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Océan Indien (ou IOR)


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  • fraisedesbois changed the title to Océan Indien (ou IOR)

L'île Maurice peut lancer un programme de réinstallation sur les îles Chagos, à l'exclusion de Diego Garcia. Le Royaume-Uni maintiendra l'exploitation de la base militaire de Diego Garcia pour une "période initiale" de 99 ans.

Le Royaume-Uni abandonne la souveraineté des îles Chagos à l'île Maurice et sécurise la base militaire de Diego Garcia : conséquences pour l'Inde

(bharatshakti.in_03.10.24)

[deepl] Le gouvernement britannique a annoncé qu'il renonçait à la souveraineté d'un groupe d'îles éloignées mais stratégiquement importantes de l'océan Indien, l'un de ses derniers territoires d'outre-mer. Après plus d'un demi-siècle, un accord a été conclu pour céder à l'île Maurice les îles Chagos, connues sous le nom d'océan Indien britannique, y compris l'atoll tropical de Diego Garcia, dans le cadre d'une démarche historique. Diego Garcia a été utilisé par le gouvernement américano-britannique comme base militaire pour les navires de la marine et les bombardiers à long rayon d'action. L'annonce, faite dans une déclaration conjointe des premiers ministres britannique et mauricien, marque la fin de décennies de négociations souvent difficiles entre les deux pays. ->

Citation

->Toutefois, la base militaire américano-britannique restera à Diego Garcia, un facteur clé qui a permis à l'accord de se concrétiser à un moment où les rivalités géopolitiques entre les pays occidentaux, l'Inde et la Chine ne cessent de croître dans la région.

L'accord souligne le devoir inébranlable du Royaume-Uni d'assurer la sécurité du pays, le fonctionnement de la base militaire restant inchangé, dans un monde de plus en plus instable. L'accord est fortement soutenu par les partenaires internationaux, y compris les États-Unis, qui exploitent conjointement la base militaire stratégique, comme l'indique l'annonce officielle du gouvernement britannique.

Le ministre britannique des affaires étrangères, David Lammy, a déclaré : "Ce gouvernement a hérité d'une situation où l'exploitation sûre et à long terme de la base militaire de Diego Garcia était menacée, avec une souveraineté contestée et des litiges juridiques en cours. L'accord conclu aujourd'hui garantit cette base militaire vitale pour l'avenir. Il renforcera notre rôle dans la sauvegarde de la sécurité mondiale, éliminera toute possibilité que l'océan Indien soit utilisé comme une dangereuse route d'immigration clandestine vers le Royaume-Uni et garantira nos relations à long terme avec l'île Maurice, un partenaire étroit du Commonwealth.

L'accord doit encore être finalisé par un traité, mais les deux parties ont promis de le faire le plus rapidement possible.

"Il s'agit d'un moment décisif dans nos relations et d'une démonstration de notre engagement durable en faveur de la résolution pacifique des différends et de l'État de droit", peut-on lire dans la déclaration du premier ministre britannique, Keir Starmer, et du premier ministre mauricien, Pravind Jugnauth.

Le Royaume-Uni a accepté de fournir un soutien financier à l'île Maurice, notamment sous la forme de paiements annuels et d'investissements dans les infrastructures. L'île Maurice peut également lancer un programme de réinstallation sur les îles Chagos, à l'exclusion de Diego Garcia. Le Royaume-Uni maintiendra l'exploitation de la base militaire de Diego Garcia pour une "période initiale" de 99 ans.

Les négociations ont débuté sous le précédent gouvernement en 2022. L'accord conclu cette semaine intervient après 11 cycles de négociations avec le gouvernement précédent et deux cycles avec le gouvernement actuel.

 

Implications pour l'Inde

L'accord met fin à l'incertitude concernant le contrôle du Royaume-Uni sur Diego Garcia, en garantissant qu'il reste sous le contrôle du Royaume-Uni et des États-Unis pendant au moins 99 ans à compter de la date de l'accord entre Maurice et le Royaume-Uni. Cette clarté permet à l'Inde d'utiliser plus facilement les installations opérationnelles de la base militaire si les États-Unis et le Royaume-Uni l'invitent à le faire.

Diego Garcia est la plus grande île de l'archipel des Chagos, qui comprend plus de 60 atolls plus petits. Les Chagossiens pourraient habiter certains d'entre eux à l'avenir.

L'île Maurice pourrait demander l'aide de l'Inde pour surveiller sa zone économique exclusive autour des Chagos.

La pêche INN chinoise est un problème dans la région et les activités maritimes intrusives de la Chine dans les eaux autour de Chagos pourraient s'intensifier.

Maurice, cependant, pourrait avoir besoin d'une aide au renforcement des capacités pour améliorer sa capacité à entreprendre des opérations de recherche et de sauvetage maritimes et aéronautiques dans les zones entourant les Chagos. Cela souligne les domaines potentiels de collaboration et d'assistance pour l'Inde dans le sillage de l'accord entre le Royaume-Uni et l'île Maurice.

L'aire marine protégée autour des Chagos limite l'exploitation des eaux fermées pour la pêche en eaux profondes et le chalutage. Cependant, l'île Maurice peut bénéficier d'avantages économiques en exploitant le potentiel du tourisme, de la pêche artisanale et d'autres activités océaniques. Les entreprises indiennes pourraient tirer profit de leur participation à de tels projets.

Selon une source gouvernementale haut placée, l'Inde a joué un rôle discret mais important en arrière-plan. Elle a fermement soutenu la position de principe de l'île Maurice, en appuyant sa position sur la nécessité de se débarrasser des derniers vestiges de la décolonisation. En même temps, elle a constamment encouragé les deux parties à négocier avec un esprit ouvert et à parvenir à des résultats mutuellement bénéfiques. On estime que le résultat final est une victoire pour toutes les parties concernées et qu'il renforcera la sécurité à long terme dans la région de l'océan Indien. /deepl

 

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Dans la mesure où cette information, participe d'une affirmation de la souveraineté de l'île Maurice, ne pourrait-on pas renommer ce fil "île Maurice" tout simplement.

On a déjà parlé de l'île Maurice dans le fil Japon à l'occasion du naufrage du Wakashio en 2020 :

https://forum.air-defense.net/topic/13188-japon/page/54/

 

mais ne serait-il pas temps d'avoir un vrai fil sur l'île Maurice ?

 

 

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https://www.ft.com/content/ee637c3a-42f4-418d-a8f6-753f77128ec8 (Chagos Islands, British treatment and Tory rivalries, 4 octobre 2024)

Pourtant, selon James Cleverly et ses mandataires de campagne, la décision du Royaume-Uni est une trahison des intérêts britanniques vitaux.
Ou, si vous préférez la version des événements avancée par Tom Tugendhat et Robert Jenrick, elle cède le pouvoir à la Chine et, en plus d'être la faute des travaillistes, elle est également la faute de Cleverly, l'ancien ministre des affaires étrangères qui a lancé les négociations de 2022 qui ont abouti à ce traité !

Eh bien, pour parler franchement, en termes de rivalité mondiale, Maurice, avec l'Eswatini, sont les seules anciennes colonies britanniques d'Afrique qui ne font pas partie de la Belt and Road Initiative (BRI) de la Chine. Il semble plus probable que Maurice continue de rester en dehors de la BRI et ne tombe pas sous l'influence de la Chine si le Royaume-Uni lui verse de l'argent pour louer une base militaire dans le cadre d'un bail à long terme, que si le Royaume-Uni ne lui donne pas d'argent et insiste sur le fait qu'il ne va pas honorer sa promesse vieille d'un demi-siècle de céder les îles Chagos.

Il y a là une ironie de l'histoire : jusqu'à présent, la période de 50 ans au cours de laquelle l'archipel et ses habitants ont été politiquement contestés a été une période au cours de laquelle les gouvernements travaillistes ont fait tout leur possible pour commencer par déposséder et déraciner les Chagossiens. Pendant cette période, ce sont les gouvernements conservateurs qui ont reconnu l'ampleur du problème.

En 1965, lorsque le gouvernement travailliste de l'époque a considérablement réduit les engagements militaires mondiaux du Royaume-Uni, il a séparé l'archipel de 58 îles du reste de ce qui est aujourd'hui l'île Maurice, avant les négociations sur les conditions de l'indépendance de l'île. Le Royaume-Uni s'est engagé à restituer les îles dès que l'armée américaine n'en aurait plus besoin, tout en sachant pertinemment à l'époque qu'il était peu probable que cette promesse soit tenue.

Le gouvernement d'Harold Wilson s'est alors lancé dans un programme systématique de déracinement et de dépossession des habitants des îles Chagos - décrits dans une note du gouvernement de l'époque comme « quelques Tarzans et Vendredis dont les origines sont obscures » - qui s'est poursuivi jusqu'en 1973. Il a fallu attendre la défaite devant les tribunaux et l'arrivée d'un autre gouvernement conservateur, celui de Margaret Thatcher, en 1982, pour qu'une indemnisation correcte soit versée directement aux habitants de l'île.

Sous le New Labour, le gouvernement a utilisé la prérogative royale - des pouvoirs détenus par l'exécutif qui ne nécessitent pas l'approbation du Parlement - pour annuler les verdicts des tribunaux qui jugeaient l'expulsion des Chagossiens illégale. Le Royaume-Uni a créé une zone de protection marine qui, selon un fonctionnaire du Foreign Office cité dans un câble publié par le Guardian et WikiLeaks en 2010, garantirait qu'il n'y aurait « aucune empreinte humaine » ou « Vendredis » sur les îles inhabitées du territoire britannique de l'océan Indien.

En 2016, le dernier gouvernement conservateur a annoncé un nouveau programme de compensation. C'est le dernier gouvernement conservateur qui a ouvert le bal des négociations.

https://www.independent.co.uk/news/uk/home-news/chagos-falklands-map-oversea-territories-b2623768.html (4 octobre 2024)

L'accord a également soulevé des questions sur l'avenir des autres territoires britanniques d'outre-mer, qui sont situés dans le monde entier. Il s'agit de nations insulaires qui sont historiquement liées au Royaume-Uni par l'intermédiaire de l'Empire britannique, depuis le XVIe siècle. Le monarque britannique est le chef d'État de tous ces territoires.

Aujourd'hui, le Royaume-Uni doit aider l'une des 14 nations à accéder à l'indépendance si sa population le souhaite, conformément à la Charte des Nations unies. Il s'agit d'une question complexe et permanente, qui fait l'objet de débats acharnés tant au Royaume-Uni qu'au sein de la population des territoires.

Les autorités des Malouines et de l'Argentine ont réagi différemment à l'accord sur les îles Chagos.

Dans une déclaration publique, l'assemblée législative des îles Malouines a indiqué que « le peuple des Malouines a choisi librement son statut politique de territoire britannique d'outre-mer autonome ».

Toutefois, en réponse à l'accord, la ministre argentine des affaires étrangères, Diana Mondino, a déclaré sur Twitter / X : « Nous nous félicitons de ce pas dans la bonne direction et de la fin de pratiques dépassées. »

« Les Malouines étaient, sont et seront toujours argentines », a-t-elle ajouté, promettant des “actions concrètes” à l'avenir.

Parmi les autres grands territoires britanniques d'outre-mer figurent les îles Caïmans, les Bermudes, Gibraltar, les îles Vierges britanniques et Anguilla. Bien que le débat sur la décolonisation et la souveraineté se poursuive, la plupart de ces nations ne semblent pas prêtes à changer de mains de sitôt.

Cela s'explique en grande partie par le fait que ces pays jouissent d'une grande autonomie, tout en bénéficiant d'une protection statutaire et de relations économiques avec le Royaume-Uni.

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source : https://en.wikipedia.org/wiki/British_Overseas_Territories

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il y a une heure, capmat a dit :

1725, arrivée des français à l’île Rodrigues

Je ne savais même pas que cette île existait. Première fois que j'entends son nom.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rodrigues

Sa population, d'environ 44 427 habitants en 2021, a pour langue principale le créole rodriguais. Le français est aussi utilisé par une proportion importante de la population. L’anglais est peu utilisé verbalement, sauf dans les institutions scolaires comme langue d’enseignement et dans l'administration. La majorité des habitants (95 %) est de religion chrétienne, essentiellement catholique et d'ascendance à la fois africaine et française.

https://www.rfi.fr/fr/podcasts/reportage-afrique/20231019-francophonie-en-afrique-à-maurice-le-français-a-toujours-la-cote-sur-l-île-du-multilinguisme-5-5

Lorsque Dan Maraye, ancien gouverneur de la Banque de Maurice, s'adresse aux journalistes lors d'une séance d'échanges au siège du Défi Média Group, à Port-Louis, il utilise naturellement le français, malgré une formation professionnelle et une pensée académique fondamentalement britanniques. Un choix courant dans les milieux d'affaires et éducatifs mauriciens, où il est bien vu d'utiliser le français à l'oral. 

La Constitution mauricienne ne prévoit pas de langue officielle. Mais difficile ici d’oublier que Maurice, colonisé près d’un siècle par les Français, s’appelait autrefois l'« Isle de France ». Car malgré sa capitulation face aux Anglais en 1810, la langue de Molière a tenu bon face à celle de Shakespeare. Selon l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le français est aujourd’hui parlé par les trois quarts de la population mauricienne.

Ainsi, le français, langue des médias par excellence, cohabite aujourd’hui avec l’anglais, qui est celle du Parlement et de l’administration, et le créole, la langue maternelle parlée par 90% des Mauriciens.

L'économiste Eric Ng Ping Cheun a choisi d'écrire Maurice la cigale (Pamplemousses Éditions) en français en 2019. L’ouvrage vise à alerter l'opinion sur une île qui vit désormais au-dessus de ses moyens et s'endette de plus en plus en puisant dans ses réserves financières.

[Voilà la preuve qu'ils ont certainement des racines françaises très profondes !]

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Le 05/10/2024 à 13:26, capmat a dit :

Pour satisfaire ma curiosité personnelle, j'ai fait beaucoup de recherches sur l'Océan Indien.

Ma motivation venait de mon agacement a entendre rabâcher "France deuxième puissance maritime mondiale par ses ZEE" sans que je comprenne le fondement de cette revendication.

Arrivé à la retraite, j'ai pris le temps de puiser tout ce que je pouvais pour me construire du savoir sur le sujet. 

Je suis passé de l'Océan Indien à l'Espace Caraïbes, j'ai travaillé plus d'un millier d'heures sur chaque espaces......puis j'ai basculé sur l'Océan Pacifique : c'est un énorme morceau tellement il y a d'îles !

Tout m'a ramené a m'intéresser aux "ombilicales" entre la France et ses outre mer avec, bien sûr, les relations incluant les anciennes colonies francophones et les interférences entre ces espaces.

 

 

Dans les année 2010 l'amée de l'air devait aquerir des A 320 pour des liaisons depuis la Reunion vers les Kerguelen voir ver l'antartique avant que le projet soit abandonné 

Ravitaillement des îles Australes

Les îles australes (Crozet, Kerguelen, Amsterdam et Saint-Paul) sont atteintes uniquement par voie maritime.

Le Marion Dufresne II effectue, au départ de La Réunion, quatre rotations australes par année, dite Opération Portuaire (OP) à partir du Port de La Réunion. Il faut environ un mois au navire ravitailleur pour parcourir près de 9000 km à travers l’océan Indien, dont une bonne partie entre 40èmes rugissants et 50èmes hurlants, dans des conditions souvent difficiles. Le sens de rotation de Crozet vers Kerguelen est contraint par les courants circumpolaires très puissants circulant de Crozet vers Kerguelen.

 

Les bases australes ne sont pas équipées de port permettant l’accueil du Marion Dufresne. Le navire ravitailleur des TAAF se positionne entre 800 et 1000 m des bases de Crozet et Amsterdam et de Kerguelen dans le golfe du Morbihan. Le lien entre le navire et la terre s’effectue en mettant en œuvre des moyens annexes : hélicoptère pour les personnes et les charges ne dépassant pas 750 kg pour le modèle B2 ou 1 tonne pour le modèle B3 et par moyen nautique pour les charges les plus lourdes.

 

https://taaf.fr/missions-et-activites/ravitaillement-des-territoires/ravitaillement-des-territoires/

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Le 05/10/2024 à 11:21, capmat a dit :

L'Histoire, voici un raccourci :

-1497, Vasco de Gama double le « Cap des Tempêtes ».
Ouverture de la Route des Indes par le contournement Sud de l’Afrique.

- Entre l'Europe et l'Océan Indien, durant des trajets de plusieurs mois, les pertes de membres d’équipage
dues au scorbut pourront dépasser les 50%.

Il sera indispensable d’établir des escales de ravitaillements en eau douce,
en légumes, fruits et viandes fraiches.

Le processus de « colonisation » des escales accessibles est engagé.

-1663, arrivée des français à l’île Bourbon (La Réunion).
  1715, arrivée des français à l’île de France (Maurice).
  1725, arrivée des français à l’île Rodrigues
  Ces îles seront appelées « Les Mascareignes ». 
  L’origine du nom vient du navigateur portugais Pero Mascarenhas qui séjourna de 1505 à 1528 dans ces îles sans s’y établir.

- 1756, les Français s’implantent aux îles nommées Séchelles en l’honneur de Jean Moreau de Shéchelles, contrôleur général des finances sous Louis XV .....le Y de Seychelles viendra plus tard avec les anglais.

- 1784, arrivée des Français aux îles Chagos

- 1810,  Les Anglais prennent les Mascareignes aux Français ainsi que les Seychelles et les Chagos durant les « Guerres Napoléoniennes »

- 1815, Traité de Paris suite à la bataille de Waterloo.

   Avec son profil physique défavorable au développement d’un port maritime, l’île
   de La Réunion ne représente aucun intérêt pour l’Angleterre qui la restitue à la
   France tout en conservant les îles Maurice, Rodrigues, Seychelles et Chagos.

12 Mars 1968, indépendance accordée par l’Angleterre à l’île Maurice.

- 29 Juin 1976, indépendance accordée par l’Angleterre aux Seychelles.

- La perte des Indes, de la Malaisie (Singapour), la perspective du retour de Hong Kong à la Chine et les fermetures du canal de Suez, n’incitaient
probablement pas les Britanniques a entretenir les « poussières d’empire » que représentaient Maurice et Seychelles.

Le décalage entre les dates d’indépendance entre Maurice et Seychelles vient probablement d’un temps d’hésitation entre les USA et l’Angleterre
sur le choix d’une île pour implanter une base stratégique. Initialement, les USA étaient tentés par l’Atoll d’Aldabra située au Nord du 
« canal du Mozambique ». Finalement le choix se porta sur Diego Garcia. Il fallait aux Anglais le temps de verrouiller sur le plan international leur
« Souveraineté » sur les Chagos.

Après l'indépendance des Iles Maurice ( 7 îles ) les îles Chagos restaient sous dépendance Anglaises.....et donc regroupées avec les Seychelles,

le temps que les Anglais créent les British Indian Océan Territory ( BIOT ), vident ces îles de leurs habitants (manu militari) en les transférant principalement 

à l'île Maurice et en moindre quantité aux Seychelles.

L'évacuation des habitants des Chagos a été initiée à la demande des USA pour qu'ils puissent louer aux Royaume Uni l'île de Diego Garcia et y installer leur base en toute quiétude

En échange les USA fournirent à prix d'ami des missiles Polaris pour les SNLE de Sa Magesté.

C'est très raccourci, mais c'est a peu près ça.

Par convention, les Mascareignes et Seychelles sont rattachées au continent Africain : Maurice et Seychelles disposent d'un siège à l'Organisation de l'Unité Africaine,

je n'en suis pas sûr, mais il me semble que les Maldives sont plutôt rattachées à l'Asie.

 

Les Seychelles comptent 115 îles avec moins de cent mille habitants.

Maurice compte 7 îles avec plus de un million et trois cent mille habitants et donc a plus "les reins" pour revendiquer les Chagos d'autant que le nombre de "réfugiés" des Chagos

est bien plus important à Maurice qu'à Seychelle.

Un point délicat reste a éclaircir : le transfert de la ZEE des Chagos qui se retranche de celle du royaume Uni pour s'ajouter à celle de Maurice.


 

 


 


 


 


 

et tu en penses quoi in fine de cet équilibre international  dans l'ocean Indien au regard des politiques chinoises ?

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il y a 24 minutes, GOUPIL a dit :

et tu en penses quoi in fine de cet équilibre international  dans l'ocean Indien au regard des politiques chinoises ?

Vaste question !!!! :biggrin:

Deux dimensions : l'espace et le temps.

La réponse de @Scarabé qui précède ta question s'inscrit dans les deux dimensions car elle se situe au Sud de l'Océan Indien entre l'île de la Réunion (en gros 22° Sud) et l'Antarctique. 

Cet espace Sud de l'océan Indien est caractérisé par la présence d'îles sans population Autochtone et seulement occupées par des stations "scientifiques" a l'identique de l'occupation de l'Antarctique.

Le sort de cet "espace Sud" sera le grand enjeux de la deuxième moitié du vingt et unième siècle. On en parle peu mais le nombre de stations se multiplie en Antarctique avec évidemment les chaines logistiques associées.

Pour l'Arc Océan Indien Sud, trois puissances géographiquement concernées : l'Afrique du Sud, la France avec ses TAAF et l'Australie.......avec des prétendants extérieurs, dont précisément la Chine....Le match a venir est en préparation de plus en plus active...

Pour la partie de l'Océan Indien "habité" le match est en cours. La vraie confrontation se situe au niveau économique : où sont les consommateurs ? où sont les bras qui produisent ? qui exporte de la main d'oeuvre ?

En observant la pyramide des âges de chaque partie concernée, les apparents dominants d'aujourd'hui ne seront pas durablement les dominants de demain.

Voilà, j'ai essayé de ne pas être trop long.

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