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Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.


Philippe Top-Force

Messages recommandés

il y a 21 minutes, Zalmox a dit :

Le design des futurs sous-marins nucléaires australiens sera arrêté au premier trimestre 2023 :

https://news.usni.org/2022/07/14/australia-to-pick-nuclear-submarine-design-in-early-2023-says-official

And the winner is....  Virginia !

Les ricains ne laisseront pas l'Astute gagner, pour des tas de raisons. Economiques et opérationnelles.

C'est courru d'avance.

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il y a 1 minute, BP2 a dit :

And the winner is....  Virginia !

Les ricains ne laisseront pas l'Astute gagner, pour des tas de raisons. Economiques et opérationnelles.

C'est courru d'avance.

Je me demandais si le singulier utilisé ds tout l’article (« its first nuclear submarine ») n’annonçait pas un important ecart entre le premier et les suivants le temps de trouver des créneaux de construction ? Pas forcément idiot, ça pourrait laisser un délai aux kangourous pour évaluer leur choix et sa soutenabilité.

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il y a 8 minutes, Hirondelle a dit :

Je me demandais si le singulier utilisé ds tout l’article (« its first nuclear submarine ») n’annonçait pas un important ecart entre le premier et les suivants le temps de trouver des créneaux de construction ? Pas forcément idiot, ça pourrait laisser un délai aux kangourous pour évaluer leur choix et sa soutenabilité.

Ils ne vont pas un prendre un pour le tester, quitte a changer ensuite.  Ils vont faire un choix courru d'avance.  Mais par contre ton idée de délai entre le premier et les suivants peut arranger beaucoup de monde : trouver en effet des créneaux et ou booster la filière industrielle, et surtout former deux premiers sets d'équipage, en substituant progressivement des membres d'équipage US par des australiens.

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il y a 27 minutes, Hirondelle a dit :

Je me demandais si le singulier utilisé ds tout l’article (« its first nuclear submarine ») n’annonçait pas un important ecart entre le premier et les suivants le temps de trouver des créneaux de construction ? Pas forcément idiot, ça pourrait laisser un délai aux kangourous pour évaluer leur choix et sa soutenabilité.

Ah pas un mais deux designs donc?
Avec des considérations différentes en termes de sécurité?
Tout ça dans un pays sans réel vécu en matière de sécurité nucléaire à part un réacteur de recherche et de l'extraction de minerai?

Rastafarai yeah man.

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il y a 19 minutes, Patrick a dit :

Ah pas un mais deux designs donc?
Avec des considérations différentes en termes de sécurité?
Tout ça dans un pays sans réel vécu en matière de sécurité nucléaire à part un réacteur de recherche et de l'extraction de minerai?

Rastafarai yeah man.

Meuhnon, arrête la beuh, man : plutôt stop ou encore.

Ou même rien de tout ça, juste un soum pas trop tardif pour sauver la face.

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Il y a 6 heures, Hirondelle a dit :

Meuhnon, arrête la beuh, man : plutôt stop ou encore.

Ou même rien de tout ça, juste un soum pas trop tardif pour sauver la face.

Tu parles. Ils prendront plus volontiers des Type 214 "pour patienter" (ils les garderont 30 ans jusqu'en 2060)

Puis concomitamment ils loueront des Virginia en fin de vie.

Les uns seront présentés comme des soums de défense locale, les autres comme des moyens d'aller contrer les chinois.

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Il y a 11 heures, Patrick a dit :

Tu parles. Ils prendront plus volontiers des Type 214 "pour patienter" (ils les garderont 30 ans jusqu'en 2060)

Franchement, ce n'est pas très sérieux... :rolleyes:  et pourquoi pas des japonais ou des coréens... :rolleyes:

Je te le dis, s'ils nous commandent des Scorpènes, on leur fournira des Scorpène. La politique et la diplomatie, ça ne fait pas bon ménage avec les sentiments...  

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Il y a 4 heures, Fusilier a dit :

pourquoi pas des japonais ou des coréens.

Une solution Pacifique de transition alors :rolleyes:  plutôt que de mettre un coin entre nous et les allemands dans le contexte que l’on sait .....

Scorpène sais pas , la confiance règne ?

Quelle histoire !

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Il y a 4 heures, Fusilier a dit :

Franchement, ce n'est pas très sérieux... :rolleyes:  et pourquoi pas des japonais ou des coréens... :rolleyes:

Je te le dis, s'ils nous commandent des Scorpènes, on leur fournira des Scorpène. La politique et la diplomatie, ça ne fait pas bon ménage avec les sentiments...

Coréen, ou plutôt germano-coréen, c'est probablement mort, trop de problèmes.
Mais japonais pourquoi pas? C'est ce qu'il y a de plus proche de la proposition Shortfin en tonnage. Après visiblement les australiens n'étaient pas chauds pour des motifs politiques même si les japonais ont été déçus et surpris.

Ensuite c'est pas une histoire de sentiments mais de secrets industriels et militaires de haut niveau. Ça vaut plus que de l'argent, et surtout plus que des promesses, surtout quand elles ont été non tenues une première fois.

De même, s'ils voulaient des shortfins Barracuda, ils vont pas se contenter de Scorpènes qui auront les pattes courtes en comparaison. Ce ne serait pas logique. Je pense que les australiens recherchent aussi de l'exclusivité. Or si la région compte des Type 209 et 212, il n'y a pas encore de type 214 en nombre à part chez les coréens et peut-être bientôt chez les indonésiens si les discussions commencées avec TKMS en 2021 pour des type 214 aboutissent, Type 214 qui pourraient ainsi devenir une option inacceptable pour l'Australie, ce qui laisserait les japonais et les français dans la course. Je ne sais pas pour les suédois par contre, un come back du A-26 reste possible malgré ses pattes courtes.

Le type 216 est à concevoir entièrement, ils partiraient de bien plus loin encore que les Shortfin et arriveraient bien plus tard. Certes ce serait le plus proche en range, mais toujours presque 2 fois moins que le Shortfin quand même... Ce serait donc un camouflet encore pire qu'AUKUS pour la France, surtout qu'il n'y aurait probablement pas de réaction outragée chez nous cette fois-ci.

Donc franchement vu le tableau les Soryu japonais ne seraient vraiment pas une option si irréaliste que ça.

 

Il y a 4 heures, ARMEN56 a dit :

Une solution Pacifique de transition alors :rolleyes:  plutôt que de mettre un coin entre nous et les allemands dans le contexte que l’on sait .....

Scorpène sais pas , la confiance règne ?

Quelle histoire !

Je n'ose pas te demander ton avis sur l'article posté plus haut par @fraisedesbois (https://www.lowyinstitute.org/the-interpreter/france-can-help-albanese-fix-aukus) et proposant une solution à base de Barracuda nucléaire partiellement produits en Australie, tellement j'ai l'impression d'être devant un objet artistique abstrait digne du dadaïsme... :mellow: mais à tout hasard, c'est crédible ce qu'ils proposent?

Une traduction DeepL de l'article en question à peu près correcte:

Révélation

La France peut aider Albanese à réparer AUKUS

ALAN J. KUPERMAN

Les travaillistes sont confrontés à un dilemme sur les sous-marins à propulsion nucléaire et le régime de non-prolifération. Un ancien partenaire pourrait offrir une réponse.

GettyImages-1229492572-min.jpg

Une french connection pour échapper à un dilemme ? (Nicolas Tucat/AFP via Getty Images)

Publié le 14 juillet 2022 03:00 

Le Premier ministre travailliste récemment élu, Anthony Albanese, est confronté à un dilemme sur les sous-marins nucléaires. N'ayant reçu qu'un seul jour de préavis, et voulant éviter de paraître faible face à la Chine à l'approche des élections, Albanese s'est senti obligé en septembre dernier d'approuver l'accord AUKUS de son prédécesseur pour l'acquisition de huit sous-marins d'attaque à propulsion nucléaire, avec l'aide des États-Unis et du Royaume-Uni.

Toutefois, M. Albanese sait également que l'achat de sous-marins remplis de tonnes d'uranium hautement enrichi (UHE) - suffisamment pour fabriquer des centaines d'armes nucléaires - anéantirait le régime de non-prolifération que son parti soutient depuis longtemps. Comme l'a expliqué l'agence de surveillance des Nations unies l'année dernière, l'Australie "soustrairait du matériel aux inspecteurs pendant un certain temps - et nous parlons d'uranium hautement, très hautement enrichi". L'agence ne peut pas le dire publiquement, mais cela signifie qu'elle ne pourrait pas détecter le détournement assez rapidement pour empêcher la prolifération.

Les sous-marins américains et britanniques utilisent du combustible d'uranium enrichi à 93 %, identique à celui de leurs armes nucléaires. L'Australie serait le premier pays non doté d'armes nucléaires à acquérir des sous-marins nucléaires, mais l'Iran a déjà cité l'AUKUS pour justifier sa propre production d'UHE, ostensiblement à des fins navales. D'autres pays suivront.

Albanese dispose de trois issues possibles.

Premièrement, après avoir procédé à un examen officiel, son gouvernement pourrait déterminer que des sous-marins conventionnels plutôt que nucléaires protégeraient mieux la sécurité nationale de l'Australie. Les sous-marins conventionnels sont non seulement plus silencieux mais aussi moins coûteux, de sorte que l'Australie pourrait en acheter davantage, renforçant ainsi la défense côtière. Bien que les sous-marins conventionnels ne puissent pas se rendre furtivement dans la mer de Chine méridionale, le Premier ministre pourrait considérer qu'il s'agit là d'une caractéristique et non d'un problème, puisqu'il éviterait de se mettre gratuitement à dos une superpuissance dotée d'armes nucléaires. Les opposants nationaux, cependant, pourraient accuser M. Albanese de faire volte-face sur l'AUKUS ou de saper la défense en profondeur.

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Le sous-marin d'attaque rapide de classe Los Angeles USS Springfield se prépare à s'amarrer à la base navale HMAS Stirling, à Perth, en avril (US Pacific Fleet/Flickr).

Une deuxième option serait de demander aux États-Unis des sous-marins nucléaires alimentés en uranium faiblement enrichi (LEU), qui ne convient pas aux armes nucléaires. Si l'Australie choisissait l'option de l'UFE et continuait à éviter l'enrichissement national de l'uranium et le retraitement du combustible nucléaire usé, elle pourrait éliminer le risque de prolifération de ses sous-marins nucléaires et créer ainsi un précédent exemplaire pour les autres pays.

La Chine et la France n'utilisent que du combustible à l'UFE dans leurs sous-marins nucléaires, et les États-Unis ont financé la recherche et le développement du combustible à l'UFE pour leur propre marine chaque année depuis 2016, lorsque l'administration Obama a soumis un rapport au Congrès déclarant que ce combustible pourrait fonctionner. Le mois dernier, un comité du Congrès a approuvé une huitième année consécutive de financement du programme. Des responsables de l'administration Biden m'ont dit le mois dernier que l'Australie et les États-Unis ont récemment discuté de l'option UFE et que le gouvernement américain envisage de déterminer si le carburant UFE est réalisable pour les sous-marins AUKUS. Cependant, le gouvernement américain ne peut pas encore dire à l'Australie si ou quand il pourrait fournir des sous-marins à l'UFE.

Cela laisse à Albanese une dernière option : acheter des sous-marins à UFE à la France. Évidemment, cette voie est confrontée à des défis diplomatiques, puisque le prédécesseur d'Albanese, Scott Morrison, a violé la confiance de la France en négociant secrètement l'accord AUKUS, sabordant un contrat existant de 90 milliards de dollars pour l'achat de sous-marins conventionnels français. Cependant, l'Australie a maintenant réglé ce différend en payant une pénalité de 830 millions de dollars, ce qui a facilité le redémarrage des relations entre Albanese et le président français Emmanuel Macron ce mois-ci.

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Réparer les liens : Anthony Albanese avec Emmanuel Macron à Paris ce mois-ci (Daniel Pier/NurPhoto via Getty Images)

Je me suis rendu à Paris le mois dernier pour interroger les responsables du gouvernement et de l'industrie français sur la faisabilité technique et politique de la vente par la France de sous-marins d'attaque nucléaires à UFE à l'Australie. Sur le plan technique, il semble que la France pourrait non seulement fournir à l'Australie des sous-marins à l'UFE, mais qu'elle pourrait le faire plus rapidement que les États-Unis ou le Royaume-Uni ne pourraient fournir des versions à l'UHE. La France dispose d'une seule chaîne de production de sous-marins nucléaires, qui est actuellement dédiée à la production de la totalité des sous-marins d'attaque de la classe Barracuda d'ici 2032. Après cela, la France prévoit de convertir la ligne pour produire sa prochaine génération de sous-marins lanceurs d'engins, déjà en phase de conception finale.

Toutefois, si l'Australie et la France parvenaient à un accord, cette ligne pourrait continuer à produire des sous-marins d'attaque pour l'Australie, le premier arrivant vers 2035. Ce serait une décennie plus tôt que le ministre australien de la défense, Richard Marles, qui a récemment prédit que les États-Unis pourraient fournir un premier sous-marin nucléaire à l'Australie, au milieu des années 2040. L'option britannique serait probablement encore plus lente, car la Royal Navy a décidé d'interrompre la production de son sous-marin nucléaire d'attaque actuel de classe Astute en raison de problèmes de sécurité du réacteur, et ne prévoit pas de produire sa prochaine classe de sous-marins d'attaque, même pour elle-même, avant le milieu du siècle.

Dans le cadre d'un contrat avec la France, l'Australie pourrait participer à la construction car les sous-marins nucléaires français sont produits en modules qui sont ensuite soudés ensemble. Cela permettrait de répondre aux préoccupations politiques australiennes concernant le soutien à l'industrie locale, et la fabrication simultanée de modules séparés dans chaque pays accélérerait la production. La France a une grande expérience de ce type de production conjointe de sous-marins - fabriquant des modèles conventionnels avec le Brésil, le Chili, l'Inde et la Malaisie - alors que les États-Unis ne l'ont jamais tenté.

La France pourrait également incorporer le système de gestion de combat américain, produit par Lockheed, dans les sous-marins LEU destinés à l'Australie afin de faciliter l'interopérabilité avec l'armée américaine. En effet, la France avait précédemment accepté de le faire pour les sous-marins conventionnels dans le cadre de l'accord abandonné par Morrison, mais ce serait plus facile avec les sous-marins nucléaires puisque le système de combat est conçu pour utiliser le niveau de puissance plus élevé fourni par un réacteur nucléaire.

Une différence avec les sous-marins français à UFE est qu'ils doivent être ravitaillés tous les dix ans, contrairement aux sous-marins américains qui contiennent suffisamment de combustible UHE pour la durée de vie de 30 ans du navire. Cependant, ce ravitaillement n'entraînerait que peu d'inconvénients et aucun risque de prolifération ou de charge industrielle pour l'Australie, puisque la France pourrait effectuer le travail à Toulon comme elle le fait pour ses propres sous-marins d'attaque. Les sous-marins français sont équipés d'écoutilles de ravitaillement, de sorte que le temps nécessaire pour retirer le combustible usagé et insérer du combustible neuf n'est que d'environ une semaine. Les travaux préparatoires, notamment le retrait du générateur de vapeur du réacteur, allongent le processus jusqu'à quatre mois. Les sous-marins australiens devraient également faire l'aller-retour entre le Pacifique et la France, ce qui ajoute deux mois supplémentaires.

Ainsi, le ravitaillement en carburant nécessiterait que les sous-marins australiens soient hors service pendant environ six mois tous les dix ans. Ce temps d'arrêt serait relativement minime par rapport à la maintenance à mi-vie que tous les sous-marins subissent, y compris les sous-marins américains, et qui nécessite généralement au moins deux ans. Le recours au ravitaillement français ne réduirait pas non plus la "souveraineté" des sous-marins australiens, comme certains le prétendent, pas plus que le recours aux mises à jour logicielles américaines pour le système de combat ou aux mises à niveau matérielles américaines pour la maintenance à mi-vie.

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Un sous-marin à propulsion nucléaire de la classe Astute, HMS Audacious, à l'extérieur de son complexe de construction navale intérieur chez BAE Systems, à Burrow-in-Furness, en 2017 (Owen Humphreys/PA Images via Getty Images).

Bien entendu, un éventuel accord français devrait surmonter certains obstacles - politiques, bureaucratiques, juridiques et financiers. Le gouvernement français n'a jamais exporté, ni même autorisé de négociations officielles en vue d'exporter, la technologie des sous-marins nucléaires qu'il considère comme le joyau de son armée. L'exportation de sous-marins nucléaires nécessiterait un haut niveau de confiance bilatérale, que Morrison a brisé et qu'Albanese devrait reconstruire.

L'incorporation du système de combat américain exposerait également les signatures des sous-marins nucléaires français à l'armée américaine, de sorte que Paris et Washington devraient réparer leur propre fossé induit par l'AUKUS. La marine française pourrait également être réticente à retarder la construction de ses sous-marins lance-missiles balistiques de nouvelle génération uniquement pour coproduire des sous-marins d'attaque australiens, ce qui pourrait susciter des appels à la construction d'une deuxième chaîne de production entraînant des coûts d'investissement importants que l'Australie pourrait devoir aider à financer.

La France et l'Australie devraient également se pencher sur des questions juridiques, notamment pour savoir quel pays réglementerait la sécurité du réacteur, assumerait les risques de responsabilité, assumerait la responsabilité des réparations, fournirait une formation nucléaire au personnel, prendrait possession du combustible neuf et paierait l'infrastructure pour traiter le combustible usé, qui est hautement radioactif. Les sous-marins AUKUS seraient confrontés à des défis similaires.

Une différence pourrait être l'élimination à long terme des déchets radioactifs. Les États-Unis et la France refusent généralement de reprendre le combustible usé radioactif d'autres pays, ce qui est généralement illégal et toujours politiquement impopulaire. À moins que les États-Unis ne fassent une exception, l'Australie devra, dans le cadre d'AUKUS, éliminer sur son territoire les tonnes de combustible nucléaire usé radioactif retirées des sous-marins après 30 ans. En revanche, la France a l'intention de retraiter le combustible naval usé pour concentrer la radioactivité de haut niveau, de sorte que l'Australie recevrait un volume et une masse moindres de déchets nucléaires, comme elle le fait lorsque son combustible usé des réacteurs de recherche Lucas Heights est retraité en Europe. Il est intéressant de noter que la marine française n'a pas encore commencé à retraiter son propre combustible usé, de sorte que l'Australie pourrait ne pas avoir à reprendre ses déchets navals radioactifs de France avant longtemps.

M. Albanese a récemment réitéré son engagement envers l'accord AUKUS, qui prévoit une vaste coopération militaire trilatérale visant à renforcer la sécurité de l'Australie. Toutefois, cela n'exclut pas des accords complémentaires avec d'autres alliés de longue date, et ce mois-ci, la France et l'Australie se sont engagées à "forger une nouvelle relation de défense" pour "intensifier la coopération en matière de sécurité". Si les États-Unis et le Royaume-Uni informent l'Australie qu'ils ne peuvent pas fournir de sous-marins alimentés à l'uranium faiblement enrichi, mais que M. Albanese cherche une marine nucléaire qui évite de favoriser la prolifération, sa seule alternative serait des sous-marins français à l'UFE. Il pourrait l'appeler "AUKUS+1".

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Le 14/07/2022 à 21:03, Patrick a dit :

"Fool me one shame on you, fool me twice shame on me."

Commentaire de texte énervé en masqué parce que là c'est n'importe quoi.

  Masquer le contenu

Le gouvernement fait face à un dilemme sur les sous-marins nucléaires et le régime de non-prolifération.

Leur problème. Il fallait réfléchir. Au prochain changement politique chez eux ils remettront encore la "coopération" en cause et on sera repartis pour un tour.
Et en plus cette fois en mettant la main sur des secrets nucléaires français, parce qu'il y a pas de petits profits hein?
Avec les brits derrière pour nous faire une Navantia-bis.
Cousu de fil blanc.
Merci non merci.

Un ancien partenaire pourrait offrir une réponse.

Le toupet incarné. "Un ancien partenaire". Je serais toujours surpris de la capacité qu'ont les anglo-saxons à ne pas citer la France afin de faire croire qu'elle n'existe pas.

Le Premier ministre travailliste récemment élu, Anthony Albanese, est confronté à un dilemme concernant les sous-marins nucléaires. N'ayant reçu qu'un seul jour de préavis et ne voulant pas paraître faible vis-à-vis de la Chine à l'approche des élections, M. Albanese s'est senti obligé, en septembre dernier, d'approuver l'accord AUKUS conclu par son prédécesseur en vue d'acquérir huit sous-marins d'attaque à propulsion nucléaire, avec l'aide des États-Unis et du Royaume-Uni.

Le pauvre il s'est "senti obligé" d'approuver un truc qui jartait effectivement la France de la fonction de fournisseur de sous-marins...
...Et maintenant il a besoin de la France pour des sous-marins?

Le niveau de forfaiture intersidéral du truc quoi. :laugh:

Cependant, M. Albanese sait également que l'achat de sous-marins remplis de tonnes d'uranium hautement enrichi (UHE) - suffisamment pour fabriquer des centaines d'armes nucléaires - anéantirait le régime de non-prolifération que son parti soutient depuis longtemps.

ScoMo le savait aussi, AUKUS est taillé en ce sens, donc approuver AUKUS c'est approuver cela.
Fermez le ban merci au revoir.

Comme l'a expliqué l'agence de surveillance des Nations unies l'année dernière, l'Australie "soustrairait du matériel aux inspecteurs pendant un certain temps - et nous parlons d'uranium hautement, très hautement enrichi". L'agence ne peut pas le dire publiquement, mais cela signifie qu'elle ne pourrait pas détecter le détournement assez rapidement pour empêcher la prolifération.

Les sous-marins américains et britanniques utilisent du combustible d'uranium enrichi à 93 %, identique à celui de leurs armes nucléaires. L'Australie serait le premier pays non doté d'armes nucléaires à acquérir des sous-marins nucléaires, mais l'Iran a déjà cité l'AUKUS pour justifier sa propre production d'UHE, ostensiblement à des fins navales. D'autres pays suivront.

Oui. La boîte de Pandore a été ouverte. Ça ne peut que mal tourner.
Plus loin on se tiendra de ce merdier mieux ça vaudra.

Albanese a trois possibilités de sortie.

Premièrement, après avoir procédé à un examen officiel, son gouvernement pourrait déterminer que des sous-marins conventionnels plutôt que nucléaires protégeraient mieux la sécurité nationale de l'Australie. Les sous-marins conventionnels sont non seulement plus silencieux mais aussi moins coûteux, de sorte que l'Australie pourrait en acheter davantage, renforçant ainsi la défense côtière.

Ils ont rejeté l'offre française qui était pourtant la meilleure techniquement et la plus proche d'un sous-marin nucléaire.
Donc en quoi ça nous concerne?
Il reste qui? Les allemands les japonais les sudéois et les espagnols.

Bien que les sous-marins conventionnels ne puissent pas se rendre furtivement dans la mer de Chine méridionale, le Premier ministre pourrait considérer qu'il s'agit là d'une caractéristique et non d'un problème, puisqu'il éviterait de se mettre gratuitement à dos une superpuissance dotée d'armes nucléaires. Les opposants nationaux pourraient toutefois accuser M. Albanese de faire volte-face sur l'AUKUS ou de saper la défense en profondeur.

AHAHAHA :laugh: "IT'S NOT A BUG IT'S A FEATURE!"
Et la Chine a déjà déclaré que l'Australie était désormais "une cible nucléaire valide". Donc c'est trop tard.

Une deuxième option serait de demander aux États-Unis des sous-marins nucléaires alimentés en uranium faiblement enrichi (UFE)

Des études en ce sens démontrent qu'en effet les USA pourraient revenir à cette solution...
...Vous voyez venir le truc?

, qui ne convient pas aux armes nucléaires. Si l'Australie poursuivait cette option de l'UFE et continuait à renoncer à l'enrichissement national de l'uranium et au retraitement du combustible nucléaire usé, elle pourrait éliminer le risque de prolifération de ses sous-marins nucléaires et créer ainsi un précédent exemplaire pour les autres pays.

Et ainsi renoncer à son idée de ne PAS avoir à envoyer une fois toutes les X années ses sous-marins aux USA pour retraitement. C'est drôle c'est exactement ce point précis qui leur interdisait au départ le recours à une option comme celle présentée par la France, et que la France avait même proposée.
D'autre part sous-marin nucléaire = risque nucléaire. Qu'il faut savoir gérer. Donc ils DEVRONT avoir des installations permettant de mettre à l'abri la partie nucléaire de leurs sous-marins en cas de problème.

La Chine et la France n'utilisent que du combustible à l'UFE dans leurs sous-marins nucléaires, et les États-Unis ont financé la recherche et le développement du combustible à l'UFE pour leur propre marine chaque année depuis 2016, lorsque l'administration Obama a soumis un rapport au Congrès déclarant que ce combustible pourrait fonctionner. Le mois dernier, un comité du Congrès a approuvé une huitième année consécutive de financement du programme. Des responsables de l'administration Biden m'ont dit le mois dernier que l'Australie et les États-Unis ont récemment discuté de l'option UFE et que le gouvernement américain envisage de déterminer si le carburant UFE est réalisable pour les sous-marins AUKUS. Cependant, le gouvernement américain ne peut pas encore dire à l'Australie si et quand il pourrait fournir des sous-marins à l'UFE.

Voilà. Le flou. On sait déjà qu'ils veulent y revenir parce que les cores des Virginia vont être des merdes innommables à retraiter après 35 ans, mais ça ne se fera pas en un jour.
Or ô surprise, qui sait faire? Ah tiens, les froggies. Et bah on va aller gratter la tech chez eux au nom de notre grande amitié? Hmmm? On aura qu'à dire que c'est "pour l'Europe" au pire, ça marche à tous les coups.

Cela laisse à Albanese une dernière option : acheter des sous-marins à UFE à la France. Évidemment, cette voie est confrontée à des défis diplomatiques,

médaille d'or de l'Euphémisme 2022.

puisque le prédécesseur d'Albanese, Scott Morrison, a violé la confiance de la France en négociant secrètement l'accord AUKUS, sabordant un contrat existant de 90 milliards de dollars pour l'achat de sous-marins conventionnels français. Cependant, l'Australie a maintenant réglé ce différend en payant une pénalité de 830 millions de dollars, ce qui a facilité le redémarrage des relations entre Albanese et le président français Emmanuel Macron ce mois-ci.

:bloblaugh:on croirait lire du bertrant cantat: 
- "J'AI PAYÉ MA DETTE À LA SOCIÉTÉÉÉÉ"
Et on a pas oublié ni pardonné pour autant.

Je me suis rendu à Paris le mois dernier pour interroger les responsables du gouvernement et de l'industrie français sur la faisabilité technique et politique de la vente par la France de sous-marins d'attaque nucléaires à UFE à l'Australie. Sur le plan technique, il semble que la France pourrait non seulement fournir à l'Australie des sous-marins à UFE, mais aussi le faire plus rapidement que les États-Unis ou le Royaume-Uni ne pourraient fournir des versions à UHE.

L'art de dire que nous sommes un plan B même si on a la meilleure offre.

Dans le monde anglo-saxon les gens comme ça on les appelle des "choosing beggars".

C'est si dur que ça de dire: "ok les gars ScoMo est un abruti, les anglais ont menti sur leurs capacités et les américains vont nous faire poireauter 20 ans, votre option était la meilleure techniquement pour du conventionnel et la meilleure pour du nuke en termes de disponibilité, on s'est plantés, on vous a mal jugés, on revient, et cette-fois on blinde de garanties pour être sûr qu'on vous fera pas un enfant dans le dos!"
?

La France dispose d'une seule chaîne de production

On appelle ça des formes de radoub ou des bassins de carènes.
C'est pas des grilles-pains.

de sous-marins nucléaires, qui est actuellement dédiée à la production de la totalité des sous-marins d'attaque de la classe Barracuda d'ici 2032. Après cela, la France prévoit de convertir la ligne pour produire sa prochaine génération de sous-marins [nuc.] lanceurs d'engins, déjà en phase de conception finale.

Oui ça veut dire qu'il n'y a pas de place. Flûte.
Par contre c'est ballot parce que le premier shortfin Barracuda était supposé arriver en 2030, lui.

Toutefois, si l'Australie et la France parvenaient à un accord, cette ligne pourrait continuer à produire des sous-marins d'attaque pour l'Australie,

Et nos futurs SNLE on les construirait où, Einstein? :angry:
...Non, attends, le mec veut qu'on se prive de nos SNLE3G pour faire des soums aux australiens? :bloblaugh::laugh:

le premier arrivant vers 2035. Ce serait une décennie plus tôt que le ministre australien de la défense, Richard Marles, qui a récemment prédit que les États-Unis pourraient fournir un premier sous-marin nucléaire à l'Australie, au milieu des années 2040.

Et 5 ans plus tard que le Shortfin. Et encore c'est au pifomètre parce que s'il faut en plus faire l'intégration d'un système de combat LM, avec l'empressement qu'on a vu du même LM à intégrer un simple CTA40 dans une tourelle anglaise... comment dire? :laugh:

L'option britannique serait probablement encore plus lente, car la Royal Navy a décidé d'interrompre la production de son sous-marin nucléaire d'attaque actuel de classe Astute en raison de problèmes de sécurité du réacteur, et ne prévoit pas de produire sa prochaine classe de sous-marins d'attaque, même pour elle-même, avant le milieu du siècle.

C'est bien de le reconnaître, mais peut-être fallait-il le faire avant AUKUS?

Dans le cadre d'un contrat avec la France, l'Australie pourrait participer à la construction car les sous-marins nucléaires français sont produits en modules qui sont ensuite soudés ensemble.

Non. Le transport entre Carthagène et Cherbourg, c'est facile. Entre Cherbourg et Perth, heu... L'intérêt?

Cela permettrait de répondre aux préoccupations politiques australiennes concernant le soutien à l'industrie locale, et la fabrication simultanée de modules séparés dans chaque pays accélérerait la production.

Non non non. Dès que ça devient nucléaire on parle de secrets industriels autrement plus maousses que ceux de la version conventionnelle. On parle de conditions d'assemblage hyper-strictes, on a un besoin d'avoir une visibilité complète sur le chantier, c'est juste pas possible.
On ne va de plus pas distribuer des trucs aussi sensibles à des gens qui en plus de ça nous ont pris pour des cons et sont allés raconter que leurs incapacités manifestes à produire chez eux étaient la faute des froggies.

La France a une grande expérience de ce type de production conjointe de sous-marins - fabriquant des modèles conventionnels avec le Brésil, le Chili, l'Inde et la Malaisie - alors que les États-Unis ne l'ont jamais tenté.

Rien à voir du tout entre un Scorpène 2000 et un Barracuda. Et ça n'a pas été sans heurts en ce qui concerne les coques mentionnées. Enfin j'aimerais savoir où a été la "production conjointe"? Entre la France et l'Espagne? Allo? DCNS a récupéré l'intégralité de la propriété intellectuelle du Scorpène devant une cour de justice internationale suite à l'affaire du S-80. Il faut parler de "sous-traitance" et pas de "production conjointe". Aujourd'hui aucune pièce d'aucun Scorpène n'est produite chez Navantia.

Brésil:
On a construit un chantier naval et un port. La première coque est sortie de Cherbourg. Les autres du chantier ICN d'Itaguaí, à Rio de Janeiro. Pareil, production sous licence avec la notice qui va bien, c'est pas de la "production conjointe". Les changements dans le design demandés par le client ont tous été validés en France par DCNS.
https://www.naval-group.com/en/launching-riachuelo-first-brazilian-scorpener-submarine

Chili:
C'était l'époque de la coopération avec Navantia. Les parties avant des Scorpènes étaient faits en France à Cherbourg, et les parties arrières à Carthagène.

Inde:
Beaucoup de problèmes parce que les indiens n'en ont fait qu'à leur tête justement. Et idem, construction sous licence par Mazagon docks à Mumbai, dans un deal ressemblant à celui du Brésil. Rien de "conjoint". 6 ans de retard avant l'entrée en service du Kalvari. 

Malaisie:
Même chose qu'au Chili.


Les sous-marins français sont équipés d'écoutilles de ravitaillement, de sorte que le temps nécessaire pour retirer le combustible usagé et insérer du combustible neuf n'est que d'environ une semaine.

Oui, mais comme il faut le faire une fois tous les 7 ans actuellement, et 10 ans pour le Barracuda, on nous a répété que ce ne serait pas possible parce qu'il faudrait des capacités en ce sens en Australie, ou alors que ça immobiliserait trop les sous-marins.
Il faudrait savoir!

La France pourrait également incorporer le système américain de gestion du combat, produit par Lockheed, dans les sous-marins LEU destinés à l'Australie afin de faciliter l'interopérabilité avec l'armée américaine.

Ah oui le truc qui a déjà fait prendre du retard au Shorfin Barracuda et a fait accuser Naval Group d'être des incompétents?
Au revoir.

En effet, la France avait précédemment accepté de le faire pour les sous-marins conventionnels dans le cadre de l'accord abandonné par Morrison,

Et on a vu le résultat.

mais ce serait plus facile avec les sous-marins nucléaires puisque le système de combat est conçu pour utiliser le niveau de puissance plus élevé fourni par un réacteur nucléaire.

AHAHAHAH :laugh::bloblaugh:
Oui je suis sûr que les écrans des ordinateurs ont besoin d'un réacteur nucléaire pour fonctionner. C'est la faute du RTX de Nvidia.

Non mais sérieusement... À part pour des questions d'autonomie à la mer, il n'y a pas de problèmes de génération de puissance entre un Shortfin et un Barracuda nucléaire.

Une différence avec les sous-marins français à UFE est qu'ils doivent être ravitaillés tous les dix ans, contrairement aux sous-marins américains qui contiennent suffisamment de combustible UHE pour la durée de vie de 30 ans du navire. Cependant, ce ravitaillement n'entraînerait que peu d'inconvénients et aucun risque de prolifération ou de charge industrielle pour l'Australie, puisque la France pourrait effectuer le travail à Toulon,

Et ben voyons.
On nous a seriné pendant des années que ce serait pas possible même d'aller aux USA parce qu'il faudrait traverser le pacifique, et maintenant ils veulent aller à Toulon? Sachant que très peu de ports sur le chemin accepteraient des sous-marins nucléaires, encore plus en cas de risque d'avarie?

comme elle le fait pour ses propres sous-marins d'attaque. Les sous-marins français sont équipés d'écoutilles de ravitaillement, de sorte que le temps nécessaire pour retirer le combustible usagé et insérer du combustible neuf n'est que d'environ une semaine. Les travaux préparatoires, notamment le retrait du générateur de vapeur du réacteur, allongent le processus jusqu'à quatre mois. Les sous-marins australiens devraient également faire l'aller-retour entre le Pacifique et la France, ce qui ajoute deux mois supplémentaires.

Voilà. Autant de bonnes raisons de dire non.

Ainsi, le ravitaillement en carburant nécessiterait que les sous-marins australiens soient hors service pendant environ six mois tous les dix ans. Ce temps d'arrêt serait relativement minime par rapport à l'entretien à mi-vie que subissent tous les sous-marins, y compris les sous-marins américains, qui nécessite généralement au moins deux ans.

Croire que ces conditions qui ont été au départ rejetés sont désormais acceptables c'est un peu comme nous expliquer qu'il faut passer d'un sous-marin à une trottinette sans même bouger un zygomatique.

Le recours au ravitaillement français ne réduirait pas non plus la "souveraineté" des sous-marins australiens, comme certains le prétendent, pas plus que le recours aux mises à jour logicielles américaines pour le système de combat ou aux mises à niveau matérielles américaines pour la maintenance à mi-vie.

Moui. L'essentiel est d'y croire, hein?

Bien entendu, un éventuel accord français devrait surmonter certains obstacles - politiques, bureaucratiques, juridiques et financiers. Le gouvernement français n'a jamais exporté, ni même autorisé de négociations officielles en vue d'exporter, la technologie des sous-marins nucléaires qu'il considère comme le joyau de son armée.

Effectivement même si le cas brésilien est un petit peu à part.
Et on risque d'y réfléchir avant de nous donner corps et âme à des gens qui nous ont abandonné sans se poser trop de questions.

L'exportation de sous-marins nucléaires nécessiterait un haut niveau de confiance bilatérale, que Morrison a brisé et qu'Albanese devrait reconstruire.

Oui.
Donc non.

L'incorporation du système de combat américain exposerait également les signatures des sous-marins nucléaires français à l'armée américaine, de sorte que Paris et Washington devraient réparer leur propre fossé induit par l'AUKUS.

Oui.
Donc non.

La marine française pourrait également être réticente à retarder la construction de ses sous-marins lance-missiles balistiques de nouvelle génération uniquement pour coproduire des sous-marins d'attaque australiens, ce qui pourrait susciter des appels à la construction d'une deuxième chaîne de production entraînant des coûts d'investissement importants

OUI.
DONC NON.

que l'Australie pourrait devoir aider à financer.

 

:bloblaugh: MAIS BIEN SÛR. On va laisser les australiens faire des audits financiers sur la construction de nos SNLE:laugh:

Les États-Unis et la France refusent généralement de reprendre le combustible usé radioactif des autres pays, ce qui est généralement illégal et toujours politiquement impopulaire.

Faux. Reprendre et retraiter c'est ok. Mais pour renvoyer dans le pays propriétaire ensuite. L'Australie pourrait très bien disposer d'un centre de stockage, elle a un immense désert pour ça.
En revanche si c'est pour proposer un tour de passe-passe du style "le combustible reste français", imaginez le piège dans lequel cela nous mettrait en cas d'accident.

La France et l'Australie devraient également régler des questions juridiques, notamment pour savoir quel pays réglementerait la sécurité du réacteur, assumerait les risques de responsabilité, assumerait la responsabilité des réparations, fournirait une formation nucléaire au personnel, s'approprierait le combustible neuf et paierait l'infrastructure pour traiter le combustible usé qui est hautement radioactif.

Voilà.

Les sous-marins AUKUS seraient confrontés à des défis similaires.

Oui et c'est bien de le reconnaître. Tout l'avantage de la solution military-grade fuel étant que théoriquement il n'y a pas besoin de mettre les mains dedans pendant toute la durée du service.

Une différence pourrait être le traitement à long terme des déchets radioactifs. Les États-Unis et la France refusent généralement de reprendre le combustible usé radioactif d'autres pays, ce qui est généralement illégal et toujours politiquement impopulaire. À moins que les États-Unis ne fassent une exception, l'Australie, dans le cadre d'AUKUS, devra éliminer sur son territoire les tonnes de combustible nucléaire usé radioactif retirées des sous-marins après 30 ans.

C'est pas ce que j'avais compris. Si en plus c'est comme ça alors c'est un transfert de matière fissile de qualité militaire, soit une rupture du TNP.

En revanche, la France a l'intention de retraiter le combustible naval usé pour concentrer la radioactivité de haut niveau, de sorte que l'Australie recevrait un volume et une masse moindres de déchets nucléaires, comme elle le fait lorsque son combustible usé des réacteurs de recherche Lucas Heights est retraité en Europe.

Oui.

Il est intéressant de noter que la marine française n'a pas encore commencé à retraiter son propre combustible usé,

Il est au courant qu'il y a eu la classe Terrible avant la classe Triomphant?

de sorte que l'Australie pourrait ne pas avoir à reprendre ses déchets navals radioactifs de France avant longtemps.

M. Albanese a récemment réitéré son engagement envers l'accord AUKUS,

Ce qui simplifie la question. AUKUS est incompatible avec la France dans le domaine des sous-marins. Brandir AUKUS pour faire une coopération avec la France dans le nuke est une vaste blague.

qui prévoit une vaste coopération militaire trilatérale visant à renforcer la sécurité de l'Australie. Toutefois, cela n'exclut pas des accords complémentaires avec d'autres alliés de longue date, et ce mois-ci, la France et l'Australie se sont engagées à "forger une nouvelle relation de défense" pour "intensifier la coopération en matière de sécurité".

Pur BS diplomatique.

Si les États-Unis et le Royaume-Uni informent l'Australie qu'ils ne peuvent pas fournir de sous-marins alimentés à l'uranium faiblement enrichi,

À condition que la solution soit viable aux yeux de la RAN, bonne chance pour imposer ça.

mais que M. Albanese cherche une marine nucléaire qui évite de favoriser la prolifération, sa seule alternative serait des sous-marins français à l'UFE.

Ou de relancer le marché du Shortfin Barracuda mais cette fois avec des garanties solides.
Ou d'acheter allemand, japonais, suédois, et d'envoyer la marine faire des ronds dans l'eau autour de Brisbane.

Il pourrait l'appeler "AUKUS+1".

Parce que, comme une dernière insulte, la France ne mérite pas ses initiales mais un numéro. :rolleyes::angry:

C'est dommage, s'ils rajoutaient un "F" devant, ça ferait "FAUKUS". Qui a l'avantage de ressembler autant à "faux cul", qu'à "fuck us".

 

Une affaire de canalisation du circuit primaire qui commençait à merder sérieusement.

Entre autres...

https://www.theguardian.com/uk/2012/nov/15/hms-astute-submarine-slow-leaky-rusty

https://www.theguardian.com/world/2011/mar/10/royal-navy-nuclear-submarine-reactor-flaws

@Patrick bonjour,

Aller, je commence par la fin (puisque c’est le fin-mot):

«Il pourrait l'appeler "AUKUS+1".»

Après certains BS que tu as soulignés dans l’article (merci ça m’a instruit sur quelques points), et bien je trouve au contraire de toi que la formule aukus+1 n’est pas si “laide” (lui a-t-elle été soufflée?): elle nous distingue.

Nous on se veut une puissance d’équilibre.

Je suis d’acc. avec toi, c’est le contraire de l’alliance aukus, qui elle s’inscrit dans une logique d’escalade (du moins est-ce ainsi que j’ai compris ton: “Aukus est taillé en ce sens”). Resucée de l’Otase, ou bien “Otan du Pacifique”, sauce wasp (circonstance aggravante-exclusive vis à vis des riverains).

Mais certes, au-delà de la formule diplomatique “aukus+1”, pas certain qu’un contrat de SNA, fussent-ils UFE, asseoirait notre position de “puissance d’équilibre” dans la région. Prolifération.

Je ne peux pas commenter toutes tes observations.

Il y a d’une part les BS de l’auteur (du genre des erreurs factuelles que tu relèves), ok.

Il y a des “points bloquants” que je n’avais pas perçus, tel: 

“… Non, attends, le mec veut qu'on se prive de nos SNLE3G pour faire des soums aux australiens?” 

(Nan, il dit pas ça, il évoque-suggère la création d’autres “bassins de carène” (merci; j’avais tiqué sur “chaines de prod.”) à Cherbourg),

… ce qui sous-entend, comme tu le dis après que: “ MAIS BIEN SÛR. On va laisser les australiens faire des audits financiers sur la construction de nos SNLE!”. Ok, “point bloquant”.

Un autre: “… ils DEVRONT avoir des installations permettant de mettre à l'abri la partie nucléaire de leurs sous-marins en cas de problème.” Effectivement.

 

Si je poste le papier c’est pour avoir vos avis (et @ARMEN56, en! quelle histoire :biggrin:) sur les questions de faisabilités tech. et industrielles, et aussi avec ce que ça peut induire, sous-jascent, en termes de “grande politique” (les enjeux de souveraineté, la vente des bijoux de famille (si on ne travaille pas déjà sur la génération d’après), et d’autres).

Mais cela a déjà été pas mal débattu ici, c’est vrai.

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Il y a 6 heures, fraisedesbois a dit :

Après certains BS que tu as soulignés dans l’article (merci ça m’a instruit sur quelques points), et bien je trouve au contraire de toi que la formule aukus+1 n’est pas si “laide” (lui a-t-elle été soufflée?): elle nous distingue.

Nous on se veut une puissance d’équilibre.

Je suis d’acc. avec toi, c’est le contraire de l’alliance aukus, qui elle s’inscrit dans une logique d’escalade (du moins est-ce ainsi que j’ai compris ton: “Aukus est taillé en ce sens”). Resucée de l’Otase, ou bien “Otan du Pacifique”, sauce wasp (circonstance aggravante-exclusive vis à vis des riverains).

Mais certes, au-delà de la formule diplomatique “aukus+1”, pas certain qu’un contrat de SNA, fussent-ils UFE, asseoirait notre position de “puissance d’équilibre” dans la région. Prolifération.

Ça se défend.
Mais a-t-on les reins assez solides pour tenir ce rôle dans le monde et dans la région? Je pense qu'on va au contraire être de plus en plus obligés de nous aligner. Si on essaie de faire du "tous azimuths" avec un réel poids et une réelle spécificité dans nos alliances stratégiques aujourd'hui, au mieux on finira écartelés entre des positions intenables. Si on se contente de faire le minimum syndical on restera insignifiants même si à peu près libres. Si on cherche à apporter quelque chose de décisif et de différent des autres qui nous rende incontournables, ça peut fonctionner. Mais de quoi s'agirait-il?

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Citation

Canberra pourrait alors devoir commander des engins du futur programme américain, mais ceux-ci coûteront probablement beaucoup, beaucoup plus cher –un surcoût de 20 milliards d'euros par pièce, pour un programme colossal que Hellyer chiffre au total à 116 milliards d'euros.

Pas sûr de comprendre cette partie de l'article

Le prochain programme de SNA ? Mais on parle de quelle date ? 2050 ? 

Et 20 milliards par unité je ne comprends pas non plus 

 

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39 minutes ago, Patrick said:

Imagine:

  • L'Australie redoute le réarmement régional, chinois mais aussi indonésien.
  • Elle laisse passer sa chance d'avoir des Shortfin Barracuda.
  • L'Allemagne en profite pour placer des Type 214 en Indonésie (même si c'est pas encore fait) parce qu'après-tout elle a perdu le marché australien.
  • L'Australie redoute toujours l'armement de l'Indonésie mais s'est lancé dans ses histoires de sous-marins nucléaires.
  • L'histoire des sous-marins nuke bon bah ça va pas marcher visiblement.
  • Du coup ils reparlent de sous-marins conventionnels pour faire la jonction.
  • Ah zut ils ont viré Naval Group comme des malpropres alors qu'ils avaient la meilleure offre.
  • Du coup ils doivent parler aux autres, dont... TKMS.
  • TKMS qui propose soit un sous-marin de papier inexistant, et en plus, plus gros que ce qu'ils n'ont jamais fait donc sans aucune garantie de réussite, le Type-216.
  • Ou alors un retour au type 214, soit le sous-marin déjà en passe d'être acheté par... l'Indonésie. L'Australie se retrouverait donc avec le même sous-marin qu'un de ses adversaires régionaux.

C'est un Vaudeville ce truc.

D'ou vient cette information sur la volonté d'achat indonésien d'un sous marin Type 214 de l'allemand TKMS?

Car je l'avais déjà bien prédit l’année dernière, la marine indonésienne veut surtout acheter des sous-marins Scorpène a Naval Group! (un peu comme j'avais bien senti le roussi avant l'heure sur le dossier de l'attack class australien).

Le fil est plein d'annonces sur les negotiations d'achat de 2 scorpènes!

Donc pour moi c'est genial, les australiens ils ont qu'acheter des sous-marins Type 214 seront tous construits a Kiel en plus ! je vais bien rigoler pour une fois que les allemands y sont pour du bien dans ma Schadenfreude! Puis entre temps les Indonésiens auront la version nec plus ultra des Scorpènes, Oh how the tables have turned wallabies, so much for wanting regional superiority submarine! 

Modifié par Frencho
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Il y a 6 heures, Frencho a dit :

D'ou vient cette information sur la volonté d'achat indonésien d'un sous marin Type 214 de l'allemand TKMS?

Car je l'avais déjà bien prédit l’année dernière, la marine indonésienne veut surtout acheter des sous-marins Scorpène a Naval Group! (un peu comme j'avais bien senti le roussi avant l'heure sur le dossier de l'attack class australien).

Le fil est plein d'annonces sur les negotiations d'achat de 2 scorpènes!

Certes. Je note tout de même que la volonté d'acquérir des sous-marins germano-coréens qui a été un échec, dénotait surtout l'envie de se doter d'un 214-like pour moins cher.
Et au départ ils discutaient de 4 à 6 type 214. En plus des 6 Nagapasa germano-coréo-indonésiens, dont 3 restent à livrer (même si ça discute sec parce qu'ils vont vraisemblablement acquérir des gueuses géantes).

Donc qu'il y ait une lettre d'intention pour 2 Scorpène et une discussion sur cette base, c'est très bien, mais c'est comme avec les Rafale, pour l'instant c'est 6, et le premier acompte n'est pas versé. Les 36 viendront plus tard.

L'Indonésie met par ailleurs toujours en ligne deux Type 209. Je n'enterrerais pas TKMS si vite... Si on réussissait à remplacer dans ce pays, le plus grand pays musulman du monde rappelons-le, à la fois les coréens et les allemands, ce serait incroyable.

Dans les navires de surface par exemple ils ont presque rien de français.

Modifié par Patrick
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Il y a 2 heures, mgtstrategy a dit :

pas compris :(

Pardon , je voulais dire que la presse en général , sans écarter la pertinence ou pas de l’argumentation , sera peu influente dans le choix des Australiens .

La question que je me pose après la félonie  de septembre dernier ;  faut il tendre l’autre joue ?

 

Modifié par ARMEN56
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3 hours ago, mgtstrategy said:

bah moi je me rejouis pas de voir les chantiers de TKMS remplis.... 

Par contre Rupert Murdoch et Sky News Australia seront ravis d'avoir des sous-marins allemands qui penchent a droite :tongue:

 

3 hours ago, Patrick said:

Certes. Je note tout de même que la volonté d'acquérir des sous-marins germano-coréens qui a été un échec, dénotait surtout l'envie de se doter d'un 214-like pour moins cher.
Et au départ ils discutaient de 4 à 6 type 2014. En plus des 6 Nagapasa germano-coréo-indonésiens, dont 3 restent à livrer (même si ça discute sec parce qu'ils vont vraisemblablement acquérir des gueuses géantes).

Donc qu'il y ait une lettre d'intention pour 2 Scorpène et une discussion sur cette base, c'est très bien, mais c'est comme avec les Rafale, pour l'instant c'est 6, et le premier acompte n'est pas versé. Les 36 viendront plus tard.

L'Indonésie met par ailleurs toujours en ligne deux Type 209. Je n'enterrerais pas TKMS si vite... Si on réussissait à remplacer dans ce pays, le plus grand pays musulman du monde rappelons-le, à la fois les coréens et les allemands, ce serait incroyable.

Dans les navires de surface par exemple ils ont presque rien de français.

Je crois que les allemands on devrait facilement les surpasser sur le marché indonésien, la France est une nation de l'Indo-Pacifique et on ne bloque pas les exportations d'armements sous l'influence de bobos bien pensants, puis on s'est frité avec les australiens, leurs rivaux, ca doit leur donner un peu de confiance qu'on les lâchera pas si ca chauffe entre les deux.

Les coréens à mon avis vont rester car il s'agit de deux nations asiatiques avec des projets de defense en commun, KAI KF-21 Boramae et SSK Nagapasa, peut être il en a d'autres que je connais pas.

Certes les soums Nagapasa peuvent être des bouses, mais vu que la Corée du Sud est menacée aussi par la Chine ca donne une certaine cohesion. Ensuite la Corée du Sud est prête a donner des montages financiers avantageux, puis par inertie le programme risque de continuer surtout car produit a partir du 3 par PT PAL Indonesia, ou au moins assemblé localement; ce qui donne du travail aux indonésiens et developpe leur infrastructures. Bref un peu comme nous continuons avec des daubes comme les A400M, les NH90, drone Euromale, voir le SCAF avec les allemands... Puis une grosse partie du matos des Nagasapa es allemand, j’espère qu'ils ne vont pas quand meme metre tous ses œufs dans le meme panier!

Pour les navires de surface, c'est en partie parce que Naval Groupe n'offre pas de FREEM à l'export, ils cherchent des navires de plus de 5000t...

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