Ciders Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin il y a 1 minute, Manuel77 a dit : Je l'ai trouvé, CPE ou aussi appelé pion. Je pensais que dans un système centralisé comme la France, tout s'appelle partout de la même façon et que tous les postes fonctionnels sont budgétés, dans la mesure où l'on trouve les personnes adéquates. Alors je ne sais pas comment cela fonctionnait avant mais les CPE (conseiller principal d'éducation) gèrent ce que l'on appelle en France la vie scolaire. Ils sont en charge des AED, de tout ce qui est traitement des problèmes entre élèves (ce qui est une définition très large) ainsi que de la liaison entre les personnels de direction et le corps enseignant, plus de l'animation éducative. Selon les établissements, cela peut aller du Père Fouettard au Gentil Organisateur (référence des gens qui travaillaient pour les clubs de vacances Club Med). Pour les postes, ça dépend. Mais concrètement, cela fait plusieurs années (beaucoup trop) que les budgets sont réduits, que le nombre de postes diminue et que la paie se réduit proportionnellement par rapport au secteur privé. En résumé, la France use et abuse de la doctrine "faites mieux mais avec moins, et dans tous les cas, faites comme vous pouvez". 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin Il y a 4 heures, Manuel77 a dit : Je l'ai trouvé, CPE ou aussi appelé pion. Je pensais que dans un système centralisé comme la France, tout s'appelle partout de la même façon et que tous les postes fonctionnels sont budgétés, dans la mesure où l'on trouve les personnes adéquates. Désolé, ca m'a fait beaucoup rire... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hypsen Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin Il y a 4 heures, Manuel77 a dit : Je l'ai trouvé, CPE ou aussi appelé pion. Je pensais que dans un système centralisé comme la France, tout s'appelle partout de la même façon et que tous les postes fonctionnels sont budgétés, dans la mesure où l'on trouve les personnes adéquates. Le CPE est le chef des pions. C’est lui qui a le rôle de la méchante femme chargée de faire respecter la discipline. Pion = surveillant = AED L’infirmière scolaire prend en charge la santé. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hypsen Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin il y a 46 minutes, Benoitleg a dit : Désolé, ca m'a fait beaucoup rire... C’est le cas non ? Sauf exception, partout en France tu as bien un principal, un CPE, des pions, un prof principal par classe . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin il y a 28 minutes, Hypsen a dit : C’est le cas non ? Sauf exception, partout en France tu as bien un principal, un CPE, des pions, un prof principal par classe . Je pensais à d'autres choses que l'éducation nationale, comme l'empilement des strates municipales, communautés de communes/d'agglo/, département/régions où des pratiques foisonnantes et variables font que la centralisation devient assez... divergente. Mais il est vrai que l'on s'éloigne de l'éducation nationale, donc hors sujet. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 juin Share Posté(e) le 30 juin Ce n'est pas spécifique à l'EN mais ca montre le niveau d'inadaptation de notre société au monde d'aujourd'hui et probablement encore plus au monde de demain. Et en creux notre incapacité à investir pour s'adapter, lié à l'inadéquation entre notre production de richesse et les besoins "forcés" par nos choix de mode de vie. https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/06/30/canicule-l-education-nationale-a-nouveau-depassee-par-la-chaleur-dans-les-ecoles_6616663_3224.html Canicule : près de 200 écoles fermées en début de semaine, l’éducation nationale dépassée par la chaleur dans les salles de classe Elisabeth Borne s’en remet à une « gestion au cas par cas » de la forte montée des températures dans les salles de classe, tandis que 200 écoles seront fermées totalement ou partiellement en ce début de semaine sur décision des municipalités. Les fortes chaleurs vont une nouvelle fois perturber la fin de l’année scolaire, alors que Météo-France a déclenché la vigilance orange canicule dans 84 départements, avec des températures entre 34 °C et 40 °C attendues entre lundi 30 juin et mercredi 2 juillet. Près de 200 écoles seront fermées partiellement ou totalement en ce début de semaine, sur décision des municipalités. Mais pour Elisabeth Borne, pas question d’avancer pour autant la date des vacances scolaires prévue le 5 juillet. La ministre de l’éducation nationale a plaidé, dimanche 29 juin sur France 3, pour une « gestion au cas par cas » selon les territoires, avec les recteurs et les préfets en première ligne. « Ce n’est pas une circulaire depuis la Rue de Grenelle qui va régler le sujet », estime l’ancienne première ministre. Elisabeth Borne, qui prône le prône le « pragmatisme » et la « souplesse », a néanmoins envoyé une instruction aux recteurs dimanche pour « rappeler les consignes » en vigueur en cas de fortes chaleurs. Les élèves de primaire ont encore une semaine d’école, tandis qu’il n’y a quasiment plus cours en collège et en lycée en raison de la tenue des examens ou de leurs corrections. Les élèves de première passent leur oral de français jusqu’au 4 juillet, les lycéens de terminale ont encore leur grand oral jusqu’au 2 juillet. Pour les examens, le ministère demande « d’utiliser, dans la mesure du possible, des salles à l’ombre » ou « de s’assurer que les candidats disposent d’eau potable », notamment. Pour les écoles, les directeurs doivent « adapter leur organisation et l’utilisation des lieux en fonction de l’exposition au soleil », tandis que « les activités physiques et les sorties sont réduites ou supprimées aux heures les plus chaudes ». Le ministère rappelle en outre d’« appeler le SAMU » en cas de malaise. Face à cette vague de chaleur, des municipalités – en charge des bâtiments des écoles et du périscolaire – ont néanmoins pris les devants afin de « garantir la sécurité et le bien-être » des enfants, comme l’écrit la mairie de Tours dans son communiqué du 27 juin. Les élèves de cette ville d’Indre-et-Loire n’auront pas cours les après-midi de lundi et mardi et la mairie « recommande fortement aux parents de garder leurs enfants ». Les enfants de Melun ne seront pas accueillis ni à l’école ni au centre de loisirs mardi et mercredi. Plusieurs villes du Vaucluse, dont Le Thor, Cavaillon ou Carpentras, font de même pour le début de la semaine. Environ 200 écoles sont concernées. « S’il y a un problème, il faut à la fois permettre à des parents qui le peuvent de pouvoir garder leurs enfants à la maison, et en même temps avoir des solutions pour ceux qui ne le peuvent pas », a prévenu Elisabeth Borne sur France 3. Colère Chez les enseignants et les parents d’élèves, la colère monte face à ce qu’ils considèrent comme un manque de préparation voire un déni du ministère de l’éducation nationale. Vendredi 27 juin, la FCPE demandait déjà que « des dispositifs » soient pris « de toute urgence », alors que cette fédération de parents d’élèves plaide depuis longtemps pour un « bâti scolaire repensé face au changement climatique ». Le SNES-FSU a interrogé le ministère sur « le probable passage en vigilance rouge des départements les plus exposés aux fortes températures ». « Ce niveau d’alerte prévoit des restrictions d’activités. mais nous n’avons pas de réponse sur les implications que cela aurait pour l’éducation nationale », s’énerve Sophie Vénétitay, responsable de ce syndicat majoritaire chez les enseignants des collèges et lycées. « On a l’impression que le gouvernement découvre les effets de la canicule comme si c’était la première fois que nous en vivions », s’agace Aurélie Gagnier, la porte-parole du Snuipp-FSU, qui déplore, elle aussi, « un manque de réflexion d’ampleur » sur le sujet. « Comme d’habitude, les personnels vont faire preuve de vigilance et de débrouillardise et pallier au plus urgent », soupire la responsable du premier syndicat des enseignants du primaire. Les professionnels de l’éducation commencent à être aguerris. Déjà en juin 2019 où les épreuves du brevet des collèges avaient été reportées de quelques jours, ou en juin 2022 lors d’un autre épisode caniculaire, ils avaient dû faire face à des élèves agités ou étourdis par la chaleur, voire malades, pris de saignements de nez, de vomissements, ou de malaises. A titre de comparaison, l’Institut national de recherche et de sécurité estime qu’« au-delà de 30 °C pour une activité de bureau (…), la chaleur peut représenter un risque pour la santé des salariés ». Or, les plus jeunes font partie des populations les plus vulnérables en période de canicule. « Ces problématiques sont désormais structurelles » Dès mi-juin cette année, des enseignants alertaient via les réseaux sociaux sur la montée de la température dans leurs salles de classe. Face à des bâtiments peu isolés, de larges façades vitrées exposées au Soleil ou des fenêtres qui ne s’ouvrent pas ou peu pour des raisons de sécurité, la température n’a pas besoin d’atteindre des seuils caniculaires pour déjà poser problème. « Ces problématiques sont désormais structurelles », juge ainsi Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale de la CFDT Education, formation, recherche publiques. L’inadaptation du bâti scolaire au réchauffement climatique est en effet connue depuis des années. Même s’il n’existe pas de diagnostic précis, nombre des 45 000 écoles, 5 300 collèges et 2 300 lycées publics sont aujourd’hui des bouilloires thermiques. Selon les spécialistes, au moins huit écoles, collèges et lycées sur dix doivent connaître des opérations de rénovation pour respecter les normes de performances énergétiques dans les années à venir. Le coût est estimé entre 40 milliards et 50 milliards d’euros, à la charge des collectivités – les communes pour les écoles, les départements pour les collèges, les régions pour les lycées. Le plan de rénovation des écoles, lancé en 2023 par le président de la République, Emmanuel Macron, promettait des facilités de financement pour les collectivités territoriales mais il n’atteignait pas ces pharaoniques montants. Il pâtit aujourd’hui des coupes dans le fonds vert, cette enveloppe destinée à porter la transition écologique, et des contraintes budgétaires plus larges auxquelles les collectivités font face. « On est très loin d’un nécessaire grand plan d’adaptation au changement climatique », regrette Sophie Vénétitay pour qui « le jeu de ping-pong entre les acteurs ne facilite pas les choses ». Des inégalités territoriales se font désormais jour entre les collectivités qui font le choix politique et ont les moyens d’engager une rénovation thermique de leurs établissements scolaires et les autres. Ces enjeux sont d’ailleurs identifiés par la convention citoyenne sur les temps de l’enfant, dont les travaux se déroulent jusqu’à fin novembre. En attendant, élèves et personnels de l’éducation vont encore suffoquer dans les jours à venir. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elannion Posté(e) le 30 juin Share Posté(e) le 30 juin Pour le coup des canicules y en a toujours eu et on en faisait pas tout un plat (su pt de vue scolaire).. On arrive à un niveau de déresponsabilisation et d'infantilisation c'est dingue.. On fait boire les jeunes régulièrement et on les expose pas en plein cagnard pdt des heures et c'est marre.. Du bon sens de base quoi Puis bon dernière semaine de cours généralement c'est jeu de société et films ^^ Sinon on parle des sujets du brevet ? Entre le niveau indigent en mathématiques (un écolier de primaire un peu alerte pouvait avoir la moyenne. Et pour peu que tu lui fasses apprendre la veille le théorème de Pythagore c'était assuré) et le sujet d'histoire géo qui s'embarrasse même plus de faire semblant avec un sujet de pure propagande de l'idéologie actuelle. La fabrique de crétins (Brighelli) fonctionne à plein régime.. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ciders Posté(e) le 30 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 30 juin (modifié) il y a 10 minutes, elannion a dit : Pour le coup des canicules y en a toujours eu et on en faisait pas tout un plat (su pt de vue scolaire).. On arrive à un niveau de déresponsabilisation et d'infantilisation c'est dingue.. On fait boire les jeunes régulièrement et on les expose pas en plein cagnard pdt des heures et c'est marre.. Du bon sens de base quoi Puis bon dernière semaine de cours généralement c'est jeu de société et films ^^ Sans vouloir te vexer, c'est le raisonnement typique qui fait que l’Éducation Nationale est en train de mourir sous les vivats de la foule. Des canicules "comme avant" ? Non, les chiffres sont formels. Déresponsabilisation ? Si un enfant fait un malaise, qui sera accusé à ton avis ? Faire boire les jeunes régulièrement... qui ? Comment ? Avec quels moyens ? Les personnels aussi ? Sachant qu'il n'y a pas non plus de personnels de santé ? Il n'y a pas de moyens. Il n'y a pas d'anticipation. Les bâtiments ne sont pas conçus correctement. Le ministère ne réfléchit pas en amont. Sauf pour nous pondre une réforme par an, selon la lubie du ministre du moment. Il ne fournit pas non plus l'eau, les ventilateurs ou tout autre élément qui pourrait permettre de faire diminuer la température. Le bon sens. Le bon sens, sauf ton respect, c'est une fumisterie. Ça n'existe pas le bon sens. Viens donc dans mon collège "neuf" (construit en 2008) et "évolutif" (ancien marais), avec des rideaux extérieurs, des murs qui se fissurent et des fenêtres qui ne s'ouvrent pas, tu vas le sentir le bon sens. Modifié le 30 juin par Ciders 1 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 juin Share Posté(e) le 30 juin il y a 54 minutes, elannion a dit : Pour le coup des canicules y en a toujours eu et on en faisait pas tout un plat (su pt de vue scolaire).. On arrive à un niveau de déresponsabilisation et d'infantilisation c'est dingue.. On fait boire les jeunes régulièrement et on les expose pas en plein cagnard pdt des heures et c'est marre.. Du bon sens de base quoi Puis bon dernière semaine de cours généralement c'est jeu de société et films ^^ Sinon on parle des sujets du brevet ? Entre le niveau indigent en mathématiques (un écolier de primaire un peu alerte pouvait avoir la moyenne. Et pour peu que tu lui fasses apprendre la veille le théorème de Pythagore c'était assuré) et le sujet d'histoire géo qui s'embarrasse même plus de faire semblant avec un sujet de pure propagande de l'idéologie actuelle. La fabrique de crétins (Brighelli) fonctionne à plein régime.. Je participe à la construction de tout un tas de bâtiment public destinés à recevoir entre autre des enfants, notament des équipements sportif ou à usage duale ... et à AUCUN moment on ne veut adresser le probleme de la chaleur "en été". C'est un absolu non sujet ... tout simplement parce qu'avant meme d'abordé le sujet, on a déjà pas d'argent pour la moindre mesure le concernant. Résultat on se retrouve avec des investissement de 10 à 20 Millions d'euros ... absolument inutilisable 4 mois de l'année. On y fourre juste les gosses des cas sociaux le matin l'été pour les faire cuire qu'il fasse pas chier l'aprem'. C'est un niveau de gaspillage d'argent publique délirant. Résultat personne ne veut venir y faire de compétition un peu sérieuse, à l'international on passe pour les pires des crevards. Et à chaque compétitions un peu visible - diffuser à la télévision - on se retrouve obligé de monter une structure de toute piece from scratch ce qui coute encore plus cher. C'est un niveau de ridicule qui auparavant me désolait ... je suis passé au delà ... maintenant j'en suis au mépris et quand on me demande d'organiser une compet' j'annonce un prix délirant pour qu'on me foute la paix. En plus c'est bien dans l'environnement concurrentiel qu'est l'Union les athletes peuvent librement adhérer à une autre fédé et passer le plus clair de leur temps en compet' à l'étranger la ou on les acceuille dans des condtions correctes. C'est exactement la meme choses pour les élèves, dans l'enseignement supérieur il suffit d'aller voir l'herbe ailleurs elle est souvent beaucoup plus verte. Et dans le coin - grand Est - meme dans les petites classe maintenant les parents qui peuvent scolarise leur gamin ailleurs, on trouve de très belle et bonne écoles au Luxembourg, et on peut dorénavant meme y faire une bonne partie de sa scolarité post bac. --- Tu peux te plaindre qu'on apprend rien à l'école ... c'est un fait, mais le niveau des gamins qui y rentre, et donc de leur parent, est si bas qu'on ne transforme pas un âne en un cheval de course non plus. Mais m'expliquer qu'on apprend mieux quand il fait 30° dans la classe, et que ca va nous aider à attirer les meilleurs élève ... c'est du pur sabotage dans l'univers actuel de l'enseignement. Parce que ce que subissent les gamin à la maternelle on le fait subir aussi aux doctorants. C'est un état d'esprit ... pas un probleme conjoncturel ... le francais n'a vraiment rien compris, souffrir de la chaleur chez soit - parce qu'on a pas de climatisation alors qu'on a foutu 500k dans une baraque -, ou du pollen - parce qu'on a pas de filtre sur la VMC double flux alors qu'on a mis 500k dans la baraque - c'est significatif d'un mode de vie particulier ... qui veut de l'étranger ne fait vraiment mais alors vraiment pas rêver. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 juin Share Posté(e) le 30 juin il y a une heure, elannion a dit : On fait boire les jeunes régulièrement et on les expose pas en plein cagnard pdt des heures et c'est marre.. Du bon sens de base quoi J'ai relevé 34° dans un gymnase vide dans lequels il devait y avoir cours d'EPS, j'imagine meme pas apres le cours d'EPS. C'est un gymnase sans ouvrants du tout, "parce que c'est comme ca" ... et quand tu discutes avec les services technique des communes tu as peur ... le niveau de compétence au mieux c'est "master urbanisme" genre j'ai jamais rien construit mais je vais vous montrer comment on fait, et les collectivité locale - meme les départements - délègue tout à un maitre oeuvre qui souvent se retrouve un vulgaire cabinet d'archi qui n'a jamais rien construit non plus ... qui délègue à un mec qui délègue à un autre etc. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elannion Posté(e) le 30 juin Share Posté(e) le 30 juin il y a une heure, Ciders a dit : Sans vouloir te vexer, c'est le raisonnement typique qui fait que l’Éducation Nationale est en train de mourir sous les vivats de la foule. Des canicules "comme avant" ? Non, les chiffres sont formels. Déresponsabilisation ? Si un enfant fait un malaise, qui sera accusé à ton avis ? Faire boire les jeunes régulièrement... qui ? Comment ? Avec quels moyens ? Les personnels aussi ? Sachant qu'il n'y a pas non plus de personnels de santé ? Il n'y a pas de moyens. Il n'y a pas d'anticipation. Les bâtiments ne sont pas conçus correctement. Le ministère ne réfléchit pas en amont. Sauf pour nous pondre une réforme par an, selon la lubie du ministre du moment. Il ne fournit pas non plus l'eau, les ventilateurs ou tout autre élément qui pourrait permettre de faire diminuer la température. Le bon sens. Le bon sens, sauf ton respect, c'est une fumisterie. Ça n'existe pas le bon sens. Viens donc dans mon collège "neuf" (construit en 2008) et "évolutif" (ancien marais), avec des rideaux extérieurs, des murs qui se fissurent et des fenêtres qui ne s'ouvrent pas, tu vas le sentir le bon sens. En Classe prépa (donc en lycée) j'ai fait la moitié de mes cours dans des préfas dont l'un a vu son toit s'effondrer en manquant de tuer la prof de philo à quelques cm (c'était en 2008). Personne n'a rien dit on a changé le préfa et deux semaines plus tard on en avait un neuf (je rappelle que le préfa c'est censé être transitoire). En hiver, le chauffage du bâtiment scientifique marchait pas et les cours de 8 à 10 devait se faire avec le manteau sur le dos. Alors oui les profs râlaient (et à raison hein) mais on continuait de faire cours. Dans l'aile du bâtiment des littéraires des carreaux de fenêtres étaient cassés depuis des années et du lierre rentrait même dans une des salles classes. Des graffitis vieux de 20 ans (il y avait la date ^^) étaient toujours présent. L'état déplorable de l'EN ne date clairement pas d'hier. Sauf qu'on faisait avec. Les journées chaudes ne datent pas non plus d'hier. Et navré mais pour les classes de primaires les maîtres/maîtresses devraient par eux même aller faire boire leur jeunes élèves. Ensuite si l'un fait un malaise il va à l'infirmerie. Et je ne vois pas pourquoi il fera pas de malaise chez lui si c'est dû à la chaleur.. Encore une fois au début des années 2000 alors au collège j'ai eu un garçon de ma classe qui s'est électrocuter en cours de techno. Et électrocution sévère car il a fait sauter tout les plombs du bâtiment. Il est allé à l'Hôpital et personne n'a porté plainte, les profs n'ont pas fait grève pdt deux semaines pour exiger quoi que ce soit. Me concernant, désolé pour le 3615 my life, lors d'un cours de sport on m'a projeté contre un poteau de basket tout en métal ce qui m'a pété une dent. Je suis allé à l'infirmerie. On m'a dit que j'avais une dent cassé et on m'a renvoyé en cours illico. Le soir on a dit à mes parents que je m'étais pris un poteau de basket et fin de l'histoire. On n'a pas exigé de retirer le poteau ou d'ajouter des protections en mousse. Alors je ne dis pas qu' on doit toujours serrer les dents et tout accepter. Mes cours de techno où on faisait utiliser des perceuses industrielles et des fers à souder à des gamins de 11/12 ans sans aucun équipement de protection (la folie n'empêche) et dans des salles de classes classiques c'est effectivement pas mal d'avoir modéré la chose (d'ailleurs la classe se scindait généralement en deux entre ceux terrorisé par les perceuses, comme moi, et ceux mal à l'aise avec le fer à souder. Du coup on se partageait les tâches. Mais je me suis quand même brûler avec le fer à souder et j'ai garder une belle trace de brûlure pdt des années). Et je parle début années 2000 j'ose même pas imaginer ce qui devait se faire du temps où pic était écolier ^^ Mais bon passé d'une société où on faisait faire à des gamins des activités dangereuses où une erreur/bêtise pouvait le grêver d'un doigt ou deux, d'une électrocution ou de brûlure au second voit troisième degré à une société où c'est le brans le bas de combat pour quelques jours de forte chaleur oui c'est intrigant... il y a 5 minutes, g4lly a dit : Mais m'expliquer qu'on apprend mieux quand il fait 30° dans la classe, et que ca va nous aider à attirer les meilleurs élève ... c'est du pur sabotage dans l'univers actuel de l'enseignement. Parce que ce que subissent les gamin à la maternelle on le fait subir aussi aux doctorants. C'est un état d'esprit ... pas un probleme conjoncturel ... le francais n'a vraiment rien compris, souffrir de la chaleur chez soit - parce qu'on a pas de climatisation alors qu'on a foutu 500k dans une baraque -, ou du pollen - parce qu'on a pas de filtre sur la VMC double flux alors qu'on a mis 500k dans la baraque - c'est significatif d'un mode de vie particulier ... qui veut de l'étranger ne fait vraiment mais alors vraiment pas rêver. Je suis d'accord. L'état des infrastructures est une honte absolue, je ne le nie absolument pas. Mon point était de dire que cela n'est pas récent. Et les quelques exemples que j'ai donné tiré de mon XP personnelles , chacun d'entre vous pourraient en donner cent autres! Les problèmes de chauffage l'Hiver c'est limite un rite initiatique On peut parler de la cantine aussi où on nous filait de temps en temps du mou car plus assez d'agent pour avoir des steak hachés.. Et la déchéance du métier de prof ça ne date pas d'il y a 10 ans non plus. Mais bon on repartirait sur un conflit générationnel où les profs très à gauche ont mis en place un système infernal pour leurs successeurs. Suffit de parler aux profs qui ont donné cours entre 1970-2010 et 1980-2020 (encore plus pour ces derniers) qui parlent de leurs dernière années de cours où c'était une souffrance. Des profs qui avaient commencé leur carrière avec des élèves qui devaient se lever quand il rentrait dans la classe et le respect des élèves à de rares exceptions finissaient leur carrière avec des gamis qui les traitaient de fdp et avec obligation de leur hiérarchie de faire le dos rond.. A la limite les profs qui ont commencé leur carrière il y a 15/20 ans ont toujours connu ce rôle de paillasson qui est le leur. Mais pour ceux qui ont connu l'ancien temps, la France d'avant mazette la transition fut dure. navré mais je ne pense pas que les écoliers d'il y a 20 ans/40 ans entraient à l'école avec un savoir et des compétences supérieures à aujourd'hui. Par contre tu avais un minimum de discipline et de sens hiérarchique ce qui permettait au profs/enseignant de donner cours sans trop de difficultés. la partie "gestion d'un zoo" c'était minime. On pouvait avoir un certain niveau d'exigence et le prof n'était pas considéré comme un exécutant/sous traitant avec lequel les élèves/parents d'élèves pouvaient demander des comptes sur tout et n'importe quoi. On a transformé l'école en ZOO/ zone inclusive où l'élève doit créer son propre savoir et l'enseignant se mettre à disposition et ne plus être dans une situation de sachant et de maître mais d'accompagnateur/ essuie pied. Récoltez donc ce qui a été semé. Et le niveau des profs est aujourd'hui cataclysmique. A ce niveau faudrait tuer l'EN et recréer de toute pièce un nouveau système en interdisant formellement à tout ceux qui ont participé à la chute de l'EN d'y foutre les pieds. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 juin Share Posté(e) le 30 juin il y a 12 minutes, elannion a dit : L'état déplorable de l'EN ne date clairement pas d'hier. Sauf qu'on faisait avec. Bah maintenant les bons élèves - ou ce qui peuvent - se cassent ... et les autres se plaignent. Bienvenu dans le monde d'aujourd'hui ou la mobilité, la transparence et la médiatisation ont éveillé les masses endormies ... et leurs ont permis de comprendre qu'il serait probablement bien plus confortablement installé ailleurs. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 juin Share Posté(e) le 30 juin il y a 19 minutes, elannion a dit : On a transformé l'école en ZOO/ zone inclusive où l'élève doit créer son propre savoir et l'enseignant se mettre à disposition et ne plus être dans une situation de sachant et de maître mais d'accompagnateur/ essuie pied. Il n'y a plus d’élèves aujourd’hui voyons ... on accueille des apprenants - dont une bonne partie ne souhaitent pas qu'on leur apprenne d'ailleurs -. Et oui effectivement le college - ca déborde meme au lycée, et partiellement en primaire - est devenu un putain de zoo je te le confirme, meme de soit disant bon établissement. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 30 juin Share Posté(e) le 30 juin il y a une heure, elannion a dit : Mais bon passé d'une société où on faisait faire à des gamins des activités dangereuses où une erreur/bêtise pouvait le grêver d'un doigt ou deux, d'une électrocution ou de brûlure au second voit troisième degré à une société où c'est le brans le bas de combat pour quelques jours de forte chaleur oui c'est intrigant... J'ai bien compris l'idée. Finalement, tout va presque bien aujourd'hui. Navré d'avoir dérangé avec ces idées de gauche, nous devons retourner cuire. Mais ça n'est pas bien grave, c'était pire en 1976 il paraît. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Glenans29 Posté(e) le 30 juin Share Posté(e) le 30 juin 1 hour ago, g4lly said: Bah maintenant les bons élèves - ou ce qui peuvent - se cassent ... et les autres se plaignent. Bienvenu dans le monde d'aujourd'hui ou la mobilité, la transparence et la médiatisation ont éveillé les masses endormies ... et leurs ont permis de comprendre qu'il serait probablement bien plus confortablement installé ailleurs. Pour le modèle social Français cette prise de conscience reste à bas bruit mais elle existe, notamment chez ceux qui payent beaucoup d'impôts. Ayant vécu longtemps à l'étranger dans des pays moins confiscatoires mais aussi moins protecteurs niveau santé ou retraite, j'ai longtemps pensé que le système Français était meilleur globalement, notamment pour les vieux jours. Mais en fait maintenant je réalise que même en prenant comme hypothèse des frais de santé énormes pas complètement couverts, et une ou deux opérations costaud à 50 ou 100k la note, je serai quand même plus riche et mieux soigné si j'avais continué à travailler à l'étranger. Par contre pour le vin et le fromage là je ne regrette pas mon retour au pays. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 juin Share Posté(e) le 30 juin il y a 32 minutes, Ciders a dit : Navré d'avoir dérangé avec ces idées de gauche, nous devons retourner cuire. Mais ça n'est pas bien grave, c'était pire en 1976 il paraît. Personne n'a proposé l'école à distance comme pendant le Covid, je suis assez surpris d'ailleurs. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 30 juin Share Posté(e) le 30 juin (modifié) Il y a 6 heures, elannion a dit : En Classe prépa (donc en lycée) j'ai fait la moitié de mes cours dans des préfas dont l'un a vu son toit s'effondrer en manquant de tuer la prof de philo à quelques cm (c'était en 2008). Personne n'a rien dit on a changé le préfa et deux semaines plus tard on en avait un neuf (je rappelle que le préfa c'est censé être transitoire). En hiver, le chauffage du bâtiment scientifique marchait pas et les cours de 8 à 10 devait se faire avec le manteau sur le dos. Alors oui les profs râlaient (et à raison hein) mais on continuait de faire cours. Dans l'aile du bâtiment des littéraires des carreaux de fenêtres étaient cassés depuis des années et du lierre rentrait même dans une des salles classes. Des graffitis vieux de 20 ans (il y avait la date ^^) étaient toujours présent. L'état déplorable de l'EN ne date clairement pas d'hier. Sauf qu'on faisait avec. Les journées chaudes ne datent pas non plus d'hier. Et navré mais pour les classes de primaires les maîtres/maîtresses devraient par eux même aller faire boire leur jeunes élèves. Ensuite si l'un fait un malaise il va à l'infirmerie. Et je ne vois pas pourquoi il fera pas de malaise chez lui si c'est dû à la chaleur.. Encore une fois au début des années 2000 alors au collège j'ai eu un garçon de ma classe qui s'est électrocuter en cours de techno. Et électrocution sévère car il a fait sauter tout les plombs du bâtiment. Il est allé à l'Hôpital et personne n'a porté plainte, les profs n'ont pas fait grève pdt deux semaines pour exiger quoi que ce soit 32 ans mais mentalité 64 Bande de p'tit con de génération de pleureuse de merde, moi je plaignais pas avec pas avec mon orange à Noël Modifié le 30 juin par clem200 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 30 juin Share Posté(e) le 30 juin Il y a 4 heures, g4lly a dit : Personne n'a proposé l'école à distance comme pendant le Covid, je suis assez surpris d'ailleurs. A cause des pirates russes, sûrement. Plus sérieusement, la ministre n'a rien anticipé du tout, son administration encore moins. Heureusement que le brevet est passé... encore que, ça aurait au moins activé les médias sur le thème "nos pauvres enfants qui souffrent". 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elannion Posté(e) le 30 juin Share Posté(e) le 30 juin il y a 27 minutes, clem200 a dit : 32 ans mais mentalité 64 Bande de p'tit con de génération de pleureuse de merde, moi je plaignais pas avec pas avec mon orange à Noël Franchement tu veux pas quitter le forum sérieux ? T'apportes rien. Tu te crois pittoresque et acide mais tu te ridiculises en mettant en avant ton incapacité chronique à comprendre ce qui est écrit... Les anecdotes que je raconte peuvent être raconté par tout a chacun ici. À aucun moment je ne me place comme un " Martyr de l'éducation nationale" ayant même plutôt eu la chance d'avoir été dans des bons lycées. L'histoire du préfa? C'est au lycée Lakanal à Sceaux très loin d'être un taudis.. Mon point , faut que je me répète pour que ça rentre ( comme quoi pour ça rien ne change la base de l'enseignement c'est la répétition) c'est que les conditions dramatique de l'enseignement en France ne sont pas récentes. Ensuite oui le changement de mentalité en même pas une génération est radical. Tu peux te gausser mais les cours de techno où tu mets des enfants ( à 11 ans on est un enfant) en face de machine dangereuse qui peuvent causer de graves accidents c'est pas anodin. Alors non on allait pas à la mine, non les châtiment corporels n'avaient plus cours depuis des décennies mais y avait encore des habitus du "monde d'avant" où l'on mettait les enfants en face de certaines responsabilités. Pour la canicule elle est globale à toute la France et les enfants auront aussi chaud en classe qu'ailleurs. Et oui je maintiens que du bon sens cad les faire boire régulièrement, ne pas les laisser au soleil cuire pdt des heures ,éviter de les laisser mariner dans des endroits où il fait plus de 40° ne devraient pas être trop difficile. Et le c'était mieux avant bah écoute si toi et tes potes profs vous trouvez que vous faites insulter de fdp par des gamins de 5 ans, devoir faire des contorsions idéologiques voir carrément se censurer pour ne pas vexer une certaine population, d'être lâcher par sa hiérarchie à la moindre embrouille avec un petit con cela vaut bien mieux que le traumatisme insoupçonné infligé aux précédentes génération qui devait respecter leurs profs même les plus cons( car oui ça reste une constante universelle indépendant des générations) bah écoute tu dois donc être aux anges des conditions actuelles de l'EN. Heureux les simples d'esprit 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 30 juin Share Posté(e) le 30 juin il y a 1 minute, elannion a dit : Franchement tu veux pas quitter le forum sérieux ? T'apportes rien. Tu te crois pittoresque et acide mais tu te ridiculises en mettant en avant ton incapacité chronique à comprendre ce qui est écrit... Les anecdotes que je raconte peuvent être raconté par tout a chacun ici. À aucun moment je ne me place comme un " Martyr de l'éducation nationale" ayant même plutôt eu la chance d'avoir été dans des bons lycées. L'histoire du préfa? C'est au lycée Lakanal à Sceaux très loin d'être un taudis.. Mon point , faut que je me répète pour que ça rentre ( comme quoi pour ça rien ne change la base de l'enseignement c'est la répétition) c'est que les conditions dramatique de l'enseignement en France ne sont pas récentes. Ensuite oui le changement de mentalité en même pas une génération est radical. Tu peux te gausser mais les cours de techno où tu mets des enfants ( à 11 ans on est un enfant) en face de machine dangereuse qui peuvent causer de graves accidents c'est pas anodin. Alors non on allait pas à la mine, non les châtiment corporels n'avaient plus cours depuis des décennies mais y avait encore des habitus du "monde d'avant" où l'on mettait les enfants en face de certaines responsabilités. Pour la canicule elle est globale à toute la France et les enfants auront aussi chaud en classe qu'ailleurs. Et oui je maintiens que du bon sens cad les faire boire régulièrement, ne pas les laisser au soleil cuire pdt des heures ,éviter de les laisser mariner dans des endroits où il fait plus de 40° ne devraient pas être trop difficile. Et le c'était mieux avant bah écoute si toi et tes potes profs vous trouvez que vous faites insulter de fdp par des gamins de 5 ans, devoir faire des contorsions idéologiques voir carrément se censurer pour ne pas vexer une certaine population, d'être lâcher par sa hiérarchie à la moindre embrouille avec un petit con cela vaut bien mieux que le traumatisme insoupçonné infligé aux précédentes génération qui devait respecter leurs profs même les plus cons( car oui ça reste une constante universelle indépendant des générations) bah écoute tu dois donc être aux anges des conditions actuelles de l'EN. Heureux les simples d'esprit Tu sais qu'on embauche ? 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 30 juin Share Posté(e) le 30 juin (modifié) Il y a 8 heures, g4lly a dit : Je participe à la construction de tout un tas de bâtiment public destinés à recevoir entre autre des enfants, notament des équipements sportif ou à usage duale ... et à AUCUN moment on ne veut adresser le probleme de la chaleur "en été". C'est un absolu non sujet ... tout simplement parce qu'avant meme d'abordé le sujet, on a déjà pas d'argent pour la moindre mesure le concernant. Cette problématique du confort d'été est une omission fréquente... mais il est hallucinant de voir le peu de cas fait des enfants. On climatise les maisons de retraite, on climatise les bureaux, on climatise les magasins, on climatise... - bon, l'idéal aurait été de penser à des solutions isolantes ou rafraichissantes dès la conception - mais il est fou de voir à quel point on n'en a rien à faire des jeunes dans notre société. Avec les prisons, les écoles/collèges doivent être les lieux les moins adaptés à la chaleur... Modifié le 30 juin par Skw 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elannion Posté(e) le 30 juin Share Posté(e) le 30 juin il y a 16 minutes, Ciders a dit : Tu sais qu'on embauche ? Je sais et vu le niveau des recrutés Beaucoup de choses s'expliquent donc... Ayant donné des cours particuliers à des étudiants ( jusqu'a ceux préparant l'agreg mine de rien) les profs particuliers et autres suceurs de sang que sont annacours et autre acadomia ont de beaux jours devant eux quand on voit le niveau pitoyable de certains. Des élèves qui arrivent en première année de sup sans savoir faire un tableau d'avancement je serais curieux de connaître les profs qu'ils ont eux. Des étudiants en bio qui écrivent en phonétique dans leur dissertation également. Mais bon ça doit être la faute aux canicules passées... Bref je vais vous laisser à vos illusions de croire que les difficultés de l'EN sont sommes toutes récentes et ne sont que le fruit d'une baisse des moyens accordés. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hypsen Posté(e) le 30 juin Share Posté(e) le 30 juin Il y a 11 heures, Ciders a dit : Sans vouloir te vexer, c'est le raisonnement typique qui fait que l’Éducation Nationale est en train de mourir sous les vivats de la foule. Des canicules "comme avant" ? Non, les chiffres sont formels. Déresponsabilisation ? Si un enfant fait un malaise, qui sera accusé à ton avis ? Faire boire les jeunes régulièrement... qui ? Comment ? Avec quels moyens ? Les personnels aussi ? Sachant qu'il n'y a pas non plus de personnels de santé ? Il n'y a pas de moyens. Il n'y a pas d'anticipation. Les bâtiments ne sont pas conçus correctement. Le ministère ne réfléchit pas en amont. Sauf pour nous pondre une réforme par an, selon la lubie du ministre du moment. Il ne fournit pas non plus l'eau, les ventilateurs ou tout autre élément qui pourrait permettre de faire diminuer la température. Le bon sens. Le bon sens, sauf ton respect, c'est une fumisterie. Ça n'existe pas le bon sens. Viens donc dans mon collège "neuf" (construit en 2008) et "évolutif" (ancien marais), avec des rideaux extérieurs, des murs qui se fissurent et des fenêtres qui ne s'ouvrent pas, tu vas le sentir le bon sens. À une époque pas si lointaine que ça, les grandes vacances permettaient aux enfants de participer aux moissons. Il faisait certes en moyenne moins chaud que de nos jours, mais l'effort demandé aux gamins était sans comparaison avec celui de rester dans une école trop chaude. C'est le monde à l'envers, aujourd'hui on demande aux parents de poser des jours de congés car il fait trop chaud à l'école... Et ça change quoi ? Il fera sans doute très chaud aussi chez eux. Je ne dis pas que les maîtres d'ouvrage de l'EN ne devraient pas prendre en compte ce point dans les constructions/rénovations, surtout vu le climat qui nous attend. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 juin Share Posté(e) le 30 juin il y a 37 minutes, Hypsen a dit : À une époque pas si lointaine que ça, les grandes vacances permettaient aux enfants de participer aux moissons. Il faisait certes en moyenne moins chaud que de nos jours, mais l'effort demandé aux gamins était sans comparaison avec celui de rester dans une école trop chaude. C'est le monde à l'envers, aujourd'hui on demande aux parents de poser des jours de congés car il fait trop chaud à l'école... Et ça change quoi ? Il fera sans doute très chaud aussi chez eux. Je ne dis pas que les maîtres d'ouvrage de l'EN ne devraient pas prendre en compte ce point dans les constructions/rénovations, surtout vu le climat qui nous attend. Sauf qu'il peuvent s'y balader a poil sous un brumisateur et un ventilateur pour les prolos, et dans la piscine ou dans un bureau climatiser pour les plus classe moyenne. L'autre souci c'est que d'un coté on veut que les enfants passe plus de temps à l'école - en cours, en péri et/ou para scolaire - pour éviter qu'ils soient désœuvré dehors. Le temps passé "à l'école" est d'autant plus avantageux pour les classes défavorisés ou c'est pas la joie à la maison au au pied u HLM. Évidement on ne pas pas avoir des enfants à l'école - ou dans des structures sportive ou culturelle accueillant des enfants - si ces structures sont insupportable 4 mois de l'année. Meme probleme pour les hébergement que ce soit des internats college/lycée ou des logement étudiants ... ne pas avoir à faire des heures de transport en commun pour aller à l'école c'est avoir plus de temps pour apprendre, grandir, dormir. Si les hébergement collectif des élèves et étudiant sont aussi des bouilloire thermique le probleme est le meme. etc. C'est absolument débile de produire des ERP et autre logement collectif accueil collectif ... qui ne soit pas accueillant 4 mois de l'année. Parce que meme si on veut adapter la journée à la météo - exemple à l'équitation on travail essentiellement tot le matin en ce moment pour laisser les chevaux tranquille sous les brumisateur quand il fait 35°C - à un moment on ne pas ne rien faire de midi à minuit pour faire comme s'il ne faisait pas chaud. Parce que meme dormir est insupportable à ce moment là. Accessoirement rapidement va se poser le probleme de la production en général ... parce que le probleme ne concerne pas seulement les élève/étudiant/professeur ... le probleme est le meme partout, à part en EPHAD ... Dans les pays du sud les périodes chaude conduise à une baisse de production notable par exemple. On peut aménager le travail pour compenser en partie à la saison fraiche ... mais ca ne rattrape pas tout. J'ai dirigé des chantiers de TP en Espagne j'embauchais à 5h pour éviter au maximum les grosses chaleur ... mais meme comme ca tu vois le rythme baisser à mesure que la température monte dans la matinée, c'est source d'erreur, d'incident voire d'accident. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Akhilleus Posté(e) le 1 juillet C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 juillet Il y a 12 heures, elannion a dit : Pour le coup des canicules y en a toujours eu et on en faisait pas tout un plat (su pt de vue scolaire).. On arrive à un niveau de déresponsabilisation et d'infantilisation c'est dingue.. On fait boire les jeunes régulièrement et on les expose pas en plein cagnard pdt des heures et c'est marre.. Du bon sens de base quoi Puis bon dernière semaine de cours généralement c'est jeu de société et films ^^ Sinon on parle des sujets du brevet ? Entre le niveau indigent en mathématiques (un écolier de primaire un peu alerte pouvait avoir la moyenne. Et pour peu que tu lui fasses apprendre la veille le théorème de Pythagore c'était assuré) et le sujet d'histoire géo qui s'embarrasse même plus de faire semblant avec un sujet de pure propagande de l'idéologie actuelle. La fabrique de crétins (Brighelli) fonctionne à plein régime.. ahn le discours, "ouais mais y'en avait avant" on en a ici aussi ? Oui il y(en a eu avant : de façon plus sporadide, moins fréquentes, plus espacées et moins intenses 39°C à l'Ombre tu me trouve des occurences en France sur ce siècle et le siècle dernier et tu regardes l'évolution La fameuse canicule de 1911, le max de température atteint a été de 36-37°C, 30°C à Paris 36-37 c'est tout les ans, 30 à Paris c'est tout les ans et là on est sur du entre 39 et 41 à l'ombre sur le quart sud du pays, 36°C à Paris. Avec des batis merdiques en placo qui sont mal ventilés, mal orientés et qui montent à 32-33°C (température de mon bureau aujourd'hui tiens) 38-41°C ce sont les températures à l'ombre qui sont les températures de points chauds moyens du Sahara. On peut trouver plus chaud (jusqu'à 50) mais sur une zone particulière de ce désert Et c'est d'autant moins vivable que l'atmosphère, contrairement au Sahara, n'est pas sèche en France en particulier sur les facades maritimes Un moment, le déni ca va bien. Là tu peux triturer les choses à ta convenance, les relevés scientifiques sont clairs 2 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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