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Pakistan et ses voisins


Messages recommandés

  • 2 weeks later...

http://www.slate.fr/story/5665/pakistan-islamisation

"La comparaison est éclairante: sur la première photo une dizaine de jeunes filles, toutes les cheveux au vent rient sur un balcon de l'université Quaid-e-Azam à Islamabad; sur la deuxième une dizaine de jeunes filles toutes la tête couverte certaines totalement voilées assistent à un cours dans cette même université. La première photo date de 1985, la seconde de 2008.

L'Islamisation du Pakistan ne date pas d'aujourd'hui mais celle-ci s'accélère d'autant plus rapidement ces dernières années que l'Etat ne fait rien pour s'y opposer. Quand à Swat en 2007, les talibans juste arrivés ont commencé à menacer les écoles de filles, l'administration de l'éducation a enjoint les directeurs d'établissement d'obliger professeurs et élèves à partir de 9 ans à porter la burqa, vêtement qui recouvre le corps de la tête aux pieds. Quand en 2005, les islamistes ont dénoncé l'éventuel tenu d'un marathon mixte à Lahore, le gouvernement du général Pervez Musharraf a décrété celui-ci «illégal». On pourrait multiplier les exemples comme l'interdiction par le même président Musharraf de Basant, un très populaire festival de cerfs-volants tenu depuis des lustres à Lahore mais qui était jugé contraire à l'Islam par les extrémistes.

L'islamisation du Pakistan, pays créé en 1947 comme refuge pour les musulmans du Sous Continent s'est fait progressivement. Les mollahs qui s'étaient opposés à la création du pays ont très vite récupéré la situation et comme l'écrit la chercheuse Nazish Brohi, «le Jamaat-e-Islami à travers une propagande massive a transformé radicalement dès les premières années l'idéologie du Pakistan : de «terre pour les musulmans» le pays est devenu une «terre pour l'Islam»».

Les dirigeants successifs du pays ont ensuite tous utilisé la religion comme instrument de légitimité ou pour asseoir leur pouvoir. C'est le « libéral » Zulfiqar Ali Bhutto qui pour se gagner les faveurs des mollahs a par exemple interdit l'alcool, déclaré les Ahmadis (une secte de l'Islam) comme non musulmans ouvrant la voie à de graves discriminations qui durent jusqu'à aujourd'hui. La dictature du général Zia-ul-Haq (1977-1988) parallèle au Jihad (guerre sainte) anti-soviétique en Afghanistan, a été, notamment grâce à l'argent des Etats-Unis et de l'Arabie Saoudite, un âge d'or pour les religieux. «Zia a banni la construction de nouvelles universités créant à la place de larges madrassa (écoles coraniques). Il a donné à celles-ci de l'argent, des campus et finalement il a mis des fusils entre leurs mains» affirme I. E. Rehman, activiste respecté des droits de l'homme.

La très «occidentalisée» Benazir Bhutto a elle aussi lors de ses deux passages à la tête du gouvernement cédée aux mollahs, refusant par exemple de serrer la main de tout dignitaire étranger en public et retirant sa décision d'auditionner les finances des madrassa. C'est son gouvernement qui a présidé à la naissance des talibans afghans en 1994. Son successeur Nawaz Sharif a tenté d'imposer la charia dans le pays pour redorer son blason peu avant son renversement par le général Musharraf. Celui-ci comme ses prédécesseurs a fait la part belle aux partis religieux, dans le souci d'écarter les partis traditionnels. Sous les différents dictateurs militaires qui ont gouverné le pays la moitié de son existence les mosquées ont souvent été le seul lieu de rassemblement possible donnant ainsi aux mollahs une audience qu'ils n'avaient pas naturellement.

«Dix ans de promotion de la religion par Zia ont mis celle-ci à la mode» affirme à Lahore Samina Rehman, directrice d'une école huppée de la ville. «Dans les réunions, la religion est le sujet de toute les conversations» dit-elle. « L'Etat a poussé la religion dans tous les aspects de notre existence collective et individuelle, alors les politiciens utilisent cette carte » renchérit Pervez Hoodhboy, professeur d'Université. La religion a envahi l'espace mais aujourd'hui les extrémistes en profitent pour tenter d'imposer leurs édits qu'il s'agisse de menacer les écoles mixtes, les femmes qui ne se couvrent pas la tête, les hommes  qui s'habillent à l'occidental, les musiciens ou gens de théâtre. Le visage du Pakistan a changé ces dix dernières années et beaucoup parmi les classes aisées reconnaissent se montrer plus prudents dans leur façon de vivre ou de se comporter en public pour ne pas risquer de heurter les sentiments religieux des uns et des autres.

Cette islamisation rampante s'accélère grandement car le comportement violent des talibans a créé un sentiment de peur dans la population. A Lahore, la capitale du Pendjab, une crainte diffuse occupe les esprits. Les nombreuses rumeurs sur la présence d'extrémistes sur les marchés pour contrôler la conduite des femmes fait que beaucoup de celles-ci préfèrent rester chez elle. «Je ne donne pas de consignes d'habillement à mes étudiantes mais je les préviens qu'elles peuvent avoir des ennuis à l'extérieur du collège si elles ne sont pas «correctement» couvertes» affirme un proviseur. Deux écoles de Lahore ont récemment interdit à leurs élèves le port du jean et des T-shirts.

En l'absence de toute réaction des autorités, la population même si elle le voulait, n'ose pas s'opposer. «Si l'état capitule, les gens acceptent» affirme I.E. Rehman. « Les gens accepteront les talibans par peur et aussi parce qu'ils réalisent qu'ils n'ont rien à attendre du gouvernement » dit-il encore. La démission et l'incurie de l'Etat font le lit des extrémistes qui eux ont un objectif et sont prêts à tout pour y arriver. La charia (loi islamique) que veulent instaurer les talibans dans tout le pays est vue par l'immense majorité de la population défavorisée comme un moyen de mettre fin à la corruption et d'obtenir un peu de justice.

Pronostiquant la plus probable situation du Pakistan dans les cinq ans, Pervez Hoodbhoy affirme : «La plus grande partie des province du Nord Ouest, du Baloutchistan et des  zones tribales seront comme maintenant aux mains des talibans. Le reste du pays vivra de plus en plus sous le mode voulu par les talibans. Nous aurons une «talibanisation» sans les talibans » dit-il." 

Un rappel pour ne pas croire que l'intervention de l'armée dans la vallée de swat va changer quelque chose...

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Un rappel pour ne pas croire que l'intervention de l'armée dans la vallée de swat va changer quelque chose...

Je partage cette opinion, il faudra traiter un jour le cancer pakistanais, le plus tôt sera le mieux si l'OTAN veut vaincre en afghanistan, je ne vois pas d'autres moyens que de faire admettre à l'état pakistanais que l'OTAN traque le taleb y compris sur son territoire, et que l'ISI doit être purgé de ses élements corrompus. Instaurer une pax romana avec le voisin indien, bref donner assez des gages aux paki pour nous éviter dans 5 ou 10 années de voir des taliban paradés à ISLAMBAD. Sans parler de la question nucléaire.

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Encore un attentat, cette fois à Lahore. Des kamikazes ont foncé sur un commissariat avec un fourgon de Police bourré d'explosifs. 200 personnes à l'intérieur, plus de 90 blessés et pour les morts on ne sait pas. Ils en ont retrouvé une dizaine mais ils commencent juste à pelleter dans les décombres. Lahore est située à l'est du Pakistan, près de la frontière Indienne. La Police aurait arrêté un suspect.

Le basculement total du Pakistan dans l'Islamisme Radical est-il inéluctable ? Ils ont des missiles de dernière génération. Je ne pense pas qu'ils enverraient des Shaheen III sur Israël mais je pense que les premiers à prendre seront les Indiens. Que faire des missiles si les Islamistes radicaux prennent le contrôle total ?

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le problème, c'est que ça risque de s'étendre à la Chine à côté un conflit indo-pakistanais

j'ai lu par ailleurs que la doctrine nucléaire pakistanaise était basée sur l'attaque en première frappe en cas de danger.........   

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le problème, c'est que ça risque de s'étendre à la Chine à côté un conflit indo-pakistanais

j'ai lu par ailleurs que la doctrine nucléaire pakistanaise était basée sur l'attaque en première frappe en cas de danger.........   

J'ai entendu parler d'une doctrine nommée "Shaheed" (ça veut dire martyr en arabe, original! :lol:) qui serait la même chose que l'option Samson israélienne.

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j'ai lu par ailleurs que la doctrine nucléaire pakistanaise était basée sur l'attaque en première frappe en cas de danger.........

en fait l'Inde et le Pakistan ont tout deux declaré une non-utilisation en première frappe par voie officielle il y'a quelques années

cela dis les plans etant remis à jour, une chute du gouvernement Pakistanais et une saisie de l'arsenal nucléaire par des extremistes doit faire parti d'un alinéa type situation d'exception pour les militaires indiens

en plus leur analyses montrent qu'ils pourraient encaisser un echange avec le Pakistan en raison de leur volume de population et leur nombre de militaires (selon eux)

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en fait l'Inde et le Pakistan ont tout deux declaré une non-utilisation en première frappe par voie officielle il y'a quelques années

cela dis les plans etant remis à jour, une chute du gouvernement Pakistanais et une saisie de l'arsenal nucléaire par des extremistes doit faire parti d'un alinéa type situation d'exception pour les militaires indiens

en plus leur analyses montrent qu'ils pourraient encaisser un echange avec le Pakistan en raison de leur volume de population et leur nombre de militaires (selon eux)

Bjr,

Recemment (l'an dernier me semble t-il), les USA prétendait avoir un plan en cas d'accès au pouvoir d'islamistes extremistes pakistanais, pour "sauvegarder" l'arsenal nucléaire. Par ailleurs, un journal arabe (al qods al aarabi) faisait état d'un deal pakistano-saoudien en cas de menace du pouvoir : le transfert de l'arsenal en lieu sûre en arabie. Ne pas omettre que se sont les saoudiens qui ont financé le programme nucléaire saoudien. Recemment le journaliste Eric Laurent, faisait etat d'une nucléarisation de l'arabie saoudite !!! (contre le financement du programme Paki, il aurait réçus quelques ogives ! il appuyait sa thèse par l'acquisition saoudienne de missile moyenne portée chinois, alors qu'il bénéficie déjà du parapluie US....

PGM

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Bjr,

Recemment (l'an dernier me semble t-il), les USA prétendait avoir un plan en cas d'accès au pouvoir d'islamistes extremistes pakistanais, pour "sauvegarder" l'arsenal nucléaire. Par ailleurs, un journal arabe (al qods al aarabi) faisait état d'un deal pakistano-saoudien en cas de menace du pouvoir : le transfert de l'arsenal en lieu sûre en arabie. Ne pas omettre que se sont les saoudiens qui ont financé le programme nucléaire saoudien. Recemment le journaliste Eric Laurent, faisait etat d'une nucléarisation de l'arabie saoudite !!! (contre le financement du programme Paki, il aurait réçus quelques ogives ! il appuyait sa thèse par l'acquisition saoudienne de missile moyenne portée chinois, alors qu'il bénéficie déjà du parapluie US....

PGM

Non, les missiles chinois longue portée vient d'être démonté, ils ont acquis des Haft-IV Pakistanais...

Oui, l'Arabie saoudite bénéficie du parapluie Us et pakistanais...

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http://www.opex360.com/2009/05/29/vague-dattentats-au-pakistan/

Depuis près d’un mois, 15.000 soldats de l’armée pakistanaise ont entrepris une vaste offensive contre les taliban dans la vallée de Swat, après l’avancée de ces derniers jusqu’à une centaine de kilomètres d’Islamabad. Des combats importants ont eu lieu dans la ville de Mingora, où les forces gouvernementales ont traqué maison par maison les combattants islamistes qui auraient pu s’y trouver.

Selon les bilans fournis par les militaires, 1.200 taliban auraient été tués au cours de l’opération. Les pertes de l’armée pakistanaise s’élèveraient quant à elle 80 hommes. Pourtant, la situation n’est pas encore stabilisée. Des coups de feu auraient  encore été récemment entendus  à Mingora, ville vidée de ses habitants et, ce 29 mai, la prise d’un bastion islamiste par les forces pakistanaises dans le district de Swat aurait fait 28 tués.

Par ailleurs, les combats auraient fait fuir de la région près de 2,4 millions de civils et les forces gouvernementales, peu au fait de la guerre contre-insurrectionnelle, ne font pas dans le détail quand il s’agit de bombarder un objectif.

Avant l’offensive de l’armée pakistanaise, il était estimé qu’entre 4.000 et 5.000 combattants taliban se trouvaient dans la vallée de Swat. Leur chef, le mollah Fazlullah, leur a ordonné, le 25 mai, “de cesser toute résistance à Mingora et ses environs pour soulager les habitants et éviter des pertes parmi les civils” tout en promettant de mener ailleurs la “guerre sainte”.

Les taliban pakistanais préférent en effet mener la bataille là où ils sont le plus à l’aise, c’est à dire sur le terrain du terrorisme. Depuis maintenant près de deux ans, les attentats qui leur ont été attribués ont fait plus de 1.900 morts.

Ainsi, la ville de Peshawar, dans le nord-ouest du pays, a été le centre de plusieurs attaques islamistes, le 28 mai au soir. Deux motos piégées ont explosé simultanément sur deux marchés de la cité, faisant 8 morts et une centaine de blessés.

Après ce double attentat, des accrochages à l’arme automatique ont opposés dans des ruelles, pendant plusieurs heures, les forces de l’ordre à des combattants islamistes. Deux d’entre eux ont été tués et deux autres faits prisonniers.

Pendant ce temps, deux policiers ont perdu la vie et 8 personnes ont été blessées dans l’explosion d’une voiture piégée conduite par un kamikaze. L’attaque visait un poste de contrôle routier situé à la périphérie de la ville.

A Dera Ismaïl Khan, à 300 km de là, un autre membre des forces de l’ordre ainsi qu’un civil ont été tué par une bombe cachée dans un véhicule à trois roues, à proximité d’un barrage routier.

Enfin, le Mouvement des Talibans du Pakistan (TTP), du chef tribal Baïtullah Mehsud, a revendiqué un attentat suicide commis la veille “en représailles à l’offensive de Swat”, à Lahore, une mégalopole de 10 millions d’habitants.

Cette fois, ce sont les bureaux de l’Inter-Service Intelligence (ISI), le puissant service de renseignement pakistanais qui ont été visé, ainsi que des locaux de la police.

L’attentat a été commis par des hommes armées qui ont fait exploser une voiture piégée non loin des bâtiments de l’ISI et de la police. Au moins 24 personnes ont été tuées et 300 autres blessées. “Nous avons atteint la cible que nous visions depuis longtemps” a déclaré Hakimukkah Mehsud, un commandant taliban.

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http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2009/05/30/l-armee-pakistanaise-progresse-dans-la-vallee-de-swat_1200172_3216.html

L'armée pakistanaise progresse dans la vallée de Swat

L'armée pakistanaise affirme avoir repris le contrôle de Mingora, la plus grande ville de la vallée de Swat, où une vaste offensive contre les talibans a été lancée il y a près d'un mois. "Mingora est presque sécurisée. Nous rencontrons quelques résistances dans la périphérie", a assuré le général Athar Abbas, porte-parole de l'armée, cité par plusieurs agences de presse. "La bataille de Mingora est terminée", a-t-il ensuite conclut.

La reprise de Mingora pourrait laisser espérer un retour rapide d'une partie des quelque deux millions de personnes qui ont fui les violents combats dans la région. Avant d'avoir repris Mingora, l'armée pakistanaise avait largué des tracts aux alentours de la ville demandant à la population de quitter la zone en prévision des combats.

La ville comptait environ 300 000 habitants jusqu'à ce que les taliban l'occupent début mai, lorsque l'armée a lancé sa contre-offensive. Les insurgés avaient quitté leur bastion de Swat pour prendre le contrôle de la vallée de Buner, située à une centaine de kilomètres à peine de la capitale Islamabad.

Selon l'armée, plus de 1 200 insurgés ont été tués et 42 capturés depuis le début des combats, contre 90 soldats tués et 60 blessés. Elle n'évoque jamais de perte civile, se contentant de dire qu'elle fait tout pour les minimiser, mais qu'elles sont parfois "inévitables". L'offensive militaire s'est accompagné d'une crise humanitaire majeure, près de 2,4 million de personnes ayant déjà fui les zones de combats depuis le 2 mai, selon l'ONU.

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Il serait intéressant d'évaluer si les opérations de l'armée pakistanaise dans cette région ont par ricochet réduit l'activité des taliban sur l'afghanistan, même si les régions ne se jouxtent pas forcément. Les taliban auraient-ils transférés des forces pour soutenir le front de la vallée de SWAT?

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Il serait intéressant d'évaluer si les opérations de l'armée pakistanaise dans cette région ont par ricochet réduit l'activité des taliban sur l'afghanistan, même si les régions ne se jouxtent pas forcément. Les taliban auraient-ils transférés des forces pour soutenir le front de la vallée de SWAT?

Pas sur que les "taliban" soient assez bete pour renforcer des troupes destinées a se faire étriller. L'armée pakistanaise n'y est pas allée par quatre chemin version appui. Apres il est pas évident que les groupes taliban du Swat soit tres influent dans les groupe qui agissent en afghanistan, meme s'il se couvre les uns les autres.

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Pas sur que les "taliban" soient assez bete pour renforcer des troupes destinées a se faire étriller.

=), là tu sous-tendrai que les taliban sont plus peinards en afghanistan à se battre contre l'OTAN que contre l'armée paki, mais tu fais peut etre allusion aussi aux "rules of engagement" qui doivent surement modifier la nature des combats, sur que l'armée paki doit pas s'embarasserde ce genre de protocole. Aprés si l'armée paki réussit là ou l'OTAN échoue, c'est le camouflet.

Apres il est pas évident que les groupes taliban du Swat soit tres influent dans les groupe qui agissent en afghanistan, meme s'il se couvre les uns les autres.

C'est justement ce qui est intéressant, dans quelle mesure les groupes sont coordonnés dans leurs actions, dans un partage de la logistique, y a t-il une stratégie globale des chefs taliban qui ferait qu'ils se viennent en aide ou pas.
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http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/asiepacifique/20090531.FAP5227/pakistan_une_cinquantaine_de_talibans_tues_dans_des_com.html

Une cinquantaine de talibans ont été tués dans des affrontements entre l'armée pakistanaise et les insurgés dans le Sud Waziristan, région tribale à la frontière avec l'Afghanistan, selon des responsables des renseignements.

Deux soldats ont également été tués et 23 autres blessés dans ces combats qui se déroulent dans plusieurs zones de la région depuis samedi soir, précisait-on de mêmes sources.

Les combats se sont intensifiés au cours des derniers jours dans le Sud Waziristan, bastion du chef des talibans pakistanais Baitullah Mehsud, dans le cadre de l'offensive menée par l'armée pakistanaise contre les extrémistes dans la vallée de Swat voisine.

L'armée pakistanaise a annoncé samedi avoir repris aux talibans le contrôle de Mingora, la principale ville de la vallée de Swat. L'armée pakistanaise a lancé il y a un mois une grande offensive pour repousser l'avancée des talibans dans le nord-ouest du pays, dans les régions frontalières avec l'Afghanistan.

Le secrétaire pakistanais à la Défense, le général Syed Athar Ali, a déclaré dimanche que les opérations dans la vallée de Swat "sont un succès pratiquement complet". "Il reste seulement 5 à 10% du travail à faire, et la région sera sécurisée dans les deux ou trois jours", a-t-il déclaré au forum de la défense et de la sécurité de Singapour.

L'offensive lancée il y a plus d'un mois un mois a fait environ trois millions de déplacés, a précisé le général Ali. Il a indiqué qu'environ 4.000 militants avaient été tués, 2.000 blessés et 4.050 capturés dans la vallée de Swat depuis la fin avril, tandis qu'entre 400 et 500 soldats ont été tués ou blessés.

Ces chiffres sont largement supérieurs à ceux communiqués samedi par le porte-parole de l'armée, le général Athar Abbas, qui avait fait état de 1.217 talibans tués et 79 arrêtés à Swat, pour 81 soldats tués.

Les journalistes n'ont qu'un accès limité à la zone des combats, rendant difficile toute évaluation indépendante des victimes. AP

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Il sera intéressant de suivre jusqu'ou l'armée paki va essayer de repousser les taliban, pour quoi s'arrêter en si bon chemin? En espérant qu'ils ne tombent pas dans les vieux travers de cessez le feu et compromis douteux.

Il ya aussi le chiffre des 4000 prisonniers, ca me rappelle l'opération anaconda, ou l'alliance du nord avait du faire face à pléthore de reddition, avec des anecdotes douteuses sur des taliban entassés dans des conteners mitraillés puis enterrés, DOSTOM avait fait parler de lui à l'époque, avec la révolte de mazar e sharif :

http://www.grands-reporters.com/Massacre-a-la-citadelle.html

Révolte dans une prison ou des conteners d'armes (genre de vieilles PPSH41 rouillées) avaient été negligemment abandonnées au milieu des prisonniers, délicate la question des prisonniers surtout là-bas.

D'ailleurs DOSTOM que devient-il?

Comme quoi également la résistance morale des taliban au combat n'est pas si forte quand la pression est maintenue sur la durée, on devrait s'en souvenir.

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Comme quoi également la résistance morale des taliban au combat n'est pas si forte quand la pression est maintenue sur la durée, on devrait s'en souvenir.

gibbs

s'est vrai que l'on a put observer se phénoméne lors de  l'intervention d'une MAU des US marines en 2008 dans la province de helmand ,une zone fortement occupé et fortifié  par les talibans .

avec la pression ,ceux-ci se sont fait laminé en 35 jours et 196 engagements pour seulement la perte d'un homme et de 9 blessés chez les marines .

le probléme ,s'est les capacités à se maintenir (avec des forces locales ) dans la durée .

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http://www.longwarjournal.org/archives/2009/05/taliban_attack_param.php

Fighting has broken out in South Waziristan after the Taliban attacked a paramilitary camp and outposts in the lawless tribal agency.

The clashes broke out after a Taliban force attacked a camp and checkpoints run by the paramilitary Frontier Corps in the town of Spinkai Raghzai. Reports of casualties range from 25 to 50 Taliban, and seven Frontier Corps were killed in the fighting.

The military reported in a press release that 15 Taliban fighters and three troops were killed in the attack on the encampment. "The attack was repulsed successfully, inflicting heavy casualties on militants," the military said.

Unnamed intelligence sources said 40 Taliban fighters were killed during the battle. "Militants came in force and attacked a paramilitary camp and fighting lasted for eight hours," an official told Reuters. "At least 40 militants were killed while four soldiers died."

Ten more Taliban fighters and four more soldiers, including an officer, were killed after a military convoy was ambushed in the region, the Pakistan military reported.

Spinkai is located in the tribal regions run by Baitullah Mehsud, the leader of the Pakistani Taliban movement. Qari Hussain Mehsud, Baitullah’s deputy and cousin, runs suicide training camps for children in Spinkai. The military destroyed one of these camps during a brief operation in January 2008 but Qari reopened the camp months later.

A new front?

Pakistani officials are saying an operation has been launched against the Taliban in South Waziristan, but initial reports indicate the military is reacting to the Taliban attacks.

Rumors of an operation in South Waziristan took hold after President Asif Ali Zardari said the military was prepared to attack Baitullah's forces in South Waziristan during a visit to the US in mid-May. Zardari later claimed he was misquoted and said no operation was on the horizon.

The Taliban responded to Zardari's threat by demanding that the military withdraw from outposts in Wana, Tanai, and Shakai, and vacate the brigade headquarters in Zari Noor. The Taliban also demanded the military stop establishing checkpoints along the roads, minimize military traffic, and end the Predator strikes targeting Taliban and al Qaeda leaders. The Taliban gave the military until May 25 to respond "or face consequences," according to Dawn.

The report of a planned invasion of Waziristan sparked panic among the local tribesmen. Thousands of people left their homes in regions of South Waziristan that are known to be strongholds run by Baitullah. A tribal jirga also opened negotiations with both the Taliban and the South Waziristan political administration in an effort to ease the tensions.

Baitullah has ordered his fighters to prepare for a Pakistani Army military offensive by mining the region in an effort to halt the movement of military forces into the region. He reportedly ordered Asmatullah Muawiya and Qari Zafar to lead the effort.

zafar.jpg

Qari Mohammad Zafar, a leader of the Laskhar-e-Jhangvi who is thought to be behind the Marriott bombings. Photo from AKI

Qari Zafar (or Qari Mohammad Zafar) is a leader of the Laskhar-e-Jhangvi who is suspected of being one of the operational commanders behind the deadly September 2008 bombing of the Islamabad Marriott. The attack killed more than 50 Pakistanis and foreigners and wounded more than 270, and heavily damaged the hotel [see LWJ report, Al Qaeda-linked suspects emerge in Islamabad Marriott attacks]. Laskhar-e-Jhangvi, Jaish-e-Mohammed, and other Punjabi and Kashmiri terror groups have established bases in Waziristan and have closely aligned with the Taliban and al Qaeda.

The military has conducted several attacks against the Taliban since the fighting broke out in Swat, Dir, Buner, and Shangla in later April. The attacks have been defensive in nature; the military has been responding to Taliban attacks on convoys and suicide strikes on military outposts and personnel.

The Taliban recently raised the stakes by taking credit for the deadly military and suicide assault on a police and an intelligence headquarters in the eastern city of Lahore. Twenty-three people, including police and officials from the Inter-Service Intelligence agency, were killed after an assault team opened fire on security personnel and stormed the ISI headquarters, while a truck was detonated in front of the police headquarters, leveling the building.

Hakeemullah Mehsud, Baitullah's other senior deputy, claimed credit for the assault and vowed the Taliban would strike in Pakistan's major cities. "Residents should leave the cities of Islamabad, Rawalpindi, Lahore, and Multan," he said, warning that government institutions will be targeted.

Background on recent fighting in North and South Waziristan

The Pakistani military has avoided targeting the Taliban in North and South Waziristan after suffering a string of humiliating defeats there between 2004 and 2008. The most recent operations in Waziristan resulted in peace agreements that have ceded control of the region to the Taliban.

The last time the Pakistani military took on the Taliban in North Waziristan was in October 2007. The Pakistani military and the Taliban fought pitched battles after the military launched artillery barrages and helicopter and attack aircraft assaults against Taliban-controlled villages in North Waziristan.

The Taliban responded by setting up complex ambushes, including surface-to-air missile traps, a senior US military intelligence official told The Long War Journal. Several Pakistani Army helicopters were said to have been shot down during the fighting. The Pakistani military claimed that 120 Taliban and 45 soldiers were killed in the fighting, but independent reports put the number of soldiers killed much higher.

At the end of October 2007, the government pushed for a peace deal and the fighting waned. The Taliban, led by the Haqqani Family and Hafiz Gul Bahadar, remained entrenched in the region. In February 2008, an official peace agreement was signed.

The last major operation against the Taliban in South Waziristan took place in late January 2008. The military launched an offensive with the declared aim of dislodging Baitullah Mehsud's forces from entrenched positions. Prior to the military’s offensive, the Taliban overran two military forts and conducted numerous attacks against Pakistani forces. More than a dozen of Pakistan’s elite counterterrorism commandos were killed in a single engagement.

The military claimed to have ejected the Taliban from strongholds in Kotkai and Jandola, and said it killed Qari Hussain.

Hussain later mocked the government during a press conference in May 2008. Just 11 days after the fighting in South Waziristan had begun, the military sued for peace. The Taliban retook control of Jandola four months later, after murdering dozens from a rival tribe while the military looked on. The military has since abandoned several forts in South Waziristan and has kept activity there to a minimum.

Taliban forces belonging to Baitullah, Mullah Nazir, Hafiz Gul Bahadar, and the Haqqanis, led by Siraj, have only grown stronger since defeating the Pakistani military during engagements in 2007 and 2008. Tens of thousands of fighters are under the collective command of the leaders. And a recent alliance between three of these commanders has unified the Waziristan Taliban.

Earlier this year, Baitullah, Nazir, and Bahadar put aside tribal differences and created the Council of United Mujahideen. The Taliban leaders "united according to the wishes of Mujahideen leaders like Mullah Muhammad Omar and Sheikh Osama bin Laden," stated a pamphlet released by the group announcing its formation. The new Taliban alliance said it openly supports Omar and bin Laden in their war against the US, Pakistan, and Afghanistan.

The four Taliban leaders openly support al Qaeda and host training camps for the terror groups as well as for the numerous Pakistani jihadi groups. The leaders provide fighters to serve in the Lashkar al Zil, al Qaeda’s paramilitary organization that operates along the Afghan and Pakistani border areas.

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  • 2 weeks later...

http://www.opex360.com/2009/06/12/larmee-pakistanaise-etend-son-offensive-vers-le-waziristan/

Après plus d’un mois de combats, les forces pakistanaises a finalement repris le contrôle de Mingora et chassé les taliban locaux de la vallée de Swat et de ses environs, dans le nord ouest du pays.

Selon un bilan donné le 3 juin par les autorités militaires pakistanaises, 1.230 activistes auraient été tués au cours de l’offensive déclenchée après l’incursion des islamistes radicaux dans un secteur situé à une centaine de kilomètres seulement de la capitale, Islamabad. Quant aux pertes de l’armée pakistanaise, elles sont évaluées à moins de 90 morts.

Cependant, le général Athar Abbas, le porte-parole de l’armée, a estimé, le 3 juin dernier, “qu’il faudra peut-être encore deux mois avant de pouvoir dire que la zone est complétement sécurisée”. Un autre responsable, le général Ijaz Awan, a estimé que la victoire serait totale une fois seulement que les dirigeants du mouvement taleb Tehrik-e-Taliban Pakistan (TTP) seront éliminés. “Leur mort est indispensable pour détruire le mythe qui les entoure” a-t-il ainsi déclaré. Seulement, il semble bien que ces responsables aient réussi à s’échapper de la zone des combats.

Toujours est-il que cette victoire n’a pas dissuadé les taliban à poursuivre leurs actions, notamment terroristes. En moins d’un mois, 10 attentats sanglants ont été commis. Le 5 juin, 38 personnes ont été tuées dans la mosquée du village de Haya Gai, non loin de la vallée de Swat, dans un attentat commis par un kamikaze. En réaction, près de 400 hommes des environs de cette localité ont formé une milice pour chasser les taliban. Selon les autorités, qui encouragent la mise sur pied de milices civiles, appelées Lashkars, au moins 11 islamistes ont été tués.

Quatre jours plus tard, l’explosion d’un camion piégé devant l’hôtel Pearl Continental, à Peshawar, a fait neuf victimes. Ce 12 juin, une autre mosquée a été visée à Nowshera par une attaque qui aurait fait, selon un bilan provisoire, 4 tués et 90 blessés. Enfin, Sarfraz Naeemi, un dignitaire religieux qui avait condamné les attentats commis par les taliban et les activistes d’al-Qaïda, a été assassiné à Lahore.

Depuis deux ans et l’appel lancé par Ben Laden et les taliban pour mener une guerre sainte contre les autorités pakistanaises pour leur soutien à la “guerre contre le terrorisme”, ce sont plus de 2.000 personnes qui ont été tuées dans des attentats.

Cela étant, et après le succès enregistré dans la vallée de Swat, l’armée pakistanaise a étendu son offensive vers les zones tribales, et notamment vers le Waziristan. Ces régions autonomes sont, jusqu’à présent, des sanctuaires pour les activistes d’al-Qaïda et les taliban. C’est à partir de ces secteurs qu’ils préparent leurs actions en Afghanistan ou encore qu’ils font subir à leurs recrues un entraînement paramilitaire.

Cela fait des mois que les Occidentaux demandent à Islamabad d’entreprendre de nettoyer ces secteurs. Et il semblerait donc que les autorités pakistanaises soient prêtes à s’y résoudre.

Ainsi, le 10 juin, les forces pakistanaises se sont ainsi tournées vers le district de Bannu, qui est la porte d’entrée au Waziristan, à environ 150 km au sud-ouest de Peshawar et où environ 800 combattants islamistes seraient présents. Selon les autorités pakistanaises, une centaine d’entre eux ont été tués lors des combats, qui ont impliqué des hélicoptères de combat et des tirs d’artillerie.

Le même jour, toujours dans la région de Peshawar, l’armée pakistanaise a attaqué un camp de taliban situé dans la zone tribale d’Orakzai, où les islamistes se sont inflitrés depuis quelques mois.

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Des pronostics pour le futur proche ?

Lors de la dernière guerre au Warisistan, l'armée pakistanaise avait du laissé le champ libre aux ''locaux'' suite à des pertes élevés et des résultats médiocres. La, on annonce des bilans élevés mais il y a des millions de réfugiés qui peuvent causé des troubles et obligé le gvt à effectuer une pause dans les opérations.

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http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/asiepacifique/20090616.FAP8734/le_pakistan_sur_le_point_de_lancer_une_vaste_offensive_.html

L'armée pakistanaise a annoncé mardi être dans "la phase préliminaire" d'une opération d'envergure destinée à mater l'insurrection talibane dans le Sud-Waziristan, zone tribale à la frontière avec l'Afghanistan.

L'opération vise notamment le chef des talibans au Pakistan, Baitullah Mehsud. L'offensive est très attendue, notamment par les Etats-Unis, le Sud-Waziristan servant de base aux talibans pour mener des attaques à la fois au Pakistan et en Afghanistan.

L'armée pakistanaise a largué des obus et mené des raids aériens sur la province au cours des derniers jours, et des convois de véhicules militaires transportant des chars et de l'artillerie lourde ont été vus mardi dans les villes de Dera Ismail Khan et de Tank.

Le général Athar Abbas, porte-parole de l'armée a annoncé lors d'une conférence de presse la mise en place de "mesures nécessaires faisant partie de la phase préliminaire de l'opération". "La phase préparatoire a commencé", a-t-il déclaré.

Le ministre de l'Information Qamar Zaman Kaira a toutefois souligné que l'opération "n'a pas encore officiellement débuté".

Cette annonce intervient alors que l'armée pakistanaise entre dans la dernière phase de son opération contre les talibans dans la vallée de Swat (nord-ouest). L'offensive, lancée il y a six mois, a déclenché une vague d'attentats et a fait plus de deux millions de déplacés.

Baitullah Mehsud est accusé d'être le cerveau de ces attentats, qui ont fait plus de 100 morts au Pakistan depuis la fin mai. Il est également accusé d'avoir organisé l'attentat qui a coûté la vie à l'ancien Premier ministre Benazir Bhutto, la femme de l'actuel président pakistanais Asif Ali Zardari, en 2007. AP

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