C’est un message populaire. herciv Posté(e) vendredi à 12:32 C’est un message populaire. Share Posté(e) vendredi à 12:32 (modifié) Le sujet est nouveau et n'était même pas envisageable il y a un an. Mais là on peut dire que les US se posent en compétiteur voir pire si on considère qu'ils veulent tout régenter. La dernière en date Vance considère que les arsenaux nucléaire FR et GB sont à risque (mais pas celui du Pakistan par contre ...). Genre on n'est pas assez mature pour gérer nous-même. https://www.lefigaro.fr/international/les-armes-nucleaires-francaises-et-britanniques-pourraient-tomber-un-jour-aux-mains-d-un-dirigeant-proche-de-l-islamisme-selon-jd-vance-20251226 Modifié vendredi à 13:19 par herciv 1 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. herciv Posté(e) samedi à 08:38 Auteur C’est un message populaire. Share Posté(e) samedi à 08:38 Un article bien argumenté sur Zonebourse : https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/2025-annee-de-la-rupture-entre-l-europe-et-les-etats-unis-ce7d50d3de88f22c 2025, année de la rupture entre l'Europe et les Etats-Unis "2025 vu par Zonebourse" (2/5). Si les présidents américains demandaient depuis longtemps à l'Europe de prendre en charge sa sécurité, Donald Trump est allé bien plus loin. Antoine Alves d'Oliveira Publié le 23/12/2025 à 16:17 - Modifié le 24/12/2025 à 09:36 Pour comprendre ce qui s’est joué entre les Etats-Unis et l’Europe cette année, il faut remonter un peu plus d’un an en arrière, début décembre 2024. Donald Trump vient d’être réélu triomphalement, avec une victoire dans les 7 états clés et le contrôle des deux Chambres. Un capital politique qui le place en position de force sur la scène internationale. Sur le Vieux continent, tout le monde est un peu fébrile à l’idée de devoir à nouveau composer avec Donald Trump. Pas simplement parce qu’il a malmené les dirigeants européens pendant son premier mandat. Mais aussi parce qu’il a promis pendant sa campagne de mettre fin au conflit en Ukraine "en 24 heures". Paradoxalement, les Ukrainiens sont eux plutôt satisfaits de la victoire de Donald Trump. Avec le raisonnement suivant : Kamala Harris c’est le statu quo de Joe Biden en pire, tandis que Donald Trump peut faire bouger les choses. Les alliés européens de Kiev sont moins optimistes et craignent que la nouvelle administration américaine ne se détourne purement et simplement du conflit en Ukraine, estimant que c’est un problème européen, que les Etats-Unis ont d’autres priorités. Il apparait donc urgent d’engager le dialogue avec Donald Trump. L’occasion est toute trouvée le 6 décembre 2024, avec la réouverture de Notre Dame de Paris. Emmanuel Macron convie Donald Trump en invité d’honneur et organise, en marge, une rencontre à trois, à l’Elysée, avec Volodymyr Zelensky. Le contact est établi. Mais le soulagement sera de courte durée. De l’effritement à la rupture C’est en février que tout bascule. Mercredi 12 février, un entretien téléphonique entre Washington et Moscou laisse entrevoir la volonté américaine d'écarter les Européens du règlement du conflit en Ukraine. Deux jours plus tard, le 14 février, les Européens sont atterrés par le discours de JD Vance, à Munich, en forme de déclaration de guerre idéologique. Ce jour-là, le vice-président américain estime que la "menace de l'intérieur" est la plus importante pour le Vieux continent, que l'Europe a renoncé à "certaines de ses valeurs les plus fondamentales" et bafoue la liberté d'expression. Enfin, le 28 février, c’est à nouveau JD Vance que l’on retrouve en première ligne, dans le Bureau Ovale, dans un clash désormais célèbre avec Volodymyr Zelensky. Le président ukrainien est accusé d’être irrespectueux, de ne pas être suffisamment reconnaissant envers les Etats-Unis, et surtout est placé en principal obstacle à la paix. Depuis 80 ans, la relation transatlantique a été un pilier de la politique étrangère des deux côtés de l’Atlantique, un élément de stabilité géopolitique, et le cœur de l’architecture de sécurité en Europe. Mais en réalité cette relation s’effrite depuis plus de 20 ans. Les crises internationales successives (Irak, Libye, Syrie, Afghanistan) ont divisés les Occidentaux - ce que décrit très bien Sylvie Kauffmann, dans une série d’articles pour Le Monde - tandis que les présidents américains demandent depuis longtemps à l’Europe de prendre en charge sa sécurité, de partager le fardeau de la défense européenne. Février 2025 marque néanmoins une rupture. Car désormais, les Alliés sont divisés sur le plan des valeurs, les Etats-Unis s’ingèrent dans les affaires intérieures des pays européens, et sont toujours tentés de donner le point à la Russie. Essayer de raccrocher les wagons C’est d’ailleurs contre ce dernier élément que les dirigeants européens luttent durant tout cette année. Ce fut notamment le cas avec le sommet entre Vladimir Poutine et Donald Trump à Anchorage, en Alaska, le 15 août. Une rencontre qui a contraint les dirigeants européens à se rendre en force à la Maison Blanche, trois jours plus tard, pour raccrocher à nouveau Donald Trump à leurs positions. Bilan de la séquence, peu d’avancées concrètes. Seulement une victoire diplomatique pour Vladimir Poutine. Un dirigeant sous mandat d’arrêt de la CPI reçu avec les honneurs sur le sol américain. Puis fin novembre, il y a eu le plan de paix américano-russe. Un plan en 28 points dans lequel l'Ukraine devait céder des territoires, réduire la taille de son armée, et renoncer à ses ambitions d'adhésion à l'Otan. Le plan prévoyait également la levée des sanctions occidentales sur la Russie, sa réintégration au sein du G8, ainsi qu’une amnistie générale. Là encore, il a fallu une série de rencontres pour permettre aux européens de modifier ce plan et d’éviter une forme de capitulation pour l’Ukraine. Sur le fond, les négociations butent plus ou moins toujours sur les mêmes points. Les Européens et les Ukrainiens veulent un cessez le feu. Arrêter les combats d’abord, pour ensuite discuter des modalités de la paix. Les Russes, en revanche, ne veulent pas de cessez-le-feu, ils veulent directement un traité de paix, qui règle les "causes profondes" du conflit. Une position qui, en réalité, leur permet de prolonger la guerre et de continuer à gagner du terrain, pendant que leurs négociateurs ressassent les mêmes obsessions. Il y a ensuite la question des garanties de sécurité, essentielles pour Kiev, inacceptables pour Moscou. La question qui se pose maintenant est de savoir combien de temps ce jeu diplomatique peut durer. Car les Etats-Unis semblent vouloir réengager avec la Russie. Un reset pour établir une relation qui permet de faire à nouveau des affaires avec la Russie. Dans ce cadre, la guerre en Ukraine est un irritant et les Européens des obstacles. Pour Washington, le moyen le plus rapide de mettre fin au conflit est in fine de tordre le bras à la partie la plus faible, les Ukrainiens. "Je pense qu’ils sont faibles" Et ce n’est pas qu’une impression, c’est aussi ce qui ressort de la nouvelle stratégie de sécurité nationale des Etats-Unis, publiée début décembre. Dans ce document, il est indiqué que mettre fin "rapidement" aux combats et "rétablir la stabilité stratégique avec la Russie" constitue un "intérêt fondamental" des États-Unis. Au fond, tout est résumé par la réaction du Kremlin, qui a indiqué que ce document est "conforme" à la vision de la Russie. Ce document a aussi beaucoup fait réagir de ce côté de l’Atlantique parce qu’il met en garde contre un "effacement civilisationnel" de l’Europe, une façon d’appeler le continent à changer de cap. Dans un interview à Politico quelques jours plus tard, Donald Trump est allé plus loin, décrivant l'Europe comme un groupe de nations "en déclin" et laissant entendre qu’il pourrait soutenir des personnalités politiques qui partagent son agenda. Dans un monde de rapport de force, à l’heure des prédateurs pour reprendre le titre du livre de Giuliano da Empoli, Donald Trump n’hésite plus à tordre le bras de ses alliés. "Je pense qu’ils sont faibles" déclare t’il dans cette interview à propos des dirigeants européens "je pense qu’ils ne savent pas quoi faire". Il faut toutefois noter qu’aux Etats-Unis, et même chez les républicains, tout le monde ne partage pas cette vision. Au sein de l’administration Trump, Marco Rubio fait contrepoids aux positions pro-russes, tandis que le Congrès reste majoritairement en faveur d’un soutien à l’Ukraine et voit toujours la Russie comme un ennemi. La loi d'autorisation de la défense nationale (NDAA) pour l'exercice 2026 prévoit ainsi que les effectifs militaires américains en Europe ne pourront pas baisser sous le seuil de 76 000 pendant plus de quarante-cinq jours d’affilée, que toute suspension du renseignement à l’Ukraine devra être notifiée au Congrès ou encore que les Etats-Unis ne pourront pas abandonner le poste de commandement en chef des troupes de l’OTAN. Enfin, pour conclure sur une note d’optimisme, il y a cette idée qui circule chez les spécialistes des relations internationales : il faudra peut-être un jour donner le prix Charlemagne à Donald Trump. Un prix décerné à des personnalités remarquables qui se sont engagées pour l'unification européenne. Car si on peut reprocher beaucoup de choses à Donald Trump, il faut aussi reconnaître qu’il a le mérite de mettre l’Europe face à ses responsabilités et de la forcer à prendre en main son destin. 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) samedi à 16:28 Share Posté(e) samedi à 16:28 Le 26/12/2025 à 13:32, herciv a dit : Le sujet est nouveau et n'était même pas envisageable il y a un an. Mais là on peut dire que les US se posent en compétiteur voir pire si on considère qu'ils veulent tout régenter. La dernière en date Vance considère que les arsenaux nucléaire FR et GB sont à risque (mais pas celui du Pakistan par contre ...). Genre on n'est pas assez mature pour gérer nous-même. https://www.lefigaro.fr/international/les-armes-nucleaires-francaises-et-britanniques-pourraient-tomber-un-jour-aux-mains-d-un-dirigeant-proche-de-l-islamisme-selon-jd-vance-20251226 Décidément, ce type est une déception encore pire que hegseth... Plus important, ça commence à faire un peu trop de couillons au mètre carré qui tournent autour de notre arsenal nucléaire. Il serait bon de s'en occuper. D'abord les nostalgiques du reich de 1000 ans mais version guimauve bleue avec 12 étoiles qui nous expliquent qu'ils vont "européaniser les armes Françaises" et que demain le "leader de la force nucléaire européenne sera allemand". Et bien sûr personne ne les a calmés direct par exemple en leur renvoyant leur ambassadeur ou en faisant des économies en supprimant la brigade "franco-allemande" dont la valeur militaire en tant qu'organisation est de zéro puisqu'elle ne s'entraîne quasiment pas conjointement et n'a jamais non plus été déployée. Ensuite les poutinoïdes qui nous ont déclaré "pire ennemi de la russie en Europe", on ne sait pas trop pourquoi, à part qu'ils se pissent sans doute dessus en constatant que, contrairement à la leur, notre dissuasion fonctionne, elle. Contrairement également à celle des Anglais et leurs Trident 2D5 100% US qui partent du mauvais côté au lancement ou explosent en plein vol... Et donc maintenant, vance, dont même la base pro-trump se fout ouvertement, qui a été jusqu'à trahir les frères d'armes de son propre cousin lequel a combattu en première ligne vaillamment sur le font Ukrainien, vient nous balancer au calme une petite pique à peine digne des pires trous du cul francophobes vivant aux USA. Le tout alors que ce tas de braillards font des risettes au pakistan car ils se sentent morveux de ne pas avoir pu vendre de F-35 aux Indiens, lequel pakistan a accueilli et entraîné les talibans pendant des années, et est co-responsable de la mort de milliers de GI en Afghanistan, en plus d'avoir caché ben laden jusqu'au raid sur Abbottabad, et est désormais co-contrôlé par des islamistes et des militaires totalement zinzins dont le dernier a menacé dans le bureau ovale "d'atomiser toute la planète" tout en étant le plus proche allié militaire de la chine, à laquelle les US prétendent vouloir faire la guerre! Bref, nous sommes entourés de connards, et De Gaulle avait mille milliards de fois raison... 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. g4lly Posté(e) samedi à 23:24 C’est un message populaire. Share Posté(e) samedi à 23:24 Il y a 7 heures, Patrick a dit : Bref, nous sommes entourés de connards, et De Gaulle avait mille milliards de fois raison... Un éclair du lucidité ... je suis choqué. En pratique ce ne sont pas des connards mais des partenaires, concurents, adversaires, ennemis, en fonction du moment et des intérêts de chacun. La différence entre l'administration Trump 2 et la situation ante c'est la désinhibition, et le franc parlé ... essentiellement mais à mon sens le fond à toujours été plus ou moins le mêmes, c'est juste plus direct et un peu exacerbé. La bonne nouvelle c'est qu'aujourd'hui les idiots utiles d'hier ne peuvent plus trop nous expliquer que le reste du monde libre nous veux du bien même à l'insu de notre plein gré. Et l'air de rien c'est posture Trump 2 à quelques choses de respectable, dans le sens ou on ne se ment plus. --- Malheureusement je ne pense pas que ça change grand chose à la trajectoire géo-politique des pays d'Europe ... trop d'inertie, trop d'intériorisation, trop d'escalade d'engagement, trop de peur de s'engager et de changer. 2 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) dimanche à 00:57 Share Posté(e) dimanche à 00:57 Il y a 1 heure, g4lly a dit : Un éclair du lucidité ... je suis choqué. En pratique ce ne sont pas des connards mais des partenaires, concurents, adversaires, ennemis, en fonction du moment et des intérêts de chacun. La différence entre l'administration Trump 2 et la situation ante c'est la désinhibition, et le franc parlé ... essentiellement mais à mon sens le fond à toujours été plus ou moins le mêmes, c'est juste plus direct et un peu exacerbé. La bonne nouvelle c'est qu'aujourd'hui les idiots utiles d'hier ne peuvent plus trop nous expliquer que le reste du monde libre nous veux du bien même à l'insu de notre plein gré. Et l'air de rien c'est posture Trump 2 à quelques choses de respectable, dans le sens ou on ne se ment plus. --- Malheureusement je ne pense pas que ça change grand chose à la trajectoire géo-politique des pays d'Europe ... trop d'inertie, trop d'intériorisation, trop d'escalade d'engagement, trop de peur de s'engager et de changer. Dire ça de Trump qui peut pas parler sans dire des mensonges ne serait-ce qu'une seule fois c'est comique. Ils prennent plus de gants mais ils cessent pas pour autant d'essayer de berner tous les idiots qui pensent que leur parole à la moindre valeur. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) dimanche à 01:45 Share Posté(e) dimanche à 01:45 il y a 49 minutes, nemo a dit : Dire ça de Trump qui peut pas parler sans dire des mensonges ne serait-ce qu'une seule fois c'est comique. Ils prennent plus de gants mais ils cessent pas pour autant d'essayer de berner tous les idiots qui pensent que leur parole à la moindre valeur. Pourtant globalement ils font ce qu'ils disent... Aussi délirant cela semble t il... Certes la communication semble un peu chaotique mais au final sur les grande ligne le discours est assez suivi des faits, du moins concernant le traitement qui sera réservé a untel ou un autre. Par exemple on rigolait des propos de DT concernant le Groenland. Il se trouve que finalement ce ne sont pas que du bruit avec la bouche. Mais qu'il y bien un projets et qu'il est mis en œuvre effectivement. Sur les autres sujets qui nous concerne c'est pareil. Les propos qui pouvaient sembler excessif ou délirants, ne l'était qu'à peine. En pratique ils sont bien le reflet d'une volonté, d'un agenda, et seront poussé en avant autant que possible. --- En gros on peut penser ce qu'on veut de DT ... le fait est que ce qu'il dit est essentiellement le reflet de son agenda et que c'est n'est pas à prendre comme les éructation d'un abrutis au bar des sports, tout simplement parce que même si c'était un abruti au bar des sports, ils est aussi POTUS et que son agenda il semble y tenir, est rapidement. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) dimanche à 05:44 Auteur Share Posté(e) dimanche à 05:44 Il y a 3 heures, g4lly a dit : est aussi POTUS et que son agenda il semble y tenir, est rapidement. Exactement surtout que DT fatigue et qu'il veut marquer l'histoire. Plus embêtant que DT je me demande combien et qui sont les personnes qui poussent aussi cet agenda. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) dimanche à 06:16 Auteur Share Posté(e) dimanche à 06:16 (modifié) Je met juste le lien pour l'instant. Je l'exploiterai plus tard. Il y a plein de choses interessante là-dedans. Ne serait-ce que le fait que ca soit dans un media visant les asiatiques. https://www.eurasiareview.com/28122025-seven-things-to-know-about-the-eus-e90bn-loan-to-ukraine-analysis/ Modifié dimanche à 06:41 par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) dimanche à 07:10 Auteur Share Posté(e) dimanche à 07:10 (modifié) Le premier mot qui me fait réagir c'est Eurobond. L'auteur de l'article insiste bien sur le fait que l'Allemagne a accepté une dette commune pour permettre de financer l'Ukraine et que donc un frein majeur à l'Eurobond vient de sauter. Les Eurobond sont une arme de destruction massive de l'économie US. Si il sont mis en place ils concurrenceront directement les bond US et donc le financement de l'économie US. Or le budget le plus important de l'état US ce sont ses armées et qui sont ceux qui n'ont pas reçu leurs salaires pendant le shutdown ? Pourquoi les investisseurs cherchant un investissement sûr iraient sur les bonds européens et pas US ? - visibilité juridique et politique (avec Trump la visibilité juridique US ne veut rien dire) - liquidité de la dette (ce que seul le dollar offrait jusqu'à maintenant) - solidité de la monnaie (avec Trump au manette de la FED ...) Modifié dimanche à 08:13 par herciv 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) dimanche à 07:35 Share Posté(e) dimanche à 07:35 Il y a 15 heures, Patrick a dit : Bref, nous sommes entourés de connards, et De Gaulle avait mille milliards de fois raison... Encore 20 ou 30 ans d'évolution de ta compréhension du monde et tu seras d'accord avec moi tu verras Au final on pense pas si différent, je suis juste plus cynique que toi. Et moins sensible ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) dimanche à 08:26 Auteur Share Posté(e) dimanche à 08:26 (modifié) Je met cet article afin de fixer une image actuelle du profil des investisseurs dans la dette américaine. Notez bien qu'à l'heure actuelle les eurobonds n'existent pas encore et qu'il n'y a pas vraiment d'alternative aux bonds US. Mais si cette alternative se manifeste c'est une arme atomique sur la finance US. En gros l'Europe a largement les moyens de peser sur l'attitude US. Les allemands (et le sketch belge) en acceptant le prêt aux ukrainiens ont bien montré dans quel état d'esprit ils sont maintenant. Pour le dire simplement le message aux US est qu'il n'y a plus de frein politique aux Eurobonds. Il suffit d'appuyer sur le bouton. Bizaremment dans le même temps où ce prêt a été octroyé, les principaux négociateurs US sont venus discuter en Europe ... (Kushner et Witkoof). https://fortune.com/2025/12/27/us-debt-38-trillion-hedge-funds-bond-yields-rates-treasury-market/ Après que la dette américaine a atteint 38 000 milliards de dollars, les « temps faciles » sont désormais révolus, car les fonds spéculatifs se ruent sur le marché obligataire, prévient un ancien responsable du Trésor. Jason Ma 27 décembre 2025, 13h15 HAE Les détenteurs de dette américaine ont considérablement évolué au cours de la dernière décennie, privilégiant désormais les investisseurs privés axés sur le profit et s'éloignant des gouvernements étrangers moins sensibles aux fluctuations des prix. Selon Geng Ngarmboonanant, directeur général chez JPMorgan et ancien chef de cabinet adjoint de la secrétaire au Trésor Janet Yellen, cela risque de rendre le système financier américain plus fragile en période de tensions sur les marchés. Au début des années 2010, les gouvernements étrangers détenaient plus de 40 % des avoirs du Trésor américain, contre un peu plus de 10 % au milieu des années 1990, écrivait-il vendredi dans une tribune publiée par le New York Times . Ce bloc d'investisseurs fiables a permis aux États-Unis d'emprunter des sommes colossales à des taux artificiellement bas. « Cette période faste est révolue », a-t-il averti. « Les émissions d’obligations d’État étrangères représentent désormais moins de 15 % du marché global des bons du Trésor. » Bien qu'ils n'aient pas liquidé leurs bons du Trésor et qu'ils en détiennent toujours à peu près autant qu'il y a 15 ans, les gouvernements étrangers n'ont pas augmenté leurs achats au même rythme que la récente flambée de la dette américaine, qui dépasse désormais les 38 000 milliards de dollars. Les investisseurs privés sont intervenus pour absorber l'offre massive d'obligations du Trésor, mais ils sont également plus susceptibles d'exiger des rendements plus élevés, ce qui rend les taux plus volatils, a souligné Ngarmboonanant. L'influence des fonds spéculatifs, dont la présence sur le marché des bons du Trésor a doublé ces quatre dernières années, suscite une vive inquiétude chez les responsables américains, a-t-il ajouté. De fait, la plus grande part de la dette américaine détenue hors des États-Unis se trouve désormais aux îles Caïmans, où de nombreux fonds spéculatifs sont officiellement établis. Ngarmboonanant a attribué les « turbulences inhabituelles » observées lors des récentes secousses sur le marché des bons du Trésor, traditionnellement considéré comme une valeur refuge en période de crise, à l'activité des fonds spéculatifs. Cela inclut la vente massive et soudaine qui a suivi immédiatement l'annonce par le président Donald Trump de ses droits de douane controversés, baptisés « Jour de la Libération ». Selon lui, miser sur les gains de productivité alimentés par l'IA, les stablecoins, les baisses de taux de la Fed ou l'inflation pour soutenir la dette américaine finira par se retourner contre ses auteurs. « Les montages financiers et les faux espoirs ne satisferont pas les créanciers américains », a prédit Ngarmboonanant. « Seul un plan crédible pour contenir les déficits et maîtriser notre dette permettra d’y parvenir. » La capacité des investisseurs obligataires à contraindre les législateurs à changer de cap leur a valu le surnom de « justiciers des obligations », inventé par Ed Yardeni, vétéran de Wall Street, dans les années 1980. En effet, les bouleversements sur le marché obligataire suite à l'annonce par Trump de ses droits de douane internationaux en avril ont contribué à le convaincre de renoncer à ses taux les plus agressifs. Cela a amené l'économiste Nouriel Roubini à déclarer : « Les personnes les plus puissantes au monde sont les justiciers du marché obligataire . » Mais les analystes de Piper Sandler ont récemment minimisé le pouvoir réel que les groupes de défense des obligations exercent sur les politiciens. Dans une note datée d'août, ils ont souligné que le marché obligataire n'avait pas empêché l'explosion des déficits fédéraux et n'avait pas dissuadé Trump de poursuivre son programme global de tarifs douaniers. Pourtant, les perspectives de la dette américaine sont devenues si alarmantes que même Mitt Romney, républicain de longue date, ancien sénateur et candidat à la présidence, a appelé à augmenter les impôts sur les riches, alors que le fonds de fiducie de la sécurité sociale se dirige à toute vitesse vers l'insolvabilité en 2034. « Aujourd’hui, nous tous, y compris nos grands-mères, fonçons droit dans le mur », a-t-il averti dans une tribune publiée récemment par le New York Times . « En général, les démocrates insistent sur la hausse des impôts et les républicains sur la réduction des dépenses. Mais compte tenu de l’ampleur de notre dette nationale et de la proximité du précipice, les deux sont nécessaires. » Modifié dimanche à 08:48 par herciv 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) il y a 15 heures Share Posté(e) il y a 15 heures Le géostratège français Moisi s'exprime sur la manière dont la politique étrangère américaine doit être considérée par les Européens. Extrait d'un journal conservateur allemand : https://archive.is/eJzWm - la majorité des gouvernements européens ont identifié la Russie comme un ennemi extérieur et ne veulent pas laisser l'Ukraine être vaincue - les États-Unis sont désormais l'ennemi intérieur de l'Europe - Trump joue le rôle de l'économie et de la paix au sein du gouvernement, Vance celui de la destruction idéologique de l'Europe - l'hostilité des États-Unis ne provient pas de leur mécontentement face à la réglementation européenne des BigTech, mais du fait que MAGA considère l'Europe comme un foyer woke qui doit être purifié ------ Un autre article (journal centriste) avance des arguments similaires : l'Amérique mène actuellement une « Dark Reeducation» en Europe, comme en Allemagne après 1945, afin d'y instaurer la démocratie. À l'époque, Hollywood et Disney ont éduqué les Allemands, aujourd'hui, ce sont les réseaux sociaux qui éduquent les Européens : https://archive.is/exnB2 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) il y a 15 heures Share Posté(e) il y a 15 heures En réalité le "jeu" en question n'a jamais cessé c'est l'orientation idéologique qui connait une évolution. Et c'est pas une tendance purement "externe" puisque l'idéologie en question a des tenants locaux. Et que nombre de force sans être formellement de cette idéologie s'en accommode. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) il y a 14 heures Share Posté(e) il y a 14 heures il y a 32 minutes, Manuel77 a dit : Le géostratège français Moisi s'exprime sur la manière dont la politique étrangère américaine doit être considérée par les Européens. Extrait d'un journal conservateur allemand : https://archive.is/eJzWm - la majorité des gouvernements européens ont identifié la Russie comme un ennemi extérieur et ne veulent pas laisser l'Ukraine être vaincue - les États-Unis sont désormais l'ennemi intérieur de l'Europe - Trump joue le rôle de l'économie et de la paix au sein du gouvernement, Vance celui de la destruction idéologique de l'Europe - l'hostilité des États-Unis ne provient pas de leur mécontentement face à la réglementation européenne des BigTech, mais du fait que MAGA considère l'Europe comme un foyer woke qui doit être purifié ------ Un autre article (journal centriste) avance des arguments similaires : l'Amérique mène actuellement une « Dark Reeducation» en Europe, comme en Allemagne après 1945, afin d'y instaurer la démocratie. À l'époque, Hollywood et Disney ont éduqué les Allemands, aujourd'hui, ce sont les réseaux sociaux qui éduquent les Européens : https://archive.is/exnB2 Phraséologie très intéressante, pas choisie par hasard je pense. Vox Populi, l'ennemi intérieur tend à désigner une tout autre catégorie actuellement. C'est très souvent comme ça qu'est qualifié l'immigration. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 14 heures Auteur Share Posté(e) il y a 14 heures il y a 16 minutes, Polybe a dit : Phraséologie très intéressante, pas choisie par hasard je pense. Vox Populi, l'ennemi intérieur tend à désigner une tout autre catégorie actuellement. C'est très souvent comme ça qu'est qualifié l'immigration. Elle est intéressante parce que cette phraséologie est typique des nationalistes. Il s'agit de les envoyer destabiliser ceux qui ne savent pas diriger (L'UEet les gouvernements trop centristes). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) il y a 14 heures Share Posté(e) il y a 14 heures il y a 26 minutes, herciv a dit : Elle est intéressante parce que cette phraséologie est typique des nationalistes. Il s'agit de les envoyer destabiliser ceux qui ne savent pas diriger (L'UEet les gouvernements trop centristes). Je pense que je n'ai pas la culture politique suffisante pour bien l'interpreter, mais oui je sens que ça n'est pas choisi du tout au hasard. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 12 heures Auteur Share Posté(e) il y a 12 heures (modifié) Pour ceux qui n'ont pas compris ce qui arrive avec Wero et l'euro numérique voici ce qui est décrit avec un équivalent chinois. Pour info les brésiliens ont déjà mis en place des équivalents. Les chinois font çà pour rétablir leur souveraineté par rapport à Alipay et tencent mais en europe c'est pour virer VIsa, mastercard, google pay et paypall comme pour le Brésil d'ailleur. Le mouvement et global et va faire mal aux GAFAMs et à l'applicabilité de l'extraterritorialité des lois US. Yuan numérique : Pékin va rémunérer les dépôts pour que les usagers délaissent Alipay et WeChat https://www.latribune.fr/article/banques-finance/33842885611649/yuan-numerique-pekin-va-remunerer-les-depots-pour-que-les-usagers-delaissent-alipay-et-wechat Le 1er janvier marquera un tournant pour le e-CNY. En rémunérant les dépôts en monnaie numérique, la Banque populaire de Chine lance une offensive pour briser le duopole privé et reprendre le contrôle total des flux de données financières. La Tribune Publié le 29/12/25 à 15:16 Pékin lance l’offensive contre les systèmes de paiement privés. Dès le 1er janvier, le e-yuan sera rémunéré pour briser Alipay et WeChat. REUTERS/Thomas White Sur les marchés à Pékin, le QR code est roi depuis longtemps : c’est ainsi que les habitants payent majoritairement ce qu’ils achètent. Mais jusqu’alors, c’étaient les logos vert de WeChat et bleu d’Alipay qui dictaient leur loi sur chaque transaction. Ce règne sans partage des plateformes privées vit pourtant ses dernières heures. Lu Lei, vice-gouverneur de la Banque populaire de Chine (PBoC), vient de poser un acte de naissance définitif pour une nouvelle ère monétaire : le 1er janvier, le « e-CNY » (autrement dit le yuan numérique) change de dimension et passe du stade de l'expérimentation à celui d'instrument de souveraineté totale. Le « plan d’action » dévoilé ce lundi par les autorités monétaires transforme cette monnaie électronique en un véritable outil de politique monétaire active. C’est une rupture pour l'écosystème financier chinois : pour la première fois, les banques verseront des intérêts sur les soldes détenus par les clients en yuans numériques. En clair, Pékin a décidé de payer ses citoyens pour qu’ils délaissent les portefeuilles numériques de Jack Ma (Ant Group) et de Tencent au profit des registres directs de l’État. Cette décision répond à une nécessité stratégique. Bien que la PBoC travaille sur ce projet depuis 2014, l'adoption restait timide face à l'efficacité redoutable des solutions de paiement mobile déjà en place. En introduisant une rémunération, la banque centrale crée un avantage compétitif direct que les plateformes privées, simples intermédiaires de paiement, ne pourront pas égaler sans éroder leurs marges. C’est l’amorce d’un transfert massif de liquidités des coffres-forts des Big Tech vers le giron public. Une architecture de surveillance : voir tout, tout de suite Le génie — ou le tour de vis — de cette réforme réside dans l’architecture de ce nouveau système. En lançant une « nouvelle génération » de dispositifs comportant un cadre de mesure, un système de gestion et un mécanisme opérationnel propre, la PBoC ne cherche pas seulement à moderniser ses infrastructures. Elle veut une transparence absolue. Là où les transactions Alipay et WeChat conservaient une part d’opacité pour le régulateur, le e-yuan offre une traçabilité sans précédent. C’est la fin de l’asymétrie d’information entre l’État et les géants technologiques. Pour le pouvoir central, il s'agit de disposer de davantage de données et d'un meilleur contrôle sur les paiements. Le yuan numérique devient un « moyen moderne de circulation » qui s'insère directement au cœur du système financier, permettant une surveillance macroéconomique en temps réel. Cette reprise en main des flux de données est le socle de ce que l'on peut appeler le capitalisme d'État 3.0, où la technologie ne sert plus l'émancipation des acteurs privés, mais la consolidation de la puissance publique. Shanghai, nouveau centre de gravité de la finance numérique L'ambition ne s'arrête pas aux frontières de la Chine. L'annonce de la création d'un centre international d'opérations pour le yuan numérique à Shanghai, le pôle financier oriental du pays, est un signal envoyé au reste du monde. Dans un contexte de tensions géopolitiques chroniques et de sanctions internationales, disposer d'une monnaie numérique capable de circuler hors des circuits traditionnels, comme le système Swift, est une arme de résilience stratégique. Shanghai doit devenir le laboratoire de cette monnaie programmable capable de s'affranchir de la domination du dollar. En développant un écosystème financier complet autour du e-CNY, la Chine se prépare à une déconnexion potentielle des infrastructures financières occidentales. L’essor des paiements en ligne pendant la pandémie et la popularité des cryptomonnaies comme le bitcoin ont servi de catalyseurs, mais la réponse chinoise est d'une tout autre nature : elle est institutionnelle, centralisée et souveraine. Transition vers la monnaie totale L'intérêt financier devrait séduire une partie de la classe moyenne urbaine, mais la question de la vie privée reste l'angle mort de ce projet d'envergure. En remplaçant l'anonymat relatif de l'argent liquide — de moins en moins utilisé — par un système entièrement scriptural et programmable, Pékin achève la numérisation de sa structure sociale. Les gagnants de ce basculement : l'efficacité administrative, le contrôle monétaire et la capacité de l'État à orienter la consommation. Les perdants, en revanche, sont les géants de la tech dont le modèle de données s'effrite jour après jour sous la pression réglementaire. Pour le citoyen, c'est l'avènement d'une forme de liberté transactionnelle sous condition, où chaque mouvement de fonds est consigné dans le grand livre de la banque centrale. Modifié il y a 12 heures par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures Il y a 10 heures, Manuel77 a dit : Le géostratège français Moisi s'exprime sur la manière dont la politique étrangère américaine doit être considérée par les Européens. Extrait d'un journal conservateur allemand : https://archive.is/eJzWm - la majorité des gouvernements européens ont identifié la Russie comme un ennemi extérieur et ne veulent pas laisser l'Ukraine être vaincue - les États-Unis sont désormais l'ennemi intérieur de l'Europe - Trump joue le rôle de l'économie et de la paix au sein du gouvernement, Vance celui de la destruction idéologique de l'Europe - l'hostilité des États-Unis ne provient pas de leur mécontentement face à la réglementation européenne des BigTech, mais du fait que MAGA considère l'Europe comme un foyer woke qui doit être purifié ------ Un autre article (journal centriste) avance des arguments similaires : l'Amérique mène actuellement une « Dark Reeducation» en Europe, comme en Allemagne après 1945, afin d'y instaurer la démocratie. À l'époque, Hollywood et Disney ont éduqué les Allemands, aujourd'hui, ce sont les réseaux sociaux qui éduquent les Européens : https://archive.is/exnB2 je ne suis pas convaincu par cet argumentaire, notamment sur le jugement à porter sur Vance. Trump est un agent du chaos et du destin. Vance est un idéologue qui cherche à se raccrocher à des tendances politico religieuses qui s'inscrivent dans le temps long, même si l'accroche conservatrice chrétienne est moins significative qu'il ne le pense. L'Occident a un besoin de dépassements réguliers reposant sur des appuis idéologiques. Lorsqu'un appui a suffisamment servi, il se dérobe et un nouveau doit être trouvé. L'opposition de Vance à l'Europe est moins nette qu'il ne le pense et je pense qu'il serait plus facile de raccrocher Vance à l'Europe que Trump. La difficulté que nous pouvons éprouver à nous rapprocher de Vance tient beaucoup à des questions formelles, par exemple à la contrainte de laïcité que l'Etat s'impose en France. Elle est bien moins contradictoire aux projets politico religieux de Vance qu'il ne le pense. Lorsqu'un Etat moderne considère qu'il ne peut s'appuyer sur une composante religieuse, les développements spirituels ne sont pour autant pas interrompus, ils suivent une voie parallèle. j'ai déjà présenté la difficulté actuelle de la relation Amérique Europe sous la forme d'une contradiction historique antérieure : l'Europe a expulsé vers l'Amérique une forme de christianisme proche de l'Ancien Testament, pour des raisons théologiques s'expliquant par le motif (assez réaliste) que la capacité populaire à comprendre l'Ancien Testament se perdrait. Pour autant, cette expulsion n'a pas respecté le principe de liberté religieuse que nous devons aujourd'hui considérer comme bénéfique. On peut voir dans cette lecture une forme de spéculation, car on ne peut la prouver et elle ne délivre pas de clef de sortie immédiate. Elle permet à mon sens de mettre en perspective divers sujets politico religieux des Etats Unis avec Israël ou le judaïsme qui ne sont pas du ressort de l'Europe. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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