lm2 Posté(e) le 20 août Share Posté(e) le 20 août Comme y'a pas de sujet dédié au renseignement économique... Quote https://www.lefigaro.fr/conjoncture/j-apporte-le-cheval-ce-soir-peux-tu-emmener-le-francais-diner-intrusions-attaques-cyber-des-nids-d-espions-au-coeur-des-entreprises-20250820 « J’apporte le “cheval” ce soir. Peux-tu emmener le Français dîner ? » : intrusions, attaques cyber... Des nids d’espions au cœur des entreprises Les 1001 armes de la guerre économique Par Bertille Bayart Le 20 août 2025 à 06h15 Sujets espionnage entreprise Guerre commerciale Une heure face caméra. Sur LCI, le 8 juillet, Nicolas Lerner a levé un coin du voile sur les activités de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure), dont il est le patron. Dans la fiction, la série culte Le Bureau des légendes a renouvelé le récit sur les services secrets. Dans la réalité, des agences déclassifient des renseignements : fin 2021, les États-Unis rendaient ainsi publiques des informations sur la mobilisation des troupes russes, annonciatrice d’une offensive sur l’Ukraine. Les espions sortent du placard. Un peu. Pas tous. Pas pour parler renseignement économique, « le plus sensible, le plus secret », selon un expert. Parce que cela se passe aussi « entre amis ». La coopération internationale est rare. Même entre Européens : « Français et Allemands peuvent difficilement se parler des États-Unis, du spatial, de l’énergie… », explique pour l’exemple un spécialiste. « Tous les trois ou quatre ans, un fait d’espionnage entre amis est révélé. Les uns protestent, les autres promettent que cela ne se reproduira plus. Tout le monde convient que “ça ne se fait pas”, et puis cela recommence. Il ne faut pas être naïf », constatait Nicolas Lerner sur LCI. Les services français gardent un souvenir cuisant de la découverte de leurs agents infiltrés dans des sociétés américaines, dont Texas Instruments, en 1990. « Nous sommes sous agression permanente des Chinois, des Russes ou encore des Américains, affirme un bon connaisseur du renseignement. Nos ennemis sont plus décomplexés, nos amis sont moins solidaires. » « On a été espionnés et on est espionnés », expliquait le 11 juillet le chef d’état-major des armées, Thierry Burkhard. » LIRE AUSSI - Enlèvements, ordinateurs volés, candidats étrangers suspects… Les entreprises françaises alertées sur les menaces d’espionnage Pour les puissances contemporaines, l’enjeu est d’abord technologique. En 1958, le Japon a par exemple créé la Japan External Trade Organization. « Les cadres des entreprises nippones étaient formés à la collecte d’informations et à l’espionnage économique », raconte Philippe Caduc, fondateur de l’agence d’intelligence stratégique Adit, dans De l’orage et du beau temps. Hitachi, pincé par le FBI, a été condamné à payer 300 millions de dollars pour avoir essayé de voler les secrets d’IBM. Au début des années 1960, le KGB, en Union soviétique, met sur pied le Directorat T pour s’emparer de la technologie occidentale. En 1965, les autorités françaises ont arrêté un représentant de la compagnie Aeroflot en possession des plans détaillés de plusieurs équipements du futur Concorde. La version soviétique de l’avion supersonique, un Tupolev, sera surnommée le Concordski. La Chine, ou l’espionnage en mode industriel En Chine, Deng Xiaoping lance en 1986 le programme 863 afin de développer la souveraineté technologique du pays, y compris par l’espionnage. « Ce qui manque à notre compréhension de l’essor de la Chine, ce sont ses activités dans le domaine du renseignement », affirme Alex Joske, auteur de Quand la Chine vous espionne. Les cas portés à la connaissance du public sont légion et ne sont pourtant que le sommet de l’iceberg. En avril 2018, Xu Yanjun, membre éminent du ministère de la Sécurité d’État (MSE) chinois, a été arrêté à Bruxelles et condamné à vingt ans de prison par un tribunal américain. Les mariages font partie des procédés utilisés. En 2002, la DGSE apportait la preuve qu’une jeune Chinoise, en couple avec un dirigeant du groupe EADS (ex-Airbus, NDLR) habilité secret-défense, transmettait des documents confidentiels aux services de son pays Paul Charon et Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, de l’Irsem Il supervisait des opérations de piratage et d’infiltration, notamment chez les motoristes aéronautiques américain et français General Electric et Safran. Les documents saisis avaient révélé des techniques classiques : « J’apporte le cheval (le virus informatique, NDLR) ce soir. Peux-tu emmener le Français dîner ? Je ferai semblant de te croiser au restaurant pour te dire bonjour », textote Xu à un de ses agents. Objectif : implanter à courte distance le virus dans l’équipement informatique de l’ingénieur de Safran. Un ingénieur américain de GE avait aussi été hameçonné. Retourné par le FBI, il a permis de piéger l’espion chinois. Les histoires se répètent. « Les mariages font partie des procédés utilisés. En 2002, la DGSE apportait la preuve qu’une jeune Chinoise, en couple avec un dirigeant du groupe EADS (ex-Airbus, NDLR) habilité secret-défense, transmettait des documents confidentiels aux services de son pays », écrivent Paul Charon et Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, de l’Irsem (Institut de recherche stratégique de l’École militaire), dans Les Opérations d’influence chinoises. En 2005, Li li Whuang, une étudiante chinoise stagiaire, a été condamnée à un an de prison, dont deux mois ferme, pour avoir piraté des données chez Valeo. En avril dernier, la justice allemande a mis en cause un couple qui mettait en relation des experts dans des domaines pointus d’ingénierie, à usage dual (civil et militaire) potentiel, avec des sociétés chinoises qui étaient des faux nez créés par le MSE. L’espion russe de Wirecard Nicolas Lerner, le patron de la DGSE, a évoqué le cas d’un cadre dirigeant d’un groupe français, soudoyé pendant dix ans pour « trois fois le salaire médian en France » ; un cas détecté par la DGSI et qui a conduit à l’expulsion de six agents russes en 2022. En mai 2025, Orlin Roussev, a été condamné à dix ans de prison au Royaume-Uni pour espionnage au profit de la Russie. L’instruction et le procès ont révélé que sa bande de six Bulgares rendait compte à un Autrichien, Jan Marsalek, ex-numéro deux de la société allemande de paiements Wirecard. Wirecard, une ancienne pépite du DAX qui a valu plus de 20 milliards d’euros, a fait l’objet d’une faillite frauduleuse en 2020. Marsalek a pris la fuite, via Minsk, en Biélorussie. Tout indique, y compris ses contacts passés avec le groupe paramilitaire Wagner, que c’était, aussi, un espion russe. » LIRE AUSSI - Les cyberattaques coûtent cher aux entreprises françaises La menace n’est pas nouvelle, mais l’intensité est démultipliée par la violence du contexte. L’industrie de la cyberattaque étatique et para-étatique prend des proportions considérables. L’usine du monde - la Chine - vend à tout-va des équipements qui se révèlent étrangement connectés, des grues portuaires aux onduleurs des réseaux électriques. De quoi chaluter des données - « Pékin a une approche quantitative du renseignement », relève un expert -, voire interférer dans le fonctionnement ? Le sabotage d’infrastructures - câbles sous-marins, GPS, installations énergétiques… - se banalise, en Europe notamment. Des opérations physiques sont désormais à déplorer, comme le projet déjoué en 2024 d’assassinat par la Russie d’Armin Papperger, le patron de Rheinmetall, qui produit notamment des obus d’artillerie fournis à l’Ukraine. «Tiens, voilà les paranos!» Sources humaines, attaques cyber, intrusions, les méthodes sont toujours les mêmes, des plus basiques aux plus sophistiquées. « Tatiana avec des gros seins, ça fonctionne toujours », rigole un ancien du métier. Les professionnels déplorent les failles béantes encore laissées ouvertes par des mots de passe jamais modifiés, des documents qui traînent à disposition du personnel du ménage ou des réunions de comité exécutif organisées en visio non sécurisée. » LIRE AUSSI - LinkedIn, nouveau terrain de jeu pour les faux profils et l’espionnage économique S’agissant des entreprises de la base industrielle et technologique de défense (BITD), sur laquelle veille spécifiquement la Direction du renseignement et de la sécurité de la défense (DRSD), « 80 % des attaques, directes ou indirectes - espionnage, sabotage… -, ciblent les sous-traitants », dont une cinquantaine d’intrusions physiques en 2023, précisait le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, au Sénat en juin 2024. « Les attaquants appliquent un ratio simple, qui rapporte le volume et l’intérêt de ce qu’ils peuvent ramasser au niveau de défense auquel ils seront confrontés, explique un professionnel. Une PME stratégique qui s’ignore, c’est la cible idéale. » « La sécurité physique des entreprises est également préoccupante. Nous constatons une multiplication d’incidents, comme des incendies ou des dégradations, potentiellement intentionnels », indiquait devant les sénateurs le délégué général pour l’Armement, Emmanuel Chiva, en octobre 2024. « Tiens, voilà les paranos ! », entend-on parfois dans les entreprises auxquelles les services de sécurité intérieure et de contre-espionnage rendent visite. « Une bonne démonstration vaut mieux que de longs discours. Il faut moins d’une heure pour prouver à un PDG qu’on peut tout savoir de lui à partir du portable qu’il a laissé sur la table », explique un spécialiste. « Le téléphone est un formidable outil d’espionnage, rappelait Nicolas Lerner sur LCI. Il n’existe pas une application qui ne puisse faire l’objet d’une mesure de piégeage. » «Vos téléphones, vos données, on pompe tout!» Les consignes d’hygiène numérique commencent à infuser. Notamment cette nouvelle règle d’or : n’emporter aucun matériel informatique ou de communication qui ne soit pas vierge à l’étranger. Les chambres d’hôtel sont partout dans le monde des cavernes d’Alibaba pour espions. « Vos téléphones, vos données, on pompe tout ! », raconte un expert. Les passages en douane sont autant d’occasions d’être séparé sous divers prétextes de ses affaires. Autre conseil pour les dirigeants exposés : changer de « hardware », d’appareil, au moins tous les ans, ne jamais dire au téléphone ni en présence d’un téléphone quoi que ce soit de compromettant. Les réseaux numériques sont truffés de traquenards. Des faux profils de consultants hameçonnent des cadres sur LinkedIn. Il y a beaucoup d’anciens agents dans les conseils d’administration et ils ne sont pas là pour faire du tricot ! Un bon connaisseur des services de renseignements Les grandes entreprises françaises, à l’exception des quelques-unes qui sont, dixit un spécialiste, « cul et chemise » avec les services de renseignements, « se sont longtemps montrées réticentes à échanger avec (eux), écrit l’ancien patron de la DGSE Bernard Émié dans De l’orage et du beau temps. Elles n’ont pas toujours mesuré qu’elles étaient la cible d’un pillage international. » La prise de conscience est en cours. « Les liens entre les mondes de l’entreprise et du renseignement sont beaucoup plus forts aux États-Unis, relève un bon connaisseur. Il y a beaucoup d’anciens agents dans les conseils d’administration et ils ne sont pas là pour faire du tricot ! » L’État français aussi opère une révolution culturelle. Les politiques, qui, selon un spécialiste, s’étaient un temps « distanciés des barbouzeries de l’époque Rainbow Warrior », ont repris goût aux services secrets. Et le renseignement économique est entré dans la stratégie nationale de renseignement en 2019. Depuis 2022, la DGSE en a fait son septième centre de mission, qui est, « en termes d’effectifs, d’une taille équivalente à celui chargé de la lutte contre le terrorisme », affirme le député Christophe Plassard dans son rapport d’information sur la guerre économique. « Il y avait urgence à cesser de se comporter comme des moutons qui acceptent de se faire tondre, en remerciant, qui plus est », écrit Bernard Émié. Le renseignement dit «offensif» « Le renseignement est chargé de contribuer à la détection des menaces afin de limiter les risques de déstabilisation, d’affaiblissement ou de captation par nos adversaires stratégiques et de participer à la promotion de nos intérêts économiques », écrit l’ancien patron du Medef Geoffroy Roux de Bézieux dans la synthèse de son rapport classé secret-défense sur la sécurité économique remis en septembre 2024. « Promotion » ? Ce terme est un euphémisme pour désigner le renseignement dit « offensif ». Si les services secrets racontent un peu leurs actions de contre-ingérence et de contre-espionnage, ils sont mutiques sur cet aspect-là de leur métier. « Nous faisons preuve d’une retenue que ne connaissent pas tous nos compétiteurs », écrit le député Christophe Plassard. » LIRE AUSSI - Deux personnes soupçonnées d'espionnage économique au profit de la Chine et de la Russie mises en examen à Paris Par allusions cependant, on comprend que les esprits évoluent. Obtenir les propositions concurrentes pour un appel d’offres international, dégoter le briefing d’un interlocuteur du ministre de l’Économie, mettre en œuvre des actions d’influence, et même identifier des briques technologiques pour entreprendre une tactique de prédation ou de captation, c’est, après tout, ce que font les autres. Or les espions français sont des espions comme les autres. https://www.lefigaro.fr/conjoncture/j-apporte-le-cheval-ce-soir-peux-tu-emmener-le-francais-diner-intrusions-attaques-cyber-des-nids-d-espions-au-coeur-des-entreprises-20250820 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 20 août Share Posté(e) le 20 août Pas nouveau, mais un momentum où le tout est plus agressif, et on gagne moins à surveiller qu'à contrer. L'IE mériterait d'être une matière à part entière pendant certaines études, avec des UV à valider pour être diplômé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 23 août Share Posté(e) le 23 août (modifié) Tiens, sur le sujet : Les commentaires valent le détour : c'est rien qu'à les américains et le système... Modifié le 23 août par Polybe Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 23 août Share Posté(e) le 23 août Pour ce blog australien, Poutrine aurait sévi comme illégal KGB en zone Pacifique https://gentleseas.blogspot.com/2025/08/putin-1986-kgb-visitor-to-australia.html A+ 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 23 août Share Posté(e) le 23 août Il y a 3 heures, mudrets a dit : Pour ce blog australien, Poutrine aurait sévi comme illégal KGB en zone Pacifique https://gentleseas.blogspot.com/2025/08/putin-1986-kgb-visitor-to-australia.html J'ai l'impression que les auteurs sont bien trop légers concernant l'identification du bonhomme. Quand je cherche des photos de Poutine à cette époque, il a des sourcils plus épais, des paupières supérieures toujours visibles, un crâne dégarni plus haut. Et si Poutine avait le niveau pour servir comme illégal en NZ, on ne l'aurait pas laissé en poste au fin fond de la RDA. EDIT : sinon, c'est quoi cette malédiction des fils "renseignement" qui fait que leur thématique n'est jamais respectée ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 23 août Share Posté(e) le 23 août il y a 7 minutes, Rob1 a dit : leur thématique n'est jamais respectée ? Désolé Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
lm2 Posté(e) le 24 août Auteur Share Posté(e) le 24 août 16 hours ago, Rob1 said: EDIT : sinon, c'est quoi cette malédiction des fils "renseignement" qui fait que leur thématique n'est jamais respectée ? +1, le sujet était très clair, pas bien compris pourquoi le conflit russo-ukrainien s'invite ici, comme j'évite méticuleusement le sujet dans mes posts.. si les modos veulent bien retirer les posts concerner pour se recentrer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 24 août Share Posté(e) le 24 août (modifié) il y a 14 minutes, lm2 a dit : +1, le sujet était très clair, pas bien compris pourquoi le conflit russo-ukrainien s'invite ici, comme j'évite méticuleusement le sujet dans mes posts.. si les modos veulent bien retirer les posts concerner pour se recentrer Alors pardon, mais me concernant, c'est parfaitement raccord. Décorréler l'IE actuellement des ingérences russes et chinoises, ça va être compliqué... Modifié le 24 août par Polybe 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 24 août Share Posté(e) le 24 août il y a 51 minutes, Polybe a dit : Alors pardon, mais me concernant, c'est parfaitement raccord. Décorréler l'IE actuellement des ingérences russes et chinoises, ça va être compliqué... Je ne peux pas dire autre chose... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) dimanche à 08:00 Share Posté(e) dimanche à 08:00 (modifié) https://www.ege.fr/programme-edip-lobbying-et-guerres-dinfluence-au-coeur-de-la-defense-europeenne [...] un objectif clair : court-circuiter les contestations, verrouiller un accord politique avant les élections européennes de 2026, et permettre à la Commission de mettre en scène son efficacité sur un sujet hautement symbolique : celui de la souveraineté. [...] Une étude assez sympa sur ce qui se joue dans l'UE. Je précise : pour les fanas des programmes SCAF, MGCS, Dassault vs Airbus etc. y a des petites clés de compréhensions assez croustillantes... Modifié dimanche à 08:23 par Polybe 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) dimanche à 18:42 Share Posté(e) dimanche à 18:42 (modifié) Il y a 10 heures, Polybe a dit : https://www.ege.fr/programme-edip-lobbying-et-guerres-dinfluence-au-coeur-de-la-defense-europeenne [...] un objectif clair : court-circuiter les contestations, verrouiller un accord politique avant les élections européennes de 2026, et permettre à la Commission de mettre en scène son efficacité sur un sujet hautement symbolique : celui de la souveraineté. [...] Une étude assez sympa sur ce qui se joue dans l'UE. Je précise : pour les fanas des programmes SCAF, MGCS, Dassault vs Airbus etc. y a des petites clés de compréhensions assez croustillantes... J'étais déjà au courant de pas mal de choses, ça notamment: C’est précisément dans ce climat de fortes tensions entre industriels que Dassault a décidé de se retirer des négociations menées par l’ASD , entraînant dans son sillage Thales, Naval Group, Safran et Arquus. Tous dénonçant un position paper jugé trop laxiste, estimant que les propositions de l’ASD ne protègent pas suffisamment l’industrie européenne face aux pressions extra-européennes. En réaction, ces groupes ont adressé un contre-document au ministère des Armées, au Parlement français et à la Commission européenne, dans lequel ils préconisent un taux minimal de 80 % de composants d’origine européenne, contre les 65 % avancés par l’ASD. Néanmoins, leur contestation reste sans effet. Ce qui illustre bien à quel point Dassault est isolé en France... N'est-ce pas? Le problème ce ne sont pas nos industriels... Et sinon pour ceux qui avaient des doutes: Double jeu allemand Dans cette désunion stratégique, la logique allemande n'est plus à prouver. Depuis près de 25 ans, l’excédent commercial de l’Allemagne vis-à-vis des États-Unis s’élève à plusieurs milliards d’euros . Or, ce déséquilibre est régulé selon un deal tacite expliqué en amont : Berlin conserve ses excédents commerciaux, en contrepartie d’une forme de loyauté stratégique vis-à-vis de Washington. En d’autres termes, aucun véritable progrès vers une autonomie stratégique européenne ne saurait être toléré dès lors qu’il entre en contradiction avec les intérêts américains. Ainsi, au cours de l’année écoulée, les eurodéputés allemands se serraient démarqués comme les interlocuteurs les plus sollicités sur les dossiers de défense, avec plus de 55 réunions enregistrées. A cela s’ajoute également la désignation de Michael Gahler, MEP allemand du PPE, comme rapporteur principal auprès de la SEDE pour le dossier EDIP... L’objectif allemand est donc clair : sécuriser une position de décideur central au sein des dispositifs européens, tout en préservant une relation structurellement avantageuse avec les États-Unis. C’est donc précisément dans cette logique que s’inscrit la proposition allemande sur l’EDIP visant à utiliser des fonds européens pour financer la production sous licence des missiles Patriot assemblés en Allemagne dans le cadre d’une coentreprise entre Raytheon (États-Unis) et MBDA (Europe). En effet, nul n’est oublier qu’en mars 2024, MBDA Allemagne (via sa coentreprise COMLOG avec Raytheon) a signé un contrat d’environ 5,5 milliards de dollars avec la NATO Support and Procurement Agency (NSPA) pour la production de 1 000 missiles Patriot GEM-T destinés à équiper les systèmes de défense des armées de l’Allemagne, l’Espagne, la Roumanie ou encore les Pays-Bas… La conclusion est marrante: Dans ce contexte, le discours « investir davantage, mieux, ensemble et avec une préférence européenne » 49 associé à la BITDE et l’EDIP par la Commission Européenne, tend à masquer des logiques d’influence bien réelles et des intérêts souvent divergents entre États membres. Ces dispositifs doivent donc être analysés, tant par les services de l’État que par les entreprises françaises, à travers le prisme d’une logique de rapports de force, qu’il s’agit soit de contenir, soit d’exploiter au service de nos intérêts stratégiques. En effet, des dispositifs comme l’EDIP doivent inciter les entreprises françaises à adopter une lecture plus stratégique (et réaliste) du cadre européen dans lequel elles évoluent : un environnement où la coopération affichée masque souvent des dynamiques d’ingérence, qu’elles soient extra-européennes ou intra-européennes (un aspect encore trop sousestimé). En effet, Bruxelles et le « label Europe », souvent perçus comme des gages de sécurité pour les entreprises françaises, peuvent également (à leur insu ou non) servir de vecteurs d’influences étrangères, facilitant l’accès aux marchés et/ou aux technologies dans le cadre de stratégies de contournement ou de captation. "Captation". Le mot est lâché. Cela ne signifie pas que les entreprises françaises doivent se détourner de l’Europe, bien au contraire. Cela signifie simplement que ces dernières doivent manier plus activement les outils du lobbying afin de défendre leurs intérêts stratégiques et protéger leurs savoir-faire dans un environnement européen aussi bien concurrentiel que sous influence. Oui sauf que c'est exactement ce qu'elles font déjà, et que ça ne sert à rien. Nous sommes perçus comme un problème parce que nous défendons non seulement nos intérêts... mais aussi ceux des autres industriels Européens!!! Qui pour leur part se couchent et préfèrent devenir des fournisseurs de solutions, des sous-traitants (), des fabricants sous licence, mais sans en donner l'impression. Et, oui, j'inclus Airbus Allemagne dans le tas. Ce sont d'ailleurs les pires. Certains diront "mais les USA acceptent une dépendance de la part de certains de ces gens en les incorporant à leurs programmes d'armements". Oui sauf que ce qu'on oublie souvent, c'est qu'on ne dit pas "non" aux USA. Personne ne peut se le permettre. Voyez le Danemark qui reprend des F-35 après les menaces trumpiennes de s'emparer du Groenland. Donc les USA ne craignent pas que quelqu'un leur résiste et décide de ne pas livrer tel ou tel composant. Il leur suffirait de froncer les sourcils pour faire passer aux imprudents l'envie de recommencer pour quelques décennies. Et la seule planche de salut de ces gens pour espérer retrouver un peu de fierté, est de tenter des stratégies de captation, je cite encore une fois ici l'article, à l'égard des pays qui tiennent encore à peu près debout en termes de BITD (c'est-à-dire la France et personne d'autre). Et pourquoi s'en priveraient-ils? La France est un pays qui se laisse faire, ne défend pas ses champions, est une colonie numérique, et est prête à toutes les contorsions en échange de la possibilité de vendre le moindre truc... ...Raisons pour lesquelles il faut bel et bien nous détourner de l'Europe. En vendant cet abandon aux Américains en échange de passe-droits. Le risque étant que les US ne respectent pas leur part du marché. Mais la stratégie du "poil à gratter" que mène la France, à essayer d'empêcher des mariages dysfonctionnels entre USA et pays Européens, ne peut pas fonctionner sur le temps long car elle nous aliène tout le monde, et comme on le voit, d'autres sont très forts pour utiliser des fake news et tenter de nous faire perdre pied au sein de nos propres entreprises et dans notre propre pays, en s'appuyant sur le tropisme Européen des "autorités" Françaises qui se laissent faire sans piper mot, de peur d'être qualifiées "d'anti-Européennes". Nous sommes abonnés à ce genre de pratiques, depuis la rupture avec la chine après Tian An Men, jusqu'au veto à la guerre en Irak, qui consistent à nous tirer des balles dans le pied en imaginant que le monde reconnaîtra notre sagacité et nous récompensera. Mais la vraie vie ne marche pas comme ça! Nous n'avons d'ailleurs jamais rien gagné à procéder de la sorte. Des "honneurs" (qui n'ont pas duré)? Des applaudissements (ça ne nourrit pas)? Quelques contrats arrachés de haute lutte tandis que d'autres vendaient sans même lever le petit doigt? Arrêtons un peu avec ces lubies. Il est temps de faire de la realpolitik. Ce qui passe par présenter la facture à l'Europe pour tout ce que nous lui procurons, pour commencer, et ensuite par nous désengager de marchés où nous ne sommes pas les bienvenus, et où on nous accuse de tout et de rien. Vous noterez que parmi les fake news énoncées à notre égard il y a le fait qu'on "ne veut que vendre des armes et qu'on refusera de défendre l'Europe!" ...C'est exactement ce que fait trump, et il le DIT, TEXTUELLEMENT. Mais quand c'est lui qui le fait, mark rutte s'humilie en direct live, en appelant trump "daddy". Je refuse d'être mis dans le même panier de crabes que des abrutis pareils. Il est temps de faire le choix d'exister. Modifié dimanche à 18:42 par Patrick 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) dimanche à 18:58 Share Posté(e) dimanche à 18:58 @Manuel77 si ça t’intéresse... Les allemands et les US sont aussi de bien meilleurs lobbyistes que nous. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
lm2 Posté(e) lundi à 10:46 Auteur Share Posté(e) lundi à 10:46 (modifié) On 8/24/2025 at 2:06 PM, Polybe said: Alors pardon, mais me concernant, c'est parfaitement raccord. Décorréler l'IE actuellement des ingérences russes et chinoises, ça va être compliqué... On 8/24/2025 at 2:58 PM, pascal said: Je ne peux pas dire autre chose... "winner takes all", "clause léonide" : un sujet tellement gros qu'il bouffe les autres sujets. L'ukraine, la Chine, et très peu d'autres, bouffent énormément d'échanges sur les forums. Normal, c'est l'actu. Mais rien que par exemple sur mes topics de renseignement/espionnage (j'utilise volontairement pas le terme d'"IE"), j'en ai consacré un exclusivement à la Chine, qui en fait 100 fois plus que tout le monde. Pourquoi? Tout simplement pour ne pas noyer le reste des infos sous une actu homogène, aka la chine, l'ukraine/russie, etc..... sinon, tous les sujets du forums finiront par ne parler plus que de ça..... donc je prends soin à ne jamais évoquer la guerre ukraine/russie, car il y a moult sujets dédiés à cette thématique. C'est comme les rubriques d'espionnage qui seraient pleines à craquer des initiatives chinoises, **au détriment** des autres, noyées dans le flux. TOut ce qui est rare, est précieux. Modifié lundi à 10:48 par lm2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) lundi à 17:16 Share Posté(e) lundi à 17:16 Il y a 6 heures, lm2 a dit : "winner takes all", "clause léonide" : un sujet tellement gros qu'il bouffe les autres sujets. L'ukraine, la Chine, et très peu d'autres, bouffent énormément d'échanges sur les forums. Normal, c'est l'actu. Mais rien que par exemple sur mes topics de renseignement/espionnage (j'utilise volontairement pas le terme d'"IE"), j'en ai consacré un exclusivement à la Chine, qui en fait 100 fois plus que tout le monde. Pourquoi? Tout simplement pour ne pas noyer le reste des infos sous une actu homogène, aka la chine, l'ukraine/russie, etc..... sinon, tous les sujets du forums finiront par ne parler plus que de ça..... donc je prends soin à ne jamais évoquer la guerre ukraine/russie, car il y a moult sujets dédiés à cette thématique. C'est comme les rubriques d'espionnage qui seraient pleines à craquer des initiatives chinoises, **au détriment** des autres, noyées dans le flux. TOut ce qui est rare, est précieux. L'IE actuelle, en France et en Europe, et façonné par les sujets US, chinois et russes. Incontournables. Tu noteras que j'ai posté sur l'UE et la France au-dessus... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
lm2 Posté(e) il y a 17 heures Auteur Share Posté(e) il y a 17 heures https://www.lepoint.fr/monde/la-note-du-contre-espionnage-qui-alerte-les-entreprises-francaises-du-secteur-de-la-defense-01-09-2025-2597448_24.php La note du contre-espionnage qui alerte les entreprises du secteur de la défense DÉCLASSIFIÉ. Alors que le secteur de la défense tourne à plein régime et que les menaces étrangères s’intensifient, une note de la DRSD rappelle les bonnes pratiques. Par Romain Gubert Publié le 01/09/2025 à 17h00 S’abonner sans engagement La Direction du renseignement et de la sécurité de la défense (DRSD) est chargée, notamment, de traquer les éventuels espions dans les entreprises du secteur de la défense. La Direction du renseignement et de la sécurité de la défense (DRSD) est chargée, notamment, de traquer les éventuels espions dans les entreprises du secteur de la défense. © LEWIS JOLY / POOL / AP POOL / EPA Temps de lecture : 4 min Ajouter à mes favoris Google News Vous êtes le patron d'une PME qui travaille dans le secteur de la défense ? Un de vos salariés entame une nouvelle relation intime, notamment avec un partenaire « d'origine étrangère » (sic) ? Il élargit sa « sphère familiale ou amicale proche », notamment avec des personnes « d'origine étrangère » ? Vous notez « un changement de comportement de l'individu […] qui pourrait traduire une religiosité, une idéologie politique ultra, une violence soudaine » ? Il est temps d'appeler les enquêteurs de la DRSD (Direction du renseignement et de la sécurité de la Défense), le service du contre-espionnage du ministère des Armées. Même chose si un de vos salariés ayant accès à des informations sensibles s'installe en concubinage avec une relation non déclarée, si vous constatez un « arrêt de consommation de tout alcool, temps de prière demandé ou changement radical d'apparence physique », un « prosélytisme appuyé auprès de ses collègues » ou l'apparition « d'un discours politique virulent et de propos racistes ou violents »… Quand la négligence peut conduire en prison Ce sont quelques-uns des exemples concrets contenus dans une note publiée cet été par la Direction du renseignement et de la sécurité de la défense, un des six services spécialisés de renseignement, dits du « premier cercle » (qui compte la DGSE, la DGSI, la DRM, Tracfin, etc.). Un service qui, à intervalle régulier, lors du Salon du Bourget ou d'autres manifestations rassemblant des entreprises du secteur, est chargé de traquer les éventuels espions. À LIRE AUSSI Le géant français de la défense Naval Group victime d'une « fuite de données » ? Ses auteurs alertent les entreprises du secteur de la défense sur leurs obligations en matière de secret, notamment dans la séquence géopolitique actuelle (la note évoque succinctement le « passage à l'économie de guerre » et les « agissements décomplexés de nos compétiteurs », voire de pays plus agressifs comme la Chine ou la Russie). Ce document décortique les actions à mener lorsqu'une entreprise travaille sur un contrat sensible et liste les conséquences liées au délit de compromission, les obligations en matière de confidentialité, les précautions à prendre, etc. Et démontre en quoi la négligence dans ce secteur n'est pas une excuse valable et peut conduire à la prison. Le « secret-défense » remplacé par le « très secret » La note évoque aussi la récente réforme du « secret-défense » (et notamment l'Instruction générale interministérielle 1 300 sur la protection du secret (IGI 1300) publiée en 2021). Cette réforme ne supprime pas de concept de « secret de la dénfense nationale » mais en réforme les usages. Ainsi, le terme de « secret-défense » et de « confidentiel défense » laissent la place aux mentions « secret », « très secret » ou « très secret avec classification spéciale ». La suppression du terme « défense » permet de rappeler que les données classifiées peuvent être de natures très diverses et intéresser des informations militaires, mais également économiques, industrielles, ou encore académiques. Elles ne concernent pas non plus que le secteur de la défense. Le document donne aussi une liste des correspondants de la DSRD et leurs coordonnées mail et téléphoniques en cas de doute. Sont aussi détaillées les mesures à prendre avant, pendant et après la réalisation d'un contrat sensible dans le secteur de la défense, la façon dont il faut rédiger un « plan contractuel de sécurité » avec un donneur d'ordre, les habilitations au secret qu'il faut solliciter (les enquêtes sont réalisées par la DGSE, la DGSI ou la DRSD), comment organiser les va-et-vient dans les centres de production ou encore les cas dans lesquels l'entreprise peut travailler pour un contrat mais sans en connaître les détails les plus secrets, etc. À LIRE AUSSI Comment nos entreprises sont espionnées Ses auteurs donnent aussi de nombreux détails sur la façon dont il faut conserver ou détruire les documents secrets après la réalisation d'un contrat… La note des services donne aussi les réponses à des questions concrètes. Comme celle-ci : « Qui peut avoir accès à des informations portant la mention de » protection Spécial France ? Réponse : un binational peut, mais pas un ressortissant de l'Union européenne. Explication : « conformément à l'article R.2311-4 du Code de la défense, aucun État, aucun ressortissant étranger, aucune organisation internationale, aucune institution, organe ou organisme de l'Union européenne, ni aucune personne morale de droit étranger ne peut se voir communiquer d'informations ou supports classifiés ou protégés comportant la mention Spécial France. La manipulation d'un document avec la mention de protection Special France ne peut donc pas s'effectuer en présence d'une personne de nationalité étrangère. Enfin, le principe du besoin d'en connaître s'applique également. » La DRSD change de tête À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Enfin, le document rappelle les sanctions en cas de non-respect de ces obligations. À commencer par « la compromission », délit prévu et réprimé par les articles 413-10 et suivants du Code pénal, qui « consiste en la destruction, le détournement, la soustraction ou la reproduction non autorisée d'une information ou d'un support classifié, ainsi que le fait de divulguer ou de rendre possible la divulgation d'un secret de la défense nationale, c'est-à-dire de le rendre accessible ou de le porter à la connaissance d'une ou plusieurs personnes non qualifiées » qui peut aller jusqu'à 7 ans de prison. Mais aussi « l'imprudence ou la négligence » dans ce domaine (jusqu'à 3 ans). La publication de cette note est l'occasion pour Philippe Susnjara, général de corps d'armée et patron de la DRSD, de tirer sa révérence et de faire son testament. Il quitte la direction qu'il dirige depuis 2022 et laisse la place à Aymeric Bonnemaison, général de division qui commandait ces dernières années la cyberdéfense (comcyber) du ministère des Armées (opérations militaires dans le cyberespace). Les mots-clés associés à cet article Déclassifié À ne pas manquer Le discret réseau chinois pour capter les technologies françaises Ce service est réservé aux abonnés. S’identifier Commentaires (10) NeunoeilD 02-09-2025 • 09h33 « arrêt de consommation de tout alcool, temps de prière demandé ou changement radical d'apparence physique, prosélytisme appuyé auprès de ses collègues » Dites moi, on ne serait pas un peu Isl... Phobe à la DRSD ? CAIUS06 02-09-2025 • 01h22 Aux « innocents » les mains pleines ! Aucun rapport avec l’Ukraine (ou plutôt un pb parmi d’autres innombrables…). L’espionnage est un fléau permanent depuis des siècles et cela ne concernent pas seulement que le secret défense…. Souvenez vous du Concordoff ! Alias Tupolev. Pour avoir côtoyé nombre d’industries de pointes, de nombreuses recommandations leur étaient faites en permanence sur ces risques permanents…… mais comme le fait remarquer un autre commentateurs, certains commentaires ne sont peut être pas innocents ! VuDuCriou 01-09-2025 • 23h52 Sur le sujet ! Émanent de Pseudos de passage, jusqu’à ce jour inconnus au bataillon habituel des contributeurs du Point ! Le 5e est un poutiniste ici bien connu ! Se méfier de ce genre de sujets sensibles sur lesquels toute la camarilla multicartes de « moscovites empressés et autres supplétifs » se rue pour y délivrer ses babillardes de plus en plus lunaires ! À l’approche du 8 septembre une frénésie générale semble s’être emparée des chevaliers de l’apocalypse interne et et externe hostile à Macron. La France et par la même à l’UE ! Pour vous convaincre que nous ne jouons pas au petit complotiste auto proclamé ! Allez donc faire un petit tour sur le Forum de Figaro ! Il faut se pincer pour réaliser que toute cette fantasia propagandiste déferle dans un organe de Presse Français de grande diffusion ! Les Chaînes d’info, en continu ne sont pas en reste et y vont aussi de leurs propres campagnes d’influence délibérées ! Ce soir st LCI vous avez droit chez Darius Rochechebin où tout le ban et l’arrière ban des habituels atlantistes attentistes de la Chaîne est à l’œuvre ! Si vous ne sautez pas par la fenêtre de désespoir après ça ! C’est bien que vous êtes prêt à intégrer la Légion des Volontaires d’EM ou de postuler le 9/9 à un poste vacant éjectable de PM ! Dépêchez vous car Faure et Bardella deux « ténor » de la politique politicienne sont déjà sur les rangs ! En attendant « le casse tête » habituel ! Au fait à quoi sert t’il d’entretenir encore 580 Députés élus, si la politique se fait dorénavant dans les médias et sur les plateaux TV ? Pauvre Monde ! AmideDEZ 01-09-2025 • 23h50 Cet article est loin d'être inutile. Un complément que le Président Macron aurait dû apprendre lors de son séjour chez les Norvégiens. Les franco-norvégiens, fiers d'être norvégiens, résidant en ce pays font leur service militaire obligatoire à la sortie de leur parcours secondaire. Ils ne sont pas autorisés à servir dans le domaine secret-défense. Aurions-nous assez de Français patriotes, mono-nationalité, respectueux des lois françaises, avec casier judiciaire vierge pour servir ex "secret-défense". Yuropp 01-09-2025 • 23h01 "le terme de « secret-défense » et de « confidentiel défense » laissent la place aux mentions « secret », « très secret » ou « très secret avec classification spéciale »" Ça va coûter une fortune en tampons, ce truc… Plus tous les stocks de papeterie bon pour la poubelle. Au fait, une rame de papier "secret-défonce" neuve, on a le droit de la recycler ou il faut le détruire au lance flamme ? Remarquez, avec quelques coups de massicot bien placés, on peut limiter le gaspillage… @ Albert. B 01-09-2025 • 21h38 : « très secret cosmic » C'est 100% militaire, ça… D'où l'expression "cosmic troupier" Albert.B 01-09-2025 • 21h38 Quand tes fonctions te font passer d’habilitation « très secret cosmic » à « confidentiel défense » tu te demandes si tu sers encore à quelque chose…mais tant que ta femme t’habilite encore à aller acheter le pain et des clopes, ça tient à peu près debout. Réflexion de boomer inutile. minimax 01-09-2025 • 21h08 Tout ça c'est pour protéger et armer l'Ukraine ? La dernier phobie de Macron, sa guerre ? Qui n'aurait que des avantages pour lui... Jean-Louis 01-09-2025 • 20h46 Tiens, c'est bizarre... Rien sur les variations de train vie de ces salariés, contraints au devoir de réserve, et approchés-rétribués, sous le manteau, par des puissances étrangères... Un mauvais pied dans un engrenage sans fin... fuzz69 01-09-2025 • 19h08 J'apprends avec effarement que nous sommes en économie du guerre. A ma connaissance aucune industrie de défense ne travaille 24/24, 7/7. Un lecteur plus pointu que moi en la matière viendra-j'espère- me contredire. Grillon66 01-09-2025 • 18h24 Il ne suffit pas de donner ou communiquer des informations dites secrètes ou nationales pour être visualisé ou condamner pour traîtrise envers son pays. Les mots ont aussi une importance surtout qu’en cela va à l’encontre de l’intérêt national et de sa stabilité. Les intérêts de survis d’une nation et de la protéger de ses détracteurs en les enfermants pour haute trahison. Nous savons donc qui trahi sont pays et ne sert pas la France. https://www.lepoint.fr/monde/la-note-du-contre-espionnage-qui-alerte-les-entreprises-francaises-du-secteur-de-la-defense-01-09-2025-2597448_24.php 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
lm2 Posté(e) il y a 17 heures Auteur Share Posté(e) il y a 17 heures 17 hours ago, Polybe said: L'IE actuelle, en France et en Europe, et façonné par les sujets US, chinois et russes. Incontournables. Tu noteras que j'ai posté sur l'UE et la France au-dessus... beaucoup plus US et chinois que russes, ces derniers étant trop occupés... mais cela ne gravite pas uniquement autour de ces trois puissances. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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