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État de l'Éducation Nationale


Invité ZedroS

Messages recommandés

Il y a 23 heures, elannion a dit :

mauvais. Que les travaux ont été récent et que cette problématique de fortes chaleurs n'aient pas du tout été pris en compte...

 

Autant tu as un vieux bâtiment construit au début du XX siècle avec d'énormes façades en verre tu le comprends, les projets plus récents c'est n'importe quoi.

 

Oui mais l'architecte et le maire trouvait ça sexy puis c'est bien pour l'économie de chauffage l'hiver... Le chauffage c'est l'obsession des collectivités locales.

---

Il faut comprendre que la France est un pays qui lague à mort ... ou tout ce qui est normatif est très lent à mettre en place, arrive après la guerre, et perdure alors que la situation à changé depuis longtemps.

Encore aujourd'hui dans les grands ERP des collectivité locale ... la seul chose qui inquiète vraiment l'opérateur final c'est combien ca va me couter à chauffer. Le reste c'est après la dernière roue du carrosse. Il y a une raison a cela. Les collectivités locales vivent au dessus de leur moyen. Et pour être réélu il faut vendre du rêve. Donc on propose un truc super beau sur les plaquette de propagande ... et tant pis si le truc est tout foireux à la fin, de toutes façons l’immense majorité des votants ne l'utiliseront pas.

Les enfants ne votent pas. Les asso/club qui les utilise ferment leur gueule parce qu'elles vivent des subventions des collectivité local, et que sans les structures sportive elle n'auraient jamais existé. Les adhérents des assos ferment leur gueule parce que si l'asso devait payer tout ce qu'elle consomme la cotisation passera de 200 balles à 800 balles etc. etc.

---

Pour le résidentiel c'est pareil ... les aides de l'état, ou les incitation, concerne essentiellement les probleme hivernaux, chauffage et isolation au froid. Mais absolument rien ne concerne la chaleur en été - sauf ceux qui se font sponsoriser leur pompe à chaleur pour chauffer la piscine :bloblaugh: -.

Ma prime renov' ne finance pas l'achat de brise-soleil, de climatisation haute performance, la végétalisation de la facade sud etc.

Et normativement parlant il me semble que les volets ne sont toujours obligatoire que dans les pieces de vie ... en gros aujourd'hui on peut toujours proposer en neuf à la vente des habitation donc la facade plein sud possède plusieurs grande fenêtre sans volet, parce qu'elles donnent dans un salle de bains, une circulation, un grenier etc.

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Il y a 9 heures, g4lly a dit :

Oui mais l'architecte et le maire trouvait ça sexy puis c'est bien pour l'économie de chauffage l'hiver... Le chauffage c'est l'obsession des collectivités locales.

Le problème c'est que l'architecte ici a vendu le bâtiment comme autorégulant et bioclimatique 

En gros il a dit pas de problème peu importe la saison .... À lui de nous expliquer pourquoi ça marche pas

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Il y a 14 heures, clem200 a dit :

Le problème c'est que l'architecte ici a vendu le bâtiment comme autorégulant et bioclimatique 

En gros il a dit pas de problème peu importe la saison .... À lui de nous expliquer pourquoi ça marche pas

Bioclimatique ca ne veut rien dire en pratique ... c'est un terme marketting meme en Allemagne.

Autorégulant ... aucune idée un truc qu'il a du inventé en réunion ne sachant pas quoi répondre.

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Dans la veine des articles américains que j'ai indiqués page 3 de ce fil [1], une enseignante d'hypokhâgne, en France, fait les mêmes constats :

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/aujourd-hui-les-eleves-qui-arrivent-en-prepa-litteraire-n-ont-presque-rien-lu-20250704

« Aujourd’hui, les élèves qui arrivent en prépa littéraire ont très peu lu »

C’est par ailleurs une génération qui, en plus de ne pas savoir penser par elle-même, a souvent des difficultés surprenantes de mémorisation. Beaucoup d’élèves ne savent plus apprendre par cœur, leur mémoire n’ayant pas été suffisamment exercée dans les petites classes et le secondaire, a fortiori à une époque où internet dévalorise la mémoire interne au profit d’une externalisation du savoir, sans parler des trop nombreux exercices de recherche sur internet ou d’exposés que demandent certains enseignants, au détriment de contrôles plus traditionnels de connaissances ou de cours vraiment magistraux. Pourquoi « intégrer » des savoirs ou des textes qui me structurent quand la machine le fait déjà si bien pour moi ?

[1] https://forum.air-defense.net/topic/4395-état-de-léducation-nationale/page/3/#comment-1753993

 

Modifié par Wallaby
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Le 30/06/2025 à 14:12, g4lly a dit :

Parce que ce que subissent les gamin à la maternelle on le fait subir aussi aux doctorants.

 

Et aux fonctionnaires, et aux militaires, et aux chercheurs...et au reste des professions publiques et parapubliques. 

Tu dois connaitre mieux que moi le delta sur les indicateurs de DPE, équipement, etc, entre les bâtiments privés à usage professionnel et les bâtiments publics dédiés au tertiaire (rien que les chiffres sur Operat sont...intéressants).

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il y a 1 minute, LetMePickThat a dit :

Et aux fonctionnaires, et aux militaires, et aux chercheurs...et au reste des professions publiques et parapubliques. Tu dois connaitre mieux que moi le delta sur les indicateurs de DPE, équipement, etc, entre les bâtiments privés à usage professionnel et les bâtiments publics dédiés au tertiaire (rien que les chiffres sur Operat sont...intéressants).

En même temps dans le "privé" si tu n'as pas des conditions de travail potable tu ne trouves plus personne à embaucher c'est aussi simple que ca. Comme tu ne peux pas doper outre mesure les salaires pour demeurer un minimum attractif, autant retenir avec des conditions de travail agréable, ce qui ne coute pas bien cher en plus.

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  • 1 month later...


https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2025/08/18/l-ia-mes-etudiants-et-moi-le-semestre-passe-constitue-la-pire-experience-de-ma-vie-d-enseignant_6631513_3451060.html

L’IA, mes étudiants et moi : « Le semestre passé constitue la pire expérience de ma vie d’enseignant »

« Lettres d’Amérique » (1/6). L’écrivain et journaliste Thomas Chatterton Williams s’alarme de l’omniprésence de l’intelligence artificielle à l’université, qui met, selon lui, en péril des fondements mêmes de l’éducation et notre capacité à réfléchir.

Depuis trois ans, j’enseigne au sein d’un liberal arts college, niché sur les berges du fleuve Hudson, à deux heures de route au nord de Manhattan, dans l’Etat de New York. Chaque année, de janvier à juin, j’y assure deux séminaires dans un cadre de carte postale.

Dans le premier cours, je propose à mes étudiants un panorama de la pensée noire aux Etats-Unis et, dans le second, nous examinons en détail certains textes-clés de l’écrivain français qui a le plus d’importance pour moi : Albert Camus. Ce séminaire-là, mené en anglais, commence par l’étude de L’Etranger – en douceur, si l’on peut dire. Nous nous attaquons ensuite au Mythe de Sisyphe, puis à La Peste, avant de batailler avec L’Homme révolté, lors des ultimes séances. Ce dernier essai est extrêmement difficile d’accès pour la génération actuelle, dépourvue de repères par rapport aux régimes sanguinaires du XXe siècle que dénonce Camus (qu’ils soient fascistes ou communistes) et totalement démunie face aux références classiques mobilisées par l’ouvrage, qu’elles soient littéraires ou bibliques – dans l’esprit de l’auteur, son lectorat les maîtriserait forcément.

Ce problème n’est pas propre à mon établissement. Même les universités les plus prestigieuses des Etats-Unis, qui exigeaient autrefois que les étudiants sachent lire et écrire le latin et le grec, ont considérablement revu leurs exigences à la baisse. Par exemple, les étudiants qui veulent intégrer Columbia, à New York, peuvent évoquer les podcasts qu’ils écoutent dans leurs dossiers de candidature. Plus besoin de se vanter, tel l’écrivain et essayiste américain d’origine ghanéenne W. E. B. Du Bois il y a un siècle, d’avancer « bras dessus bras dessous avec Balzac et Dumas ». Les établissements les plus réputés se contenteraient sans doute d’un nom comme celui de Joe Rogan, podcasteur et commentateur d’arts martiaux.

Comme je l’explique lors du premier cours, il n’est pas rédhibitoire de n’avoir aucune connaissance sur Nietzsche, Saint-Just ou Dostoïevski. Même ignorer qui est Caïn, Abel ou Prométhée n’est pas un obstacle insurmontable, quoique ce soit un peu plus inquiétant. Pour valider le séminaire, le seul impératif est de fournir un effort intellectuel sincère et soutenu. Les étudiants doivent assister à chaque séance, lire les textes du corpus, participer en classe et rendre quelques devoirs écrits faisant preuve de leurs compétences : voilà les clauses du contrat qu’étudiants et enseignants ratifient ensemble.

Disruption généralisée

Or l’enjeu des rendus écrits a été radicalement vidé de son sens par l’irruption de l’intelligence artificielle. En à peine trois ans d’enseignement, j’ai pu voir combien cette technique a profondément bouleversé les notions d’auteur et de plagiat, et jusqu’à l’idée même de réflexion personnelle. Tant et si bien que, désormais, la seule manière pour moi d’accorder du crédit à des travaux d’étudiants est de les voir coucher leurs idées sur le papier de mes propres yeux.

OpenAI a lancé ChatGPT à l’attaque de la planète en novembre 2022, deux mois avant mon premier cours. Un ou deux étudiants essayèrent maladroitement de faire passer pour personnels des devoirs écrits par des intelligences artificielles génératives – pensant, de façon presque attendrissante, que je n’y verrais que du feu. Mais la fraude était assez facile à détecter, et la sanction fut immédiate et sévère.

A l’été 2023, et en l’absence de procédures claires à l’échelle des institutions – dans les universités et même dans les établissements d’enseignement secondaire –, personne n’était préparé à l’ampleur monumentale qu’allait prendre cette disruption généralisée.

A mesure que la technologie s’immisçait dans nos existences, je vis exploser le nombre d’étudiants qui tentaient de valider mes séminaires en rendant des devoirs intégralement factices ou, de façon plus sophistiquée, en mêlant cette pseudo-écriture générée par l’IA à leurs propres phrases. Le semestre qui vient de s’achever en juin constitue la pire expérience de mon parcours académique, aussi bien en tant qu’étudiant qu’enseignant. J’en viens même à revoir mes positions les plus basiques en ce qui concerne la communication écrite : dans de nombreuses circonstances, je ne suis plus si sûr qu’elle soit utile, ni même souhaitable.

L’omniprésence de l’intelligence artificielle met en péril les fondements mêmes de l’enseignement supérieur. L’effet délétère de Google Maps sur notre sens de l’orientation – nous sommes maintenant nombreux à consulter nos smartphones alors que nous savons quel chemin emprunter – se retrouve dans les conséquences négatives de l’IA sur notre aptitude à bien assimiler et manier les mots ou les idées, compromettant par là même notre capacité à réfléchir. C’est une évolution particulièrement inquiétante. Dans une société violente et plurielle comme celle des Etats-Unis, fondée dès l’origine sur l’autonomie et l’individualisme érigés en vertus, elle laisse le champ libre à la nouvelle forme d’autoritarisme abrutissant qu’incarne Donald Trump.

Dans Phèdre, Platon – par le truchement de Socrate – relate le mythe de l’invention de l’écriture et identifie trois raisons principales au fait de ne pas y voir un progrès. D’abord, il argue que « faire confiance à l’écriture » réduit nos capacités de mémorisation et pousse à la complaisance, en nous rendant dépendants de sources de connaissance extérieures à nous-mêmes ; ce qui a pour résultat « l’apparence de la sagesse », mais non sa réalité. Ensuite le discours écrit étant figé, l’art de la dialectique et ses questions ne peuvent ni le clarifier ni l’affiner : « Il signifie toujours une seule et même chose. » Enfin les textes, à l’instar des tableaux, ne peuvent s’adapter par eux-mêmes aux besoins ou aux compétences de différents publics. « Ecrit, chaque discours roule de droite et de gauche, se lamente Socrate, indifféremment auprès de ceux qui s’y connaissent et, pareillement, auprès de ceux dont ce n’est point l’affaire. »

Revenir à la méthode de Socrate

Je me souviens avoir été confronté à ce dialogue socratique pour la première fois il y a un quart de siècle, dans un cours sur la philosophie grecque dans l’Antiquité. A l’époque, son propos m’avait semblé risible, et même révoltant. Plus je me jetais à corps perdu dans la lecture et l’écriture – jusqu’à décider de bâtir ma vie et ma carrière autour de ces activités jumelles, m’échinant à polir des phrases qui finiraient en articles, essais et ouvrages –, plus ma position à l’extrême opposé de Socrate me paraissait irréfutable.

Loin d’être une « image » sans vie du discours oral, comme le soutient Platon, je tenais pour évident qu’un texte composé avec sérieux, bien édité et corrigé avec soin représentait un pinacle en matière d’accomplissement rhétorique et linguistique. Un livre ou un essai est une invention quasi magique, qui comprime de vastes périodes de temps en l’espace de quelques pages. Ainsi, quelque chose que l’on peut consommer en une poignée d’heures demande des années de labeur – les copies de dix pages sur Camus que mes étudiants ont trois semaines pour rédiger n’exigent que trente minutes de lecture attentive de ma part. Utilisée correctement, l’écriture permet d’exprimer n’importe quel discours ou un argument de la meilleure manière possible.

Ma défense de l’écriture a perdu cette belle assurance. Certes, les auteurs ou journalistes consciencieux continueront à valoriser le fait de réussir à se forger, au prix de grands efforts, une voix, un style, un point de vue personnel, quels que soient les progrès ou les ingérences de l’intelligence artificielle. Mais pour l’immense majorité des étudiants qui n’aspirent pas à gagner leur vie par ces moyens épuisants, tout cela semblera de moins en moins utile et gratifiant – tout comme s’appliquer à faire une division à la main plutôt qu’attraper une calculatrice. Voilà pourquoi j’en suis venu à penser et repenser au plaidoyer multimillénaire de Platon contre l’écriture.

Quand je reprendrai mes séminaires l’année prochaine, je prévois de revenir à la méthode socratique. Les notes finales s’appuieront sur des entretiens individuels en fin de semestre, à l’oral, où les étudiants devront manier ce que le philosophe appelle « le discours de celui qui sait, discours vivant et animé ». En procédant ainsi, je m’épargnerai au moins la pénible et dégradante situation d’avoir à me demander si l’e-mail d’un étudiant s’excusant après avoir été pris à tricher n’est pas, comme son devoir, écrit avec l’aide d’une intelligence artificielle.

Thomas Chatterton Williams

Ecrivain américain vivant entre New York et Paris, il est également journaliste pour The Atlantic et professeur invité au Bard College (Etat de New York). Spécialiste des questions culturelles, il a publié Une soudaine liberté. Identités noires et cultures urbaines (Grasset, 2019), Autoportrait en noir et blanc. Désapprendre l’idée de race (Grasset, 2021) et Summer of Our Discontent (« l’été de notre mécontentement », Knopf, non traduit) à paraître en 2026, chez Grasset.

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Je remets une pièce dans le juke box sur le sujet de la climatisation de nos écoles.

De mon temps (à Pau) les salles de classes n'étaient pas climatisées et par fortes chaleur on ouvrait grand les vitres lors de la fraicheur matinale puis on tirait des rideaux pour tenter de garder au mieux la fraicheur

Mais, au delà du réchauffement climatique, il y a un autre paramètre qui a changé : dans les lycées et nombre de collèges les fenêtres ont depuis  été condamnées pour éviter....les suicides et les défenestrations d'où l'amplification du phénomène...

Modifié par Pakal
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