mehari Posté(e) le 4 avril Share Posté(e) le 4 avril (modifié) Le 02/04/2025 à 20:32, clem200 a dit : J'avoue que la logique de gamme me perd un peu Akeron devient un terme générique pour des munitions guidées quoi Expand Une version "optimiste" serait de dire qu'Akeron devient effectivement un terme pour les munitions terrestres de MBDA dans une logique d'unification de sa gamme. Ça voudrait dire que l'Enforcer deviendrait Akeron CP (et que le Brimstone devient Akeron TLP? XLP?). Mais je n'ai pas vu d'annonce à ce sujet et il faudrait probablement changer les noms pour passer à l'anglais (Akeron SR, MR, LR et ER). Le plus probable est qu'il s'agisse d'un terme pour les munitions BLOS de MBDA mais en pratique, ça veut aussi dire les munitions de combat terrestre de MBDA FR. Akeron RC serait alors le terme pour les munition rôdeuses, en traduisant en anglais la terminologie "MTO" française. Les X et H servent probablement à désigner la forme de la munition avec un X pour le 4copter et un H, je suppose, en référence à la forme des ailes de la plus grosse munition. KNDS a une approche similaire avec sa gamme MATARIS. Enfin, reste le nombre. Chez KNDS, celui-ci désigne la portée (ou "classe de portée") mais je doute que les munitions présentées par MBDA puissent partir à 50 ou 170km. L'autonomie est une possibilité mais 170min d'autonomie pour une munition rôdeuses apparemment assez légère serait sans précédent. Personnellement, je pense qu'il s'agit plutôt de la masse, multipliée par 10. On aurait alors une Akeron RCX50 de ~5kg et une RCH170 de ~17kg. Cette supposition est renforcée par le fait que la MUTANT XL (ancien nom de la RCH170) avait été annoncée à 16kg. Ça pose cependant la question de ce qu'il se passe avec d'autres projets comme la RD-120 Raijin ou les deux systèmes récemment montré par MBDA IT. Il y a un 4copter de 2kg (donc à priori pas d'overlap de ce côté-là) et une munition à voilure fixe de ~8kg. https://www.edrmagazine.eu/mbda-italia-unveils-two-new-loitering-munitions Modifié le 4 avril par mehari 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 5 avril Share Posté(e) le 5 avril Petit erratum par rapport à ce que j'ai dit sur les Akeron RCxxx, le chiffre est en fait la longueur (approximative) de la munitions en cm. On a un peu plus de détails de la part d'edrmagazine: Akeron RCX50 MTOW à 2× la masse d'un NX70 de Novadem (soit 2kg) Charge creuse de 500g avec effet frag en plus Vitesse de croisière de 15m/s (54km/h) Endurance de 40min Portée de 5km (10km en option) Senseurs TV et LWIR Mode perché disponible (endurance inconnue dans ce mode) Akeron RCH170 MTOW de 18kg Charge creuse simple de 2kg (pas tandem) Vitesse inconnue Endurance de 60min Portée de 50km Senseurs inconnus Récupérable Lancement par catapulte pour l'instant mais prévu pour être lancée par tube (utilise les tubes de l'Akeron LP) Pour l'instant les deux munitions utilisent des Ground Control System (GCS) différents, étant ceux de Novadem et Delair respectivement plutôt qu'un système unifié qui aurait été préférable. Cependant, une convergence n'est pas à exclure. Par ailleurs, MBDA a apparemment travaillé sur une RCH140 avant de se concentrer sur la RCH170 pour Larinae. https://www.edrmagazine.eu/sofins-2025-mbda-france-the-akeron-family-grows-with-two-loitering-munitions 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 6 avril Share Posté(e) le 6 avril A t on une idée de ce que signifierait RCX et RCH ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 6 avril Share Posté(e) le 6 avril Le 06/04/2025 à 05:03, Bechar06 a dit : A t on une idée de ce que signifierait RCX et RCH ? Expand Certainement remote control pour le RC, la version anglaise de Munitions Télé Opéré MTO 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 6 avril Share Posté(e) le 6 avril Le 06/04/2025 à 07:18, clem200 a dit : Certainement remote control pour le RC, la version anglaise de Munitions Télé Opéré MTO Expand RC : ok Le RC H a des ailes repliables ( cf. message & images de Titus K ce dernier mercredi ), alors qu'on aurait pu entredre "Helicopter" le RC X a 4 rotors ( repliables pour le transport ) ... forme de X la croix ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 6 avril Share Posté(e) le 6 avril Le 06/04/2025 à 07:30, Bechar06 a dit : RC : ok Le RC H a des ailes repliables ( cf. message & images de Titus K ce dernier mercredi ), alors qu'on aurait pu entredre "Helicopter" le RC X a 4 rotors ( repliables pour le transport ) ... forme de X la croix ? Expand Le H est pour la vue du dessus du drone dont les 4 ailes et le fuselage forment un H. J'aurais dit que le X signifiait un 4copter mais apparemment, c'est pour toutes les voilures tournantes (même si il y en a qu'une dans la gamme pour l'instant donc ça change rien). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rivelo Posté(e) le 6 avril Share Posté(e) le 6 avril (modifié) Le RCH 170 semble un compétiteur très serieux pour Larinae... Le fait de pouvoir lancer la munition soit par catapulte, soit à terme par ejection du tube directement est assez malin. La liaison radio de Delair est déjà éprouvée. MBDA maitrise son sujet pour les charges anti char. Sur le papier, c'est cohérent ! Curieux de voir la maniabilité et la précision de la MOT dans sa phase de piqué puis d'attaque, notamment comparé aux munitions qui ont des empennages en X. Modifié le 6 avril par Rivelo Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 6 avril Share Posté(e) le 6 avril Le 06/04/2025 à 07:18, clem200 a dit : Certainement remote control pour le RC, la version anglaise de Munitions Télé Opéré MTO Expand La traduction littérale plutôt. La version anglaise serait plutôt "loitering munition" (munition rôdeuse), un terme que je trouve beaucoup plus adapté 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 6 avril Share Posté(e) le 6 avril Le 06/04/2025 à 08:52, Rivelo a dit : Le RCH 170 semble un compétiteur très serieux pour Larinae... Le fait de pouvoir lancer la munition soit par catapulte, soit à terme par ejection du tube directement est assez malin. La liaison radio de Delair est déjà éprouvée. MBDA maitrise son sujet pour les charges anti char. Sur le papier, c'est cohérent ! Curieux de voir la maniabilité et la précision de la MOT dans sa phase de piqué puis d'attaque, notamment comparé aux munitions qui onr des empennages en X. Expand Le lancement par tube ouvre pas mal de portes permettant de caser plein de systèmes prêts au tir sur le dos d'un véhicule, sous les ailes d'un drone ou les pylones d'un hélicoptère, sur un navire, etc. Cependant, le fait que ce soit une charge creuse simple m'inquiète un peu. Il suffirait de mettre de l'ERA sur le dessus du char pour éliminer cette menace. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 6 avril Share Posté(e) le 6 avril Il se passe des choses mais je suis assez inquiet du manque d'activité coté fibre optique, alors qu'en Ukraine les deux cotés y sont passés pour les drones de moins de 20km de portée, pour échapper au brouillage. Et ça implique une masse au décollage plus élevée, donc des moteurs potentiellement différents, bref c'est pas dit que ce soit possible d'upgrader les solutions existantes. Je serais le DGA je constituerait un stock de fibre optique dès maintenant, parce que quand on en aura besoin ce sera trop tard. Et idem pour les charges militaires. Après les dronistes pourront se fournir dedans, et ça éliminerait deux barrières à l'entrée que sont la maitrise des radios anti-brouillées et de la pyrotechnie, qui font que dans les équipes industrielles actuellement il y a forcément soit Thales soit Safran, et soit MBDA soit KNDS. On y gagnerait fortement en compétitivité. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 6 avril Share Posté(e) le 6 avril Le 06/04/2025 à 10:21, hadriel a dit : Je serais le DGA je constituerait un stock de fibre optique dès maintenant, parce que quand on en aura besoin ce sera trop tard. Expand Juste de la fibre ? On en produit des millions de kilomètres en France par an, ça devrait le faire Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 6 avril Share Posté(e) le 6 avril (modifié) Le 06/04/2025 à 10:21, hadriel a dit : Il se passe des choses mais je suis assez inquiet du manque d'activité coté fibre optique, alors qu'en Ukraine les deux cotés y sont passés pour les drones de moins de 20km de portée, pour échapper au brouillage. Et ça implique une masse au décollage plus élevée, donc des moteurs potentiellement différents, bref c'est pas dit que ce soit possible d'upgrader les solutions existantes. Je serais le DGA je constituerait un stock de fibre optique dès maintenant, parce que quand on en aura besoin ce sera trop tard. Et idem pour les charges militaires. Après les dronistes pourront se fournir dedans, et ça éliminerait deux barrières à l'entrée que sont la maitrise des radios anti-brouillées et de la pyrotechnie, qui font que dans les équipes industrielles actuellement il y a forcément soit Thales soit Safran, et soit MBDA soit KNDS. On y gagnerait fortement en compétitivité. Expand Je crois qu'il y a des considérations pratiques dans le besoin exprimé qui font que la fibre optique ne soit pas utilisable pour certains des projets. Dans le cas du RCX50, le mode perché fait que la fibre n'est pas utilisable. C'est un système qui permet à une munition de se poser quelque part et de simplement observer, pendant potentiellement des heures. Dans le cas de la Rotem d'IAI, 30min d'autonomie en vol deviennent 9h d'autonomie en mode perché. Si on doit avoir un cable de fibre optique liant la munition et l'opérateur, ça veut dire que l'opérateur est bloqué sur une position pendant un moment. Dans le cas des munitions lancée par tube potentiellement montés sur véhicule comme la Mataris MT-10, ça voudrait aussi dire que les mouvements du dit véhicule seraient limités lorsqu'une munition est déployée. Par ailleurs, les munitions rôdeuses telles que présentées pour l'instant ont généralement l'air récupérables, ce qui pose la question de savoir si on peut rembobiner les 20km de cable pour pouvoir relancer la munition ou si il faut prévoir des bobines de rechange. Enfin, la vulnérabilité au brouillage, pendant les phases d'attaque, va aussi dépendre des algorithmes présents sur la munition. Si on parle d'un système man-in-the-loop jusqu'à la fin, le brouillage est un problème mais si la munition dispose d'un mode "attack and forget", le brouillage ne va pas faire grande différence. Modifié le 9 avril par mehari 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 6 avril Share Posté(e) le 6 avril Justement ce que disaient les ukrainiens c'est que le mode perché est limité par la consommation de la radio, et que la fibre permet de rallonger ce temps. Après si tu as un algo de détection qui permet de n'allumer la radio que quand il y a quelque chose d'intéressant ça marche aussi. Le 06/04/2025 à 12:49, clem200 a dit : Juste de la fibre ? On en produit des millions de kilomètres en France par an, ça devrait le faire Expand Du coup on en fournit à l'Ukraine? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 6 avril Share Posté(e) le 6 avril Le 06/04/2025 à 15:23, hadriel a dit : Du coup on en fournit à l'Ukraine? Expand Je ne sais pas, mais tu classe ça dans les éléments stratégiques ? J'ai l'impression que la fibre optique ça se trouve très facilement sur le marché mondial Par contre les Russes semblent avoir perdu leur usine https://www.lindependant.fr/2025/04/05/guerre-en-ukraine-situee-a-820-km-de-la-frontiere-ukrainienne-la-seule-usine-de-fibres-optiques-de-russie-detruite-par-une-attaque-de-drone-12617680.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 6 avril Share Posté(e) le 6 avril Le 06/04/2025 à 17:08, clem200 a dit : Je ne sais pas, mais tu classe ça dans les éléments stratégiques ? J'ai l'impression que la fibre optique ça se trouve très facilement sur le marché mondial Expand Les Ukrainiens se fournissent en Chine si j'ai bien suivi, mais faut pas trop compter sur le marché mondial. Déjà si on a les capacités en Europe c'est pas mal, en national encore mieux. Qui produit de la fibre en France? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 6 avril Share Posté(e) le 6 avril Le 06/04/2025 à 17:19, hadriel a dit : Les Ukrainiens se fournissent en Chine si j'ai bien suivi, mais faut pas trop compter sur le marché mondial. Déjà si on a les capacités en Europe c'est pas mal, en national encore mieux. Qui produit de la fibre en France? Expand https://fr.prysmian.com/qui-sommes-nous/prysmian-group-en-france/nos-sites https://www.acome.com/fr/implantations/sites-industriels/acome-romagny 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kamelot Posté(e) le 7 avril Share Posté(e) le 7 avril (modifié) Par TOUTATIS !... Un engin évolutif pour un usage multiple terre, air et mer. https://www.forcesoperations.com/demonstration-et-production-a-lhorizon-pour-la-munition-teleoperee-toutatis/ "L’entrée en production approche pour la munition téléopérée TOUTATIS de Thales, objet en parallèle d’une démonstration majeure au profit des clients potentiel programmée pour fin 2025. Une démonstration de maturité « Nous arrivons en fin de développement de la TOUTATIS Mk 1. Je pense que nous arrivons à un certain niveau de maturité », estime Gilles Labit directeur du département Systèmes de drones militaires au sein du groupe Thales. Les principales performances de cette MTO courte portée sont connues : 45 minutes d’autonomie, une vitesse d’attaque de 150 km/h et un rayon d’action de 10 km. Une version « extended range » est sur les rails, ne manque que la liaison de donnée adéquate pour disposer d’une MTO dont la motorisation est déjà calibrée pour opérer jusqu’à 40 km. Sous son « capot », une tête militaire de la nouvelle gamme « BlueSliver » à choisir selon la mission et la menace. À fragmentation ou à charge creuse, cette charge de 1 kg s’installe de manière « plug and play » en amont du lancement. Après plusieurs centaines de vols, il s’agit désormais de réaliser une démonstration complète englobant tout le panel d’actions tels que « de la maraude, de la désignation et du traitement d’objectif ». Programmé en fin d’année devant un panel d’utilisateurs potentiels, le rendez-vous sera l’aboutissement d’un projet financé sur fonds propres et dévoilé il y a moins de 24 mois. De quoi également démontrer les dernières évolutions, dont une liaison de données chiffrée « très utilisée » et un nez remanié pour optimiser la place des capteurs, gagner en volume interne et affiner un guidage terminal reposant sur les optiques jour/nuit embarquées. Lancer la production en parallèle aux évolutions Surtout, Thales lancera avant la fin de l’année la production d’une petite série de plusieurs dizaines d’exemplaires de cette version Mk 1. Un lot initial que Thales envisage de mettre dans les mains d’armées françaises en plein rattrapage sur le sujet. « L’objectif est de montrer comment nous pouvons travailler avec cette MTO, quel est le concept d’emploi opérationnel. Ce qui n’est pas forcément simple avec des solutions assez neuves, notamment en France ». Derrière les discussions pour déterminer dans quel cadre contractuel inscrire cette démarche, l’industriel réfléchit dès maintenant à la problématique de la production « en très grande série ». « Nous travaillons avec des industriels français sur le sujet », nous explique-t-on. À quand une TOUTATIS Mk 2 ? Plutôt vers 2026-2027. Elle ajoutera plusieurs atouts, dont une brique d’intelligence artificielle visant à améliorer la reconnaissance d’objectif tout en renforçant la capacité à naviguer en déni de GNSS. Hormis l’emport à dos de combattant et le lancement à la main, Thales travaille aussi sur l’intégration sur plateformes terrestres, aériennes et navales. En témoigne ce double lanceur monté sur un 4×4 Grizzly d’Arquus à l’occasion du SOFINS." (Sur 4x4 Grizzly) "« Nous travaillons également sur une intégration dans les paniers à roquettes pour venir équiper les hélicoptères », relève Gilles Labit. Et Thales étend la réflexion à ce point essentiel qu’est l’amélioration de la protection des bâtiments notamment face aux menaces de surface manoeuvrantes et de petite taille. Quant au « drone lanceur de MTO », « il y a aujourd’hui un vrai travail sur la maturité pour lequel nous avançons avec un grand industriel »." Modifié le 7 avril par Kamelot 1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kamelot Posté(e) le 7 avril Share Posté(e) le 7 avril (modifié) Et le drone de Milton pour un autre emploi polyvalent: http://www.paxaquitania.fr/2025/04/sofins-2025-milton-devoile-son-drone.html?m=1 EXTRAITS: "Le droniste bordelais MILTON, racheté et intégré au groupe Etienne Lacroix depuis l'automne 2023, présentait au salon SOFINS la dernier né de sa gamme de drones tactiques, le Sky Watcher. Voulu aussi polyvalent que modulaire, le système prouve que la filière française est enfin en mesure de répondre aux besoins d'un marché bouleversé depuis la guerre en Ukraine.." "Projet dévoilé, mais pas vraiment montré (phase de prototypage) à Eurosatory en juin 2024, le mini-drone Sky Watcher de Milton a été présenté au salon des forces spéciales SOFINS 2025, début avril. Il s'agit du troisième drone tactique pour la PME bordelaise d'une trentaine de salariés -dont 15 ingénieurs- qui a été rachetée en 2023 par le groupe de défense Etienne Lacroix." "Niveau emport justement, c'est sa modularité qui doit faire sa force en termes de charges utiles tactiques : boule optronique (le catalogue est varié), charge ROEM (renseignement d'origine électromagnétique), et le fameux DLC, un dispositif de libération de cartouches capable de délivrer différents types de grenades de 40 ou 56mm, fumigènes, incapacitantes, ou même si besoin, potentiellement létales..." La BITD française commence à développer une game complète, du plus petit au plus gros, avec une concurrence et complémentarité intéressantes Reste à obtenir un carnet de commande conséquent pour équiper nos forces. Modifié le 7 avril par Kamelot 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Kamelot Posté(e) le 7 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 7 avril (modifié) Et MBDA qui n'est pas en reste... https://air-cosmos.com/article/munitions-teleoperees-mbda-en-ordre-de-marche-pour-demarrer-la-production-70111 " Munitions téléopérées : MBDA en ordre de marche pour démarrer la production La production de l'Akeron RCX50 issue du développement Colibri va commencer en fin d'année pour des livraisons en 2026, comme pour l'Akeron RCH170 plus endurante et létale. Le missilier a aussi une troisième carte avec une MTO rapide, la Diamond Shaped, en développement pour un prospect du Moyen-Orient. Munitions téléopérées : MBDA capitalise sur les briques technologiques du missile Akeron Toujours pas de contrat de série dans les munitions téléopérées, mais MBDA affirme s'en rapprocher, en capitalisant sur les briques technologiques issues du missile antichar Akeron, et des développements liés aux appels à projets de l'agence d'innovation de la défense, Colibri et Larinae. Le tout « avec « une maîtrise de l'effet global : "notre vraie valeur ajoutée réside dans la chaîne d'armement et la chaîne de guidage, assure le directeur des programme de MTO. Même après avoir perdu la bataille de la MTO à courte portée en France (gagné par KNDS et Delair), MBDA a poursuivi sur sa lancée et a réalisé un premier tir avec guidage terminal de sa RCX50 (photo) le 7 mars dernier. La performance a été réalisée à DGA Techniques terrestres à Bourges, foudroyant l'intérieur d'un Renault déclassée sans générer de dégâts alentour. RCX50 avec Novadem et RCH170 avec Delair Développé avec Novadem, la RCX50 de 2 kg vole jusqu'à une heure, avec une liaison de données éprouvée jusqu'à 10 km. Elle traite prioritairement les véhicules et blindés légers, avec une gamme de prix de « quelques dizaines de milliers d'euros » explique MBDA. La production doit commencer en décembre, pour des livraisons en 2026. RCX50 avec Novadem Développé avec Novadem, la RCX50 de 2 kg vole jusqu'à une heure, avec une liaison de données éprouvée jusqu'à 10 km. Elle traite prioritairement les véhicules et blindés légers, avec une gamme de prix de « quelques dizaines de milliers d'euros » explique MBDA. La production doit commencer en décembre, pour des livraisons en 2026. RCH170 avec Delair La RCH170 de 18 kg développée avec Delair bénéficie elle aussi d'un traitement d'image issu du missile Akeron, et vise les 70 km de portée (50 km déjà vérifiés) avec une heure d'autonomie. Le premier vol avec guidage terminal est attendu « dans les semaines qui viennent ». C'est plus obscur pour un contrat de série en France, puisque la compétition n'est en fait toujours pas lancée. MBDA assure néanmoins être capable d'entrer en production en 2026. La munition sera capable de fonctionner en meute, avec une coordination possible de drones et de MTO depuis la station-sol, avec « pourquoi pas à l'avenir des communication directe entre le drone et la munition téléopérée, et une coopération avec un missile ». Le lancement pourrait se faire depuis un lanceur multi-engins (mêlant missiles et MTO), mais aussi un lanceur dédié, une rampe, et même un aéronef. Et la Diamond Shaped La Diamond Shaped -aussi connue sous le nom de Raijin; sera plus rapide, de la classe des 300 km/h, pour une masse réduite de 6 kg et une endurance de 40 minutes. Le projet est étudié avec le droniste Fly-R pour une armée du Moyen-Orient, mais là aussi sans contrat de série pour l'heure. MBDA évoque une production locale, sans doute dans le cadre d'une joint venture, avec une capacité à produire dans les deux ans." https://www.edrmagazine.eu/idex-2025-mbda-cooperation-with-a-uae-partner-generates-a-diamond-shaped-loitering-munition Modifié le 7 avril par Kamelot 1 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kamelot Posté(e) le 7 avril Share Posté(e) le 7 avril Complément d'informations sur les deux drones Akeron : https://www.edrmagazine.eu/sofins-2025-mbda-france-the-akeron-family-grows-with-two-loitering-munitions Ainsi que le Toutatis de Thales : https://www.edrmagazine.eu/sofins-2025-thales-unveils-new-details-on-its-toutatis-loitering-munition 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kamelot Posté(e) le 9 avril Share Posté(e) le 9 avril (modifié) (En Francais c'est plus simple) Sujet pouvant se retrouver avec la défense multicouches et les moyens aéro-terrestres... https://www.edrmagazine.eu/sofins-2025-drones-killing-drones-the-asterodyn-hawai-tech-solution Des drones tuant des drones, la solution Asterodyn/Hawai Tec Dans les espaces SOFLAB et SOFTECH, où les start-ups présentaient leurs systèmes, les visiteurs de SOFINS 2025 ont pu découvrir de nombreux développements innovants. Parmi eux, deux entreprises, Asterodyn et Hawai Tech, unissent leurs compétences pour développer un drone dont la mission sera de détruire son homologue. La première exploite son expertise en matière de drones à grande vitesse conçus pour la réalisation de vidéos, les adaptant à ce nouveau rôle grâce à leur vitesse et leur maniabilité optimales, tandis que la seconde fournit le logiciel de planification et d'exécution de la mission. Les drones Asterodyn sont constitués d'un corps central contenant les batteries et l'électronique, et de quatre bras en saillie, disposés en X à 90°, supportant les moteurs et les hélices. Une gamme complète de drones de ce type est disponible. Un système simple permet de les identifier : le premier chiffre, composé d'un ou deux chiffres, correspond au diamètre de l'hélice en pouces, tandis que le second indique le nombre de moteurs, correspondant à celui des hélices. Ainsi, le plus petit, le 54, est équipé d'hélices de 5 pouces et de quatre moteurs, tandis que le plus grand, le 128, est équipé de huit moteurs et du même nombre d'hélices de 12 pouces. La structure est en grande partie en fibre de carbone. Dans ce dernier cas, chaque bras est équipé de deux moteurs, un avant et un arrière, contrarotatifs. EDR On-Line a compris que la vitesse de rotation pouvait être ajustée, générant ainsi un couple permettant de manœuvrer le drone. Une grande maniabilité est essentielle pour suivre un objet volant à des fins vidéo, ainsi que pour intercepter un drone ennemi et l'éliminer d'un tir direct Le 128 est celui sélectionné pour la mission anti-drone ; sa masse au décollage est d'environ 2 kg, son autonomie de 20 km et sa vitesse de pointe de 300 km/h en seulement 1,4 seconde permettent de remporter même les engagements de dernière minute. EDR On-Line a compris que l'approche s'effectue généralement à une vitesse plus faible, généralement autour de 150 km/h, la vitesse maximale étant atteinte lors de la phase d'attaque finale, où la vitesse maximale peut atteindre 400 km/h. Selon la situation, l'attaque peut être menée par l'arrière, le côté ou l'avant. En septembre 2024, une première démonstration a été organisée par Asterodyn, puis en janvier 2025, le 128 a été utilisé comme système de vision à la première personne. L'opérateur était équipé de lunettes de réalité virtuelle pour piloter le drone et visualiser la scène capturée par la caméra embarquée. La prochaine étape sera franchie à l'été 2025, lorsque le drone sera utilisé pour attaquer un adversaire de manière autonome. C'est là qu'intervient Hawai Tech. Lors du SOFINS 2025, il a été possible d'observer sur écran la phase de planification et d'exécution d'une mission de reconnaissance menée par deux drones. Le système permet de replanifier l'opération de manière autonome grâce à des algorithmes d'intelligence artificielle (IA). Ce système permettra également d'optimiser la mission d'attaque au sol dans le rôle antidrone. Le « cerveau » du drone exploitera les informations des capteurs optroniques pour localiser et valider la cible. Un opérateur sera toujours présent pour confirmer la cible et donner le feu vert à l'attaque, puis la suivre et la détruire. Les drones Asterodyn peuvent être lancés depuis un hélicoptère ; fournir une couche défensive autour de la plate-forme volante principale pourrait bien devenir un autre rôle pour ce type de drone, un officier supérieur des forces spéciales françaises ayant déclaré, lors de la cérémonie d'ouverture du SOFINS , qu'à l'avenir les hélicoptères pourraient bien être « escortés » par des systèmes sans pilote peu coûteux, ce qui augmenterait systématiquement la capacité de survie de la plate-forme principale à voilure tournante. Modifié le 9 avril par Kamelot 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kamelot Posté(e) le 9 avril Share Posté(e) le 9 avril (modifié) (En Francais c'est plus simple) SOFINS 2025 – Fly-R détaille son drone R2-120 Raijin, la base de la munition de vol stationnaire MBDA Diamond Shaped https://www.edrmagazine.eu/sofins-2025-fly-r-details-its-r2-120-raijin-uav-the-base-for-the-mbda-diamond-shaped-loitering-munition Présentée pour la première fois à l'IDEX 2025, la munition de vol stationnaire MBDA Diamond Shaped a été développée en partenariat avec Fly-R, l'entreprise réunionnaise spécialisée dans les drones à ailes rhomboïdales. SOFINS a été l'occasion de rencontrer les représentants de l'entreprise et d'obtenir plus de détails sur la cellule utilisée dans ce produit MBDA. Il y a deux ans, lors du salon SOFINS 2023, Fly-R dévoilait ses produits et recevait le premier prix de l'innovation, remis par Mme Florence Parly, ancienne ministre française de la Défense, à M. Rémi Albert, PDG de l'entreprise. « Ce prix a été déterminant pour ouvrir de nombreuses opportunités à notre entreprise », a-t-il déclaré à EDR On-Line, dont le stand présentait fièrement la maquette du R2-120 Raijin, celui utilisé pour développer la nouvelle munition rôdeuse en partenariat avec MBDA. Le fuselage du R2-120 Raijin est de section carrée et équipé d'une aile rhomboïdale repliable brevetée, permettant son lancement depuis un tube. Tous les autres produits Flyr-R, également équipés d'ailes rhomboïdales, sont fixes, ce qui simplifie la phase de conception. La plupart des données étaient déjà présentées dans l' article de SOFINS 2023. Cependant, le PDG de l'entreprise a détaillé un peu plus en détail l'un des éléments clés du R1-120 Raijin : le mécanisme breveté de déploiement des ailes. La cellule est équipée de deux paires de demi-ailes, l'une articulée sur la partie inférieure avant du fuselage et l'autre sur sa partie supérieure arrière. L'aile inférieure se replie vers l'arrière tandis que l'aile supérieure se replie vers l'avant. Le déploiement des ailes suit une séquence spécifique : les ailes inférieures, qui à leur extrémité portent le stabilisateur vertical, se déploient plus tôt, l'extrémité supérieure des ailes engageant les stabilisateurs formant une structure fermée, tandis que l'extrémité supérieure de l'aile s'engageant dans une fente du stabilisateur vertical. « C'est ce qui permet à notre R2-120 Raijin de ne présenter aucun flottement à haute vitesse », a déclaré le PDG à EDR On-Line, ce qui garantit une stabilité de vol maximale, notamment à haute vitesse. La phase la plus critique est la transition, et Fly-R a effectué plusieurs essais en soufflerie de l'ONERA pour surmonter tous les problèmes. Selon Fly-R, aucun autre système de cette catégorie n'offre la même maniabilité à grande vitesse et la même répartition entre vitesse minimale et maximale. « Le R2-120 Raijin est quasiment qualifié », a déclaré Remi Albert à EDR On-Line. Un panneau présentant les autres produits de l'île de la Réunion, tous dotés d'une aile rhomboïdale, le numéro indiquant l'envergure de la cellule, était visible sur le stand Fly-R. Une bonne occasion de comprendre à quel stade de développement se trouvent ces systèmes. Deux cellules plus grandes que le R2-120 Raijin sont également conçues pour l'attaque : le R2-150 et le R2-240. Le premier est propulsé par un moteur électrique, a une masse au décollage de 15 kg, une envergure de 1,5 mètre et est entièrement qualifié. La principale différence avec le R2-120 Raijin réside dans sa voilure fixe, ce qui simplifie considérablement la conception et les essais. Le R2-240 est équipé d'un moteur hybride, a une masse au décollage de 60 kg, une envergure de 2,4 mètres et est actuellement au stade de prototype. Le R2-HSTD, acronyme de High-Speed Target Drone, pèse 90 kg et a une envergure de 2,4 mètres. Il est propulsé par un turboréacteur et peut atteindre Mach 0,65 en vol pendant une heure jusqu'à une portée de 60 km. En tête de liste, on trouve le R2-600, un système hybride rhomboïdal sans pilote de moyenne altitude et longue endurance (MALE) d'une envergure de 6,1 mètres. Il est propulsé par deux moteurs électriques à hélices propulsives situés latéralement à l'arrière du fuselage, la boîte à air supérieure assurant l'admission du moteur servant à recharger les batteries. Sa vitesse de décollage sera de 97 nœuds et il nécessitera une piste de 500 mètres de long pour le décollage et l'atterrissage. Sa vitesse de croisière sera de 145 nœuds pour une autonomie de 25 heures, tandis que sa vitesse maximale sera de 270 nœuds. Sa masse au décollage sera de 1 600 kg, dont 600 kg de charge utile. Actuellement, le R2-600 n'est encore que sur les écrans d'ordinateur, « mais sa conception est à un stade très avancé », conclut M. Remi Albert." (Il me semble bien que MBDA avait, à l'époque, déposé un brevet sur l'aile rhomboïdale pour équiper les bombes stand-off avec un kit... Depuis, la technique est utilisée, comme sur la SDB.) Modifié le 9 avril par Kamelot 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kamelot Posté(e) le 9 avril Share Posté(e) le 9 avril De la MTO AP/AV au système de systèmes... Du "SCAF" pour aéro-terrestre ! https://www.forcesoperations.com/chez-mbda-une-famille-akeron-elargie-aux-munitions-teleoperees/ Extraits : "la MTO deviendra à terme un élément d’un scénario complexe visant, par exemple, à saturer la défense sol-air adverse. Qu’importe sa taille, la meute sera hétérogène pour MBDA. Selon la mission et l’adversaire, elle sera composée de MTO armées ou inertes, de leurres, de drones de guerre électronique, de relais de transmission, etc. L’intelligence artificielle y aura un rôle à jouer pour garantir la meilleure coordination mais aussi pour faire de la détection-reconnaissance-identification (DRI) automatique, des briques pour lesquelles MBDA pourra miser sur sa start-up NEODE Systems créée en 2024." "Si l’Akeron RCX 50 n’a pas été retenue pour l’appel d’offres « MTO CP » lancé l’an dernier par la Direction générale de l’armement, « nous avons décidé au dernier trimestre 2024 de faire un gros effort de financement pour finir le développement ». Ce jalon sera atteint d’ici la fin de l’année, moment également choisi pour préparer l’entrée en production. Des premières livraisons seront envisageables en 2026. Après les tests, la RCH 170 devrait à son tour entrer en production l’an prochain. MBDA a d’emblée pris en compte la question de la masse en s’appuyant sur l’intégration la plus simple possible des différents composants. Une démarche engagée dès Colibri et Larinae et facilitée par la récupération d’un maximum de briques disponibles en interne, à l’exemple du calculateur et des charges hérités des missiles Akeron." "À l’autre bout du spectre, le sujet des MTO longue portée « bouge beaucoup depuis janvier ». L’émission d’une demande d’information est désormais pressentie par la filière industrielle, cette fois pour des munitions capables d’atteindre une cible à plusieurs centaines de km." Les feux dans la grande profondeur ne sont pas réservés qu'aux moyens classiques de l'Artillerie (roquette guidée, missile pseudo-balistique, MdCT, RC...), les drones s'y ajouteront avec des temps d'action et des tactiques différents. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kamelot Posté(e) le 10 avril Share Posté(e) le 10 avril (modifié) Vers des drones porteurs de bombes planantes ? Ce concept peut se retrouver avec d'autres vecteurs comme les RC et autres engins "cargos"... https://www.edrmagazine.eu/sofins-2025-hitting-precisely-at-50-km-with-a-50kg-ordnance-and-at-low-cost-the-igb-50-stealth-glide-bomb-by-the-french-german-research-institute-of-saint-louis SOFINS 2025 – Frapper précisément à 50 km avec une munition de 50 kg et à faible coût : la bombe planante furtive IGB 50 de l'Institut de recherche franco-allemand de Saint-Louis Effectuer une frappe de précision à 50 km de portée est généralement l'affaire de roquettes d'artillerie guidées ou d'obus d'artillerie de 155 mm spécifiquement guidés. Si leurs capacités de frappe de précision ont un coût considérable, elles ne permettent pas de traquer des cibles en mouvement. L'Institut de recherche franco-allemand de Saint-Louis (ISL) a développé une bombe planante répondant à ce besoin, notamment pour l'armement des drones. Grâce à l'altitude de vol de la plateforme et au taux de plané de la bombe, il est possible de larguer l'engin létal à distance sans avoir à le lancer à grande vitesse et avec des accélérations extrêmement élevées depuis le tube du canon. Exploitant ce concept, ISL a développé l'IGB 50 (ISL Glide Bomb), 50 étant la masse de l'arme en kilogrammes. L'objectif était d'obtenir sur une cible un effet létal similaire à celui d'un obus d'artillerie de 155 mm dans un CEP très réduit, inférieur à 1 mètre. Pour les scientifiques et ingénieurs de l'ISL impliqués dans le développement de l'IGB 50, le coût du système, une fois produit, devrait être comparable à celui d'un obus d'artillerie assisté par roquette et muni d'une fusée à correction de trajectoire. L'IGB 50 possède un fuselage aérodynamique avec des ailes en flèche dépliables et un empennage cruciforme. Sa forme, en matériau composite, permet non seulement une finesse supérieure à 5:1, mais aussi une réduction de la surface radar vue de dessous et de face. Outre sa grande autonomie et sa furtivité, l'IGB 50 atteint rapidement sa cible, atteignant des vitesses allant jusqu'à Mach 0,5. Le connecteur situé sur le dessus du fuselage permet à la bombe planante de recevoir les données de la grille cible de la plateforme porteuse, qui peut facilement être un drone tactique d'une capacité de charge utile de 50 à 60 kg, compte tenu de la masse de l'armement. La navigation initiale s'effectue selon le guidage GNSS ; pour accroître la résistance au brouillage et à la mystification, ISL a adopté une antenne à diagramme de rayonnement contrôlé (CRPA) spécialement développée. Celle-ci s'adapte dynamiquement aux signaux de brouillage ou de mystification en formant des points nuls dans la direction de l'interférence, limitant ainsi les effets néfastes des systèmes de navigation ennemis au sol. Une plateforme inertielle fait bien sûr partie du système de navigation et remplace les entrées GNSS en cas d'indisponibilité de celles-ci. ISL a également intégré une intelligence artificielle (IA) embarquée. Le guidage terminal est basé sur des images, un capteur optique étant visible à l'avant. EDR On-Line a compris que les algorithmes d'IA intégrés au logiciel de guidage terminal permettent à l'IGB 50 de trouver sa cible même si elle s'est éloignée de ses coordonnées d'origine ou effectue des manœuvres d'évitement. Les actionneurs de queue cruciformes ne servent pas seulement à diriger la bombe vers sa cible ; l'IGB 50 peut également être chargé d'attaquer la cible depuis n'importe quelle direction préférée, en évitant les obstacles qui l'entourent, l'angle d'attaque étant également variable, de l'attaque latérale à l'attaque supérieure, cette dernière option étant visible dans la vidéo suivante. EDR On-Line a appris qu'ISL travaillait avec une entreprise européenne sur l'industrialisation d'une version encore plus petite de la bombe planante. Les travaux sur le projet IGB 50 se poursuivent chez ISL, avec pour objectif d'ajouter des capacités supplémentaires, telles que l'engagement de cibles à un moment précis et l'attaque en essaim. Modifié le 10 avril par Kamelot 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) le 10 avril Share Posté(e) le 10 avril @Patrick nous avait déjà fait part de ce projet je crois Clairon 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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