de missiles  ;)

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20111130trib000667899/apres-son-echec-en-suisse-rafale-envoie-un-scud-sur-son-concurrent.html

"Alors que le gouvernement suisse vient d'annoncer qu'il a décidé d'acheter vingt-deux avions de combat Gripen au groupe suédois Saab, Rafale a cogné dur sur son concurrent, estimant que le Gripen "helvétisé n'existe que sur le papier"."

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Il est probable qu'il n'y ai pas d'achat du tout au final.

Je dirai même fort possible, car si ca passe au vote populaire, ce sera dead car je vois mal les suisses offrir ce plaisir à leur militaire.

J'ignorais qu'il existait en suisse un sentiment anti-militariste aussi fort, il suffit juste de lire leur réactions dans les forums.

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Le Gripen affronte déjà les turbulences

Des trois avions testés, le Gripen était le moins cher.

Par Marc-André Miserez, swissinfo.ch

Même jugé «sobre et modeste», l’avion de combat suédois que le gouvernement veut acheter peine à convaincre les commentateurs de la presse helvétique. Alors que les Romands ironisent sur «l’avion-Ikéa», certains Alémaniques considèrent carrément que le Gripen suisse ne décollera jamais.

«Le Gripen attrapera-t-il la grippe auprès du peuple», titre le Blick avec son sens habituel de la formule. Car pour le tabloïd alémanique, il est clair que dans cette affaire, c’est le peuple qui aura le dernier mot. Conviction plus ou moins partagée par l’ensemble des commentateurs.

En choisissant de dépenser trois milliards pour 22 Gripen, du groupe suédois Saab, le gouvernement a finalement abandonné jeudi les offres du français Dassault (Rafale) et du consortium européen EADS (Eurofighter), qui auraient coûté globalement un milliard de plus.

Victoire pour les pacifistes

Pour le Bund, c’est maintenant le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA), opposé à tout achat d’avion de combat, «qui peut jubiler». Ce choix «rend de moins en moins vraisemblable l’achat futur d’un avion» pour remplacer le vieux Tiger.

En effet, argumente le quotidien bernois, les partisans d’un nouvel avion «ne voulaient pas le moins cher, mais le plus moderne, le plus génial. Il sera donc difficile de trouver une majorité parlementaire en faveur du Gripen». Et d’autre part, les économies nécessaires pour cet achat, dans des domaines comme les transports ou la formation, auront de la peine à passer en référendum.

Quant à savoir si le ministre de la défense Ueli Maurer, «dont il est de plus en plus douteux qu’il veuille vraiment de nouveaux avions», a voulu cela, le Bund laisse la question ouverte…

Grounding

Plus radical, le Tages Anzeiger promet à Ueli Maurer «une plantée programmée». L’avion suédois est déjà «menacé de grounding au parlement, avant même d’avoir décollé de Suisse». Le quotidien zurichois se demande même si le ministre de la Défense n’a pas fait ce choix «afin de diminuer ses chances devant le parlement, et d’avoir ainsi plus d’argent pour les autres secteurs de l’armée».

«Parfois, le débat sur l’armée en Suisse passe les bornes de l’absurde, écrit de son côté l’Aargauer Zeitung. Le gouvernement passe commande provisoire de 22 Gripen et les partisans d’une armée bien équipée ne se réjouissent même pas de cette victoire d’étape».

Pour le quotidien argovien, «il est sûr que le GSsA et la gauche obtiendront un vote populaire sur cette question. Et alors, même le Gripen bon marché pourrait tomber dans les urnes. Les forces aériennes se trouveraient ainsi revenues à la case départ».

Révolution culturelle

Plus positive, la presse romande n’en est pas moins sceptique elle aussi. Pour Le Temps, «le choix du Gripen, l’avion le moins cher, mais aussi le moins performant, marque une révolution culturelle et mentale. L’armée ne peut pas revendiquer uniquement ce qui est le plus performant, mais elle devra admettre ce qui est suffisant pour remplir sa mission».

«En présentant un choix modeste et raisonnable, Ueli Maurer met le maximum d’atouts dans son jeu. Rien n’est gagné pour autant. Il faudra convaincre le nouveau parlement, puis le peuple, que cet achat justifie les sacrifices qui seront imposés aux transports, à la recherche ou à l’agriculture», tempère le quotidien.

Dans un éditorial commun, L’Express et L’Impartial (Neuchâtel – La Chaux-de-Fonds) et La Liberté (Fribourg) voient dans l’avion suédois «un break sans options plutôt qu’une rutilante berline. N’en déplaise aux pilotes qui rêvaient de technologie de pointe et de panache, le Gripen est un choix empreint d’une modestie toute helvétique».

Mais les trois quotidiens ne voient pas non plus la partie gagnée pour autant. «On entend déjà la gauche et les cantons se plaindre des sacrifices réclamés dans les transports, les assurances sociales, la recherche ou la formation. Le gouvernement, puis le parlement devront faire des choix. La vraie bonne nouvelle, c’est que le peuple y sera très probablement associé».

Avion-Ikéa

Reste, pour Le Temps, «à dissiper les doutes légitimes sur la capacité de la Suisse à maîtriser un projet aussi complexe, puisque le montage final et une partie du développement du Gripen devraient être effectués par l’entreprise de la Confédération RUAG. Il ne faudrait pas que le parlement ait le sentiment d’un avion suédois à monter soi-même, une sorte d’appareil de combat Ikéa».

Le rapprochement a frappé les caricaturistes. Tant La Liberté que Le Temps présentent des cartons frappés du nom de la maison de meubles, l’un avec un Ueli Maurer perplexe, l’autre avec un officier qui pleure devant ce trop peu rutilant cadeau de Noël, comme un enfant capricieux. Quant à 24 Heures, s’il n’a pas osé reproduire le nom sur les cartons, l’allusion est suffisamment claire pour que chacun lise «Ikéa» au lieu de «Saab» dans le logo bleu et jaune.

Lot de consolation

24 Heures justement, qui avec La Tribune de Genève, voit dans le Gripen «le choix qui ne satisfait personne». «Le Gripen acheté sera un développement de l’appareil qui a fini dernier des évaluations. A quoi donc a servi cette procédure, qui a coûté entre 50 et 100 millions, si à la fin, l’armée suisse prend le pari d’un modèle qui ‘n’existe encore que sur le papier’, selon Ueli Maurer?», interrogent les deux quotidiens.

«Et finalement, pourquoi doit-on acheter ces avions? Personne n’a encore prouvé la nécessité sécuritaire de cet achat. Le gouvernement, en optant pour le moins cher parce qu’il est le moins cher, envoie le message qu’il n’est pas davantage assuré de son choix. A trois milliards, c’est tout de même cher payé le lot de consolation», concluent les deux journaux lémaniques.

Marc-André Miserez, swissinfo.ch

L’achat d’avions Gripen fait jaser la presse

Armement | Le ministre de la Défense Ueli Maurer a porté hier son choix sur l’achat d’avions de combat suédois Gripen. Une décision débattue dans la presse suisse et française.

Sandrine Perroud | 01.12.2011 | 09:54

«C’est le choix qui ne satisfait personne» assène d’emblée jeudi matin l’édito de la Tribune de Genève.

La presse n’est pas tendre avec la décision d’Ueli Mauer hier de privilégier l’achat de 22 avions de combat Gripen du suédois Saab aux Rafales du français Dassault et aux Eurofighters du groupe européen EADS. Une opération qui coûtera la coquette somme d’environ trois milliards de francs.

Le problème? Le ministre de la Défense a opté pour l’avion le moins cher, mais dont les performances font débat. Au point de décevoir les militaires conservateurs du parlement. D’où la question posée par 24 Heures: «Comment Ueli Maurer qui voulait la meilleure armée du monde peut-il se contenter d’un avion de 2e catégorie?»

Dassault déçu

En matière d’avions de combat, le Rafale passe en effet pour le meilleur modèle. La presse française ne manque pas ainsi ce matin de relayer la déception du constructeur.

C’est le cas du Figaro: «Le groupe Dassault a indiqué dans un communiqué avoir "pris bonne note du choix des Autorités suisses", mais regrette que "le Conseil Fédéral (...) ait sciemment décidé de ne pas positionner la Suisse au plus haut niveau européen s'agissant des performances des nouveaux avions de combat". Selon le groupe, les capacités du Rafale auraient permis à la Suisse d'acquérir moins d'avions pour répondre à ses besoins opérationnels, à "un coût équivalent ou inférieur".»

Dans le journal économique et boursier La Tribune, la réaction sèche de Rafale est également rapportée. Le constructeur y rappelle le manque de confiance que suscite le modèle suédois: «Le Gripen helvétisé n'existe que sur le papier.»

Technologie ancienne

Les critiques à l’égard de l’avion suédois fusent aussi du côté des pilotes de combat. L’un d’entre eux avoue à La Liberté sous couvert d’anonymat qu’à ce stade, une remise à jour des Tigers actuels aurait suffi, tout en étant moins cher: «Le Gripen suédois est un avion de technologie ancienne, certes éprouvée, mais qui ne remplit pas tous les rôles censément dévolus à un chasseur», raconte-t-il au quotidien fribourgeois.

Alors qu’a-t-il bien pu se passer dans la tête d’Ueli Maurer? La presse suisse répond unanimement à cette question: le choix du Gripen est purement politique. L’avion le moins cher aura plus de chance d’être accepté par le parlement, et même par le peuple, en cas de référendum.

Contesté par l’UDC

Mais le pari est risqué. Car la stratégie est contestée dans le camp même d’Ueli Maurer: «Un avion qui n’existe que sous la forme de prototype n’a aucune chance au parlement», affirme Roland Borer dans le Tages-Anzeiger, qui arbore en Une un avion Gripen décoré comme un sapin de Noël.

D'autant plus risqué que les Verts et le Parti socialiste estiment pour leur part que la Suisse n’a pas besoin pour l’instant d’acheter de nouveaux avions de combat: «Au cas où le référendum n’est pas garanti, nous lancerons une initiative populaire. Le peuple doit pouvoir se prononcer sur cet achat», souligne le conseiller aux Etats vaudois vert Luc Recordon dans le Matin.

Même si les bouchons de champagne ont volé en Suède, un gros travail de persuasion sera nécessaire, avant que le nouveau Saab Gripen puisse effectivement décoller, constate la Neuer Zürcher Zeitung. Le grand quotidien zurchois rejoint le Blick dans le constat que le dossier passera par les urnes, comme l’achat du F/A-18 il y a bientôt vingt ans. Pour passer la rampe, les partisans devront toutefois présenter un concept de défense et un modèle de financement crédibles, avertit l’éditorialiste zurichois.

Vendetta?

Et si ce choix controversé était une vengeance du Conseil fédéral contre le parlement?, se demande Le Temps. Un choix médiocre pour rappeler que les sept sages, excepté Maurer, «n’ont guère apprécié de se voir forcer la main au parlement pour anticiper l’acquisition de nouveaux avions.»

Le quotidien rappelle enfin que l'achat prudent du Gripen a peut-être également été motivé par une sombre affaire des années 1960, dite des avions «Mirage». La Suisse avait alors dépassé les crédits d’achat des appareils français, entraînant la chute du conseiller fédéral Paul Chaudet.

Contribution: Marc-Henri Jobin

Conclusion personnelle : dans tous les cas, c'est devenu la croix et la bannière pour vendre des avions de combat de nos jours...

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Curieusement, les professionnels qui savent de quoi ils parlent et qui voulaient le meilleur choix pour leur pays n'étaient pas d'accord avec toi comme en attestent les rapports.

On a des tas de raisons d'être amères.  =)

les professionnels qui savent de quoi ils parlent et qui voulaient le meilleur choix pour leur pays n'étaient pas d'accord avec toi comme en attestent les rapports.

Comme dit ici http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=4647.msg573946#msg573946

La Suède a pris depuis des années la décision stratégique de sauver son constructeur national en garantissant les financements publics et upgrades jusqu'en 2040 et en apportant un soutien d’État aux ventes exports y compris financier (ce que l’État français ne fait pas pour Dassault Aviation).

De plus, la Suède n'est pas dans l'euro et reste compétitive industriellement en salaire (la TVA "sociale" existe depuis longtemps chez eux).

Nous avions annoncé que le Gripen serait probablement le choix Suisse il y a un an, et c'est le cas. Wink

Un Gripen C est mieux qu'un 2000-9 coté performances de vol et bien mieux côté SER/RCS, et comparable côté avionique et système.

Un Gripen C avec un AESA comparable au RBE2 AESA et un F414 de 10 tonnes plus d'autres améliorations côté avionique est un avion redoutable.

Ce ne sont pas des améliorations de papier mais des développement en court et payés comme la feuille de route Rafale l'est.

Alors les meilleures motorisations d'un Rafale ou Eurofighter ou autonomie, justifiaient elle 1 milliard de plus?

C'est quand même une très bonne affaire pour Saab qui a trouvé son client de lancement export.

3,1 milliard de francs suisse ça fait 115 millions euro par appareil.De quoi contribuer à la R&D du Gripen.

On a des tas de raisons d'être amères

En effet, on a de sérieuses raisons d'amertumes et de regret

Comment expliquer cette énorme déception alors

que la Suisse a déjà été cliente de Dassault Aviation,

que Ruag est dans le programme Rafale,

que Ruag coopère sur le Neuron,

que la Suisse est voisine de la France,

que Armasuisse avait classé 1 le Rafale et qu'il conseillait le Rafale

que les pilotes suisses voulaient le Rafale ainsi que leur EM

que les suisses ont déjà un bimoteur le F18 Hornet

que le Rafale a démontré son talent capacitaire au dessus de la Libye et Afghanistan.

que le Gripen gagnant n'est pas celui vendu aux sud-africains et tchèques, car c'est un Gripen non encore vendu.

que les suisses voulaient quelques choses qui existent déjà.

que le Rafale pouvait être l'unique avion omnirôle à servir pour la Suisse à la fin de vie des Hornet

que les pilotes suisses pouvaient être formés en France

que les français pouvaient ouvrir l'espace aérien

que Serge D est milliardaire 7,5 giga €, certains pourraient dire qu'il en a placé en Suisse  :lol:

que Sarkozy adore les montres suisses et les chocolat suisses  :happy: ça c'est pour détendre l'atmosphère de gueule de bois :P

qu'il y a 80 milliards d'€ dans les banques suisses de nos exilés fiscaux vivant en Suisse.

Si il y a bien un contrat que l'on ne devait pas perdre c'est celui-ci, car on avait d'énorme avantage sur les autres.

Mais hélas, 3 fois hélas c'est loupé encore pour une première vente du Rafale.

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La première chose à faire pour les prix c'est de ne pas avoir un multiplicateur de 1,3-1,5 qui vient surenchérir de 30 à 50% nos prix sur le marché mondial.

Les suisses s'alarment d'avoir une monnaie qui s'apprécie au-delà de toute raison. Les japonais s'alarment à chaque fois que le yen s'apprécie. Les britanniques ont fait ce qu'ils pouvaient pour faire se déprécier le sterling. Les américains en dépit de leurs discours officiels veillent à ce que le $ ne s'apprécie pas (même si le $ est une monnaie très surévaluée par rapport à la réalité de l'économie US? mais c'est une autre histoire). Les chinois organisent la sous évaluation de leur monnaie le temps d'exterminer toute production industrielle en dehors de l'empire du milieu. Les coréens surveillent la valeur du won comme le lait sur le feu.

Mais il n'y a qu'en France que si on perd des parts de marché, si les entreprises ont des taux de marge lamentables qui les rendent débiles et prêtes à crever au moindre souffle de vent, c'est de la faute de la nullité de nos entreprises, commerciaux, chefs d'entreprise, bref, ce serait culturel, et nullement à cause d'une monnaie complètement surévaluée pour notre productivité réelle.

Donc, pour revenir au Rafale, un Rafale prix catalogue à environ 60M€ (ça n'a pas de rapport avec le contenu en coûts complets de chaque contrat, bien sûr) vaut 80-90M$, alors qu'une monnaie adaptée à notre pays le ferait sortir des frontières à 50-70M$.

+10  =)

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On avait posté il ya quelques temps que si SAAB ne remportait pas un des gros contrats à venir (Brésil ou Inde) ils devraient quitter le business des avions de chasse. Quelqu'un a des news sur la situation de SAAB ?

Meilleure depuis l'annonce de Berne.

Pour l'armement, à voir non ?

La suède participant aux programmes IRIS-T et Meteor, ils ont pu les inclure dans le deal, en tout cas pour les IRIS-T (je suis déjà plus septique sur l'utilité d'acheter des Meteor).

Déconnes pas Chris, avec un MIDE/METEOR vous risquez d'abattre un Rafale ou un Eurofighter de vos voisins  :lol:

Il me semble que le Gripen peut décoller de pistes très courtes (comme des portions d'autoroutes) ce qui peut être utile pour un pays comme la Suisse.

En effet même si ce détail technique n'a pas pesé dans la balance des choix.

Philippe et Pascal, notamment, nous cacheraient-ils des secrets ?

Oui tout le temps  =) mais les dire ce ne serait plus un secret  :lol:

Il y en a ici qui sont étrangement optimistes pour l'Inde !

Tout dépend de ce que tu veux réellement en priorité vendre à Bombay. ;)

Image IPB

Les Suisses font fortune en partie dans les services bancaires et assurances, tu as les même avec les courbes paritaires monnaie/coût acquisition/maintenance?

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La présidente de la confédération suisse en photo avec le sourire pour que merchet nous explique que si nous avons perdu, c'est parce que on a voulu lever le petit doigt contre le secret bancaire

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/

En retour, il faut que Sarkozy l'a joue à l'américaine comme avec UBS et le Ministère de la Justice américaine.  =)

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Il y a des éléments de réflexion très sensés dans les commentaires sur le blog de Merchet. Qui par ailleurs permet toujours de prendre la température.

Sarko aurait pu la boucler au G20. Comme il aurait pu la boucler au sujet de la Libye, du Brésil, et de moins faire monter les enchères pour les EAU.

Et c'est pareil sur tous les sujets. Provoquer les autres, dire des conneries, donner des leçons, péter plus haut que son c., vendre la peau de l'ours... et tout ça pour finir systématiquement, par se coucher devant l'Allemagne.

Soupir.

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Ou alors tout est question de priorités...

Entre la lutte contre les paradis fiscaux et vendre une vingtaine de Rafales... Demandez au Français lambda dans la rue ce qui est le plus important selon lui...

La lutte contre la non coopération fiscale ...  :happy:

Etonnament la plupart des pays qui avait des grief quant a cette non coopération de la par des établissement bancaire suisse, ont réglé cela a l'amiable, dans le respect de la confidentialité, et contre un dédommagement fiscal équivalent aux sommes placé forfaitairement imposées. Mais nous non ... on a pas voulu d'arrnagement! Comme si un pays se devait au non de je ne sais quoi de "balancer" des infos sur les affaires qui s'y font?!! M'enfin ... démago go go go démago.

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@ Xav

Surtout pas

Le français moyen te répondra que le Rafale est un avion de merde puisqu'il se vend pas, qu'on en a pas besoin ni de l'armée en générale, et que les paradis fiscaux il s'en bra**le tant qu'il a son pouvoir d'achat pour regarder TF1 devant son 107 cm en bouffant le soir.

>:(

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Mots pr mots ce que je disais sur un autre fil:

Premièrement, nous considérons nos exports avec l’œil de l’ingénieur : l’affaire est d’abord technique alors que la technique ne joue qu’un rôle mineur dans les décisions d’achat de matériel. On ne joue donc pas sur le même plan que le client.

Nous avons la culture de l ingenerie, et nous sommes capable de faire de tres bons produits. Malheureusement nous ne savons pas les vendre.... et ils ne sont parfois pas adaptés aux clients.

Contrairement aux italiens, aux Allemands etc.... Dommage :(  Quand on arretera de consider les roles 'ventes' comme de la m*rde au detriment de l'ingenerie et du marketing  :'(

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