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Un plan pour décarboner l'économie mondiale


Picdelamirand-oil

Messages recommandés

Il y a 1 heure, ksimodo a dit :

Tu n'es peut être  pas le plus mal loti si je puis dire.

Je parlais globalement, sciences et technique, par exemple la techno au collège, le peu de volonté de valoriser les filières techniques, et au lycée la place de la culture scientifique accordée aux programmes pour ceux qui n'ont pas de spécialités scientifique. Les spécialités scientifique ne sont pas vraiment encouragées au lycée par l'institution, mais effectivement pour ceux qui les choisisse les programmes sont pas mal. (Mis à part le fait que seule deux spés sont possible en term', ce qui est bien triste pour pas mal d'élèves)

Mais bon c'est HS, j'arrête ici le parenthèse EN.

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Le 10/02/2024 à 23:41, Albatas a dit :

Je parlais globalement, sciences et technique, par exemple la techno au collège, le peu de volonté de valoriser les filières techniques, et au lycée la place de la culture scientifique accordée aux programmes pour ceux qui n'ont pas de spécialités scientifique. Les spécialités scientifique ne sont pas vraiment encouragées au lycée par l'institution, mais effectivement pour ceux qui les choisisse les programmes sont pas mal. (Mis à part le fait que seule deux spés sont possible en term', ce qui est bien triste pour pas mal d'élèves)

Mais bon c'est HS, j'arrête ici le parenthèse EN.

Le pire c'est l'apprentissage des math en primaire ... l'immense majorité des instit' on des formation littéraire, et entrave que dalle, donc c'est une autrocité. Même punition au collège souvent ... en plus de n'y apprendre rien on l'apprend souvent mal ... et faut recommencer presque à zero au lycée ou en post bac.

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Le 10/02/2024 à 23:41, Albatas a dit :

Je parlais globalement, sciences et technique, par exemple la techno au collège, le peu de volonté de valoriser les filières techniques, et au lycée la place de la culture scientifique accordée aux programmes pour ceux qui n'ont pas de spécialités scientifique. Les spécialités scientifique ne sont pas vraiment encouragées au lycée par l'institution, mais effectivement pour ceux qui les choisisse les programmes sont pas mal. (Mis à part le fait que seule deux spés sont possible en term', ce qui est bien triste pour pas mal d'élèves)

Mais bon c'est HS, j'arrête ici le parenthèse EN.

Le pire c'est l'apprentissage des math en primaire ... l'immense majorité des instit' on des formation littéraire, et entrave que dalle, donc c'est une atrocité. Même punition au collège souvent ... en plus de n'y apprendre rien on l'apprend souvent mal ... et faut recommencer presque à zero au lycée ou en post bac.

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il y a une heure, g4lly a dit :

Le pire c'est l'apprentissage des math en primaire ... l'immense majorité des instit' on des formation littéraire, et entrave que dalle, donc c'est une atrocité. Même punition au collège souvent ... en plus de n'y apprendre rien on l'apprend souvent mal ... et faut recommencer presque à zero au lycée ou en post bac.

Oui, et c'est un cycle qui se répète... Curieusement au lycée on estime qu'apprendre 2 langues étrangères c'est obligatoire pour tous, mais par contre faire un peu de maths ou avoir des connaissances minimum en science c'est très optionnel. (Comme c'était trop la honte le ministère a remis 1h30 de maths en première (mais pas en terminale), moins que la LV2) Je parle même pas d'une quelconque culture technique.

Et effectivement beaucoup d'instit' n'ont plus de contacts avec les maths et la science depuis la classe de seconde quand ils/elles entre dans le métier. Et la formation à l'inspé bof bof... Il y a du pas mal et du bien débile, ça dépend surtout des profs, mais globalement vu le truc ça attire pas que les gens compétents. (Après comme c'est globalement un recrutement par cooptation, la qualité peut beaucoup varier d'un endroit à l'autre).

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  • 2 weeks later...

https://www.science-et-vie.com/technos-et-futur/energies-renouvelables/geothermie-offshore-avenir-energie-127208.html

Une solution supplémentaire pour produire de l'énergie mais également de l'hydrogène vert, de l'eau douce et de l'ammoniaque, le tout avec le potentiel de stockage de CO2 en maîtrisant et de fertilisation contrôlée des océans.  

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Le 16/02/2024 à 22:19, g4lly a dit :

Le pire c'est l'apprentissage des math en primaire ... l'immense majorité des instit' on des formation littéraire, et entrave que dalle, donc c'est une atrocité. Même punition au collège souvent ... en plus de n'y apprendre rien on l'apprend souvent mal ... et faut recommencer presque à zero au lycée ou en post bac.

Mon frère, ex professeur de mathématique de collège, retraité, donne des cours souvent gratuits, aux élèves de son ancien établissement, dans la Sarthe.

Le niveau par rapport à 20 / 30 ans est de deux ans de retard pour les élèves. Car, il y a désormais une nouveauté au sein de l'enseignement. La formation d'un brevet d'enseignant "Mathématiques et Jeux" ! Authentique !

Son ancien établissement à reçu l'une des professeurs ainsi formée. Sa salle de classe n'a pas de bureaux et chaises. Uniquement de gros ballons de couleurs sur lesquels les collégiens sont assis et....apprennent. 

Le niveau de cette nouvelle venue est extrêmes faible en mathématique. Mais son but est est d'enseigner des éléments utiles (sic). Les ancien(e)s sont littéralement effaré(e)s. Ainsi va la vie des collèges. Du moins par celui-ci.

Pour les enseignants que j'ai connus jadis dont quelques uns en retraite désormais, qui furent en "prépa math sup" et "math spé" (Préparation aux écoles d'ingénieurs), ils sont affligés par le niveau des élèves qui vont chercher  les réponses aux exercices de mathématique sur Internet. Tout se paye même la connaissance de ces sites dont certains élèves font payer aux autres ou les trouver !

Mes excuses pour le Hors Sujet.

Modifié par Janmary
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  • 3 weeks later...

c'était pas mieux avant, contrairement  à ce que certains voudraient faire dire, c'est une conséquence de la désindustrialisation/ bureaucratisation de la France. Moins d'importunités de faire les choses concrètement moins d'exigences des entreprises à l'embauche...

Avant n'oublions pas que derrière de fortes exigences, il y avait aussi le chômage/exclusion  !

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Le 27/02/2024 à 19:17, g4lly a dit :

Si tu savais le nombre de gens qui ne se chauffent plus assez ...

C'est pas des économies c'est de la paupérisation.

La fameuse analyse de JMJ, malheureusement il était clair qu'infléchir la courbe d'émission CO2 reviendrait à faire baisser le niveau de vie à une année équivalente.

Maintenant y a t'il une solution réformiste, dans la situation actuelle, pour empécher la paupérisation ?

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Le 27/02/2024 à 19:17, g4lly a dit :

Si tu savais le nombre de gens qui ne se chauffent plus assez ...

C'est pas des économies c'est de la paupérisation.

Doublon....

Modifié par Ronfly
Correction doublon
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Il y a 1 heure, nikesfeld13 a dit :

Avant n'oublions pas que derrière de fortes exigences, il y avait aussi le chômage/exclusion  !

Vraiment pas ... la période d'excellence c'était un large plein emploi ... le chômage vient plus tard justement quand suite au renchérissement de l'énergie on à pas réussi - ou plus voulu - à tirer les élèves vers le haut ou à valoriser leur potentiel, en développant la médiocratie. Des troupeaux de médiocres ça cours le monde et pour infiniment moins cher qu'ici.

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Il y a 1 heure, nikesfeld13 a dit :

Avant n'oublions pas que derrière de fortes exigences, il y avait aussi le chômage/exclusion  !

Il faudrait chercher des stats, mais j'ai l'impression que la situation actuelle du point de vu chômage/exclusion n'est pas meilleure que celle d'il y a 20/30 ans. C'est vrai que la plupart des réformes des 20/30 dernières années avaient comme objectifs affichés de réduire les inégalités et de faire progresser les élèves les plus faibles. Pour les inégalités je n'ai pas de chiffres, mais pour le deuxième point c'est un cuisant échec, et c'est parfaitement mesuré : les élèves faibles sont plus faibles et plus nombreux qu'avant, et les très bons élèves ont presque disparu des résultats au collège/lycée. (En particulier en math, si ça vous intéresse je vous fait un petit point des évals internationales...)

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il y a 23 minutes, g4lly a dit :

Des troupeaux de médiocres ça cours le monde et pour infiniment moins cher qu'ici.

pas faux, maintenant nos fins comptables dirigeants plannifient aussi d'intégrer les I.As dans l'équation savoir-travail-compétitivité.

 

"la période d'excellence c'était un large plein emploi"

->Oui ok,  je pense que tu parle des 30 Glorieuses; aprés les "30 piteuses" marquent plutôt une forte émigration des jeunes français (sans doute avec un niveau baissant mais cela ne favorisait pas une émulation nationale) du fait du manque de débouché pour les diplômés.[référence Jacques MARSEILLE]

Maintenant l'époque actuelle j'ai plus de mal à la cerner. Je serais porté à dire  :

-des opportunités pour les jeunes du fait de l'inadéquation offre d'emplois-ressources humaines disponibles

-conséquence/récolte de la dégradation du système méritocratique (diplômes payés sans effort  i.e. prime au pognon)

-enjeu sur la formation en cours de vie professionnelle plutot qu'initiale académique

 

Modifié par nikesfeld13
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il y a 2 minutes, Albatas a dit :

Il faudrait chercher des stats, mais j'ai l'impression que la situation actuelle du point de vu chômage/exclusion n'est pas meilleure que celle d'il y a 20/30 ans. C'est vrai que la plupart des réformes des 20/30 dernières années avaient comme objectifs affichés de réduire les inégalités et de faire progresser les élèves les plus faibles. Pour les inégalités je n'ai pas de chiffres, mais pour le deuxième point c'est un cuisant échec, et c'est parfaitement mesuré : les élèves faibles sont plus faibles et plus nombreux qu'avant, et les très bons élèves ont presque disparu des résultats au collège/lycée. (En particulier en math, si ça vous intéresse je vous fait un petit point des évals internationales...)

"si ça vous intéresse je vous fait un petit point des évals internationales"--> why not

"mais j'ai l'impression que la situation actuelle du point de vu chômage/exclusion n'est pas meilleure que celle d'il y a 20/30 ans. "--> difficile à juger du point de vue stat. officiel, vu les changements de référentielles fait depuis un certain temps.

Voir mon précédent post, l'enjeu d'aujourd'hui est de forcer le monde de l'entreprise à prendre sa part dans la formation (quelle a abandonnée) plutot que de sous-traité sur les diplomes initiaux. L'alternance a beaucoup augmenté mais cela n'a pas l'air de compenser 'la baisse de niveau". La période des 30 piteuses c'était un monde clos, des exigences et des opportunités uniquement dans un "entre-soit". Les pseudo-libéraux n'ont pas résolu ce problème mais ils l'ont lissé en baissant la qualité.

 

bref pour décarboner il va falloir user plus de matiére grise !

 

 

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Le 27/02/2024 à 19:17, g4lly a dit :

Si tu savais le nombre de gens qui ne se chauffent plus assez ...

C'est pas des économies c'est de la paupérisation.

Je sais bien. Avec des granules passés de 3,95€ en 2021 à 7€ en 2022/23 et le kW/h de 14 cts à 24... forcément tu fais autrement et tu passes l'hiver à 17°c.

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  • 2 months later...

Vers une usine de carburant de synthèse pour l'aviation près de Limoges

Un site de production de carburants de synthèse pour l'aviation (eSAF) est à l'étude à Saillat-sur-Vienne, en Haute-Vienne. La société Verso Energy porte ce projet chiffré à un milliard d'euros qui pourrait se concrétiser sur le site du papetier Sylvamo à l'horizon 2029.

La construction de l'électrolyseur et de l'unité de production de carburants devrait mobiliser un millier de personnes durant trois ans. « 120 emplois directs seront ensuite créés et l'usine générera 180 emplois indirects », promet-il.

La première étape a été franchie, le 7 juin dernier, par la jeune société française Verso Energy qui a signé un protocole d'accord avec le fabricant de pâte à papier Sylvamo implanté à Saillat-sur-Vienne, à 40km à l'ouest de Limoges. L'objectif est d'y réaliser une étude de faisabilité d'une gigafactory qui produira du carburant de synthèse pour l'aviation appelé eSAF (pour electro sustainable aviation fuel), à partir du dioxyde de carbone rejeté par l'unité papetière. L'investissement est estimé autour d'un milliard d'euros.

Pour produire ce carburant de synthèse, il faudra capter le CO2 émis par Sylvamo et le combiner avec de l'hydrogène produit à partir d'électricité bas carbone. Par une réaction chimique, les deux molécules formeront du méthanol utilisable comme carburant synthétique. « Il n'y a pas besoin d'attendre une hypothétique avion à hydrogène, on peut le mettre dans les avions actuels précise Antoine Huard, cofondateur et directeur général de Verso Energy, entreprise créée en 2021. L'avion va bien sûr réémettre du CO2 mais le CO2 émis par la papeterie est issu des arbres et a déjà été capté dans l'atmosphère. Il s'agit donc de CO2 biogénique. Ce projet va décarboner l'aviation et permettre de bâtir une nouvelle souveraineté énergétique. »

« On produira 150 000 tonnes d'eSAF par an »

Cette ressource est renouvelable et disponible en grande quantité. « On va capter ce qu'émet Sylvamo, soit 630.000 tonnes de CO2 par an, indique-t-il. Une fois combiné à 95.000 tonnes d'hydrogène qu'on produira sur place, on produira 150.000 tonnes d'eSAF par an. C'est déjà beaucoup mais il faudra d'autres projets comme celui-ci pour répondre aux besoins des compagnies aériennes et nous avons d'autres projets en France », assure-t-il. Un autre projet similaire est d'ailleurs en cours d'élaboration par Verso Energy avec l'entreprise Ryam à Tartas, dans les Landes.

À partir de 2030, les compagnies aériennes qui volent en Europe seront contraintes d'utiliser 1,2 % de carburants de synthèse pour se conformer à la nouvelle réglementation ReFuelEU Aviation. « Cette obligation fait qu'on a un marché, avec un carburant qui sera plus cher, constate-il. Ce volume va augmenter

« Un millier de personnes mobilisées sur 3 ans »

Ce projet de gigafactory vise à anticiper cette obligation avec une mise en service de l'usine programmée en 2029. « Nous avons reçu beaucoup de marques d'intérêt de fonds d'investissements et de banques qui sont prêts à nous accompagner pour financer ce projet dont le montant n'est pas extravagant », signale-t-il.

L'étude de faisabilité doit durer 12 à 18 mois et, si les études sont concluantes, Verso Energy déposera une demande d'autorisation pour la construction de cette unité industrielle d'ici fin 2025. La future usine sera installée de manière contigu à l'usine Sylvamo pour faciliter le processus industriel. « Nous avons déjà signé des accords fonciers sur des parcelles et d'autres seraient à avoir mais le projet est tout à fait réalisable en l'état, annonce-t-il. Il y a aussi des contraintes en matière d'urbanisme et d'environnement qu'il faudra prendre en compte. »

La construction de l'électrolyseur et de l'unité de production de carburants devrait mobiliser un millier de personnes durant trois ans. « 120 emplois directs seront ensuite créés et l'usine générera 180 emplois indirects », promet-il.

Corinne Mérigaud, à Limoges

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Le 31/01/2024 à 15:10, Albatas a dit :

Ça colle bien avec les calculs que j'ai fait à partir des donnée du rapport d l'ifpen.  10 Kwh et 11,7 Kwh le;  litre c'est la même chose dans ce type de calculs. Hélas, les 100 EPR ne seront pas construite en 2050 !

J'ai décidé d'aller plus loin et de chiffrer mon plan, y compris les retombées économiques, pour voir si c'était faisable. Pour cela j'ai utilisé ChatGPT qui de mon point de vue a fait beaucoup de progrès.

Je lui ai d'abord demandé le coût de construction d'un EPR2 et il m'a répondu entre 7 et 9 milliards d'euros. Bien sûr il l'a justifié comme tous les autres chiffres que je vais utiliser mais je ne partage pas ces justifications pour ne pas alourdir le post, je pourrais par contre ensuite répondre aux questions.

Ensuite je lui ai demandé si la construction en série que l'on va faire avec 6 EPR2 puis 8 EPR2 pouvait abaisser le coût moyen de l'EPR2, et il m'a répondu que oui cela mettait l'EPR2 Moyen entre 6 à 8 milliards d'euros.

A partir de maintenant, pour simplifier, je prendrai la moyenne des intervalles qu'il m'a donné et donc cela va nous faire 7 milliards d'euros pour un EPR2.

Ensuite je lui ait demandé: si la France décidait de prolonger ses centrale nucléaires pendant 20 ans, de construire pendant ces 20 ans 50 EPR2 puis de construire dans les 20 années suivantes encore 50 EPR2 de façon à remplacer les centrales existantes, quel serait l'ordre de grandeur du coût du programme?

Le résultat est 742 Milliards d'euros, le prix de l'EPR2 n'ayant pas changé par rapport au cas précédent

La France pourrait elle mobiliser des moyens financiers et industriels suffisant pour réaliser ce plan?

Le plan de prolongation des centrales nucléaires françaises et de construction de 100 EPR2 est ambitieux mais réalisable avec des investissements soutenus et une gestion efficace. L’ordre de grandeur du coût total serait de 742 milliards d'euros sur 40 ans, avec des investissements annuels significatifs. La France a la capacité financière et industrielle pour mener à bien ce programme, à condition de mobiliser efficacement ses ressources, de développer sa chaîne d'approvisionnement, et de gérer les projets de manière optimisée.

Le but de ce plan serait de consacrer progressivement une grande partie de l'énergie électrique disponible pour produire du carburant de synthèse en combinant de l'hydrogène obtenu par électrolyse avec du gaz carbonique capté sur des installations industrielles qui en produisent. Quels effets sur le chômage et sur la balance commerciale peut on attendre si le carburant de synthèse vient en substitution des importations de pétrole.

 

1. Effets sur l'Emploi

 

Pour calculer l’impact sur l’emploi du programme de 100 EPR destiné à produire du carburant de synthèse :

Construction des EPR

Total Emplois Directs : 100×4000 = 400000 emplois.

Opération des EPR

Total Emplois Directs : 100×750 = 75000 emplois en phase opérationnelle.

Construction et Opération des Usines de Synthèse

Total Emplois Directs : Pour 50 usines, 50×750 = 38500 emplois pour la construction.

Opération : 75×100= 7500 emplois.

Infrastructure de Captage de CO₂

Total Emplois Directs : 35000 emplois pour la construction.

Opération : 7500 emplois.

Total Emplois Directs

Construction : 587500 emplois.

Opération : 90000 emplois.

Total Emplois Indirects

Avec un facteur de multiplication de 1,75 :

Construction : 870625  emplois.

Opération : 157500 emplois.

Total Emplois Induits

Construction et Opération : 615000 emplois.

Résumé des Emplois Créés

  • Total Emplois Directs : 677500.
  • Total Emplois Indirects : 1028125.
  • Total Emplois Induits : 615000

Total Global : 2320625 emplois.

2. Impact sur le Taux de Chômage

Taux de Chômage Actuel : Chômage en France (2024) Environ 7,2%, avec environ 2,200,000 chômeurs .

Réduction Potentielle

Emplois Créés : 2320625.

Réduction du Chômage : 2320625/2200000 = 1,055 soit une réduction de 106%,  ce qui signifie un taux de chômage nul et des créations d’emplois excédentaires, susceptibles de combler des déficits dans d’autres secteurs ou de relancer l’économie globale.

3 Recettes Fiscales

L'amélioration de l'emploi due au programme de production de carburants de synthèse via des EPR pourrait augmenter significativement les recettes fiscales.

Voici comment nous pouvons estimer cette augmentation des recettes fiscales :

1. Nombre d’emplois créés : 2320625.

Salaire moyen annuel brut : Environ 35,000 € en France .

Impôt sur le revenu moyen : Environ 14% du revenu brut (correspondant à un revenu net moyen de 30,100 € pour un célibataire sans enfants avec 35,000 € de revenu brut).

Cotisations sociales : Environ 45% du salaire brut, partagé entre l'employé et l'employeur .

TVA : Taux standard de 20%. La consommation additionnelle générée par les nouveaux emplois est supposée être entièrement soumise à la TVA.

Consommation additionnelle : Estimation de 75% du revenu net des nouveaux employés est dépensé en biens et services soumis à la TVA .

2. Calculs Détails

A. Impôt sur le Revenu

Recettes fiscales par emploi :  35,000×0,14=4,900 €

4,900×2320625=11371062500 € 

B. Cotisations Sociales

Recettes fiscales par emploi :

35,000×0,45=15,750 €

Total cotisations sociales :

15,750×2320625=36549843750 €

C. TVA sur Consommation Additionnelle

Consommation additionnelle par emploi :

30,100×0,75=22,575 €

TVA par emploi :

22,575×0,20=4,515 €

Total TVA :

4,515×2320625=10477621875 €

3. Résumé des Recettes Fiscales

Impôt sur le Revenu :  11,37 Mds €

Cotisations Sociales : 36,55 Mds €

TVA : 10,48 Mds €

Total Recettes Fiscales : 11,37+36,55+10,48 = 58,4 Mds €

Les recettes fiscales supplémentaires générées par l’amélioration de l’emploi due au programme de construction et d’exploitation de 100 EPR pour la production de carburants de synthèse sont estimées à 58,4 milliards d’euros par an. Ces recettes proviennent de l’impôt sur le revenu, des cotisations sociales, et de la TVA résultant de la consommation des nouveaux employés.

2. Effets sur la Balance Commerciale

A. Réduction des Importations de Pétrole

Dépendance aux Importations

Réduction des Coûts : La France importe environ 57,5 milliards d'euros de pétrole brut et de produits pétroliers chaque année.

Diminution des Importations : La production locale de carburants de synthèse pourrait réduire les importations de pétrole de manière significative, améliorant ainsi la balance commerciale.

Effet sur la Balance Commerciale

Impact Annuel : Supposons que la substitution soit progressive et qu'elle atteigne 50% du total des importations en 20 ans, cela pourrait représenter une réduction de 28,75 milliards d'euros par an dans les importations de pétrole.

Amélioration de la Balance Commerciale : Sur 20 ans, cela pourrait améliorer la balance commerciale de 575 milliards d'euros.

B. Exportations de Technologie et de Carburants

Exportation de Carburants de Synthèse

Marchés Européens : Possibilité d'exporter des carburants de synthèse vers d'autres pays européens, générant des revenus supplémentaires.

Avantages Compétitifs : La France pourrait se positionner comme un leader en technologie de carburants de synthèse, créant de nouvelles opportunités d'exportation.

Exportation de Technologie

Réacteurs EPR2 : Exportation de la technologie EPR2 à d'autres pays, ajoutant des revenus supplémentaires à l'économie française.

Technologies de Capture de CO₂ : Développement et exportation de technologies de capture et d'utilisation du CO₂.

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Bon les chiffres sont intéressant car ils donnent des estimations du nombre d'emplois pour construire un EPR et des emplois indirect et induis mais on ne peut pas faire simplement le total de tous les emplois correspondant à la construction de 100 EPR. Il faut faire un planning grossier de la construction d'un EPR avec une montée en charge la pleine activité et la phase déclinante et voir comment les travailleurs passent d'un chantier à l'autre pour déterminer le nombre maximum d'employés simultanés et la durée de ce maximum et rajouter une phase globale croissante et une décroissante.

Je le ferais mais je vais d'abord partager le calcul des coûts de l'électricité pour les particuliers et les industriels et celui des coûts du litre de carburant de synthèse.

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Utiliser des EPR (Réacteurs Pressurisés Européens) pour produire du carburant de synthèse de manière optimisée en termes de localisation et de cogénération offre de nombreux avantages potentiels en matière de coûts et d'efficacité énergétique. Voici une analyse détaillée de cette approche, tenant compte de la cogénération, de la production locale, et des technologies de haute efficacité pour l'électrolyse.

Optimisation de la Production de Carburant de Synthèse avec EPR

1. Avantages de la Production Locale

Économie sur la Distribution de l'Électricité

Réduction des Pertes : En évitant la transmission sur de longues distances, on réduit les pertes de transmission électrique, qui sont généralement de 8 à 15% .

Coûts de Distribution : Les coûts associés à la distribution d'électricité (infrastructures, maintenance, etc.) peuvent être éliminés, réduisant le coût effectif de l'électricité utilisée pour l'électrolyse.

Optimisation de l'Utilisation de la Chaleur

Cogénération : Les EPR génèrent de grandes quantités de chaleur qui peuvent être utilisées directement dans les processus de synthèse de carburant, améliorant l'efficacité globale.

2. Amélioration de l'Électrolyse par Haute Température et Haute Pression

Électrolyse Haute Température (SOEC)

Efficacité : Les électrolyseurs à haute température (SOEC - Solid Oxide Electrolysis Cells) fonctionnent à des températures de 700-900°C, augmentant l'efficacité à environ 80-90%, contre environ 60% pour les électrolyseurs traditionnels .

Réduction de l'Énergie Électrique : En utilisant de la chaleur fournie par les EPR, moins d'électricité est nécessaire pour produire la même quantité d'hydrogène.

Électrolyse Haute Pression

Réduction des Coûts de Compression : L'hydrogène produit à haute pression (30-80 bars) réduit les coûts de compression ultérieure pour le stockage et le transport .

3. Processus Intégrés de Synthèse de Carburants

Utilisation de la Chaleur pour la Synthèse

Fischer-Tropsch : La synthèse Fischer-Tropsch et d'autres processus de conversion de méthanol nécessitent de la chaleur, qui peut être fournie par l'EPR.

Amélioration des Rendements : L'intégration des processus thermiques et électriques réduit les coûts et améliore l'efficacité.

Infrastructure Locale

Économie d'Infrastructures : Centraliser les installations près de l'EPR réduit la nécessité de pipelines longs ou de transport de gaz pour le CO₂, optimisant les coûts.

Calculs et Scénarios de Coût

A. Scénario Optimisé avec EPR

Coût de l'Électricité pour l'Électrolyse

Coût de Production : Avec un coût de production de l'électricité de l'EPR à environ 40 €/MWh .

Économie sur Distribution : Supposons une économie de 15% sur le coût total (distribution éliminée) ce qui donne un coût de 34 €/MWh.

Coût de l'Hydrogène Vert

Électrolyse Haute Température : Réduction des coûts de production de l'hydrogène à environ 2,5 €/kg grâce à l'efficacité accrue .

Hydrogène par Litre de Carburant : 0,43 kg/litre×2,5 €/kg= 1,08 €/litre

Coût de la Captation et Synthèse du CO₂

Captation Optimisée : En captant directement à partir des émissions industrielles, le coût pourrait être réduit à 40 €/tonne .

Coût par Litre : 3,14 kg/litre×0,04 €/kg=0,13 €/litre

Synthèse et Conversion

Coût de Synthèse : Environ 0,5 €/litre avec utilisation de chaleur résiduelle et infrastructures locales.

B. Coût Total Révisé

Total Optimisé : 1,08+0,13+0,5 =1,71 €/litre

Effets sur l'Économie et la Politique Énergétique

1. Impact Économique

Création d'Emplois

Infrastructures de Synthèse : Construction et maintenance des infrastructures pour la production de carburants de synthèse généreraient des emplois.

Cogénération et Captation du CO₂ : Nouvelles industries de captation du CO₂ et d'hydrogène, avec emplois à la clé.

Balance Commerciale

Réduction des Importations de Pétrole : Production locale de carburants réduira les importations, améliorant la balance commerciale.

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2. Impact sur les Prix de l'Électricité et du Carburant

Équilibre des Prix

Électricité : Les prix pourraient être maintenus ou légèrement augmentés pour les particuliers, avec l'énergie des EPR principalement dédiée à la production de carburants de synthèse.

Carburant de Synthèse : Les coûts de production optimisés devraient rendre les carburants de synthèse compétitifs avec les prix actuels des carburants fossiles, surtout avec des taxes sur le CO₂.

Taxation et Subventions

Taxe sur les Carburants Fossiles : Maintien ou augmentation pour encourager l'adoption des carburants de synthèse.

Subventions pour l'Infrastructure : Subventions pour réduire le coût initial des installations de production de carburants de synthèse.

Résumé et Conclusion

Production Optimisée :

En utilisant des EPR pour produire de l'électricité et de la chaleur pour la production de carburants de synthèse, les coûts de distribution d'électricité peuvent être réduits.

L’électrolyse haute température et haute pression offre une efficacité accrue, réduisant le coût de l’hydrogène.

Coût Total Révisé :

Coût estimé 1,71 €/litre pour les carburants de synthèse, rendant cette option potentiellement viable économiquement.

Impact Économique :

Création d'emplois, amélioration de la balance commerciale, et développement de nouvelles infrastructures industrielles.

Politique Énergétique :

Les prix de l'électricité pourraient être maintenus, et une taxation modérée des carburants fossiles encouragerait la transition vers les carburants de synthèse.

Votre plan propose une solution innovante et efficace pour utiliser les EPR dans la production de carburants de synthèse. Cette approche non seulement maximise l'utilisation des ressources énergétiques disponibles, mais elle répond aussi à des enjeux économiques et environnementaux importants. En réduisant les coûts de production et en optimisant les processus, le plan peut rendre les carburants de synthèse une alternative viable et durable aux carburants fossiles.

On va essayer d'améliorer encore le prix du carburant de synthèse: pour cela je propose que les EPR dédiés à la production de carburant de synthèse soient tout de même connecté au réseau, et que les usines associées pour synthétiser le carburant puissent fonctionner de façon rentable non seulement dans le mode nominal où elles utilisent toutes l'électricité produite par l'EPR soit 100% mais aussi à 50% ou 150% et à toutes les valeurs intermédiaires. Dans cette situation la centrale nucléaire pourrait fonctionner en permanence à 100% et l'usine pourrait faire varier sa production pour réguler le réseau en baissant sa production pour vendre de l'électricité en heures de pointes et en augmentant sa production en achetant de l'électricité en heures creuses.

3. Calcul du Coût Réduit du Carburant de Synthèse

A. Hypothèses et Données

Coût de Production de Carburant de Synthèse

Coût de base de l’électricité : Environ 34 €/MWh pour l’électricité nucléaire .

Efficacité de l'électrolyse : 70%.

Utilisation de l’Électricité

Heures de pointe : On peut vendre 50% de la production électrique pendant 30% du temps au prix élevé de 200 €/MWh.

Heures creuses : On peut acheter 50% de la production électrique pendant 70% du temps au prix faible de 10 €/MWh pour la synthèse.

B. Calculs de Coûts

Coût Effectif de l’Électricité pour le Carburant

On va disposer de la production moins la vente plus les achats soit 100% - 15% + 35% = 120%. le coût de ces 120% est égal au coût de production moins le produit des ventes plus le coût des achats en supposant qu'on produit 100 cela donne 100*34 - 15*200 + 35*10 =3400 - 3000 + 350 = 750. Donc pour 750 au lieu de 3400 on a 120 au lieu de 100. 

L'unité vaut donc 34*(100/120)*(750/3400)= 6,25 €/MWh

Coût du Carburant de Synthèse

Coût de l'hydrogène

Pour une tonne de CO2 c'est-à-dire pour 273 kg de carbone, il faudra 45,5 kg d'hydrogène pour produire 318,5 kg de combustible et en plus 91 kg de H2 pour éliminer l'oxygène du CO2 le tout consommera 6675 kWh avec un procédé classique d'électrolyse. Mais le CEA Liten développe un électrolyseur à haute pression et haute température qui économise 30% d'énergie. Il nous faudra donc 4675 kwh pour produire 319 kg de combustible, c'est à dire 400 l à partir d'une tonne de CO2.

Coût par litre : Le nombre de kWh nécessaire est de 4675/400=11,69 kWh qui coûtent 0,073€ avec le prix extrêmement bas de 6,25€ par MWh

Coût de Captage du CO₂

Coût de Captage : Environ 55 €/tonne de CO₂ capté .

Quantité de CO₂ : Il faut 1000kg de CO₂ pour 400l donc il faut 1000/400 = 2,5kg pour 1 litre de carburant.

Coût de Captage par Litre de Carburant : 0,1375 €/litre.

Coût de Synthèse

Coût de Synthèse : Inclut les coûts de conversion de l'hydrogène et du CO₂ en carburant liquide, environ 0,4€/litre.

Coût Total : 0,073 + 0,1375 + 0,4 = 0,61€/litre

4. Impact Global

A. Coût Réduit

Coût de carburant réduit : Le coût du carburant de synthèse passe de 1,7 € à  0,6 € par litre.

B. Économie et Environnement

Réduction des émissions : Une production accrue de carburants de synthèse réduit la dépendance aux carburants fossiles, contribuant à une réduction significative des émissions de CO₂.

Indépendance énergétique : Réduit la dépendance de la France aux importations de pétrole, améliorant la sécurité énergétique et la balance commerciale.

5. Perspectives Financières et Industrielles

A. Augmentation des Revenus

Revenus supplémentaires : La vente d’électricité en heures de pointe et l’optimisation de la consommation augmentent les recettes nettes des installations.

B. Soutien à l'Industrie

Compétitivité renforcée : Le carburant de synthèse à moindre coût peut rendre les secteurs dépendants des carburants plus compétitifs à l'échelle internationale, notamment l’aéronautique.

Innovation : Encourager l'innovation dans les technologies de synthèse de carburant et les applications industrielles.

Conclusion

Intégrer les EPR au réseau tout en modulant la production des usines de carburants de synthèse pour répondre aux variations de la demande électrique peut réduire significativement les coûts de production du carburant de synthèse. Ce modèle maximise l’efficacité économique en profitant des variations de prix de l’électricité et en stabilisant le réseau. Cette approche peut donc non seulement diminuer le coût du carburant synthétique à environ 0,6 € par litre, mais aussi apporter des revenus supplémentaires et soutenir des industries comme l'aéronautique civile, tout en contribuant à la réduction des émissions de carbone et à l’indépendance énergétique.

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Le 14/06/2024 à 14:37, Picdelamirand-oil a dit :

Bon les chiffres sont intéressant car ils donnent des estimations du nombre d'emplois pour construire un EPR et des emplois indirect et induis mais on ne peut pas faire simplement le total de tous les emplois correspondant à la construction de 100 EPR. Il faut faire un planning grossier de la construction d'un EPR avec une montée en charge la pleine activité et la phase déclinante et voir comment les travailleurs passent d'un chantier à l'autre pour déterminer le nombre maximum d'employés simultanés et la durée de ce maximum et rajouter une phase globale croissante et une décroissante.

Je le ferais mais je vais d'abord partager le calcul des coûts de l'électricité pour les particuliers et les industriels et celui des coûts du litre de carburant de synthèse.

Je vais essayer de reprendre les chiffres donnés par ChatGPT pour construire quelque chose de plus réaliste. Mais d'abord pourquoi cela me semble pas réaliste? On a un plan de construction de centrale qui s'étale sur 40 ans, si on estime que le chantier pour construire un EPR dure 7 ans, on peut avec la même taille d'équipe enchaîner presque 6 chantiers donc on pourrait diviser les chiffres de ChatGPT par 6 pour avoir une estimation à grosse maille de l'impact sur l'emploi et sur les recettes fiscales.

Cela donnerait :

  • emplois créés : 386771
  • Réduction du Chômage : 386771/2200000= 17,6% ce qui fait qu'il passerait de 7,2% à 5,93
  • Augmentation impôt sur le revenu : 1,9 Mds €
  • Augmentation Cotisations sociales : 6,1 Mds €
  • Augmentation TVA : 1,75 Mds €
  • Total Augmentation Recettes : 9,75 Mds €

Voilà qui est quand même intéressant, l'infrastructure en question n'est pas en pure perte, elle se doit d'être rentable du fait de la vente du carburant de synthèse et de la vente de l'électricité et la construction par ses effets induits rapporte à l'état 9,75 Mds par an soit 1,4 EPR2 par an pendant qu'on en construit 100 en 40 ans soit 2,5 par an! Et comme ils auront une durée de vie de l'ordre de 60 ans il faudra commencer à les remplacer ou les prolonger au bout de 60 ans quand ils auront été complètement amortis. C'est quand même une très bonne affaire.

Maintenant l'amélioration de la balance commerciale: 

On importe environ 40 Mtep de pétrole par an et pour produire cette quantité il faut 43,74 EPR X an de 1670 MW électrique de puissance si on suppose qu'ils fonctionnent 8000 h par an. Donc chaque fois qu'on peut consacrer la production électrique d'un EPR à la production de carburant de synthèse cela soulage nos importation d'hydrocarbures de 2,286% par an, et comme en 2022 la tonne de produit pétrolier importé était à 749 € cela correspond à 684885600 €. 

Cela signifie qu'un EPR2 se rembourse en 10 ans de Fonctionnement, 12 ans si on tient compte du coût d'opération et 13 ans si on tient aussi compte du coût de l'usine qui fera la synthèse du carburant et son opération. Alors que sa durée de vie est de 60 ans.

On peut faire un tableau Excel, mais il a beaucoup de colonne alors il est difficile à reproduire, pour voir la faisabilité en terme de maximum avancé compte tenu des Bénéfices.

Normalement on est sur un programme du genre 350 Milliards sur 20 ans plus 10% pour les usines de carburant. si on lance la construction de 2 EPR2 tous les ans pendant 7 ans puis 3 par an tous les ans pendant 7 ans et enfin 2 par an tous les ans pendant 7 ans ce qui fait 49 en tout sur 21 ans et que donc on commence à avoir du carburant de synthèse à vendre à partir de la 8ème année de manière croissante en fonction des centrales terminées alors le maximum à avancer est de 184 Milliards au bout de 18 ans, mais si c'est l'état qui investit et que l'on tienne compte des rentrées fiscales alors le maximum à avancer est de 36 milliards au bout de 12 ans.

Je raconte pas le bénéfice qui est fait au bout de 80 ans quand toutes les centrales ont finies leur vie opérationnelle.

Je voulais faire quelque chose de plus précis mais je trouve que cela n'en vaut pas la peine, les ordres de grandeur sont suffisamment parlant de mon point de vue.

Je n'ai pas tenu compte du fait qu'en vendant de l'électricité pendant les pointes et en achetant celle ci pendant les creux on pouvait produire 20% de carburant en plus et réduire le coût de revient du carburant de synthèse, c'est à dire faire un bénéfice de transaction qui aide à rembourser les coût de construction. Mais cet aspect là des choses rend l'usine de synthèse particulièrement intéressante à construire même sans faire des EPR2 supplémentaire: on peut produire que pendant les creux de demande.

 

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