Fusilier Posté(e) le 22 mai 2022 Share Posté(e) le 22 mai 2022 (modifié) Il y a 2 heures, fraisedesbois a dit : À bout de potentiel? Sais pas, faudrait connaître le bateau. Faut aussi récupérer des équipages pour armer ceux qui arrivent, actuellement une 30e de Virginia et une dizaine en construction (et oui c'est un autre monde) Je crois qu'un Los Angeles sert de soum école, il est possible qu'ils leurs fournissent ce service (un peu encore) mais ça se fera aux USA. Les séries de bateaux c'est parfois étonnant, surtout des longues comme là. Certains navires sont retirés du service alors que d'autres plus âgés continuent. Mais, pour bateau militaire 35 ans ça commence à faire et un sous-marin est soumis à des très fortes contraintes, la corrosion etc.. Il y a des mecs dedans... Il est toujours possible d’étirer la durée de vie, mais ça coûte du pognon... Le Saphir qui a servi pour cannibaliser pour le Perle, avait 35 ans de service, compte au moins un an de plus (essais etc...) nous on n'a pas le choix, faut durer... Mais, il y a des éminents spécialistes des soums qui sauront répondre avec plus d'à propos NB l'US Navy a une politique (et des moyens) pour mettre en réserve des bateaux, vraiment en réserve, faut pas qu'ils soient trop pourris... Modifié le 22 mai 2022 par Fusilier 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 22 mai 2022 Share Posté(e) le 22 mai 2022 Il y a 3 heures, Fusilier a dit : Les séries de bateaux c'est parfois étonnant, surtout des longues comme là. Certains navires sont retirés du service alors que d'autres plus âgés continuent. Sur les Los Angeles, j'ai l'impression qu'ils sont retirés autour de 18 ans ou au bout de 35 à 40 ans. En pratique, la question doit se poser au moment de la recharge du réacteur. Pour l'export, il faudrait accepter de financer la modernisation pour presque 20 ans et espérer que le SNA puisse tenir jusqu'à 50 ans. C'est vieux pour un sous-marin et c'est vieux pour un réacteur nucléaire, mais ça reste crédible. Il y a 3 heures, Fusilier a dit : NB l'US Navy a une politique (et des moyens) pour mettre en réserve des bateaux, vraiment en réserve, faut pas qu'ils soient trop pourris... C'est surtout vrai pour les navires à propulsion classique. Pour ceux à propulsion nucléaire, je crois que compliqué de les garder (utilement) en réserve. Si le réacteur n'est pas rechargé (cas des SNA retiré à mi-vie) il faudra le recharger pour le sortir de réserve, ce serait donc une réserve à 2 ou 3 ans... Si le réacteur est chargé... bah autant garder le SNA en service. D'ailleurs il n'y a plus de porte-avions en réserve depuis que les derniers conventionnels ont été ferraillé après 15 ans de réserve... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Schnokleu Posté(e) le 22 mai 2022 Share Posté(e) le 22 mai 2022 Il y a 7 heures, Fusilier a dit : 34 ans, ça commence à faire pour un sous-marin... Les Rubis français sont au delà de ca. mis en service en 1983 il me semble. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 22 mai 2022 Share Posté(e) le 22 mai 2022 il y a 5 minutes, Schnokleu a dit : Les Rubis français sont au delà de ca. mis en service en 1983 il me semble. Forcement, avec le retard des remplaçants (en années...) on tire au max, ça ne veut pas dire que c'est sain, surtout que l'on les fait tourner en double équipage... Saphir désarmé en 2019, admis au service 84, Le Rubis théoriquement cette année (2022) mise en service 83; les 4 autres ça va de 87 à 93 pour la mise en service... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Schnokleu Posté(e) le 22 mai 2022 Share Posté(e) le 22 mai 2022 à l’instant, Fusilier a dit : Forcement, avec le retard des remplaçants (en années...) on tire au max, ça ne veut pas dire que c'est sain, surtout que l'on les fait tourner en double équipage... Saphir désarmé en 2019, admis au service 84, Le Rubis théoriquement cette année (2022) mise en service 83; les 4 autres ça va de 87 à 93 pour la mise en service... J'imagine que ce sont des machines très très surveillées et auscultées. Peut être que pour les faire durer plus on "économise" les coques en limitant les immersions trop profondes? Peut être idem en terme de vitesse maxi, réservées pour les 2 a des conditions de temps de guerre. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 22 mai 2022 Share Posté(e) le 22 mai 2022 il y a 1 minute, Schnokleu a dit : Peut être que pour les faire durer plus on "économise" les coques en limitant les immersions trop profondes? Peut être idem en terme de vitesse maxi, réservées pour les 2 a des conditions de temps de guerre. Tu sais quand il font la protection des sorties des SNLE ou du GAN, "c'est la guerre..." Tu crois qu'ils ont le choix de la classe touriste? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Schnokleu Posté(e) le 23 mai 2022 Share Posté(e) le 23 mai 2022 Il y a 13 heures, Fusilier a dit : Tu sais quand il font la protection des sorties des SNLE ou du GAN, "c'est la guerre..." Tu crois qu'ils ont le choix de la classe touriste? Probablement, mais sont ce des missions qui demandent d'aller aux limites en profondeur et vitesse? Je ne le pense pas. Sauf peut être le bruit donc la peut être la vitesse? (histoire de faire beaucoup plus de bruit que le SNLE qu'on va ainsi contribuer à rendre encore plus discret) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 23 mai 2022 Share Posté(e) le 23 mai 2022 il y a 12 minutes, Schnokleu a dit : Probablement, mais sont ce des missions qui demandent d'aller aux limites en profondeur et vitesse? Je ne le pense pas. Sauf peut être le bruit donc la peut être la vitesse? (histoire de faire beaucoup plus de bruit que le SNLE qu'on va ainsi contribuer à rendre encore plus discret) Là tu me demandes trop, aucune idée de la manière dont les SNA s'y prennent, faut demander aux sous-mariniers de métier. Je dis juste qu'envisager ces missions stratégiques en mode dégradé ça parait osé... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. g4lly Posté(e) le 23 mai 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 23 mai 2022 L'idée générale c'est d'empêcher le SNLE d'être suivi. Donc de se placer dans le sillage pour y faire écran. Puis de se laisser doucement distancer. Normalement au moment ou tu perds le sillage du SNLE ... Quelqu'un qui le suivrait aussi soit aura été détecté, soit l'aura perdu aussi. Il n'y a plus alors qu'à faire le piquet dans ce qu'il reste du sillage pour vérifier qu'un petit malin n'essaie pas d'y passer une heure plus tard pour le remonter sur la base de trace physico-chimiques. Une fois qu'on s'est assuré de tout ça normalement le SNLE est dillué. Évidemment si un abrutis est repéré en train de faire le mariole dans une des étapes précédentes ... On l'engage pour qu'il rompe la poursuite ... Et si possible on lui met un gros coup de pression pour qu'il n'est pas trop trop envie de remettre le couvert de si tôt. Le principe de base c'est que la FOST est toujours en guerre. --- A côté de ça, normalement, les frégate ont fait le ménage en avant des itinéraires potentiels, pour prévenir d'une embuscade avant dillution. Aussi bien depuis le dessus que depuis le dessous des flots. --- Après c'est le job du SNLE. Ne pas se faire localiser. Rejoindre le secteur de patrouille. Et y attendre d'hypothétiques ordre de tir. --- Si des adversaires viennent camper dans la zones de patrouille, c'est le job des navires de lutte ASM de les faire circuler - ils n'y patrouillent pas en permanence mais peuvent le rejoindre rapidement si des casses couille y sont localisés -. Et au besoin d'un SNA. En dernier recours un SNLE est parfaitement apte au combat naval et peu lui même prendre en charge sa protection, et sa liberté de manoeuvre. 1 8 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ponto Combo Posté(e) le 26 mai 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 mai 2022 Article très intéressant sur les pratiques australiennes en matière de programmes d'armements avec aussi le Tigre et le NH90 comme exemples, entre autres... Qui a tué la classe Attack ? Citation En septembre de l'année dernière, le gouvernement australien a pris une décision qui a fait l'effet d'une bombe : il a décidé d'abandonner les sous-marins diesel-électriques français de la classe Attack en faveur d'une alternative à propulsion nucléaire, qui sera développée dans le cadre d'un nouvel accord de sécurité avec le Royaume-Uni et les États-Unis, appelé AUKUS. En mai 2022, nous sommes un peu plus près de comprendre comment exactement le gouvernement en est venu à prendre une décision aussi monumentale. Cet article a pour but de faire la lumière sur ce processus. Ce faisant, il posera des questions importantes sur qui prend exactement les décisions relatives aux capacités de défense en Australie et dans quel but. Comment en sommes-nous arrivés là ? La planification de la décision de permettre à l'Australie d'accéder à l'un des secrets militaires les plus précieux de Washington - la propulsion nucléaire - a commencé 18 mois avant l'annonce publique, juste au moment où la pandémie commençait. Au début, le Premier ministre Scott Morrison ne semblait pas disposé à entamer des discussions de haut niveau avec le président américain de l'époque, Donald Trump. À ce stade, les seuls ministres australiens ayant connaissance du plan seraient Linda Reynolds, alors ministre de la défense, et Morrison lui-même. Après l'élection américaine, M. Morrison a mis en place un sous-comité ministériel appelé "Naval Shipbuilding Enterprise Governance Committee", présidé par lui-même et comprenant le ministre des Affaires étrangères Marise Payne, le ministre de la Défense Peter Dutton, la ministre de l'Industrie de la défense Melissa Price et trois autres ministres de premier plan. L'objectif de ce comité est de "veiller à ce que l'entreprise de construction navale et chacune de ses composantes soient sur la bonne voie pour atteindre les résultats convenus par le Commonwealth". M. Morrison a également nommé Don Winter, ancien secrétaire d'État à la marine américaine, comme conseiller spécial pour la construction navale et a déclaré à l'équipe de la National Naval Shipbuilding Enterprise du ministère de la défense qu'il était "préoccupé" par la classe Attack. Il a également nommé personnellement le chef de la capacité interarmées, le vice-amiral Jonathan Mead, et le directeur général de la capacité sous-marine, le commodore Timothy Brown, pour examiner secrètement les "besoins en matière de structure de forces sous-marines" de l'ADF et rechercher des options alternatives, notamment l'offre de sous-marin conventionnel à longue portée de Saab Kockum à la marine néerlandaise. Les médias ont commencé à relater les détails sensibles de la classe Attack et deux questions clés ont commencé à faire surface : une prétendue explosion du coût de 40 milliards de dollars - qui s'est révélée inexacte depuis - et la question de savoir si Naval Group s'engagerait à respecter l'objectif de 60 % de contenu industriel australien (AIC). On ne sait pas exactement comment ces détails sensibles se sont retrouvés à la une des journaux. ADM croit savoir que Naval Group a en fait évoqué l'objectif de 60 % en réponse à une question posée au Sénat. L'accord de partenariat stratégique (SPA) initial exigeait seulement de l'entreprise qu'elle "maximise le contenu australien" et le Commonwealth ne voulait pas fixer d'objectif précis avant la fin de la phase de conception. Pourtant, à peu près à la même époque, Linda Reynolds, alors ministre de la Défense, s'est plainte publiquement de l'état des négociations avec Naval Group, au moment même où le PDG Pierre Eric Pommellet débarquait en Australie pour mener ces négociations. ADM comprend que les hauts dirigeants de l'ADF partageaient à l'époque la frustration publique de Mme Reynolds. Selon des sources proches des pourparlers, Morrison a refusé de rencontrer Pommellet, et Reynolds a insisté sur un changement de contrat qui obligerait Naval Group à respecter son offre d'un objectif de 60 pour cent, sous peine d'être licencié pour rupture. Pommellet, sous la pression des gros titres négatifs, a accepté ce que les sources décrivent comme un "accord équitable" avec le secrétaire à la défense Greg Moriarty - mais les dommages à la réputation publique de Naval Group étaient déjà faits. En mai, les ministres Dutton et Price ont nommé de nouveaux membres au comité consultatif sur les sous-marins, qui " fournit un examen critique indépendant par les pairs de la capacité actuelle et projetée des sous-marins " : Donald Kirkland, Jim Hughes et Donald McCormack. Il est intéressant de noter que M. Hughes est un ancien vice-président chargé des sous-marins chez Newport News Shipbuilding, la société qui construit les sous-marins à propulsion nucléaire de classe Virginia pour la marine américaine, et que M. Kirkland est président du conseil d'administration de Huntington Ingalls Industries, la société qui possède Newport News Shipbuilding. Les sous-marins de classe Virginia sont (à l'heure où nous écrivons ces lignes) un candidat probable pour la future flotte de sous-marins à propulsion nucléaire de l'Australie. En juin, les médias ont laissé entendre que Moriarty avait tenté d'empêcher le CDRE Brown de se présenter devant le Sénat. En juillet, Morrison a rencontré le président américain Joe Biden et le premier ministre britannique Boris Johnson en marge du G7. À ce moment-là, des fuites régulières sont apparues dans les médias sur " l'état troublé " du programme de la classe Attack - y compris une " source gouvernementale de haut niveau " s'adressant à l'AFR, qui a révélé que le VADM Mead a été envoyé à Washington DC sur les instructions de Morrison à la fin août. Le 27 août 2021 - à peu près au moment où le VADM Mead était à Washington - Greg Sammut, directeur général des sous-marins pour le CASG, a envoyé un e-mail à Moriarty qui a depuis été obtenu par les médias en vertu de la FOI. Sammut a dit : "Le calendrier prévoit la livraison du premier sous-marin de classe Attack dans la fenêtre d'août 2033 à février 2035 avec un niveau de confiance de 80 pour cent. "L'estimation actualisée du coût du programme est de 46,4 milliards de dollars en dollars constants de 2016, ce qui reste dans les limites de l'estimation initiale du coût d'acquisition de 50 milliards de dollars en dollars constants de 2016 annoncée au départ. "Naval Group travaille en collaboration avec la Défense depuis lors pour réaliser des progrès substantiels, et il n'y a pas de risques stratégiques extrêmes pour le programme." Le 31 août, Moriarty a répondu : "[C'est] le reflet... de la bonne relation de travail que vous et votre équipe avez établie avec Naval Group et LMA. Je veillerai à ce que les progrès réalisés à ce jour fassent partie des conseils que nous donnons au gouvernement, et vous entendrez ce message répété lors des 2+2 [consultations ministérielles] avec la France." Au moment où cet e-mail a été envoyé, il n'est pas clair si Moriarty était au courant de la décision à venir d'abandonner le programme. Les consultations 2+2 ont eu lieu le même jour. Rétrospectivement, deux images émergent : l'une d'une influence américaine significative dans la prise de décision sur la capacité de défense de l'Australie ; l'autre d'une tentative du gouvernement Morrison de saper son propre programme. Qui a tué la classe Attack ? S'agissait-il d'une initiative personnelle de Morrison, ou quelqu'un ayant l'ambition d'un RAN à propulsion nucléaire a-t-il influencé sa prise de décision ? La réponse est inconnue, mais elle a provoqué un retour en arrière spectaculaire dans la planification des capacités de la Défense, avec des conséquences évidentes pour la préparation militaire de l'Australie. Pour justifier cette volte-face, Morrison a déclaré : "L'Australie n'était pas en mesure, au moment où nous avons pris la décision en 2016, de construire et d'exploiter un sous-marin à propulsion nucléaire." Cependant, la même année, le chef de Naval Group, Hervé Guillou, a déclaré que l'Australie pourrait avoir un sous-marin nucléaire ; l'une des raisons pour lesquelles les sous-marins français ont été choisis était leur capacité à passer à la propulsion nucléaire à partir de 2030 ; et ADM comprend que les Français ont offert de passer la classe Attack à la propulsion nucléaire et ont été refusés. Pourtant, le premier navire à propulsion nucléaire pourrait ne pas être mis à l'eau avant les années 2040. Peu importe qui a tué la classe Attack, ou pourquoi il l'a tuée, nous aurions certainement pu faire mieux que cela. Modèles de comportement Cela va bien au-delà des sous-marins. La mort de la classe Attack correspond à un modèle de comportement (antérieur au gouvernement Morrison) qui était également évident dans le remplacement des hélicoptères de reconnaissance armés Tiger, des Taipans MRH 90 et du système de gestion de combat (BMS) Elbit (ELSA). Le schéma est simple : générer une presse négative sur une plateforme, puis faire porter le chapeau à l'industrie de la défense pour un remplacement coûteux. Par exemple, en 2018, le rédacteur en chef Nigel Pittaway a rapporté : "Quelqu'un à la Défense ou au gouvernement, ou les deux, supprime activement toute bonne nouvelle concernant Tiger. "Le Tigre a été pointé du doigt dans le Livre blanc sur la défense de 2016 pour être critiqué, la seule plateforme à être traitée de cette manière, et il a également fait l'objet d'un rapport de l'Australian National Audit Office (ANAO) en septembre 2016... qui a énuméré pas moins de 76 'déficiences' qui, selon des sources informées, étaient en fait des capacités non spécifiées dans les exigences initiales de l'ARH." Le goutte-à-goutte d'histoires négatives autour du Tigre a continué, incitant le PDG d'Airbus Australie de l'époque, Andrew Mathewson, à appeler publiquement à une " compétition ouverte " pour remplacer la plateforme au milieu de rapports médiatiques selon lesquels la Défense négociait une acquisition par vente militaire étrangère à source unique du Boeing Apache - ce qui est, bien sûr, ce qui a fini par arriver au début de 2021. Dans un autre exemple, la Défense a cloué au sol sa flotte d'hélicoptères MRH 90 Taipan en juillet 2021, ce qui a donné lieu à des articles de presse citant des aviateurs anonymes de l'armée de terre alléguant que les hélicoptères "ne sont plus sûrs de voler" à la suite de problèmes de maintenance "potentiellement catastrophiques". Il s'est avéré que ces problèmes impliquaient le propre logiciel de l'armée (le système de maintenance informatisé) qui n'était pas en mesure de suivre correctement les heures de vol enregistrées par les composants qui avaient été échangés entre les appareils. Une enquête complémentaire menée par ADM a révélé que les composants en question n'étaient pas essentiels à la sécurité des vols et la décision de clouer la flotte au sol a été prise soudainement, alors que le logiciel "défectueux" de l'armée était utilisé depuis des années. Six mois plus tard, le ministre Dutton a annoncé que le gouvernement négociait l'achat d'un maximum de 40 hélicoptères de mobilité sur le champ de bataille Sikorsky UH-60M Black Hawk pour remplacer les Taipan. Dans un autre exemple encore, l'armée a soudainement retiré le BMS d'Elbit du service en mai 2021, et les médias ont ensuite cité des "initiés militaires anonymes" qui ont affirmé qu'Israël pourrait utiliser le système australien comme une porte dérobée pour espionner les États-Unis. Il s'est avéré par la suite que la raison réelle du retrait était l'expiration imminente de l'accréditation provisoire de la Défense pour la version 7.1 du logiciel du BMS. ADM croit savoir que le Commonwealth avait décidé de ne pas appliquer de correctif à la version 7.1 en attendant la mise à jour du logiciel ELSA (version 9.1, qui a été retardée parce qu'elle ne répondait pas aux exigences contractuelles). Au lieu de cela, il a jeté l'ensemble du système et des "initiés militaires" ont fait des allégations publiques d'espionnage israélien. Ces allégations ont été publiquement réfutées par le directeur général d'ELSA, Paul McLachlan, dont l'exactitude a été prouvée plus tard par la Défense elle-même dans le cadre du budget du Sénat, mais la réputation d'ELSA était déjà entachée. Un cinquième exemple : le 4 mars de cette année, l'ABC a "révélé" que la Défense n'acceptait pas la livraison des véhicules Hawkei de Thales en raison de "problèmes de freinage" et de craintes pour la sécurité des soldats. Dans une déclaration fournie à ADM, la Défense a déclaré : "L'armée n'acceptera pas ces véhicules en service tant que leur fonctionnement ne sera pas sûr." Pourtant, plus d'un an auparavant, l'Australian National Audit Office (ANAO) avait déclaré que Thales avait développé un correctif logiciel, que des contrôles administratifs empêcheraient le problème de se produire jusqu'à ce que le correctif soit déployé, et que les freins n'étaient "plus un problème majeur". La capacité opérationnelle initiale a été atteinte le 20 mai 2021, et en juillet 2021, les ministres Dutton et Price ont annoncé que le problème de freinage était résolu dans un communiqué de presse qui est toujours disponible en ligne au moment de la rédaction de cet article. Alors pourquoi la Défense s'est-elle contredite ? En gardant à l'esprit le modèle de comportement ci-dessus, ADM a demandé à la Défense si l'itinéraire du Hawkei vers la capacité opérationnelle finale (FOC) sera modifié ou retardé. La Défense a accusé réception de la question mais n'a jamais fourni de réponse. Agendas cachés Cela ne veut pas dire que les entreprises mentionnées ici sont irréprochables, mais un schéma clair se dessine : le gouvernement actuel sape publiquement ses propres programmes. On ne sait toujours pas exactement qui est responsable. Dans le cas du Tiger ARH, qui voulait suffisamment l'Apache pour le critiquer dans le Livre blanc et supprimer les informations positives sur la plate-forme jusqu'à ce qu'il soit politiquement opportun de le remplacer ? Dans le cas de la classe Attack, qui a divulgué des informations confidentielles sur les négociations avec Naval Group, et pourquoi ? Dans le cas du MRH 90, qui a ordonné une immobilisation très soudaine et publique de la flotte malgré l'utilisation de longue date du logiciel de l'armée en question, générant ce qu'il devait savoir être une suite de titres négatifs ? Qui que ce soit, il a certainement préparé le terrain pour l'annonce du remplacement de la flotte peu de temps après. Dans le cas du BMS d'ELSA, qui a divulgué la nouvelle du retrait aux médias, et quels "initiés militaires" ont ensuite fait des allégations publiques inexactes d'espionnage israélien ? Dans le cas du Hawkei de Thales, qui a incité la Défense à faire resurgir publiquement un "problème de freinage", dont deux ministres et un organisme indépendant avaient précédemment convenu qu'il n'était plus un problème ? Plus récemment, une évaluation technique confidentielle critiquant les performances prévues des frégates de la classe Hunter a été divulguée aux médias, ce qui a amené le ministre Dutton à déclarer qu'il n'y avait pas de plan B - curieusement, les mêmes mots utilisés à propos de la classe Attack avant la grande révélation du plan B. Qui a divulgué cette évaluation aux médias, et pourquoi ? Mais toutes ces fuites et manœuvres politiques doivent certainement nous amener à nous demander : comment l'Australie prend-elle exactement ses décisions en matière de capacité de défense ? Est-ce sur la base d'une justification stratégique et d'une procédure commerciale régulière ? Ou bien sur la base des préférences personnelles d'une élite ? https://www.australiandefence.com.au/defence/sea/who-killed-the-attack-class 1 14 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 7 juin 2022 Share Posté(e) le 7 juin 2022 Eh eh eh https://gentleseas.blogspot.com/2022/06/marles-ssn-delivery-likely-mid-2040s.html 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) le 7 juin 2022 Share Posté(e) le 7 juin 2022 Ils vont finir par commander des Barracuda en désespoir de cause... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 7 juin 2022 Share Posté(e) le 7 juin 2022 Ils nous rachèterons les notres d'occasion quand on les remplacera ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) le 7 juin 2022 Share Posté(e) le 7 juin 2022 (modifié) Plus sérieusement j'analyse la décision Aukus comme la combinaison de deux facteurs: Préférence pour la GB et les US comme partenaire plutôt que la France Nouveau choix d'aller vers des SNA plutôt que vers des sous marins classiques L'idéal (pour les Australiens) seraient d'obtenir rapidement des SNA Britanniques et/ou Américains. Si ça n'est pas possible, une poignée de SNA français (sans, ou avec des adaptations très limitées) pourraient être une transition, en englobant les pénalités dues à la France pour la rupture de contrat précédent Modifié le 7 juin 2022 par Pakal Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Hirondelle Posté(e) le 7 juin 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 7 juin 2022 (modifié) il y a 20 minutes, Pakal a dit : une poignée de SNA français On pourrait leur céder pour une somme pas trop modique l’avant de la Perle et l’arrière du Saphir ?) Un coup de loctite, des piles neuves et hop : la misère aux chinois si par bonheur pas de mont sous-marins sur sa route Modifié le 7 juin 2022 par Hirondelle 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 7 juin 2022 Share Posté(e) le 7 juin 2022 (modifié) Il y a 1 heure, Hirondelle a dit : On pourrait leur céder pour une somme pas trop modique l’avant de la Perle et l’arrière du Saphir ?) Un coup de loctite, des piles neuves et hop : la misère aux chinois si par bonheur pas de mont sous-marins sur sa route XXXXXXXXlent comme d'hab ! Dommage, on a mis la chaîne de montage des deuche à la casse ... Modifié le 7 juin 2022 par mudrets Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 7 juin 2022 Share Posté(e) le 7 juin 2022 3 hours ago, Deres said: Ils nous rachèterons les notres d'occasion quand on les remplacera ... Et le contrat sera écrit en mandarin? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) le 8 juin 2022 Share Posté(e) le 8 juin 2022 h Le 07/06/2022 à 10:56, Pakal a dit : Plus sérieusement j'analyse la décision Aukus comme la combinaison de deux facteurs: Préférence pour la GB et les US comme partenaire plutôt que la France Nouveau choix d'aller vers des SNA plutôt que vers des sous marins classiques L'idéal (pour les Australiens) seraient d'obtenir rapidement des SNA Britanniques et/ou Américains. Si ça n'est pas possible, une poignée de SNA français (sans, ou avec des adaptations très limitées) pourraient être une transition, en englobant les pénalités dues à la France pour la rupture de contrat précédent Ou des sous-marins classiques en provenance de Corée, Japon, Allemagne ou Suède !!!! https://www.smh.com.au/politics/federal/australia-must-consider-new-conventional-submarines-before-going-nuclear-experts-20220607-p5arov.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SLT Posté(e) le 8 juin 2022 Share Posté(e) le 8 juin 2022 6 hours ago, Pakal said: Ou des sous-marins classiques en provenance de Corée, Japon, Allemagne ou Suède !!! Ah mais ils ont clairement dit et vendu au public qu'il leur fallait des sous-marins à propulsion nucléaire... Donc des sous-marins à propulsion conventionnelle, je doute que ce soit justifiable de la même façon que la débâcle qu'à été l'annonce de la fin du contrat pour les "Attack class". Ce serait encore plus de gâchis d'argent des contribuables australiens que ce qu'est la situation actuelle. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 9 juin 2022 Share Posté(e) le 9 juin 2022 Le 07/06/2022 à 09:21, mudrets a dit : Eh eh eh https://gentleseas.blogspot.com/2022/06/marles-ssn-delivery-likely-mid-2040s.html Voilàààà. Et comme les français sont tricards en Australie... puisque le rejet du Barracuda est un rejet de la coopération militaire dans ce domaine avec la France, les implications semblent assez évidentes. Le 07/06/2022 à 09:33, Pakal a dit : Ils vont finir par commander des Barracuda en désespoir de cause... Je n'y crois pas une seconde. Le 07/06/2022 à 10:56, Pakal a dit : Plus sérieusement j'analyse la décision Aukus comme la combinaison de deux facteurs: Préférence pour la GB et les US comme partenaire plutôt que la France Nouveau choix d'aller vers des SNA plutôt que vers des sous marins classiques L'idéal (pour les Australiens) seraient d'obtenir rapidement des SNA Britanniques et/ou Américains. Si ça n'est pas possible, une poignée de SNA français (sans, ou avec des adaptations très limitées) pourraient être une transition, en englobant les pénalités dues à la France pour la rupture de contrat précédent S'ils prennent l'option nuke ce seront probablement des Virginia. Et hop, au passage, bye bye la solution coque anglaise + réacteur US, venue du turfu de l'espace. Parce qu'ils ne vont pas non plus avoir 2 types de SNA. Le 08/06/2022 à 16:48, Pakal a dit : h Ou des sous-marins classiques en provenance de Corée, Japon, Allemagne ou Suède !!!! https://www.smh.com.au/politics/federal/australia-must-consider-new-conventional-submarines-before-going-nuclear-experts-20220607-p5arov.html ...Mais pas de France, et ce alors que le Shortfin Barracuda avait vaincu de la tête et des épaules lors de la compétition et que le Scorpène 3000 est toujours disponible dans le pire des cas. Le 08/06/2022 à 23:20, SLT a dit : Ah mais ils ont clairement dit et vendu au public qu'il leur fallait des sous-marins à propulsion nucléaire... Donc des sous-marins à propulsion conventionnelle, je doute que ce soit justifiable de la même façon que la débâcle qu'à été l'annonce de la fin du contrat pour les "Attack class". Ce serait encore plus de gâchis d'argent des contribuables australiens que ce qu'est la situation actuelle. Aucun problème. Ils expliqueront que des sous-marins conventionnels avec une distance franchissable de 6100 milles nautiques à 10400 milles nautiques, une endurance de 4 semaines et 20 à 24 armes, c'est bien mieux que des sous-marins avec une distance franchissable de 18000 miles nautiques, une endurance de deux mois et demi, et 34 armes à bord... Poker face. Et ça passera crème. Parce qu'ils les auront "bientôt" "rapidement", tu vois. En omettant de mentionner qu'ils auraient eu les Shortfin encore plus tôt s'ils n'avaient pas arrêté, même en le modifiant, le contrat avec la France. J'espère que cette affaire se fera pour que les pas-encore-tout-à-fait-lucides au sein de l'opinion publique, mais qui avaient curieusement suivi comme un seul homme le PR qui s'était donné une image de patriote échaudé à peu de frais, comprennent définitivement qu'on se fout de notre gueule à l'international et que les belles coopérations industrielles "à la française", c'est du pipeau. Une leçon dure à avaler mais qu'il sera salvateur d'intégrer une bonne fois pour toutes pour être en mesure de faire face aux nouveaux défis futurs. Non franchement, Naval Group devraient continuer le Shortfin Barracuda après l'avoir refrancisé, dans la foulée des Suffren, et faire comme avec l'Adroit: le présenter aggressivement à l'international et ne surtout pas rechigner à le vendre à tout pays intéressé. Sortons les crocs! 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jackjack Posté(e) le 10 juin 2022 Share Posté(e) le 10 juin 2022 (modifié) There's going to be a lot of writing. There's clickbait, there's revenue to be made for journalists. Outside of extending the life of the Collins submarine. It's best to ignore all the stories about conventional submarines. It seems that the former defense minister, now leader of the opposition, does not want to die quietly.https://www.abc.net.au/news/2022-06-10/anger-at-peter-dutton-disclosure-of-aukus-submarine-negotiations/101140372 Anger at Peter Dutton's disclosure of AUKUS submarine negotiations with the United States The former defence minister, now leader of the opposition, used an opinion piece in The Australian newspaper on Thursday to claim he was confident he could get two U.S. Viriginia-class nuclear submarines by 2030. Modifié le 10 juin 2022 par jackjack 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ogo Posté(e) le 10 juin 2022 Share Posté(e) le 10 juin 2022 Le choix de porterait vers un soum US... Que va t-il rester aux Britannique dans cet accord ? (Industriellement, j'entends...) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SLT Posté(e) le 10 juin 2022 Share Posté(e) le 10 juin 2022 7 hours ago, Patrick said: ...Mais pas de France, N'est-ce pas ? 7 hours ago, Patrick said: et ce alors que le Shortfin Barracuda avait vaincu de la tête et des épaules lors de la compétition et que le Scorpène 3000 est toujours disponible dans le pire des cas. Et que le matériel français est reconnu comme étant au minimum, très capable (comprendre : au niveau) par les analystes UK et US entre autre. (Les vidéos de SubBrief, anciennement Jive Turkey, sont effarante de mauvaise foi et de ressentiment contre le matériel français, alors qu'ils le vend parfois comme étant extraordinaire et inégalé.... même au sein de l'USN) 7 hours ago, Patrick said: Aucun problème. Ils expliqueront que des sous-marins conventionnels avec une distance franchissable de 6100 milles nautiques à 10400 milles nautiques, une endurance de 4 semaines et 20 à 24 armes, c'est bien mieux que des sous-marins avec une distance franchissable de 18000 miles nautiques, une endurance de deux mois et demi, et 34 armes à bord... Poker face. Et ça passera crème. Parce qu'ils les auront "bientôt" "rapidement", tu vois. En omettant de mentionner qu'ils auraient eu les Shortfin encore plus tôt s'ils n'avaient pas arrêté, même en le modifiant, le contrat avec la France. Le pire, c'est que je suis persuadé que tu as raison en plus, et que c'est exactement ce qu'il va se passer 7 hours ago, Patrick said: Naval Group devraient continuer le Shortfin Barracuda après l'avoir refrancisé, dans la foulée des Suffren, et faire comme avec l'Adroit: le présenter aggressivement à l'international et ne surtout pas rechigner à le vendre à tout pays intéressé Franchement, oui. On oublie les modifications pour les systèmes et armements US de la classe Attack, NG sort un SSK avec des capacités océaniques et une très bonne discrétion, et on le propose dans la zone indo-pacifique, avec coopération militaire à la clé et échanges militaires accrus (on a des bases militaires dans la zone en plus, non? On y gagnerait en capacités avec des alliés et en réactivité en cas de "réchauffement") Il faut juste investir un peu à l'avance et avoir la volonté politique... ah zut, je crois que c'est là les 2 problèmes... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jackjack Posté(e) le 10 juin 2022 Share Posté(e) le 10 juin 2022 Le sous-marin français est encore au stade de la conception initiale. Aucun plan de conception détaillé n'a été drawn pour l'Australie. La France partira pratiquement de zéro, mais avec une vue d'ensemble. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien Posté(e) le 10 juin 2022 Share Posté(e) le 10 juin 2022 Il y a 7 heures, ogo a dit : Le choix de porterait vers un soum US... Que va t-il rester aux Britannique dans cet accord ? (Industriellement, j'entends...) généralement il ne reste jamais grand chose pour l'idiot utile. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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