g4lly Posté(e) le 9 juin 2023 Share Posté(e) le 9 juin 2023 18 hours ago, mehari said: Sauf si il y a un second hangar en dessous. J'ignore si c'est le cas mais ça reste possible. Cependant, il me paraît effectivement difficile d'avoir des appareils garés sur le pont. A priori pas de hangar aviation dessous. C'est dédié au lancement d'USV et d'UUV. Des drone bateau et drones sous marin. Ça fait parti d'un triptyque de navire mère. Le plus gros envoie des UAV par catapulte, des USV et des UUV. Le second plus petit pareil sauf que les UAV sont exclusivement VTOL. Le troisième est un sous marin mère, lançant de gros UUV. C'est des projets exploratoires soit disant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
true_cricket Posté(e) le 20 août 2023 Share Posté(e) le 20 août 2023 Le 08/06/2023 à 18:28, Hirondelle a dit : pour moi, les appontages se font à l’etage et les catapultes au rdc (2 catapultes) Visuellement ça ne me paraît pas deconnant et les différentes issues du hangar du rdc éviteraient aux mécaniciens de trop jouer à Tetris J’aime bien ces idées en tout cas. Et puis : l’Herakles sur le mini-ilot, c’est topissime, non ?) A chaque appontage, il faut don un temps long pour dégager la piste puisqu'elle se termine en cul de sac. Tout sauf optimisé pour un usage militaire, en fait. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 20 août 2023 Share Posté(e) le 20 août 2023 il y a 31 minutes, true_cricket a dit : A chaque appontage, il faut don un temps long pour dégager la piste puisqu'elle se termine en cul de sac. Tout sauf optimisé pour un usage militaire, en fait. L'engin peut etre haler en arriere par le systeme de retour des brin d'arret. Pour le risque d'embouteillage... C'est un petit navire avec un tout petit hangar, il ne doit meme pas y avoir 10 aeronef en tout... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Salverius Posté(e) le 2 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 2 novembre 2023 (modifié) Ce qui suive le sujet http://www.air-defense.net/forum/topic/20834-succession-du-charles-de-gaulle-construction-de-porte-avionsdrones-légers/ savent qu’il m’arrive parfois de dessiner des porte-avions légers. En cours de réflexion, il m’a été suggéré d’ouvrir ce sujet aux portes-drones, ce que j’ai fait. Néanmoins, à mon sens, les problématiques des porte-avions légers et des porte-drones sont un peu différentes. De ce fait, j’estime que le porte-drones mérite son sujet propre. Mon objectif premier est de dessiner un croiseur porte-drones le plus petit possible, tout en étant fonctionnel. Je ne dis pas que c’est ce qu’il faut faire, c’est plus une réflexion sur la faisabilité de la chose que je souhaitais partager avec vous. Je le place dans la section Uchronie : contrairement au portes-avions, aucun drone n’est actuellement opérationnel et mes réflexions ne sont que pures conjectures. Quels drones ? Il est difficile de savoir quel type de drones vont s’imposer dans l’avenir, d’autant plus que les projets de drones navals ne sont pas légions. Dans ma réflexion, j’ai pris la décision d’écarter les drones les plus gros, type Neuron NG, Boeing MQ-25 Stingray ou autre Boeing MQ-28 Ghost Bat. En effet, de par leur taille, ils sont destinés à opérer depuis des porte-avions. Il n’y a donc pas de problématiques spécifiques posées par leur qualité de drones. J’ai donc axé ma réflexion sur les drones de moins de 3,5 tonnes : Airbus et MBDA Remote Carrier, Dynetics X-61 Gremlins, Valkyrie Kratos. Pour mon esquisse, j’ai retenu le Valkyrie Kratos, dont le développement me semble le plus avancé. Quel modèle de navire? J’essaie toujours de partir d’un modèle de navire existant pour mes esquisses. J’ai donc retenu la classe San Giorgio italienne, qui est l’un des plus petit pont plat existant. Précisément, pour les dimensions, j’ai retenu celle du Kalaat Beni Abbes, version « jumbo » de la classe. Néanmoins, j’ai mixé avec d’autres éléments de la classe San Giorgio, comme par exemple l’ilot. Je n’ai pas mis d’armement ; à ce stade cela ne m’a pas semblé utile. Néanmoins, l’objectif est de le doter d’un équipement et d’un armement équivalents à ceux d’une FDI. J’ai également supprimé le radier, pour que ce croiseur se concentre sur sa mission de porte-drones. Le résultat : L’esquisse est au format shipbucket : 2 pixel = 1 pied (10 mètres = 66 pixels) CARACTERISTIQUES GENERALES : Longueur : 143 m Creux : 21 m Poids : 9.000 tonnes GAE : 12 Valkyrie, 1 HIL, 3 drones VRS 700 pour le guet aérien PONT : d’une longueur de 143 m et d’une largeur moyenne de 25 m, le pont devrait mesurer 3.600 m² environ. ILOT : 30 m x 8 m (c’est celui du San Giorgio, il mériterait un design plus moderne) HANGAR : un hangar de 14 m x 92 m (1.288 m²), haut de 5 m; il peut accueillir jusqu'à 6 HIL. PISTE D’APPONTAGE : piste oblique inclinée de 5°, d’une longueur de 110 m et d’une largeur de 18 m. BRINS D’ARRET : 3 brins d’arrêt positionné à 25 m, 33 m et 41 m du bord de la piste. La longueur de chaque brin est de 18 m. CATAPULTES : deux catapultes pneumatiques de 25 mètres. Des catapultes à air Comprimé ? Un choix qui peut apparaitre bizarre car aucune marine n’en a utilisé depuis les années 1930. Il faut dire qu’au-delà d’une certaine masse, ce type de catapultes ne permet pas de générer une accélération suffisante pour permettre le décollage des aéronefs. Néanmoins pour nos drones de moins de 3,5 tonnes, des catapultes à air comprimé (peu couteuse, simple à mettre en œuvre et à entretenir) devraient suffire. J’ai retenu les capacités des Catapultes pneumatiques Penhoët du Dunkerque : 20 mètres de long, capacité de faire décoller des aéronefs jusqu’à 3,5 tonnes (en hypothèse généreuse, je le concède, mais même la technologie a du faire quelques progrès) ASCENSEURS : deux ascenseurs de 17 m x 9 m, d’une capacité de 10 tonnes PRIX : le prix du Kalaat Beni Abbes est estimé entre 300 et 500 millions d’euros. En retenant un armement proche de celui d’une FDI, le prix d’un croiseur porte-drones devrait se situer entre 1,3 et 1,5 milliards d’euros. Comme toujours, je suis avide de vos remarques et réflexions. Modifié le 23 septembre par Salverius Je me relis et je vois quelques imprécisions, corrigé en vert dans le corps du texte 1 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lame Posté(e) le 11 novembre 2023 Share Posté(e) le 11 novembre 2023 Le 02/11/2023 à 12:54, Salverius a dit : Je ne dis pas que c’est ce qu’il faut faire, c’est plus une réflexion sur la faisabilité de la chose que je souhaitais partager avec vous. A priori, ton projet est tout à fait réalisable. La question qui se pose, c'est l'utilité tactique d'un tel engin. Un extrait de la page wikipedia sur le drone Valkyrie de Kratos Citation Il est destiné à être employé comme ailier d’un avion de chasse piloté, comme le F-22 ou le F-351 lors des missions de combat, et pour pouvoir déployer des armes ou des systèmes de surveillance. Il doit aussi pouvoir être déployé dans le cadre d’un essaim de drones, accompagné ou non d’un appareil piloté. Cet appareil est conçu comme «attritionnable», c’est-à-dire d’un coût suffisamment faible pour qu’il puisse être envisagé qu’il soit abattu, sans être toutefois consommable pour autant. Il est parfois désigné comme drone low cost. En effet, son coût unitaire se limite à 3 millions de dollars, voire seulement 2 millions si plus de 100 exemplaires sont produits. Et chaque porte-drone (habité?) n'en transporte que douze... On va dire qu'avec l'armement approprié, un Valkyrie peut servir de drone(-suicide) spécialisé dans la lutte contre les essaims de drones. Le porte-drone de poche serait alors un navire produit en série pour fournir une protection anti-drone minimale à des navires capitaux: frégates, voire destroyer. On pensera aux ambitions navale de l'Italie. Il peut aussi servir de point-relais pour les drones qui sont envoyés vers une destination hors de leur rayon d'action. On pensera aux Avro Vulcain engagés pendant la Guerre des Malouines. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 12 novembre 2023 Share Posté(e) le 12 novembre 2023 (modifié) @Salverius À priori, ce que tu proposes n'est pas un croiseur mais simplement un porte-drone. Un "croiseur" se doit d'avoir un armement en propre. Par ailleurs, les XQ-58A ne sont pas exactement les trucs les plus puissants qui existent et je doute qu'ils arrivent à établir des missions de supériorité aérienne ou de bombardement lourd. L'armement mentionné est du style JDAM et SDB et au vu de la limite d'emport interne de 600lbs (272kg) je doute que ce soit des grosses JDAM donc je pense que des campagnes de bombardement sont aussi à exclure. Si in fine les seuls moyens offensifs de ton porte-drone sont le lancement de bombes de 125kg, on va se poser des questions sur l'utilité de la chose. Le Valkyrie peut toujours servir à la reconnaissance, la guerre élec, etc. mais de la reconnaissance pour frapper avec quoi? Sans compter que l'appareil ne me semble pas conçu avec l'endurance en tête. Ajouter des TB-3 dans le mix règle une partie des problèmes (la persistance par exemple) mais pas tout vu qu'on reste sur grosso-modo la même gamme d'armement. Le plus gros Mojave (si on arrive à le lancer de là) est aussi une solution mais les point d'emport ne peuvent emporter plus de 290kg. Ça veut dire quelques Paveway mais pas de missiles anti-navire ou d'AASM. L'autre solution est d'accepter des trucs plus gros que 3500kg et de partir sur du VTOL comme le V247 qui peut emporter des JSM (et peut-être des trucs plus gros (missiles style Rampage?)) ainsi que des missiles AA. À plus long terme, on pourrait aussi imaginer certaines versions du HSVTOL si ça se concrétise. Un mix de ces trucs (Valkyrie, Mojave, TB3 et V247) serait probablement la solution. Additionnellement, je considérerais un système AEW&C dans le mix. Un EV-22 avait été considéré à un moment et pourrait correspondre à ce besoin. Ceci dit, pour faire un combattant de surface en tant que tel, il faut un navire armé. En se reposant uniquement sur du VTOL, on peut étudier quelque chose comme une version moderne des Vittorio Veneto avec un 127mm ou un railgun et un paquet de VLS (pour missiles anti-navire, SAM longue portée, missiles de croisière), un gros radar et un gros hangar + flight deck. Pour quelque chose qu'on puisse appeler un croiseur, se baser sur le Jeanne d'Arc ou sur la classe Moskva serait une idée. Si on veut vraiment garder les appareils à voilure fixe, on peut jeter un œil au concept UXV Combatant ou à l'Ocean Avenger de Naval Group. Ici, il va falloir augmenter la taille pour considérer ça comme un croiseur. Spoiler Dans tous les cas, il faut considérer les capacités des systèmes qu'on veut mettre en œuvre. Le Valkyrie a son utilité mais ça ne peut être le seul système utilisé au vu de ses limitations. Modifié le 13 novembre 2023 par mehari 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Salverius Posté(e) le 13 novembre 2023 Share Posté(e) le 13 novembre 2023 Le 11/11/2023 à 17:50, Lame a dit : La question qui se pose, c'est l'utilité tactique d'un tel engin. Il y a 10 heures, mehari a dit : @Salverius À priori, ce que tu proposes n'est pas un croiseur mais simplement un porte-drone. Un "croiseur" se doit d'avoir un armement en propre. Tout d'abord, merci pour ces retours constructifs. Je vais précisez ma pensée: il s'agit bien d'un Croiseur avant tout dans mon esprit (et non un "simple" porte-drones), même si je n'ai pas dessiné d'armement. A mon sens, ce navire doit être armé et équipé a minima comme une de nos frégates de premier rang. Par exemple: Armement: un canon de 76 mm OTO Melara Deux canons de 20 mm Nexter Narwhal 16 missiles Aster 15 surface-air 8 missiles antinavire Exocet 4 lance torpilles triple tubes Electroniques: radar Thalès SMART-S MK2 sonar Thalès CAPTAS-2 système de combat SETIS de Naval group C'est pour cela que le prix d'un tel navire dépasserait celui d'une FREMM et autre FDI. Généralement, lorsque lorsqu'une Marine conçoit un Croiseur plutôt qu'une frégate ou un Destroyer, c'est pour augmenter la puissance de l'armement, et notamment le nombre de missiles embarquables. Le revers de la médaille est un coût de construction et de possession beaucoup plus élevé que pour une frégate, sans développer des capacités nouvelles (le marteau est plus gros, mais cela reste un marteau). L'idée de créer un Croiseur Porte-Drones est de développer une capacité hybride entre celle d'une frégate et celle d'un porte-avions: reconnaissance supériorité aérienne (par rapport à une Frégate s'entend, pas par rapport à un PA) possibilité de frappe à terre dans la profondeur Attaque de navires à très grande distance J'ai donné pour exemple le Valkyrie Kratos, car il a le mérite d'exister et d'utiliser un moteur Safran Power Units (une version dérivée du moteur du SCALP). Avec son rayon d'action (2.800 km) et sa capacité d'emport (270 kg dans sa soute), cela peut nous donner une idée des capacités d'un engin de 3 tonnes. Toutefois, il ne faut pas se focaliser sur le Valkyrie. Je résonne plus sur les promesses des Remote Carrier Airbus (désolé) et MBDA. Dans le cadre du SCAF, au moins deux sortes de RC devraient être développés: des drones kamikaze (MBDA): de type SCALP ou Exocet, qui décollent sans cible déterminée, qui s'écrasent dessus s'ils en trouve une, ou reviennent sur le Croiseur s'ils n'en ont pas identifiée des drones "Loyal Wingman"(Airbus): plus proche de la version du Valkyrie décrite ci-dessus J'attends de voir également le nEUROn NG de Dassault. Ma question est : sera t'il de la taille de l'actuel démonstrateur, plus gros ou moins gros? Actuellement c'est très difficile à dire. Je reconnais que je fais sortir ces drones du rôle d'ailiers pour lequel ils ont été conçus. Mais pourquoi pas? Pour mon esquisse, je me suis basé sur la classe San Giorgio car c'était la plus petite classe qui (selon moi) permettait de créer un croiseur porte-drones. Le Jean d'Arc (13.250 tonnes), ou le Garibaldi (13.850 tonnes), sont plus gros que la classe San Giorgio. Tout ce qui est plus gros apportera plus de confort pour les manœuvres de pont, plus de capacité d'emport... et plus de coûts. Mais après, c'est un arbitrage à réaliser. Je n'ai pas d'avis définitif. J'ai bien vu les concepts de UXV Combattant ou à l'Ocean Avenger de Naval Group. Honnêtement, je ne vois pas quel type de drones qui pourraient opérer dessus. En me basant sur la classe San Giorgio de 9.000 tonnes, j'ai une piste de largeur et de longueur assez réduites et un petit hangar. Sur un catamaran (sans hangar central donc) de 4.000 tonnes, avec deux pistes (deux pistes très étroites, ou alors le bau dépasse les 46 mètres au niveau du pont), je reste dubitatif. Il faudrait que je connaisse les dimensions des navires décrits dans ces deux projets (pas trouvé sur le net). Pour la taille des drones, je reste à 3,5 tonnes. Au delà de cette taille, je prends le risque de retomber sur la problématique du porte-avions légers, et ce n'est pas l'objet de ce fil. Pour le nombre de drones, je pourrais faire un joli dessin où j'en case facilement 18. Mais dans un monde où les frégates françaises sortent en mer sans le plein de missiles, une forme de réalisme me pousse à rester à 12. Enfin, je n'écarte pas l'idée du navire porte-drones. Néanmoins, dans cette hypothèse, je pense qu'il vaut mieux se concentrer une l'aménagement du successeur du PHA type Mistral que sur un navire dédié à cette tâche. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 13 novembre 2023 Share Posté(e) le 13 novembre 2023 Il y a 10 heures, Salverius a dit : des drones kamikaze (MBDA): de type SCALP ou Exocet, qui décollent sans cible déterminée, qui s'écrasent dessus s'ils en trouve une, ou reviennent sur le Croiseur s'ils n'en ont pas identifiée Les RC MBDA n'ont pas de train, ils ne sont pas récupérables. Je pense qu'il y a une co conception du bateau et du drone pour trouver l'optimum, et le Valkyrie est peut-être un peu léger, il n'a même pas de train de base. Quelle envergure max est capable de supporter ton navire, et ça nous donnerait un drone de quel rayon d'action et charge (y compris avec une formule plus portante que le Valkyrie)? Après on peut adapter les catapultes en fonction. Ah et pour un drone marinisé les ailes repliables ça peut être intéressant, voire même un stockage sur deux niveaux par pont. Il y a aussi les drones à hélice qui même si ils sont inutiles en AA peuvent être pratiques en lutte surface/sol, et en plus peuvent potentiellement décoller sans catapulte. Alternativement, tu mentionnes le VSR 700, à quoi ça ressemblerait un porte drone optimisé pour les drones hélicos ASM/AEW? Un sonar trempé ou un gros radar ça ne rentre pas sous le VSR, mais est-ce qu'il y a quelque chose d'intéressant à faire en désagrégeant les fonctions ASM (sonar, bouées, torpille, MAD)? A niveau utilisation dans la flotte un navire portant des drones légers peut être intéressant pour: - maintenir une bulle ISR autour du navire, incluant l'identification des contacts aériens. La détection de zone risque d'être dure pour des raisons de charge et d'endurance (quoique la Surmar avec des turboprop ça devrait aller), mais une identification ponctuelle au besoin en le lançant juste pour ça ça peut être intéressant. - éventuellement engager avec des munitions légères (contacts air avec des missiles AA, piraterie et véhicules à terre avec des munitions guidées laser) - faire du brouillage/leurrage comme tout bon RC qui se respecte - faire relais de données 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Salverius Posté(e) le 14 novembre 2023 Share Posté(e) le 14 novembre 2023 (modifié) @hadriel, je tiens à rester sur un format de drones assez mesuré. Sinon, nous retombons sur une problématique des porte-avions léger. La piste fait 18 mètres de large (largeur des plus petits aérodromes), apte à accueillir des aéronefs jusqu'à 10 m d'envergure. Ce n'est pas assez large pour la plupart des drones à hélice existant ou en projet qui ont des envergures importantes pour accroitre leur endurance. Je te rejoins sur ce point: un drone à hélice dédié pourrait être imaginé. Par exemple, quelque chose de la dimension d'un Pilatus PC 7 (10,2 m d'envergure, 9,80 m de long, masse maximale 2,7 tonnes, capacité d'emport externe de 800 kg ( torpille, exocet possible?), une vitesse max de 450 km/heure, un rayon d'action de 1300 km)? La piste mesure 110 mètres; elle est calibrée pour des appareils de 5-6 tonnes max (je me suis basé sur la longueur des pistes des porte-avions d'escorte de la deuxième guerre mondiale). Elle mériterait 10 à 20 mètres de plus. Le poids maximum des drones (soit 3,5 tonnes) est calibré en fonction des capacités maximales des catapultes pneumatiques. C'est un facteur limitant. A mon sens, un Croiseur porte-drones n'a que deux options pour faciliter le décollage de drones: les catapultes pneumatiques le tremplin Il faut exclure les catapultes vapeur (la filière n'existe plus et ne devrait pas être recréée) et les catapultes EMALS (le prix des catapultes en lui même est prohibitif). Or, je ne suis pas certain que ces catapultes pneumatiques soient in fine une bonne idée. Après tout, le Chakri Naruebet (le plus petit pont plat à tremplin) n'a un poids total à charge que de 11.500 tonnes, pas si éloigné d'une version jumbo de la classe San Giorgio à 9.000 tonnes. Il doit être possible de caser une petite piste oblique sur ce navire et conserver le tremplin. Néanmoins, le tremplin "mange" de la place pour le stockage des aéronefs à l'avant du pont. L'arbitrage ne sera pas facile. Je vais y réfléchir. Comme je l'ai indiqué, le Valkyrie Kratos n'est qu'un exemple. J'ai bien vu qu'il n'avait actuellement pas de train, ce qui le disqualifie. C'est son format qui m'intéresse (poids, envergure, capacité d'emport). A noter que l'on retrouve ce format dans d'autres projets doté de train ce coup-ci: Le X 47 A Pegasus: 8,50 m d'envergure, 8,50 m de long, masse maximale 2,7 tonnes, capacité d'emport munition 450 kg Le mal aimé EADS Barracuda: 7,20 m d'envergure, 8,20 m de long, masse maximale 3,250 tonnes, capacité d'emport munition ?? kg Le Remote Carrier présenté par Airbus est dans la même veine, avec ses 7,5 mètre de long environ. Il dispose d'ailes repliables. Mais nous n'avons que très peu d'information sur ce projet qui à ce stade n'est qu'une série d'image glanée sur le net. Il y a 11 heures, hadriel a dit : Alternativement, tu mentionnes le VSR 700, à quoi ça ressemblerait un porte drone optimisé pour les drones hélicos ASM/AEW? Un sonar trempé ou un gros radar ça ne rentre pas sous le VSR, mais est-ce qu'il y a quelque chose d'intéressant à faire en désagrégeant les fonctions ASM (sonar, bouées, torpille, MAD)? Je n'y ai pas encore réfléchi. Modifié le 14 novembre 2023 par Salverius 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 14 novembre 2023 Share Posté(e) le 14 novembre 2023 On 11/13/2023 at 11:42 AM, Salverius said: A mon sens, ce navire doit être armé et équipé a minima comme une de nos frégates de premier rang. Par exemple: Si c'est l'armement de ton croiseur, laisse-moi te dire qu'il est excessivement insuffisant. Déjà qu'on mentionne souvent que l'armement des unités de premier rang françaises est insuffisant, pour un croiseur, ce sera encore pire. Ton navire va être une cible prioritaire à cause de ses capacités ISR et a besoin de beaucoup plus de défense de point, c'est à dire au moins 2 40CT (ou mieux) et il est probable qu'un lanceur RAM (ou similaire) serait de mise. Un laser serait peut-être aussi une idée, quand cette technologie sera prête. La défense de zone proche doit aussi être renforcée et je doute que 16 Aster 15 fassent l'affaire. Deuxièmement, le besoin de surveillance de l'espace aérien local signifie un gros radar. Ça peut être laissé à un élément AEW&C embarqué mais celui-ci ne peut être en l'air en permanence, ce qui veut qu'il te faut autre chose (jette un œil au Trieste par exemple). Du coup, considère plus un SeaFire 500 qu'un SMART-S. Troisièmement, le croiseur est la plateforme principale de son groupe. Les FDA étant nécessaire pour la protection d'autres éléments, on ne peut pas vraiment lui assigner une escorte anti-aérienne et il lui faut un certain nombre de tubes pour se défendre dans sa zone lointaine. Donc, il faut des Aster 30 (au minimum). Un mix CAMM-ER + Aster 30 dans 32 lanceurs ne serait pas la pire idée du monde. Enfin, le truc est bourré d'éléments ISR mais ne dispose pas vraiment de capacités de frappe énormes et simplement faire de l'observation sans pouvoir l'exploiter n'a pas forcément beaucoup de sens. Ainsi disposer d'une combinaison de missiles de croisière, missiles anti-navire (à plus longue portée que les 200km de l'Exocet) seraient probablement utile. Des missiles anti-aériens à plus longue portée pour éliminer des cibles détectées par le SeaFire et/ou un élément AEW&C embarqué sont aussi à considérer (quelque chose comme le SM-6, ou peut-être HYDEF/HYDIS). Enfin, un canon de 127mm (au minimum) ou un railgun, avec des munitions guidées (ramjet) seraient plus appropriés comme artillerie principale. Des munitions rôdeuses à longue portée, en VLS ou sur lanceur dédiés sont aussi des options. Un croiseur, c'est un gros navire avec une grosse puissance de feu. Il faut l'équiper comme tel. On 11/13/2023 at 11:42 AM, Salverius said: L'idée de créer un Croiseur Porte-Drones est de développer une capacité hybride entre celle d'une frégate et celle d'un porte-avions: reconnaissance supériorité aérienne (par rapport à une Frégate s'entend, pas par rapport à un PA) possibilité de frappe à terre dans la profondeur Attaque de navires à très grande distance Reconnaissance, ok mais pour le reste? Aucun des vecteurs mentionnés n'est capable d'embarquer ce qu'il faut pour remplir ces missions efficacement. En supposant un appareil du calibre du XQ-58A, capable d'utiliser pleinement une charge de moins de 600kg, on a un emport de maximum 3 Meteor. Au vu des contraintes de taille, on est probablement plus sur 2 AAM, maximum. En négligeant les problèmes de dimensionnement et de répartition de la payload entre hardpoints, on peut probablement caser un peu plus de MICA mais ce n'est clairement pas aussi efficace. En supposant que ce soit faisable, il faudrait quelque chose du style du Peregrine pour ajouter des munitions au système. Le projet Longshot de DARPA pourrait correspondre mais ce n'est pas du tout le même concept d'emploi vu que Longshot est supposément un appareil aérolargué servant de réserve de munitions additionnelles à un chasseur. Pour faire fonctionner ça dans notre scénario, il faut quelque chose d'autrement plus large pour gérer le décollage, la récupération et les communications à longue portée (entre autres choses). Au delà de ça, le système ne dispose pas des senseurs nécessaire pour accomplir des missions de supériorités aériennes et doit être guidé par un autre élément (AEW&C embarqué ou radar du navire). Ce n'est pas avec un SMART-S que tu vas y arriver. Même combat pour l'action dans la profondeur. Avec quel équipement? De nouveau, avec une limite (généreuse) de 600kg, on ne peut pas emporter grand chose de plus que des bombes planantes de 500kg, un AASM-250, un JDAM/Paveway 1000lbs et peut-être un unique JSM. En pratique, vu que les 600kg sont à répartir entre plusieurs hardpoints (le XQ-58A est limité à 600lbs (272kg) en interne et la même chose en externe), je serais surpris si on peut emporter plus que quelques armes de la gamme Paveway 250 ou 500lbs, SDB et autres systèmes léger. Un JSM est généreux. Pour ce qui est de l'attaque de navire, voir ci-dessus. Si tu veux remplir ces missions, il faut que quelque chose emporte l'armement et au vu des limites que tu poses sur les drones choisi, il faut que ce soit le navire. Dernier point. Le nEUROn que tu suggères pèse 7t (2 fois ta limite) et n'emporte que deux bombes de 230kg. On peut bien sur faire mieux mais ça te donne une idée des contraintes. Quant aux drones XQ-58A, ils sont supposés être des éléments "attritables", d'où leur emport léger. Ils doivent passer devant les trucs plus lourd, larguer des effecteurs EW ou cinétiques en masse et ouvrir ainsi la voie aux systèmes plus chers (UCAV lourds type Loyal Wingman, chasseurs). Ce n'est pas un problème pour une force aérienne qui peut s'en refaire livrer au besoin. Beaucoup plus compliqué pour le croiseur porte-drone... Alors oui, le système est plus cher si on doit lui caser des VLS, un 127mm, un gros radar et une plateforme AEW&C en plus du reste, le coût va augmenter (ce qui va aussi encourager une défense AA de point et de zone plus large, ce qui va encore augmenter le prix). Mais il faut aussi se rendre à l'évidence que sans ces éléments, le navire ne va pas pouvoir faire grand chose. Si on veut on peut se dire qu'on peut déplacer certains de ces éléments sur d'autres plateformes comme les escorteurs présents (principalement des éléments ASW) ce qui est techniquement possible si on part sur une formation de 1 croiseur porte-UAV et 3 FREMM par exemple. Mais ça ne nous donne que 48 VLS pour remplir toutes les missions ci-dessus. Ou alors, on crée un "arsenal ship" dronisé emportant un paquet de VLS. En omettant la vulnérabilité aux attaques EW et cyber, est-ce que c'est vraiment moins cher de créer un second navire pour permettre au premier de fonctionner? Je ne dis pas que le concept de l'arsenal ship en lui-même est erroné car il représente un bon moyen de renforcer une flotte pour pas grand chose (et c'est en général une autre discussion), mais si il est indispensable au fonctionnement du porte-drone, il doit être inclus dans son prix. On 11/13/2023 at 11:42 AM, Salverius said: J'ai bien vu les concepts de UXV Combattant ou à l'Ocean Avenger de Naval Group. Honnêtement, je ne vois pas quel type de drones qui pourraient opérer dessus. En me basant sur la classe San Giorgio de 9.000 tonnes, j'ai une piste de largeur et de longueur assez réduites et un petit hangar. Sur un catamaran (sans hangar central donc) de 4.000 tonnes, avec deux pistes (deux pistes très étroites, ou alors le bau dépasse les 46 mètres au niveau du pont), je reste dubitatif. Il faudrait que je connaisse les dimensions des navires décrits dans ces deux projets (pas trouvé sur le net). J'ai bien dit qu'il fallait agrandir le concept. Ce genre de navire "conventionnel" avec un pont en V à l'arrière a été étudié en version beaucoup plus grosse avec l'Interdiction Assault Ship basé sur une coque de la classe Iowa. Le projet n'a jamais été réalisé et présentait de grosses failles mais tu vois l'idée. Au final, quant tu pars sur une nouvelle coque, les limites sont celles que tu t'imposes. Une dernière chose, un combattant de surface suppose une vitesse importante, tout comme un appareil destiné à lancer des aéronefs à voilure fixe (les CV vont généralement chercher autour des 30kn). Or, le San Giorgio est limité à 21kn... 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Salverius Posté(e) le 14 novembre 2023 Share Posté(e) le 14 novembre 2023 Il y a 1 heure, mehari a dit : Reconnaissance, ok mais pour le reste? Aucun des vecteurs mentionnés n'est capable d'embarquer ce qu'il faut pour remplir ces missions efficacement. En supposant un appareil du calibre du XQ-58A, capable d'utiliser pleinement une charge de moins de 600kg, on a un emport de maximum 3 Meteor. Au vu des contraintes de taille, on est probablement plus sur 2 AAM, maximum. En négligeant les problèmes de dimensionnement et de répartition de la payload entre hardpoints, on peut probablement caser un peu plus de MICA mais ce n'est clairement pas aussi efficace. En supposant que ce soit faisable, il faudrait quelque chose du style du Peregrine pour ajouter des munitions au système. Le projet Longshot de DARPA pourrait correspondre mais ce n'est pas du tout le même concept d'emploi vu que Longshot est supposément un appareil aérolargué servant de réserve de munitions additionnelles à un chasseur. Pour faire fonctionner ça dans notre scénario, il faut quelque chose d'autrement plus large pour gérer le décollage, la récupération et les communications à longue portée (entre autres choses). Au delà de ça, le système ne dispose pas des senseurs nécessaire pour accomplir des missions de supériorités aériennes et doit être guidé par un autre élément (AEW&C embarqué ou radar du navire). Ce n'est pas avec un SMART-S que tu vas y arriver. Même combat pour l'action dans la profondeur. Avec quel équipement? De nouveau, avec une limite (généreuse) de 600kg, on ne peut pas emporter grand chose de plus que des bombes planantes de 500kg, un AASM-250, un JDAM/Paveway 1000lbs et peut-être un unique JSM. En pratique, vu que les 600kg sont à répartir entre plusieurs hardpoints (le XQ-58A est limité à 600lbs (272kg) en interne et la même chose en externe), je serais surpris si on peut emporter plus que quelques armes de la gamme Paveway 250 ou 500lbs, SDB et autres systèmes léger. Un JSM est généreux. Merci @meharipour ce retour très constructif. Dans un premier temps, je ne vais me concentrer que sur le type de drone, même si je cerne les limitations que tu soulèves au concept même. J'insiste sur la masse maximale du drone (si voilure fixe) : 3,5 tonnes max. J'ai beau le tourner dans tous les sens, mais pour que le Croiseur reste un Croiseur de taille "raisonnable" (12.000 tonnes max) tout en étant doté d'une piste oblique pour accueillir des drones à voilure fixe, il faut conserver l'idée des catapultes pneumatiques et les limitations qui en découlent. Si les drones dépassent cette masse de 3,5 tonnes, on sort du concept de Croiseur Porte-drones, pour rentrer dans celui du porte-drones, voire vraisemblablement du porte-avions légers. Je constate néanmoins que les appareils furtifs existants n'emportent difficilement en soute qu'environ 10 % de leur poids total. Dans le cas d'un drone de 3,5 tonnes max, cela fait 350 kg d'armement, généralement réparti en deux soutes. Que peux t'on emporter au mieux en soute sur un drone de 3,5 tonnes? deux MICA (peut être deux Meteor) deux missiles antinavire léger deux GBU 39 Je suis d'accord avec toi: c'est trop faible pour couler un ou plusieurs navires de premier rang. C'est trop faible pour faire de la frappe à terre. La capacité ISR du porte-drones en est limité. Je vois deux hypothèses possibles, qui ont d'ailleurs déjà été évoquées: La première consiste dans la création de drones suicides (Remote Carrier MBDA?), en plus des drones furtifs. Cela augmenterait sensiblement la capacité de frappe. Mais dans ce cas, quel serait l'apport réel de ces drones par rapport à une batterie d'Exocet ou de MdCN ? Possiblement une plus longue portée? La deuxième consiste à ce recentrer sur des drones "low cost" non furtif à turbopropulseur type "Aarok naval" Dans cette deuxième hypothèse, la capacité d'emport devrait être nettement augmentée (800 kg par drone, voire 1 tonne). En outre, une charge lourde pourrait être installée en point ventral. Cela rend l'accès à des munitions plus lourdes (en plus de celles mentionnées ci-dessus): deux torpilles MU 90 1 AASM 500 deux AASM 250 Dans ces configurations, avec une capacité ISR de qualité, le Croiseur Porte-drones peut représenter une menace consistante. Le revers de la médaille est que ces drones seront plus lents, moins discrets, plus vulnérables (aux Aster 30 par exemple), sans qu'il y ait un effet masse (pas plus de 12 drones sur le Croiseur Porte-aéronefs). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LBP Posté(e) le 14 novembre 2023 Share Posté(e) le 14 novembre 2023 Intéressant ton projet ! Tu peux t’inspirer des projets des BPC 160/140 https://navyrecognition.com/531-mistral-class-lhd-bpc-amphibious-assault- Une observation, en faire exclusivement un porte drone c'est dommage, il faudrait plus de polyvalence. Un porte drone/hélicoptère peut être ? Plus de : HIL/Tigres/NH90 Drone ASM/AEW Drone de combat et un d’étagement commandos comme pour le HMS Ocean en plus petit Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 14 novembre 2023 Share Posté(e) le 14 novembre 2023 Il y a 12 heures, Salverius a dit : Par exemple, quelque chose de la dimension d'un Pilatus PC 7 (10,2 m d'envergure, 9,80 m de long, masse maximale 2,7 tonnes, capacité d'emport externe de 800 kg ( torpille, exocet possible?), une vitesse max de 450 km/heure, un rayon d'action de 1300 km)? Ah ça c'est intéressant, la charge utile est pas mal, on peut ressuciter l'Alizee en mettant un MAD et des bouées sur un et deux torpilles sur un deuxième en cas de besoin. Faudrait voir la vitesse de décollage, elle probablement plus faible qu'un jet. Et il peut faire du COIN aussi. On peut aussi creuser du coté du Bronco qui décollait sans catapultes depuis un LHA. Le Pegasus est intéressant aussi, pas très large mais avec une bonne charge utile. Sinon on peut faire sauter l'ilot pour pouvoir utiliser des formules avec beaucoup plus de finesse comme des planeurs motorisés Stemme (qui ont des ailes démontables en plus). En utilisant toute la longueur du pont pour décoller (avec piste oblique et tremplin éventuellement) ça peut avoir du potentiel. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 14 novembre 2023 Share Posté(e) le 14 novembre 2023 Sinon pour se passer de la catapulte on peut pas mettre des fusées JATO aux drones? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Salverius Posté(e) le 15 novembre 2023 Share Posté(e) le 15 novembre 2023 Merci @BPCspour le rapprochement des sujets. Effectivement, le Croiseur Porte-Drones n'est qu'une sous classe de Croiseur Porte-aéronefs. J'avais posté mes réflexions dans la partie "Uchronie" car nous sommes dans le domaine des conjectures, avec des navires et des drones qui ne sont ni historiques, ni opérationnels. Pour revenir au vif du sujet: Si je regarde les projets anciens mentionnés sur ce fil, presque aucun n'est équipé de brins d'arrêt. Pourtant, les brins sont quasi indispensables pour accueillir des aéronefs à voilure fixe non VTOL. En effet, il est plus facile de se passer de catapultes pour des appareils légers que de brins d'arrêt. Par exemple, pendant la deuxième guerre mondiale, les porte-avions japonais n'utilisaient pas de catapulte pour lancer leur Mitsubishi Zero (2,5 tonnes max) mais uniquement la longueur du pont d'envol. Je pourrai également citer le raid de Doolittle, où on a vu des B-25 Mitchell de 9 tonnes à vide (et sans doute au moins 15 ou 16 tonnes au moment du décollage) décoller de l'USS Hornet après une course de 150 mètres. Au contraire, même les plus petit porte-avions d'escorte de la deuxième guerre mondiale avaient des brins d'arrêt. En outre, disposer d'une piste oblique me semble nécessaire pour permettre à la fois l'appontage des drones ET leur stockage à l'avant du pont. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 15 novembre 2023 Share Posté(e) le 15 novembre 2023 Je pense que j'ai un concept d'emploi pas trop con: Les drones de la classe voulue peuvent fournir à une flotte sans vrai PA l'ISR sur une vaste zone, et la CAP. Par contre pour la frappe sol ou surface, ils sont trop légers pour emporter un missile de taille suffisante. C'est pas grave, ils n'emporteront pas de missile. Les missiles seront tirés depuis les batiments de surface (et les sous marin), avec le drone qui fait détection initiale de la cible, identification et mise à jour des coordonnées pendant le vol du missile. Pour que ce soit intéressant il faut des missiles longue portée, par exemple des équivalents du MdCN mais avec un autodirecteur polyvalent pour aller chercher des navires et des cibles terrestres relocalisables, et avec une liaison de données (satellite ou ligne de vue vers les drones). On a alors un vecteur capable de délivrer une charge de 250kg à 1000km, pour taper navire, installations fixes, radars relocalisables, SAM, PCs, etc. C'est pas dégueu pour du combat naval et vers la terre même en haute intensité. Sachant qu'en plus les missiles ne sont pas forcément tirés du porte-drone, mais une frégate française en avant peut en tirer 16, et elle pourra également tirer efficacement à portée max ses missiles antinavires (200km pour l'exocet et probablement plus pour le FMAN). Ca nécessite un remplacement de l'électronique du MdCN, mais ce genre de manip a déjà été fait sur Tomahawk, c'est pas impossible. La Marine au passage plus que doublerait son stock de missiles antinavires et pourrait contribuer plus efficacement au SCAF. Idéalement il ne faut pas de batiment dédié, il faut pouvoir lancer ces drones depuis un BPC quand le PANG est en IPER, mais bon ça va pas plaire parce que ça remet en question la pertinence du vrai PA. Pour un batiment dédié on peut faire un truc avec 32 silos A70 (carrés!) histoire qu'il n'ait pas besoin d'avoir 15 frégates à côté de lui, ou 64 si on est riches (A deux millions pièces ça fait 130 millions, c'est pas énorme par rapport au prix des drones plus le batiment). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alzoc Posté(e) le 15 novembre 2023 Share Posté(e) le 15 novembre 2023 (modifié) il y a 45 minutes, hadriel a dit : Idéalement il ne faut pas de batiment dédié, il faut pouvoir lancer ces drones depuis un BPC quand le PANG est en IPER, mais bon ça va pas plaire parce que ça remet en question la pertinence du vrai PA. Pour un batiment dédié on peut faire un truc avec 32 silos A70 (carrés!) histoire qu'il n'ait pas besoin d'avoir 15 frégates à côté de lui, ou 64 si on est riches (A deux millions pièces ça fait 130 millions, c'est pas énorme par rapport au prix des drones plus le batiment). Du coup si c'est juste pour faire de l'ISR, a t'on vraiment besoin d'un pont plat? Les avions de reconnaissances lancés depuis une petite catapulte (semi)amovible ça existe depuis longtemps : Ce genre de catapulte peut probablement se monter sur quasiment n'importe quel bateau (par exemple en tirant le drone dans l'axe depuis le hangar arrière). De ce que j'ai pu voir, ces avions allaient chercher dans les 2,5 tonnes donc probablement pas impossible qu'on arrive à monter à 3,5 t avec les progrès technologiques depuis littéralement un siècle^^ Modifié le 15 novembre 2023 par Alzoc 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 15 novembre 2023 Share Posté(e) le 15 novembre 2023 il y a 20 minutes, Alzoc a dit : Les avions de reconnaissances lancés depuis une petite catapulte (semi)amovible ça existe depuis longtemps : C'est des avions à hélice qui volent très lentement. Ca couvre donc pas des surfaces énormes. Mon concept c'est plutôt des engins comme le X47, qui peuvent aller vite et loin pour couvrir de la surface, pénétrer un dispositif ennemi et s'y maintenir. En plus la récupération d'hydravion par gros temps ça doit être compliqué, et ça immobilise le bateau. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alzoc Posté(e) le 15 novembre 2023 Share Posté(e) le 15 novembre 2023 (modifié) il y a 17 minutes, hadriel a dit : C'est des avions à hélice qui volent très lentement. Ca couvre donc pas des surfaces énormes. Mon concept c'est plutôt des engins comme le X47, qui peuvent aller vite et loin pour couvrir de la surface, pénétrer un dispositif ennemi et s'y maintenir. En plus la récupération d'hydravion par gros temps ça doit être compliqué, et ça immobilise le bateau. Pour la récupération de l'avion et sa vitesse, je suis d'accord. Les plus rapides allaient chercher dans les 330-370 km/h et les plus lents autour de 150 km/h. Par contre en terme de portée ce n'est pas forcément dégueulasse en soit. On tourne autour des 1000 km en moyenne avec jusqu'à 1400 km pour les plus performant. Pour comparaison un E-2 va "seulement" deux fois plus vite (650 km/h max et 470 en croisière) et a une portée d'environ 2000 km soit encore une fois "juste" un facteur 2 (6h d'endurance si j'en crois le wiki). Avec un drone qui n'a pas a accommoder d'équipage, ça doit pouvoir s'optimiser. Un MQ-9 c'est entre 2 et 4 tonnes, une vitesse de croisière à 313 km/h (avec un max à 480) et une portée de 1900 km pour 27h d'autonomie. Ce qui pose problème pour l'embarquer sur un bateau c'est son envergure (20 m) Modifié le 15 novembre 2023 par Alzoc Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 15 novembre 2023 Share Posté(e) le 15 novembre 2023 (modifié) Oui vu la vitesse par contre tu oublies la CAP. Du coup un retrofit ou remplacement des BPC avec Ski Jump et piste oblique avec cables ça pourrait être un truc à envisager. Modifié le 15 novembre 2023 par hadriel Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Salverius Posté(e) le 16 novembre 2023 Share Posté(e) le 16 novembre 2023 Il y a 14 heures, Alzoc a dit : Du coup si c'est juste pour faire de l'ISR, a t'on vraiment besoin d'un pont plat? Le souci, c'est la récupération. A l'époque, les catapultes pneumatiques mettaient en œuvre des hydravions depuis des navires sans pont plat. Ces derniers amerrissaient à proximité du navire une fois leur mission accomplie. Néanmoins, il fallait parfois plusieurs heures (en fonction de l'état de la mer) pour rehisser à bord lesdits hydravions. Un galère incompatible avec le rythme des opérations, même à l'époque. Le pont plat sert donc à la récupération et cela ne semble pas négociable. Comme je l'ai indiqué, les brins non plus, sauf à opter pour des drones VTOL au coût significatif. En outre, lorsque l'on a un pont plat, les aéronefs à voilure fixe de petites tailles n'ont pas vraiment besoin de catapultes. Toutefois, disposer d'une catapulte peut être un plus, possiblement pour bénéficier d'une capacité CATAPO. Après réflexions, je suis d'accord avec @hadriel: pour faire de l'ISR (renseignement, surveillance et reconnaissance) et de la CAS (patrouille aérienne de combat), il est nécessaire de disposer d'un drone de combat "furtif" et doté un turboréacteur pour qu'il puisse voler au delà de 800 km/heure. Il y a 15 heures, hadriel a dit : Par contre pour la frappe sol ou surface, ils sont trop légers pour emporter un missile de taille suffisante. Ce n'est pas tout à fait vrai. Un drone furtif n'est pas forcément limité par la taille de ces soutes. Il peut disposer de points d'emport externe (moyennant une perte de furtivité, mais ce n'est pas toujours problématique). Par exemple, pour le Pegasus X47 A, il pourrait être envisagé d'aménager un point d'emport ventral. Ce point devrait permettre au Pegasus de se doter de torpilles MU 90 et de Hammer 500, les trappes pouvant servir à accueillir deux MICA (par exemple) pour l'autodéfense. On n'est pas sur du SCALP et de l'EXOCET, mais c'est déjà pas mal. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 16 novembre 2023 Share Posté(e) le 16 novembre 2023 (modifié) il y a 32 minutes, Salverius a dit : Par exemple, pour le Pegasus X47 A, il pourrait être envisagé d'aménager un point d'emport ventral. Oui après on est vraiment à la limite des capacités d'emport de ce format de drone, et les emports en ventral externe ça induit plein de questions sur la garde au sol en plus de pourrir la furtivité, la trainée et la stabilité. Au niveau drones il y a deux options complémentaires: - Les Loyal wingman type MQ28/Airbus/Bayraktar Kızılelma ont des formules maneuvrantes potentiellement supersoniques surtout si on leur met une post combustion. C'est intéressant pour la CAP/interception à longue portée. J'en mettrais au moins une poignée en alerte sur le pont pour aller chercher un PATMAR ennemi qui se pointerait et identifier les contacts air suspects. - Les ailes volantes plus furtives mais moins maniables, avec une meilleure endurance. Plus intéressant pour l'ISR vers le sol et la surface. J'en maintiendrais quelques uns en vol au dessus de la flotte avec une charge écoute électronique pour trianguler les émissions rapidement, et éventuellement également faire une veille infrarouge pour détecter les missiles et avions, et le reste va faire de l'ISR sol et surface en avant avec principalement des capteurs passifs, même si un peu de radar ça peut aider. A complémenter avec un drone à hélice pour faire de l'ASM en volant à basse altitude pour être un peu discret. Si on veut être très discret on peut faire larguer des bouées par les ailes volantes. Modifié le 16 novembre 2023 par hadriel Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 16 novembre 2023 Share Posté(e) le 16 novembre 2023 Pour l'ilôt il faudrait pouvoir assurer plein de liaisons de données discrètes et haut débit sans satellite (au moins comme backup), donc mettre des panneaux plats assez larges et assez haut dans la mature. Ca peut avantageusement être fait pas les panneaux d'un radar, et en bande X on peut mettre des panneaux plus petits pour la même directivité donc plus haut. On peut aussi mettre un radar basse fréquence UHF ou VHF (au besoin avec 4 panneaux fixes dans la structure de l'ilot) pour détecter les avions furtifs si la frégate de DA du groupe n'en a pas. Au besoin on le met dans un cone de PSIM avec la transparence juste dans la bonne bande de fréquence. Sinon faut se pencher sur ce que font les turcs avec lAnadolu, ils voulaient en faire un STOBAR pour le loyal wingman Bayraktar Kızılelma et le jet d'entrainement Hurjet (avec 2t d'armement), et lui mettre une espèce de mini catapulte pour les autres drones: https://www.navalnews.com/naval-news/2022/05/here-is-how-uavs-will-be-recovered-aboard-tcg-anadolu/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 16 novembre 2023 Share Posté(e) le 16 novembre 2023 Avant de penser au porteur ... il faut définir le besoin. En gros quel taille, masse, vitesse, portée et nombre de drones doivent embarquer. C'est à partir de là qu'on peut proposer des hypothèse pour un porteur. La dimension et les conditions d'emplois des drones en question peuvent modifier le projet du tout au tout. S'agit il d'envoyer des engin à 100km ou à 1000km par exemple... Doit on aussi déployer des drones de surface ou sous marin... Les drones volants font ils 1t ou 10t... Le porteur doit il servir de navire arsenal ou sera t il très souvent ravitaillé... ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Salverius Posté(e) le 17 novembre 2023 Share Posté(e) le 17 novembre 2023 (modifié) Il y a 9 heures, g4lly a dit : Avant de penser au porteur ... il faut définir le besoin. En gros quel taille, masse, vitesse, portée et nombre de drones doivent embarquer. C'est à partir de là qu'on peut proposer des hypothèse pour un porteur. La dimension et les conditions d'emplois des drones en question peuvent modifier le projet du tout au tout. S'agit il d'envoyer des engin à 100km ou à 1000km par exemple... Doit on aussi déployer des drones de surface ou sous marin... Les drones volants font ils 1t ou 10t... Le porteur doit il servir de navire arsenal ou sera t il très souvent ravitaillé... ... Dans les faits, l'un se nourrit de l'autre. Mais effectivement, il faut à un moment arrêter une "enveloppe", un "portrait robot" de l'aéronef qui opèrera sur ce Croiseur Porte-drones de 12.000 tonnes au plus. Pour moi, ce drone devrait avoir les dimensions suivantes: moins de 10 mètres d'envergure (pour pouvoir opérer d'une piste étroite compatible avec un petit porteur) moins de 15 mètres de long moins de 5 tonnes (idéalement moins de 3,5 tonnes), pour être lancer sans catapulte ou avec des catapultes pneumatiques Ce drone devrait: être furtif disposer de capacités ISR pouvoir assurer la CAP (bien sûr, pas face à un raid du Ford) pouvoir opérer à 1.000 km au moins du porteur pouvoir transporter toutes les munitions de l'arsenal de moins de 500kg (idéalement, jusqu'à l'AASM 500 qui doit faire un peu moins de 700 kg) J'ai bien conscience qu'il y a des contradictions dans ce "portrait robot", mais il ne sera pas nécessaire que l'ensemble de ces missions soient réalisées simultanément par un même appareil. Le porte-drones doit être en capacité d'embarquer au moins une flottille de 12 drones, ainsi qu'un hélicoptère. Pour ma part, j'ai également ajouter des VSR700 (parce que j'y crois). Pour nourrir la réflexion, j'ai essayé de cerner les capacités de plusieurs projets de drones entrant dans l'enveloppe. Notamment: le Valkyrie de Kratos le X47 A Pegasus de Northrop l'EADS Barracuda le Remote Carrier d'Airbus A la réflexion, c'est le X47 A Pegasus qui est le plus proche du "portrait robot". Peut être une version 10% plus grande, de façon à accroitre la capacité d'emport tout en restant dans l'enveloppe. Pour ma part, ce Croiseur-portes drones ne devra pas opérer seul, mai accompagné au moins de deux frégates de premier rang et d'un navire ravitailleur (voire un SNA si disponibilité, ou encore un PHA en fonction des objectifs de la mission). C'est sur ces bases là que j'ai fait une esquisse. Modifié le 17 novembre 2023 par Salverius 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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