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Vortex, l'avion spatial de Dassault


Titus K

Messages recommandés

il y a 6 minutes, collectionneur a dit :

Croisons les doigts. Comme rappeller au début,ce n'est pas le premier projet Dassault qui reste sur la planche à dessin.

Il y a un vrai besoin de "supériorité spatiale" pour contrôler, protéger ou attaquer les objets spatiaux amis ou ennemis.

Avec des forces qui vont de plus en plus compter sur les communications pour déporter tout un tas de truc ... ne pas maitriser le segment spatial pour assurer ces communications sera l'assurance d'une impuissance notable.

Partout on ne te parle plus que de combat zobi-centré ...qu'avec trois estafette interconnecté par l'IA on va botter le cul des chinois ... et bien pour que ca ait la moindre chance de marcher il faut absolument qu'on soit capable de transférer les infos du réseau aussi surement que possible, et ca passe évidement par des satellites des pseudo-satellites etc. etc.

Meme chose pour la reconnaissance, la surveillance etc. l'essentiel va migrer vers le haut pour s'affranchir de l'infini bordel qu'il y a en bas.

---

A mon sens les européens ont déjà un bon gros train de retard concernant la militarisation de l'espace.

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Just now, Ronfly said:

Il faut aussi un lanceur léger low cost, réutilisable et/ou réactif pour embarquer les ~8 tonnes du Vortex en basse orbite.

Maïa c'est 1,5T max et 10/20 millions/tir.

Ariane 6 c'est 21T max et entre 80 et 120 millions/tir.

Oui c’est bien la que ça coince. C’est bien beau de nous vendre la très haute altitude, mais économiquement si ça coûte des dizaines de millions pour chaque mission ça ne permettra pas beaucoup d’applications.

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Euuuuh... Ces chiffres sont pour l'accès a l'espace. La très haute altitude c'est juste au dessus du plafond des avions de chasse, entre le ciel et l'espace.

Pas besoin de dépenser autant pour atteindre la très haute altitude. Il y a quelques années encore Dassault proposait le rafale comme lanceur primaire pour la très haute altitude, bas espace. Des ballons sondes ça coûte rien. Nostradamus, lui par contre va coûter un peu mais pas autant qu'une mission dans l'espace.

Bref faut pas confondre 

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Il y a 4 heures, Ronfly a dit :

Maïa c'est 1,5T max et 10/20 millions/tir.

Ariane 6 c'est 21T max et entre 80 et 120 millions/tir.

Il y a la Vega C+ avec le nouveau booster P160C (qui vient d'être testé) qui devrait permettre de monter 2.5 tonnes à 600km... ~40 Millions € il me semble.

Sinon une Maia Heavy avec 3 1er étages ? 

Ou alors partager un vol avec une Ariane 6 ? ... il faudrait installer le Vortex au dessus des satellites et le larger avant les sats.

Mais oui dans tout les cas le prix par lancement sera de plusieurs dizaines de millions 

Modifié par Titus K
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13 hours ago, Titus K said:

« Nous y allons par étapes, avec un démonstrateur que nous testerons en suborbital, puis en orbital, puis avec un équipage. Nous aurons besoin d’un petit lanceur très flexible pour le lancer 

C'est une grosse news ca quand meme (si c'est confirmé). Ca demande un lanceur human-rated et c'est antinomique avec "petit lanceur très flexible". 

 

6 hours ago, collectionneur said:

Pour le petit Space Rider automatique de l'ESA, si elle fait effectivement son vol d'essai en 2027, cela sera 10 ans après sa présentation. Dassault à t'il indiqué déjà une date ?

Le Space Rider est issu du programme PRIDE Italien financé par l'ESA qui a d'abord donné le IXV concu par Thales Alenia Space.
Si projet européen il y a, je vois pas trop comment Dassault pourrait justifier être maitre d'oeuvre du projet sans avoir produit de démonstrateur.

 

ixv_900_0.jpg

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Il y a 18 heures, Titus K a dit :

Dassault recherche maintenant des partenaires, qu'ils soit Français ou Européens.

En tant que maitre d'oeuvre, Dassault se concentrerait sur l'aérodynamique et la formule générale, les commandes de vol et l'interface homme-machine

Çà, c'est une très bonne évolution de posture. Partage potentiel des risques et des coûts, très utile politiquement.

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il y a 43 minutes, Bechar06 a dit :

Avec VORTEX on est dans le spatial ... Normalement au fond du Forum ... 

C’est un avion, qui pourra faire des mission entre 20 et 100km dans la THA, donc pas dans l’espace … et c’est l’armée de l’air et de l’espace de toute façon !!!!

 

il y a 15 minutes, Boule75 a dit :

Çà, c'est une très bonne évolution de posture. Partage potentiel des risques et des coûts, très utile politiquement.

En effet, de toute façon il faudra bien trouver des financements hors LPM je pense… donc pourquoi pas voir chez les voisins.

Et Dassault ferait aussi probablement aussi l’assemblage final (j’imagine ?)

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il y a 3 minutes, Titus K a dit :

C’est un avion, qui pourra faire des mission entre 20 et 100km dans la THA, donc pas dans l’espace … et c’est l’armée de l’air et de l’espace de toute façon !!!!

Et d’ajouter : « Nous travaillons sur Vortex, c’est son nom de code. Il s’agit à terme d’un ‘avion spatial’, un véhicule habité, capable de manœuvrer dans l’espace et de revenir sur Terre, une sorte de navette spatiale », à l’image du projet Hermès, abandonné au début des années 1990 à cause de dissensions avec l’Allemagne.

Cet avion spatial fait l’objet d’un travail mené avec l’appui de la DGA et du Centre national des études spatiales [CNES], a précisé M. Trappier. « Nous y allons par étapes, avec un démonstrateur que nous testerons en suborbital, puis en orbital, puis avec un équipage. Nous aurons besoin d’un petit lanceur très flexible pour le lancer », a-t-il expliqué, avant d’estimer que ce projet pourrait être conduit dans le cadre d’une coopération avec des partenaires européens.

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Il y a 18 heures, g4lly a dit :

Il y a un vrai besoin de "supériorité spatiale" pour contrôler, protéger ou attaquer les objets spatiaux amis ou ennemis.

Il y a de "vrais besoins" qu'on néglige depuis des décennies. Ce ne serait pas la première fois que des non-choix se traduisent par des manques capacitaires gravissimes. 

 

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Il y a 2 heures, Boule75 a dit :

Çà, c'est une très bonne évolution de posture. Partage potentiel des risques et des coûts, très utile politiquement.

DA n'a de toute façon probablement pas les reins assez solides pour se lancer seul dans ce genre de projet. Pas sans une commande ferme de l'État, en tout cas. 

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il y a 3 minutes, LetMePickThat a dit :

DA n'a de toute façon probablement pas les reins assez solides pour se lancer seul dans ce genre de projet. Pas sans une commande ferme de l'État, en tout cas. 

DA a déjà un avion spatial ... du moins déjà un projet qui avait bien avancé.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dassault_VEHRA

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il y a une heure, g4lly a dit :

DA a déjà un avion spatial ... du moins déjà un projet qui avait bien avancé.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dassault_VEHRA

En matière de trucs qui volent dans la vraie vie de la réalité véritable, ça en est où ? :tongue:

Sortir des concepts, ce n'est pas vraiment le point bloquant dans un projet industriel.

Modifié par LetMePickThat
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il y a 4 minutes, LetMePickThat a dit :

En matière de trucs qui volent dans la vraie vie de la réalité véritable, ça en est où ? :tongue:

Dassault était sous-traitant/partenaire de Thales Alexia Space sur IXV ... en charge de l’expérimentation en vol et des bases de données aéro/aérothermodynamique.

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il y a 5 minutes, Titus K a dit :

Dassault était sous-traitant/partenaire de Thales Alexia Space sur IXV ... en charge de l’expérimentation en vol et des bases de données aéro/aérothermodynamique.

DA a fait toute la partie aérodynamique, aérothermo et essai en vol d'ailleurs.

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il y a 34 minutes, Titus K a dit :

Dassault était sous-traitant/partenaire de Thales Alexia Space sur IXV ... en charge de l’expérimentation en vol et des bases de données aéro/aérothermodynamique.

Et donc, on en revient à ce que je disais au début; DA a probablement besoin, sur le plan financier, d'un appui pour ce genre de projet. Être sous-traitant démontre une compétence technique, mais ce n'est pas ce dont DA manque. De quoi financer un programme complet, y compris sur des briques non maîtrisées aujourd'hui (par exemple, le lanceur), est en revanche probablement plus difficile à trouver en interne. 

Modifié par LetMePickThat
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il y a 3 minutes, LetMePickThat a dit :

Et donc, on en revient à ce que je disais au début; DA a probablement besoin, sur le plan financier, d'un appui pour ce genre de projet. Être sous-traitant démontre une compétence technique, mais ce n'est pas ce dont DA manque. De auoi financer un programme complet, y compris sur des briques non maîtrisées aujourd'hui (par exemple, le lanceur), est en revanche probablement plus difficile à trouver en interne. 

Oui c'est sur, mais Dassault ne le cache pas, ils devront passer par des partenariats, et donc convaincre :

Dassault souhaite aller vite, « de manière incrémentale », par étapes.
L’enjeu technologique est « l’intégration de l’avion », le cœur du métier de Dassault, qui possède les compétences nécessaires « en aérodynamique, commandes de vol, guidage et dialogue homme-machine », assure Eric Trappier.
« Les briques sont là, il n’y a pas de trous technologiques béants, pas de gap technologique », ajoute-t-on chez l’avionneur.
Dassault avait déjà été impliqué dans le projet abandonné de navette spatiale européenne Hermes (1985-1993), puis dans le programme européen IXV (Intermediate eXperimental Vehicle) en 2015, ainsi que précédemment dans le programme de la Nasa X-38.

Une mission s’effectuerait ainsi : Vortex décolle grâce à une fusée au sommet de laquelle il est placé.
L’appareil nécessite donc « un petit lanceur très flexible ». Dassault n’entend pas développer un tel système et mise sur la coopération.

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Il y a 7 heures, g4lly a dit :

Et d’ajouter : « Nous travaillons sur Vortex, c’est son nom de code. Il s’agit à terme d’un ‘avion spatial’, un véhicule habité, capable de manœuvrer dans l’espace et de revenir sur Terre, une sorte de navette spatiale », à l’image du projet Hermès, abandonné au début des années 1990 à cause de dissensions avec l’Allemagne.

Cet avion spatial fait l’objet d’un travail mené avec l’appui de la DGA et du Centre national des études spatiales [CNES], a précisé M. Trappier. « Nous y allons par étapes, avec un démonstrateur que nous testerons en suborbital, puis en orbital, puis avec un équipage. Nous aurons besoin d’un petit lanceur très flexible pour le lancer », a-t-il expliqué, avant d’estimer que ce projet pourrait être conduit dans le cadre d’une coopération avec des partenaires européens.

J'aime le tacle (gratuit) au passage...

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Le spatial est la jauge des puissances.

Pour garantir la place de la France et de l'Europe au sein de celles-ci, nous devons faire plus vite et plus fort, en particulier sur le volet militaire.

C'est le cap réaffirmé par le Président de la République au salon du Bourget.

Pour soutenir l'innovation de rupture dans le domaine spatial, nous financerons donc à hauteur de 30 millions d'euros le projet d'avion spatial Vortex deDassault_OnAir

Un programme ambitieux, développé de façon agile pour qu'un premier démonstrateur puisse être produit en quelques années.

Il permettra un accès rapide, manoeuvrant, peu coûteux et réutilisable à l'espace, pour y mener aussi bien des missions civiles que militaires.

Gt53TL4XUAAxamX?format=jpg&name=large

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