Titus K Posté(e) le 20 juin Auteur Share Posté(e) le 20 juin (modifié) Armées et ESA : double coup de boost pour l’avion spatial Vortex de Dassault https://www.challenges.fr/entreprise/aeronautique/vortex-lavion-spatial-de-dassault-va-t-il-decoller-en-2028_606384 Le ministère des Armées et l’Agence spatiale européenne ont signé coup sur coup deux lettres de soutien au projet d’avion spatial Vortex de Dassault, présenté au salon du Bourget. Un prototype pourrait voler dès 2028, avant une entrée en service en 2031, assure le groupe… à condition de trouver les financements. Vortex va-t-il décoller plus vite qu’escompté ? Cinq jours après la présentation de l’avion spatial de Dassault Aviation au salon du Bourget, le ministère des Armées et l’Agence spatiale européenne (ESA) ont donné un coup de boost indéniable au projet, en signant deux lettres de soutien ce vendredi 20 juin, en marge de la visite d’Emmanuel Macron. Côté armées, le document est une « convention de soutien » au développement d’un premier démonstrateur, un engin de 4 m de long et 2,5 m d’envergure que Dassault assure pouvoir faire voler dès 2028, qui permettra de « valider les performances critiques liées à la configuration d’un avion spatial, en particulier la maîtrise du vol hypersonique, les technologies avancées de protection thermique et le contrôle du vol ». L’ESA a quant à elle signé une lettre d’intention pour soutenir le projet, dans le cadre de sa stratégie Explore2040 dédiée à l’exploration spatiale. « Avec Vortex, Dassault contribue à renforcer les capacités européennes et à garantir un accès souverain à l’espace dans un secteur spatial concurrentiel et en forte croissance. Nous sommes impatients de combiner nos expertises et travailler main dans la main pour une Europe spatiale plus forte », estime Josef Aschbacher, directeur général de l’ESA, cité dans un communiqué. Développer Vortex, une urgence pour l’Europe En quoi consiste exactement Vortex ? L’idée est simple : Dassault propose de doter l’Europe d’un avion, ou plutôt d’une navette spatiale, capable d’atteindre l’orbite pour des missions de surveillance spatiale, de transport de fret et d’astronautes, mais aussi d’action dans l’espace. Cette navette, qui rappelle un peu le projet avorté de navette européenne Hermès, serait mise en orbite par une fusée, et retournerait sur Terre en atterrissant comme un avion. L’éventail de missions possibles est large : desserte de stations spatiales, retrait de débris spatiaux, mise en orbite de petits satellites. D’autres missions, non évoquées par Dassault, sont envisageables côté militaire : neutralisation de satellites espions (aveuglement, voire désorbitation), interceptions électromagnétiques, protection des satellites stratégiques… Le développement d’une telle capacité est une urgence, estime Dassault. « On voit bien actuellement que le champ de bataille est en train de se porter dans l’espace », assurait Éric Trappier le 11 juin dans une interview à Challenges. « Certaines puissances pourraient militariser l’espace avec des capacités défensives mais aussi offensives. » Les Etats-Unis disposent déjà d’une navette de ce type, le X-37B de Boeing, qui a mené à bien, depuis 2010, sept missions en orbite, dont la dernière de 14 mois jusqu’en mars 2025, sans qu’on ne sache exactement les tâches effectuées. La Chine s’est aussi invitée au club en 2020, avec un avion spatial expérimental qui a effectué trois missions en orbite, dont la dernière a atterri en septembre 2024. Une navette de 15 tonnes en 2031 Pour développer son appareil made in Europe, Dassault propose une approche progressive. Un premier démonstrateur de 4 m de long et 2,5 m d’envergure, Vortex D, pourrait être lancé dès 2028, en suborbital (vol qui n’atteint pas l’orbite), puis en orbite. Ce prototype, d’un poids d’une tonne environ, pourrait atteindre 120 km d’altitude et la vitesse de 15 000 km/h. Vortex D serait suivi d’un engin plus grand, Vortex S, probablement autour de 5 tonnes et 8 m de long. Une troisième version d’une quinzaine de tonnes et de 12 m de long, Vortex C (pour cargo), serait la première navette vraiment opérationnelle en orbite. Elle pourrait être lancée en 2031. Une éventuelle version habitée, Vortex M, encore plus grosse, pourrait être développée dans la foulée. « Nous y allons par étapes, avec un démonstrateur que nous testerons en suborbital, puis en orbital, puis avec un équipage », expliquait Éric Trappier dans Le Figaro le 16 juin. « Nous aurons besoin d’un petit lanceur très flexible pour le lancer. » Intérêt en France, mais… Ce petit lanceur, qui correspond assez bien au profil du lanceur Maia de MaiaSpace, sera suffisant pour mettre en orbite le premier démonstrateur. Mais pour lancer la version définitive de 15 tonnes, un lanceur lourd, comme Ariane 6, serait nécessaire. Dassault, plus connu pour ses compétences en avions de combat et en jets d’affaires, n’a pourtant rien d’un néophyte du spatial. « Qui contrôle l’espace contrôle ce qu’il y a en dessous », assurait déjà Éric Trappier en 2018. Dassault était pilote du projet de navette européenne Hermès, qui devait embarquer sur Ariane 5 mais a été stoppé en 1992. Le groupe français avait aussi participé au développement du prototype de navette spatiale X-38 de la Nasa, abandonné en 2002 du fait de coupes budgétaires, avant de désigner le démonstrateur européen IXV, lancé en 2015. L’Europe va-t-elle accepter de financer un tel projet ? « Les Américains sont sur ce segment, les Chinois aussi, l’ESA (Agence spatiale européenne) est intéressée », soulignait Éric Trappier le 11 juin. « A la France et l’Europe de dire si elles veulent y être. » Les signatures de l’ESA et du ministère des Armées sont un signal positif, qui montre qu’un tel engin, par essence dual (civil et militaire), figure bien sur la feuille de route de la France et de l’Europe. Mais le plus dur commence maintenant. Au-delà des lettres d’intention, un tel projet va nécessiter des centaines de millions d’euros, voire des milliards, alors même que l’enveloppe financière du ministère des Armées et de l’ESA peine déjà à financer tous les projets actés. Les militaires eux-mêmes ne semblent pas mettre le projet au niveau le plus élevé de leurs priorités. « Un avion spatial ? Oui ça nous intéresse, c’est probablement le futur », assurait le général Philippe Adam, Commandant de l’espace (armée de l’air), interrogé au Bourget par Challenges le 19 juin. « Mais la question est : quel est l’intérêt immédiat ? A court terme, nous n’avons pas forcément besoin d’un design aussi compliqué. Nous avons des priorités plus urgentes. Mais il ne faut pas insulter l’avenir : des études commencent, nous allons y participer. » Vers un programme en coopération ? Le vrai juge de paix sera la capacité de transformer Vortex en un vrai programme de coopération européenne. Pour cela, il devra être soutenu par plusieurs États membres de l’ESA. L’Italie pourrait être intéressée : elle a été en première ligne sur les projets de démonstrateur IXV et du programme de petite navette Space Rider, un engin expérimental de l’ESA, développé par Thales Alenia Space, qui doit voler en 2027. Elle dispose d’un outil industriel de premier plan sur le sujet de l’exploration spatiale, avec l’usine Thales Alenia Space de Turin, qui assemble des éléments de cargos spatiaux (Cygnus) mais aussi de stations spatiales. Les autres grands pays contributeurs de l’ESA (France et Allemagne) n’ont, jusqu’à présent, pas fait preuve d’un enthousiasme similaire sur le sujet. Le nouveau contexte géopolitique peut-il faire bouger les lignes ? La prochaine conférence ministérielle de l’ESA, en novembre à Brême, permettra d’y voir plus clair. Modifié le 20 juin par Titus K 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 20 juin Share Posté(e) le 20 juin il y a 4 minutes, Titus K a dit : Armées et ESA : double coup de boost pour l’avion spatial Vortex de Dassault https://www.challenges.fr/entreprise/aeronautique/vortex-lavion-spatial-de-dassault-va-t-il-decoller-en-2028_606384 Le ministère des Armées et l’Agence spatiale européenne ont signé coup sur coup deux lettres de soutien au projet d’avion spatial Vortex de Dassault, présenté au salon du Bourget. Un prototype pourrait voler dès 2028, avant une entrée en service en 2031, assure le groupe… à condition de trouver les financements. Vortex va-t-il décoller plus vite qu’escompté ? Cinq jours après la présentation de l’avion spatial de Dassault Aviation au salon du Bourget, le ministère des Armées et l’Agence spatiale européenne (ESA) ont donné un coup de boost indéniable au projet, en signant deux lettres de soutien ce vendredi 20 juin, en marge de la visite d’Emmanuel Macron. Côté armées, le document est une « convention de soutien » au développement d’un premier démonstrateur, un engin de 4 m de long et 2,5 m d’envergure que Dassault assure pouvoir faire voler dès 2028, qui permettra de « valider les performances critiques liées à la configuration d’un avion spatial, en particulier la maîtrise du vol hypersonique, les technologies avancées de protection thermique et le contrôle du vol ». L’ESA a quant à elle signé une lettre d’intention pour soutenir le projet, dans le cadre de sa stratégie Explore2040 dédiée à l’exploration spatiale. « Avec Vortex, Dassault contribue à renforcer les capacités européennes et à garantir un accès souverain à l’espace dans un secteur spatial concurrentiel et en forte croissance. Nous sommes impatients de combiner nos expertises et travailler main dans la main pour une Europe spatiale plus forte », estime Josef Aschbacher, directeur général de l’ESA, cité dans un communiqué. Développer Vortex, une urgence pour l’Europe En quoi consiste exactement Vortex ? L’idée est simple : Dassault propose de doter l’Europe d’un avion, ou plutôt d’une navette spatiale, capable d’atteindre l’orbite pour des missions de surveillance spatiale, de transport de fret et d’astronautes, mais aussi d’action dans l’espace. Cette navette, qui rappelle un peu le projet avorté de navette européenne Hermès, serait mise en orbite par une fusée, et retournerait sur Terre en atterrissant comme un avion. L’éventail de missions possibles est large : desserte de stations spatiales, retrait de débris spatiaux, mise en orbite de petits satellites. D’autres missions, non évoquées par Dassault, sont envisageables côté militaire : neutralisation de satellites espions (aveuglement, voire désorbitation), interceptions électromagnétiques, protection des satellites stratégiques… Le développement d’une telle capacité est une urgence, estime Dassault. « On voit bien actuellement que le champ de bataille est en train de se porter dans l’espace », assurait Éric Trappier le 11 juin dans une interview à Challenges. « Certaines puissances pourraient militariser l’espace avec des capacités défensives mais aussi offensives. » Les Etats-Unis disposent déjà d’une navette de ce type, le X-37B de Boeing, qui a mené à bien, depuis 2010, sept missions en orbite, dont la dernière de 14 mois jusqu’en mars 2025, sans qu’on ne sache exactement les tâches effectuées. La Chine s’est aussi invitée au club en 2020, avec un avion spatial expérimental qui a effectué trois missions en orbite, dont la dernière a atterri en septembre 2024. Une navette de 15 tonnes en 2031 Pour développer son appareil made in Europe, Dassault propose une approche progressive. Un premier démonstrateur de 4 m de long et 2,5 m d’envergure, Vortex D, pourrait être lancé dès 2028, en suborbital (vol qui n’atteint pas l’orbite), puis en orbite. Ce prototype, d’un poids d’une tonne environ, pourrait atteindre 120 km d’altitude et la vitesse de 15 000 km/h. Vortex D serait suivi d’un engin plus grand, Vortex S, probablement autour de 5 tonnes et 8 m de long. Une troisième version d’une quinzaine de tonnes et de 12 m de long, Vortex C (pour cargo), serait la première navette vraiment opérationnelle en orbite. Elle pourrait être lancée en 2031. Une éventuelle version habitée, Vortex M, encore plus grosse, pourrait être développée dans la foulée. « Nous y allons par étapes, avec un démonstrateur que nous testerons en suborbital, puis en orbital, puis avec un équipage », expliquait Éric Trappier dans Le Figaro le 16 juin. « Nous aurons besoin d’un petit lanceur très flexible pour le lancer. » Intérêt en France, mais… Ce petit lanceur, qui correspond assez bien au profil du lanceur Maia de MaiaSpace, sera suffisant pour mettre en orbite le premier démonstrateur. Mais pour lancer la version définitive de 15 tonnes, un lanceur lourd, comme Ariane 6, serait nécessaire. Dassault, plus connu pour ses compétences en avions de combat et en jets d’affaires, n’a pourtant rien d’un néophyte du spatial. « Qui contrôle l’espace contrôle ce qu’il y a en dessous », assurait déjà Éric Trappier en 2018. Dassault était pilote du projet de navette européenne Hermès, qui devait embarquer sur Ariane 5 mais a été stoppé en 1992. Le groupe français avait aussi participé au développement du prototype de navette spatiale X-38 de la Nasa, abandonné en 2002 du fait de coupes budgétaires, avant de désigner le démonstrateur européen IXV, lancé en 2015. L’Europe va-t-elle accepter de financer un tel projet ? « Les Américains sont sur ce segment, les Chinois aussi, l’ESA (Agence spatiale européenne) est intéressée », soulignait Éric Trappier le 11 juin. « A la France et l’Europe de dire si elles veulent y être. » Les signatures de l’ESA et du ministère des Armées sont un signal positif, qui montre qu’un tel engin, par essence dual (civil et militaire), figure bien sur la feuille de route de la France et de l’Europe. Mais le plus dur commence maintenant. Au-delà des lettres d’intention, un tel projet va nécessiter des centaines de millions d’euros, voire des milliards, alors même que l’enveloppe financière du ministère des Armées et de l’ESA peine déjà à financer tous les projets actés. Les militaires eux-mêmes ne semblent pas mettre le projet au niveau le plus élevé de leurs priorités. « Un avion spatial ? Oui ça nous intéresse, c’est probablement le futur », assurait le général Philippe Adam, Commandant de l’espace (armée de l’air), interrogé au Bourget par Challenges le 19 juin. « Mais la question est : quel est l’intérêt immédiat ? A court terme, nous n’avons pas forcément besoin d’un design aussi compliqué. Nous avons des priorités plus urgentes. Mais il ne faut pas insulter l’avenir : des études commencent, nous allons y participer. » Vers un programme en coopération ? Le vrai juge de paix sera la capacité de transformer Vortex en un vrai programme de coopération européenne. Pour cela, il devra être soutenu par plusieurs États membres de l’ESA. L’Italie pourrait être intéressée : elle a été en première ligne sur les projets de démonstrateur IXV et du programme de petite navette Space Rider, un engin expérimental de l’ESA, développé par Thales Alenia Space, qui doit voler en 2027. Elle dispose d’un outil industriel de premier plan sur le sujet de l’exploration spatiale, avec l’usine Thales Alenia Space de Turin, qui assemble des éléments de cargos spatiaux (Cygnus) mais aussi de stations spatiales. Les autres grands pays contributeurs de l’ESA (France et Allemagne) n’ont, jusqu’à présent, pas fait preuve d’un enthousiasme similaire sur le sujet. Le nouveau contexte géopolitique peut-il faire bouger les lignes ? La prochaine conférence ministérielle de l’ESA, en novembre à Brême, permettra d’y voir plus clair. On dirait qu'on passe la seconde en ce moment... Même si on va voir la finalité et l'organisation pour financer. Les choses bougent vite ces 3/4 derniers mois. La déflagration mondiale doit y jouer un poil... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 20 juin Auteur Share Posté(e) le 20 juin Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 21 juin Auteur C’est un message populaire. Share Posté(e) le 21 juin (modifié) Vidéo officielle de Dassault --> https://www.youtube.com/watch?v=KonUSO0H8hg VORTEX (VÉHICULE ORBITAL RÉUTILISABLE DE TRANSPORT ET D’EXPLORATION) https://www.dassault-aviation.com/fr/espace/vehicules-aerospatiaux/vortex-vehicule-orbital-reutilisable-de-transport-et-dexploration/ Architecte et intégrateur de systèmes aériens complexes, Dassault Aviation entend mettre à profit son expertise spatiale pour développer des solutions d’avions spatiaux en rupture avec les systèmes actuels. OUTIL DE PUISSANCE ET D’AUTONOMIE STRATÉGIQUE Architecte et intégrateur de systèmes aériens complexes, Dassault Aviation entend mettre à profit son expertise spatiale pour développer des solutions d’avions spatiaux en rupture avec les systèmes actuels. VORTEX : VÉHICULE ORBITAL RÉUTILISABLE DE TRANSPORT ET D’EXPLORATION Capables d’évoluer dans l’espace et de revenir sur Terre à la manière des avions, ces véhicules intrinsèquement duaux sont appelés à transformer les usages du secteur spatial et à ouvrir de nouveaux champs d’application tant pour des missions commerciales et scientifiques, que militaires. Transport spatial vers les stations orbitales Plateforme orbitale autonome Free Flyer Services en orbite Pré-positionnement de moyens en orbite Intervention dans l’espace Caractéristiques Manoeuvrabilité orbitale et atmosphérique Réutilisabilité Atterrissage sur piste Large soute FEUILLE DE ROUTE VORTEX Dassault Aviation s’inscrit dans les modèles et la dynamique du NewSpace, à travers : Des architectures intrinsèquement duales Un modèle d’affaires répondant aux attentes de la nouvelle économie spatiale Des partenariats avec les meilleurs acteurs du secteur des moyens orbitaux Des coopérations internationales pour élargir les débouchés commerciaux Des partenariats public/privé matérialisant l’alignement de la feuille de route VORTEX avec les feuilles de route institutionnelles Un processus d’innovation incrémental visant à initier, adapter et accélérer le développement des capacités des avions spatiaux Phase 1 : VORTEX – D – Démonstrateur échelle 1/3 Phase 2: VORTEX – S – Smart Free Flyer echelle 2/3 Phase 3: VORTEX – C – Cargo échelle 1 Phase 4: VORTEX – M – Habité échelle 1 MISSIONS Récupération d’objets Largage de charges utiles Services et intervention en orbite Transport vers les stations spatiales VORTEX-D : DÉMONSTRATION EN VOL Un processus d’innovation incrémental visant à initier, adapter et accélérer le développement des capacités des avions spatiaux. Objectifs Lever les risques liés à la configuration de l’avion spatial dans les phases critiques d’une rentrée hypersonique Valider les principes de contrôle de vol Intégrer et tester un certain nombre de systèmes et technologies clés Modifié le 21 juin par Titus K 2 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 21 juin Share Posté(e) le 21 juin il y a 10 minutes, Titus K a dit : Vidéo officielle de Dassault --> https://www.youtube.com/watch?v=KonUSO0H8hg Sympa la vidéo. Y'a plus qu'à réaliser maintenant. Dassault est dans le game. Que de temps perdu... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lordtemplar Posté(e) le 21 juin Share Posté(e) le 21 juin (modifié) bien que je trouve ceci tres intressant sur le plan tech, je ne suis pas convaincu que faire un space shuttle soit la ou il faut investir notre budget limite. en plus ce Vortex a besoin d'etre lancer par fusee, ce qui coute tres cher et qui ne s'improvise pas du jours au lendemain (donc pas tres reactif) 1. autant faire des missiles (a partir du sol ou de Rafale) qui peuvent detruire un sat ennemi. 2. on a deja Ariane 6 qui peut transporter des charges en orbite ... et sur plusieurs orbites avec le propulseur Vinci on a bien vu que meme les riches US ont abandonne la Space Shuttle sans la remplacer. vaudrait mieux investir dans des fusees reutilisables et reduire les couts de l'acces a l'espace afin de concurrencer avec Space X. D'ailleurs le Japon etudie cette direction avec leur dernier test du Hopper de Honda -> quid le post de @TarpTent https://forum.air-defense.net/topic/18014-programme-spatial-japonais/?do=findComment&comment=1815373 ... et s'il reste du budget et que le business plan tienne la route; pourquoi pas une capsule comme Dragon pour envoyer des gens pour tourisme de luxe ainsi qu' a la station spatiale ISS (qui date et qui va durer encore combien de temps et remplacer par quoi et quel partenaire, US, Russie, UE, Chine ...?) tout ca pour dire que Vortex n'apporte pas grand chose de plus qu'on peut deja faire ou developer (missile anti sat, ou sat avec laser ...) pour bien moins cher ... quand a la maintenance ou recuperation de sat, je demande a voir le business plan car ca me parait un usage tres tres rare ... et a mon avis c'est moins cher de les laisse bruler dans l'atmosphere et de les remplacer par un nouveau sat plus moderne plutot que developer et MCO d'un Vortex et puis le lancer par Ariane 6 c'est clair que si on avait des budget illimites, je serais pour un Vortex, une station spatiale francaise, une base sur la lune etc.. helas on a un budget pour nos armees tres limite avec pas mal de manque actuel (2eme PA, un SCAF francais, plus de fregate mieux armees/SNA, systeme de defense AA qui ne couvre pas tout le spectre, manque d'APS pour nos vehiclues terrestre, manque de munition, lutte antidrone anemique etc....) sans oublier investir d'avantage dans des techno d'avenir (et export) tel que l'IA, drones, quantum computing, etc... my 2 cents Modifié le 21 juin par Lordtemplar 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 21 juin Share Posté(e) le 21 juin (modifié) il y a 20 minutes, Lordtemplar a dit : bien que je trouve ceci tres intressant sur le plan tech, je ne suis pas convaincu que faire un space shuttle soit la ou il faut investir notre budget limite. en plus ce Vortex a besoin d'etre lancer par fusee, ce qui coute tres cher et qui ne s'improvise pas du jours au lendemain (donc pas tres reactif) 1. autant faire des missiles (a partir du sol ou de Rafale) qui peuvent detruire un sat ennemi. 2. on a deja Ariane 6 qui peut transporter des sat en orbite, sur plusieurs orbites avec Vinci on a bien vu que meme les riches US ont abandonne la Space Shuttle sans la remplacer. vaudrait mieux investir dans des fusees reutilisables et reduire les couts de l'acces a l'espace afin de concurrencer avec Space X my 2 cents Je pense que l'exemple du X-37 avec ses nombreuses variations d'utilisations et les capacités d'intervention en orbite avec de la flexibilité (sans besoins de destruction) sont certainement très intéressants au niveau ops. De plus au niveau tech, cela permet d'augmenter le savoir-faire en prenant de l'expérience pour les prochains besoins de systèmes de combat spatiaux... De plus, je rajouterais que l'espace, avec la THA, devient champ de bataille. Je crois que les mois passés et ceux qui viennent vont probablement finir d'obliger à passer réellement dans une nouvelle phase en faisant des choix et de mettre le paquet tout azimut. Et l'évolution de la situation géostratégique est rapide et de plus en plus instable. Modifié le 21 juin par Ronfly 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Conan le Barbare Posté(e) le 21 juin Share Posté(e) le 21 juin (modifié) Argent jeter par les fenêtres. Avec sa petite soute il ne pourra ramener aucuns des grands satellites de toute façon, donc l’argument de la récupération… et comme dit par @Lordtemplar ça a une charge utile ridicule, c’est ultra prédictible, couteux et peu flexible niveau mise en œuvre vu que ça doit être lancé par une Ariane 6… bref du grand n’importe quoi. Je dis pas que c’est pas stylé n’y même que ce sera totalement inutile, juste qu’il y a mieux à faire avec tout cet argent. Modifié le 21 juin par Conan le Barbare 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gargouille Posté(e) le 21 juin Share Posté(e) le 21 juin Il y a 3 heures, Lordtemplar a dit : vaudrait mieux investir dans des fusees reutilisables et reduire les couts de l'acces a l'espace afin de concurrencer avec Space X. D'ailleurs le Japon etudie cette direction avec leur dernier test du Hopper de Honda -> quid le post de @TarpTent C'est déjà en-cours avec Maia, une fusée réutilisable ce n'est pas toujours intéressant. Il me semble que Maia va prendre du poids avec l'age. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 21 juin Share Posté(e) le 21 juin (modifié) https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronautique-vortex-sert-vraiment-cet-engin-spatial-futuriste-ce-on-sait-et-ce-reste-cache-123073/ "....Dans ce contexte, il est essentiel que l'Europe et son agence spatiale, l'ESA, deviennent nettement moins dépendants des États-Unis en matière d'accès à l'espace et de l'utilisation de l'orbite, un objectif encore loin d'être atteint aujourd'hui. L'ESA, avec sa stratégie ambitieuse pour l'exploration spatiale Explore2040, recherche des solutions innovantes pour développer des capacités permettant d'atteindre et de revenir de l'orbite terrestre basse (LEO), de la Lune et même de Mars. Lors de ce salon, l'ESA a annoncé son intérêt pour le véhicule orbital réutilisable de transport et d’exploration, Vortex de Dassault Aviation. Ce véhicule représente une avancée significative, à tel point que l'ESA envisage de l'utiliser comme un banc d'essai dans un premier temps afin de tester plusieurs technologies, avant de l'utiliser dans sa version cargo, en complément du Space Rider de l'ESA que réalise Thales Alenia Space, qui affiche des performances bien inférieures dont une capacité d'emport très faible de seulement 600 kilogrammes contre 4 tonnes pour le Vortex. Contrairement à Vortex, Space Rider n'est pas un véhicule pressurisé et ne pourra pas se docker à des infrastructures spatiales...." Réutilisabilité : la capacité de réutiliser le véhicule après chaque mission représente une avancée majeure, réduisant les coûts de lancement et augmentant la fréquence des missions. Atterrissage sur piste : cette fonctionnalité permet un retour simplifié, favorisant une logistique plus efficace pour la récupération et la maintenance du véhicule. Large soute : Vortex peut emporter des charges utiles significatives (jusqu'à 4 tonnes), ce qui élargit le champ des missions, qu'il s'agisse de transport de matériel vers des stations orbitales ou de recherches scientifiques dans l'espace. Il pourra également rapporter environ 1,5 tonne de fret... " Modifié le 21 juin par Ronfly 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 21 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 21 juin (modifié) Charge utile de 4 tonnes, c'est comparable à Hermes (4,5 t). Ils doivent réutiliser pas mal d'études faites à l'époque. Finalement le projet n'a que 40 ans de retard. Modifié le 21 juin par Picdelamirand-oil 1 5 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 21 juin Auteur Share Posté(e) le 21 juin (modifié) il y a 28 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Finalement le projet n'a que 40 ans de retard. Ca devrait plaire aux indiens alors Dassault cherche des partenaires ! Modifié le 21 juin par Titus K 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 22 juin Share Posté(e) le 22 juin Il y a 11 heures, Picdelamirand-oil a dit : Charge utile de 4 tonnes, c'est comparable à Hermes (4,5 t). Ils doivent réutiliser pas mal d'études faites à l'époque. Finalement le projet n'a que 40 ans de retard. Sur les dernières versions du projet Hermès, la soute avait disparu et la capacité d'emport était limitée à 3T en orbite et 1,5 en retour sur terre. L'impact de la catastrophe Challenger avait changé le design et imposé la conception d'une cabine éjectable et coûteuse en poids (et pas seulement). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 22 juin Share Posté(e) le 22 juin Il y a 5 heures, Ronfly a dit : Sur les dernières versions du projet Hermès, la soute avait disparu et la capacité d'emport était limitée à 3T en orbite et 1,5 en retour sur terre. L'impact de la catastrophe Challenger avait changé le design et imposé la conception d'une cabine éjectable et coûteuse en poids (et pas seulement). Oui mais là, ça m'étonnerait qu'on en revienne à ça. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 22 juin Share Posté(e) le 22 juin il y a 27 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Oui mais là, ça m'étonnerait qu'on en revienne à ça. Effectivement, on va se diriger vers un design plus optimisé et intégré. L'évolution considérable des puissances et moyens de conception doivent permettre de donner de beaux résultats. Surtout si Dassault est le maître d'œuvre du programme. Pas comme dans le projet Hermès où la mise en place d'un groupement Européen (Euro-Hermès space) sans leader avec Aérospatiale, Dassault, Dasa, Alenia... (On en revient toujours aux mêmes problématiques en Europe...) - Petit passage du livre de Patrick Baudry en 2002: "....Mais d'autres questions ont miné le développement de cet outil. L'organisation, par exemple, était malsaine, dans la mesure où elle illustrait une série de renoncements: L' ESA dirigeait la manoeuvre, mais elle sous-traitait à son tour au CNES, qui prenait les décisions et sous-traitait à Aérospatiale et à d'autres... Bref, une organisation pensée en termes politiques, non en termes d'ambition ou d'efficacité. C'était un peu l'odyssée d'Europa qui recommençait. En fait, dans la définition et la construction d'un tel engin, ce n'est pas la partie spatiale qui est la plus complexe, c'est la partie avion. Les Américains s'en sont bien aperçus durant le développement de leur navette. En Europe, et surtout en France, le CNES sait faire des fusées, c'est même un de ses domaines d'excellence. Mais en ce qui concerne la portion aéronautique, elle est hors de ses compétences. Il fallait donc redistribuer le travail de conception vers des entreprises dont l'avion est le quotidien, comme Aerospatiale et Dassault...." 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 22 juin Share Posté(e) le 22 juin (modifié) Bonne chance à Dassault pour aller fédérer des européens autour de ce projet, après avoir passé les 5-10 dernières années à balancer des scuds (légitimes) envers les partenaires à chaque sortie sur le SCAF. Dassault s'imagine maintenant plus grand et plus haut (c'est une belle ambition) mais son PDG a oublié de faire de la politique pour préparer le terrain. Modifié le 22 juin par Chimera Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 22 juin Share Posté(e) le 22 juin il y a 14 minutes, Chimera a dit : Bonne chance à Dassault pour aller fédérer des européens autour de ce projet, après avoir passé les 5-10 dernières années à balancer des scuds (légitimes) envers les partenaires à chaque sortie sur le SCAF. Dassault s'imagine maintenant plus grand et plus haut (c'est une belle ambition) mais son PDG a oublié de faire de la politique pour préparer le terrain. Je pense qu'il veut appliquer le modèle nEUROn: 51 % pour la France qui est donc maître d'œuvre et maître d'ouvrage et le reste partagé entre les coopérants. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 22 juin Share Posté(e) le 22 juin (modifié) il y a 29 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Je pense qu'il veut appliquer le modèle nEUROn: 51 % pour la France qui est donc maître d'œuvre et maître d'ouvrage et le reste partagé entre les coopérants. Oui, bah je connais déjà la réponse des partenaires. Le modèle nEUROn c'était quand les partenaires mineurs dépensaient beaucoup moins que le France dans la défense (Italie, Espagne, Suède) pendant la funeste époque de la GWOT et sur un programme ou il mettaient clairement le minimum syndical. Ce n'est plus le cas maintenant ou tout du moins les ambitions italiennes et suédoises ne sont plus les mêmes. Dassault rève de leadership qu'il n'aura jamais. Modifié le 22 juin par Chimera Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 22 juin Share Posté(e) le 22 juin il y a 22 minutes, Chimera a dit : Oui, bah je connais déjà la réponse des partenaires. Le modèle nEUROn c'était quand les partenaires mineurs dépensaient beaucoup moins que le France dans la défense (Italie, Espagne, Suède) pendant la funeste époque de la GWOT et sur un programme ou il mettaient clairement le minimum syndical. Ce n'est plus le cas maintenant ou tout du moins les ambitions italiennes et suédoises ne sont plus les mêmes. Dassault rève de leadership qu'il n'aura jamais. ambitions ou pas, ont il les compétences permettant de renvoyer DA dans ses 32 ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 25 juin Auteur Share Posté(e) le 25 juin (modifié) D'après le DGA : 2 ans de développement pour le 1er démonstrateur (Vortex-D échelle 1/3) 70 Millions € de budget plus de 50% auto-financé par Dassault Le but de ce démonstrateur c'est de faire d'ici 2027 un vol suborbital à Mach 12. Il sera lancé par un micro lanceur Electron de Rocketlab --> https://en.wikipedia.org/wiki/Rocket_Lab_Electron Objectif : tester le guidage hypersonique tester les protection thermiques la manoeuvrabilité terminale Le ministre, la DGA et Dassault y croient, ce n'est pas un effet d'affichage. D'après E.Trappier : "on a déjà des des discussions avancées je les révélai pas aujourd'hui avec les Allemands les Italiens et d'autres pays pour justement mobiliser une équipe sur ce sujet qui me semble très stratégique" Modifié le 25 juin par Titus K 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ronfly Posté(e) le 25 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 25 juin il y a une heure, Titus K a dit : D'après le DGA : 2 ans de développement pour le 1er démonstrateur (Vortex-D échelle 1/3) 70 Millions € de budget plus de 50% auto-financé par Dassault Le but de ce démonstrateur c'est de faire d'ici 2027 un vol suborbital à Mach 12. Il sera lancé par un micro lanceur Electron de Rocketlab --> https://en.wikipedia.org/wiki/Rocket_Lab_Electron Objectif : tester le guidage hypersonique tester les protection thermiques la manoeuvrabilité terminale Le ministre, la DGA et Dassault y croient, ce n'est pas un effet d'affichage. D'après E.Trappier : "on a déjà des des discussions avancées je les révélai pas aujourd'hui avec les Allemands les Italiens et d'autres pays pour justement mobiliser une équipe sur ce sujet qui me semble très stratégique" Allez zou, on fait l'impasse sur le SCAF... On passe direct à du chasseur spatial à l'issue du demonstrateur Vortex-D, genre la 7eme génération comme dirait des US.... ;););) 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 25 juin Share Posté(e) le 25 juin Il y a 1 heure, Titus K a dit : D'après E.Trappier : "on a déjà des des discussions avancées je les révélai pas aujourd'hui avec les Allemands les Italiens et d'autres pays pour justement mobiliser une équipe sur ce sujet qui me semble très stratégique" Sous les hauts auspices de DA j'espère ... avec 1 seul MOA et 1 seul MOE ! Tous alignés derrière et celui qui sort des clous ? Attention ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 25 juin Share Posté(e) le 25 juin il y a 23 minutes, Bechar06 a dit : Sous les hauts auspices de DA j'espère ... avec 1 seul MOA et 1 seul MOE ! Tous alignés derrière et celui qui sort des clous ? Attention ! On va pas se mentir. On est pas mal a s'etre dit: "Mais qu'est qu'on va encore s'em.....r à faire cela en coop...!?" (le pognon peut-etre... Ca soule nos finances en cartons!). ;););) 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 25 juin Share Posté(e) le 25 juin Le 22/06/2025 à 23:46, rendbo a dit : ambitions ou pas, ont il les compétences permettant de renvoyer DA dans ses 32 ? Non ils ne les ont pas. Mais ce n'est pas le sujet ici. Dassault cherche à mobiliser mais le ton comme le fond des messages de Trappier horripilent au plus point. Personne en Europe ne considère Dassault comme légitime pour jouer le rôle de systémier intégrateur et maitre d'oeuvre sur le SCAF/NGF. C'est un fait, on peut ne pas être d'accord, gueuler comme des veaux, se lamenter, mais c'est un fait. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 25 juin Share Posté(e) le 25 juin 8 minutes ago, Chimera said: Personne en Europe ne considère Dassault comme légitime pour jouer le rôle de systémier intégrateur et maitre d'oeuvre sur le SCAF/NGF C'est pas une question de légitimité mais de compétences à vampiriser et de portes ouvertes 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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